Vendredi de la vingt-troisième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire de la férie

Posté par diaconos le 10 septembre 2021

Moi qui étais autrefois blasphémateur, il m’a été fait miséricorde

 

Miséricordieux comme le Père. - Le blog de Frère Bernard-Marie

# imothée, dit de Lystre ou d’Éphèse, né au début du Ier siècleapr. J.-C. à Lystre et mort à la fin du même siècle, vers 97 à Éphèse, essentiellement connu comme disciple, compagnon de voyage et proche confident de Paul de Tarse (« saint Paul » selon l’Église, l’« Apôtre des Nations »). Paul l’aurait institué premier évêque d’Éphèse. Deux lettres de Paul lui ont été adressées, dites épîtres pastorales, la seconde étant particulièrement personnelle. Rien n’est connu de lui en dehors de ces sources néo-testamentaires. En outre, les historiens modernes estiment que ces lettres ne sont pas dues à Paul, mais à ses successeurs. Il est reconnu comme saint par l’Église catholique.
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Selon le Martyrologe romain, saint Timothée est fêté le 26 janvier avec Tite Timothée, que Paul appella son vrai fils dans la foi, résida e à Lystre, en Lycaonie (Asie Mineure) dans les années 50. Il futt le fils d’un père grec et d’une mère juive, Eunice. La grand-mère de Timothée, Lois, sa mère et lui-même furent des Juifs qui choisirent la Voie du Seigneur  et qui reconnurent Jésus comme Messie. Tl ne fut pas circoncis car son père était un grec. Pour éviter des difficultés avec les judéo-chrétiens Paul fit circoncire Timothée à cause des Juifs qui se trouvaient dans les parages  Timothée fut influencé par les mouvements baptistes, ainsi Paul lui reprocha de ne boire que de l’eau » et lui conseilla de boire un peu de vin.
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Lors de son deuxième voyage missionnaire, Paul repassa par Lystre et prit Timothée comme compagnon et collaborateur. Une solide amitié se développa. . Resté à Bérée avec Silas il rejoignit Paul à Corinthe où il jouae un rôle important dans l’œuvre d’évangélisation Lorsque de graves malentendus s’élèvèrent dans la communauté chrétienne, ce fut Timothée que Paul y envoya pour y ramener la paix. Timothée fut l’homme de confiance. Timothée partage la première captivité de Paul qui, lors de sa seconde, le réclame de nouveau. La seconde lettre de Paul à Timothée, écrite durant cette seconde captivité, alors que l’heure du témoignage suprême de sa vie approche, est une vibrante reconnaissance d’amitié, adressé à son « enfant bien-aimé ».
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Il fait « mention de lui dans ses prières et a un très vif désir de le revoir » (2 Tm 1:2-4), sans oublier sa famille. Il lui offre familièrement quelques conseils: « Cesse de ne boire que de l’eau. Prends un peu de vin à cause de ton estomac et de tes fréquentes faiblesses » (1 Tm 5:23). Après de nombreuses recommandations pour une meilleure vie par le Christ ressuscité, il revient à la charge : « Efforce-toi de venir me rejoindre au plus vite » (2 Tm 4:9). Cette lettre à Timothée est considérée comme le testament spirituel de l’apôtre des Gentils. .
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  Lettre de Paul à ,Timothée

Paul, apôtre du Christ Jésus, par ordre de Dieu notre Sauveur et du Christ Jésus notre espérance, à Timothée, mon véritable enfant dans la foi. À toi, la grâce, la miséricorde et la paix de la part de Dieu le Père et du Christ Jésus notre Seigneur.

Je suis plein de gratitude envers celui qui me donne la force, le Christ Jésus notre Seigneur, car il m’a estimé digne de confiance lorsqu’il m’a chargé du ministère,    moi qui étais autrefois blasphémateur, persécuteur, violent. Mais il m’a été fait miséricorde, ar j’avais agi par ignorance, n’ayant pas encore la foi ;    la grâce de notre Seigneur a été encore plus abondante, avec la foi, et avec l’amour qui est dans le Christ Jésus. (1 Tm 1, 1-2.12-14)

Pourquoi Paul a laissé Timothée à Éphèse ?

