Lundi de la deuxième semaine du Temps Pascal

Posté par diaconos le 27 avril 2025

Lundi de la deuxième Semaine du Temps Pascal

 

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

Il y avait un homme, un pharisien nommé Nicodème ; c’était un notable parmi les Juifs. Il vint trouver Jésus pendant la nuit. Il lui dit : « Rabbi, nous le savons, c’est de la part de Dieu que tu es venu comme un maître qui enseigne, car personne ne peut accomplir les signes que toi, tu accomplis, si Dieu n’est pas avec lui. »

Jésus lui répondit : « Amen, amen, je te le dis : à moins de naître d’en haut, on ne peut voir le royaume de Dieu. » Nicodème lui répliqua : « Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il entrer une deuxième fois dans le sein de sa mère et renaître ? »

Jésus répondit : « Amen, amen, je te le dis : personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair ; ce qui est né de l’Esprit est esprit. Ne sois pas étonné si je t’ai dit : il vous faut naître d’en haut. Le vent souffle où il veut :
tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi pour qui est né du souffle de l’Esprit. » (Jn 3, 1-8)

Jésus et Nicodème

Jean montra en Nicodème un exemple de cette foi qui ne se fondait que sur les miracles (Jn 2, 23) ; il introduisit ce détail comme une exception à l’attitude pleine de réserve que Jésus avait prise (Jn 2, 24) ; il reproduisit et résuma dans cette relation les importantes révélations que Jésus donna, dans les premiers temps de son ministère, sur sa personne et sur son œuvre.

Ne suffit-il pas d’admettre que cette mémorable rencontre de Jésus avec lpharisien Nicodème fut un des principaux épisodes de ce premier séjour de Jésus à Jérusalem, dont Jean retraça les résultats ?

Nicodème était un chef du peuple juif,’il était membre du sanhédrin, conseil suprême de la nation (Jn 7, 50). Il était du parti des pharisiens (Mt 3, 7). Ilétait inconnu dans l’histoire, car son identification avec un Nicodème, disciple de Jésus, dont parle le Talmud et qui vécut jusqu’à la ruine de Jérusalem, n’est pas démontrée.

,Mais Jean lui éleva un monument assez durable pour qu’il ne fut jamais oublié. Du fait qu’il vint vers Jésus de nuit, Nicodème était un homme timide et il resta le type de ceux qui cèdent à la crainte de se compromettre.

Jean rappela cette circonstance toutes les fois qu’il parlait de Nicodème ne laissait subsister de doute à cet égard (Jn 7, 50 ; Jn 19, 39). Ce serait bien à tort, toutefois, qu’on le jugerait trop sévèrement pour cela.

Dans la position sociale qu’il occupait comme membre du sanhédrin, entouré d’hommes qui étaient remplis de préjugés contre Jésus et n’ayant lui-même qu’une foi faible et obscure, Nicodème prit une détermination d’une hardiesse très méritoire en se décidant à chercher des lumières auprès de ce nouveau prophète galiléen. Sa démarche prouva une sincérité qui l’affranchit par degrés de la crainte des hommes.

Malgré l’hostilité croissante du sanhédrin, il prit la défense de Jésus (Jn 7.50) ; et, au moment du plus grand danger, il ne craignit plus de se déclarer ouvertement en faveur de Jésus en qui il le reconnut son Sauveur (Jn 19, 39).

Jésus répondit aux pensées que Nicodème n’avait pas encore eu le temps d’exprimer et qui avaient trait au royaume de Dieu (Mt 3, 2). C’était le grand sujet qui préoccupait tout Israélite pieux. Mais quel renversement des idées de Nicodème : avec les pharisiens, dont il était membre ; il attendait un royaume extérieur, national, politique.

Jésus lui présenta un royaume invisible, dans lequel on entre par une transformation morale. Et, en affirmant la nécessité pour tous de cette naissance d’eau et d’esprit, Jésus détruisit du même coup cet édifice de vertus, d’œuvres, d’observances de la loi, par lesquelles la propre justice pharisaïque pensait pouvoir subsister devant Dieu !

Il ne s’agissait plus de faire, mais d’être et avant d’être, il fallait naître. Ainsi Jésus répondit aux préoccupations intimes de Nicodème. Cette réponse de Jésus lui prêta l’intention de faire passer son interlocuteur de la foi fondée sur les miracles à la foi morale qui produit une transformation du cœur (Augustin, de Wette),

Le titre de Rabbi, décerné à Jésus par Nicodème, comme étant un docteur satisfait de lui-même, avide de discussions et d’instructions nouvelles, chez lequel Jésus s’appliquerait à éveiller la conscience de ses déficits moraux (Weiss). .

Naître de nouveau, ou naître d’en haut ? Chrysostome mentionna les deux interprétations. La première est celle d’Augustin, de la Vulgate, de Luther, Calvin, Bèze, Tholuck, Olshausen, Luthardt, Godet, Weiss-. Leur principal argument fut que la méprise de Nicodème n’eût pas été possible si Jésus avait parlé d’une naissance d’en haut.

Naissance d’en haut signifie dès le commencement, dès l’origine (Lc 1, 3 ; Ac 26, 5) ; cela est tellement vrai que Paul, dans Galates 4.9, lui adjoignit l’adverbe de nouveau.. Jean l’employa toujours dans ce sens local (Jn 3, 31 ; Jn 19, 11-23 ;  Mt 25, 31 ; Jc 1, 17 ; Jc 3, 15), conformément à sa notion de l’homme régénéré, qu’il désigne comme  né de Dieu  (Jn 1, 13 ; 1 Jn 2, 29 ; Jn 3, 9 ; Jn 4, 7 ; Jn 5, 1).

