Sixième dimanche de Pâques de l’année B

Posté par diaconos le 3 mai 2021

Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime

Et vivez dans l'amour en suivant l'exemple de Christ, qui nous a… Éphésiens 5:2

# Le 11 juillet 2017, le pape François introduisit l’offrande de la vie parmi les cas d’espèce dans la procédure de béatification et de canonisation. Le motu proprio tire son titre de paroles de Jésus rapportées dans l’évangile selon saint Jean : « il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime » (Jn 15,13). Il est certain que l’offrande héroïque de sa vie, suggérée et soutenue par la charité, exprime une imitation véritable, pleine et exemplaire du Christ et c’est pourquoi elle mérite cette admiration que la communauté des fidèles a l’habitude de réserver à ceux qui ont volontairement accepté le martyre du sang ou ont exercé les vertus chrétiennes à un niveau héroïque .

Maiorem hac dilectionem (latin pour « [Il n'est pas] de plus grand amour ») est une lettre apostolique sous forme de motu proprio publiée le 11 juillet 2017 par le pape François. Elle introduit l’« offrande de la vie » parmi les cas d’espèce dans la procédure de béatification et de canonisation. Elle concerne les chrétiens qui « ont offert volontairement et librement leur vie pour les autres et ont persévéré dans cette intention jusqu’à la mort ».

lwf0003web.gif

De l’Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean

09 Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. 10 Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. 11 Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. 12 Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. 13 Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. 14 Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande.

15 Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître. 16 Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis, afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure. Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera. 17 Voici ce que je vous commande : c’est de vous aimer les uns les autres. » (Jn 15, 9-17)

Dieu est Amour

« Dieu est Amour. » Ces trois petits mots nous révèlent la vraie nature de Dieu. Dieu est amour, d’abord à l’intérieur de sa propre nature divine constituée de trois personnes qui ne cessent de communiquer entre elles, qui ne font que cela, s’aimer.

Dieu nous a  créés à sa propre image. Nous sommes des êtres faits pour aimer et pour être aimés. Le drame, c’est justement quand cet amour fait défaut, quand il est mal donné ou mal reçu. Les médias sont pleins de ces histoires d’amour qui ont mal commencé ou mal tourné…

 Jésus nous a laissé, comme un testament, deux grandes affirmations : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés » et « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés » Nous sommes aimés de Dieu. Quelle immense vérité ! Quel énorme bonheur !

 C’est pourquoi Jésus peut dire à ses disciples : « Aimez-vous les uns les autres », Aimez-vous de cet amour que vous recevez du Père et que je vous ai montré à travers mes paroles, mes actions et toute ma vie, y compris ma mort et ma résurrection.

 Comment s’aimer les uns les autres ?

En ce domaine, il n’y a pas de recettes toutes faites. Les évangiles nous montrent l’amour du Seigneur pour les gens :   son amour est universel, c’est à dire, offert à tous sans exclusion aucune. Quand on aime vraiment et quand on se sait aimé, on grandit et l’autre se sent posé dans l’existence. À nous de faire de même !

Regardons comme l’amour descend bien de Dieu : le Père aime Jésus, Jésus nous aime et nous, à sa demande (Évangile), répercutée par Jean (Deuxième lecture), nous nous efforçons de nous aimer les uns les autres. Essayons de le faire  à la manière de Dieu, comme Dieu lui-même et son Fils l’ont fait avec nous. Cela veut dire de nous aimer les uns les autres avec  profusion, comme Jésus, jusqu’au don de notre vie si nécessaire.

 Aimer jusqu’à donner notre vie. « Voici mon corps livré, mon sang versé ; faites cela en mémoire de moi, faites cela comme moi ! » La mesure de l’amour, c’est de donner sans mesure. S’aimer les uns, les autres…. . Qui ai-je à aimer ? De qui suis-je responsable ? Qui attend de moi quelque chose ? Quelle est mon attitude envers mon entourage, ma famille, mes collègues de travail ?

L’apôtre  Pierre ( première lecture) est le premier  stupéfait  avec les Juifs qui l’accompagnaient, de voir que le centurion de l’armée royale se jette à ses genoux et que  même les païens reçoivent à profusion le don de l’Esprit. Dieu donne sans mesquinerie, généreusement, abondamment et il nous invite à faire pareil.

