Lundi de la douzième semaine du Temps Ordinaire- Année Impaire

Posté par diaconos le 23 juin 2025

Hypocrite, enlève d'abord la poutre de ton œil et alors tu verras assez clair pour enlever la paille de l'œil de ton frère.

Hypocrite, enlève d’abord la poutre de ton œil et alors tu verras assez clair pour enlever la paille de l’œil de ton frère.

      # L’amour désigne un sentiment intense d’affection et d’attachement envers un être vivant ou une chose qui pousse ceux qui le ressentent à rechercher une proximité physique, intellectuelle ou même imaginaire avec l’objet de cet amour. L’amour éprouvé pour une autre personne peut conduire à adopter un comportement particulier et aboutir à une relation amoureuse si cet amour est partagé. En tant que concept général, l’amour renvoie la plupart du temps à un profond sentiment de tendresse et d’empathie envers une personne.

Toutefois, même cette conception spécifique de l’amour comprend un large éventail de sentiments différents, allant de la passion amoureuse et de l’amour romantique, à la tendre proximité sans sexualité de l’amour familial ou de l’amour platonique et à la dévotion spirituelle de l’amour religieux. L’amour sous ses diverses formes agit comme un facteur majeur dans les relations sociales et occupe une place centrale dans la psychologie humaine, ce qui en fait également l’un des thèmes les plus courants dans l’art.

Aimer renvoie à une grande variété de sentiments, d’états et de comportements, allant d’un plaisir général lié à un objet ou à une activité ; j’aime le chocolat, j’aime danser à une attirance profonde ou intense pour une personne ou plusieurs personnes. Cette diversité d’emplois et de significations du mot le rend difficile à définir de façon unie et universelle, même en le comparant à d’autres états émotionnels. Le terme amour recouvre quatre sentiments distincts de la Grèce antique : l’éros, la philia, l’agapè et la storgê.

La storgê est l’amour entre parent et enfant, particulièrement l’amour mère-enfant. La philia se rapproche de l’amitié telle qu’on l’entend aujourd’hui, c’est une forte estime réciproque entre deux personnes de statuts sociaux proches, qui mène aussi à l’entraide. Elle ne pouvait exister à l’époque qu’entre deux personnes du même sexe, du fait de l’inégalité entre les sexes. L’agapè est l’amour du prochain proche de l’altruisme aujourd’hui, le don désintéressé. Il se caractérise par sa spontanéité, ce n’est pas un acte réfléchi ou une forme de politesse, mais une réelle empathie pour les autres qu’ils soient inconnus ou intimes.

Dans la tradition chrétienne des pères de l’Église, ce mot est assimilé au concept de charité, bien que celui-ci soit plus proche d’une relation matérielle établie avec des personnes en souffrance. L’agapè originelle ne revêt pas cette connotation morale de responsabilité devant une autorité divine. L’éros, lui, est l’amour au sens d’être amoureux, l’amour des poètes pour ainsi dire.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ne jugez pas, pour ne pas être jugés ; de la manière dont vous jugez, vous serez jugés ; de la mesure dont vous mesurez, on vous mesurera. Quoi ! tu regardes la paille dans l’œil de ton frère ; et la poutre qui est dans ton œil, tu ne la remarques pas ?
Ou encore : Comment vas- tu dire à ton frère : “Laisse- moi enlever la paille de ton œil”, alors qu’il y a une poutre dans ton œil à toi ? Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère. » (Mt 7,1-5)

Aimer ceux qui nous haïssent

Jésus annonça à ses disciples qu’ils seront haïs et outragés, puis il prononça des malédictions sur le monde ennemi de Dieu. Ses auditeurs conclurent qu’il leur était permis de haïr leurs ennemis. Jésus, en se tournant vers eux, prévint leur pensée par ces mots : «Mais je vous dis, à vous qui écoutez.» Il revint, des riches absents, à ses auditeurs réels. Certaines personnes ces mots : vous qui écouter dans un sens moral : vous qui êtes dociles à mes enseignements. Ce sens est moins simple.

Jésus énonça ce précepte profond qui dépasse les forces de l’homme naturel : aimer ceux qui    nous haïssent. Ce commandement de l’amour, qui ne peut être accompli que sous la loi nouvelle de l’Évangile, est motivé d’une manière différente dans Matthieu, où il se trouve directement opposé à l’esprit de la loi ancienne et rattaché à l’amour des enfants de Dieu pour leur Père céleste.

