Samedi de la vingt-troisième Semaine du Temps Ordinaire — Année A

Posté par diaconos le 16 septembre 2023

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# L’Antéchrist est une figure commune à l’eschatologie chrétienne et islamique, mais dans un sens différent. Elle apparaît dans les épîtres de Jean et dans la deuxième épître aux Thessaloniciens de Paul de Tarse sous des formes variables mais puise ses origines dans la notion d’« anti-messie » déjà présente dans le judaïsme. Le terme désigne parfois un individu — souvent monstrueux —, parfois un groupe ou un personnage collectif. Cette figure d’imposteur maléfique qui tente de se substituer à Jésus-Christ a nourri de nombreuses spéculations et interprétations dès les premiers développements du christianisme à travers la littérature patristique, qui se sont enrichies encore au fil des siècles, situant l’intervention de l’Antéchrist lors des dernières épreuves précédant la fin du monde.

xDans l’islam, diverses traditions prophétiques (hadiths) mettent en scène al-Dajjâl (l’Imposteur) — l’équivalent de l’Antéchrist — dont la venue est un point déterminant de l’eschatologie musulmane. Il apparaît à la fin des temps et doit être éliminé par le prophète Îsâ (Jésus) lors de son retour. Les traditions sont nombreuses à ce sujet et varient selon les confessions et les commentateurs4. Nombre de personnages, de personnalités, voire d’entités, sont assimilés à l’Antéchrist au cours des siècles et jusqu’à nos jours, essentiellement dans des contextes ou épisodes eschatologiques et millénaristes.

xLe terme antéchrist n’apparaît pas dans les textes chrétiens de base qui constituent le socle de l’enseignement chrétien sur la fin des temps : il n’apparaît ni dans le Livre de Daniel, ni dans l’évangile selon Matthieu dans la discussion de Jésus sur les signes de la fin du monde, qui n’emploie d’ailleurs jamais le terme au cours de son ministère, ni dans la deuxième épître aux Thessaloniciens, ni dans l’Apocalypse de Jean.

 L’Homme du Péché, l’Homme de l’Impiété, l’Homme sans Loi ou l’Impie a ainsi reçu différents noms au fil du temps, désignant tantôt un individu, tantôt un groupe ou un personnage collectif. Le texte le plus influent concernant la construction de la figure de l antéchrist – la Deuxième épître aux Thessalonicien3 – ne le connaît d’ailleurs pas sous ce nom .

xLes mots antéchrist et antéchrists dans la Bible de Jérusalem n’apparaissent que cinq fois dans la Bible, dans deux des trois épîtres de Jean. Lors des guerres de Religion, catholiques et protestants utilisèrent le nombre de la Bête, les uns comme les autres, pour s’accuser mutuellement d’incarner l’Antéchrist.

 Un certain Petrus Bungus, catholique, s’efforça de démontrer que 666 était synonyme de Luther selon l’alphabet numéral latin : LVTHERNVC = 30 + 200 + 100 + 8 + 5 + 80 + 40 + 200 + 3 = 66636. En sens inverse, les Réformés assimilèrent le pape, c’est-à-dire le « vicaire du Fils de Dieu » (Vicarius Filii Dei), au nombre de la Bête, selon le calcul suivant : VICarIUs fILII DeI = 5 + 1 + 100 + 1 + 5 + 1 + 50 + 1 + 1 + 500 + 1 = 66636.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : Un bon arbre ne donne pas de fruit pourri ; jamais non plus un arbre qui pourrit ne donne de bon fruit. Chaque arbre, en effet, se reconnaît à son fruit : on ne cueille pas des figues sur des épines ; on ne vendange pas non plus du raisin sur des ronces. L’homme bon tire le bien du trésor de son cœur qui est bon ; et l’homme mauvais tire le mal de son cœur qui est mauvais : car ce que dit la bouche, c’est ce qui déborde du cœur. Et pourquoi m’appelez-vous en disant : “Seigneur ! Seigneur !” et ne faites-vous pas ce que je dis ?