 Nous sommes appelés, avec ce que nous sommes et là où nous sommes, à donner, à nous donner et à pardonner… et à recommencer sans jamais nous arrêter. Que notre cœur soit à la mesure du cœur de Dieu ! Et que notre main, si possible, le soit également ! Nous ne regretterons jamais d’avoir été bons et même trop bons. Mais nous regretterons toujours d’avoir fermé notre main et notre cœur quand d’autres les ouvraient pour recevoir de nous.

« Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés… Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés »

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites Web chrétiens

◊ Croire : cliquez ici pour lire l’article →  Dimanche 9 mai 2021 6e dimanche de Pâques

◊ lectioyouth.net : cliquez ici pour lire l’article →  Sixième Dimanche de Pâques B

Vidéo  Homélie du 6e dimanche de Pâques par le f. Thibaut du Pontavice

Image de prévisualisation YouTube

Publié dans La messe du dimanche, Méditation, Page jeunesse, Religion, Temps pascal | Pas de Commentaire »

Samedi de la troisième semaine du temps pascal

Posté par diaconos le 24 avril 2021

Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle

 Samedi de la troisième semaine du temps pascal dans Méditation seigneur-a-qui-irions-nous-tu-as-les-paroles-de-la-vie-eternelle-jean-668

# La vie éternelle est perçue par les peuples différemment à travers les époques et les religions. À l’époque néolithique, les peuples croient à l’existence de l’âme, principe différent du corps. Ils élèvent des monuments de taille monumentale où ils conservent les corps, matrices de l’âme. La chambre située en dessous des dolmens est fermée par une porte qui possède un trou par lequel pourront sortir les esprits des corps inhumés.

Isis, en tant qu’épouse d’Osiris, est la déesse associée aux rites funéraires. Après avoir retrouvé treize des quatorze parties du corps de son bien-aimé, assassiné et dépecé par Seth, son frère jaloux, elle lui donna le souffle de la vie éternelle, et lui donna un fils Horus. Pour pouvoir se réjouir de la vie éternelle, les Égyptiens avaient besoin de faire conserver intact leur corps et leur nom. Le judaïsme proclame la pérennité de l’âme ; la Vie éternelle est l’un des fondements des croyances du judaïsme. Le Monde à venir dit « Olam haBa » est étroitement liée à l’eschatologie et au messianisme juif. Le Nouveau Testament fait 43 fois référence à la vie éternelle ; l’auteur qui en fait le plus mention est l’apôtre Jean (17 mentions dans son évangile, 6 dans sa première épître).

lwf0003web.gif

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, Jésus avait donné un enseignement dans la synagogue de Capharnaüm. Beaucoup de ses disciples, qui avaient entendu, déclarèrent :  «Cette parole est rude ! Qui peut l’entendre?»
Jésus savait en lui-même que ses disciples récriminaient à son sujet. Il leur dit : « Cela vous scandalise ? Et quand vous verrez le Fils de l’homme monter là où il était auparavant !… C’est l’esprit qui fait vivre, la chair n’est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie.

Mais il y en a parmi vous qui ne croient pas. » Jésus savait en effet depuis le commencement quels étaient ceux qui ne croyaient pas, et qui était celui qui le livrerait. Il ajouta : « Voilà pourquoi je vous ai dit que personne ne peut venir à moi si cela ne lui est pas donné par le Père. » À partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s’en retournèrent et cessèrent de l’accompagner. Alors Jésus dit aux Douze : « Voulez-vous partir, vous aussi ? » Simon-Pierre lui répondit : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Quant à nous, nous croyons, et nous savons que tu es le Saint de Dieu. »  (Jn 6, 60-69)

La défection de plusieurs disciples

 Jusqu’ici, Jésus avait discuté avec les Juifs, plus ou moins opposés à son enseignement. Maintenant il  quitta la synagogue, suivi de ses disciples, et ce frent plusieurs de ceux-ci qui entrèrent en action. Une crise de la foi se produisit parmi eux. Ces disciples, en grand nombre, le suivaient de lieu en lieu pour écouter sa parole et être témoins de ses œuvres. Un jour Jésus put choisir soixante-dix d’entre eux pour les envoyer en mission (Lc 10, 1).