Dans l’évangile selon Matthieu, Jésus nomma ces deux vêtements dans l’ordre inverse : si quelqu’un veut t’ôter la tunique, laisse-lui aussi le manteau. Il supposa un créancier qui saisit la tunique, de moindre valeur, puis, s’il ne fut pas assez payé, réclama le manteau.

«Et si vous prêtez à ceux de qui vous espérez recevoir, quel gré vous en aura-t-on ? Les pécheurs aussi prêtent aux pécheurs, afin de recevoir la pareille.» (Lc 6, 34) Aimer, faire le bien, prêter, sans rien espérer, c’est agir dans l’esprit et l’amour de Dieu lui-même, c’est prouver à nous-mêmes et aux autres que nous sommes ses enfants.

 Tel est l’exemple divin que Jésus proposa pour nos rapports avec les ingrats et les méchants. Jésus proposa à ses disciples. Le but vers lequel ils devaient tendre constamment en étant miséricordieux comme lui ; et ce sera là leur grande récompense.

Matthieu termina la première partie de son discours par une pensée analogue, mais exprimée preuve de cette miséricorde de Dieu égale pour tous qu’il fait lever son soleil et répand les pluies du ciel sur tous indistinctement.

La récompense promise à l’accomplissement de ces devoirs, c’est de n’être pas jugés, condamnés mais absous par Dieu lui-même. La mesure de son jugement est puisée dans le cœur de chaque personne. Cet esprit miséricordieux est toujours disposé à donner ; et par là même il s’attire, de la part de Dieu, les plus riches dons de sa grâce.

Diacre Michel Houyoux

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Jeudi de la onzième semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire

Posté par diaconos le 19 juin 2025

Pater Noster (latin) fait référence à « Notre Père », une prière chrétienne. Tous les homonymes découlent de celui-ci, par hommage (ville, monument, nom de famille octroyé à un enfant abandonné), par rappel de la prière (danger), par analogie avec la forme du chapelet qui commence par un Pater, ou indirectement d'une de ces formes (noms d'entreprises ou de produits, du nom du fondateur)

Pater Noster (latin) fait référence à « Notre Père », une prière chrétienne. Tous les homonymes découlent de celui-ci, par hommage (ville, monument, nom de famille octroyé à un enfant abandonné), par rappel de la prière (danger), par analogie avec la forme du chapelet qui commence par un Pater, ou indirectement d’une de ces formes (noms d’entreprises ou de produits, du nom du fondateur)

# Le Notre Père est une prière chrétienne à Dieu considéré comme le père des hommes. Il s’agit de la prière la plus répandue parmi les chrétiens, car, d’après le Nouveau Testament, elle a été enseignée par Jésus lui-même à ses apôtres. Prononcée par les catholiques et les orthodoxes en particulier durant chaque célébration eucharistique, par les anglicans pendant les offices divins, par les protestants luthériens et réformés à chaque culte, cette prière, appelée parfois « oraison dominicale », est, avec le sacrement du baptême, ce qui unit le plus fermement les différentes traditions chrétiennes.

Cela explique qu’elle soit dite lors des assemblées œcuméniques. Selon le Nouveau Testament, Jésus, en réponse à une question des disciples sur la façon de prier, leur déclare : «Quand vous priez, dites: Notre Père» Le texte se trouve, avec quelques variantes, dans les évangiles selon Matthieu (6, 9-13) et selon Luc (11, 2-4). En Matthieu, la prière, qui est mentionnée à la suite du Sermon sur la montagne, comprend sept versets ; en Luc, elle n’en compte que cinq.

 Le Notre Père se compose de deux parties. Il présente au début des points communs avec le Kaddish juif (prière de sanctification du Nom de Dieu) puis s’en écarte en reprenant des extraits d’autres textes juifs, notamment celui de la Amida juive (prière de bénédictions).

Le Notre Père est inspiré en grande partie de plusieurs prières juives, en particulier le Kaddish et la Amida, et d’autres textes juifs existant au temps de Jésus de Nazareth. Dans l’Ancien Testament comme dans la tradition orale du judaïsme, Dieu est le « Père » des hommes, notamment dans la Torah ; « Vous êtes les fils de l’Éternel votre Dieu », Dt 14, 1) et chez les prophètes : « Dieu te dit : je veux te faire une place parmi mes enfants. Tu m’appelleras : mon Père, et tu ne t’éloigneras plus de moi » (Jr 3, 20).