Paul laissa Timothée à Éphèse afin qu’il l’opposasse à certains faux docteurs qui, s’attachant à des fables, provoquèrent dans l’Église de vaines disputes et qu’il affermisse-les âmes dans la dispensation divine. Le but de l’Évangile est de produire la charité et une bonne conscience ; ceux qui s’en détournent se perdent en de vains raisonnements, n’entendant pas même ce qu’ils affirment avec tant d’assurance.

La loi qu’ils prétendirent soutenir eut un tout autre but : elle fut destinée aux transgresseurs qu’elle dut convaincre de péché ; ce qui fut conforme à l’Évangile de la gloire de Dieu. Paul rappela l’origine et l’autorité de son apostolat alors même qu’il s’adressait à un frère qui ne fut pas tenté de révoquer en doute cette mission divine. Dans les épîtres pastorales il donna souvent à Dieu le nom de Sauveur, parce qu’il vit en lui la cause première du salut. Quant à celui qui l’accomplit, Jésus-Christ, Paul l’appela notre espérance, parce qu’il en fut le fondement.

Il devait trouver dans toutes ces expressions une consolation dont son cœur avait besoin lorsque, parvenu aux derniers temps de sa vie, fatigué de sa course, de ses travaux, de ses souffrances, il ne pouvait que soupirer après la délivrance finale. Dans le vœu qu’il adressa à Dieu pour son disciple, ce terme de miséricorde, qui ne paraît pas habituellement dans ses salutations apostoliques, mais qui trahit un sentiment toujours plus profond des misères humaines dont il avait tant souffert et que ses derniers combats lui rendaient plus douloureuses encore.

II. L’efficacité de la grâce prouvée par l’expérience de Paul

  • La grandeur de la miséricorde divine apparaît en ce que Paul fut appelé au service de Dieu qu’il avait blasphémé, persécuté ; puisqu’une telle miséricorde lui fut faite et que cette grâce surabonda, produisant en lui la foi et la charité. Le but de cette miséricorde était de manifester, dans l’exemple de Paul, toute la longanimité de Dieu pour ceux qui croiront. La mention de l’Évangile qui lui fut confié conduisit Paul à proclamer la parfaite gratuité de ce don, qu’il opposa aux mérites acquis au moyen de la loi.
  • La manière la plus frappante d’exprimer cette vérité, c’est assurément de la montrer réalisée dans un fait, dans sa propre histoire qu’il rappela, pour en conclure l’affirmation de Timothée. Par cette action de grâces, Paul attribua à Jésus-Christ son Seigneur, toute la force qu’il mit ensuite au service de Paul. S’il mentionna sa fidélité, ce fut pour la faire remonter à la même source, comme le prouve abondamment la profonde humilité, la douloureuse repentance avec laquelle il parla de lui-même.
  • Blasphémateur envers Dieu et l’Évangile de sa grâce ; persécuteur à l’égard des enfants de Dieu ; violent dans son caractère charnel et orgueilleux. Paul nomma ses péchés par le nom qui leur futt propre, sans aucun ménagement. Plus il s’humilia, plus il exalta la grâce gratuite qui le sauva.
  • L’ignorance comporte la possibilité du salut. Le salut ne devient impossible que lorsque l’homme reconnaissant la Parole et l’œuvre de Dieu comme étant de Dieu, les blasphéma et les foula aux pieds. C’est là le péché contre le Saint-Esprit
  • Plus sa culpabilité était grande, plus il a fallu que la grâce surabondât en lui pour y produire la foi au lieu de l’incrédulité, (1 Timothée 1.13) et l’amour au lieu de la haine et de la violence du persécuteur. Toute cela, il ne se lasse pas de le répéter, il l’a trouvé en Jésus-Christ.

