Mercredi de la vingtième semaine du Temps Ordinaire- Année Impaire

Posté par diaconos le 20 août 2025

L'ouvrier de la onzième heure, dans notre langage courant, c'est celui qui n'en fait pas beaucoup, celui qui vient quand le travail est fini.

L’ouvrier de la onzième heure, dans notre langage courant, c’est celui qui n’en fait pas beaucoup, celui qui vient quand le travail est fini.

 

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole : “Le royaume des Cieux est comparable au maître d’un domaine qui sortit dès le matin afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne.” Il se mit d’accord avec eux sur le salaire de la journée : un denier, c’est-à-dire une pièce d’argent, et il les envoya à sa vigne. Sorti vers neuf heures, il en vit d’autres qui étaient là, sur la place, sans rien faire. Et à ceux-là, il dit : “Allez à ma vigne, vous aussi, et je vous donnerai ce qui est juste.” Ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures, et fit de même.

    Vers cinq heures, il sortit encore, en trouva d’autres qui étaient là et leur dit : “Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ?”  Ils lui répondirent : “Parce que personne ne nous a embauchés.” Il leur dit : “Allez à ma vigne, vous aussi.” Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : “Appelle les ouvriers et distribue le salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers.” Ceux qui avaient commencé à cinq heures s’avancèrent et reçurent chacun une pièce d’un denier.

    Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d’un denier.  En la recevant, ils récriminaient contre le maître du domaine :  “Ceux-là, les derniers venus, n’ont fait qu’une heure, et tu les traites à l’égal de nous, qui avons enduré le poids du jour et de la chaleur !” Mais le maître répondit à l’un d’entre eux : “Mon ami, je ne suis pas injuste envers toi. N’as-tu pas été d’accord avec moi pour un denier ? Prends ce qui te revient, et va-t’en. Je veux donner au dernier venu autant qu’à toi :     n’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mes biens ? Ou alors ton regard est-il mauvais parce que moi, je suis bon ?”  C’est ainsi que les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers. (Mt 20,1-16)

Appel d’ouvriers pour travaillent à la Vigne du Seigneur

Le denier romain fut l’une des monnaies de base des romains. Il s’agissait d’une pièce d’argent, d’un poids d’environ 3 à 4 g selon les époques. Les premiers deniers romains apparurent à la fin du troisième siècle avant Jésus-Christ, à la suite de la dévaluation de l’as à cause des guerres puniques. L’as était une monnaie de bronze ou de cuivre de la Rome antique. Son poids et son aspect évaluèrent considérablement au fil des siècles. Un denier (4, 4€) fut au temps  de Jésàs le prix de la journée d’un ouvrier. Ce salaire fut convenu entre le maître et les ouvriers.

La journée, chez les Juifs, commençait à six heures du matin ; ainsi leur troisième heure correspondait à neuf heures. L »agora était le lieu public où s’assemblait le peuple et où les ouvriers cherchaient à se louer. Dans le sens littéral de la parabole, ces ouvriers étaient là réellement sans rien faire, oisifs. Dans la vie, on peut l’être aussi au milieu même de la plus grande activité, si ce travail reste sans aucun rapport avec le règne de Dieu.

Ils y allèrent sans autres conditions, confiants dans la parole du maître. À midi et à trois heures, il renouvela le maître appela d’autres ouvriers. Vers la onzième heure, cinq heures du soir, tout près de la fin de la journée, il y avait encore des ouvriers qui se tenaient là ne rien faire, ayant perdu presque toute la journée. Ce n’était pas leur faute. Combien de milliers d’hommes vivent, en pleine chrétienté, sans avoir jamais entendu l’appel de l’Évangile ! Aussi ces ouvriers furent-ils encore invités à employer dans la vigne la dernière heure du jour.

Commencer par les derniers, c’était manifester le thème de toute la parabole : dans le règne de Dieu, tout est grâce. disant : « Ceux-là, les derniers, n’ont travaillé qu’une heure, et tu les as traités à l’égal de nous qui avons supporté le poids du jour et la chaleur » (Mt 20, 12) Ces travailleurs se mirent  sur le terrain du droit. Ils étaient convenus avec le maître, qui le leur rappela  d’une manière significative, ils vinrent de faire valoir la différence entre leur travail et le travail des ouvriers de la onzième heure, toujours pour établir leur droit à recevoir davantage.

La réponse du maître, fondée sur ce même droit, fut sans réplique : aucun tort, tu es convenu, ce qui est à toi. Le terme d’ami, ou compagnon, n’exprima ni affection ni rigueur. « Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers. » (Mt 20, 16)  Cette sentence solennellement répétée présenta le résumé et le sens profond de toute la parabole.