S’il avait voulu dire : naître de nouveau, il avait pour cela à sa disposition le verbe grec qui se trouve fréquemment sous la plume de Paul (Rm 2,2 ; Ep 4, 23 ; 1 P 1,23), ou un autre terme exprimant le renouvellement de l’âme.

La pensée de Jésus est plus complète et plus en harmonie avec l’explication qu’il en donna lui-même, quand il appela cette naissance d’en haut une naissance d’Esprit. (Origène, Erasme, Bengel, Lücke, de Wette, Meyer, Lange Weizsäcker, Rilliet, Reuss).

Pour dissiper si possible l’étonnement de Nicodème, Jésus indiqua l’action de l’Esprit par une comparaison empruntée à la nature. Cette comparaison s’offrait à lui dans le terme qui désigne l’esprit et qui signifie en même temps vent. Il personnifia le vent qui souffle où il veut et fit remarquer qu’on le constate par ses effets : le bruit, la voix, bien qu’on ne sache ni d’où il vient ni où il va (Ec 11, 5).

Il en est de même de l’œuvre de l’Esprit ; celui en qui elle s’accomplit a conscience de la transformation qui s’opère en lui, il la constate par ses effets, mais il ignore de quelle manière elle s’accomplit. Toute vie est un mystère.

Nicodème demanda et il demanda encore comment ? À cette question, il ne saurait y avoir de réponse propre à satisfaire une curiosité tout intellectuelle. Qu’il se replie sur lui-même qu’il s’arrête au fait d’expérience et qu’il se demande : Suis-je né d’en haut ?

Par l’image qu’il choisit, Jésus révéla la parfaite liberté de l’Esprit dans son action : « Il souffle où il veut » et souvent là même où les hommes le soupçonnent le moins. Jésus enseigna encore parI la même image que ceux en qui cet Esprit opère ne savent pas jusqu’où il les conduira. Il ouvrit ainsi devant eux de grandes et glorieuses perspectives.

Diacre Michel Houyoux

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Sonntag der göttlichen Barmherzigkeit – Jahr C

Posté par diaconos le 25 avril 2025

Sonntag der göttlichen Barmherzigkeit – Jahr C

# Die christliche Theologie hat das Konzept eines dreieinigen Gottes entwickelt, der Vater, Sohn Gottes und Heiliger Geist ist. Vor dem Christentum entwickelte das Judentum bestimmte Attribute von JHWH als Vater aufgrund seiner Schöpfung, der Erziehung Gottes und seiner Vaterschaft gegenüber dem Volk Israel. Jesus Christus definiert in seiner Lehre in den Evangelien die Vaterschaft Gottes als das wesentliche Element Gottes neben der Liebe.

Diese Vaterschaft Gottes ist etwas Besonderes für Jesus, der seine Abstammung mit ihm darstellt. Die Christen werden von Jesus zu einer Adoptivvaterschaft berufen. Seine Lehren über die Vaterschaft Gottes zeigen, dass diese Vaterschaft allen offensteht, den Guten wie den Bösen.
Die christliche Lehre wird die Vaterschaft Gottes nach und nach durch das Dogma der Dreifaltigkeit konzeptualisieren.

Die Darstellung Gottes in der Kunst, die im frühen Christentum auf der Grundlage des Judentums zunächst verboten war und sich dann im Laufe mehrerer Jahrhunderte durch Malerei und Bildhauerei weiterentwickelt hat, zeigt Gott den Vater in verschiedenen Gestalten: als Licht oder als ältere Person, meist mit einem weißen Bart.


Aus dem Evangelium von Jesus Christus nach Johannes


Es war nach dem Tod von Jesus. Am Abend des ersten Tages der Woche, als die Türen des Ortes, an dem die Jünger standen, aus Furcht vor den Juden geschlossen waren, kam Jesus und trat mitten unter sie. Er sagte zu ihnen : „Friede sei mit euch !“ Nachdem er dies gesagt hatte, zeigte er ihnen : Seine Hände und seine Seite. “

Die Jünger waren von Freude erfüllt, als sie den Herrn sahen. Jesus sagte erneut zu ihnen : „Friede sei mit euch! Wie mich der Vater gesandt hat, so sende auch ich euch.“ Nachdem er dies gesagt hatte, hauchte er sie an und sagte : „Empfangt den Heiligen Geist.“


Aber einer von den Zwölfen, Thomas, genannt Didymus, d.h. Zwilling, dessen Sünden ihr behalten werdet, war nicht bei ihnen, als Jesus kam. (Joh 20,19-31) Die anderen Jünger sagten zu ihm : „Wir haben den Herrn gesehen !“

Er aber sagte zu ihnen : „Wenn ich nicht das Zeichen der Nägel in seinen Händen sehe, wenn ich nicht meinen Finger in das Zeichen der Nägel lege und meine Hand in seine Seite stecke, werde ich nicht glauben !“


Acht Tage später waren die Jünger wieder im Haus und Thomas war bei ihnen. Als die Türen geschlossen waren, kam Jesus und stellte sich mitten unter sie. Er sagte : „Friede sei mit euch ! “
Dann sagte er zu Thomas : „Leg deinen Finger hierher und sieh meine Hände; leg deine Hand hierher und lege sie in meine Seite: Hör auf, ein Ungläubiger zu sein, werde ein Gläubiger.“ Da sagte Thomas zu ihm: „Mein Herr und mein Gott ! “


Jesus sagte zu ihm : „Weil du mich gesehen hast, glaubst du. Selig sind die, die glauben, ohne gesehen zu haben“. Es gibt noch viele andere seg:ni, die Jesus in der Gegenwart der Jünger vollbracht hat, die nicht in diesem Buch stehen. Diese aber sind geschrieben worden, damit ihr glaubt, dass Jesus der Christus ist, der Sohn Gottes, und damit ihr, die ihr glaubt, das Leben habt in seinem Namen. (Joh 20-19, 31)


Jesus erscheint den Jüngern


Jesus stand in ihrer Mitte ; aber sie sahen nicht, wie er hineingegangen war, denn die Türen waren verschlossen. Es ist klar, dass Johannes in dieser Erscheinung Jesu etwas Geheimnisvolles sah, zumal er denselben Umstand bei der zweiten Erscheinung Jesu erwähnt ; alle Versuche, den Eintritt Jesu auf natürliche Weise zu erklären, haben dem Text Gewalt angetan.


