Monday of the Seventh Week in Pascal Time

Posté par diaconos le 17 mai 2021

Take heart ! I am the winner of the world

17 Bible Verses about Overcoming - DailyVerses.net

# The Christian faith (Catholic, Orthodox, Protestant, Evangelical) is the belief in the divine Trinity, (God the Father, Jesus Christ, his son and the Holy Spirit) and in the certainty of the redemption of sins brought about by the passion and resurrection of Jesus. It is expressed synthetically in the different versions of the creed (‘I believe’ in Latin).

The creed has two main versions: the Nicene-Constantinopolitan symbol and the Apostles’ symbol. Various Christian confessions of faith present a summary of particular Christian beliefs according to denomination. The Christian faith is based on the Bible. Biblical faith is therefore primarily about trust in God, before it is about belief or dogmatic content.

In the Gospels, Jesus compares the believer to a man who builds his house on the rock and thus makes it truly indestructible. He gives Simon, the first disciple to recognise him as the Messiah and Son of God, the nickname ‘Peter’, an allusion to the faith that makes him a rock. In addition to the creed, Catholicism is characterised by the ‘deposit of faith’, which includes the Scriptures and Tradition6 , whereas Protestantism and evangelical Christianity rely solely on the Scriptures.

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From the Gospel according to John

29 His disciples said to him, « Behold, you speak openly and no longer in images. 30 Now we know that you know all things, and you do not need to be questioned; that is why we believe that you came forth from God. « 31 Jesus answered them, « Now you believe! 32 « Behold, the hour is coming – it has already come – when you will be scattered, each to his own, and you will leave me alone; but I am not alone, for the Father is with me. 33 This is what I have said to you, that in me you may have peace. In the world you have to suffer, but take courage! I am the winner over the world. «   (Jn 16, 29-33)

The disciples’ profession of faith

 The last words of Jesus made a deep impression on the minds of the disciples; they finally understood, to some extent, what Jesus had revealed to them about himself; they unanimously professed their faith, which had received such a bright light. Every word they used was taken from the very words Jesus spoke.

It was the conviction that Jesus knew all things and that they no longer needed to question him, because he knew the thoughts of their hearts and spontaneously answered all the questions they put to him; it was the confession of their faith in the great revelation about the divine origin of Jesus : « We believe that you came from God. « 

All this was not postponed to the future, but really existed in their hearts. Jesus, with deep joy, approved and encouraged the sincere profession of faith of his disciples. Only he added a serious warning to make them vigilant. Many exegetes and editors of the text have turned this word of Jesus into a question : « Do you believe now ? « 

Jesus regarded the disciples’ profession of faith as premature and warned them of their imminent defection; this interpretation took no account of the peaceful and encouraging words which ended this discourse, nor of the fact that in the priestly prayer Jesus gave a confident testimony to his disciples’ faith.

« Let not your faith fail. You, therefore, when you have returned, strengthen your brothers. » (Lk 22, 32) This warning was intended to provoke self-doubt, vigilance and prayer in the souls of the disciples; by these means, they could have prevented a deep and painful fall.If the faith of the disciples bore the harsh shock that hit them, this faith did not fail, because Jesus sustained it by his prayer.

Jesus added : « You will leave me alone ! »  This sadness concerned his disciples more than himself, for the deep solitude in which he found himself was filled by the presence and love of his Father, who was always with him : « He who sent me is with me; he has not left me alone, because I always do what is pleasing to him » (Jn 8, 29).

Jesus’ last words to his disciples were words of peace, courage and victory! All that he had said to them so far had no other purpose than this: that in Jesus they would have peace.  Peace, peace of heart, that supreme good with which no man can be unhappy, peace, always drawn from Jesus, in an intimate and living communion with him, was the heritage that Jesus left them.

There was a formidable adversary to this peace: the world, the enemy of God and his truth, the world in the midst of which Jesus left them. Jesus saw his victory over the world already accomplished by his death, by his resurrection, by his glory.  It was there that the disciples always drew the courage that these words inspired in them.