Pour  plusieurs, la fin du discours dépassa la mesure de leur intelligence et de leur force. Leur observation : « Cette parole est dure », ne signifie pas seulement qu’elle leur parut  difficile à comprendre, mais plutôt impossible à accepter : qui peut l’écouter et la mettre en pratique ? Ces disciples prirent les dernières paroles de Jésus dans un sens aussi littéral et matériel que les Juifs ; mais ils trouvèrent une pierre d’achoppement dans la pensée que Jésus dût souffrir et mourir pour la vie du monde et qu’eux-mêmes dussent s’approprier les fruits de sa mort par une communion mystérieuse avec lui. Cela les scandalisa.

Cette perspective fut toujours une cause de scandale pour les Juifs, et même pour les apôtres, avant qu’ils eussent reçu l’Esprit divin. Il n’en est pas autrement de nos jours pour bien des personnes. Jésus connut en lui-même les secrets murmures des disciples ; il vit aussitôt qu’ils eurent pour cause une défaillance de leur foi : « Ceci vous scandalise,  c’est là, pour vous, une occasion de chute et de défection ? »

« Et si vous voyez le Fils de l’homme monter où il était auparavant ? » (Jn 6, 62) :  Jésus voulut-il dire qu’alors ils se scandalisèrent davantage, ou qu’alors ils cessèrent de se scandaliser ? Telle est la question qui divisa les interprètes. Les uns, considérant que Jésus ne put remonter au ciel qu’en passant par une humiliation profonde et par la mort dont il parla,  pensèrent qu’il voulut dire à ses auditeurs : « Là vous trouverez de bien plus fortes raisons de vous scandaliser. »

D’autres, s’attachant exclusivement à l’idée de l’ascension et de la glorification de Christ, estimèrent qu’il fit comprendre à ses auditeurs la perspective d’un temps où il leur fut plus facile de comprendre le sens spirituel de ses paroles, de croire en lui, en un mot, de ne plus se scandaliser x résultat pour un grand nombre des disciples de Jésus qui, jusqu’alors n’avaient pas cru en lui.

Mais en fut-t-il de même pour les hommes qui dans la situation présente, ne trouvaient dans les paroles de Jésus qu’une occasion de scandale et de chute ? Leur fut-t-il plus facile de comprendre et d’embrasser la personne de Christ dans sa spiritualité, quand il fut séparé d’eux et qu’ils durent marcher par la foi et non par la vue ? Jésus pouvait-il donner cet encouragement, cette promesse, à des auditeurs qui virent ses miracles, entendu ses paroles, et qui, malgré tout cela, l’abandonnèrent ?

« Puisque les paroles que je vous dis sont esprit et vie, ce n’est pas en elles qu’est la raison du scandale qu’elles vous causent, mais cette raison est dans votre incrédulité.é : Jésus adoucit cette accusation, en réduisant à quelques-uns le nombre de ceux qui refusaient de croire en lui, de le recevoir tel qu’il venait de se présenter à eux dans ce discours. Et pourtant, par cette observation, Jean donna une explication : Jésus ne fut pas surpris par cette crise que subit la foi de ses disciples, qu’il s’y attendait, que, d’avance, il l’avait aperçue dans leurs cœurs.

Il savait dès le commencement qui furent ces personnes qui ne crurent pas et qui fut celui qui le livra. Que signifie le mot : dès le commencement ? La plupart des interprètes entendirent par là le temps où Jésus entra dans son ministère et commença à rassembler des disciples. Jésus ne les connaissait pas encore à cette époque.  L’abandon d’un grand nombre de ses disciples causa à Jésus une profonde tristesse ; mais il savait aussi qu’une épuration devait se faire parmi ceux qui s’étaient attachés à lui, et il tenait moins au nombre qu’à la foi sincère et au dévouement absolu de ceux qui le suivirent dans ses humiliations.

C’est pourquoi il posea même aux douze apôtres qu’il avait choisis, cette sérieuse et solennelle question : « Voulez-vous, vous aussi, vous en aller ? »  Jésus voulut les éprouver et provoquer en eux une pleine décision, car il réclama un peuple de franche volonté. Il les connaissait assez pour savoir que tous, sauf Judas lui resteraient fidèles, et leur réponse ne fit pour lui l’objet d’aucun doute, mais il voulait l’entendre de leur part, car la belle profession de Pierre dut contribuer à l’affermissement de leur foi.