Quiconque vient à moi, écoute mes paroles et les met en pratique, je vais vous montrer à qui il ressemble. Il ressemble à celui qui construit une maison. Il a creusé très profond et il a posé les fondations sur le roc.Quand est venue l’inondation, le torrent s’est précipité sur cette maison, mais il n’a pas pu l’ébranler parce qu’elle était bien construite. Mais celui qui a écouté et n’a pas mis en pratique ressemble à celui qui a construit sa maison à même le sol, sans fondations. Le torrent s’est précipité sur elle, et aussitôt elle s’est effondrée ; la destruction de cette maison a été complète. » (Lc 6, 43-49)

Chaque arbre porte son fruit

Jésus avait ditain auquel on pourra les reconnaître : les fruits. Luc appliqua cette comparaison à l’homme av : «Gardez-vous des faux prophètes, cthaque arbre se reconnaît à ses fruits Et ce fut à leur sujet qu’il indiqua le signe aveuglé et hypocrite qui voulut corriger son frère, tandis qu’il eut lui-même des défauts plus graves. Comment put-il prétendre faire du bien à son frère, tant qu’il produisait de mauvais fruits On voit souvent en Palestine, derrière les haies d’épines et de ronces, des figuiers tout enguirlandés des jets grimpants de ceps de vigne. ( Godet)

Chaque arbre se reconnaît à son propre fruit. Jésus dit : «C’est du cœur que procèdent les sources de la vie, c’est-à-dire le bien ou le mal.». Les paroles et d’une manière générale tous les actes que nous accomplissons, procèdent du cœur. Ici cette pensée se rattache à l’avertissement donné à l’homme qui a la prétention d’enseigner son frère. Dans Matthieu la même sentence se retrouve, mais appliquée à des hommes qui abusaient de la parole pour blasphémer contre le Saint-Esprit. Il est un grand nombre de ces sentences courtes et pénétrantes que Jésus prononça à plus d’une reprise.

«Mais pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur, et ne faites-vous pas ce que je dis ?» Là, Jésus insiste sur ce reproche sévère et cite des exemples de la manière dont on peut encourir cette terrible responsabilité. Il a seul ces mots solennels : Tout homme qui vient à moi et entend.Ce fut à chacun de ses auditeurs qu’incombait la responsabilité des effets produits par la parole divine. Quelle autorité il y a dans cette pensée ! Comme Jésus avait la conscience que ses paroles taient les paroles de Dieu même ouvre le rocher. L’homme prudent creuse à travers ce terrain meuble et creuse même profondément Il y a sur les terrains en pente qui entourent le lac de Génézareth des coteaux où une couche deterre ou de sable peu épaisse recouvrent jusqu’au roc ( Godet)

Malheur à qui s’arrête à la superficie ! Les éléments qui menacèrent cette maison furent, selon Luc, une inondation, formant un torrent descendant des montagnes. Matthieu fut plus complet et plus pittoresque : «C’est la pluie qui tombe, les torrents qui débordent, les vents qui soufflent et se précipitent sur cette maison. Tout cela n’a pas même pu l’ébranler, parce qu’elle était bien bâtie. » L’homme imprudent bâtit sur la terre (Luc) ; Matthieu, plus expressif : sur le sable. Une âme perdue, une seule, c’est une grande ruine, aux yeux de Dieu. Voilà la solennelle pensée sous l’impression de laquelle Jésus laisse ses auditeurs en terminant ce discours. Chacun d’eux, à l’ouïe de cette dernière parole, entend, en quelque sorte, le fracas de cet édifice qui s’écroule et doit se dire : Ce désastre sera le mien, si je suis inconséquent ou hypocrite.( Godet)

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites web chrétiens

Matthieu Giralt → Et si on avait tout faux? Comment faire des choix de vie centrés sur l’Évangile