Pierre, en rappelant avec une certaine complaisance qu’il avait tout quitté pour suivre Jésus, s’était enquis d’une récompense (Matthieu 19.27). Il cédait ainsi à un sentiment faux et dangereux, celui de la propre justice. Jésus lui a fait d’abord une réponse encourageante, parce qu’au fond le disciple était sincère et plein d’amour pour son Maître ; mais il ajoutait à cette réponse un sérieux avertissement (verset 30, note) qu’il a voulu rendre plus impressif par le récit dramatique qui suit.

Combien il est saisissant ! Le maître qui appelle des ouvriers, c’est Dieu, qui a un droit absolu sur eux et qui leur fait une grâce immense en les appelant. En effet la vigne où il les envoie, c’est son beau règne de vérité, de justice et de paix. Les ouvriers qui ont le privilège d’y travailler ne sont pas seulement des docteurs ou pasteurs, mais tous ceux qui entendent l’appel et s’y rendent.

Les différentes heures du jour sont les divers âges de la vie humaine ou les époques de l’histoire du règne de Dieu. Le travail, ce sont toutes les œuvres qui ont pour objet le bien des hommes, l’avancement du règne de Dieu. Le soir, c’est la fin de la vie ou la fin de l’économie présente, le retour de Christ, le divin intendant qui préside à la rétribution.

Le denier, enfin, c’est le salut, la vie éternelle, qui, parce qu’elle est d’une valeur infinie et sans proportion avec le travail des ouvriers, ne peut être qu’une grâce. Dans ce sens, il y a égalité entre tous, mais voici la différence : le denier peut avoir une valeur infiniment diverse selon la disposition intérieure de ceux qui le reçoivent, c’est-à-dire selon leur capacité morale de jouir de la vie du ciel.

Là ceux qui ont été les premiers au travail peuvent être les derniers. Et même, bien que Jésus ne les exclue pas, puisqu’il leur accorde le denier stipule, ils sont en danger de s’exclure eux-mêmes, selon que les sentiments qu’ils manifestent dans la parabole viendraient à prévaloir. Ceux au contraire qui comprirent que, dans le règne de Dieu, tout est grâce, l’appel, le travail, la récompense, et qui se confièrent à la parole du maître purent être les premiers, bien qu’ils fussent les derniers au travail.

 Les exégètes qui, se fondant sur C, D, l’Itala et la Syriaque, admirent ces paroles comme authentiques ne sachant trop qu’en faire dans l’interprétation. Meyer leur fit signifier que parmi ceux qui furent dans le royaume de Dieu, il en fut peu qui furent choisis pour y être les premiers.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites chrétiens

◊ Paroisse saint Loup . Cliquez icipour lire l’article → Mercredi de la vingtième semaine du Temps Ordinaire- Année Paire

◊ Église de Jésus Christ : Cliquez ici pour lire l’article → Les ouvriers dans la vigne

◊ Vidéo La vigne du SEIGNEUR ; Cliquez ici → https://youtu.be/Z3d4vTYeA2I

Publié dans Accueil sur mon blog, Bible, Catéchèse, Dieu, Disciples de Jésus, évangiles, Foi, Histoire, Homélies, L'Église, Liturgie, Messages, Nouveau Testament, Page jeunesse, Paroisses, Religion, Temps ordinaire | Pas de Commentaire »

Lundi de la dix-neuvième semaine du Temps Ordinaire – Année Impaire

Posté par diaconos le 11 août 2025

2Pendant qu'ils parcouraient la Galilée, Jésus leur dit: Le Fils de l'homme doit être livré entre les mains des hommes, ils le feront mourir, et le troisième jour il ressuscitera. Ils furent profondément attristés.

2Pendant qu’ils parcouraient la Galilée, Jésus leur dit: Le Fils de l’homme doit être livré entre les mains des hommes, ils le feront mourir, et le troisième jour il ressuscitera. Ils furent profondément attristés.

# La résurrection désigne, dans la religion chrétienne, le passage physique de la mort à la vie. Elle concerne principalement Jésus-Christ, mort au cours de sa crucifixion et vivant « le troisième jour, selon les Écritures », c’est-à-dire le matin de Pâques. L’exégèse historico-critique s’efforça de retracer le débat qui opposait pharisiens et sadducéens sur la croyance en la résurrection à l’époque de Jésus de Nazareth, et souligna l’importance de ces discussions dans la formation du christianisme.

Le Fils de l’Homme est une figure eschatologique en usage dans les milieux apocalyptiques judaïques dès la période post-exilique. Cette expression apparaît notamment dans le Livre de Daniel. Dans les évangiles, c’est le titre que reprend le plus souvent Jésus lorsqu’il parle de lui-même. Les interprétations auxquelles elle a donné lieu dans le christianisme ont fait glisser le sens initial vers l’humanité de Jésus. Sa plus ancienne attestation remonte au septième chapitre du Livre de Daniel, daté de la persécution d’Antiochos Épiphane, peu avant la révolte des Macchabées (vers 160 av. J.-C.).

