Jeudi de la vingtième semaine du Temps Ordinaire – Année Impaire

Posté par diaconos le 21 août 2025

Dans la Bible catholique, le "repas des noces" est une image fréquemment utilisée pour symboliser le royaume de Dieu et l'union finale entre Dieu et son peuple, ou entre le Christ et l'Église. Il représente un moment de joie, de festin et de communion, souvent associé aux noces de l'Agneau.      Symbole du royaume de Dieu: Le repas des noces est une métaphore du bonheur et de la plénitude du royaume de Dieu, où tous les croyants seront invités à partager un festin avec Dieu.

Dans la Bible catholique, le « repas des noces » est une image fréquemment utilisée pour symboliser le royaume de Dieu et l’union finale entre Dieu et son peuple, ou entre le Christ et l’Église. Il représente un moment de joie, de festin et de communion, souvent associé aux noces de l’Agneau.
Symbole du royaume de Dieu: Le repas des noces est une métaphore du bonheur et de la plénitude du royaume de Dieu, où tous les croyants seront invités à partager un festin avec Dieu.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus se mit de nouveau à parler aux grands prêtres et aux anciens du peuple, et il leur dit en paraboles :     « Le royaume des Cieux est comparable à un roi qui célébra les noces de son fils. Il envoya ses serviteurs appeler à la noce les invités, mais ceux-ci ne voulaient pas venir.    Il envoya encore d’autres serviteurs dire aux invités : “Voilà : j’ai préparé mon banquet, mes bœufs et mes bêtes grasses sont égorgés ;tout est prêt : venez à la noce.”

Mais ils n’en tinrent aucun compte et s’en allèrent, l’un à son champ, l’autre à son commerce ; les autres empoignèrent les serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent. Le roi se mit en colère, il envoya ses troupes, fit périr les meurtriers et incendia leur ville. Alors il dit à ses serviteurs : “Le repas de noce est prêt, mais les invités n’en étaient pas dignes. Allez donc aux croisées des chemins : tous ceux que vous trouverez, invitez-les à la noce.” Les serviteurs allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, les mauvais comme les bons, et la salle de noce fut remplie de convives.

  Le roi entra pour examiner les convives, et là il vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce. Il lui dit : “Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ?”  L’autre garda le silence. Alors le roi dit aux serviteurs : “Jetez-le, pieds et poings liés, dans les ténèbres du dehors ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.” Car beaucoup sont appelés, mais peu sont élus. » (Mt 22,1-14)

Nous sommes tous invités

«Le Royaume des Cieux est comparable à un roi qui célébrait les noces de son fils» Dieu rêve d’un banquet universel pour toute l’humanité, un festin vraiment royal, une fête.. La célébration de ce dimanche nous invite à nous souvenir que nous sommes les invités du Seigneur. Dieu invite toujours : «Heureux les invités au repas du Seigneur»   Lorsque des noces étaient imminentes, dans la tradition des invitations du Moyen-Orient ancien, il y avait deux invitations : la première qui annonçait qu’il allait y avoir des noces, la deuxième pour chercher les invités.

Les premiers serviteurs envoyés sont ceux qui annoncent la fête, et beaucoup parmi les prévenus, nous dit l’évangile, n’en ont cure : «Ceux-ci ne voulaient pas venir.» La deuxième invitation se faisait en allant chercher les invités : on leur avait laissé le temps de se préparer et en plus, on les emmenait. Là, la deuxième série des serviteurs se fait même tuer : «Ils n’en tinrent aucun compte, et s’en allèrent, l’un à son champ, l’autre à son commerce ; les autres empoignèrent les serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent»

Il suffit de mettre quelques exemples précis, choisis dans notre quotidien, sous les mots de jadis pour découvrir que Jésus décrit très exactement l’état de notre monde.  Par exemple «Comment voulez-vous que je participe à la messe paroissiale le dimanche, je n’ai que ce jour-là pour faire du sport» ou encore : «C’est le jour où nous sommes souvent partis.» ou encore : «Je dois encore faire mes devoirs et étudier mes leçons pour demain lundi»

Ne donnons pas à Dieu la dernière place ! Tant d’autre voix couvrent ses appels. Le prophète Isaïe, il y a plus de 2700 ans, au 8ième siècle avant Jésus Christ, nous invitait déjà grand festin messianique : «Ce jour-là, le Seigneur Dieu de l’univers, préparera pour tous les peuples de la terre, sur sa sainte montagne, un festin de viandes succulentes et de vins délicieux.»  Dans la première lecture, Isaïe décrit la grande fête de millions de croyants : «Ce jour-là, le Seigneur Dieu de l’univers enlèvera le voile de deuil qui enveloppait tous les peuples, et le linceul qui couvrait toutes les nations. Il détruira la mort pour toujours. Le Seigneur essuiera les larmes sur tous les visages. Ce jour-là sera un jour de joie pour ceux et celles qui auront misé leur vie sur Dieu et qui auront vécu dans l’espérance.»