Interprète de la parole divin:e Prophètes dans le Proche-Orient anci n

Vidéohttps://youtu.be/t5c0DMnwsO0

 

 

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Двадцать третье воскресенье обычного времени – год А

Posté par diaconos le 10 septembre 2023

Jésus parle à Pierre, à André, à Jacques et à Jean au bord de la mer de Galilée

Иисус приглашает Своих учеников стать ловцами человеков

# В христианстве братское исправление – это процесс объяснения христианина своему брату в случае, если тот согрешил. Такой подход описан в Евангелии от Матфея: « Если согрешит брат твой, пойди к нему и обличи его, один на один. Если послушает тебя, то приобрел ты брата твоего. Если же не послушает, возьми с собою еще одного или двух, чтобы всякое дело решалось по слову двух или трех свидетелей ».

Если он отказывается слушать, расскажите об этом всей общине. Если же он не послушает и общины, то да будет он для вас, как язычник и мытарь. Истинно говорю вам: что вы свяжете на земле, то будет на небе, как связанное, и что разрешите на земле, то будет на небе, как разрешенное ». Братское исправление принимает форму обращения. Оно является одной из многих форм покаяния в христианской жизни и может быть частью таинства покаяния и примирения.

Братскому исправлению может предшествовать этап молитвы, при этом должна сохраняться анонимность согрешившего, чтобы не уронить его честь. Братское исправление часто является долгом. The only way to get the most out of your time and money is to get the most out of your time and money. В 2011 г. Папа Бенедикт XVI напомнил нам о важности практики братского исправления », подчеркнув, что братская любовь включает в себя чувство взаимной ответственности

 Папа Франциск рекомендовал помнить, что если вам нужно исправить небольшой недостаток другого человека, подумайте прежде всего о том, что у вас лично есть гораздо большие недостатки.Если вы не  способны осуществлять братское исправление с любовью, милосердием, истиной и смирением, вы рискуете обидеть и разрушить сердце этого человека, вы лишь пополните сплетни, которые причиняют боль, и станете слепым лицемером, которого осуждал Иисус.

Поэтому мы должны с мягкостью и любовью отвести ближнего в сторону и поговорить с ним. Мы должны говорить правду и не говорить того, что не соответствует действительности.Братское исправление должно заключаться не в осуждении или обвинении, а в помощи. Мы не должны осуждать поведение брата. В нашей совести звучат слова Христа: « Не судите, да не судимы будете… Что тебе смотреть на соринку, которая в глазу брата твоего? А бревна в собственном глазу не замечаешь !

Из Евангелия Иисуса Христа от Матфея

В то время Иисус сказал ученикам Своим: если согрешит против тебя брат твой, пойди и укори его наедине. Если он послушает тебя, то ты победил брата твоего. Если же он не послушает тебя, то возьми с собою еще одного или двух человек, чтобы все дело решилось по слову двух или трех свидетелей.

Если же он все еще отказывается слушать Церковь, то считай его язычником и мытарем.Аминь, говорю вам: что вы свяжете на земле, то будет связано на небе, и что разрешите на земле, то будет разрешено на небе.И так же, аминь, говорю вам: если двое из вас на земле согласятся о чем просить, то получат от Отца Моего Небесного. Ибо, когда двое или трое собраны во имя Мое, там Я посреди них. (Мф. 18, 15-20)


Братский упрек

Если брат обижает тебя, пойди и предупреди его особо; если он убедится, то ты победил брата. Если же нет, то возьми с собой свидетелей ; если он не послушает их, скажи об этом Церкви; если, наконец, он не послушает Церковь, считай его чуждым всякому братскому общению.


Церковь имеет право выносить решения во всех подобных случаях, связывать и развязывать, ибо она будет действовать в духе молитвы, которая может достичь всего.