 Colette Kessler rappelle que ce Père qui est au ciel est invoqué dans les bénédictions qui précèdent le Sheema Israël : « Notre Père, notre Roi, enseigne-nous ta doctrine », avec la formule : « Notre Père, Père miséricordieux » Dans la Amida, prière dite trois fois par jour tout au long de l’année, Dieu est appelé Père à deux reprises : « Fais nous revenir, notre Père, vers la Torah », et : « Pardonne-nous, notre Père, car nous avons péché contre toi.»

 Le Kaddishprière de sanctification, unit le nom de Dieu et son Règne dans les deux premières demandes. Ces deux demandes : « Que soit magnifié et sanctifié Son grand Nom » et « Qu’il fasse régner Son Règne », correspondent aux deux premières demandes du Notre Père : « Que ton règne vienne » et « Que ton nom soit sanctifié ».

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens : ils s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. Ne les imitez donc pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant même que vous l’ayez demandé. Donc, lorsque vous priez, priez ainsi : Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

  Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Remets-nous nos dettes, comme nous-mêmes nous remettons leurs dettes à nos débiteurs. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal. Car, si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi. Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père non plus ne pardonnera pas vos fautes. »  (Mt 6, 7-12)     

Modèle et efficacité de la prière

Luc assigne à la prière du Seigneur une place tout autre que Matthieu. Selon ce dernier, elle fait partie du sermon sur la montagne, tandis que, d’après notre évangéliste, elle fut enseignée plus tard à la demande expresse d’un disciple. Un grand nombre d’excellents exégètes (Calvin, Ebrard, de Wette, Olshausen, Neander, Godet) conclurent que Matthieu, selon son habitude de grouper certains enseignements homogènes du Sauveur, avait librement introduit cette prière dans le discours sur la montagne, tandis que Luc lui assigna sa vraie place. Cette opinion peut s’appuyer sur plus d’un fait semblable. Mais fut-il vrai que cette prière fut déplacée dans le sermon sur la montagne ?

Dans ces instructions sur les diverses manifestations de la piété, l’aumône, la prière, le jeûne, après avoir condamné les prières hypocrites, faites avec ostentation et en usant de vaines redites, n’était-il pas tout naturel que Jésus ajoutât : «Vous, mes disciples, priez ainsi » et que, au milieu de la foule qui l’entourait, les yeux levés vers le ciel, il prononçât d’un ton pénétré cette prière si profonde dans sa simplicité, si riche dans sa brièveté ? Nul n’en aurait jamais douté, sans le récit de Luc qui nous occupe.

Mais ce récit nous oblige-t-il à rejeter celui de Matthieu ? Nullement, à moins qu’on n’admette que jamais Jésus n’ait pu, en des circonstances différentes, redire quelques-unes de ses paroles les plus importantes. Or, les évangiles nous présentent des exemples nombreux de paroles prononcées à diverses reprises. Pourquoi Jésus n’aurait-il pas répondu à ce disciple qui lui demandait de lui enseigner à prier, en répétant cette admirable prière, qu’il présente du reste dans une forme différente et quelque peu abrégée ?

Ainsi l’ont admis Tholuck, Meyer, Stier, Gess et d’autres, qui voient une confirmation de leur opinion dans le fait que Matthieu seul nous a conservé dans sa plénitude cet inimitable modèle de prière. La formule de Luc présente, en outre, quelques expressions qui diffèrent du texte de Matthieu. Ainsi : « Donne-nous chaque jour, au lieu d’aujourd’hui, notre pain quotidien ». Le terme de Luc peut s’étendre à l’avenir, tandis que celui de Matthieu limite la demande au jour présent.

Luc dit : « Remets-nous nos péchés», au lieu de nos dettes, terme qui, même dans Matthieu, ne peut naturellement s’entendre que des péchés dont nous demandons le pardon ; mais Luc conserve la même image dans ces mots : à quiconque nous doit. Matthieu motiva cette demande de pardon en disant : comme nous remettons, Luc : car nous remettons. Il ne voulut pas dire qu’en pardonnant aux autres nous méritions le pardon de Dieu.

