Jeudi de la vingt-septième semaine du Temps Ordinaire – Année Paire

Posté par diaconos le 10 octobre 2024

Jésus Aujourd'hui – « Demandez, on vous donnera

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, ésus disait à ses disciples : « Imaginez que l’un de vous ait un ami et aille le trouver au milieu de la nuit pour lui demander : « Mon ami, prête-moi trois pains, car un de mes amis est arrivé de voyage chez moi, et je n’ai rien à lui offrir.”

Et si, de l’intérieur, l’autre lui répond : “Ne viens pas m’importuner ! La porte est déjà fermée ;
mes enfants et moi, nous sommes couchés. Je ne puis pas me lever pour te donner quelque chose.”
Eh bien ! je vous le dis : même s’il ne se lève pas pour donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu’il lui faut.

Moi, je vous dis : Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; en effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira. Quel père parmi vous, quand son fils lui demande un poisson, lui donnera un serpent au lieu du poisson ?

Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! » ( Lc 11, 5-13)

Efficacité de la prière

Jé­sus en­seigna l’ef­fi­ca­cité de la prière, soit par des ana­lo­gies, soit par des contrastes, comme dans la pa­ra­bole. Cette pa­ra­bole ren­ferme à la fois une pro­messe et une exhortation, se­lon que nous consi­dé­rons les deux hommes mis en scène. La pro­messe pour­rait se tra­duire ainsi : «  Si un homme, par pur égoïsme et pour se dé­li­vrer d’un solliciteur, lui ac­corda sa de­mande, même à minuit, com­bien plus Dieu, qui connaît tous vos be­soins et qui est amour !  »

Quant à l’ex­hor­ta­tion, c’est le sol­li­ci­teur lui-même qui l’eut fait en­tendre par son exemple : Puisque, dans les cir­cons­tances les plus dé­fa­vo­rables, mais pres­sés par vos besoins vous ne crai­gnez pas d’im­por­tu­ner avec in­sis­tance un homme que vous sa­vez si peu gé­né­reux, pour­quoi ne faites-vous pas de même en­vers Dieu qui, dans sa mi­sé­ri­corde infinie, est tou­jours prêt à vous ac­cor­der bien au-delà de toutes vos prières ?

« Et moi, je vous dis. »  Ce fut par ces mots que Jé­sus in­tro­duisit une ad­mi­rable ap­pli­ca­tion de sa pa­ra­bole, à la­quelle il em­prunta les images et les ex­pres­sions mêmes dont il se servit. « Demandez, cherchez, heurtez », c’est là ce que fait l’­homme de la pa­ra­bole ; il vous sera donné, vous trouverez, il vous sera ouvert, telle fut son ex­pé­rience ; com­bien plus cer­tai­ne­ment sera-ce la vôtre au­près de Dieu ! En­core une preuve plus in­time et plus per­sua­sive que Dieu exauce la prière.

Parmi les dons que l’en­fant de­manda à son père, Mat­thieu ne dé­signa que du pain et un poisson : ce furent les pro­vi­sions que l’on prit d’or­di­naire pour le voyage  : « Jésus leur demande : « Combien de pains avez-vous ? Allez voir. » S’étant informés, ils lui disent : « Cinq, et deux poissons.  » (Mc 6, 38) ; Luc ajouta un œuf, qui fai­sait sou­vent aussi par­tie de ces pro­vi­sions.

« Notre hôte nous re­met, au dé­part, de quoi faire notre re­pas : des pains (je dis des pains, et non du pain, car on les fait ici fort pe­tits, des œufs durs, comme toujours, plus quelques pois­sons frits. On voit que la nour­ri­ture fut ab­so­lu­ment la même que du temps de Jé­sus.’ » Félix Bovet, Voyage en Terre Sainte,

À ces trois ali­ments furent op­po­sés : une pierre, cruelle iro­nie ; un serpent, très dan­ge­reux ; un scorpion plus nui­sible en­core. Qui fut le père qui ré­pon­dra par de tels dons à la de­mande de son en­fant ? Et cette ques­tion de­vient plus frap­pante quand, à à la place d’un père quel­conque, Jé­sus nomme le Père cé­leste.

