Mercredi de la dix-neuvième semaine du Temps Ordinaire – Année paire

Posté par diaconos le 14 août 2024

Écoute : Parole et Évangile chaque jour | Mercredi 12 août - au milieu de  nous

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :     « Si ton frère a commis un péché contre toi, va lui faire des reproches seul à seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère.     S’il ne t’écoute pas, prends en plus avec toi une ou deux personnes afin que toute l’affaire soit réglée sur la parole de deux ou trois témoins. S’il refuse de les écouter, dis-le à l’assemblée de l’Église ; s’il refuse encore d’écouter l’Église, considère-le comme un païen et un publicain. Amen, je vous le dis : tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel.

Et pareillement, amen, je vous le dis, si deux d’entre vous sur la terre se mettent d’accord pour demander quoi que ce soit, ils l’obtiendront de mon Père qui est aux cieux. En effet, quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux. » ( Mt 19-15-20)

De la répréhension fraternelle

Trois degrés de cette répréhension : Si ton frère t’offense, va, avertis-le en particulier ; s’il est persuadé, tu as gagné ton frère. Sinon, prends avec toi quelques témoins ; s’il ne les écoute pas, dis-le à l’Église ; si enfin il n’écoute pas l’Église, regarde-le comme étranger à toute communion fraternelle. L’Église a le pouvoir de prononcer en tout cas pareil, de lier et de délier, car elle agira dans l’esprit de la prière, qui peut tout obtenir.

 Efficace de la prière

Quelle est la liaison de l’instruction qui débute par ces mots : « Là où deux ou trois sont ainsi réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux» Ce sont deux faces d’un même sujet : la charité ne permet ni de scandaliser ni de mépriser les petits et les faibles ; quelle conduite inspirera-t-elle à celui qui, au lieu de faire un mal pareil, aura à le souffrir ?

C’est cette conduite que Jésus retraça dans ses phases diverses. En l’exposant, il généralisa sa pensée, et embrassa ce qui concernait les rapports mutuels entre frères dans la même communauté. Si l’un pèche contre l’autre, l’offense, lui fait tort, celui-ci doit d’abord aller, sans attendre que son frère revienne à lui, le reprendre, l’avertir, lui représenter son tort, mais seul avec lui, condition importante de prudence et de charité meilleur moyen de le gagner en évitant de blesser son amour-propre.

Cependant les autorités sur lesquelles on se fonde pour ce retranchement ne sont pas décisives. Ensuite, c’est bien de réconciliation et de pardon des offenses que Jésus parla, s’il en était autrement, on aurait peine à comprendre la question de Pierre.  Gagné, à quoi ? Les uns répondirent : « Gagné à toi, tu auras fait ton frère de celui qui t’avait offensé, vous serez réconciliés dans la charité. »

D’autres assignèrent à l’action conciliatrice un but plus élevé, et interprétèrent : « Tu l’auras gagné pour Dieu, pour la vie de l’âme, qu’il était en danger de perdre. »  Mais s’il ne t’écoute pas, prends avec toi encore une ou deux personnes, afin que toute affaire soit établie sur la parole de deux ou trois témoins : c’est le second degré de la répréhension. Quel doit être le rôle des témoins ? Il est indiqué dans ces mots : « Il ne suffira pas qu’un seul témoin se lève contre un homme coupable d’un crime, d’une faute, d’un péché, quels qu’ils soient. Pour instruire l’affaire, il faudra la déclaration de deux ou trois témoins. » (Dt 19, 15)

D’après Meyer, les témoins doivent recueillir chacune des paroles de l’accusé pour les confirmer devant l’Église. Mais c’est empiéter sur la troisième phase, aussi Weiss pensa-t-il que les témoins devaient plutôt appuyer la répréhension de leur autorité, s’efforcer de convaincre ce frère.

Troisième degré de la répréhension  Jésus employa ce mot d’Église, et il le pouvait, puisque quelques disciples réunis autour de lui formaient déjà une Église. Dans cette parole, son regard se porte sur l’avenir. Il entendit par là une Église locale, une assemblée de chrétiens, devant laquelle peut être portée et fraternellement traitée une cause. Jésus eut en vue une assemblée de chrétiens, à laquelle il attribua l’autorité nécessaire pour exercer un acte de discipline, parce qu’il supposait qu’elle fusse animée de l’Esprit de Dieu et éclairée par sa Parole, selon laquelle elle jugera.

Jésus autorisa tout offensé qui fit tout pour gagner son frère, à n’avoir plus de relations fraternelles avec celui qui s’endurcit dans son impénitence. La charité toutefois ne saurait cesser, car un chrétien aime même un païen et un péager.’ autorité conférée (Mt 16, 19) à Pierre, l’est ici, non seulement aux anciens de l’Église, mais à l’Église elle-même, dans laquelle réside, d’après tout le Nouveau Testament, le pouvoir de juger de ce qui concerne son gouvernement, selon la Parole et l’Esprit de Dieu.

L’Église peut, en certains cas déléguer ses pouvoirs, mais c’est à elle qu’ils appartiennent sous l’autorité suprême de Jésus-Christ. Cette seconde déclaration explique et modifie profondément la première relative à l’apôtre Pierre. Si deux d’entre vous s’accordent, prient d’une même voix et d’un même cœur, ils seront exaucés. Ces paroles nous montrent aussi que la notion chrétienne d’une Église ne réside ni dans le grand nombre, ni dans telles ou telles institutions, mais que deux ou trois croyants unis par la prière sont une Église, à laquelle appartiennent tous les privilèges spirituels du plus grand corps ecclésiastique.