Эффективность молитвы

Какая связь между наставлением, начинающимся словами : « Итак, где двое или трое собраны во имя Мое, там Я посреди них ? » Это две стороны одного и того же вопроса: милосердие не позволяет поносить и презирать малых и слабых ; какое же поведение оно внушит тому, кто, вместо того чтобы сделать подобное зло, должен будет его претерпеть ?

Иисус описал это поведение в различных его фазах. По мере объяснения он обобщал свою мысль и охватывал все, что касалось взаимоотношений между братьями в одной общине. The most important thing to remember is that you have to be careful not to overdo Однако авторитеты, на которых мы основываемся, не являются решающими. Если бы было иначе, то трудно было бы понять вопрос Петра. Что выиграл ? Одни отвечали: « Выигрыш твой, ты сделаешь братом того, кто тебя обидел, вы примиритесь в любви ».

Другие приписывали примирительному действию более высокую цель и толковали : « Ты завоевал его для Бога, для жизни души, которую он был в опасности потерять ». Если же он не послушает тебя, то возьми с собой еще одного или двух человек, чтобы каждое дело было установлено на основании слов двух или трех свидетелей : « это вторая степень упрека ».

 Установка суры Hersteller ist Initac На это указывают такие слова : « Недостаточно одного свидетеля, чтобы выступить против человека, виновного в преступлении, вине или грехе, каковы бы они ни были. Для рассмотрения дела потребуются показания двух или трех свидетелей ». (V:nauunlin L)
По мнению Мейера, свидетели должны записывать каждое слово обвиняемого, чтобы потом подтвердить их перед Церковью. Но это было бы посягательством на третью ступень, поэтому Вайс считает, что свидетели должны скорее подкрепить порицание своим авторитетом, стараясь убедить брата.

Иисус употребил слово Церковь, и Он мог это сделать, поскольку несколько учеников, собравшихся вокруг Него, уже образовали Церковь. В этих словах Он заглядывал в будущее. Под этим словом он подразумевал поместную Церковь, собрание христиан, перед которым можно было бы вынести дело и по-братски его решить. Иисус имел в виду собрание христиан, которому он приписывал власть, необходимую для осуществления дисциплинарного акта, поскольку предполагал, что оно будет одушевлено

 Духом Божьим и просвещено Его Словом, в соответствии с которым оно будет судить. Иисус разрешил любому обиженному, сделавшему все возможное для победы своего брата, не иметь больше братских отношений с тем, кто ожесточился в своем безрассудстве.овь может в определенных случаях делегировать свои полномочия, но они принадлежат ей под верховной властью Иисуса Христа. Это второе утверждение объясняет и существенно изменяет первое, касающееся апостола Петра.

 Если двое из вас согласятся и будут молиться одним голосом и одним сердцем, то будут услышаны. Эти слова также показывают нам, что христианское понятие Церкви заключается не в большом количестве людей, не в таких-то и таких-то учреждениях, а в том, что два-три верующих, объединенных молитвой, являются Церковью, которой принадлежат все духовные привилегии самого большого церковного органа.

Наконец, мы не должны ограничивать слова Иисуса этими двумя особыми учениями о деятельности и устройстве Церкви. Он обобщил свою мысль, и главная цель его высказывания – сделать для нас очевидной действенность общей молитвы, в которой вера каждого оживляется верой всех.
Эта эффективность гарантируется присутствием Самого Иисуса Христа среди тех, кто собрался во имя Его. Это присутствие Иисуса Христа во всех местах мира, где собираются Его ученики, является великолепным проявлением Его Божественности.


