Jeudi de la vingt-neuvième semaine du Temps Ordinaire – Année Paire
Posté par diaconos le 17 octobre 2024
De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc
En ce temps-là, Jésus disait : « Quel malheur pour vous, parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes, alors que vos pères les ont tués. Ainsi vous témoignez que vous approuvez les actes de vos pères, puisque eux-mêmes ont tué les prophètes, et vous, vous bâtissez leurs tombeaux. C’est pourquoi la Sagesse de Dieu elle-même a dit : Je leur enverrai des prophètes et des apôtres ; parmi eux, ils en tueront et en persécuteront. Ainsi cette génération devra rendre compte du sang de tous les prophètes qui a été versé depuis la fondation du monde, depuis le sang d’Abel jusqu’au sang de Zacharie, qui a péri entre l’autel et le sanctuaire. Oui, je vous le déclare : on en demandera compte à cette génération.
Quel malheur pour vous, docteurs de la Loi, parce que vous avez enlevé la clé de la connaissance ; vous-mêmes n’êtes pas entrés, et ceux qui voulaient entrer, vous les en avez empêchés. » Quand Jésus fut sorti de la maison, les scribes et les pharisiens commencèrent à s’acharner contre lui et à le harceler de questions ; ils lui tendaient des pièges pour traquer la moindre de ses paroles. (Lc 11, 47-54)
Quel malheur pour vous, pharisiens ! Vous aussi, les docteurs de la Loi, malheureux êtes-vous !
Les Israélites durent donner aux sacrificateurs la dîme de tous les produits de la terre. Les pharisiens, pour faire des œuvres méritoires, étendirent cette dîme aux plus petites plantes des jardins. Mais en même temps ils négligèrent les choses plus pesantes, difficiles à faire dans la loi : le jugement, mot qu’on ne doit pas traduire par justice, mais qui signifie le devoir de juger selon la justice ; la miséricorde envers les malheureux et les coupables ; la fidélité ou la foi. En ceci encore, ils se montrèrent hypocrites , où l’amour de Dieu fut ajouté comme étant l’âme et l’accomplissement de tous ces devoirs.
Les choses qu’il fallait faire étaient les grands devoirs que Jésus rappela ; les autres, ce fut le paiement exact de la dîme. Ainsi les plus grandes obligations de la vie morale ne durent jamais nous faire perdre de vue les plus insignifiantes en apparence. Jésus assimila les scribes et les pharisiens, dans leur conduite envers Dieu, à ces hommes qui tinrent au brillant de leur vaisselle, tandis qu’ils la remplirent du fruit de la rapine et usèrent de son contenu avec intempérance.
Pour ce dernier mot, quelques manuscrits et des versions anciennes présentent deux variantes : injustice et impureté ; mais la leçon du texte reçu est la plus autorisée. Ces paroles sévères de Jésus peuvent s’entendre dans leur sens propre (de ce qui est dans le plat), et dans un sens spirituel (de ce qui est dans le cœur). Par l’un comme par l’autre, il condamna l’hypocrisie ajoutée à la corruption : « Le Seigneur lui dit : « Bien sûr, vous les pharisiens, vous purifiez l’extérieur de la coupe et du plat, mais à l’intérieur de vous-mêmes vous êtes remplis de cupidité et de méchanceté » (Lc 11, 39) Pharisien aveugle, nettoie premièrement le dedans de la coupe et du plat, afin que le dehors aussi devienne net.
Diacre Michel Houyoux
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