« Vous qui êtes mauvais » : Re­mar­quable té­moi­gnage du pé­ché ori­gi­nel. ( Bengel)  Quel contraste avec la bonté et l’a­mour du Père qui est du ciel ! D’a­près Mat­thieu, Jé­sus dit : « Votre Père don­nera des biens, ou de bonnes choses, à ceux, qui les lui de­mandent. Cette ex­pres­sion est plus simple, et plus en har­mo­nie avec l’i­mage qui pré­cède, que les termes em­ployés par Luc : donnera l’Esprit-Saint. Mais d’autre part, le Saint-Es­prit est le plus pré­cieux des dons de Dieu et le gage de tous les autres.

Diacre Michel Houyoux

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Catholique.org : cliquez ici pour lire l’article → Demandez et on vous donnera – Les méditations 

Yves I-Bing Cheng, M.D., M. A  :  cliquez ici pour lire l’article → Demandez et il vous sera donné – Mt 7 (7-11)

Vidéo Walter Zanzen :  cliquez ici → https://youtu.be/_nfkAqHMXGA 

 

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Mardi de la vingt-septième du Temps Ordinaire – Année Paire

Posté par diaconos le 8 octobre 2024

Elle s'appelait Marthe-Marie - Oratoire de France

                           Jésus  chez Anne  et  Marie

Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, Jésus entra dans un village. Une femme nommée Marthe le reçut.  Elle avait une sœur appelée Marie qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole.  Quant à Marthe, elle était accaparée par les multiples occupations du service.

Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ? Dis-lui donc de m’aider. » Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. » ( (Lc 10, 38-42)

Jésus chez Marthe et Marie

Jésus étant en chemin, entra dans un bourg, où une femme nommée Marthe le reçut dans sa maison. Marie sa sœur vint s’asseoir aux pieds de Jésus et écouter sa parole. Marthe, tout occupée des soins de la maison, se plaignit à Jésus de l’inactivité de sa sœur.  Jésus répondit à Marthe : « Tu t’inquiètes et t’agites inutilement. Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la bonne part » De ce que Marthe fut désignée comme maîtresse de maison, on pensa qu’elle était veuve, ou du moins la sœur aînée de la famille.

Le caractère de Marie, sa sœur, s’y retrouva également décrit par des traits tout semblables à ceux que lui prêta Luc. Jean  en désignant Béthanie comme  le bourg de Marie et de Marthe sa sœur , fit allusion à l’histoire racontée ici par Luc. Tout ceci se passait avant le repas qui se préparait. Le moment fut solennel et intime : Jésus fut occupé à annoncer la Parole de vie, et Marie, assise à ses pieds, l’écouta attentivement.

Son empressement à le bien recevoir dénota son amour et sa vénération pour Jésus ; mais elle oublia que, dans ce rare et précieux moment de sa présence, il y avait quelque chose de plus important à faire, qu’il était un autre moyen de l’accueillir, auquel lui-même tenait infiniment plus. Sa réflexion sur sa sœur et la prière qu’elle adressa à Jésus trahirent un blâme déplacé et une pointe de cette jalousie que les esprits actifs et énergiques éprouvèrent souvent à l’égard des Âmes plus recueillies et plus intimes.

Les soins actifs de Marthe eurent dans la vie leur nécessité relative ; mais une seule chose fut d’une importance absolue. Laquelle ? Jésus répondit : C’est la bonne part que Marie a choisie » : recevoir dans son cœur avec avidité les paroles de vie que Jésus donna : le salut éternel. Cette bonne part ne fut pas  enlevée à Marie ni par les réclamations de Marthe, auxquelles Jésus ne consentit pas, ni par aucune puissance de l’univers.

On voit souvent dans ces deux sœurs les types de deux tendances également légitimes de la vie chrétienne. Marthe représente les chrétiens zélés et actifs dans les travaux du règne de Dieu au dehors ; Marie, les âmes intimes et aimantes qui vivent d’une vie contemplative, qui ont un besoin pressant de la communion habituelle de Jésus. Jésus n’adressa pas d’éloge à Marthe, et il déclara que Marie  eut choisi la bonne part. L’activité de Marthe était inspirée par son amour propre d’hôtesse d’ autant que par le désir de servir Jésus ; cette préoccupation personnelle se montra dans les reproches dont elle accabla sa sœur.