Дьякон Мichel Houyoux


Интересные сайты для посещения в Интернете


◊ ЕСТЬ ВОПРОС →
Каков ключ к эффективной молитве ?

rcccru.orgПравила безопасности – Администрация города Братска

Видео БОЖЕСТВЕННАЯ ЛИТУРГИЯ.→ https://youtu.be/cEJAZ6JSeAg

 

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Mardi de la vingt-troisième Semaine du Temps Ordinaire — Année A

Posté par diaconos le 10 septembre 2023

Image du blog du Diacre Michel Houyoux : Jésus choisit douze apôtres

Jésus choisit douze apôtres parmi ses disciples

# Le Nouveau Testament emploie plusieurs fois le mot apôtre. Il s’applique à plusieurs catégories de personnes bien distinctes : les témoins de la Résurrection de Jésus, envoyés pour annoncer cet événement; un des ministères de l’Église primitive ; deux fois dans les évangiles (Mt 10,2 et Lc 6,13) : le groupe des Douze choisis par Jésus, d’abord pour les envoyer (Mt 10, 5-42), enfin pour être avec lui et pour signifier symboliquement le peuple de la fin des temps (Mt 19, 28). Paul, qui ne fit pas partie des Douze Apôtres, est surnommé l’ Apôtre sans autre précision, ou encore l’apôtre des Gentils.Le mot « apôtre » désigne un des douze disciples de Jésus-Christ.

xIl s’applique aussi aux personnes qui enseignent et répandent une religion à la manière des apôtres de Jésus. Par extension, il qualifie aussi les propagateurs d’une doctrine, d’une opinion, d’une cause. Dans le vocabulaire familier, apôtre désigne une personne qui va écouter aveuglément son maître à penser et qui propage activement ses idées. Le Nouveau Testament témoigne aussi d’un apostolat conçu, dans la première Église, comme l’un des ministères essentiels. Les lettres de Paul (par ex. 2 Co 11,13) parlent de faux apôtres.

xLe premier exemple de texte apostolique est sans doute la lettre apostolique envoyée à l’Église d’Antioche à la suite des discours de Pierre (Ac 15, 7-12) et Jacques (Ac 15, 13-21) sur la décision du concile de Jérusalem sur l’observance des règles traditionnelles du judaïsme, notamment la circoncision (vers 50).

 Les textes ne sont pas toujours explicites sur le contenu de ce ministère, dont on peut penser qu’il comportait une dimension missionnaire itinérante : c’est ainsi que la Didachè (11, 3-6) atteste leur existence en Syrie au début du IIe siècle. L’apostolat en effet, contrairement à l’épiscopat, ne s’exerce pas sur un territoire circonscrit et précis : il a une dimension universelle.

xPierre en effet présida d’abord l’Église d’Antioche avant de présider l’Église de Rome. La tradition de l’Église, en suivant les textes des Actes des Apôtres, adopte un collège apostolique modifié depuis la défection et la trahison de Judas l’Iscariote. Elle remplace celui-ci par Matthias et surtout par Paul (apôtre).

 Le plus souvent, ces deux apôtres additionnels figurent ensemble parmi les Douze au détriment de l’un des onze appelés par Jésus-Christ. En tout cas Paul figure toujours dans le collège apostolique, à la seconde place après Pierre. La Tradition apostolique a été définie par Hippolyte de Rome au début du IIIe siècle.

 C’est sur l’existence de ce ministère de l’Église antique que Calvin s’appuiera pour restructurer les ministères des Églises de la Réforme. Après les temps proprement apostoliques marquant la première période de l’histoire du christianisme, le terme « apôtre » s’applique aux missionnaires qui évangélisèrent un peuple ou un pays, souvent en dehors de leur lieu d’origine, et fondèrent ainsi une chrétienté locale.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ces jours-là, Jésus s’en alla dans la montagne pour prier, et il passa toute la nuit à prier Dieu.
Le jour venu, il appela ses disciples et en choisit douze auxquels il donna le nom d’Apôtres :  Simon, auquel il donna le nom de Pierre, André son frère, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy, Matthieu, Thomas, Jacques fils d’Alphée, Simon appelé le Zélote, Jude fils de Jacques, et Judas Iscariote, qui devint un traître.