Enfin, il ne faudrait pas limiter les paroles de Jésus à ces deux enseignements spéciaux sur l’activité et la constitution de l’Église. Il généralisa sa pensée, et sa déclaration a surtout pour but de rendre certaine pour nous l’efficacité de la prière en commun, dans laquelle la foi de chacun est vivifiée par la foi de tous. Cette efficacité est garantie par la présence de Jésus lui-même au milieu de ceux qui sont assemblés en son nom. Cette présence de Jésus-Christ, en tous les lieux du monde où s’assemblent ses disciples, est une démonstration magnifique de sa divinité.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites web chrétiens

Dom Armant Veilleux – Abbaye de Maredsous en Belgique : cliquez ici pour lire l’article → Homélie pour le mercredi de la 19ème semaine du Temps ordinaire

Père Gilbert Adam : cliquez ici pour lire l’article → Mercredi de la 19e semaine, année paire

 Monseigneur Cattenoz ;  : cliquez ici https://youtu.be/35yJAQ9e6FE

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Ventesimo Domenica del Tempo Ordinario – Anno B

Posté par diaconos le 13 août 2024

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# Secondo l’Antico Testamento, la manna era il cibo degli Ebrei nel deserto. Secondo il libro dell’Esodo, gli Ebrei mormorarono contro Mosè perché stavano morendo di fame. La sera caddero dal cielo delle quaglie; il mattino seguente si diffuse su di loro una nebbia o rugiada ; quando fu evaporata, apparve sulla superficie del deserto qualcosa di piccolo, granuloso e fine, come la brina sul terreno (Es 16,14). Mosè disse loro : « Questo è il pane che il Signore vi dà da mangiare ». E più avanti: « La casa d’Israele chiamò questo cibo manna ». La manna cadeva dal cielo ogni giorno, tranne il sabato ; la vigilia di quel giorno ne cadeva il doppio. I figli di Israele mangiarono la manna per quarant’anni, finché non giunsero in una terra abitata ; mangiarono la manna finché non raggiunsero i confini della terra di Canaan.

La storia è ripetuta nel Corano, nella Sura al-Baqara : « Abbiamo fatto scendere le nuvole per la vostra ombra; vi abbiamo mandato la manna e le quaglie e vi abbiamo detto : ‘ Nutritevi delle cose buone che vi diamo »". # Il Corpo di Cristo è un concetto della teologia cristiana legato alla redenzione, alla vita eterna, alla condivisione, alla fratellanza e alla trasmissione della parola divina. Nella Messa cattolica, il sacerdote dice durante la preghiera eucaristica : « Quando fu pronto per essere consegnato ed entrare liberamente nella sua passione, prese il pane, rese grazie, lo spezzò e lo diede ai suoi discepoli, dicendo: « Prendete e mangiatene tutti: questo è il mio corpo che è dato per voi »". 

Questo richiamo all’Ultima Cena, il pasto prima della crocifissione di Gesù Cristo, è il simbolo della carne data dal Messia per salvare l’umanità dai suoi peccati. Poco dopo, il sacerdote dice: « Ricordando la morte e la risurrezione di tuo Figlio, ti offriamo, Signore, il pane della vita ». Più che il perdono, il pane, come dice l’officiante, è il pane della vita, il simbolo della risurrezione portata all’umanità da Gesù. Il Corpo di Cristo è il dono del perdono dei peccati da parte del Messia, la nuova parola data che sta alla base della risurrezione e, soprattutto, il pane di vita attraverso questa parola cristica che vuole portare carità e fratellanza.

Mosè ha condotto il popolo fuori dalla schiavitù; Gesù, attraverso il dono del suo corpo e il suo sacrificio, cerca di stabilire le virtù cardinali e teologali. La Comunità del Pane di Vita era una nuova comunità della Chiesa cattolica romana, fondata nel 1976 da Pascal e Marie-Annick Pingault e sciolta da monsignor Jean-Claude Boulanger il 9 aprile 2015. # Per il Dottore della Chiesa Giovanni Crisostomo, Gesù, in questo miracolo, si poneva come creatore del cielo e della terra. Con questo gesto ha anche incoraggiato le persone a pregare prima di mangiare e ha voluto mostrare l’importanza della condivisione.

Teologi più moderni affermano che la moltiplicazione dei pani è un simbolo della Parola data da Cristo, una parola che ha nutrito le persone per secoli. Per Sant’Efrem, durante questo miracolo Gesù ha dato generosamente senza contare il costo. Diede così tanto che rimasero dodici ceste. Il santo ha anche paragonato Gesù a Mosè, che nutrì il popolo liberato dalla schiavitù con la manna caduta dal cielo. Per Benedetto XVI, questo gesto è stato un simbolo di condivisione fraterna, ma anche un simbolo del percorso che gli apostoli hanno seguito: trasmettere la Buona Novella.

Benedetto XVI ha sottolineato che questa moltiplicazione è stata l’inizio dell’Eucaristia, che continua ancora oggi. Secondo alcune interpretazioni teologiche, prefigura l’Ultima Cena, l’ultimo pasto di Gesù con i suoi discepoli, istituendo il rito dell’Eucaristia in cui il pane sarebbe l’incarnazione del corpo di Gesù, dato in sacrificio sulla croce per salvare l’umanità.