La tournure employée suppose, suivant Monsieur Godet, un raisonnement semblable à celui que nous trouvons au verset « Si vous qui êtes mauvais combien plus le Père céleste » De même ici : « Pardonne-nous nos péchés, toi la Miséricorde suprême, puisque nous aussi, tout mauvais que nous sommes, nous pardonnons ».L’expression absolue : à quiconque nous doit, ne s’accorde pas bien avec cette explication. Elle montre que le motif ajouté à la requête est un vœu, une résolution prise pour l’avenir et par laquelle celui qui prie manifeste des dispositions qui le rendent propre à recevoir le pardon de Dieu.

Jésus enseigna l’efficacité de la prière, soit par des analogies, soit par des contrastes, Quant à l’exhortation, c’est le solliciteur lui-même qui nous la fait entendre par son exemple : Puisque, dans les circonstances les plus défavorables, mais pressés par vos besoins, vous ne craignez pas d’importuner avec insistance un homme que vous savez si peu généreux, pourquoi ne faites-vous pas de même envers Dieu qui, dans sa miséricorde infinie, est toujours prêt à vous accorder bien au-delà de toutes vos prières.

Diacre Michel Houyoux

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Paul Calzada : cliquez ici pour lire → Comment améliorer l’efficacité de nos prières ?

EMCI TV → Les 11 attributs de la prière efficace

Vidéo Joyce Meyer → https://youtu.be/HMOielB4Y5I

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Mardi de la onzième semaine du Temps Ordinaire – Année Impaire

Posté par diaconos le 17 juin 2025

La Réforme protestante ou « la Réforme », amorcée au XVIe siècle, est le mouvement de transformation du christianisme qui s’étend de la fin du Moyen Âge jusqu’au début du XVIIe siècle et entend revenir aux sources et à la forme première du christianisme. Elle a été représentée par des acteurs de nature diverse : théologiens, prédicateurs, rois, princes, bourgeois, paysans, intellectuels… La Réforme avait des motivations religieuses, politiques et économiques et elle a transformé en profondeur les sociétés européennes et les cultures soumises à l’influence de l’Europe, notamment en Amérique du Nord et dans une moindre mesure l'Amérique du Sud et l'Asie.

Il existait avant la Bible de Luther quatorze traductions en haut-allemand et trois en bas-allemand, pour la plupart partielles. La première traduction complète date de 1466. Toutefois ces traductions étaient basées sur la Vulgate, version autorisée par l’Église catholique ; elles restaient difficilement compréhensibles car elles comportaient encore de nombreux mots latins faute d’équivalent allemand connu des traducteurs[1]. Luther et ses amis, principalement Philippe Mélanchthon, rompront avec ces traductions précédentes en partant de textes originaux hébreu et grec, et en recherchant une meilleure qualité de traduction[1], qui soit accessible au plus grand nombre, tant en Allemagne du Sud qu’en Allemagne du Nord, quitte à faire de longues recherches pour trouver une traduction à chaque mot. Ulrich Zwingli entreprend aussi une traduction basée sur les premières traductions de Luther.

 De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi. Eh bien ! moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes. En effet, si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? Et si vous ne saluez que vos frères,  que faites-vous d’extraordinaire ?  Les païens eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait. » (Mt 5,43-48)

« Vous avez entendu qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. »   La première partie de ce précepte était seule dans la loi Lévitique 19.18 la seconde était une glose du pharisaïsme, qui entendait par le prochain les Juifs, à l’exclusion des hommes de nationalités différentes. Ceux-ci étaient des ennemis qu’on pouvait haïr et l’on n’hésitait pas à appliquer ce principe à des ennemis personnels. La loi prescrivait tout le contraire Exode 23.4-6 et la conduite des Israélites pieux donnait un exemple tout opposé. Psaumes 7.5 ; Psaumes 35.13-4 ; Job 31.29 ; Proverbes 24.17-18 ; Proverbes 25.21

Toutefois il faut bien reconnaître que l’amour du prochain, dans sa plénitude, n’a été enseigné que par Jésus et qu’il est une création de l’Évangile dans le cœur du chrétien. a presque unanimité des critiques, des exégètes et des traducteurs retranchent ces mots sur l’autorité de Codex Sinaiticus, B, de versions et de Pères, les regardant comme empruntés à Luc 6.27.

Quoi qu’il en soit, Jésus a prononcé ces paroles, qui présentent une progression remarquable, à la fois dans le mal à souffrir et dans le bien à faire. D’une part des ennemis qui maudissenthaïssent, persécutent, d’autre part des chrétiens qui aiment, bénissent, font du bien, prient. De part et d’autre on passe des sentiments aux actes.