Diacre Michel Houyoux

Complément

◊ Diacre Michel Houyoux   : cliquez ici pour lire l’article →Qu’as-tu à regarder la paille dans l’oeil de ton frère ?

 

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  Jonathan Bersot : « La deuxième à Timothée »

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Martedì della ventitreesima settimana del Tempo Ordinario – Anno dispari

Posté par diaconos le 7 septembre 2021

Election des Douze

# Il Nuovo Testamento usa la parola « apostolo » diverse volte. Si applica a diverse categorie distinte di persone: i testimoni della risurrezione di Gesù, inviati ad annunciare questo evento; uno dei ministeri della Chiesa primitiva; due volte nei Vangeli (Mt 10,2 e Lc 6,13): il gruppo dei Dodici scelti da Gesù, prima per mandarli fuori (Mt 10,5-42), e infine « per essere con lui » e per significare simbolicamente il popolo della fine del tempo (Mt 19,28) Paolo, che non era uno dei Dodici Apostoli, è chiamato l’Apostolo senza ulteriori specificazioni, o l’Apostolo dei Gentili, e la parola « apostolo » si riferisce a uno dei dodici discepoli di Gesù Cristo.

È anche usato per riferirsi a persone che insegnano e diffondono la religione alla maniera degli apostoli di Gesù. Per estensione, si riferisce anche a coloro che propagano una dottrina, un’opinione o una causa. Nel vocabolario colloquiale, « apostolo » si riferisce a una persona che va ciecamente ad ascoltare il suo maestro e propaga attivamente le sue idee. Il Nuovo Testamento testimonia anche un apostolato che fu concepito nella Chiesa primitiva come uno dei ministeri essenziali. Le lettere di Paolo (ad esempio 2 Cor 11,13) parlano di « falsi apostoli ».

Il primo esempio di testo apostolico è probabilmente la lettera apostolica inviata alla chiesa di Antiochia in seguito ai discorsi di Pietro (At 15,7-12) e Giacomo (At 15,13-21) sulla decisione del Concilio di Gerusalemme sull’osservanza delle regole tradizionali ebraiche, soprattutto la circoncisione (ca. 50). I testi non sono sempre espliciti sul contenuto di questo ministero, che può aver incluso una dimensione missionaria itinerante: la Didaché (11,3-6) attesta la loro esistenza in Siria all’inizio del secondo secolo. L’apostolato, a differenza dell’episcopato, non si esercita in un territorio circoscritto e preciso: ha una dimensione universale.

Pietro ha presieduto prima la Chiesa di Antiochia e poi la Chiesa di Roma. La tradizione della Chiesa, seguendo i testi degli Atti degli Apostoli, adotta un collegio apostolico modificato dopo la defezione e il tradimento di Giuda Iscariota. Lo sostituisce con Mattia e soprattutto con Paolo (apostolo). Il più delle volte, questi due apostoli supplementari appaiono insieme tra i Dodici a scapito di uno degli undici chiamati da Gesù Cristo. In ogni caso, Paolo appare sempre nel collegio apostolico, al secondo posto dopo Pietro. La Tradizione Apostolica è stata definita da Ippolito di Roma all’inizio del terzo secolo. È sull’esistenza di questo ministero della chiesa antica che Calvino ristrutturerà i ministeri delle chiese della Riforma. Dopo il periodo apostolico nella prima storia del cristianesimo, il termine « apostolo » è applicato ai missionari che evangelizzarono un popolo o un paese, spesso al di fuori del loro luogo di origine, e fondarono così un cristianesimo locale.

Dal Vangelo secondo Luca

12 In quei giorni Gesù uscì sulla montagna a pregare e passò tutta la notte a pregare Dio. 13 Quando fu giorno, chiamò i suoi discepoli e ne scelse dodici, ai quali diede il nome di apostoli: 14 Simone, al quale diede il nome di Pietro; Andrea suo fratello; Giacomo; Giovanni; Filippo; Bartolomeo; 15 Matteo; Tommaso; Giacomo figlio di Alfeo; Simone, detto lo Zelota; 16 Giuda figlio di Giacomo; e Giuda Iscariota, che divenne traditore.