 Dans le Livre d’Ézéchiel déjà, Dieu s’adresse plusieurs fois au prophète en l’appelant « Fils d’homme , mais aucun sens ésotérique n’est ici attaché à l’expression. On trouve plus de quatre-vingt passages dans le Nouveau Testament où Jésus de Nazareth se nomme lui-même Fils de l’homme. C’est le titre qu’il employa le plus fréquemment lorsqu’il parla de lui-même à la troisième personne. Il se présenta comme le futur juge eschatologique : Dans la théologie chrétienne ultérieure, le titre de Fils de l’Homme sera compris comme désignant l’humanité de Jésus, et le titre de Fils de Dieu, sa divinité, dans le cadre de la doctrine chalcédonienne des deux natures

Trois résurrections précédèrent celle de Jésus dans le Nouveau Testament, celle du fils de la veuve de Naïn dans l’évangile de Luc, celle de la fille de Jaïre dans les synoptiques et celle de Lazare dans l’Évangile selon Jean. Considérés comme des miracles qui obéissent à la volonté de Dieu, ces épisodes ne semblent toutefois pas constituer une préfiguration de la résurrection christique. Celle-ci fut d’une nature différente sur le plan théologique.

Deux résurrections succédèrent à celle de Jésus-Christ : celle de Dorcas (Tabitha) réalisée par l’apôtre Pierre et celle d’Eutyche opérée par l’apôtre Paul. Pour l’eschatologie chrétienne, à la fin des temps, la résurrection des morts aura lieu lorsque sera établi le Royaume de Dieu. La croyance en la résurrection, ou relèvement des morts, n’est pas partagée par tous les croyants du judaïsme à l’époque de Jésus, comme le laisse comprendre le passage en l’Évangile selon Matthieu, chapitre 22, verset 23 : « Ce même jour, des sadducéens vinrent le trouver.

Ils prétendirent que les morts ne ressuscitent pas. (…) » L’Évangile selon Matthieu, selon l’exégèse biblique, témoigne encore de l’importance de cette question posée par le christianisme dans la communauté juive de Palestine et d’Asie Mineure. Cette question se trouve également évoquée dans d’autres passages de l’Évangile, mais aussi ailleurs dans le Nouveau Testament, principalement les Épîtres de Paul et dans le livre des Actes des Apôtres.

Dans les Actes des Apôtres, la question du relèvement des morts, grâce à la résurrection de Jésus, devient un enjeu central de prédication auprès des Juifs (telle la prédication de Pierre, Actes, 2:14-36). Des thèmes comme la vie éternelle, le salut ou le Royaume des cieux sont, semble-t-il, incompréhensibles sans que soit considéré le relèvement des morts tel que conçu par le christianisme. Hormis l’emphase sur la résurrection dans le « ministère » de Jésus (plusieurs résurrections lui sont attribuées : la fille de Jaïre, le fils d’une veuve éplorée, et l’ami de Jésus, Lazare), le compte-rendu des tout débuts de l’Église qu’offrent les Actes témoigne de l’intérêt de la question du relèvement des morts.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

 En ce temps-là, comme Jésus et les disciples étaient réunis en Galilée, il leur dit : « Le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, le troisième jour, il ressuscitera. » Et ils furent profondément attristés.Comme ils arrivaient à Capharnaüm, ceux qui perçoivent la redevance des deux drachmes pour le Temple vinrent trouver Pierre et lui dirent : « Votre maître paye bien les deux drachmes, n’est-ce pas ? »

Il répondit : « Oui. » Quand Pierre entra dans la maison, Jésus prit la parole le premier : « Simon, quel est ton avis ? Les rois de la terre, de qui perçoivent-ils les taxes ou l’impôt ? De leurs fils, ou des autres personnes ? » Pierre lui répondit : « Des autres. » Et Jésus reprit : « Donc, les fils sont libres.Mais, pour ne pas scandaliser les gens, va donc jusqu’à la mer, jette l’hameçon, et saisis le premier poisson qui mordra ;ouvre-lui la bouche, et tu y trouveras une pièce de quatre drachmes.Prends-la, tu la donneras pour moi et pour toi. » (Mt Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là, comme Jésus et les disciples étaient réunis en Galilée, il leur dit : « Le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, le troisième jour, il ressuscitera. » Et ils furent profondément attristés.     Comme ils arrivaient à Capharnaüm, ceux qui perçoivent la redevance des deux drachmes pour le Temple vinrent trouver Pierre et lui dirent : « Votre maître paye bien les deux drachmes, n’est-ce pas ? »  