Puisque ceux qui furent appelés ne répondirent pas à l’invitation qui leur fut faite, il y eut une invitation pour tout le monde, l’appel est universel. Les élus ce sont toutes les personnes qui entendent cet appel, et personne n’est exclu, quel que soit son lieu d’origine, quelles que soient ses idées, sa race, ses convictions : «Allez donc aux croisées des chemins : tous ceux que vous rencontrerez, invitez-les au repas de noce.» 

 Les serviteurs allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu’ils rencontrèrent, les mauvais comme les bons, et la salle de noce fut remplie de convives. Répondons, frères et sœurs, aux multiples appels du Christ qui nous sont transmis par l’Évangile, par l’Église, par les rencontres de notre vie. Dieu invite tout le monde, sans aucune discrimination et il privilégie même les pauvres, les marginaux, les laissés pour compte. Nous sommes tous invités à la noce ! Cependant, comme toute invitation, l’invitation que Dieu nous adresse se heurte à notre liberté. Choisir d’être de la noce ou de ne pas en être. Choisir ! C’est bien à cela que nous pousse l’évangile de ce jour.

Diacre Michel Houyoux

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Mercredi de la vingtième semaine du Temps Ordinaire- Année Impaire

Posté par diaconos le 20 août 2025

L'ouvrier de la onzième heure, dans notre langage courant, c'est celui qui n'en fait pas beaucoup, celui qui vient quand le travail est fini.

L’ouvrier de la onzième heure, dans notre langage courant, c’est celui qui n’en fait pas beaucoup, celui qui vient quand le travail est fini.

 

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole : “Le royaume des Cieux est comparable au maître d’un domaine qui sortit dès le matin afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne.” Il se mit d’accord avec eux sur le salaire de la journée : un denier, c’est-à-dire une pièce d’argent, et il les envoya à sa vigne. Sorti vers neuf heures, il en vit d’autres qui étaient là, sur la place, sans rien faire. Et à ceux-là, il dit : “Allez à ma vigne, vous aussi, et je vous donnerai ce qui est juste.” Ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures, et fit de même.

    Vers cinq heures, il sortit encore, en trouva d’autres qui étaient là et leur dit : “Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ?”  Ils lui répondirent : “Parce que personne ne nous a embauchés.” Il leur dit : “Allez à ma vigne, vous aussi.” Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : “Appelle les ouvriers et distribue le salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers.” Ceux qui avaient commencé à cinq heures s’avancèrent et reçurent chacun une pièce d’un denier.

    Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d’un denier.  En la recevant, ils récriminaient contre le maître du domaine :  “Ceux-là, les derniers venus, n’ont fait qu’une heure, et tu les traites à l’égal de nous, qui avons enduré le poids du jour et de la chaleur !” Mais le maître répondit à l’un d’entre eux : “Mon ami, je ne suis pas injuste envers toi. N’as-tu pas été d’accord avec moi pour un denier ? Prends ce qui te revient, et va-t’en. Je veux donner au dernier venu autant qu’à toi :     n’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mes biens ? Ou alors ton regard est-il mauvais parce que moi, je suis bon ?”  C’est ainsi que les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers. (Mt 20,1-16)

Appel d’ouvriers pour travaillent à la Vigne du Seigneur

Le denier romain fut l’une des monnaies de base des romains. Il s’agissait d’une pièce d’argent, d’un poids d’environ 3 à 4 g selon les époques. Les premiers deniers romains apparurent à la fin du troisième siècle avant Jésus-Christ, à la suite de la dévaluation de l’as à cause des guerres puniques. L’as était une monnaie de bronze ou de cuivre de la Rome antique. Son poids et son aspect évaluèrent considérablement au fil des siècles. Un denier (4, 4€) fut au temps  de Jésàs le prix de la journée d’un ouvrier. Ce salaire fut convenu entre le maître et les ouvriers.