17 Gesù scese con loro dalla montagna e si fermò su un luogo pianeggiante. C’erano molti dei suoi discepoli e una grande moltitudine di persone provenienti da tutta la Giudea, da Gerusalemme e dalla costa di Tiro e Sidone. 18 Erano venuti ad ascoltarlo e ad essere guariti dalle loro malattie; quelli che erano tormentati da spiriti impuri erano stati rimessi in salute. 19 E tutta la folla cercava di toccarlo, perché la potenza usciva da lui e li guariva tutti. (Lc 6,12-19)

Gesù scelse dodici apostoli

In quei giorni Gesù passò una notte in preghiera sulla montagna. Quando venne il giorno, riunì i suoi discepoli intorno a sé e scelse dodici di loro, ai quali diede il titolo di apostoli. Quando Gesù tornò dalla folla, fece delle guarigioni. Gesù e i suoi discepoli scesero su un altopiano della montagna. Lì trovò una grande moltitudine di persone provenienti da tutta la Palestina. Un potere divino uscì da lui e li guarì.

Da un lato, Gesù aveva raggiunto l’apice della sua attività e potenza divina. D’altra parte, l’odio dei suoi avversari e i loro disegni omicidi stavano accelerando la crisi che già prevedeva come inevitabile. In queste gravi circostanze, prese i dodici apostoli tra i suoi discepoli e li nominò come suoi testimoni e ambasciatori per continuare la sua opera nel mondo dopo di lui.

Si è preparato per questo atto solenne pregando in un luogo remoto.    Luca riferisce spesso che Gesù si ritirò in solitudine per pregare. Solo Luca aggiunse che Gesù diede loro il titolo di apostoli, inviati alla nostra umanità per continuare la sua opera predicando il Vangelo. Il nome Jude, figlio di Giacomo, è unico per Luca. L’esistenza di un apostolo con questo nome fu confermata da Giovanni. Gli evangelisti ricordano che Giuda denunciò Gesù per farlo arrestare.

Matteo, nella sua lista di apostoli, li nomina a due a due: Pietro e Andrea, Giacomo e Giovanni, ecc. Questo raggruppamento corrispondeva alla realtà storica, ogni coppia era così unita, o da legami familiari o in qualche altro modo.

Che pubblico era riunito lì per ascoltare il discorso di Gesù! La gente si radunava spesso per ascoltarlo, una grande moltitudine di persone da tutte le parti del paese, sia per ascoltarlo che per essere guariti dalle loro malattie; molti di quegli sfortunati che erano in preda al potere delle tenebre: ed erano guariti. Anche coloro che non potevano attirare l’attenzione di Gesù, in mezzo a questa folla, cercavano di toccarlo, e sentivano che una potenza divina usciva da lui e li guariva tutti.

Il Diacono Michel Houyoux

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◊ La Parola (Italia) : clicca qui per leggere l’articolo →  Martedì della 23.a Settimana del Tempo Ordinario – Anno Dispari

◊ Parrocclia di San Maximo all Adige  : clicca qui per leggere l’articolo → Martedì della XXIII settimana del Tempo Ordinario (Anno dispari)

Vocazione degli Apostoli Pietro e Matteo

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Mardi de la vingt-troisième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire

Posté par diaconos le 7 septembre 2021

Jésus passa toute la nuit à prier Dieu ; il appela ses disciples et en choisit douze auxquels il donna le nom d’Apôtre