Marie ne demeura pas oisive ; mais elle sut interrompre son travail à temps pour recueillir de Jésus les paroles de la vie éternelle. Ces paroles, qu’elle reçut et conserva, devinrent la semence d’une activité supérieure. Elles la rendirent capable, en lui donnant l’intelligence profonde de la pensée de Jésus, d’accomplir un jour cette action que Jésus loua comme  une bonne action faite à son égard.

Diacre Michel Houyoux

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◊ Chrétiens aujourd’hui : cliquez ici pour lire l’article → Marthe et Marie – Bible, Nouveau Testament

◊ Ciné-Club de Caen : cliquez ici pour lire l’article → Christ dans la maison de Marthe et Marie

 Vidéo  Prédication du pasteur Marc Pernot → https://youtu.be/92tIKcskwQI

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Samedi de la vingt-sixième semaine du Temps Ordinaire Année Paire

Posté par diaconos le 5 octobre 2024

Évangile du jour du 01.10.2022 – Centre Romand de l'Apostolat Mondial de  Fatima

# Le Nouveau Testament emploie plusieurs fois le mot apôtre. Il s’applique à plusieurs catégories de personnes bien distinctes : les témoins de la Résurrection de Jésus, envoyés pour annoncer cet événement; un des ministères de l’Église primitive ; deux fois dans les évangiles (Mt 10,2 et Lc 6,13) : le groupe des Douze choisis par Jésus, d’abord pour les envoyer (Mt 10, 5-42), enfin pour être avec lui et pour signifier symboliquement le peuple de la fin des temps (Mt 19, 28).

Paul, qui ne fit pas partie des Douze Apôtres, est surnommé l’Apôtre sans autre précision, ou encore l’apôtre des Gentils .Le mot apôtre désigne un des douze disciples de Jésus-Christ. Il s’applique aussi aux personnes qui enseignent et répandent une religion à la manière des apôtres de Jésus. Par extension, il qualifie aussi les propagateurs d’une doctrine, d’une opinion, d’une cause. Dans le vocabulaire familier, apôtre désigne une personne qui va écouter aveuglément son maître à penser et qui propage activement ses idées.

Le Nouveau Testament témoigne aussi d’un apostolat conçu, dans la première Église, comme l’un des ministères essentiels. Les lettres de Paul parlent de faux apôtres. (2 Co 11, 13) Le premier exemple de texte apostolique est sans doute la lettre apostolique envoyée à l’Église d’Antioche à la suite des discours de Pierre (Ac 15, 7-12) et Jacques (Ac 15, 13-21) sur la décision du concile de Jérusalem sur l’observance des règles traditionnelles du judaïsme, notamment la circoncision (vers l’année 50).

Les textes ne sont pas toujours explicites sur le contenu de ce ministère, dont on peut penser qu’il comportait une dimension missionnaire itinérante : c’est ainsi que la Didachè atteste leur existence en Syrie au début du deuxième siècle. L’apostolat en effet, contrairement à l’épiscopat, ne s’exerce pas sur un territoire circonscrit et précis : il a une dimension universelle. Pierre en effet présida d’abord l’Église d’Antioche avant de présider l’Église de Rome.

La tradition de l’Église, en suivant les textes des Actes des Apôtres, adopte un collège apostolique modifié depuis la défection et la trahison de Judas l’Iscariote. Elle remplace celui-ci par Matthias et surtout par Paul. Le plus souvent, ces deux apôtres additionnels figurent ensemble parmi les Douze au détriment de l’un des onze appelés par Jésus-Christ. En tout cas Paul figure toujours dans le collège apostolique, à la seconde place après Pierre. La Tradition apostolique a été définie par Hippolyte de Rome au début du IIIe siècle.

C’est sur l’existence de ce ministère de l’Église antique que Calvin s’appuiera pour restructurer les ministères des Églises de la Réforme. Après les temps proprement apostoliques marquant la première période de l’histoire du christianisme, le terme apôtre s’applique aux missionnaires qui évangélisèrent un peuple ou un pays, souvent en dehors de leur lieu d’origine, et fondèrent ainsi une chrétienté locale, donna le nom de Pierre, André son frère, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy, Matthieu, Thomas, Jacques fils d’Alphée, Simon appelé le Zélote, Jude fils de Jacques, et Judas Iscariote, qui devint un traître. Jésus descendit de la montagne avec eux et s’arrêta sur un terrain plat.