 » Simon Pierre lui répondit : Seigneur, à qui irons-nous ? Tu as des paroles de vie éternelle  » (Jn 6, 68)  : ces paroles furent un cri de l’âme, Pierre les prononça avec une pleine persuasion, un saint enthousiasme, un ardent amour pour Jésus. Pierre eut déjà fait l’expérience que les paroles de Jésus furent des paroles de vie éternelle, qui renferment et qui communiquent à l’âme la vie impérissable du ciel.

Il confirma la déclaration de Jésus qu’il entendit : « Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie »  Cette affirmation de la vérité objective des paroles de Jésus fut faite avec une certitude intime fondée sur une expérience personnelle. Cette confession de Pierre fut la même que celle qui eut lieu, d’après les synoptiques, à Césarée de Philippe.  Telle fut la réponse de Jésus à la  confession de Pierre ! Avec quelle douleur profonde Jésus dut prononcer ces paroles !

Jean ne voulut pas que les lecteurs eurent le moindre doute sur le disciple désigné par Jésus ; et, partageant la douleur de Jésus il le nomme Judas, fils de Simon, Iscariot. Il ne put s’empêcher de faire ressortir, à son tour, ce terrible contraste :  » Il devait le livrer, lui, l’un des douze ! »  Jean ne fut frappé de ce contraste que plus tard, car, au moment de la déclaration de Jésus, aucun des disciples ne savait duquel d’entre eux il avait parlé, et ils l’ignorèrent jusqu’au moment où Judas consomma sa trahison. L’incertitude où Jésus les laissa renferma un redoutable avertissement pour tous.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites Web chrétiens

◊ Abbaye de Tournay : cliquez ici pour lire l’article → Samedi de la 3ème semaine du Temps Pascal

◊ Sensus Fidelium  : cliquez ici pour lire l’article →Le samedi de la troisième semaine après Pâques

Ne rien rejeter de Jésus

Image de prévisualisation YouTube

Publié dans Méditation, Page jeunesse, Religion, Temps pascal | Pas de Commentaire »

Mercredi de la troisième semaine du temps pascal

Posté par diaconos le 21 avril 2021

Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle

Peut être une image de 1 personne

# Pour le docteur de l’Église Jean Chrysostome, Jésus lors de ce miracle se posa comme le créateur du ciel et de la Terre. Il incita également par ce geste à prier avant tout repas, et il voulut montrer l’importance du partage. Des théologiens plus modernes dirent que la multiplication des pains est le symbole de la Parole donnée par le Christ, parole qui a nourri les peuples pour des siècles . Pour saint Éphrem, Jésus donna généreusement sans compter lors de ce miracle. Il donna tellement qu’il en resta douze corbeilles. Le saint compara également Jésus à Moïse, Moïse qui avait nourri le peuple libéré de l’esclavage avec la manne tombée du ciel. Pour Benoît XVI, ce geste fut le symbole de partage fraternel, mais aussi symbole du chemin que suivirent les apôtres : transmettre la Bonne Nouvelle. Benoit XVI mit en exergue le fait que cette multiplication fut le début de l’Eucharistie qui se perpétue jusqu’à aujourd’hui . Selon certaines interprétations théologiques, il préfigurerait la cène, dernier repas de Jésus avec ses disciples, établissant le rite de l’eucharistie dans lequel le pain est réputé incarner le corps de Jésus, donné en sacrifice sur la croix pour sauver les hommes.
lwf0003web.gif

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif. Mais je vous l’ai déjà dit : vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas.
Tous ceux que me donne le Père viendront jusqu’à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors. Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.
Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »  (Jn 6, 35-40)

Le Pain de vie

Jésus opposa une déclaration catégorique à toutes les fausses idées de ses interlocuteurs : « C’est moi qui suis ».  Le pain de la vie est celui qui communique la vie. Jésus est ce pain de vie, parce que, en lui, la vie se manifesta :   » CE QUI ETAIT depuis le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché du Verbe de vie, nous vous l’annonçons. Oui, la vie s’est manifestée, nous l’avons vue, et nous rendons témoignage : nous vous annonçons la vie éternelle qui était auprès du Père et qui s’est manifestée à nous. (1 Jn 1.2).

Mais pour le trouver en Jésus il faut venir à lui et croire en lui, deux termes synonymes qui caractérisent la conduite de celui qui trouve en Jésus son Sauveur. Le premier désigne l’acquiescement de la volonté, peut-être aussi la repentance qui sont les conditions préalables de la foi. Cette foi qui s’attache à Jésus nous met à même de sentir tous les besoins de notre âme pleinement satisfaite.