Jésus descendit de la montagne avec eux et s’arrêta sur un terrain plat. Il y avait là un grand nombre de ses disciples et une grande multitude de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem, et du littoral de Tyr et de Sidon. Ils étaient venus l’entendre et se faire guérir de leurs maladies ; ceux qui étaient tourmentés par des esprits impurs retrouvaient la santé. Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu’une force sortait de lui et les guérissait tous. (Lc 6, 12-19)

L’apogée du ministère galiléen

Jésus en ces jours-là passa une nuit en prières sur la montagne. Le jour venu, il assembla autour de lui ses disciples dont il choisit douze, auxquels il donna le titre d’apôtres. Jésus revenu auprès de la foule opéra des guérisons. Jésus avec ses disciples redescendit jusqu’à un plateau de la montagne. Il y trouva une grande multitude, accourue de toute la Palestine. Une puissance divine, sortant de lui, opéra des guérisons. D’une part, Jésus était parvenu au faite de son activité et de sa puissance divine. D’autre part, la haine de ses adversaires et leurs desseins meurtriers hâtaient la crise qu’il prévoyait déjà comme inévitable.

Dans ces graves circonstances, il prit parmi ses disciples les douze apôtres et les établit comme ses témoins et ses ambassadeurs, chargés de continuer après lui son œuvre dans le monde. Il se prépara à cet acte solennel par la prière dans un lieu écarté. Luc raconta fréquemment que Jésus se retirait dans la solitude pour prier. Luc ajouta seul que Jésus leur donna le titre d’apôtres, envoyés auprès de notre humanité pour continuer son œuvre par la prédication de l’Évangile. Le nom de Jude, fils de Jacques, est propre à Luc. L’existence d’un apôtre de ce nom fut confirmée par Jean. Les évangélistes rappelèrent que Judas dénonça Jésus pour le faire arrêter.

Matthieu, dans sa liste des apôtres, les nomma deux par deux : Pierre et André, Jacques et Jean, etc. Ce groupement répondait à la réalité historique, chaque paire ainsi réunie était liée, soit par des liens de parenté, soit d’une autre manière. Quel auditoire se trouva là réuni pour entendre le discours de Jésus ! Des gens s’assemblèrent fréquemment autour de lui pour l’entendre, une grande multitude de peuple, accourue de toutes les contrées environnantes, soit pour l’entendre, soit pour être guéris de leurs maladies ; plusieurs de ces malheureux qui étaient en proie à la puissance des ténèbres : et ils étaient guéris.

Ceux même qui ne pouvaient pas attirer sur eux l’attention de Jésus, au milieu de cette foule, cherchaient à le toucher et ils éprouvaient qu’une puissance divine sortait de lui et les guérissait tous.

Diacre Michel Houyoux

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin

◊ Un ami : cliquez ici pour lire l’article → Saint frère André, un humble religieux de la Congrégation Sainte Croix

◊ Père Gilbert Adam : cliquez ici pour lire l’article →   Mardi de la 23e semaine, année impaire

◊ Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article → « Il passa toute la nuit à prier Dieu ; il appela ses disciples et en choisit douze auxquels il donna le nom d’apôtres

VidéoNotre mission https://youtu.be/a3sJKasR0cs

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Jeudi de la vingt deuxième semaine du Temps Ordinaire – Année A

Posté par diaconos le 6 septembre 2023

Jésus parle à Pierre, à André, à Jacques et à Jean au bord de la mer de Galilée

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, la foule se pressait autour de Jésus pour écouter la parole de Dieu, tandis qu’il se tenait au bord du lac de Génésareth. Il vit deux barques qui se trouvaient au bord du lac ; les pêcheurs en étaient descendus et lavaient leurs filets. Jésus monta dans une des barques qui appartenait à Simon, et lui demanda de s’écarter un peu du rivage. Puis il s’assit et, de la barque, il enseignait les foules. Quand il eut fini de parler, il dit à Simon : «Avance au large, et jetez vos filets pour la pêche.» Simon répondit : «Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je vais jeter les filets.» Et l’ayant fait, ils capturèrent une telle quantité de poissons que leurs filets allaient se déchirer.