La journée, chez les Juifs, commençait à six heures du matin ; ainsi leur troisième heure correspondait à neuf heures. L »agora était le lieu public où s’assemblait le peuple et où les ouvriers cherchaient à se louer. Dans le sens littéral de la parabole, ces ouvriers étaient là réellement sans rien faire, oisifs. Dans la vie, on peut l’être aussi au milieu même de la plus grande activité, si ce travail reste sans aucun rapport avec le règne de Dieu.

Ils y allèrent sans autres conditions, confiants dans la parole du maître. À midi et à trois heures, il renouvela le maître appela d’autres ouvriers. Vers la onzième heure, cinq heures du soir, tout près de la fin de la journée, il y avait encore des ouvriers qui se tenaient là ne rien faire, ayant perdu presque toute la journée. Ce n’était pas leur faute. Combien de milliers d’hommes vivent, en pleine chrétienté, sans avoir jamais entendu l’appel de l’Évangile ! Aussi ces ouvriers furent-ils encore invités à employer dans la vigne la dernière heure du jour.

Commencer par les derniers, c’était manifester le thème de toute la parabole : dans le règne de Dieu, tout est grâce. disant : « Ceux-là, les derniers, n’ont travaillé qu’une heure, et tu les as traités à l’égal de nous qui avons supporté le poids du jour et la chaleur » (Mt 20, 12) Ces travailleurs se mirent  sur le terrain du droit. Ils étaient convenus avec le maître, qui le leur rappela  d’une manière significative, ils vinrent de faire valoir la différence entre leur travail et le travail des ouvriers de la onzième heure, toujours pour établir leur droit à recevoir davantage.

La réponse du maître, fondée sur ce même droit, fut sans réplique : aucun tort, tu es convenu, ce qui est à toi. Le terme d’ami, ou compagnon, n’exprima ni affection ni rigueur. « Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers. » (Mt 20, 16)  Cette sentence solennellement répétée présenta le résumé et le sens profond de toute la parabole.

Pierre, en rappelant avec une certaine complaisance qu’il avait tout quitté pour suivre Jésus, s’était enquis d’une récompense (Matthieu 19.27). Il cédait ainsi à un sentiment faux et dangereux, celui de la propre justice. Jésus lui a fait d’abord une réponse encourageante, parce qu’au fond le disciple était sincère et plein d’amour pour son Maître ; mais il ajoutait à cette réponse un sérieux avertissement (verset 30, note) qu’il a voulu rendre plus impressif par le récit dramatique qui suit.

Combien il est saisissant ! Le maître qui appelle des ouvriers, c’est Dieu, qui a un droit absolu sur eux et qui leur fait une grâce immense en les appelant. En effet la vigne où il les envoie, c’est son beau règne de vérité, de justice et de paix. Les ouvriers qui ont le privilège d’y travailler ne sont pas seulement des docteurs ou pasteurs, mais tous ceux qui entendent l’appel et s’y rendent.

Les différentes heures du jour sont les divers âges de la vie humaine ou les époques de l’histoire du règne de Dieu. Le travail, ce sont toutes les œuvres qui ont pour objet le bien des hommes, l’avancement du règne de Dieu. Le soir, c’est la fin de la vie ou la fin de l’économie présente, le retour de Christ, le divin intendant qui préside à la rétribution.

Le denier, enfin, c’est le salut, la vie éternelle, qui, parce qu’elle est d’une valeur infinie et sans proportion avec le travail des ouvriers, ne peut être qu’une grâce. Dans ce sens, il y a égalité entre tous, mais voici la différence : le denier peut avoir une valeur infiniment diverse selon la disposition intérieure de ceux qui le reçoivent, c’est-à-dire selon leur capacité morale de jouir de la vie du ciel.

Là ceux qui ont été les premiers au travail peuvent être les derniers. Et même, bien que Jésus ne les exclue pas, puisqu’il leur accorde le denier stipule, ils sont en danger de s’exclure eux-mêmes, selon que les sentiments qu’ils manifestent dans la parabole viendraient à prévaloir. Ceux au contraire qui comprirent que, dans le règne de Dieu, tout est grâce, l’appel, le travail, la récompense, et qui se confièrent à la parole du maître purent être les premiers, bien qu’ils fussent les derniers au travail.