Il y avait là un grand nombre de ses disciples et une grande multitude de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem, et du littoral de Tyr et de Sidon. Ils étaient venus l’entendre et se faire guérir de leurs maladies ; ceux qui étaient tourmentés par des esprits impurs retrouvaient la santé. Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu’une force sortait de lui et les guérissait tous. (Lc 6, 12-19)

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, les 72 disciples que Jésus avait envoyés revinrent tout joyeux, en disant : « Seigneur, même les démons nous sont soumis en ton nom. » Jésus leur dit : « Je regardais Satan tomber du ciel comme l’éclair. Voici que je vous ai donné le pouvoir d’écraser serpents et scorpions, et sur toute la puissance de l’Ennemi : absolument rien ne pourra vous nuire.     Toutefois, ne vous réjouissez pas parce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous parce que vos noms se trouvent inscrits dans les cieux. »

À l’heure même, Jésus exulta de joie sous l’action de l’Esprit Saint, et il dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. » (Lc 10, 17-24) « Tout m’a été remis par mon Père. Personne ne connaît qui est le Fils, sinon le Père ; et personne ne connaît qui est le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. » Puis il se tourna vers ses disciples et leur dit en particulier : « Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! Car, je vous le déclare : beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous-mêmes voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu. » (Lc 10, 17-24)

Jésus en ces jours-là passa une nuit en prières sur la montagne. Le jour venu, il assembla autour de lui ses disciples dont il choisit douze, auxquels il donna le titre d’apôtres. Jésus revenu auprès de la foule opéra des guérisons. Jésus avec ses disciples redescendit jusqu’à un plateau de la montagne. Il y trouva une grande multitude, accourue de toute la Palestine. Une puissance divine, sortant de lui, opéra des guérisons.

D’une part, Jésus était parvenu au faite de son activité et de sa puissance divine. D’autre part, la haine de ses adversaires et leurs desseins meurtriers hâtaient la crise qu’il prévoyait déjà comme inévitable. Dans ces graves circonstances, il prit parmi ses disciples les douze apôtres et les établit comme ses témoins et ses ambassadeurs, chargés de continuer après lui son œuvre dans le monde.

Il se prépara à cet acte solennel par la prière dans un lieu écarté. Luc raconta fréquemment que Jésus se retirait dans la solitude pour prier. Luc ajouta seul que Jésus leur donna le titre d’apôtres, envoyés auprès de notre humanité pour continuer son œuvre par la prédication de l’Évangile.

Le nom d Jude, fils de Jacques, est propre à Luc. L’existence d’un apôtre de ce nom fut confirmée par Jean. Les évangélistes rappelèrent que Judas dénonça Jésus pour le faire arrêter. Matthieu, dans sa liste des apôtres, les nomma deux par deux : Pierre et André, Jacques et Jean, etc. Ce groupement répondait à la réalité historique, chaque paire ainsi réunie était liée, soit par des liens de parenté, soit d’une autre manière.

Quel auditoire se trouva là réuni pour entendre le discours de Jésus ! Des gens s’assemblèrent fréquemment autour de lui pour l’entendre, une grande multitude de peuple, accourue de toutes les contrées environnantes, soit pour l’entendre, soit pour être guéris de leurs maladies ; plusieurs de ces malheureux qui étaient en proie à la puissance des ténèbres : et ils étaient guéris. Ceux même qui ne pouvaient pas attirer sur eux l’attention de Jésus, au milieu de cette foule, et ils éprouvaient qu’une puissance divine sortait de lui et les guérissait tous.

Diacre Michel Houyoux

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin

◊ Thrueway  : cliquez ici pour lire l’article → Jésus choisit ses disciples

 ◊ Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article → Il passa toute la nuit à prier Dieu ; il appela ses disciples et en choisit douze auxquels il donna le nom d’apôtres

♥ Vidéo  Notre mission → https://youtu.be/a3sJ

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Siebenundzwanzigster Sonntag der gewöhnlichen Zeit – Jahr B

Posté par diaconos le 4 octobre 2024

Was aber Gott verbunden hat, das darf der Mensch nicht trennen.