Ils firent signe à leurs compagnons de l’autre barque de venir les aider. Ceux-ci vinrent, et ils remplirent les deux barques, à tel point qu’elles enfonçaient. À cette vue, Simon-Pierre tomba aux genoux de Jésus, en disant : «Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur.» En effet, un grand effroi l’avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, devant la quantité de poissons qu’ils avaient pêchés ; et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée, les associés de Simon. Jésus dit à Simon : «Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras.» Alors ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le suivirent. (Lc 5, 1-11)

Pêcheur d‘hommes

# Le terme de pêcheur d’hommes est, selon l’Évangile selon Luc, celui qu’utilisa Jésus-Christ avant d’être ressuscité, au bord du lac de Génésareth. Il exhorta ainsi ses disciples à jeter leurs filets pour convertir les gens. Il faut se référer à la première pêche miraculeuse ainsi qu’à la deuxième pêche miraculeuse pour comprendre la métaphore évoquée par Jésus.  Benoît XVI, en s’adressant aux évêques, précisa que les termes pêcheur d’hommes désignent le fait qu’il faut jeter les filets de l’Évangile afin que nous adhérions au Christ, pour nous tirer hors des eaux salées de la mort et de l’obscurité dans laquelle la lumière du ciel ne pénètre pas.

Grégoire le Grand, quelques siècles plus tôt, aborda le sujet dans son homélie 24 consacrée entièrement au deuxième épisode de la pêche. Il y précisa qu’après la conversion, après avoir été pris dans les filets, il ne faut pas revenir aux péchés, mais suivre les vertus. Être pêcheur d’hommes consiste à faire suivre une vie meilleure à son prochain. La foi en Jésus-Christ se réfère à l’histoire de Jésus de Nazareth, Juif de Galilée, qui apparut au premier siècle dans le cercle de Jean le Baptiste avant de s’engager, s’entouré de quelques disciples, dans une carrière de prédication itinérante d’un à deux ans et demi, essentiellement en Galilée, en pratiquant guérisons et exorcismes.

Il suscita engouement et ferveur, s’attirant la méfiance des autorités politiques et religieuses, avant d’être arrêté, condamné et crucifié vers l’an 30à Jérusalem pendant la fête juive de la Pâque, sous l’administration du préfet Ponce Pilate. Le Papyrus P52, recto. Daté de la première moitié du deuxième siècle, ce document qui contient deux passages de l’Évangile selon Jean est le plus ancien exemplaire connu du Nouveau Testament.

Dans les premières décennies qui suivent la mort de Jésus de Nazareth vers 30, ses disciples se constituèrent en petites communautés autour de deux croyances : celle que Jésus fut le messie attendu par les juifs, et celle qu’il ressuscita et apparut à un certain nombre de témoins. Ce mouvement des disciples de Jésus, par ses croyances en la messianité et la résurrection de Jésus, constitua alors une secte particulière au sein du judaïsme. La foi en Jésus-Christ fut marquée dès ses débuts par la prédication de Paul de Tarse, l’apôtre des gentils qui ne connut pas pas Jésus, mais qui affirma l’avoir vu après sa résurrection.

Le Messie médiateur et rédempteur Le Messie (de l’hébreu מָשִׁיחַ —mashia’h) désigna dans le judaïsme l’oint du Seigneur, personne consacrée par le rituel de l’onction effectué par un prophète. Christos est, en grec, une traduction littérale du mot mashia’h utilisé dans la Septante.