Calvin und einige andere Exegeten meinten, dass sich die Türen als Zeichen der göttlichen Majestät Jesu öffneten. Wenn dies der Fall wäre, hätte Johannes es einfach erzählt. Außerdem wäre auch dies ein Wunder gewesen.


Oft erkannten die Jünger ihn nicht auf den ersten Blick, und er musste ihnen beweisen, dass er es wirklich war, den sie sahen (Joh 20,14; Joh 20,20-27 ; Lk 4,16 ; Lk 24,37-40). Diese Erscheinung Jesu inmitten seiner Jünger, am Tag seiner Auferstehung, ist dieselbe wie in dem ausführlicheren Bericht des Lukas (Lk 24, 36-48)

Seine Hände waren durchbohrt und seine Seite trug die Wunde des Speers (Joh 19,34). Jesus, der wusste, wie schwach seine Jünger waren und wie schwer es ihnen fiel, an seine Auferstehung zu glauben, entschuldigte sich, um ihnen einen sichtbaren und greifbaren Beweis zu geben (Joh 20,27 ; Lk 24,40 ; 1 Joh 1,1), sagte ihnen aber gleichzeitig, dass dies nicht das sei, was den Glauben ausmache, der ein freier Akt des Gewissens und des Herzens sei.


Als die Jünger den Herrn sahen, freuten sie sich; diese lebendige Freude ersetzte in ihren Herzen die quälenden Zweifel, die sie drei Tage lang erlitten hatten. Es war wie ein Sonnenaufgang inmitten von Dunkelheit und Sturm.

Die Verheißung Jesu hatte sich bereits an ihnen erfüllt (Joh 16,22). Es liegt etwas Feierliches in der Wiederholung dieses großen und süßen Wortes : Der Friede sei mit euch. Als Jesus die Jünger überzeugt und voller Freude sah, wollte er ihnen dieses höchste Gut, den Frieden, zusichern, der in seinen Augen noch kostbarer war als die Freude.

Einige Ausleger bringen diese Worte mit dem folgenden Vers in Verbindung : „Nachdem Jesus seinen Jüngern den Frieden für sich selbst gegeben hatte, wollte er ihnen den Frieden für die Mission geben, mit der er sie beauftragt hatte.


Der Zeitpunkt ist gut gewählt, denn Jesus hat seine Jünger mit dem Apostolat nach seiner Auferstehung ausgestattet, für das sie vor der Welt Zeugnis ablegen sollten (Apg 1,21-22 Apg 2,32 ; Apg 4,2).


Hier finden wir sowohl ein Symbol als auch eine Realität : das Symbol in dieser Handlung Jesu : Er blies sie an, eine Handlung, die umso bedeutsamer ist, als der Atem oder der Wind mit demselben Wort bezeichnet wird wie der Geist (Ez 37,5 ; Joh 3,8 ; Apg 5,12)


Die Realität wird durch diese Worte klar angedeutet: Empfanget den Heiligen Geist. Es handelt sich nicht um eine einfache Erneuerung der Verheißung, die sich an Pfingsten erfüllen sollte ; und Johannes gibt nicht vor, hier von der gewaltigen Ausgießung des Geistes zu berichten, die in jenem Augenblick stattfand, wie diejenigen behaupten, die meinen, Johannes habe die Himmelfahrt und die Herabkunft des Heiligen Geistes auf denselben Tag wie die Auferstehung gelegt

Jesus hatte gerade die Mission seiner Jünger mit seiner eigenen gleichgesetzt, die sie auf der Erde fortsetzen sollten. So wie er gekommen war, um den Himmel für alle Menschen zu öffnen oder zu schließen, ihre Absolution oder ihre Verurteilung zu verkünden (Mt 9,6 ; Joh 9,41 ; Joh 15,22),

will er auch, dass seine Gesandten diese gewaltige Funktion ausüben, die die Krönung seines Werkes ist (Mt 6,19). Nur durch den Geist werden sie in der Lage sein, diesen wesentlichen Teil ihrer Mission zu erfüllen.

Der Geist wird der Anfang sein, die Kraft, die sich manifestieren wird. Diese Tätigkeit wird also nicht das Privileg der Apostel allein oder ihrer so genannten Nachfolger sein. Da alle Gläubigen Vertreter des Heiligen Geistes sind, werden alle in der Lage sein, Sünden zu vergeben und zu bewahren. Bekleidet mit der Kraft des Geistes werden sie dieses Amt nicht aus eigener Machtvollkommenheit, sondern allein im Namen Gottes und des Erlösers ausüben.

Dieser Geist des Lichts und des Lebens wird ihnen die nötige Unterscheidungskraft verleihen, um sicherzustellen, dass diejenigen, deren Sünden sie vergeben, Seelen sind, die von Reue und Vertrauen auf die ihnen angebotene Gnade durchdrungen sind.