Voici donc trois degrés de charité envers des ennemis : les aimer, leur faire du bien, prier pour eux. Le dernier est celui qu’on croit pouvoir faire le plus aisément, mais c’est pourtant le plus difficile, parce que c’est celui qu’on fait par rapport à Dieu. Rien ne doit être plus sincère, ni plus cordial, ni plus véritable, que ce qu’on présente à Celui qui voit tout jusqu’au fond du cas presque unanimité des critiques, des exégètes et des traducteurs retranchent ces mots sur l’autorité de Codex Sinaiticus, B, de versions et de Pères, les regardant comme empruntés à Luc 6.27.

 Quoi qu’il en soit, Jésus a prononcé ces paroles, qui présentent une progression remarquable, à la fois dans le mal à souffrir et dans le bien à faire. D’une part des ennemis qui maudissenthaïssent, persécutent, d’autre part des chrétiens qui aiment, bénissent, font du bien, prient. De part et d’autre on passe des sentiments aux actes.

« Voici donc trois degrés de charité envers des ennemis : les aimer, leur faire du bien, prier pour eux. Le dernier est celui qu’on croit pouvoir faire le plus aisément, mais c’est pourtant le plus difficile, parce que c’est celui qu’on fait par rapport à Dieu. Rien ne doit être plus sincère, ni plus cordial, ni plus véritable, que ce qu’on présente à Celui qui voit tout jusqu’au fond du cœur. » (Bossuet)

Après : avoir motivé l’amour des ennemis par l’obligation d’être fils du Père Jésus présenta un second motif en faveur du même précepte : Aimer ceux qui nous aiment est naturel au cœur de l’homme et ne saurait prétendre à une récompense (M t 5.12 ; Mt13,6) Trois péagers le firent. Les Juifs haïssaient et méprisaient ces hommes qui s’étaient mis au service de la domination romaine pour prélever des impôts détestés et qui le faisaient souvent avec dureté et injustice. Aussi dans l’Evangile, ils furent nommés avec les pécheurs les plus décriés. (Mt 21.31-32 ; Lc 15.1)

Motif suprême de la morale chrétienne, être en réalité fils de Dieu, animés de son Esprit, lui ressembler comme un fils ressemble à son père, l’imiter dans nos sentiments et notre vie. (Ep 5.1) Votre Père ; jamais Jésus ne dit notre Père, en se comprenant dans ce mot avec ses disciples ; mais toujours mon Père ou votre Père. Distinction très significative.  Qui est dans les cieux (Mt 6.9).

Son soleil :  Magnifique appellation ! Lui-même a fait le soleil et le gouverne et le possède en sa seule puissance. ( Bengel) Les bienfaits de Dieu dans la création, même envers ses ennemis, sont offerts à notre imitation. Ces arguments tirés de la nature, qui dévaste aussi et détruit parfois ne suffiraient pas pour nous faire connaître et aimer Dieu comme notre Père, mais ils parlent au sentiment religieux et Jésus leur prête ici son autorité. (Ac 14.17)

Après : avoir motivé l’amour des ennemis par l’obligation d’être fils du Père, Jésus présenta un second motif en faveur du même précepte : Aimer ceux qui nous aiment est naturel au cœur de l’homme et ne saurait prétendre à une récompense (Mt 5.12 ; Mat 6.1). Les péagers le firent. Les Juifs haïssaient et méprisaient ces hommes qui s’étaient mis au service de la domination romaine pour prélever des impôts détestés et qui le faisaient souvent avec dureté et injustice. Aussi dans l’Évangile, ils furent nommés avec les pécheurs les plus décriés. (Mt 21.31-32 ; Lc 15.1)

Faire accueil signifie témoigner de la bienveillance, de l’affection. Le faire en faveur de frères ou d’amis, il n’y a rien là d’extraordinaire, rien qui dépasse la mesure de la nature humaine. Les païens le firent aussi. Vous serez parfaits : indiquerait une perfection morale ressemblant à tous égards à celle de Dieu, autant que la créature peut égaler Celui qui est infini. Jésus appliqua cette grande parole à ce qu’il eut dit de l’Amour : « soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux».