Die Scheidung ist die offizielle Auflösung einer zivilen oder religiösen Ehe zwischen zwei Personen oder zwischen mehreren Personen im Falle der Polygamie. In der Rechtswissenschaft wird sie unterschieden von der faktischen Trennung, die keine rechtlichen Folgen hat, und von der rechtlichen Trennung, die rechtlich anerkannt ist, aber die Ehe intakt lässt. Sie ist nicht zu verwechseln mit der Annullierung einer Ehe, die darin besteht, zu erklären, dass die Ehe nie geschlossen wurde.

Im antiken Griechenland gab es in den einzelnen Städten unterschiedliche Formen der Scheidung. In Athen konnte sie im gegenseitigen Einvernehmen oder auf Initiative eines der Ehegatten erfolgen. In der Praxis wirkte die Mitgift als starke Bremse: Wurde die Ehe aufgelöst, erhielt die Frau ihre Mitgift – außer bei Ehebruch – mit 18 % Zinsen zurück.

Die Frau ihrerseits hatte das Recht, selbst die Scheidung zu beantragen, aber meistens wurde der Antrag durch ihren gesetzlichen Vormund (Vater, Bruder oder einen anderen männlichen Verwandten) gestellt : Der ordnungsgemäß begründete Antrag wurde dem Archon vorgelegt, der ihn prüfte und entschied, ob er ihm stattgab oder nicht. Misshandlung war ein gültiger Trennungsgrund, nicht aber die Untreue des Ehemanns.

In hellenistischer Zeit wurde die Scheidung förmlicher: Die Scheidung wurde urkundlich festgehalten und die Folgen wurden geregelt. Die wichtigste Bestimmung betraf die Mitgift, die an die Ex-Frau zurückgegeben wurde.   Die Frau hatte nie Anspruch auf einen Anteil am Familienvermögen. Auch die Römer praktizierten die Scheidung. Zunächst war das Recht auf Scheidung den Männern vorbehalten, doch bald erhielten auch die Frauen dieses Recht.

 Die Ehe, ursprünglich ein religiöser und sozialer Ritus, wurde wie der Rest der römischen Gesellschaft entheiligt. Sie wurde im Gesetz kodifiziert. Am Ende des Imperiums wurde die Scheidung kaum noch formell, denn aus Gründen der Vereinfachung wurde die Ehe einem Vertrag gleichgestellt.    In hellenistischer Zeit wurde die Scheidung förmlicher: Die Scheidung wurde urkundlich festgehalten und die Folgen wurden geregelt. Die wichtigste Bestimmung betraf die Mitgift, die an die Ex-Frau zurückgegeben wurde.

Einen Anspruch auf einen Anteil am Familienvermögen hatte die Frau nie. Auch die Römer praktizierten die Ehescheidung. Ursprünglich war das Recht auf Scheidung den Männern vorbehalten, doch bald erhielten auch die Frauen dieses Recht. Die Ehe, ursprünglich ein religiöser und sozialer Ritus, wurde wie der Rest der römischen Gesellschaft entheiligt. Sie wurde im Gesetz kodifiziert. Am Ende des Imperiums wurde die Scheidung kaum noch formell, denn aus Gründen der Vereinfachung wurde die Ehe einem Vertrag gleichgestellt.

Unverheiratete Personen wurden durch das Gesetz weiterhin benachteiligt. Im frühen Mittelalter war die Ehe nicht geweiht, und schriftliche Verträge wurden nicht mehr verwendet. Die Ehe diente nur dazu, Bündnisse zu besiegeln.  Es wurde als normal an gesehen, eine Ehe auflösen zu können. Die römisch-katholische Kirche hält nicht viel von Scheidungen und betrachtet die Ehe als unauflöslich. Die Regeln in diesem Bereich finden sich jedoch hauptsächlich in den Beschlüssen einzelner Konzilien, die sich oft nur mit bestimmten Fällen befassten und widersprüchliche Antworten gaben.