Unter diesen Bedingungen hat die Erfahrung gezeigt, dass es für eine entmutigte und bedrängte Seele ein unermesslicher Segen sein kann, direkt und persönlich durch die Stimme eines Dieners Gottes die Zusicherung der Vergebung ihrer Sünden zu erhalten.

Es gibt keine priesterliche Absolution, wie sie in einigen Kirchen praktiziert wird. Johannes hat diesen Jünger bereits in zwei Details beschrieben, mit seinem düsteren Charakter, der zu Zweifeln, Kritik und Entmutigung neigt (Joh 11,16 ; Joh 4,5).


Aber vor allem in diesem Bericht zeigt sich Thomas uns so, wie er war. Zunächst einmal sehen wir ihn nicht im Kreis seiner Jünger, als Jesus ihnen erschien. Zweifellos hatte er, nachdem er alle Hoffnung verloren hatte, die Einsamkeit gesucht, um sich seinen traurigen Gedanken hinzugeben, und sich damit einer großen Gnade beraubt.


Während dieser acht Tage erschien Jesus nicht wieder, obwohl die Jünger sich oft versammelt hatten, um auf ihn zu warten. Sobald der Herr sein Friedenswort zu den Jüngern gesprochen hatte, wandte er sich direkt an Thomas. Er kannte seinen Zustand, denn er wusste selbst, was im Menschen war (Joh 2,25).

Und er zeigte sich nachsichtig, indem er diesem Jünger alle Beweise gab, die er verlangte : „Wenn ein Pharisäer diese Bedingungen gestellt hätte, wie Thomas es tat, so hätte er nichts erhalten; aber einem Jünger, der bis dahin geprüft worden ist, wird nichts verweigert“.


Bengel Indem Jesus jedoch absichtlich die Worte des Thomas wiederholt, gibt er ihm das Gefühl, dass ihm Unrecht getan wurde, und überzieht ihn mit Verwirrung. Er schließt mit dieser ernsten Warnung : „Werde nicht ungläubig, sondern gläubig.

Du hast geglaubt ! Trotz der liebevollen Zurechtweisung, die Jesus in diesen Worten zum Ausdruck bringt, glauben wir nicht, dass sie in einem fragenden Sinn verstanden werden sollten, als ob Jesus den Glauben dieses Jüngers in Frage stellen würde.


Oder wollte Jesus mit der Aussage, dass diejenigen, die glauben, ohne zu sehen, glücklich sind, sagen, dass der Glaube auch ohne Grund zum Glauben geboren werden kann ? Nein, aber Thomas befand sich in einer besonderen Situation, die ihm allen Grund gab, zu glauben.


Zehn seiner Jünger, deren Intelligenz und Gutgläubigkeit er nicht verdächtigen konnte, hatten ihm freudig berichtet : „Wir haben den Herrn gesehen“, und er, der dieses Zeugnis anzweifelte, hatte einen materiellen Beweis der Sinne verlangt.


Das war unvernünftig ; denn es bedeutete, den Wert des Zeugnisses zu ignorieren und zu leugnen, auf dem die meisten unserer Erkenntnisse und Überzeugungen beruhen, selbst in den Dingen dieser Welt; und wie viel mehr in religiösen Wahrheiten, die unsere Seelen an den unsichtbaren Gott binden müssen !


Deshalb hat Jesus diesen großen Grundsatz für sein Reich aufgestellt : Selig sind, die nicht gesehen und doch geglaubt haben! Der Glaube ist in der Tat ein moralischer Akt des Gewissens und des Herzens, unabhängig von den Sinnen.


Alle Gegenstände des Glaubens gehören zur unsichtbaren Welt, und seit neunzehn Jahrhunderten glaubt die christliche Kirche an Jesus Christus und seine Auferstehung auf der Grundlage desselben apostolischen Zeugnisses, das Thomas ablehnte

Und er zeigte sich nachsichtig, indem er diesem Jünger alle Beweise gab, die er verlangte : „Wenn ein Pharisäer diese Bedingungen gestellt hätte, wie Thomas es tat, hätte er nichts erhalten ; aber einem Jünger, der bisher versucht wurde, wird nichts verweigert“.


Bengel Indem Jesus jedoch absichtlich die Worte des Thomas wiederholt, gibt er ihm das Gefühl, dass er im Unrecht ist, und überzieht ihn mit Verwirrung. Er schließt mit dieser ernsten Warnung : „Werde nicht ungläubig, sondern gläubig.


Du hast geglaubt ! Trotz der liebevollen Zurechtweisung, die Jesus in diesen Worten zum Ausdruck bringt, glauben wir nicht, dass sie in einem fragenden Sinne verstanden werden sollten, als ob Jesus den Glauben dieses Jüngers in Frage stellen würde.


Oder wollte Jesus mit der Aussage, dass diejenigen, die glauben, ohne zu sehen, glücklich sind, sagen, dass der Glaube auch ohne einen Grund zum Glauben geboren werden kann ? Nein, aber Thomas befand sich in einer besonderen Situation, die ihm allen Grund gab, zu glauben.

Zehn seiner Jünger, deren Intelligenz und Gutgläubigkeit er nicht verdächtigen konnte, hatten ihm freudig berichtet : „Wir haben den Herrn gesehen“, und er, der dieses Zeugnis anzweifelte, hatte einen materiellen Beweis der Sinne verlangt.“

Das war unvernünftig ; denn es bedeutete, den Wert des Zeugnisses zu ignorieren und zu leugnen, auf dem die meisten unserer Erkenntnisse und Überzeugungen beruhen, selbst in den Dingen dieser Welt; und wie viel mehr in religiösen Wahrheiten, die unsere Seelen mit dem unsichtbaren Gott verbinden müssen !


