Mardi de la cinquième semaine du Carême

Posté par diaconos le 23 mars 2021

Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS

 Évangile et Homélie du mardi 31 Mar 2020. « Quand vous aurez élevé le Fils  de l'homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS » - Chorale  Belgo-Burundaise CSFA

# Paraclet, du latin paracletus, est un néologisme forgé par Jérôme de Stridon dans la traduction en latin de l’Évangile de Jean. Appliqué à l’Esprit Saint, ce mot a le sens de « défenseur », d’« intercesseur », de « consolateur ». Le paraclet est, chez les chrétiens, un des noms du Saint-Esprit. Jésus étant le premier consolateur (cf. 1 Jn 2, 1). Le Seigneur lui-même appelle l’Esprit Saint « l’Esprit de Vérité » (Jn 16, 13). ». L’Église catholique romaine reprend la traduction latine de paracletus comme « avocat » ou « protecteur », envoyé par Dieu pour parler dans le cœur de l’homme, remplaçant avantageusement la présence physique du Christ sur Terre en donnant accès à sa parole pour tous les hommes.
C’est ainsi que le péché contre la présence de Dieu qui nous protège nous prive de la miséricorde de Dieu, comme cela est explicité par Saint Matthieu 12:31 « C’est pourquoi je vous dis : Tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l’Esprit ne sera point pardonné. Quiconque parlera contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné ; mais quiconque parlera contre le Saint-Esprit, il ne lui sera pardonné ni dans ce siècle ni dans le siècle à venir. »
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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, Jésus disait aux Pharisiens : « Je m’en vais ; vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché. Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller. » Les Juifs disaient : « Veut-il donc se donner la mort, puisqu’il dit : “Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller” ? »
Il leur répondit : « Vous, vous êtes d’en bas ; moi, je suis d’en haut. Vous, vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde. C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés. En effet, si vous ne croyez pas que moi, JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés. » Alors, ils lui demandaient : « Toi, qui es-tu ? »
Jésus leur répondit : « Je n’ai pas cessé de vous le dire. À votre sujet, j’ai beaucoup à dire et à juger. D’ailleurs Celui qui m’a envoyé dit la vérité, et ce que j’ai entendu de lui, je le dis pour le monde. » Ils ne comprirent pas qu’il leur parlait du Père.
Jésus leur déclara : « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme,
alors vous comprendrez que moi, JE SUIS, et que je ne fais rien de moi-même ; ce que je dis là, je le dis comme le Père me l’a enseigné. Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. » Sur ces paroles de Jésus, beaucoup crurent en lui. (Jn 8, 21-30)

La vérité vous rendra libres

Cette promesse est un encouragement et constitue en même temps une épreuve pour ceux qui avaient cru, et que Jésus distingue de la foule par ces mots : Vous, si vous demeurez dans ma parole.

Demeurer dans la parole de Jésus, c’est la pratiquer dans une obéissance persévérante et en vivre par l’intelligence, par la conscience, par le cœur ; nous demeurons semblablement dans l’air que nous respirons.

Ailleurs Jésus disait : « Que mes paroles demeurent en vous .  Si telle est votre attitude, vous êtes véritablement mes disciples, vous l’êtes et le resterez, et n’aurez pas reçu seulement une impression passagère de la parole que vous venez d’entendre. »

« La vérité qui est le contenu de ma parole, cette vérité qui est la parfaite révélation de l’essence du Dieu qui est amour, cette vérité que je suis moi-même.  et qui est en moi le rayonnement de ma sainteté, cette vérité vous rendra libres, libres de toute servitude morale, du péché, de la corruption ; elle vous rendra libres, en vous ramenant à Dieu qui est votre destination. »

Un être n’est libre  que lorsqu’il peut se développer conformément à la nature que Dieu lui donna, et atteindre le but de son existence. En leur présentant la vraie liberté, Jésus encouragea ses auditeurs à persévérer dans leur foi naissante, mais en même temps il mit cette foi à l’épreuve et chercha à l’épurer en la débarrassant des éléments de propre justice, d’orgueil national, d’espérances politiques et charnelles dont elle fut encore entachée.