 Les exégètes qui, se fondant sur C, D, l’Itala et la Syriaque, admirent ces paroles comme authentiques ne sachant trop qu’en faire dans l’interprétation. Meyer leur fit signifier que parmi ceux qui furent dans le royaume de Dieu, il en fut peu qui furent choisis pour y être les premiers.

Diacre Michel Houyoux

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Lundi de la dix-neuvième semaine du Temps Ordinaire – Année Impaire

Posté par diaconos le 11 août 2025

2Pendant qu'ils parcouraient la Galilée, Jésus leur dit: Le Fils de l'homme doit être livré entre les mains des hommes, ils le feront mourir, et le troisième jour il ressuscitera. Ils furent profondément attristés.

2Pendant qu’ils parcouraient la Galilée, Jésus leur dit: Le Fils de l’homme doit être livré entre les mains des hommes, ils le feront mourir, et le troisième jour il ressuscitera. Ils furent profondément attristés.

# La résurrection désigne, dans la religion chrétienne, le passage physique de la mort à la vie. Elle concerne principalement Jésus-Christ, mort au cours de sa crucifixion et vivant « le troisième jour, selon les Écritures », c’est-à-dire le matin de Pâques. L’exégèse historico-critique s’efforça de retracer le débat qui opposait pharisiens et sadducéens sur la croyance en la résurrection à l’époque de Jésus de Nazareth, et souligna l’importance de ces discussions dans la formation du christianisme.

Le Fils de l’Homme est une figure eschatologique en usage dans les milieux apocalyptiques judaïques dès la période post-exilique. Cette expression apparaît notamment dans le Livre de Daniel. Dans les évangiles, c’est le titre que reprend le plus souvent Jésus lorsqu’il parle de lui-même. Les interprétations auxquelles elle a donné lieu dans le christianisme ont fait glisser le sens initial vers l’humanité de Jésus. Sa plus ancienne attestation remonte au septième chapitre du Livre de Daniel, daté de la persécution d’Antiochos Épiphane, peu avant la révolte des Macchabées (vers 160 av. J.-C.).

 Dans le Livre d’Ézéchiel déjà, Dieu s’adresse plusieurs fois au prophète en l’appelant « Fils d’homme , mais aucun sens ésotérique n’est ici attaché à l’expression. On trouve plus de quatre-vingt passages dans le Nouveau Testament où Jésus de Nazareth se nomme lui-même Fils de l’homme. C’est le titre qu’il employa le plus fréquemment lorsqu’il parla de lui-même à la troisième personne. Il se présenta comme le futur juge eschatologique : Dans la théologie chrétienne ultérieure, le titre de Fils de l’Homme sera compris comme désignant l’humanité de Jésus, et le titre de Fils de Dieu, sa divinité, dans le cadre de la doctrine chalcédonienne des deux natures

Trois résurrections précédèrent celle de Jésus dans le Nouveau Testament, celle du fils de la veuve de Naïn dans l’évangile de Luc, celle de la fille de Jaïre dans les synoptiques et celle de Lazare dans l’Évangile selon Jean. Considérés comme des miracles qui obéissent à la volonté de Dieu, ces épisodes ne semblent toutefois pas constituer une préfiguration de la résurrection christique. Celle-ci fut d’une nature différente sur le plan théologique.

Deux résurrections succédèrent à celle de Jésus-Christ : celle de Dorcas (Tabitha) réalisée par l’apôtre Pierre et celle d’Eutyche opérée par l’apôtre Paul. Pour l’eschatologie chrétienne, à la fin des temps, la résurrection des morts aura lieu lorsque sera établi le Royaume de Dieu. La croyance en la résurrection, ou relèvement des morts, n’est pas partagée par tous les croyants du judaïsme à l’époque de Jésus, comme le laisse comprendre le passage en l’Évangile selon Matthieu, chapitre 22, verset 23 : « Ce même jour, des sadducéens vinrent le trouver.

Ils prétendirent que les morts ne ressuscitent pas. (…) » L’Évangile selon Matthieu, selon l’exégèse biblique, témoigne encore de l’importance de cette question posée par le christianisme dans la communauté juive de Palestine et d’Asie Mineure. Cette question se trouve également évoquée dans d’autres passages de l’Évangile, mais aussi ailleurs dans le Nouveau Testament, principalement les Épîtres de Paul et dans le livre des Actes des Apôtres.