Deshalb hat Jesus diesen großen Grundsatz für sein Reich aufgestellt Selig sind, die nicht gesehen und doch geglaubt haben! Der Glaube ist in der Tat ein moralischer Akt des Gewissens und des Herzens, unabhängig von den Sinnen.


Alle Gegenstände des Glaubens gehören zur unsichtbaren Welt, und seit neunzehn Jahrhunderten glaubt die christliche Kirche an Jesus Christus und seine Auferstehung auf der Grundlage desselben apostolischen Zeugnisses, das Thomas abgelehnt hat

Diejenigen, die ihren Glauben vom Sehen, von den Sinnen oder vom Verstand abhängig machen : „Sie setzen ihn einer verhängnisvollen Unbeständigkeit aus ; denn das Sichtbare ist nur für eine gewisse Zeit, das Unsichtbare aber ist ewig“ (2 Kor 4,18).

Deshalb hat Jesus diesen großen Grundsatz für sein Reich aufgestellt : Selig sind, die nicht gesehen und doch geglaubt haben ! Der Glaube ist in der Tat ein moralischer Akt des Gewissens und des Herzens, unabhängig von den Sinnen.

Deshalb erklärt Jesus diejenigen, die an ihn glauben, für glücklich; denn der Glaube, der uns mit ihm verbindet, bringt uns in den Besitz der Schätze der Gnade, des Friedens, der Liebe und des Lebens, die in ihm sind und die allein das wahre Glück der menschlichen Seele ausmachen

Dies ist also das hohe und heilige Ziel des Jüngers, den Jesus liebte, und im Lichte dieser Aussage muss sein ganzes Evangelium gelesen werden. „Damit ihr glaubt“, sagt er seinen Lesern, ‚dass Jesus der Christus ist, der Messias‘ (Joh 1,42-46), der Gesalbte des Herrn, der Retter der Welt, der seinem Volk verheißen ist.


Aber all das kann Jesus nur sein, wenn er der Sohn Gottes ist, und zwar in dem ausschließlichen Sinn, den unser ganzes Evangelium diesem Namen gibt. Dieser Glaube ist nicht eine kalte Meinung des Verstandes.


Derjenige, der ihn besitzt, hat zugleich das Leben, das Leben der Seele. Die einzige Quelle dieses Lebens ist schließlich sein Name, dieser Name, der Ausdruck seines ganzen Wesens ist.

Diakon Michel Houyoux


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Jeudi dans l’Octave de Pâques

Posté par diaconos le 24 avril 2025

 De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, les disciples qui rentraient d’Emmaüs racontaient aux onze Apôtres et à leurs compagnons ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain.

Comme ils en parlaient encore, lui-même fut présent au milieu d’eux, et leur dit : « La paix soit avec vous ! » Saisis de frayeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit. Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur ?
Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi ! Touchez-moi, regardez : un esprit n’a pas de chair ni d’os comme vous constatez que j’en ai. »

Après cette parole, il leur montra ses mains et ses pieds. Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire, et restaient saisis d’étonnement. Jésus leur dit : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? »
Ils lui présentèrent une part de poisson grillé qu’il prit et mangea devant eux.
Puis il leur déclara : « Voici les paroles que je vous ai dites quand j’étais encore avec vous : “Il faut que s’accomplisse tout ce qui a été écrit à mon sujet dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes.” »

Alors il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Écritures. Il leur dit : « Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait,qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour, et que la conversion serait proclamée en son nom, pour le pardon des péchés, à toutes les nations, en commençant par Jérusalem. À vous d’en être les témoins. » (Lc 24, 35-48)

Jésus et les deux pèlerins sur le chemin d’Emmaüs

Deux disciples allèrent à Emmaüs. Ils s’entretinrent des événements qui s’accomplir. Jésus s’approcha d’eux et fit route avec eux. Ils ne le reconnurent pas. Jésus leur demanda le sujet de leur entretien et de leur tristesse. Ils s’étonnèrent de son ignorance et lui racontèrent la condamnation et la mort de Jésus de Nazareth; puis ils lui dirent les espérances qu’ils eussent fondées sur lui et qui s’écroulèrent, puisque ce fut le troisième jour depuis sa mort ; ils mentionnèrent la surprise que leur causa le récit des femmes et les constatations de ceux qui allèrent au sépulcre.

Jésus leur reprocha leur lenteur à croire et leur expliqua, par les Écritures, la nécessité de ses souffrances. Comme ils arrivèrent à Emmaüs, Jésus voulut continuer sa route ; mais ils le retinrent et le persuadèrent de rester avec eux, vu l’approche de la nuit. Il entra avec eux et au moment où il rompit le pain et le leur donna, ils le reconnurent, mais il disparut aussitôt. Ils constatèrent l’émotion qu’ils éprouvèrent pendant qu’il leur expliquait les Écritures. Ils retournèrent sur l’heure à Jérusalem et ils racontèrent aux disciples assemblés ce qui leur arriva. Emmaüs était suivant Luc éloigné de Jérusalem de soixante stades, environ onze kilomètres.

La tradition catholique, qui remonte à Eusèbe et à Jérôme, voit notre Emmaüs dans la ville de Nicopolis, aujourd’hui Amwàs dans la plaine de Saron. Nicopolis n’était pas un bourg et la distance qui le sépare de Jérusalem est de cent soixante-dix stades. Les disciples ne croyaient pas à la résurrection de Jésus. La pensée de le reconnaître dans cet étranger ne leur venait donc pas. D’autre part, un notable changement avait dû s’opérer dans la personne de Jésus, soit par ses souffrances et sa mort, soit par sa résurrection : même ses disciples les plus intimes hésitèrent à le reconnaître quand il les aborda (Lc 24, 37 ; Jn 20, 14-15 ).