Ce sens se comprend mieux aussi ; car il est certain que l’amour, surtout l’amour divin répandu dans le cœur, ne connaît et ne veut pas de bornes, il tend à une perfection toujours plus idéale et toujours plus complète. Le but ainsi placé par le Sauveur devant les yeux de ses disciples est encore assez sublime pour effrayer leur faiblesse. Il leur est bon de se rappeler la prière d’Augustin : « Donne ce que tu ordonnes, Seigneur et ordonne ce que tu veux ! »   

Diacre Michel Houyoux

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La Croix : cliquez ici pour lire l’article       Mardi de la 11e semaine du temps ordinaire (Mt 5, 43-48)

Vidéo : la Réforme religieuse : cliquez ici i     https://youtu.be/1qeRj_qfNM0.

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Воскресенье Святой Троицы – год C

Posté par diaconos le 15 juin 2025

Троицкое воскресенье - Gallerix.ru Троицкое воскресенье – воскресенье после Пятидесятницы в западной церкви (римско-католической, англиканской и большинстве протестантских церквей). В Римско-католической церкви оно официально известно как …

Троицкое воскресенье – Gallerix.ru
Троицкое воскресенье – воскресенье после Пятидесятницы в западной церкви (римско-католической, англиканской и большинстве протестантских церквей). В Римско-католической церкви оно официально известно как …

Сам Иисус сказал в Евангелии от Иоанна : « Я есмь истина », подчеркнув важность истины в христианской вере. 1 Поклонение Богу в духе и истине подразумевает подлинную и искреннюю связь с Ним, охватывающую все наше сердце и душу. Эти стихи и понятия показывают, как Дух и истина взаимосвязаны в христианской вере. Сам Иисус сказал в Иоанна 14:6 «Я есмь истина», подчеркивая важность истины в христианской вере.

Поклонение Богу в духе и истине подразумевает подлинную и искреннюю связь с Ним, охватывающую все наше сердце и душу. Эти стихи и понятия показывают, как Дух и истина взаимосвязаны в христианской вере.

Евангелия Иисуса Христа от Иоанна

 В то время Иисус сказал Своим ученикам: « Я еще многое имею сказать вам, но пока вы не можете вынести. Когда же придет Дух истины, Он наставит вас на всякую истину. Ибо, что Он скажет, не от Себя произойдет, но что услышит, то скажет; а что будет, то откроет вам. Он прославит Меня, потому что примет то, что исходит от Меня, и возвестит вам. Все, что имеет Отец, есть Мое ; потому Я и сказал вам : Дух принимает исходящее от Меня, чтобы возвестить вам ». (Ин 16, 12-15)

 Сошествие Духа и Его работа Но великие события и различные применения этой истины, которые должны были осуществиться с установлением Царства Божьего на земле, были им еще неизвестны; они не знали о рождении и развитии христианской Церкви, которая объединит иудеев и язычников в единое тело. Более того, хотя Иисус объявил им, что умрет для искупления мира (Ин 3:14-16), и представил веру в Него как средство участия в этом, Он не мог, пока Его дело не было завершено, научить их во всей полноте великой доктрине оправдания по вере.

 Наконец, апостолы не могли тогда понять и предвидеть окончательную глубину возрождения, отречения и Божественной жизни в человеке. Поэтому Иисусу еще многое нужно было сказать им, но они не могли вынести этого; этот термин выбран намеренно: «Ибо вся истина (стих 13) – тяжкое бремя для того, кто не достаточно зрел и не достаточно силен, чтобы нести ее». (Лютардт)

 Именно Дух Божий открыл его ученикам, позволив им принять его и провозгласить другим. В новозаветных посланиях есть все, чему Иисус еще не смог их научить. Святой Дух прославит Спасителя, поставив учеников в живое общение с Ним, открыв им и сделав их сокровищами благодати, истины, Божественной жизни, силы Святого Духа и силы Святого Духа.

  божественной жизни в человеке. Поэтому Иисусу еще предстояло многому научиться. Наконец, апостолы не могли понять и предвидеть глубину возрождения, отречения и божественной жизни в человеке. Поэтому Иисусу еще предстояло многому научиться. Но великие события и различные применения этой истины, которые должны были осуществиться с установлением Царства Божьего на земле, были им еще неизвестны ; они не знали о рождении и развитии христианской Церкви, которая объединит иудеев и язычников в единое тело.

завершено, научить их во всей полноте великой доктрине оправдания по вере. Наконец, апостолы не могли понять и предвидеть глубин у во Более того, хотяочитать статью Следующее воскр

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