Dal Vangelo di Gesù Cristo secondo Giovanni

In quel tempo, Gesù disse alla folla : « Io sono il pane vivo disceso dal cielo: se uno mangia di questo pane, vivrà in eterno. Il pane che darò è la mia carne, data per la vita del mondo ». I Giudei discutevano tra loro : « Come può quest’uomo darci la sua carne da mangiare ? ».Allora Gesù disse loro : « Amen, amen, io vi dico che se non mangiate la carne del Figlio dell’uomo e non bevete il suo sangue, non avete vita in voi. Chi mangia la mia carne e beve il mio sangue ha la vita eterna e io lo risusciterò nell’ultimo giorno. Perché la mia carne è vero cibo e il mio sangue è vera bevanda. Chi mangia la mia carne e beve il mio sangue rimane in me e io in lui. Come il Padre vivente mi ha mandato e io vivo grazie al Padre, così chi mangia me vivrà grazie a me. Questo è il pane disceso dal cielo: non è come il pane che mangiarono i padri. Essi sono morti ; chi mangia questo pane vivrà in eterno ». (Gv 6, 51-58)

Intendeva forse dire che c’erano emissari del Sinedrio nella sinagoga di Cafarnao dove Gesù stava parlando? Giovanni chiamava così quei galilei che, mormorando, tradivano la loro opposizione a Gesù. Ciò che li scandalizzava era che Gesù si era presentato loro come il pane disceso dal cielo.

Nella loro ignoranza, vedevano una contraddizione tra questa affermazione e la conoscenza che avevano della famiglia di Gesù. Mormorarono tra loro, senza esprimere apertamente la loro opposizione alle parole che avevano appena sentito.

Gesù non rispose all’obiezione dei suoi ascoltatori rivelando loro il mistero della sua nascita soprannaturale: perché l’origine miracolosa di Gesù poteva essere accettata solo da un cuore già credente.

Questi scrupoli non erano la causa della loro incredulità; era la loro incredulità che dava origine a questi scrupoli. Egli insisteva sulla necessità di un’opera di grazia divina che doveva essere compiuta in ogni uomo che voleva venire a lui e credere in lui.

Nessuno può farlo in altro modo. Quest’opera, che egli descrisse con queste parole : « Tutto ciò che il Padre mi dà verrà a me », la caratterizzò come un’attrazione del Padre verso Gesù. Dio gli dà le anime attirandole a sé.

Dio ha, nella sua potente mano, mille modi per esercitare questa azione della sua misericordia sulle anime. A volte sono le esperienze dolorose della vita, la sofferenza, il pensiero della morte, che fanno sentire con tristezza il bisogno di un consolatore, di un Salvatore ; a volte è l’amaro sentimento del peccato che si risveglia in loro e ispira loro questo grido di angoscia : « Cosa devo fare per essere salvato ? ».

E non appena Gesù appare, lo riconoscono come colui che stavano desiderando. Ma il grande mezzo di Dio per attirare gli uomini a Gesù è la sua Parola e il suo Spirito, che lavora incessantemente nella nostra umanità e coglie i momenti giusti per compiere la sua opera.

Solo l’esperienza, che è la grande riconciliatrice dei contrasti, può insegnarci a questo proposito ; ensegna agli umili a dire con un riformatore : « Noi vogliamo, perché ci è dato di volere ».

« È Dio che opera in voi la volontà e l’esecuzione, secondo il suo buon volere, nonostante l’apparente contraddizione: « Lavorate alla vostra salvezza con timore e tremore » (Fil 2,2-13). Sia come sia, non appena un povero peccatore è stato attirato da Gesù in questo modo, che si assume il compito di completare l’opera divina in lui fino alla fine : « E io lo risusciterò nell’ultimo giorno ».

Gesù ha affermato, con gioiosa certezza : « Chiunque ha ascoltato il Padre ed è stato ammaestrato, viene a lui e trova in lui il suo salvatore ». L’insegnamento che gli uomini hanno ricevuto da Dio è solo preparatorio, destinato a condurli al Figlio, che solo ha visto il Padre da tutta l’eternità, perché viene da Dio. « È dunque in lui, che è l’immagine di Dio, lo splendore della sua gloria, che i credenti vedono Dio » (Gv 1,14).


Gesù ha detto : « Io sono il pane della vita ». Dopo questa profonda istruzione, provocata dalle mormorazioni dei Giudei, Gesù tornò al suo insegnamento sulla vita eterna, che comunicò ai credenti donandosi a loro come pane di vita.

Gesù rimanda ai Giudei la loro obiezione : « La manna che ha nutrito i loro padri nel deserto non ha impedito loro di morire ». Ma c’è un altro pane che libera dalla morte, il pane disceso dal cielo che dà la vita eterna.


Gesù riassume tutto quello che ha appena detto dicendo : « Io sono quel pane vivo » e quindi vivificante, poiché dà la vita eterna a chi se ne appropria attraverso la fede e la comunione viva con lui.

« Il pane della vita e il pane vivo, ciò che è la vita divina realizzata in una persona umana, che scende dal cielo in generale e che è scesa dal cielo in senso storico e concreto, nella persona di Cristo ; l’espressione negativa: non morirà, e la grande affermazione positiva: vivrà per sempre » (Meyer).

Con queste parole, Gesù presenta il suo pensiero in una nuova luce e passa all’ultima parte del suo discorso. Nella parte precedente aveva parlato più volte del pane della vita, un pane disceso dal cielo che dà la vita eterna a chi lo mangia; aveva dichiarato che questo pane vivificante è lui stesso e che il modo per vivere di esso è credere in lui.

« Dare la sua carne e il suo sangue » non può significare altro che la sua morte, per di più violenta, in cui è stato versato il suo sangue. Infatti, la carne e il sangue sono la natura umana vivente ; darli è consegnarsi alla morte; darli di questo mondo, che è nella morte, è riscattarlo e salvarlo.