L’intérêt sympathique que Jésus leur témoigna gagna la confiance des deux voyageurs. Les questions qu’il leur posa les invitèrent à ouvrir leur cœur. (Lc 18, 40 : Jn 5, 6  ; Jn 20, 15) Il n’était pas seulement puissant en parole, mais encore et surtout en œuvre, par les actes d’amour qui remplissaient sa vie. Et il l’était non seulement dans l’estimation de tout le peuple, mais devant Dieu qui lui rendait témoignage. À côté de toutes ces causes de tristesse, voici encore une circonstance à mentionner, sur la signification de laquelle ils hésitèrent à se prononcer et qui contribua à augmenter leur trouble. Ils ne citèrent pas ce témoignage des femmes comme un sujet d’espérance, qu’ils opposèrent avec assurance aux faits douloureux qu’ils citèrent.

Bien que ces disciples qui visitèrent le tombeau le trouvèrent comme les femmes l’avaient dit ! Jésus, de son côté, après les avoir laissés raconter tous leurs sujets de tristesse, les reprit : Ô insensés ! C’est d’abord leur intelligence qu’il accusa de manquer de pénétration pour saisir les promesses que Dieu fit par les prophètes (Ga 3, 1) L’homme ne pouvait être sauvé que par ces souffrances et par cette mort. L’amour éternel de Dieu, qui voulait le salut de l’homme, a voulu aussi l’immense dévouement du Sauveur, indispensable a l’accomplissement de ce salut.

À mesure que les disciples reçurent l’’intelligence des Écritures, ils sentirent les obscurités de leur cœur faire place à la lumière, à leur doute succéder la confiance et, avant même d’avoir reconnu Jésus, ils lui appartinrent tout entiers. Voilà l’action que Jésus exerça sur leur esprit, au lieu de s’offrir brusquement à leur vue .Jésus, pour éprouver les disciples, continuait à marcher et il aurait certainement poursuivi sa route, s’ils ne l’avaient prié instamment de rester avec eux. Il voulait que cette grâce nouvelle dépendit d’eux.

De retour à Jérusalem, avant même que les disciples d’Emmaüs puissent prendre la parole, on les reçut par ce cri joyeux : Le Seigneur est réellement ressuscité ! Les disciples en donnèrent pour preuveune apparition de Jésus à Simon Pierre La manifestation de Jésus à Pierre fut une preuve de sa miséricorde envers lui qui, dans ses amers regrets, éprouva l’envie de revoir Jésus et d’obtenir gt lui don pardon. (Mc 16, 7). Pendant que les disciples d’Emmaüs firent leur récit, Jésus se présenta avec cette salutation : «La paix soit avec vous»

Pour calmer leur effroi, il leur montra ses pieds et ses mains et les invita à le toucher. Ensuite, pour les convaincre tout à fait, il mangea avec eux. Il leur rappela qu’il leur avait dit que toutes les prophéties s’accomplir à son sujet. Il leur ouvrit l’entendement pour comprendre les Écritures. Celles-ci annonçaient ses souffrances et sa résurrection et la prédication de l’Évangile parmi toutes les nations. Jésus institua ses disciples ses témoins, leur promit le Saint-Esprit et leur ordonna d’’attendre à Jérusalem l’accomplissement de cette promesse. Cette mention des pieds suppose que non seulement les mains, mais les pieds de Jésus furent cloués

à la croix, ce passage de Luc ne peut guère laisser de doute. La joie qu’éprouvèrent les disciples en constatant la présence de Jésus, succédant à la tristesse et à la crainte, maintint en eux un trouble qui les empêcha de croire. . Pour leur donner une nouvelle preuve, Jésus demanda à manger. Jésus leur rappela les nombreuses prédictions qu’il leur fit avant sa mort et de sa résurrection (Lc 9, 22  ; Lc 22, 37) Jésus ne se considéra plus maintenant comme étant avec ses disciples ; ses anciennes relations avec eux furent remplacées par une communion spirituelle.

Jésus en appela une dernière fois à l’autorité des Écritures, pour faire comprendre aux disciples la nécessité divine de tout ce qui lui arriva et pour leur révéler l’avenir de son règne et la vocation qu’ils auront à y remplir. Ils devront prêcher en son nom la repentance et la repentance pour la rémission des péchés.

Diacre Michel Houyoux

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Domenica della Divina Misericordia – Anno C

Posté par diaconos le 23 avril 2025

# La teologia cristiana ha sviluppato il concetto di un Dio trinitario che è Padre, Figlio di Dio e Spirito Santo. Prima del cristianesimo, il giudaismo ha sviluppato alcuni attributi di YHWH come Padre in virtù della sua creazione, dell’educazione di Dio e della sua paternità nei confronti del popolo di Israele. Gesù Cristo, nel suo insegnamento attraverso i Vangeli, definisce la paternità di Dio come l’elemento essenziale di Dio insieme all’Amore.
Questa paternità di Dio è particolare per Gesù, che presenta la sua filiazione con lui. I cristiani sono chiamati da Gesù a una paternità adottiva. I suoi insegnamenti sulla paternità di Dio indicano che questa paternità è aperta a tutti, buoni e cattivi.

La dottrina cristiana concettualizzerà gradualmente la paternità di Dio attraverso il dogma della Trinità. La rappresentazione di Dio nell’arte, dapprima proibita nel cristianesimo primitivo basato sul giudaismo, e poi sviluppatasi per diversi secoli attraverso la pittura e la scultura, raffigura Dio Padre in diverse vesti: come luce, o come persona anziana generalmente con la barba bianca.