   Vivre le carême avec st François d’Assise

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Mardi de la troisième semaine du Carême

Posté par diaconos le 9 mars 2021

C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère

 Mardi de la troisième semaine du Carême dans Carême 117400441

# l Le pardon de Die annule ou écarte un châtiment pour le péché. Il l’exprime soit par médiation d’un élu ordonné, soit par manifestation divine. Des personnes se traitent avec un amour chrétien en se pardonnant leur fautes. Ils effacent alors les mauvais sentiments à l’égard de ceux qui les ont offensés (Mt 5, 43–45 ; 6, 12–15 ; Lc 17, 3–4). Le pardon est très important dans le christianisme, mais est toujours mis au service du bien spirituel de la personne. Dans l’évangile, on voit souvent le Christ pardonner les péchés.
Il ne condamne pas la femme surprise en flagrant délit d’adultère en affirmant que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre. Il s’exprima de manière imagée comme dans la parabole du fils prodigue qui est pardonné après son repentir. Jésus recommanda à Pierre de pardonner non pas sept fois, mais 77x 7 fois fà celui qui se repent., c’est-à-dire toujours. Le pardon fait partie de la prière du Notre Père : « Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Il fait également partie du Credo Toute la société chrétienne, avec notamment l’abolition de la peine de mort, est dans la lignée de cette morale.
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Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là, Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander : «Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? » Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à 70 fois sept fois. Ainsi, le royaume des Cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs.

Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent). Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette.
Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.” Saisi de compassion, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette.
Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?” Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût remboursé tout ce qu’il devait. C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur. » (Mt 18, 21-35)

La parabole du serviteur impitoyable

Pierre interrogea Jésus sur l’étendue du devoir de pardonner. Jésus déclara qu’il fut sans limites.

Jésus illustra ce précepte par une parabole : Dieu, dans sa miséricorde infinie, fut comparé à un roi qui remit gratuitement à son serviteur insolvable une dette de dix mille talents. Ce serviteur, rencontrant aussitôt après un de ses camarades qui lui dut cent deniers, le fit jeter en prison.

Le roi, informé par ses autres serviteurs, le fit comparaître, lui reprocha son ingratitude et le livra aux bourreaux. Jésus déclara à ses disciples que Dieu les traitera de même s’ils ne pardonnent de tout leur cœur.  Du pardon des offenses. Pierre, préoccupé des paroles de Jésus, et de la pensée que le devoir du pardon des offenses dut pourtant avoir ses limites, adressa à Jésus sa question et crut être très généreux en allant jusqu’à sept fois.

Les rabbins, dans leur morale, se bornaient à trois fois. La réponse de Jésus prouva à, Pierre que sa morale, à lui était tout autre. C’est-à-dire un nombre indéfini de fois, toujours. S’il en fut autrement, il y aurait un moment où la charité cessa. Elle n’est pas l’exercice d’un devoir qui se calcule, mais un état d’âme.

Le talent d’argent valait, au temps de Jésus, 2 500 € ; le talent d’or valait environ 30 000 €. Dans la parabole , cela représenta une dette énorme, contractée par le maniement des affaires de l’État, et qu’un particulier ne pouvait payer. Notre dette envers Dieu ce sont d’une part ses bienfaits, d’autre part nos péchés : « Pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés » (Mt 6, 12)

La miséricorde de Dieu, telle qu’il l’a révélée dans sa plénitude par l’Évangile, est la source du pardon, d’un pardon parfaitement gratuit. Le maître accorda au serviteur infiniment plus qu’il ne demanda.  Mais ce serviteur étant sorti, rencontra un de ses compagnons de service qui lui devait cent deniers (500€) ; et l’ayant saisi, il l’étranglait, en disant : Paie ce que tu dois !

En entendant son compagnon proférer cette supplication qui, dans sa propre bouche, avait été si efficace, le méchant serviteur aurait dû sentir sa dureté, et se souvenir de la générosité de son maître.   Les bourreaux furent chargés d’exécuter le jugement. Le roi de la parabole ne remplit pas seulement le rôle de créancier, mais aussi celui de juge.

Pardonner, pardonner de tout son cœur, pardonner toujours, avec la compassion que le pécheur implore de Dieu, telle est la seule marque certaine qu’il a reçu son propre pardon, et tel est le sens de cette parabole. Jésus, pas plus ici qu’ailleurs, ne pouvait parler encore du grand et émouvant moyen par lequel il nous a acquis le pardon de Dieu. Et c’est pourtant la manifestation de cet immense amour qui rend possible aux chrétiens le pardon mutuel et même leur en fait un bonheur.

Diacre Michel Houyoux

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Catéchèse : « Nous devons pardonner comme Dieu nous pardonne. »

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Soyez miséricordieux

◊ Père Marie Landry Bivina : cliquez ici pour lire l’article →  Soyez miséricordieux comme le Père

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Sensus Fidelium   : cliquez ici pour lire l’article → Le mardi de la troisième semaine de Carême

◊ Les marchands du Temple   : cliquez ici pour lire l’article → 3ème semaine de Carême Méditons la Parole !