Il modo per appropriarci dei frutti della morte di Gesù è entrare con lui, attraverso la fede, in una comunione intima e personale. Questo è ciò che Gesù ha espresso con le parole : « Mangiate la sua carne e bevete il suo sangue ».

Questa è stata l’interpretazione della maggior parte degli esegeti. Un’altra è quella di vedere in questo brano non la morte di Gesù in particolare, ma la sua persona e la sua vita in generale, che egli offre a coloro che credono in lui, come fonte della loro vita spirituale.


Il diacono Michel Houyoux


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Video Padre Fernando Armellini : clicca qui → https://youtu.be/2oYXleWG-bI

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Intendeva forse dire che c’erano emissari del Sinedrio nella sinagoga di Cafarnao dove Gesù stava parlando? Giovanni chiamava così quei galilei che, mormorando, tradivano la loro opposizione a Gesù. Ciò che li scandalizzava era che Gesù si era presentato loro come il pane disceso dal cielo.

Nella loro ignoranza, vedevano una contraddizione tra questa affermazione e la conoscenza che avevano della famiglia di Gesù. Mormorarono tra loro, senza esprimere apertamente la loro opposizione alle parole che avevano appena sentito.

Gesù non rispose all’obiezione dei suoi ascoltatori rivelando loro il mistero della sua nascita soprannaturale: perché l’origine miracolosa di Gesù poteva essere accettata solo da un cuore già credente.

Questi scrupoli non erano la causa della loro incredulità; era la loro incredulità che dava origine a questi scrupoli. Egli insisteva sulla necessità di un’opera di grazia divina che doveva essere compiuta in ogni uomo che voleva venire a lui e credere in lui.

Nessuno può farlo in altro modo. Quest’opera, che egli descrisse con queste parole : « Tutto ciò che il Padre mi dà verrà a me », la caratterizzò come un’attrazione del Padre verso Gesù. Dio gli dà le anime attirandole a sé.

Dio ha, nella sua potente mano, mille modi per esercitare questa azione della sua misericordia sulle anime. A volte sono le esperienze dolorose della vita, la sofferenza, il pensiero della morte, che fanno sentire con tristezza il bisogno di un consolatore, di un Salvatore ; a volte è l’amaro sentimento del peccato che si risveglia in loro e ispira loro questo grido di angoscia : « Cosa devo fare per essere salvato ? ».

E non appena Gesù appare, lo riconoscono come colui che stavano desiderando. Ma il grande mezzo di Dio per attirare gli uomini a Gesù è la sua Parola e il suo Spirito, che lavora incessantemente nella nostra umanità e coglie i momenti giusti per compiere la sua opera.

Solo l’esperienza, che è la grande riconciliatrice dei contrasti, può insegnarci a questo proposito ; ensegna agli umili a dire con un riformatore : « Noi vogliamo, perché ci è dato di volere ».

« È Dio che opera in voi la volontà e l’esecuzione, secondo il suo buon volere, nonostante l’apparente contraddizione: « Lavorate alla vostra salvezza con timore e tremore » (Fil 2,2-13). Sia come sia, non appena un povero peccatore è stato attirato da Gesù in questo modo, che si assume il compito di completare l’opera divina in lui fino alla fine : « E io lo risusciterò nell’ultimo giorno ».

Gesù ha affermato, con gioiosa certezza : « Chiunque ha ascoltato il Padre ed è stato ammaestrato, viene a lui e trova in lui il suo salvatore ». L’insegnamento che gli uomini hanno ricevuto da Dio è solo preparatorio, destinato a condurli al Figlio, che solo ha visto il Padre da tutta l’eternità, perché viene da Dio. « È dunque in lui, che è l’immagine di Dio, lo splendore della sua gloria, che i credenti vedono Dio » (Gv 1,14).


Gesù ha detto : « Io sono il pane della vita ». Dopo questa profonda istruzione, provocata dalle mormorazioni dei Giudei, Gesù tornò al suo insegnamento sulla vita eterna, che comunicò ai credenti donandosi a loro come pane di vita.

Gesù rimanda ai Giudei la loro obiezione : « La manna che ha nutrito i loro padri nel deserto non ha impedito loro di morire ». Ma c’è un altro pane che libera dalla morte, il pane disceso dal cielo che dà la vita eterna.


Gesù riassume tutto quello che ha appena detto dicendo : « Io sono quel pane vivo » e quindi vivificante, poiché dà la vita eterna a chi se ne appropria attraverso la fede e la comunione viva con lui.

« Il pane della vita e il pane vivo, ciò che è la vita divina realizzata in una persona umana, che scende dal cielo in generale e che è scesa dal cielo in senso storico e concreto, nella persona di Cristo ; l’espressione negativa: non morirà, e la grande affermazione positiva: vivrà per sempre » (Meyer).

Con queste parole, Gesù presenta il suo pensiero in una nuova luce e passa all’ultima parte del suo discorso. Nella parte precedente aveva parlato più volte del pane della vita, un pane disceso dal cielo che dà la vita eterna a chi lo mangia; aveva dichiarato che questo pane vivificante è lui stesso e che il modo per vivere di esso è credere in lui.

« Dare la sua carne e il suo sangue » non può significare altro che la sua morte, per di più violenta, in cui è stato versato il suo sangue. Infatti, la carne e il sangue sono la natura umana vivente ; darli è consegnarsi alla morte; darli di questo mondo, che è nella morte, è riscattarlo e salvarlo.