Dans les Actes des Apôtres, la question du relèvement des morts, grâce à la résurrection de Jésus, devient un enjeu central de prédication auprès des Juifs (telle la prédication de Pierre, Actes, 2:14-36). Des thèmes comme la vie éternelle, le salut ou le Royaume des cieux sont, semble-t-il, incompréhensibles sans que soit considéré le relèvement des morts tel que conçu par le christianisme. Hormis l’emphase sur la résurrection dans le « ministère » de Jésus (plusieurs résurrections lui sont attribuées : la fille de Jaïre, le fils d’une veuve éplorée, et l’ami de Jésus, Lazare), le compte-rendu des tout débuts de l’Église qu’offrent les Actes témoigne de l’intérêt de la question du relèvement des morts.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

 En ce temps-là, comme Jésus et les disciples étaient réunis en Galilée, il leur dit : « Le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, le troisième jour, il ressuscitera. » Et ils furent profondément attristés.Comme ils arrivaient à Capharnaüm, ceux qui perçoivent la redevance des deux drachmes pour le Temple vinrent trouver Pierre et lui dirent : « Votre maître paye bien les deux drachmes, n’est-ce pas ? »

Il répondit : « Oui. » Quand Pierre entra dans la maison, Jésus prit la parole le premier : « Simon, quel est ton avis ? Les rois de la terre, de qui perçoivent-ils les taxes ou l’impôt ? De leurs fils, ou des autres personnes ? » Pierre lui répondit : « Des autres. » Et Jésus reprit : « Donc, les fils sont libres.Mais, pour ne pas scandaliser les gens, va donc jusqu’à la mer, jette l’hameçon, et saisis le premier poisson qui mordra ;ouvre-lui la bouche, et tu y trouveras une pièce de quatre drachmes.Prends-la, tu la donneras pour moi et pour toi. » (Mt Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là, comme Jésus et les disciples étaient réunis en Galilée, il leur dit : « Le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, le troisième jour, il ressuscitera. » Et ils furent profondément attristés.     Comme ils arrivaient à Capharnaüm, ceux qui perçoivent la redevance des deux drachmes pour le Temple vinrent trouver Pierre et lui dirent : « Votre maître paye bien les deux drachmes, n’est-ce pas ? »  

 Il répondit : « Oui. » Quand Pierre entra dans la maison, Jésus prit la parole le premier : « Simon, quel est ton avis ? Les rois de la terre, de qui perçoivent-ils les taxes ou l’impôt ? De leurs fils, ou des autres personnes ? »Pierre lui répondit : « Des autres. » Et Jésus reprit : « Donc, les fils sont libres.  Mais, pour ne pas scandaliser les gens,va donc jusqu’à la mer, jette l’hameçon, et saisis le premier poisson qui mordra ; ouvre-lui la bouche, et tu y trouveras une pièce de quatre drachmes.
Prends-la, tu la donneras pour moi et pour toi. » (Mt 17,22-27)

Jésus paie le tribut

 Jésus et ses disciples étant revenus à Capharnaüm, les percepteurs du tribut pour le temple demandèrent à Pierre si leur Maître payait cet impôt ? Pierre répondit affirmativement. Jésus prévenant le récit de Pierre fit observer à son disciple que, puisque les rois exemptèrent leurs fils de tout impôt, lui, le Fils de Dieu, ne devrait pas y être soumis.Mais ne voulant pas  exciter de faux préjugés contre lui, il ordonna à Pierre de pêcher, et lui annonça que le premier poisson pris aura dans la bouche un statère, qu’il emploiera à payer le tribut.

Depuis l’époque de l’exil, tous les hommes en Israël devaient payer une contribution de deux drachmes pour les frais du culte dans le temple. La drachme est mentionnée dans le Nouveau Testament  et dans le Coran. La drachme, une pièce d’argent de 3,50 g du système monétaire grec, fut mentionnée par Jésus dans la Parabole de la drachme perdue présente dans l’évangile selon Luc (Lc 15, 8-10).

À peu près équivalente au denier romain, elle correspondait à une journée de travail. La question des percepteurs de l’impôt sembla supposer chez eux la pensée que Jésus prétendait en être exempté, en sa qualité de Messie. Peut-être cette question fut-elle motivée par le fait que Jésus était en retard pour payer cet impôt. On percevait celui-ci au mois d’Adar (commencement de mars).