♥     Avoir le courage de pardonner

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Fifth Sunday in Ordinary Time – Year B

Posté par diaconos le 3 février 2021

Jesus heals many people with all kinds of illnesses

Une pause par jour – 13 janvier 2016 | «Notre-Dame des 3 Vallées

# Signs and miracles were the business of the charismatics, proof of the intimacy of their relationship with God who granted them these powers, writes Paula Fredriksen. Flavius Josephus, as well as some closer rabbinic sources and the New Testament, keeps the memory of these individuals alive. A certain Eleazar cast out demons from the possessed; Hanina ben Dosa of Galilee healed from a distance; the historian Geza Vermes saw a striking parallel between this thaumaturgical power and that attributed to Jesus in the episode of the healing of the son of an officer, where Jesus was supposed to act from a distance.

Other charismatics commanded nature: Honi, the circle tracer (« Onias » in Josephus), and his grandson Hanan were reputed to bring rain. These rainmakers were aware of their special relationship with God: Hanan the rainmaker even went so far as to pray that his audience would distinguish between him and the one who gave the rain, the Father in heaven. In general, historians admire that Jesus presented himself as a healer and exorcist in an act of salvation in accordance with his word of liberation. The miracle plays an important role in the conversion to Christianity.

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From the Gospel of Jesus Christ according to Saint Mark

At that time, as soon as they left the synagogue of Capernaum, Jesus and his disciples went with James and John to the house of Simon and Andrew. Now Simon’s mother-in-law was in bed with a fever. Immediately they told Jesus about the sick woman. Jesus came and took her by the hand and raised her up.

The fever left her, and she served them. When evening came, after sunset, all those who were sick or possessed by demons were brought to him. The whole town was rushing to the gate. He healed many people with all kinds of diseases, and cast out many demons; he prevented the demons from speaking, because they knew who he was.

The next day Jesus got up, well before dawn. He went out and went to a deserted place, and there he prayed. Simon and those who were with him went out to look for him. They found him and said to him, « Everyone is looking for you. « Jesus said to them, « Let us go elsewhere, to the villages nearby, so that I may proclaim the gospel there also; for this is why I came out. « And he went about all Galilee, proclaiming the gospel in their synagogues and casting out demons.  » (Mk 1, 29-39)

Many healings of Jesus

Matthew, as well as Mark, indicated that Jesus healed Simon’s mother-in-law at the request of his disciples. While Mark says that they immediately told him about her, Luke noticed that they questioned or consulted him about the sick woman. Thus they became accustomed to call upon him in all their troubles.

And they waited to bring their sick to him until the sabbath had passed, because they thought that it was a violation of the rest of that day: « The Jews therefore said to him that was healed, It is the sabbath; it is not lawful for thee to take up thy bed.  « (Jn 5:10). The evangelists distinguished between the sick and the demon-possessed: « At evening they brought many demon-possessed to Jesus. He cast out the spirits with his word and healed all the sick. « (Mt 8:16)

The whole city means most of its inhabitants who crowded to the door of the house where Jesus was. He imposed silence on them to prevent them from talking about him, because they knew him, and from then on they would have given him a testimony that Jesus rejected. This passage shows how many miracles Jesus performed that are not told in the Gospels.

John himself observed them and several other passages in the gospels allude to many healings that were only mentioned. All of Jesus’ activity was also infinitely richer than the gospel accounts report. Mark and Luke had this account alone.  The former retained various features that were particular to him.

He came out of the house where he had healed the healings mentioned here. He withdrew to a deserted place to re-soak his soul in the fellowship of God, his Father: there he prayed. This mention of Jesus’ prayers, which recurs quite frequently in the Gospels, sheds a bright light on Jesus’ relationship with his Father during the time of his lowering to the earth. He needed prayer: how much more so did his disciples!

Those who were with Simon were his fellow disciples James and John. They went in search of him with the intention of bringing him back to the crowd that had surrounded him the day before: they all sought Jesus.   Jesus was troubled in his retreat and his meditation; and if he did not give in to their desires, it was to take his devoted activity elsewhere.

He left his home with the intention of leaving Capernaum for some time to preach in the various villages of Galilee. This was the first meaning that comes to mind according to the context and which is accepted by many interpreters. Others thought it meant: this is why I came out, from the  bosom of the Father and came into the world to preach the Gospel everywhere. Preaching the divine truth and doing good by destroying the kingdom of darkness was Jesus’ double activity.