Il modo per appropriarci dei frutti della morte di Gesù è entrare con lui, attraverso la fede, in una comunione intima e personale. Questo è ciò che Gesù ha espresso con le parole : « Mangiate la sua carne e bevete il suo sangue ».

Questa è stata l’interpretazione della maggior parte degli esegeti. Un’altra è quella di vedere in questo brano non la morte di Gesù in particolare, ma la sua persona e la sua vita in generale, che egli offre a coloro che credono in lui, come fonte della loro vita spirituale.


Il diacono Michel Houyoux


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Intendeva forse dire che c’erano emissari del Sinedrio nella sinagoga di Cafarnao dove Gesù stava parlando? Giovanni chiamava così quei galilei che, mormorando, tradivano la loro opposizione a Gesù. Ciò che li scandalizzava era che Gesù si era presentato loro come il pane disceso dal cielo. Nella loro ignoranza, vedevano una contraddizione tra questa affermazione e la conoscenza che avevano della famiglia di Gesù. Mormorarono tra loro, senza esprimere apertamente la loro opposizione alle parole che avevano appena sentito.

Gesù non rispose all’obiezione dei suoi ascoltatori rivelando loro il mistero della sua nascita soprannaturale: perché l’origine miracolosa di Gesù poteva essere accettata solo da un cuore già credente. Questi scrupoli non erano la causa della loro incredulità; era la loro incredulità che dava origine a questi scrupoli. Egli insisteva sulla necessità di un’opera di grazia divina che doveva essere compiuta in ogni uomo che voleva venire a lui e credere in lui.

Nessuno può farlo in altro modo. Quest’opera, che egli descrisse con queste parole : « Tutto ciò che il Padre mi dà verrà a me », la caratterizzò come un’attrazione del Padre verso Gesù. Dio gli dà le anime attirandole a sé. Dio ha, nella sua potente mano, mille modi per esercitare questa azione della sua misericordia sulle anime. A volte sono le esperienze dolorose della vita, la sofferenza, il pensiero della morte, che fanno sentire con tristezza il bisogno di un consolatore, di un Salvatore ; a volte è l’amaro sentimento del peccato che si risveglia in loro e ispira loro questo grido di angoscia : « Cosa devo fare per essere salvato ? ».

E non appena Gesù appare, lo riconoscono come colui che stavano desiderando. Ma il grande mezzo di Dio per attirare gli uomini a Gesù è la sua Parola e il suo Spirito, che lavora incessantemente nella nostra umanità e coglie i momenti giusti per compiere la sua opera. Solo l’esperienza, che è la grande riconciliatrice dei contrasti, può insegnarci a questo proposito ; ensegna agli umili a dire con un riformatore : « Noi vogliamo, perché ci è dato di volere ». 

« È Dio che opera in voi la volontà e l’esecuzione, secondo il suo buon volere, nonostante l’apparente contraddizione: « Lavorate alla vostra salvezza con timore e tremore » (Fil 2,2-13). Sia come sia, non appena un povero peccatore è stato attirato da Gesù in questo modo, che si assume il compito di completare l’opera divina in lui fino alla fine : « E io lo risusciterò nell’ultimo giorno ». Gesù ha affermato, con gioiosa certezza : « Chiunque ha ascoltato il Padre ed è stato ammaestrato, viene a lui e trova in lui il suo salvatore ». L’insegnamento che gli uomini hanno ricevuto da Dio è solo preparatorio, destinato a condurli al Figlio, che solo ha visto il Padre da tutta l’eternità, perché viene da Dio. « È dunque in lui, che è l’immagine di Dio, lo splendore della sua gloria, che i credenti vedono Dio » (Gv 1,14).

Gesù ha detto : « Io sono il pane della vita ». Dopo questa profonda istruzione, provocata dalle mormorazioni dei Giudei, Gesù tornò al suo insegnamento sulla vita eterna, che comunicò ai credenti donandosi a loro come pane di vita. Gesù rimanda ai Giudei la loro obiezione : « La manna che ha nutrito i loro padri nel deserto non ha impedito loro di morire ». Ma c’è un altro pane che libera dalla morte, il pane disceso dal cielo che dà la vita eterna.

Gesù riassume tutto quello che ha appena detto dicendo : « Io sono quel pane vivo » e quindi vivificante, poiché dà la vita eterna a chi se ne appropria attraverso la fede e la comunione viva con lui. « Il pane della vita e il pane vivo, ciò che è la vita divina realizzata in una persona umana, che scende dal cielo in generale e che è scesa dal cielo in senso storico e concreto, nella persona di Cristo ; l’espressione negativa: non morirà, e la grande affermazione positiva: vivrà per sempre » (Meyer).

Con queste parole, Gesù presenta il suo pensiero in una nuova luce e passa all’ultima parte del suo discorso. Nella parte precedente aveva parlato più volte del pane della vita, un pane disceso dal cielo che dà la vita eterna a chi lo mangia; aveva dichiarato che questo pane vivificante è lui stesso e che il modo per vivere di esso è credere in lui.  « Dare la sua carne e il suo sangue » non può significare altro che la sua morte, per di più violenta, in cui è stato versato il suo sangue. Infatti, la carne e il sangue sono la natura umana vivente ; darli è consegnarsi alla morte; darli di questo mondo, che è nella morte, è riscattarlo e salvarlo.