La réponse de Pierre prouva que Jésus avait l’habitude de s’acquitter de ces obligations légales.  Jésus répondit : « Moi, le Fils de Dieu, je ne saurais être tenu par la loi à payer un impôt destiné à sa maison.  »

Il y a ici un plus grand impôt dans le Temple, Jésus  associa son disciple à ce privilège. Pierre aussi fut fils du Père, par adoption : « Ceux qui tinrent à Jésus partagèrent le droit de Jésus.(Bengel)

Mais Jésus qui savait qu’il ne serait pas compris et donnerait du scandale, se désista humblement et charitablement de son droit et paie le tribut. Le statère valait précisément quatre drachmes, qui suffisaient pour Jésus et pour Pierre.

En quoi consiste-t-il ? Non dans une action par laquelle Jésus aurait produit le statère dans la bouche du poisson, mais dans la science divine qui savait qu’il s’y trouvait. Or, ce n’est pas là ce qui arrêta la critique, celle du moins qui vit en Jésus le Fils de Dieu, le Roi de la nature.

Mais elle objecta que ce miracle fut inutile, vu la facilité de se procurer d’une autre manière, à Capharnaüm, cette petite valeur de quatre drachmes. Elle objecta aussi que jamais Jésus ne fit de miracles pour lui-même.

Elle fit observer enfin que l’exécution de l’ordre donné à Pierre, le fait même de cette pêche miraculeuse ne fut pas raconté. D’où elle  conclu  que les paroles de Jésus furent modifiées par une tradition que Matthieu rapporta seul ; que celle-ci aurait transformé en un fait historique ce qui  fut primitivement une parabole par laquelle Jésus enseigna aux siens le devoir de payer les impôts.

Inutile de citer les puériles tentatives d’interprétation rationnelle, comme celle qui prétendit que Pierre devait vendre ce poisson et en donner le prix aux percepteurs. L’exégèse n’a pas à discuter ces hypothèses, mais à s’en tenir simplement aux données du récit, dont le sens est clair.

Ce récit renferme pour la piété de précieuses leçons : la pauvreté de Jésus, qui ne possède pas quatre drachmes, l’humilité avec laquelle il renonce à son droit divin pour remplir un si pale devoir de citoyen, sa charité, qui évite de heurter des préjugés ; sa grandeur divine, à laquelle tout dans la nature doit servir.

Diacre Michel Houyoux

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Père Gilbert Adam : cliquez ici pour lire l’article → Lundi de la 19e semaine, année impaire

  Prédication du professeur Elian Cuvillier : cliquez ici → https://youtu.be/-aMO5mWYU74

 

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Mercredi de la dix-septième semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire

Posté par diaconos le 30 juillet 2025

 Le Royaume des cieux est encore semblable à un marchand qui cherche de belles perles. Il a trouvé une perle de grand prix ; et il est allé vendre tout ce qu'il avait, et l'a achetée. » « Le Royaume du Père est comparable à un marchand qui possédait une cargaison de marchandises. Il trouva une perle. Le marchand était un sage : il vendit toute sa cargaison et acheta la perle. Vous aussi, préoccupez-vous du trésor non périssable ; celui qui demeure là où la mite n’approche pas, là où le ver ne ronge pas. »

Le Royaume des cieux est encore semblable à un marchand qui cherche de belles perles.
Il a trouvé une perle de grand prix ; et il est allé vendre tout ce qu’il avait, et l’a achetée. »
« Le Royaume du Père est comparable à un marchand qui possédait une cargaison de marchandises. Il trouva une perle. Le marchand était un sage : il vendit toute sa cargaison et acheta la perle. Vous aussi, préoccupez-vous du trésor non périssable ; celui qui demeure là où la mite n’approche pas, là où le ver ne ronge pas. »

# Le Bon Grain et l’Ivraie est une parabole du Nouveau Testament. Elle fait allusion à l’origine du mal, au tri des âmes lors du jugement dernier1 et à l’importance de porter du bon fruit2 et de ne pas juger. La parabole du filet suit celle du bon grain et de l’ivraie dans le chapitre 13 de l’Évangile selon Matthieu. Le pape Benoît XVI expliqua dans son discours lors de l’Angélus du 17 juillet 2011 : « Jésus compare le Royaume des cieux à un champ de blé, pour nous faire comprendre qu’en nous a été semé quelque chose de petit et de caché qui possède toutefois une force vitale irrépressible.