 Ces hommes avaient demandé de voir pour croire. Et maintenant ils le virent,  lui et ses œuvres, ils entendirent  ses paroles divines, et ils ne crurent pas ! Jésus prononça ces mots avec une profonde tristesse, mais il savait où était sa consolation. À quelle parole Jésus fit-il allusion par ces mots : « Je vous l’ai dit ? »  Plusieurs interprètes pensèrent qu’il s’agit du discours, qui renferma le même reproche de ne pas croire ; mais, comme ce discours avait été prononcé en Judée et devant d’autres auditeurs, il fut plus probable que Jésus fit allusion à la parole qui  dévoila à ses auditeurs leur sens charnel, il leur avait indiqué, en même temps la cause de leur incrédulité.

Pour que l’homme croie véritablement, il faut que Dieu accomplisse en lui l’œuvre de sa grâce.  Jésus appela encore  un don de son Père. Nous pouvons résister à cette action divine, mais une âme sincère, humble, repentante, altérée de justice et de paix, finit toujours par être attirée.  Il est impossible que Jésus rejeta  ceux qui viennent à lui, puisqu’il est descendu du ciel pour faire en toutes choses la volonté de Celui qui l’a envoyé, volonté pleine de miséricorde et d’amour, de ne laisser se perdre  aucune personne.

Cette solennelle déclaration, quatre fois répétée dans ce discours, couronna l’enseignement de Jésus sur son office de vivificateur et l’action qu’il exerça en tant que pain de vie.  Jésus déclara  que cette vie se développera jusqu’à ce que l’homme tout entier soit rendu à sa destination par la résurrection au dernier jour.  Les Juifs, c’est ainsi que Jean désigna ordinairement les chefs du peuple ; il se trouvait alors des émissaires du sanhédrin dans la synagogue de Capharnaüm où Jésus parlait.

Jean nomma aussi des Galiléens qui trahirent par leurs murmures leur opposition contre Jésus. Ce qui les scandalisait, ce fut que Jésus se présenta à eux comme le pain descendu du ciel. Dans leur ignorance, ils voyaient une contradiction entre cette déclaration et la connaissance qu’ils avaient de la famille de Jésus selon la chair.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites Web chrétiens

◊  Abbaye Notre Dame de Tournay : cliquez ici pour lire l’article → Mercredi de la 3ème semaine du Temps Pascal

◊ Schweizee Dominianerprovinz  : cliquez ici pour lire l’article →  Mercredi de la 3ème Semaine du Temps Pascal

   Je suis le Pain de Vie

Image de prévisualisation YouTube

Publié dans homélies particulières, Méditation, Page jeunesse, Religion, Temps pascal | Pas de Commentaire »

Dritter Sonntag der Osterzeit – Jahr B

Posté par diaconos le 16 avril 2021

So steht geschrieben, dass Christus leiden würde, dass er am dritten Tag von den Toten auferstehen würde

Jesus spricht zu ihr: Ich bin die Auferstehung und das Leben. Wer… Johannes 11:25-26

# Jesus rät den Aposteln auf ihrer Mission, kein Geld oder andere Besitztümer mitzunehmen und, wenn sie an ihrem Zielort ankommen, herauszufinden, wem man vertrauen kann und um Gastfreundschaft zu bitten. Wenn sie nicht willkommen sind, fordert Jesus sie auf, zu gehen, indem er den Staub von ihren Füßen schüttelt, eine symbolische Geste, die den Abbruch des unreinen Kontakts bedeutet. Das Matthäus-Evangelium legt fest, dass die Mission der Zwölf den Israeliten vorbehalten ist, d.h. denjenigen, die die Verheißungen Gottes kennen, unter Ausschluss der Heiden und der Samariter, die den Heiden gleichgestellt sind.