Il modo per appropriarci dei frutti della morte di Gesù è entrare con lui, attraverso la fede, in una comunione intima e personale. Questo è ciò che Gesù ha espresso con le parole : « Mangiate la sua carne e bevete il suo sangue ». Questa è stata l’interpretazione della maggior parte degli esegeti. Un’altra è quella di vedere in questo brano non la morte di Gesù in particolare, ma la sua persona e la sua vita in generale, che egli offre a coloro che credono in lui, come fonte della loro vita spirituale.

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Mardi de la dix-neuvième semaine du Temps Ordinaire – Année Paire

Posté par diaconos le 13 août 2024

Calendrier Biblique - Le Cœur du Père 3 (Jours 27 à 30) - Monos-Connexion

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

À ce moment-là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand
dans le royaume des Cieux ? » Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux,  et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux. Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux.

Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m’accueille, moi. Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux.

Quel est votre avis ? Si un homme possède cent brebis et que l’une d’entre elles s’égare, ne va-t-il pas laisser les 99 autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée ? Et, s’il arrive à la retrouver, amen, je vous le dis : il se réjouit pour elle plus que pour les 99 qui ne se sont pas égarées. Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu. » (Mt  18, 1-5.10.12-14)

De l’esprit du royaume des cieux

D’a­près Marc et Luc, ils dis­cu­tèrent entre eux la ques­tion :  » Qui donc est le plus grand dans le royaume des Cieux ? » et c’est Jé­sus qui leur de­manda le su­jet de leur en­tre­tien. La ques­tion sup­pose que les dis­ciples en étaient en­core à l’i­dée d’un royaume ter­restre, glo­rieux, dans le­quel tels d’entre eux oc­cu­pe­raient la pre­mière place, se­raient plus grands  que les autres.

Mais la ré­ponse de Jé­sus montra qu’il vit se ma­ni­fes­ter dans leur dis­cus­sion une pré­oc­cu­pa­tion égoïste et or­gueilleuse. Les dis­ciples n’en furent pas gué­ris par l’ins­truc­tion de Jésus. Le trait saillant que Jé­sus re­leva dans le petit enfant qu’il pro­posa en exemple, ce fut l’­hu­mi­lité : « Ce­lui qui s’humiliera le plus, sera le plus grand. »

Ce qui fit le charme du pe­tit en­fant, ce fut le sen­ti­ment qu’il eut de sa fai­blesse, de sa dé­pen­dance ; ce fut en­core la confiance avec la­quelle il re­garda à sa mère et attendit  tout d’elle, l’é­couta, l’in­ter­rogea, la crut, l’aima.

Les dis­po­si­tions na­tu­relles de l’­homme sont tout l’in­verse, soit à l’é­gard de Dieu, soit en­vers le pro­chain. Pour re­de­ve­nir mo­ra­le­ment sem­blable au pe­tit en­fant, il faut qu’il se retourna vers Dieu et fut rendu par­ti­ci­pant de son Es­prit.

Si­non, il s’ex­clut du royaume des cieux non seule­ment dans sa réa­li­sation fu­ture et glo­rieuse, mais déjà dans sa ma­ni­fes­ta­tion ac­tuelle, et cela à cause de la na­ture même de ce royaume.

La réponse de Jésus fut : « En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. Nicodème lui dit: Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère et naître ? Jésus répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. » (Jn 3, 3-5)

Jé­sus a ré­pondu à la ques­tion des dis­ciples. Mais Il voulut ti­rer de sa le­çon une consé­quence qui en dé­coula né­ces­sai­re­ment. Il est im­pos­sible d’être de­venu humble et pe­tit de­vant Dieu sans être ému de com­pas­sion et d’a­mour pour les pe­tits et les humbles, que les am­bi­tieux mé­prisent.

Jé­sus lui-même les aima au point de s’identifier avec eux. Ainsi recevoir avec amour, pro­té­ger, soi­gner un seul de ces pe­tits, c’est le re­ce­voir lui-même, pourvu que cela ait lieu en son nom, par amour pour lui :  « Le roi leur répondra : Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites. » (Mit 25, 40)

La pen­sée de Jé­sus se borna-t-elle ici aux pe­tits en­fants, ainsi re­com­man­dés à la cha­rité de ses dis­ciples, ou cette pen­sée se gé­né­ra­lisa-t-elle pour em­bras­ser aussi les adultes humbles, pe­tits, dé­lais­sés ?

Les exé­gètes se di­visèrent sur cette ques­tion. Mais pour­quoi ? N’est-il pas dans la na­ture de la cha­rité que Jé­sus re­com­mande de s’é­tendre à tous ? Le contexte d’ailleurs ne laisse au­cun doute à cet égard.

Jé­sus re­vint à son dis­cours sur les petits, qu’il dé­fendit non seule­ment de scan­da­li­ser, mais de mépriser par or­gueil ; les es­ti­mer, les ai­mer, avoir pour eux une tendre com­pas­sion, fut le coté po­si­tif de ce pré­cepte né­ga­tif.

Jé­sus donna comme mo­tif de sa re­com­man­da­tion une pa­role sur la­quelle on dis­cuta lon­gue­ment. Les uns, symbolisant la pen­sée, la ré­duisirent à si­gni­fier que ces petits qu’il ne faut pas mé­pri­ser sont pré­cieux aux yeux du Père céleste, qui en prend un soin par­ti­cu­lier.

Cette pen­sée, vraie dans sa gé­né­ra­lité, ne sau­rait suf­fire à l’exé­gèse qui ne doit ja­mais ef­fa­cer, dans un in­té­rêt dog­ma­tique, l’i­dée ex­pri­mée en un texte.