Deacon Michel Houyoux

Links ♥to other Christian websites

◊ The anointed Writer : click here toread the paper →Take Heart – I have Overcome the World

◊ Got Quesytions  : click here toread the paper → What is a profession of faith ?

  Peter’s Profession of Faith

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Sixième dimanche de Pâques de l’année B

Posté par diaconos le 3 mai 2021

Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime

Et vivez dans l'amour en suivant l'exemple de Christ, qui nous a… Éphésiens 5:2

# Le 11 juillet 2017, le pape François introduisit l’offrande de la vie parmi les cas d’espèce dans la procédure de béatification et de canonisation. Le motu proprio tire son titre de paroles de Jésus rapportées dans l’évangile selon saint Jean : « il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime » (Jn 15,13). Il est certain que l’offrande héroïque de sa vie, suggérée et soutenue par la charité, exprime une imitation véritable, pleine et exemplaire du Christ et c’est pourquoi elle mérite cette admiration que la communauté des fidèles a l’habitude de réserver à ceux qui ont volontairement accepté le martyre du sang ou ont exercé les vertus chrétiennes à un niveau héroïque .

Maiorem hac dilectionem (latin pour « [Il n'est pas] de plus grand amour ») est une lettre apostolique sous forme de motu proprio publiée le 11 juillet 2017 par le pape François. Elle introduit l’« offrande de la vie » parmi les cas d’espèce dans la procédure de béatification et de canonisation. Elle concerne les chrétiens qui « ont offert volontairement et librement leur vie pour les autres et ont persévéré dans cette intention jusqu’à la mort ».

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De l’Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean

09 Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. 10 Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. 11 Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. 12 Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. 13 Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. 14 Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande.

15 Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître. 16 Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis, afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure. Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera. 17 Voici ce que je vous commande : c’est de vous aimer les uns les autres. » (Jn 15, 9-17)

Dieu est Amour

« Dieu est Amour. » Ces trois petits mots nous révèlent la vraie nature de Dieu. Dieu est amour, d’abord à l’intérieur de sa propre nature divine constituée de trois personnes qui ne cessent de communiquer entre elles, qui ne font que cela, s’aimer.

Dieu nous a  créés à sa propre image. Nous sommes des êtres faits pour aimer et pour être aimés. Le drame, c’est justement quand cet amour fait défaut, quand il est mal donné ou mal reçu. Les médias sont pleins de ces histoires d’amour qui ont mal commencé ou mal tourné…

 Jésus nous a laissé, comme un testament, deux grandes affirmations : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés » et « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés » Nous sommes aimés de Dieu. Quelle immense vérité ! Quel énorme bonheur !

 C’est pourquoi Jésus peut dire à ses disciples : « Aimez-vous les uns les autres », Aimez-vous de cet amour que vous recevez du Père et que je vous ai montré à travers mes paroles, mes actions et toute ma vie, y compris ma mort et ma résurrection.

 Comment s’aimer les uns les autres ?

En ce domaine, il n’y a pas de recettes toutes faites. Les évangiles nous montrent l’amour du Seigneur pour les gens :   son amour est universel, c’est à dire, offert à tous sans exclusion aucune. Quand on aime vraiment et quand on se sait aimé, on grandit et l’autre se sent posé dans l’existence. À nous de faire de même !

Regardons comme l’amour descend bien de Dieu : le Père aime Jésus, Jésus nous aime et nous, à sa demande (Évangile), répercutée par Jean (Deuxième lecture), nous nous efforçons de nous aimer les uns les autres. Essayons de le faire  à la manière de Dieu, comme Dieu lui-même et son Fils l’ont fait avec nous. Cela veut dire de nous aimer les uns les autres avec  profusion, comme Jésus, jusqu’au don de notre vie si nécessaire.