 Am frühen Mittelalter war die Ehe nicht geweiht, und schriftliche Verträge wurden nicht mehr verwendet. Die Ehe diente nur dazu, Bündnisse zu besiegeln.Es wurde als normal angesehen, eine Ehe auflösen zu können. Die römisch-katholische Kirche hält nicht viel von Scheidungen und betrachtet die Ehe als unauflöslich. Die Regeln in diesem Bereich finden sich jedoch hauptsächlich in den Beschlüssen einzelner Konzilien, die sich oft nur mit bestimmten Fällen befassten und widersprüchliche Antworten gaben.

 Aus dem Evangelium von Jesus Christus nach Markus

Zu jener Zeit traten einige Pharisäer an Jesus heran und fragten ihn, um ihn auf die Probe zu stellen : „Ist es erlaubt, dass ein Mann seine Frau wegschickt “Jesusantwortete : „Was hat euch Mose geboten ?“ Sie antworteten ihm : „Mose hat gesagt, dass es dem Ehemann erlaubt ist, seine Frau wegzuschicken, vorausgesetzt, er stellt einen Verzichtsvertrag aus.“ Jesus antwortete : „Wegen der Härte eures Herzens hat er diese Regel für euch aufgestellt.“

Aber am Anfang der Schöpfung hat Gott sie als Mann und Frau geschaffen. Deshalb wird der Mann seinen Vater und seine Mutter verlassen und sich an seine Frau binden, und die beiden werden ein Fleisch werden. So sind sie nicht mehr zwei, sondern ein.  Im frühen Mittelalter war die Ehe nicht geweiht, und schriftliche Verträge wurden nicht mehr verwendet. Die Ehe diente nur dazu, Bündnisse zu besiegeln. Es wurde als normal angesehen, eine Ehe auflösen zu können.

Die römisch-katholische Kirche hält nicht viel von Scheidungen und betrachtet die Ehe als unauflöslich. Die Regeln in diesem Bereich finden sich jedoch hauptsächlich in den Beschlüssen einzelner Konzilien, die sich oft nur mit bestimmten Fällen befassten und widersprüchliche Antworten gaben.   Einige Leute brachten Kinder zu Jesus, um ihnen die Hände aufzulegen, aber die Jünger wiesen sie ab. Als Jesus  das merkte, wurde er zornig und sagte zu ihnen : „Lasst die Kinder zu mir kommen; hindert sie nicht daran, denn das Reich Gottes gehört denen, die wie sie sind.“(Mk 10,2-16)

Ist es rechtmäßig, seine Frau aus irgendeinem Grund zu verstoßen?  

  Jesus hatte diese Frage bereits in der Bergpredigt beantwortet. Die Pharisäer hatten sie gestellt, um ihn in Versuchung zu führen. Die Frage war deshalb so brisant, weil sie zu jener Zeit zwischen zwei jüdischen Schulen, der des Hillel und der des Schamaï, sehr umstritten war, wobei die erstere eine sehr lockere, die letztere eine strengere Haltung zur Scheidung einnahm.

Außerdem machten das Beispiel des Herodes Antipas, der über Peräa herrschte, und das Ende Johannes des Täufers, der es übernommen hatte, eine strenge Lösung der Frage eher gefährlich, während eine lockerere Lösung Jesus in Konflikt mit Johannes dem Täufer gebracht hätte.  Dies war die Versuchung, die Falle, die Jesus von seinen Gegnern gestellt wurde. Die vollständige und wahre Vorstellung von der Ehe setzt zunächst voraus, dass die beiden ein Herz und eine Seele sind; alles, was mit dem Fleisch im engeren Sinne zu tun hat, ist nur das untergeordnete Glied in dieser Verbindung.

Das Wort „Fleisch“ umfasst in der Schrift den ganzen Menschen, sein ganzes Wesen, und dieser Gedanke wird durch die Worte „ein Fleisch“ gut ausgedrückt. Dies ist die absolute und unauflösliche Intimität der Ehe, die Gott von Anfang an bei der Erschaffung des Menschen im Sinn hatte und die Jesus mit seiner Autorität bestätigt hat.     Außerdem wird in dieser Aussage die Polygamie verurteilt, die das wahre Konzept der Ehe völlig zerstört.