Diacre Michel Houyoux

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Vingtième dimanche du Temps Ordinaire -Année Paire

Posté par diaconos le 12 août 2024

Moi Je suis le Pain vivant descendu du ciel Jean 6, 41-51

 # La manne fut la nourriture des Hébreux dans le désert, d’après l’Ancien Testament, Selon le livre de l’Exode : les Hébreux murmuraient contre Moïse parce qu’ils mouraient de faim. Le soir, il leur tomba des cailles du ciel ; le matin suivant, il se répandit un brouillard ou une rosée ; lorsqu’elle se fut évaporée, apparut sur la surface du désert quelque chose de menu, de granuleux, de fin comme du givre sur le sol.(Ex 16,14). Moïse leur dit : «C’est le pain que l’Éternel vous donne pour nourriture». Et plus loin : «La maison d’Israël donna à cette nourriture le nom de manne ».

La manne tombait du ciel tous les jours, excepté le jour du Shabbat ; la veille de ce jour il en tombait une quantité double. Les enfants d’Israël mangèrent la manne pendant quarante ans, jusqu’à leur arrivée dans un pays habité ; ils mangèrent la manne jusqu’à leur arrivée aux frontières du pays de Canaan. L’épisode est repris dans le Coran dans la sourate al-Baqara : «Nous fîmes descendre les nuages, pour vous servir d’ombrage : nous vous envoyâmes la manne et les cailles, et nous dîmes, Nourrissez-vous des biens que nous vous offrons» .

# Le Corps du Christ est un concept de la théologie chrétienne, lié à la rédemption, à la vie éternelle, au partage, à la fraternité, ainsi qu’à la transmission de la parole divine. Lors de la messe catholique, le prêtre dit lors de la prière eucharistique : «Au moment d’être livré et d’entrer librement dans sa passion, il prit le pain, il rendit grâce, il le rompit et le donna à ses disciples en disant: «Prenez et mangez en tous: ceci est mon corps livré pour vous»  Ce rappel de la Cène, le repas avant la crucifixion de Jésus-Christ est le symbole de la chair donné par le Messie pour sauver l’humanité de ses péchés.

Juste un peu plus tard dans l’office, le prêtre dit « faisant ici mémoire de la mort et de la résurrection de ton Fils nous t’offrons Seigneur le pain de vie.» Plus que le pardon, le pain comme le stipule l’officiant, est pain de vie, symbole de la résurrection apportée aux humains par Jésus. Le Corps du Christ c’est le don par le Messie du pardon des fautes, c’est la nouvelle parole donnée qui sous entend la résurrection et surtout le pain de vie par cette parole christique qui se veut porteuse de charité, de fraternité.

Moïse sortit le peuple de l’esclavage; Jésus par le don de son corps, par le sacrifice, cherche à faire régner les vertus cardinales et théologales. La Communauté du Pain de Vie fut une communauté nouvelle de l’Église catholique romaine, fondée en 1976 par Pascal et Marie-Annick Pingault et dissoute par Monseigneur Jean-Claude Boulanger le 9 avril 2015

# Pour le docteur de l’Église Jean Chrysostome, Jésus lors de ce miracle se posa comme le créateur du ciel et de la Terre. Il incita également par ce geste à prier avant tout repas, et il voulut montrer l’importance du partage. Des théologiens plus modernes dirent que la multiplication des pains est le symbole de la Parole donnée par le Christ, parole qui a nourri les peuples pour des siècles . Pour saint Éphrem, Jésus donna généreusement sans compter lors de ce miracle. Il donna tellement qu’il en resta douze corbeilles.

Le saint compara également Jésus à Moïse, Moïse qui avait nourri le peuple libéré de l’esclavage avec la manne tombée du ciel. Pour Benoît XVI, ce geste fut le symbole de partage fraternel, mais aussi symbole du chemin que suivirent les apôtres : transmettre la Bonne Nouvelle. Benoit XVI mit en exergue le fait que cette multiplication fut le début de l’Eucharistie qui se perpétue jusqu’à aujourd’hui . Selon certaines interprétations théologiques, il préfigurerait la cène, dernier repas de Jésus avec ses disciples, établissant le rite de l’eucharistie dans lequel le pain est réputé incarner le corps de Jésus, donné en sacrifice sur la croix pour sauver les hommes.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

En ce temps-là, Jésus disait à la foule : « Moi, je suis le pain vivant,  qui est descendu du ciel :  si quelqu’un mange de ce pain,  il vivra éternellement.  Le pain que je donnerai, c’est ma chair,  donnée pour la vie du monde. » Les Juifs se querellaient entre eux :  « Comment celui-là  peut-il nous donner sa chair à manger ? » Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous.  Celui qui mange ma chair et boit mon sang  a la vie éternelle ;  et moi, je le ressusciterai au dernier jour.

En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang  demeure en moi, et moi, je demeure en lui. De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même celui qui me mange,  lui aussi vivra par moi. Tel est le pain qui est descendu du ciel :  il n’est pas comme celui que les pères ont mangé.  Eux, ils sont morts ;  celui qui mange ce pain vivra éternellement. » (Jn 6, 51-58)

Les Juifs, c’est ainsi que Jean désignait ordinairement les chefs du peuple ; voulut -il dire qu’il se trouvait alors des émissaires du sanhédrin dans la synagogue de Capharnaüm où Jésus parlait ? Jean nommait ainsi ceux des Galiléens qui trahissaient par leurs murmures leur opposition contre Jésus. Ce qui les scandalisait, c’est que Jésus se présenta à eux comme le pain descendu du ciel.