 Aimer jusqu’à donner notre vie. « Voici mon corps livré, mon sang versé ; faites cela en mémoire de moi, faites cela comme moi ! » La mesure de l’amour, c’est de donner sans mesure. S’aimer les uns, les autres…. . Qui ai-je à aimer ? De qui suis-je responsable ? Qui attend de moi quelque chose ? Quelle est mon attitude envers mon entourage, ma famille, mes collègues de travail ?

L’apôtre  Pierre ( première lecture) est le premier  stupéfait  avec les Juifs qui l’accompagnaient, de voir que le centurion de l’armée royale se jette à ses genoux et que  même les païens reçoivent à profusion le don de l’Esprit. Dieu donne sans mesquinerie, généreusement, abondamment et il nous invite à faire pareil.

 Nous sommes appelés, avec ce que nous sommes et là où nous sommes, à donner, à nous donner et à pardonner… et à recommencer sans jamais nous arrêter. Que notre cœur soit à la mesure du cœur de Dieu ! Et que notre main, si possible, le soit également ! Nous ne regretterons jamais d’avoir été bons et même trop bons. Mais nous regretterons toujours d’avoir fermé notre main et notre cœur quand d’autres les ouvraient pour recevoir de nous.

« Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés… Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés »

Diacre Michel Houyoux

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◊ Croire : cliquez ici pour lire l’article →  Dimanche 9 mai 2021 6e dimanche de Pâques

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Vidéo  Homélie du 6e dimanche de Pâques par le f. Thibaut du Pontavice

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Samedi de la troisième semaine du temps pascal

Posté par diaconos le 24 avril 2021

Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle

 Samedi de la troisième semaine du temps pascal dans Méditation seigneur-a-qui-irions-nous-tu-as-les-paroles-de-la-vie-eternelle-jean-668

# La vie éternelle est perçue par les peuples différemment à travers les époques et les religions. À l’époque néolithique, les peuples croient à l’existence de l’âme, principe différent du corps. Ils élèvent des monuments de taille monumentale où ils conservent les corps, matrices de l’âme. La chambre située en dessous des dolmens est fermée par une porte qui possède un trou par lequel pourront sortir les esprits des corps inhumés.

Isis, en tant qu’épouse d’Osiris, est la déesse associée aux rites funéraires. Après avoir retrouvé treize des quatorze parties du corps de son bien-aimé, assassiné et dépecé par Seth, son frère jaloux, elle lui donna le souffle de la vie éternelle, et lui donna un fils Horus. Pour pouvoir se réjouir de la vie éternelle, les Égyptiens avaient besoin de faire conserver intact leur corps et leur nom. Le judaïsme proclame la pérennité de l’âme ; la Vie éternelle est l’un des fondements des croyances du judaïsme. Le Monde à venir dit « Olam haBa » est étroitement liée à l’eschatologie et au messianisme juif. Le Nouveau Testament fait 43 fois référence à la vie éternelle ; l’auteur qui en fait le plus mention est l’apôtre Jean (17 mentions dans son évangile, 6 dans sa première épître).

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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, Jésus avait donné un enseignement dans la synagogue de Capharnaüm. Beaucoup de ses disciples, qui avaient entendu, déclarèrent :  «Cette parole est rude ! Qui peut l’entendre?»
Jésus savait en lui-même que ses disciples récriminaient à son sujet. Il leur dit : « Cela vous scandalise ? Et quand vous verrez le Fils de l’homme monter là où il était auparavant !… C’est l’esprit qui fait vivre, la chair n’est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie.