Election des Douze

# Le Nouveau Testament emploie plusieurs fois le mot « apôtre ». Il s’applique à plusieurs catégories de personnes bien distinctes : les témoins de la Résurrection de Jésus, envoyés pour annoncer cet événement; un des ministères de l’Église primitive ; deux fois dans les évangiles (Mt 10,2 et Lc 6,13) : le groupe des Douze choisis par Jésus, d’abord pour les envoyer (Mt 10, 5-42), enfin « pour être avec lui » et pour signifier symboliquement le peuple de la fin des temps (Mt 19, 28). Paul, qui ne fit pas partie des Douze Apôtres, est surnommé l’ Apôtre  sans autre précision, ou encore l’apôtre des Gentils.Le mot « apôtre » désigne un des douze disciples de Jésus-Christ.
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Il s’applique aussi aux personnes qui enseignent et répandent une religion à la manière des apôtres de Jésus. Par extension, il qualifie aussi les propagateurs d’une doctrine, d’une opinion, d’une cause. Dans le vocabulaire familier, « apôtre » désigne une personne qui va écouter aveuglément son maître à penser et qui propage activement ses idées. Le Nouveau Testament témoigne aussi d’un apostolat conçu, dans la première Église, comme l’un des ministères essentiels. Les lettres de Paul (par ex. 2 Co 11,13) parlent de « faux apôtres ».
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Le premier exemple de texte apostolique est sans doute la lettre apostolique envoyée à l’Église d’Antioche à la suite des discours de Pierre (Ac 15, 7-12) et Jacques (Ac 15, 13-21) sur la décision du concile de Jérusalem sur l’observance des règles traditionnelles du judaïsme, notamment la circoncision (vers 50). Les textes ne sont pas toujours explicites sur le contenu de ce ministère, dont on peut penser qu’il comportait une dimension missionnaire itinérante : c’est ainsi que la Didachè (11, 3-6) atteste leur existence en Syrie au début du IIe siècle. L’apostolat en effet, contrairement à l’épiscopat, ne s’exerce pas sur un territoire circonscrit et précis : il a une dimension universelle.
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Pierre en effet présida d’abord l’Église d’Antioche avant de présider l’Église de Rome. La tradition de l’Église, en suivant les textes des Actes des Apôtres, adopte un collège apostolique modifié depuis la défection et la trahison de Judas l’Iscariote. Elle remplace celui-ci par Matthias et surtout par Paul (apôtre). Le plus souvent, ces deux apôtres additionnels figurent ensemble parmi les Douze au détriment de l’un des onze appelés par Jésus-Christ. En tout cas Paul figure toujours dans le collège apostolique, à la seconde place après Pierre. La Tradition apostolique a été définie par Hippolyte de Rome au début du IIIe siècle. C’est sur l’existence de ce ministère de l’Église antique que Calvin s’appuiera pour restructurer les ministères des Églises de la Réforme. Après les temps proprement apostoliques marquant la première période de l’histoire du christianisme, le terme « apôtre » s’applique aux missionnaires qui évangélisèrent un peuple ou un pays, souvent en dehors de leur lieu d’origine, et fondèrent ainsi une chrétienté locale.
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De l’évangile selon Luc

12 En ces jours-là, Jésus s’en alla dans la montagne pour prier, et il passa toute la nuit à prier Dieu. 13 Le jour venu, il appela ses disciples et en choisit douze auxquels il donna le nom d’Apôtres : 14 Simon, auquel il donna le nom de Pierre, André son frère, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy, 15 Matthieu, Thomas, Jacques fils d’Alphée, Simon appelé le Zélote, 16 Jude fils de Jacques, et Judas Iscariote, qui devint un traître.

17 Jésus descendit de la montagne avec eux et s’arrêta sur un terrain plat. Il y avait là un grand nombre de ses disciples et une grande multitude de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem, et du littoral de Tyr et de Sidon. 18 Ils étaient venus l’entendre et se faire guérir de leurs maladies ; ceux qui étaient tourmentés par des esprits impurs retrouvaient la santé. 19 Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu’une force sortait de lui et les guérissait tous. (Lc 6, 12-19)

L’apogée du ministère galiléen

Jésus en ces jours-là passa une nuit en prières sur la montagne. Le jour venu, il assembla autour de lui ses disciples dont il choisit douze, auxquels il donna le titre d’apôtres. Jésus revenu auprès de la foule opéra des guérisons. Jésus avec ses disciples redescendit jusqu’à un plateau de la montagne. Il y trouva une grande multitude, accourue de toute la Palestine. Une puissance divine, sortant de lui, opéra des guérisons.