Die Mission der Apostel wird erst nach der Auferstehung Jesu auf alle Völker ausgedehnt werden. Im Markusevangelium fordert Jesus die Apostel auf, nur Sandalen und einen Stab zu tragen, während er sie im Matthäusevangelium auffordert, nichts zu tragen, weder Sandalen noch Stab; ebenso fordert das Lukasevangelium sie auf, keinen Stab zu tragen, während Sandalen nicht erwähnt werden. Einigen Kommentatoren zufolge ist die Version von Markus die ursprüngliche Version, weil sie mit der östlichen Tradition und der Situation vor Ort übereinstimmt. Die Sandalen und der Stab waren die Ausrüstung der Hirten, die mit der Herde reisten, und waren notwendig, um auf den undurchdringlichen und steinigen Straßen Palästinas zu jener Zeit zu gehen.

# Die Große Mission oder Universelle Mission ist eine Anweisung, die Jesus von Nazareth nach seiner Auferstehung an elf seiner zwölf Apostel gab. In dieser Episode, die in den letzten fünf Versen des Matthäus-Evangeliums erzählt wird, erscheint Jesus seinen Jüngern auf einem Berg in Galiläa und bittet sie, « im Namen des Vaters und des Sohnes und des Heiligen Geistes » alle Völker der Welt zu taufen.

Dieser Abschnitt folgt auf die Kreuzigung und Auferstehung von Jesus. Élian Cuvillier merkte an, dass es keinen Aufruf zu Gottes Gericht enthält: die Aussendung zur Mission und die Aufnahme neuer Jünger überwiegt jede Vorstellung von Sünde oder Vergeltung.

Die Mission wird unter das Zeichen der Dreifaltigkeit gestellt, was an die Taufe Christi erinnert, bei der der Geist auf Jesus herabkam in dem Moment, als die göttliche Stimme die kindliche Beziehung zum Vater herstellte. Das Matthäusevangelium ist geprägt von einer permanenten Dualität zwischen jüdischem Partikularismus und Universalismus.

lwf0003web.gif

Aus dem Evangelium von Jesus Christus nach dem heiligen Lukas

Die Jünger kehrten von Emmaus zurück und erzählten den elf Aposteln und ihren Begleitern, was auf dem Weg geschehen war und wie der Herr sich ihnen beim Brechen des Brotes offenbart hatte. Während sie noch darüber redeten, trat er mitten unter sie und sprach zu ihnen : « Friede sei mit euch ! » Und sie erschraken und fürchteten sich ; sie meinten, sie hätten ein Gespenst gesehen.
Jesus sagte zu ihnen : « Warum seid ihr so zornig ? Und warum entstehen diese Gedanken in euren Herzen ? Sehen Sie sich meine Hände und Füße an. Ich bin es! Berühre mich, sieh mich an : ein Geist hat kein Fleisch und keine Knochen, wie du siehst, was ich getan habe. » Nach diesem Wort zeigte er ihnen seine Hände und Füße. In ihrer Freude wagten sie es noch nicht zu glauben, und sie waren erstaunt.

Jesus sagte zu ihnen : « Habt ihr hier etwas zu essen ?  » Und sie brachten ihm ein Stück gebratenen Fisch, den er nahm und vor ihnen aß. Dann sagte er zu ihnen : « Das sind die Worte, die ich zu euch geredet habe, als ich noch bei euch war : Alles, was in meinem Namen geschrieben steht, muss erfüllt werden, alles, was über mich im Gesetz des Mose, in den Propheten und in den Psalmen geschrieben steht. »
Dann öffnete er ihren Verstand, um die Schriften zu verstehen. Er sagte zu ihnen : « So steht geschrieben, dass Christus leiden wird, …dass er am dritten Tag von den Toten auferstehen wird…, …und dass in seinem Namen Buße verkündet wird…zur Vergebung der Sünden an alle Völker, angefangen mit Jerusalem. Es liegt an euch, dafür Zeugen zu sein » (Lk 24, 35-48).

Jesus Christus verändert die, die ihm begegnen

Während die Jünger ihren Begleitern erzählten, was auf dem Weg nach Emmaus geschehen war und wie sie Jesus erkannt hatten, als er das Brot brach, stand Jesus selbst mitten unter ihnen. Er sagte zu ihnen : « Friede sei mit euch » (Lk 24, 36). In ihrer Freude wagten sie nicht, ihm zu glauben und waren erstaunt. Aber Jesus war sensibel für seine immer noch ungläubigen Jünger ; er kam zu ihnen und zeigte ihnen seine Hände und Füße, die durch die Nägel des Leidens gezeichnet waren.