Mais il y en a parmi vous qui ne croient pas. » Jésus savait en effet depuis le commencement quels étaient ceux qui ne croyaient pas, et qui était celui qui le livrerait. Il ajouta : « Voilà pourquoi je vous ai dit que personne ne peut venir à moi si cela ne lui est pas donné par le Père. » À partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s’en retournèrent et cessèrent de l’accompagner. Alors Jésus dit aux Douze : « Voulez-vous partir, vous aussi ? » Simon-Pierre lui répondit : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Quant à nous, nous croyons, et nous savons que tu es le Saint de Dieu. »  (Jn 6, 60-69)

La défection de plusieurs disciples

 Jusqu’ici, Jésus avait discuté avec les Juifs, plus ou moins opposés à son enseignement. Maintenant il  quitta la synagogue, suivi de ses disciples, et ce frent plusieurs de ceux-ci qui entrèrent en action. Une crise de la foi se produisit parmi eux. Ces disciples, en grand nombre, le suivaient de lieu en lieu pour écouter sa parole et être témoins de ses œuvres. Un jour Jésus put choisir soixante-dix d’entre eux pour les envoyer en mission (Lc 10, 1).

Pour  plusieurs, la fin du discours dépassa la mesure de leur intelligence et de leur force. Leur observation : « Cette parole est dure », ne signifie pas seulement qu’elle leur parut  difficile à comprendre, mais plutôt impossible à accepter : qui peut l’écouter et la mettre en pratique ? Ces disciples prirent les dernières paroles de Jésus dans un sens aussi littéral et matériel que les Juifs ; mais ils trouvèrent une pierre d’achoppement dans la pensée que Jésus dût souffrir et mourir pour la vie du monde et qu’eux-mêmes dussent s’approprier les fruits de sa mort par une communion mystérieuse avec lui. Cela les scandalisa.

Cette perspective fut toujours une cause de scandale pour les Juifs, et même pour les apôtres, avant qu’ils eussent reçu l’Esprit divin. Il n’en est pas autrement de nos jours pour bien des personnes. Jésus connut en lui-même les secrets murmures des disciples ; il vit aussitôt qu’ils eurent pour cause une défaillance de leur foi : « Ceci vous scandalise,  c’est là, pour vous, une occasion de chute et de défection ? »

« Et si vous voyez le Fils de l’homme monter où il était auparavant ? » (Jn 6, 62) :  Jésus voulut-il dire qu’alors ils se scandalisèrent davantage, ou qu’alors ils cessèrent de se scandaliser ? Telle est la question qui divisa les interprètes. Les uns, considérant que Jésus ne put remonter au ciel qu’en passant par une humiliation profonde et par la mort dont il parla,  pensèrent qu’il voulut dire à ses auditeurs : « Là vous trouverez de bien plus fortes raisons de vous scandaliser. »

D’autres, s’attachant exclusivement à l’idée de l’ascension et de la glorification de Christ, estimèrent qu’il fit comprendre à ses auditeurs la perspective d’un temps où il leur fut plus facile de comprendre le sens spirituel de ses paroles, de croire en lui, en un mot, de ne plus se scandaliser x résultat pour un grand nombre des disciples de Jésus qui, jusqu’alors n’avaient pas cru en lui.

Mais en fut-t-il de même pour les hommes qui dans la situation présente, ne trouvaient dans les paroles de Jésus qu’une occasion de scandale et de chute ? Leur fut-t-il plus facile de comprendre et d’embrasser la personne de Christ dans sa spiritualité, quand il fut séparé d’eux et qu’ils durent marcher par la foi et non par la vue ? Jésus pouvait-il donner cet encouragement, cette promesse, à des auditeurs qui virent ses miracles, entendu ses paroles, et qui, malgré tout cela, l’abandonnèrent ?

« Puisque les paroles que je vous dis sont esprit et vie, ce n’est pas en elles qu’est la raison du scandale qu’elles vous causent, mais cette raison est dans votre incrédulité.é : Jésus adoucit cette accusation, en réduisant à quelques-uns le nombre de ceux qui refusaient de croire en lui, de le recevoir tel qu’il venait de se présenter à eux dans ce discours. Et pourtant, par cette observation, Jean donna une explication : Jésus ne fut pas surpris par cette crise que subit la foi de ses disciples, qu’il s’y attendait, que, d’avance, il l’avait aperçue dans leurs cœurs.