Dal Vangelo di Gesù Cristo secondo Giovanni

Fu dopo la morte di Gesù. La sera del primo giorno della settimana, quando le porte del luogo in cui si trovavano i discepoli erano chiuse per paura dei Giudei, Gesù venne e si fermò in mezzo a loro. Disse loro : « Pace a voi ! Dopo aver detto questo, mostrò loro le mani e il costato. « 

I discepoli furono pieni di gioia nel vedere il Signore. Gesù disse loro di nuovo : « Pace a voi ! Come il Padre ha mandato me, anch’io mando voi ». Detto questo, alitò su di loro e disse : “Ricevete lo Spirito Santo. »

Ma uno dei Dodici, Tommaso, chiamato Didimo, cioè Gemello, di cui conserverai i peccati, non era con loro quando venne Gesù. (Jn 20, 19-31) Gli altri discepoli gli dissero : « Abbiamo visto il Signore ! Ma egli disse loro : « Se non vedo il segno dei chiodi nelle sue mani, se non metto il mio dito nel segno dei chiodi e non metto la mia mano nel suo costato, non crederò ! »

Otto giorni dopo, i discepoli erano di nuovo nella casa e Tommaso era con loro. Quando le porte furono chiuse, Gesù venne e si fermò in mezzo a loro. Disse : « Pace a voi !. « 

Poi disse a Tommaso : “Metti qui il tuo dito e vedi le mie mani; metti qui la tua mano e mettila nel mio fianco: smetti di essere un incredulo, diventa un credente”. Allora Tommaso gli disse :  » Mio Signore e mio Dio ! « 

Gesù gli disse : « Perché mi hai visto, tu credi. Beati quelli che credono senza aver visto ». Ci sono molti altri seg:ni che Gesù compì in presenza dei discepoli e che non sono scritti in questo libro. Ma questi sono stati scritti perché crediate che Gesù è il Cristo, il Figlio di Dio, e perché credendo abbiate la vita nel suo nome. (gv 20-19, 31)

Gesù appare ai discepoli

Gesù stava lì in mezzo a loro :  » Ma essi non vedevano come fosse entrato, perché le porte erano chiuse ». È chiaro che Giovanni vide in questa apparizione di Gesù qualcosa di misterioso, soprattutto perché menziona la stessa circostanza nella seconda apparizione di Gesù ; tutti i tentativi fatti per spiegare l’ingresso di Gesù in modo naturale non ebbero successo.

Gesù stava in mezzo a loro : ma essi non videro come fosse entrato, perché le porte erano chiuse ». È chiaro che Giovanni vide in questa apparizione di Gesù qualcosa di misterioso, tanto più che menziona la stessa circostanza nella seconda apparizione di Gesù ; tutti i tentativi fatti per spiegare l’ingresso di Gesù in modo naturale hanno fatto violenza al testo.

Calvino e alcuni altri esegeti pensavano che le porte si fossero aperte come segno della maestà divina di Gesù. Se così fosse, Giovanni lo avrebbe raccontato in modo semplice. Inoltre, anche questo sarebbe stato un miracolo.

Spesso i discepoli non lo riconoscevano a prima vista ed egli doveva dimostrare loro che era proprio lui che vedevano (Gv 20,14; Gv 20,20-27; Lc 4,16; Lc 24,37-40). Questa apparizione di Gesù in mezzo ai suoi discepoli, il giorno stesso della sua risurrezione, è la stessa del racconto più completo di Luca (Lc 24, 36-48)

.Le sue mani furono trafitte e il suo fianco portò la ferita della lancia (Gv 19,34). Gesù, sapendo quanto fossero deboli i suoi discepoli e quanto fosse difficile per loro credere nella sua risurrezione, si è scusato di dare loro una prova visibile e tangibile (Gv 20,27; Lc 24,40; 1 Gv 1,1), ma allo stesso tempo ha detto loro che non era questo a costituire la fede, che è un atto libero della coscienza e del cuore.

Quando i discepoli videro il Signore, si rallegrarono; questa gioia viva sostituì nei loro cuori i dubbi pieni di angoscia di cui avevano sofferto per tre giorni. Era come il sole che sorge in mezzo alle tenebre e alla tempesta.

La promessa di Gesù si era già realizzata in loro (Gv 16,22). C’è qualcosa di solenne nella ripetizione di questa grande e dolce parola : La pace sia con voi. Vedendo i discepoli convinti e gioiosi, Gesù voleva assicurarli di questo bene supremo, la pace, che ai suoi occhi era ancora più preziosa della gioia.

Alcuni esegeti collegano queste parole al versetto seguente : « Gesù, dopo aver dato ai suoi discepoli la pace per se stessi, volle dare loro la pace per la missione di cui li aveva incaricati.
Il momento attuale è stato scelto mirabilmente, perché Gesù ha rivestito i suoi discepoli dell’apostolato che sarebbe seguito alla sua risurrezione, di cui dovevano essere testimoni davanti al mondo (At 1,21-22 ; At 2,32 ; At 4,2).