Die Pharisäer dachten, sie hätten die Autorität des Mose auf ihrer Seite. Aber sie übertrieben die Tragweite der Rechtsvorschrift, auf die sie sich beriefen, denn Mose hatte die Ehescheidung weder befohlen noch erleichtern wollen ; im Gegenteil, der Zweck der von ihm vorgeschriebenen Formalität war es, sie zu verhindern. Jesus korrigiert den Ausdruck der Pharisäer, indem er sagt : „erlaubt“. Das war nicht die Absicht Gottes.

Wenn Mose es erlaubte, dann nur als notwendiges Übel, um größere Übel zu verhindern, und nur wegen jener Herzenshärte, die euch unfähig machte, den göttlichen Gedanken aufzunehmen und ihn in die Tat umzusetzen.  Wenn wir uns fragen, wie Gott, der unwandelbar ist, diese Abweichung von seinem eigenen Gesetz genehmigen konnte, liegt die Antwort in der Tatsache des Sündenfalls und der Sünde, die seit der Erschaffung des Menschen eingetreten sind.

 Jesus ließ nur einen einzigen legitimen Grund für eine Scheidung zu und verbot, eine verstoßene Frau zu heiraten. Als er dies sagte, sprach er aus der Perspektive seines Reiches, und seine Jünger sollten sich nicht an diesen Grundsatz halten, der der einzige ist, auf dem die christliche Ehe beruht.  Keine Kirche, die der Autorität Jesu untersteht, könnte eine andere sanktionieren. Bedeutet dies, dass die Zivilgesellschaft in Ländern, die den Namen des Christentums tragen, Unrecht hat, wenn sie andere Scheidungsgründe gesetzlich zulässt und getrennten Eheleuten erlaubt, eine zweite Ehe einzugehen?

Sollten alle Bürger eines Landes an ein christliches Prinzip gebunden sein ? Auf diese und viele andere Fragen antwortet der Katholizismus mit Ja, denn er ist die Religion des Zwangs und beansprucht nichts weniger als die Herrschaft über die Gesellschaft ; der Protestantismus antwortet mit Nein, denn er will vor allem Aufrichtigkeit und moralische Freiheit.

Aber die Kirchen sollen sehen, ob sie sich ohne Untreue dazu herablassen können, in ihrem Bereich Ehen zu sanktionieren, die den Worten Jesu widersprechen : „Wenn ein Mann so zu einer Frau steht, ist es nicht gut für ihn, sie zu heiraten. „ (Mt 19,10).  Diese Bemerkung machten die Jünger Jesus gegenüber, nachdem die Pharisäer gegangen waren. Sie waren der Meinung, dass die Bedingung, die Jesus dem Mann in Bezug auf die Frau auferlegt hatte, zu streng war.

Sie waren der Meinung, dass es besser wäre, nicht zu heiraten, wenn der Mann eine unglückliche Verbindung nicht auflösen könnte, wenn er alle Fehler und Laster seiner Frau ertragen müsste, außer dem einen, auf das Jesus hingewiesen hatte.   Wir sprechen nur von der Stellung des Ehemannes gegenüber der Ehefrau, denn im Osten und in der Antike wurde letztere nicht als gleichberechtigt anerkannt. Im Evangelium stellt sich die Situation ganz anders dar.

Zum besseren Verständnis seines Denkens und des rein moralischen Charakters der Gabe, die er im Sinn hatte, unterscheidet Jesus drei Fälle : diejenigen, die vom Mutterleib an aufgrund ihres besonderen Aufbaus nicht für die Ehe geeignet sind, und diejenigen, die von den Menschen dazu gemacht wurden. In den ersten beiden Fällen wird die Gabe der Enthaltsamkeit im leiblichen Sinne verstanden und hat keinen religiösen Wert; schließlich gibt es diejenigen, die diesen Entschluss freiwillig um des Himmelreiches willen gefasst haben, nicht um ihn zu verdienen, sondern um sich ihm ohne irdische Hindernisse ganz zu widmen.

So stellte Jesus in seiner Antwort an die Jünger eine Tatsache fest, verlangte aber nicht dieses Opfer, wie es Paulus in seinen Ratschlägen tat. Diese Worte sprechen weder gegen die christliche Ehe noch schreiben sie dem Zölibat eine besondere Heiligkeit zu, geschweige denn sind sie ein Argument für die Zwangszölibatierung einer ganzen Klasse von Männern.

Diakon Michel Houyoux

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