Les soucis du siècle et la séduction des richesses

Être pêcheur d’hommes consiste à faire suivre une vie meilleure à son prochain. La foi en Jésus-Christ se réfère à l’histoire de Jésus de Nazareth, Juif de Galilée, qui apparut au premier siècle dans le cercle d  Jean le Baptiste avant de s’engager, entouré de quelques disciples, dans une carrière d  prédication itinérante d’un à deux ans et demi, essentiellement en Galilée, en pratiquant guérisons e  exorcismes. Il suscita engouement et ferveur, s’attirant la méfiance des autorités politiques et religieuses, avant d’être arrêté, condamné et crucifié vers l’an 30 à Jérusalem pendant la fête juive de la Pâque, sous l’administration du préfet Ponce Pilate.

Le Papyrus P52, recto. Daté de la première moitié du deuxième siècle, ce document qui contient deux passages de l’Évangile selon Jean est le plus ancien exemplaire connu du Nouveau Testament. Dans les premières décennies qui suivent la mort de Jésus de Nazareth vers 30, ses disciples se constituèrent en petites communautés autour de deux croyances : celle que Jésus fut le messie attendu par les juifs, et celle qu’il ressuscita et apparut à un certain nombre de témoins. Ce mouvement des disciples de Jésus, par ses croyances en la messianité et la résurrection de Jésus, constitua alors une secte particulière au sein du judaïsme.

La foi en Jésus-Christ fut marquée dès ses débuts par la prédication de Paul de Tarse, l’apôtre des gentils qui ne connut pas pas Jésus, mais qui affirma l’avoir vu après sa résurrection. Le Messie médiateur et rédempteur Le Messie (de l’hébreu מָשִׁיחַ — mashia’h) désigna dans le judaïsme l’oint du Seigneur, personne consacrée par le rituel de l’onction effectué par un prophète. Christos est, en grec, une traduction littérale du mot mashia’h utilisé dans la Septante. « D’autres personnes qui reçoivent la semence parmi les épines, ce sont celles qui entendirent la parole  » (Mc 4, 18)

Les épines représentèrent d’après Matthieu les soucis du siècle et la séduction des richesses ; à ces deux causes de stérilité Luc ajouta les voluptés de la vie et Marc les convoitises des autres choses, ou les autres genres de convoitises. Une seule de ces passions, persistant dans le cœur, suffisait pour étouffer la parole et la rendre infructueuse. Combien plus quand plusieurs ou toutes entrant dans le cœur étoufferont ensemble la parole. Ils ne l’entendirent pas une seule fois. Mais souvent, depuis longtemps, ce qui fit qu’en eux la semence eut le temps de grandir, de donner les plus belles espérances et ce ne fut que plus tard que les épines grandissant aussi, l’étouffèrent.

Les fruits de la semence avec les fruits de la parole dans la vie religieuse et morale de ceux qui l’ont entendue, a quelque chose de solennel et de frappant. « Jésus il leur disait : Apporte-t-on la lampe pour la placer sous le boisseau ou sous le lit ? N’est-ce pas pour la placer sur le pied de lampe ? » (Mc 19, 22)  Cette image, riche en significations diverses, revient fréquemment dans les évangiles de Matthieu et de Luc, parce que Jésus l’employait souvent dans ses discours, et cela, dans des applications différentes.

Ici il voulut enseigner à ses disciples que la connaissance des vérités de son royaume, qu’il leur communiqua par ses paraboles, ils ne durent pas la cacher à d’autres mais la publier au grand jour. Et tel est le devoir de chaque chrétien. « Ne pensez pas que ce que je vous confie maintenant en secret, doive rester toujours caché ; j’allume en vous la lumière, afin que, par votre ministère, elle dissipe les ténèbres dans le monde entier. » (Erasme) Cette parole a même une portée plus générale. Tout ce qui reste caché à l’homme dans ce monde ne lui est voilé que pour lui être un jour pleinement révélé. « Cela a lieu graduellement dans le siècle présent et s’accomplira pleinement quand la lumière éclairera toutes choses » (1 Co. 4-5)- Bengel

Diacre Michel Houyoux

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