En dépit de tous les obstacles, la graine se développera et le fruit mûrira. Ce fruit sera bon uniquement si la terre de la vie est cultivée selon la volonté de Dieu. C’est pour cela que dans la parabole du bon grain et de l’ivraie (Mt 13, 24-30), Jésus nous avertit qu’après l’ensemencement fait par le maître, « pendant que les gens dormaient », son ennemi est intervenu et a semé l’ivraie. Cela signifie que nous devons être disposés à préserver la grâce reçue le jour de notre baptême, en continuant à nourrir notre foi dans le Seigneur qui empêche le mal de s’enraciner »

Mais souvenez-vous de la prière de cet homme orgueilleux : « Mon Dieu, je te rends grâce parce que je suis bon, je ne suis pas comme le reste des hommes, méchants » ( Lc 18, 11-12). Dieu, au contraire, sait attendre. Il regarde, dans le champ de la vie de chacun avec patience et miséricorde : il voit beaucoup mieux que nous la saleté et le mal, mais il voit aussi les germes du bien et il attend avec confiance qu’ils mûrissent. Dieu est patient, il sait attendre. »

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Le royaume des Cieux est comparable à un trésor caché dans un champ ; l’homme qui l’a découvert le cache de nouveau. Dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète ce champ. Ou encore : Le royaume des Cieux est comparable à un négociant qui recherche des perles fines. Ayant trouvé une perle de grande valeur, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète la perle. » (Mt 13,44-46)

Paraboles du trésor, de la perle, du filet

Jésus compara le royaume des cieux à un trésor caché dans un champ ; un homme le trouva par hasard, et tout joyeux, il vendit tout ce qu’il avait pour acheter ce champ. Le royaume des cieux ressemble aussi à un marchand qui cherche des perles précieuses, et qui, en ayant trouvé une de grand prix, vendit tout ce qu’il possède, et l’acheta. Il compara encore son royaume à un filet jeté dans la mer, lequel se remplit de choses bonnes et de mauvaises, et que les pêcheurs amènent sur le rivage pour recueillir les unes et rejeter les autres. Telle sera la séparation, au jour du jugement.

Conclusion : Jésus demanda à ses disciples s’ils eurent compris ces paraboles. De leur réponse affirmative il conclut qu’ils devaient, imitant son exemple, tirer de leur trésor des choses nouvelles et des choses anciennes. Le sens littéral de cette parabole est simple : un homme a découvert un trésor caché, enfoui dans un champ ; il le cacha de nouveau, enterré, afin que nul ne se douta de sa trouvaille.

On peut soulever, à ce propos, une question de droit, qui, dans la vie ordinaire, ne serait certainement pas résolue en faveur d’un tel procédé. Mais Jésus n’eut pas à s’en occuper, parce que, dans la signification religieuse de son récit, cette question ne se présenta pas du tout. Toute l’attention se reporte sur le trésor, les richesses impérissables de l’Évangile de la grâce, qu’on peut acquérir sans faire tort à personne, mais que nul n’obtient sans faire le sacrifice de tout ce qu’il a en propre.

La parabole, tout en figurant le prix infini du royaume, enseigne l’obligation pour chacun de se l’approprier personnellement, et les conditions auxquelles il peut en prendre possession. Elle montre enfin ce qui rend l’homme capable du renoncement complet qu’il doit pratiquer pour acquérir ce trésor : c’est la joie de sa possession nouvelle, la joie du salut. Le cœur ne se dépouille jamais d’un amour que par un amour plus grand, plus puissant ! Une seule perle de grand prix ; voilà encore la cause du dépouillement volontaire.

Diacre Michel Houyoux

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Le Royaume des cieux est comparable à un trésor enfoui dans un champ

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article →   Un cœur qui écoute

Liens avec d’autres sites  chrétiens 

◊ Radio Don Bosco- Fandraisana  : cliquez ici pour lire l’article →    Mercredi, Dix-septième Semaine du Temps Ordinaire

◊ Dom Armand Veilleux – Abbaye Notre Dame de Scourmont (Belgique) : cliquez ici pour lire l’article → Homélie pour le mercredi de la 17ème semaine du Temps ordinaire

♥ Vidéo Pasteur Marc Pernot : cliquez ici →  https://youtu.be/HYgN_lcWDmQ

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