 Il répondit : « Oui. » Quand Pierre entra dans la maison, Jésus prit la parole le premier : « Simon, quel est ton avis ? Les rois de la terre, de qui perçoivent-ils les taxes ou l’impôt ? De leurs fils, ou des autres personnes ? »Pierre lui répondit : « Des autres. » Et Jésus reprit : « Donc, les fils sont libres.  Mais, pour ne pas scandaliser les gens,va donc jusqu’à la mer, jette l’hameçon, et saisis le premier poisson qui mordra ; ouvre-lui la bouche, et tu y trouveras une pièce de quatre drachmes.
Prends-la, tu la donneras pour moi et pour toi. » (Mt 17,22-27)

Jésus paie le tribut

 Jésus et ses disciples étant revenus à Capharnaüm, les percepteurs du tribut pour le temple demandèrent à Pierre si leur Maître payait cet impôt ? Pierre répondit affirmativement. Jésus prévenant le récit de Pierre fit observer à son disciple que, puisque les rois exemptèrent leurs fils de tout impôt, lui, le Fils de Dieu, ne devrait pas y être soumis.Mais ne voulant pas  exciter de faux préjugés contre lui, il ordonna à Pierre de pêcher, et lui annonça que le premier poisson pris aura dans la bouche un statère, qu’il emploiera à payer le tribut.

Depuis l’époque de l’exil, tous les hommes en Israël devaient payer une contribution de deux drachmes pour les frais du culte dans le temple. La drachme est mentionnée dans le Nouveau Testament  et dans le Coran. La drachme, une pièce d’argent de 3,50 g du système monétaire grec, fut mentionnée par Jésus dans la Parabole de la drachme perdue présente dans l’évangile selon Luc (Lc 15, 8-10).

À peu près équivalente au denier romain, elle correspondait à une journée de travail. La question des percepteurs de l’impôt sembla supposer chez eux la pensée que Jésus prétendait en être exempté, en sa qualité de Messie. Peut-être cette question fut-elle motivée par le fait que Jésus était en retard pour payer cet impôt. On percevait celui-ci au mois d’Adar (commencement de mars).

La réponse de Pierre prouva que Jésus avait l’habitude de s’acquitter de ces obligations légales.  Jésus répondit : « Moi, le Fils de Dieu, je ne saurais être tenu par la loi à payer un impôt destiné à sa maison.  »

Il y a ici un plus grand impôt dans le Temple, Jésus  associa son disciple à ce privilège. Pierre aussi fut fils du Père, par adoption : « Ceux qui tinrent à Jésus partagèrent le droit de Jésus.(Bengel)

Mais Jésus qui savait qu’il ne serait pas compris et donnerait du scandale, se désista humblement et charitablement de son droit et paie le tribut. Le statère valait précisément quatre drachmes, qui suffisaient pour Jésus et pour Pierre.

En quoi consiste-t-il ? Non dans une action par laquelle Jésus aurait produit le statère dans la bouche du poisson, mais dans la science divine qui savait qu’il s’y trouvait. Or, ce n’est pas là ce qui arrêta la critique, celle du moins qui vit en Jésus le Fils de Dieu, le Roi de la nature.

Mais elle objecta que ce miracle fut inutile, vu la facilité de se procurer d’une autre manière, à Capharnaüm, cette petite valeur de quatre drachmes. Elle objecta aussi que jamais Jésus ne fit de miracles pour lui-même.

Elle fit observer enfin que l’exécution de l’ordre donné à Pierre, le fait même de cette pêche miraculeuse ne fut pas raconté. D’où elle  conclu  que les paroles de Jésus furent modifiées par une tradition que Matthieu rapporta seul ; que celle-ci aurait transformé en un fait historique ce qui  fut primitivement une parabole par laquelle Jésus enseigna aux siens le devoir de payer les impôts.

Inutile de citer les puériles tentatives d’interprétation rationnelle, comme celle qui prétendit que Pierre devait vendre ce poisson et en donner le prix aux percepteurs. L’exégèse n’a pas à discuter ces hypothèses, mais à s’en tenir simplement aux données du récit, dont le sens est clair.

Ce récit renferme pour la piété de précieuses leçons : la pauvreté de Jésus, qui ne possède pas quatre drachmes, l’humilité avec laquelle il renonce à son droit divin pour remplir un si pale devoir de citoyen, sa charité, qui évite de heurter des préjugés ; sa grandeur divine, à laquelle tout dans la nature doit servir.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites chrétiens

Père Gilbert Adam : cliquez ici pour lire l’article → Lundi de la 19e semaine, année impaire

  Prédication du professeur Elian Cuvillier : cliquez ici → https://youtu.be/-aMO5mWYU74

 

Publié dans Accueil sur mon blog, Bible, Catéchèse, Dieu, Disciples de Jésus, Enseignement, évangiles, L'Église, Messages, Nouveau Testament, Page jeunesse, Paroisses, Religion, Temps ordinaire | Pas de Commentaire »