D’une part, Jésus était parvenu au faite de son activité et de sa puissance divine. D’autre part, la haine de ses adversaires et leurs desseins meurtriers hâtaient la crise qu’il prévoyait déjà comme inévitable. Dans ces graves circonstances, il prit parmi ses disciples les douze apôtres et les établit comme ses témoins et ses ambassadeurs, chargés de continuer après lui son œuvre dans le monde.

Il se prépara à cet acte solennel par la prière dans un lieu écarté.    Luc raconta fréquemment que Jésus se retirait dans la solitude pour prier. Luc ajouta seul que Jésus leur donna le titre  d’apôtres, envoyés auprès de notre humanité pour continuer son œuvre par la prédication de l’Évangile. Le nom de Jude, fils de Jacques, est propre à Luc. L’existence d’un apôtre de ce nom fut  confirmée par  Jean. Les évangélistes rappelèrent que Judas dénonça Jésus pour le faire arrêter.  .

 Matthieu, dans sa liste des apôtres, les nomma deux par deux : Pierre et André, Jacques et Jean, etc. Ce groupement répondait à la réalité historique, chaque paire ainsi réunie était liée, soit par des liens de parenté, soit d’une autre manière.

Quel auditoire se trouva là réuni pour entendre le discours de Jésus ! Des gens s’assemblèrent fréquemment autour de lui pour l’entendre, une grande multitude de peuple, accourue de toutes les contrées environnantes, soit pour l’entendre, soit pour être guéris de leurs maladies ; plusieurs de ces malheureux qui étaient en proie à la puissance des ténèbres : et ils étaient guéris. Ceux même qui ne pouvaient pas attirer sur eux l’attention de Jésus, au milieu de cette foule, cherchaient à le toucher et ils éprouvaient qu’une puissance divine sortait de lui et les guérissait tous.

Diacre Michel Houyoux

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin ◊ Un ami : cliquez ici pour lire l’article → Saint frère André, un humble religieux de la Congrégation Sainte Croix

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◊ Père Gilbert Adam  : cliquez ici pour lire l’article →   Mardi de la 23e semaine, année impaire

◊ Regnum Christi   : cliquez ici pour lire l’article → « Il passa toute la nuit à prier Dieu ; il appela ses disciples et en choisit douze auxquels il donna le nom d’apôtres »

  Prédication du Pasteure Agnès Adeline-Schaeffer :  » La mission des douze est aussi la nôtre « 

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Lundi de la vingt-troisième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire

Posté par diaconos le 6 septembre 2021

Ils observaient Jésus pour voir s’il ferait une guérison le jour du sabbat

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Michel Houyoux

# La piscine de Bethesda, située sur le chemin de la vallée de Beth Zeta, est mentionnée dans l’Évangile de Jean, au chapitre 5, comme le lieu d’un miracle de Jésus sur un paralytique. La description qui en est faite signale qu’elle était entourée de cinq portiques. Les anciens manuscrits de l’évangile de Jean ne s’entendent pas sur le vrai nom de cet endroit : il s’appellerait « Bezatha », ou « Bethesda », ou « Belsetha », ou encore « Bethsaïda ».