Dans leur ignorance, ils voyaient une contradiction entre cette déclaration et la connaissance qu’ils avaient de la famille de Jésus. Ils murmuraient entre eux, sans exprimer ouvertement leur opposition aux paroles qu’ils venaient d’entendre. Jésus ne répondit pas à l’objection de ses auditeurs, en leur révélant le mystère de sa naissance surnaturelle : car l’origine miraculeuse de Jésus ne put être acceptée que par le cœur déjà croyant.

Ces scrupules ne furent pas la cause de leur incrédulité c’est leur incrédulité qui donna naissance à ces scrupules ; Jésus ne s’appliqua pas à les lever. Il insista sur la nécessité d’une œuvre de la grâce divine qui dut s’accomplir en tout homme qui voulut venir à lui et croire en lui. Personne n’y arrive autrement. Cette œuvre qu’il désigna en ces mots : « Tout ce que le Père me donne viendra à moi », il la caractérisa comme un attrait du Père vers Jésus. Dieu lui donne les âmes en les attirant à lui.

 Dieu a, dans sa main puissante, mille moyens d’exercer cette action de sa miséricorde sur les âmes. Tantôt ce sont les douloureuses expériences de la vie, la souffrance, la pensée de la mort, qui leur font éprouver avec tristesse le besoin d’un consolateur, d’un Sauveur ; tantôt c’est le sentiment amer du péché qui se réveille en elles et qui leur inspire ce cri d’angoisse : «Que ferai-je pour être sauvé ?» Et dès que Jésus se présente, elles le reconnaissent comme Celui après qui elles soupiraient.

Mais le grand moyen de Dieu pour attirer les hommes à Jésus, c’est sa Parole et son Esprit, qui agit incessamment dans notre humanité et qui saisit les moments favorables pour accomplir son œuvre. L’expérience seule, cette grande conciliatrice des contrastes, peut nous instruire à cet égard ; elle apprend aux humbles à dire avec un réformateur : « Nous voulons, parce qu’il nous est donné de vouloir ».

« C’est Dieu qui opère en vous la volonté et l’exécution, selon son bon plaisir, malgré l’apparente contradiction : « Opérez votre propre salut avec crainte et tremblement » (Ph 2, 2-13). Quoi qu’il en soit, dès qu’un pauvre pécheur a ainsi été attiré à Jésus, qui se charge d’achever en lui l’œuvre divine jusqu’à la fin : « Et moi, je le ressusciterai au dernier jour.» Jésus affirma, avec une joyeuse certitude : «Quiconque a ainsi entendu le Père et a été instruit, vient à lui et trouve en lui son Sauveur.»

L’enseignement que les hommes ont reçu de Dieu n’est que préparatoire, destiné à les amener au Fils qui, lui seul, a vu le Père de toute éternité , car il vient de Dieu«C’est donc en lui, qui est l’image de Dieu, la splendeur de sa gloire, que les croyants voient Dieu» (Jn 1, 14)Jésus affirma : «C’est moi qui suis le pain de la vie.» Après cette instruction profonde, provoquée par les murmures des Juifs, Jésus revint à son enseignement sur la vie éternelle qu’il communiqua aux croyants en se donnant lui-même à eux comme le pain de la vie.

Jésus renvoya aux Juifs leur objection : «La manne qui a nourri leurs pères dans le désert ne les a pas empêchés de mourir.» Mais il y a un autre pain qui affranchit de la mort, c’est celui qui est descendu du ciel et qui communique la vie éternelle. Jésus résuma tout ce qu’il vint de dire en affirmant : «Je suis ce pain vivant » et par conséquent vivifiant, puisqu’il fait vivre éternellement ceux qui se l’approprient par la foi et par une communion vivante avec lui.

«Le pain de la vie et le pain vivant, celui qui est la vie divine réalisée dans une personne humaine. qui descend du ciel en général et qui est descendu du ciel dans un sens historique et concret, en la personne de Christ  ; l’expression négative : ne meure pas, et la grande affirmation positive : vivra éternellement»(Meyer) Par ces paroles, Jésus présenta sa pensée sous un aspect nouveau et passa à la dernière partie de son discours. Dans la précédente, il a parlé, à diverses reprises, du pain de vie, d’un pain descendu du ciel et qui communique la vie éternelle à ceux qui en mangent ; il a déclaré que ce pain vivifiant, c’est lui-même, et que le moyen d’en vivre, c’est de croire en lui.

«Donner sa chair et son sang » ne peut désigner autre chose que sa mort, et une mort violente, dans laquelle son sang qui fut répandu. En effet, la chair et le sang, c’est la nature humaine vivante ; les donner, c’est se livrer à la mort ; les donner de ce monde qui est dans la mort, c’est le racheter et le sauver. Le moyen, pour nous, de nous approprier les fruits de la mort de Jésus, c’est d’entrer avec lui, par la foi, dans une communion intime et personnelle,. C’est ce que Jésus exprimer par ses mots : «Manger sa chair et boire son sang ».

Telle fut l’interprétation de la plupart des exégètes. Il en est une autre qui consiste à voir dans tout ce passage, non la mort de Jésus spécialement, mais sa personne et sa vie en général, qu’il offre à ceux qui croient en lui, comme la source de leur vie spirituelle.

Diacre Michel Houyoux

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◊ Opus Dei : cliquez ici pour lire l’article → « Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel

◊ Opus Dei : cliquez ici pour lire l’article → Au fil de l’Évangile de la fête du Corpus Christi : le pain vivant descendu du ciel

 Vidéo Lectio Divina : Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel » : cliquez ici → https://youtu.be/_bNnFd1UNWo,

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