Diodessesima del Tempo Ordiario – Anno C

Posté par diaconos le 29 juillet 2025

 

Con queste parole il Signore ci insegna che uno dei modi che abbiamo noi cristiani di rivolgerci a Dio è la preghiera di supplica. Gesù inizia il suo insegnamento parlando di un uomo importuno al quale un amico finisce con il concedere il favore richiesto, non tanto per l’amicizia, quanto per la sua insistenza. Forse, una delle prime caratteristiche che la nostra richiesta deve presentare è la costanza. Non c’è dubbio che l’assiduità nel chiedere ha come conseguenza il dono di Dio. Il Signore, nella sua misericordia, ha voluto unire i suoi doni e le sue grazie alla nostra supplica. Ci assicura che quello che noi chiediamo, Egli ce lo darà. Quante volte queste parole sono di sollievo e conforto per le necessità di tante persone che abbiamo presenti nel cuore e nella mente e che richiedono, per un motivo o l’altro, l’aiuto di Dio. Infatti il Signore ci invita a chiedere con fiducia e costanza, sapendo che Egli sta aspettando questa nostra preghiera. La preghiera di supplica si fonda sulla bontà di nostro Padre Dio e non sui nostri meriti o le nostre virtù. Egli ci darà quello che chiediamo «perché è buono, perché il suo amore è per sempre» (Sal 118, 1). Possiamo chiedere molte, moltissime cose; però Gesù termina questo passo dicendoci: «quanto più il Padre vostro del cielo darà lo Spirito Santo a quelli che glielo chiedono». Se chiediamo al Padre di inviarci il suo Spirito perché sia Lui a colmare il nostro cuore, il nostro modo di vivere può cambiare radicalmente. Chiediamo allo Spirito Santo di riempire il nostro cuore ed in tal modo vivremo come figli di Dio; sapremo di essere oggetto di premurosa attenzione, benvoluti ed amati da nostro Padre Dio. Sebastián Puyal Vita cristianaTesti di vita cristianaCommento al VangeloVangelo del giorno CONDIVIDI PRINT ePUB I commenti della settimana Commento al Vangelo: La tua fede ti ha salvato (7 Luglio) Commento al Vangelo: La messe è molta (8 Luglio) Commento al Vangelo: Il Regno dei Cieli è vicino (9 Luglio) Commento al Vangelo: La proclamazione del Regno (10 Luglio) Commento al Vangelo: Riceverete tutto (11 Luglio) Commento al Vangelo: Non abbiate paura, contiamo su nostro Padre Dio (12 Luglio) Commento al Vangelo: Il buon samaritano (13 Luglio) Articoli collegati Testi giornalieri In primo piano Intenzione mensile generale: dal 2-X-2024 al 2-X-2025 La preistoria dell’Opus Dei in Italia I mezzi di formazione cristiana dell’Opus Dei Documentario: L'Opus Dei in Italia | Video istituzionale


Quante volte queste parole sono di sollievo e conforto per le necessità di tante persone che abbiamo presenti nel cuore e nella mente e che richiedono, per un motivo o l’altro, l’aiuto di Dio. Infatti il Signore ci invita a chiedere con fiducia e costanza, sapendo che Egli sta aspettando questa nostra preghiera. La preghiera di supplica si fonda sulla bontà di nostro Padre Dio e non sui nostri meriti o le nostre virtù. Egli ci darà quello che chiediamo «perché è buono, perché il suo amore è per sempre» (Sal 118, 1). Possiamo chiedere molte, moltissime cose; però Gesù termina questo passo dicendoci: «quanto più il Padre vostro del cielo darà lo Spirito Santo a quelli che glielo chiedono». Se chiediamo al Padre di  inviarci il suo Spirito perché sia Lui a colmare il nostro cuore, il nostro modo di vivere può cambiare radicalmente. Chiediamo allo Spirito Santo di riempire il nostro cuore ed in tal modo vivremo come figli di Dio; sapremo di essere oggetto di premurosa attenzione, benvoluti ed amati da nostro Padre Dio. Sebastián Puyal

Dal Vangelo di Gesù Cristo secondo Luca

Accadde che Gesù, in un certo luogo, stava pregando. Quando ebbe finito, uno dei suoi discepoli gli chiese : « Signore, insegnaci a pregare, come anche Giovanni il Battista ha insegnato ai suoi discepoli». »  Egli rispose loro : «Quando pregate, dite :  “Padre, sia santificato il tuo nome, venga il tuo regno. Dacci oggi il nostro pane quotidiano. Rimetti a noi i nostri debiti, come anche noi li rimettiamo a chi ci ha offeso”