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Un des manuscrits de la mer Morte résout le problème de façon inattendue. Le rouleau de cuivre, qui doit dater de la première moitié du Ier siècle, présente une longue liste de trésors cachés à Jérusalem et ailleurs en Terre d’Israël. Une des cachettes est située dans un lieu de Jérusalem appelé Bet-eshdatain, marqué par une piscine à deux bassins de grandeurs différentes. Il ne fait pas de doute, que la transcription grecque de Bethesda doit être retenue comme la plus juste, et le nom doit être traduit par « maison des deux flots, des deux bouches » : il est fait référence à deux sources d’alimentation d’une piscine, ce qui se comprend bien si cette dernière comporte deux bassins indépendants.
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À la suite de restaurations entreprises sur l’église Sainte-Anne à Jérusalem en 1888, deux grandes piscines avec cinq portiques et de nombreux fragments de l’époque romaine ont été exhumées. Une fresque située sur l’un des murs représente un ange remuant l’eau. Les secondes piscines furent érigées durant le IIIe siècle av. J.-C. par le Grand Prêtre Simon II (de la famille des Oniades). Ces piscines étaient utilisées pour laver les moutons avant leur sacrifice au Temple. Cette méthode d’utilisation des piscines conféra à l’eau un halo de sainteté, et plusieurs invalides vinrent se baigner dans les piscines dans l’espoir d’être guéri. Les piscines sont mentionnées dans le Nouveau Testament.
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Dans Jean 5, il est rapporté que Jésus guérit un homme dans la piscine. Son nom est décrit comme provenant de l’araméen Beth Hesda, signifiant « lieu de la grâce » (בית חסדא). D’autres désignations incluent les noms de Bethzatha et Bethsaïda (qu’il ne faut pas confondre avec la ville de Bethsaïde en Galilée). Selon l’Encyclopédie juive : « Bethesda », elle symbolisait la maison de la pitié, un réservoir (gr. kolumbethra, « un bain pour nager ») avec cinq porches, près de la porte du marché des moutons (Néhémie 3:1; Jean 5:2)1. L’historien Eusèbe de Césarée (~265-~340) la surnommait « la piscine aux moutons ». Il la désigna également par les noms de « Bethsaïde » et « Beth-zatha » (Jean 5:2, marg. RSV). Sous ses « porches » ou colonnades se retrouvaient habituellement un grand nombre d’infirmes qui attendaient que l’eau se trouble et qu’un miracle se produise.

De l’évangile selon Luc

06 Un autre jour de sabbat, Jésus était entré dans la synagogue et enseignait. Il y avait là un homme dont la main droite était desséchée. 07 Les scribes et les pharisiens observaient Jésus pour voir s’il ferait une guérison le jour du sabbat ; ils auraient ainsi un motif pour l’accuser. 08 Mais lui connaissait leurs raisonnement, et il dit à l’homme qui avait la main desséchée : « Lève-toi, et tiens-toi debout, là au milieu. » L’homme se dressa et se tint debout.

09 Jésus leur dit : « Je vous le demande : Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? de sauver une vie ou de la perdre ? » 10 Alors, promenant son regard sur eux tous, il dit à l’homme : « Étends la main. » Il le fit, et sa main redevint normale. 11 Quant à eux, ils furent remplis de fureur et ils discutaient entre eux sur ce qu’ils feraient à Jésus. » (Lc 6, 6-11)

Guérir le jour du Sabbat

Les adversaires de Jésus voulurent voir s’ il  avait en général l’habitude de guérir au jour du sabbat, ce qui eût été plus grave. D’après Luc, Jésus dit : « de sauver une vie, ou de la tuer ». La fureur et la haine leur ôtèrent le bon sens. Et la cause en fut une manifestation éclatante de la puissance et de l’amour de Jésus. Ils crurent n’obéir qu’à leur zèle pour la loi de Dieu, mais ce zèle se corrompit et changé en passion. Matthieu dit : « Ils tinrent conseil contre lui, afin de le faire périr ». Marc ajouta : « Ils tinrent conseil avec les hérodiens ».

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◊ Père Gilbert Adam : cliquez ici pour lire l’article → Lundi de la 23e semaine, année impaire

◊  Dominique Anger : cliquez ici pour lire l’article →   Le « culte personnel » revisité à la lumière de l’Écriture

  La guérison à la piscine de Bethesda

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