Deacon Michel Houyoux

Links to other Christian websites

◊ Young catholics : click here to read the paper → 5th Sunday in Ordinary Time – Year B

◊ , Catholic Diocese of Auckland  : click here to read the paper → Fifth Sunday in Ordinary Time, Year B

Fr. John DeRiso, C.S.C : « Fifth Sunday in Ordinary Time »

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Zaterdag van de eerste week van de gewone tijd – Oneven jaar

Posté par diaconos le 16 janvier 2021

Ik ben niet gekomen om de rechtvaardigen te roepen, maar de zondaars

Matteüs 9:13

# Matteus is een Joodse figuur die verbonden is met Galilea en voor het eerst verschijnt in de synoptische evangeliën, waar hij ofwel Mattheus ofwel Levi wordt genoemd. Hij wordt daar beschreven als een tollenaar, die Jezus riep om een van zijn twaalf apostelen te worden. Voor moderne historici is het gepast om de apostel Matteüs te scheiden van de evangelieschrijver, die volgens Matteüs zou zijn. Dit boek is waarschijnlijk samengesteld in de jaren tachtig, waarschijnlijk uit een versie van het Evangelie volgens Marcus waaraan de woorden van Jezus zijn toegevoegd uit wat geleerden de Q-bron noemen. De apostel Mattheus wordt vergeleken met Levi, zoon van Alphaeus.

Er is geen informatie over de apostel Mattheus in de recente geschiedschrijving over het ontstaan van het christendom. Hij verschijnt alleen in het Nieuwe Testament. Matthew is een publican (belastingontvanger) in Capernaum, misschien wel verantwoordelijk voor de tol van Herodes. Hij moet een hogere opleiding hebben dan de vissers van het meer, Peter en Andrew of James en John, de zonen van Zebedee. Maar vanwege zijn beroep wordt hij gefronst door de andere Joden. De burgers worden gezien, zo niet als verraders, dan toch als agenten van de Romeinse bezetting.

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Uit het Evangelie van Jezus Christus volgens de heilige Marcus

In die tijd ging Jezus weer naar buiten bij de zee, en alle mensen kwamen naar hem toe, en hij leerde hen. Toen hij voorbij kwam, zag hij Levi, de zoon van Alphaeus, op het belastingkantoor zitten. En hij zei tegen hem: Volg mij. « De man stond op en volgde hem. Toen Jezus nu aan tafel zat in Levi’s huis, kwamen er veel mensen (dat wil zeggen, belastinginners) en veel zondaars die met Jezus en zijn discipelen kwamen en gingen zitten, want velen volgden hem.
Toen de schriftgeleerden van de groep Farizeeën zagen dat hij met de zondaars en de tollenaars aan het eten was, zeiden ze tegen zijn discipelen: « Hoe! Hij eet met belastinginners en zondaars! »
Toen Jezus dit hoorde, zei hij tegen hen: « Het zijn niet de gezonde mensen die de dokter nodig hebben, maar de zieken. Ik ben niet gekomen om de rechtvaardigen te roepen, maar de zondaars.  » (Mk 2, 13-17)

Roeping van Levi

Jezus keerde terug naar de zee, omringd door de menigte. En toen hij Levi, de zoon van Alphaeus, zag passeren bij het tolkantoor, zei hij tegen hem : « Volg mij. » En hij is hem gevolgd. Toen Jezus nu met zijn discipelen aan tafel zat in het huis van Levi, waar veel tollenaars en zondaars waren, zeiden de schriftgeleerden en Farizeeën tegen de discipelen : « Waarom eet Hij met zulke mensen ? »

Jezus antwoordde hen dat het juist de zieken waren die een arts nodig hadden, en de zondaars die Hij was gekomen om te roepen. Degene die Marcus en Lucas Levi noemden, werd in het Evangelie van Matteüs Matteüs genoemd. Alleen Marcus alleen al noemde Levi’s vader Alphaeus. En Levi maakte een groot feest in zijn huis : « En het geschiedde, zoals Jezus aan tafel in het huis zat, zie, vele mensen (dat wil zeggen, tollenaars) en vele zondaars kwamen en gingen met hem en zijn discipelen zitten. « (Mt 9, 10)

Alleen Mark bewaarde dit belangrijke detail dat veel van de aanwezige tollenaars en zondaars zich om hem heen verzamelden waar ze zijn woord konden horen. Zij volgden deze menigte van Jezus’ discipelen en de tollenaars die naar het huis van Levi kwamen. Het spektakel voor hun ogen lokte hun kritiek uit.

Zo’n gevoel onder deze trotse mensen, doordrenkt met hun eigen gerechtigheid, in de oosterse zeden van eten en drinken met iemand, duidde op een mate van vertrouwdheid en intimiteit die deze daad niet impliceert in onze ideeën. En toch zat Jezus niet alleen met deze tollenaars en zondaars aan tafel, maar hij koos ook een van zijn apostelen uit hun midden en gaf daarmee blijk van zijn macht op een stralende manier.

Diaken Michel Houyoux

Links naar andere christelijke websites

Oude Sporen : klik hier om het artikel te lesen →  De roeping van Levi, de zoon van Alfeüs – Oude Sporen

◊ François Malan : klik hier om het artikel te lesen →    Die Evangelie volgens Lukas: Die roeping van Levi .

 Woorden van Jezus – Ik ben niet gekomen om te roepen rechtvaardigen.

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