Gesù disse loro ancora : «Immaginate che uno di voi abbia un amico e vada a trovarlo nel mezzo della notte per chiedergli: ‘Amico mio, prestami tre pane, perché un mio amico è arrivato da un viaggio e non ho nulla da offrirgli a casa.’ »  Accadde che Gesù, in un certo luogo, stava pregando. Quando ebbe finito, uno dei suoi discepoli gli chiese : « Signore, insegnaci a pregare, come anche Giovanni il Battista ha insegnato ai suoi discepoli». »

    Egli rispose loro : « Quando pregate, dite :  “Padre, sia santificato il tuo nome, venga il tuo regno. Dacci oggi il nostro pane quotidiano. Rimetti a noi i nostri debiti, come anche noi li rimettiamo a chi ci ha offeso”  Gesù disse loro ancora : « Immaginate che uno di voi abbia un amico e vada da lui nel cuore della notte per chiedergli:   “Amico, prestami tre pani, perché un mio amico è arrivato da un viaggio e non ho nulla da offrirgli” »

    E se dall’interno l’altro gli risponde : « Non venire a disturbarmi! La porta è già chiusa; io e i miei figli siamo a letto. Non posso alzarmi per darti qualcosa». Ebbene, io vi dico : anche se non si alza per amicizia, si alzerà per l’insistenza di quell’amico e gli darà tutto ciò di cui ha bisogno. E non ci indurre in tentazione. »       « Io vi dico : chiedete e vi sarà dato; cercate e troverete ; bussate e vi sarà aperto. Infatti, chiunque chiede riceve ; chi cerca trova ; a chi bussa sarà aperto. »                                               

      « Quale padre tra voi, quando suo figlio gli chiede un pesce, gli darà un serpente al posto del pesce ?  O gli darà uno scorpione quando gli chiede un uovo? Se dunque voi, che siete cattivi, sapete dare cose buone ai vostri figli, quanto più il Padre celeste darà lo Spirito Santo a coloro che glielo chiedono ! » (Lc 11,1-13) Gesù disse loro ancora : «Immaginate che uno di voi abbia un amico e vada a trovarlo nel mezzo della notte per chiedergli: ‘Amico mio, prestami tre pane, perché un mio amico è arrivato da un viaggio e non ho nulla da offrirgli a casa.’ »

Luca dice : «Rimetti i nostri peccati», invece dei nostri debiti, termine che, anche in Matteo, può naturalmente riferirsi solo ai peccati di cui chiediamo perdono ; ma Luca conserva la stessa immagine in queste parole : a chiunque ci deve qualcosa. Matteo motivò questa richiesta di perdono dicendo : come noi perdoniamo, Luca : perché noi perdoniamo. Non voleva dire che perdonando gli altri meritavamo il perdono di Dio.

« Se voi che siete malvagi, quanto più il Padre celeste ». Allo stesso modo qui : « Perdona i nostri peccati, tu che sei la Misericordia suprema, poiché anche noi, per quanto cattivi siamo, perdoniamo» (Godet). L’espressione assoluta : a chiunque ci deve, non si accorda bene con questa spiegazione. Essa mostra che il motivo aggiunto alla richiesta è un desiderio, una risoluzione presa per il futuro e con la quale chi prega manifesta disposizioni che lo rendono idoneo a ricevere il perdono di Dio.

Gesù insegnò l’efficacia della preghiera, sia con analogie, sia con contrasti. Quanto all’esortazione, è lo stesso supplicante che ce la fa comprendere con il suo esempio : Poiché, nelle circostanze più sfavorevoli, ma spinti dai vostri bisogni, non temete di importunare con insistenza un uomo che sapete essere così poco generoso, perché non fate lo stesso con Dio che, nella sua infinita misericordia, è sempre pronto a concedervi ben oltre tutte le vostre preghiere

Il Diacono Michel Houyoux

Link con altri siti cristiani

Qumran  : clicca qui per leggere l’articolo →        Testi – XVIII Domenica del Tempo Ordinario (Anno C)

Tempo di pregjiera  : clicca qui per leggere l’articolo →  XVIII Domenica del Tempo Ordinario – Anno C

Video Padre Fernando Armellini : clicca qui → https://youtu.be/pzRAB23Edns

Publié dans Accueil sur mon blog, articles en Italien, Bible, Catéchèse, Dieu, Disciples de Jésus, Enseignement, évangiles, Foi, Homélies, L'Église, La messe du dimanche, Liturgie, Messages, Nouveau Testament, Page jeunesse, Paroisses, Religion, TEMPO ORDINARIO, Temps ordinaire | Pas de Commentaire »

Семнадцатое воскресенье обычного времени – нечетный год

Posté par diaconos le 27 juillet 2025

Лей ручьем слезы день и ночь, не давай себе покоя, не спускай зениц очей твоих.  Вставай, взывай ночью, при начале каждой стражи; изливай, как воду, сердце твое  пред лицем Господа; простирай к Нему руки твои о душе детей твоих, издыхающих