Qui troviamo sia il simbolo che la realtà : il simbolo in questa azione di Gesù: Egli soffiò su di loro, un’azione tanto più significativa in quanto il soffio o il vento è designato con la stessa parola dello spirito (Ez 37,5 ; Gv 3,8 ; At 5,12)

La realtà è chiaramente indicata da queste parole: Ricevete lo Spirito Santo. Non si tratta di un semplice rinnovo della promessa che si sarebbe realizzata a Pentecoste ; e Giovanni non pretende di raccontare qui la potente effusione dello Spirito che ebbe luogo in quel momento, come pensano coloro che sostengono che Giovanni abbia collocato l’ascensione e la discesa dello Spirito Santo nello stesso giorno della risurrezione

Gesù aveva appena equiparato la missione dei suoi discepoli alla sua, che essi dovevano continuare sulla terra. Ora, come era venuto per aprire o chiudere il cielo a tutti gli uomini, per pronunciare la loro assoluzione o la loro condanna (Mt 9,6 ; Gv 9,41 ; Gv 15,22),

vuole che anche i suoi inviati esercitino questa formidabile funzione, che è il coronamento della sua opera (Mt 6,19). È solo attraverso lo Spirito che essi potranno realizzare questa parte essenziale della loro missione. Lo Spirito sarà il principio, la forza che si manifesterà

Questa attività non sarà quindi privilegio dei soli apostoli o dei loro cosiddetti successori. Poiché tutti i credenti sono agenti dello Spirito Santo, tutti potranno perdonare e trattenere i peccati. Rivestiti della forza dello Spirito, essi svolgeranno questo ufficio non con la propria autorità, ma unicamente nel nome di Dio e del Salvatore.

Questo Spirito di luce e di vita darà loro il discernimento necessario per assicurarsi che coloro ai quali rimetteranno i peccati siano anime impregnate di pentimento e di fiducia nella grazia loro offerta.

In queste condizioni, l’esperienza ha dimostrato che può essere un’immensa benedizione per un’anima scoraggiata e angosciata ricevere direttamente e personalmente, attraverso la voce di un servo di Dio, l’assicurazione del perdono dei suoi peccati.

Non c’è nulla di simile all’assoluzione sacerdotale praticata in alcune Chiese. Giovanni ha già descritto questo discepolo in due particolari, con il suo carattere cupo, incline al dubbio, alla critica e allo scoraggiamento (Gv 11,16 ; Gv 4,5).

Ma è soprattutto in questo racconto che Tommaso si mostra a noi come era. Innanzitutto, lo vediamo assente dalla cerchia dei suoi discepoli quando Gesù apparve loro. Senza dubbio, avendo perso ogni speranza, aveva cercato la solitudine per abbandonarsi ai suoi tristi pensieri, e così facendo si era privato di una grazia immensa.

Durante quegli otto giorni, Gesù non apparve più, anche se i discepoli si erano spesso riuniti per aspettarlo.Non appena il Signore ebbe rivolto la sua parola di pace ai discepoli, parlò direttamente a Tommaso. Conosceva la sua condizione, perché lui stesso sapeva cosa c’era nell’uomo (Gv 2, 25).

E si è mostrato indulgente nel dare a questo discepolo tutte le prove che aveva chiesto : “Se un fariseo avesse posto queste condizioni come Tommaso, non avrebbe ottenuto nulla; ma a un discepolo, fino ad allora provato, nulla viene rifiutato”.

Bengel Tuttavia, ripetendo di proposito le parole di Tommaso, Gesù lo fa sentire in torto e lo copre di confusione. Conclude con questo grave avvertimento: “Non diventare un incredulo, ma un credente”.

Hai creduto ! Nonostante l’affettuoso rimprovero che Gesù esprime in queste parole, non crediamo che vadano prese in senso interrogativo, come se Gesù mettesse in dubbio la fede di questo discepolo.

Oppure, dichiarando felici coloro che hanno creduto senza vedere, Gesù intendeva dire che la fede poteva nascere senza alcun motivo per credere ? No, ma Tommaso si era trovato in una situazione particolare che gli dava tutte le ragioni per credere.

Dieci dei suoi discepoli, di cui non poteva sospettare l’intelligenza e la buona fede, gli avevano detto con gioia : “Abbiamo visto il Signore” e lui, contestando questa testimonianza, aveva preteso una dimostrazione materiale dei sensi.

Questo era irragionevole ; perché significava ignorare e negare il valore della testimonianza, su cui poggia la maggior parte della nostra conoscenza e delle nostre convinzioni, anche nelle cose di questo mondo ; e quanto più nelle verità religiose che devono legare la nostra anima al Dio invisibile !

Ecco perché Gesù ha stabilito questo grande principio per il suo regno: Beati quelli che non hanno visto e hanno creduto! La fede è, infatti, un atto morale della coscienza e del cuore, indipendente dai sensi.

Tutti gli oggetti della fede appartengono al mondo invisibile, e da diciannove secoli la Chiesa cristiana crede in Gesù Cristo e nella sua risurrezione sulla base della stessa testimonianza apostolica che Tommaso rifiutò

Chi fa dipendere la propria fede dalla vista, dai sensi o dal ragionamento : La espone a una disastrosa instabilità, poiché le cose visibili sono solo per un tempo, mentre le sole cose invisibili sono eterne » (2 Cor 4,18).

Per questo Gesù dichiara felici coloro che credono in lui; perché la fede, unendoci a lui, ci mette in possesso dei tesori di grazia, di pace, di amore e di vita che sono in lui e che solo costituiscono la vera felicità dell’anima umana

Questo è dunque l’obiettivo alto e santo del discepolo che Gesù amava, ed è alla luce di questa affermazione che va letto tutto il suo Vangelo. “Perché crediate“, dice ai suoi lettori, ”che Gesù è il Cristo, il Messia » (Gv 1,42-46), l’Unto del Signore, il Salvatore del mondo, promesso al suo popolo.

Ma Gesù può essere tutto questo solo se è il Figlio di Dio, nel senso esclusivo che tutto il nostro Vangelo dà a questo nome. Questa fede non è una fredda opinione dell’intelletto.
Chi la possiede ha allo stesso tempo la vita, la vita dell’anima.

Infine, l’unica fonte di questa vita è nel suo nome, questo nome che è l’espressione di tutto il suo essere.

Il Diacono Michel Houyoux

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