Il savait dès le commencement qui furent ces personnes qui ne crurent pas et qui fut celui qui le livra. Que signifie le mot : dès le commencement ? La plupart des interprètes entendirent par là le temps où Jésus entra dans son ministère et commença à rassembler des disciples. Jésus ne les connaissait pas encore à cette époque.  L’abandon d’un grand nombre de ses disciples causa à Jésus une profonde tristesse ; mais il savait aussi qu’une épuration devait se faire parmi ceux qui s’étaient attachés à lui, et il tenait moins au nombre qu’à la foi sincère et au dévouement absolu de ceux qui le suivirent dans ses humiliations.

C’est pourquoi il posea même aux douze apôtres qu’il avait choisis, cette sérieuse et solennelle question : « Voulez-vous, vous aussi, vous en aller ? »  Jésus voulut les éprouver et provoquer en eux une pleine décision, car il réclama un peuple de franche volonté. Il les connaissait assez pour savoir que tous, sauf Judas lui resteraient fidèles, et leur réponse ne fit pour lui l’objet d’aucun doute, mais il voulait l’entendre de leur part, car la belle profession de Pierre dut contribuer à l’affermissement de leur foi.

 » Simon Pierre lui répondit : Seigneur, à qui irons-nous ? Tu as des paroles de vie éternelle  » (Jn 6, 68)  : ces paroles furent un cri de l’âme, Pierre les prononça avec une pleine persuasion, un saint enthousiasme, un ardent amour pour Jésus. Pierre eut déjà fait l’expérience que les paroles de Jésus furent des paroles de vie éternelle, qui renferment et qui communiquent à l’âme la vie impérissable du ciel.

Il confirma la déclaration de Jésus qu’il entendit : « Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie »  Cette affirmation de la vérité objective des paroles de Jésus fut faite avec une certitude intime fondée sur une expérience personnelle. Cette confession de Pierre fut la même que celle qui eut lieu, d’après les synoptiques, à Césarée de Philippe.  Telle fut la réponse de Jésus à la  confession de Pierre ! Avec quelle douleur profonde Jésus dut prononcer ces paroles !

Jean ne voulut pas que les lecteurs eurent le moindre doute sur le disciple désigné par Jésus ; et, partageant la douleur de Jésus il le nomme Judas, fils de Simon, Iscariot. Il ne put s’empêcher de faire ressortir, à son tour, ce terrible contraste :  » Il devait le livrer, lui, l’un des douze ! »  Jean ne fut frappé de ce contraste que plus tard, car, au moment de la déclaration de Jésus, aucun des disciples ne savait duquel d’entre eux il avait parlé, et ils l’ignorèrent jusqu’au moment où Judas consomma sa trahison. L’incertitude où Jésus les laissa renferma un redoutable avertissement pour tous.

Diacre Michel Houyoux

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◊ Abbaye de Tournay : cliquez ici pour lire l’article → Samedi de la 3ème semaine du Temps Pascal

◊ Sensus Fidelium  : cliquez ici pour lire l’article →Le samedi de la troisième semaine après Pâques

Ne rien rejeter de Jésus

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Mercredi de la troisième semaine du temps pascal

Posté par diaconos le 21 avril 2021

Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle

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# Pour le docteur de l’Église Jean Chrysostome, Jésus lors de ce miracle se posa comme le créateur du ciel et de la Terre. Il incita également par ce geste à prier avant tout repas, et il voulut montrer l’importance du partage. Des théologiens plus modernes dirent que la multiplication des pains est le symbole de la Parole donnée par le Christ, parole qui a nourri les peuples pour des siècles . Pour saint Éphrem, Jésus donna généreusement sans compter lors de ce miracle. Il donna tellement qu’il en resta douze corbeilles. Le saint compara également Jésus à Moïse, Moïse qui avait nourri le peuple libéré de l’esclavage avec la manne tombée du ciel. Pour Benoît XVI, ce geste fut le symbole de partage fraternel, mais aussi symbole du chemin que suivirent les apôtres : transmettre la Bonne Nouvelle. Benoit XVI mit en exergue le fait que cette multiplication fut le début de l’Eucharistie qui se perpétue jusqu’à aujourd’hui . Selon certaines interprétations théologiques, il préfigurerait la cène, dernier repas de Jésus avec ses disciples, établissant le rite de l’eucharistie dans lequel le pain est réputé incarner le corps de Jésus, donné en sacrifice sur la croix pour sauver les hommes.
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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif. Mais je vous l’ai déjà dit : vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas.
Tous ceux que me donne le Père viendront jusqu’à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors. Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.
Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »  (Jn 6, 35-40)