Er bestand darauf : « Ich bin es wirklich. Berühren Sie mich. »  Die Hände und Füße, die er uns heute zeigt, sind die aller seiner Brüder und Schwestern, die durch Kriege und Hass verwundet wurden.  Um seine Jünger zu überzeugen, dass er lebt und gesund ist, fragt er sie : « Habt ihr etwas zu essen ? » Sie boten ihm ein Stück gegrillten Fisch an. Er nahm es und aß vor ihren Augen. Durch den Mund aller Hungrigen der Erde sagt er immer wieder zu uns : « Habt ihr etwas zu essen ?  »

Auffällig ist hier, dass Jesus die ersten Schritte macht. Er selbst provoziert die Begegnung, er ergreift die Initiative, er hilft zu erkennen : « Seht meine Hände und meine Füße an. » Die Begegnung mit dem auferstandenen Christus verändert die Jünger wie jene auf dem Weg nach Emmaus. Zuerst hatten sie Angst, aber jetzt sind sie Zeugen. Und wir, wenn wir in die Kirche kommen, haben wir dann eine echte Begegnung mit dem auferstandenen Jesus, die uns verwandelt ? Die Geschichte der Kirche erzählt uns, wie viele Männer und Frauen durch ihre Begegnung mit Christus verändert wurden.

Manchmal war es ein plötzlicher Schock, eine plötzliche Bekehrung : der heilige Paulus, der heilige Augustinus, der heilige Ignatius von Loyola, die heilige Teresa von Avila, Charles de Foucauld… Diese Begegnungen führen zu einer täglichen Beziehung, die das Leben verwandelt. Jesus bietet sich mir jeden Morgen und jeden Abend in der Stunde des persönlichen oder familiären Gebets an, jeden Sonntag in der Eucharistie, um sein Wort zu hören, seine Opfergabe und seinen Leib zu empfangen.

Ist das eine echte Begegnung mit dem auferstandenen Jesus, die auf mich wartet? Wenn meine Pfarrkirche offen ist, mit einer Lampe, die mir sagt, dass Er da ist, im Tabernakel, verfügbar für eine Begegnung in der Intimität der Stille, warum sollte ich das nicht ausnutzen ? Das Hören und Lesen des Wortes Gottes ist auch ein bevorzugter Weg, um in eine Beziehung mit Jesus zu kommen. Wie auch immer es geschieht, die Begegnung mit dem Auferstandenen weitet das Herz und verändert uns.

« Sie sind die Zeugen. » Diese Worte Jesu definieren die Mission der Apostel. Der Zeuge muss weitergeben, was er gesehen und gehört hat, um eine Glaubensreaktion zu wecken. An diesem Sonntag, dem vierten Tag der Osterzeit, ist der Weltgebetstag für Berufungen, eine Gelegenheit, Jesus noch einmal anzurufen, um in irgendeiner Weise sein Zeuge zu sein. Heute in diesem Evangelium erinnert uns Jesus daran : « Ihr seid die Zeugen ! « 

Wie wir nach dem Evangelium leben, wie wir Frieden und Liebe um uns herum, in unseren Familien, bei der Arbeit, gedeihen lassen, ist ein Zeugnis. Am Sonntag an der Eucharistie teilzunehmen, bedeutet, das Passahfest zu leben, eine wahre Auferstehung. Ein Zeuge zu sein bedeutet auch, seine Stimme zu erheben, wenn es nötig ist, wie Petrus uns auffordert : « Seid stets bereit, eure Hoffnung denen zu begründen, die euch fragen. Es soll aber mit Sanftmut und Respekt geschehen… » (1 P 3, 15).

Diakon Michel Houyoux

Links zu anderen christlichen Websites

◊  Priesterforum: klicken Sie hier, um den Artikel zu lesen  →    -Dritter  Sonntag der Osterzeit

◊ Der Malteserorden : klicken Sie hier, um den Artikel zu lesen  → Dritter Sonntag der Osterzeit

Video  Pfarrer Martin Filipponi  : « Beten, dass die Erde bebt ! « 

 Image de prévisualisation YouTube

Publié dans La messe du dimanche, Méditation, Page jeunesse, Religion, Temps pascal | Pas de Commentaire »

1...34567...12
 

Passion Templiers |
CITATIONS de Benoît XVI |
La pastorale Vauban |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | chrifsossi
| La Mosquée de Méru
| Une Paroisse virtuelle en F...