Лей ручьем слезы день и ночь, не давай себе покоя, не спускай зениц очей твоих.
Вставай, взывай ночью, при начале каждой стражи; изливай, как воду, сердце твое
пред лицем Господа; простирай к Нему руки твои о душе детей твоих, издыхающих

Лей ручьем слезы день и ночь, не давай себе покоя, не спускай зениц очей твоих.  Вставай, взывай ночью, при начале каждой стражи; изливай, как воду, сердце твое  пред лицем Господа; простирай к Нему руки твои о душе детей твоих, издыхающих  от голода на углах всех улиц.   (Плач Иеремии 2:18,19)    Истории и модели круглосуточных молитв

Лей ручьем слезы день и ночь, не давай себе покоя, не спускай зениц очей твоих. Вставай, взывай ночью, при начале каждой стражи; изливай, как воду, сердце твое пред лицем Господа; простирай к Нему руки твои о душе детей твоих, издыхающих от голода на углах всех улиц. (Плач Иеремии 2:18,19) Истории и модели круглосуточных молитв

#« Отче наш» — это христианская молитва Богу, считающемуся отцом  еловечества. Это самая распространенная молитва среди христиан, поскольку, согласно Новому Завету, она была научена самим Иисусом своим апостолам. Эта молитва, которую произносят католики и православные, в частности, во время каждой евхаристической литургии, англикане во время богослужений, лютеране и реформаты на каждом богослужении, иногда называемая «воскресной молитвой», наряду с таинством крещения, является тем, что наиболее прочно объединяет различные христианские традиции.

Pater Noster (лат.) означает « Отче наш», христианская молитва. Все одноименные слова происходят от него, в знак уважения (город, памятник, фамилия, данная брошенному ребенку), в память о молитве (опасность), по аналогии с формой четок, которые начинаются с Pater, или косвенно от одной из этих форм (названия компаний или продуктов, имя основателя).

Это объясняет, почему так говорят во время вселенских собраний. Согласно Новому Завету, Иисус, отвечая на вопрос учеников о том, как молиться, сказал им: «Когда молитесь, говорите : « Отче наш». Этот текст с некоторыми вариациями встречается в Евангелиях от Матфея (Mt 6, 9-13) и от Луки (Лу 11, 2-4).  У Матфея молитва, которая упоминается после Нагорной проповеди, состоит из семи стихов; у Луки их всего пять : «Отче наш» состоит из двух частей. В начале он представляет общие моменты с еврейским Кадишем (молитвой об освящении Имени Божьего), а затем отходит от него, заимствуя выдержки из других еврейских текстов, в частности из еврейской Амиды (молитвы благословений).

Молитва «Отче наш» во многом вдохновлена несколькими еврейскими молитвами, в частности Кадиш и Амида, а также другими еврейскими текстами, существовавшими во времена Иисуса из Назарета. В Ветхом Завете, как и в устной традиции иудаизма, Бог является «Отцом» людей, особенно в Торе : «Вы сыны Господа, Бога вашего» (Втор. 14:1) и у пророков : «Бог сказал вам: хочу создать вам место среди детей Моих».

« Ты назовёшь Меня Отцом и больше никогда не оставишь Меня » (Иер. 3:20). Колетт Кесслер напоминает, что к этому Отцу, который на небесах, обращаются в благословениях, предшествующих молитве Шима Израиль» : «Отец наш, Царь наш, научи нас Твоему учению», с формулировкой : «Отец наш, милостивый Отец».  В Амиде, молитве, читаемой три раза в день в течение года, Бог дважды именуется Отцом «Верни нас, Отец наш, к Торе» и: «Прости нас, Отец наш, ибо мы согрешили перед Тобой».

Кадиш, молитва освящения, объединяет имя Бога и Его Царства в первых двух прошениях. Эти две просьбы  : «Да возвеличится и святится великое Имя Его» и «Да установит Царствие Свое», соответствуют первым двум просьбам молитвы «Отче наш ; «Да приидет Царствие Твое» и «Да святится имя Твое».

Из Евангелия Иисуса Христа от Луки

Случилось так, что Иисус молился в одном месте. Когда Он закончил, один из учеников спросил Его : «Господи, научи нас молиться, как научил своих учеников Иоанн Креститель». » Он ответил им : «Когда молитесь, говорите: Отче! да святится имя Твоё; да приидет Царствие Твоё; хлеб нам насущный дай нам на каждый день. И прости нам грехи наши, ибо и мы прощаем всем, кто согрешил против нас». Иисус снова сказал им : «Предположим, у кого из вас есть друг, и он придет к нему среди ночи и попросит: «Друг, дай мне взаймы три хлеба, потому что друг мой приехал из поездки, а мне нечего дать ему дома».