Le Pain de vie

Jésus opposa une déclaration catégorique à toutes les fausses idées de ses interlocuteurs : « C’est moi qui suis ».  Le pain de la vie est celui qui communique la vie. Jésus est ce pain de vie, parce que, en lui, la vie se manifesta :   » CE QUI ETAIT depuis le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché du Verbe de vie, nous vous l’annonçons. Oui, la vie s’est manifestée, nous l’avons vue, et nous rendons témoignage : nous vous annonçons la vie éternelle qui était auprès du Père et qui s’est manifestée à nous. (1 Jn 1.2).

Mais pour le trouver en Jésus il faut venir à lui et croire en lui, deux termes synonymes qui caractérisent la conduite de celui qui trouve en Jésus son Sauveur. Le premier désigne l’acquiescement de la volonté, peut-être aussi la repentance qui sont les conditions préalables de la foi. Cette foi qui s’attache à Jésus nous met à même de sentir tous les besoins de notre âme pleinement satisfaite.

 Ces hommes avaient demandé de voir pour croire. Et maintenant ils le virent,  lui et ses œuvres, ils entendirent  ses paroles divines, et ils ne crurent pas ! Jésus prononça ces mots avec une profonde tristesse, mais il savait où était sa consolation. À quelle parole Jésus fit-il allusion par ces mots : « Je vous l’ai dit ? »  Plusieurs interprètes pensèrent qu’il s’agit du discours, qui renferma le même reproche de ne pas croire ; mais, comme ce discours avait été prononcé en Judée et devant d’autres auditeurs, il fut plus probable que Jésus fit allusion à la parole qui  dévoila à ses auditeurs leur sens charnel, il leur avait indiqué, en même temps la cause de leur incrédulité.

Pour que l’homme croie véritablement, il faut que Dieu accomplisse en lui l’œuvre de sa grâce.  Jésus appela encore  un don de son Père. Nous pouvons résister à cette action divine, mais une âme sincère, humble, repentante, altérée de justice et de paix, finit toujours par être attirée.  Il est impossible que Jésus rejeta  ceux qui viennent à lui, puisqu’il est descendu du ciel pour faire en toutes choses la volonté de Celui qui l’a envoyé, volonté pleine de miséricorde et d’amour, de ne laisser se perdre  aucune personne.

Cette solennelle déclaration, quatre fois répétée dans ce discours, couronna l’enseignement de Jésus sur son office de vivificateur et l’action qu’il exerça en tant que pain de vie.  Jésus déclara  que cette vie se développera jusqu’à ce que l’homme tout entier soit rendu à sa destination par la résurrection au dernier jour.  Les Juifs, c’est ainsi que Jean désigna ordinairement les chefs du peuple ; il se trouvait alors des émissaires du sanhédrin dans la synagogue de Capharnaüm où Jésus parlait.

Jean nomma aussi des Galiléens qui trahirent par leurs murmures leur opposition contre Jésus. Ce qui les scandalisait, ce fut que Jésus se présenta à eux comme le pain descendu du ciel. Dans leur ignorance, ils voyaient une contradiction entre cette déclaration et la connaissance qu’ils avaient de la famille de Jésus selon la chair.

Diacre Michel Houyoux

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   Je suis le Pain de Vie

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