И если изнутри другой отвечает ему : «Не подходи и не беспокой меня! Дверь уже закрыта ; Мы с детьми легли спать. Я не могу встать, чтобы что-нибудь тебе дать». Ну, говорю вам, если кто и не встанет по дружбе, то по нерешительности друга встанет и даст ему, что ему нужно. И не введи нас в искушение. « Я говорю вам : просите, и дано будет вам; ищите, и найдёте; стучите, и отворят вам. Ибо всякий просящий получает, и ищущий находит, и стучащему отворят».

« Какой отец из вас, когда сын его попросит рыбы, подаст ему змею вместо рыбы ? Или, когда попросит яйца, подаст ему скорпиона ? Если же вы, будучи злы, умеете даяния благие давать детям вашим, ем более Отец ваш Небесный даст Духа Святаго просящим у Него !» (Лк. 11, 1–13)

Модель и эффективность молитвы

Лука отводит молитве «Отче наш» совершенно иное место, чем Матфей. По мнению последнего, это часть Нагорной проповеди, тогда как, по словам нашего евангелиста, она была преподана позже по настоятельной просьбе одного из учеников. Большое число выдающихся экзегетов (Кальвин, Эбрард, де Ветте, Ольсгаузен, Неандер, Годе) пришли к выводу, что Матфей, в соответствии со своей привычкой группировать некоторые однородные учения Спасителя, вольно ввел эту молитву в Нагорную проповедь, тогда как Лука отвел ей истинное место.

Это мнение может быть подкреплено более чем одним аналогичным фактом. Но правда ли, что эта молитва была перенесена в Нагорную проповедь ? В этих наставлениях о различных проявлениях благочестия, милостыне, молитве, посте, осудив лицемерные молитвы, произносимые нарочито и с пустыми повторениями, Иисус  добавил  : « Вы, ученики Мои, молитесь так», и что посреди окружавшей Его толпы, подняв глаза к небу, Он пронзительным тоном произнёс эту молитву, столь глубокую в своей простоте, столь богатую в своей краткости ? Никто бы никогда не усомнился в этом, если бы не история Луки, которая нас олнует.

Формула Луки, кроме того, содержит несколько выражений, которые отличаются от текста Матфея. Например : «Дай нам каждый день, а не сегодня, хлеб наш насущный». Термин Луки может распространяться на будущее, в то время как термин Матфея ограничивает просьбу нынешним днем.

Лука говорит : «Прости нам наши грехи, вместо «наши долги», термин, который даже у Матфея, естественно, может пониматься только как грехи, о прощении которых мы просим ; но Лука сохраняет тот же образ в словах : « кому мы должны ». Матфей мотивировал эту просьбу о прощении словами : «как мы прощаем», Лука : « потому что мы прощаем». Он не хотел сказать, что, прощая других, мы заслуживаем прощения Бога.

«Если вы, будучи злыми, прощаете, тем более Отец Небесный». То же самое и здесь : «Прости нам наши грехи, Ты, высшая Милость, поскольку мы, будучи злыми, прощаем» (Godet)). Абсолютное выражение: тому, кто нам должен, не вписывается в это объяснение. Это показывает, что мотив, добавленный к просьбе, — это пожелание, решение, принятое на будущее, посредством которого молящийся проявляет расположение духа, делающее его пригодным для получения Божьего прощения.

Иисус учил эффективности молитвы, используя аналогии и контрасты. Что касается увещевания, то сам проситель ясно дает нам это понять на своем примере: если даже в самых неблагоприятных обстоятельствах, но принужденный нуждой, вы не боитесь настойчиво докучать человеку, которого вы знаете как столь скупого, то почему бы вам не сделать то же самое по отношению к Богу, который в своем бесконечном илосердии всегда готов даровать вам гораздо больше, чем все ваши молитвы ?

Дьякон Мichel Houyoux

Ссылки на другие христианские сайты

Православная Энциклопедия : Нажмите здесь, чтобы прочитать → Литургические чтения: 27 ИЮЛЯ. XVII рядовое 

Vatican News : Нажмите здесь, чтобы прочитать → ОСКРЕСЕНЬЕ

Видео Джойс Майер: нажмите здесь → https://youtu.be/HMOielB4Y5I

Publié dans Accueil sur mon blog, Bible, Catéchèse, Dieu, Disciples de Jésus, évangiles, Histoire, Homélies, L'Église, La messe du dimanche, Liturgie, Messages, Nouveau Testament, Page jeunesse, Paroisses, Religion, Rencontrer Dieu, Temps ordinaire | Pas de Commentaire »

12345...55
 

Passion Templiers |
CITATIONS de Benoît XVI |
La pastorale Vauban |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | chrifsossi
| La Mosquée de Méru
| Une Paroisse virtuelle en F...