Sainte Catherine d’Alexandrie

Posté par diaconos le 16 décembre 2023

ALL SAINTS: Prayer to St. Catherine of Alexandria

Sainte Catherine d’Alexandrie

Catherine d’Alexandrie fut une vierge et martyre qui a vécu au début du IVe siècle. Elle est aussi l’une des six saintes mégalomartyres de l’Église grecque orthodoxe.La tradition situe sa naissance à Alexandrie et data sa mort dans la même ville, à dix-huit ans en l’an 312, sous le règne de Maximilien II Daiâ. Elle fut très instruite compte tenu de son sexe et de son âge : à 18 ans, elle aurait converti plusieurs philosophes qui avaient été chargés par l’empereur de la faire renoncer à sa foi.

On croit qu’elle s’appelait Dorothée, et que le prénom Catherine lui fut donné parce qu’elle remporta, dit saint Jérôme, la triple couronne de la virginité, de la science, et du martyre. Sa légende et son culte se répandirent de l’Orient vers l’Occident et furent largement attestés après les croisades. Elle est la patronne des écoles de filles et des élèves de philosophie, et on la représente souvent appuyée sur une roue à demi rompue et teintée de sang.

Elle serait apparue à sainte Jeanne d’Arc, en compagnie de sainte Marguerite et de l’archange saint Michel. Surtout connue par Légende dorée de Jacques de Voragine, Catherine vint au monde en l’an 294 dans une famille noble d’Alexandrie en Égypte. Elle acquit rapidement des connaissances qui la placèrent au niveau des plus grands poètes et philosophes du moment. Catherine, fille du roi Costus, fut instruite dans tous les arts libéraux.

Un jour, elle vit une séance d’apostasie de chrétiens organisée par l’empereur Maximilien II Daîa : elle s’adressa à lui et discuta longuement avec lui, en utilisant diverses démonstrations des syllogismes, l’allégorie, la métonymie et en parlant de claire et mystique façon.

Après un deuxième entretien, où Catherine tenta de convaincre l’empereur de l’existence du dieu unique des chrétiens, celui-ci constatant qu’il ne pourrait trouver de parade à la sagesse de Catherine, convoqua une assemblée de cinquante doctes grammairiens et rhéteurs, et leur promit d’immenses récompenses s’ils triomphaient par leurs raisonnements de la vierge argumentatrice

Les orateurs, amenés de diverses provinces, demandèrent pourquoi ils avaient été appelés de lieux aussi éloignés. L’empereur leur dit : «Il y a auprès de nous une jeune fille incomparable de bon sens et de sagesse, qui réfute tous les savants et affirme que nos dieux sont des démons. Si vous arrivez à l’emporter sur elle, vous rentrerez chez vous avec de grands honneurs.» En entendant cela, l’un d’eux, indigné, répondit d’une voix pleine de colère : «Belle décision pour un empereur.»

Pour un différend avec une seule fille, il fit venir de pays lointains les savants de ce monde, alors qu’un seul de nos jeunes élèves pourrait très certainement la confondre» La vierge, encouragée par un ange du Seigneur lui recommandant de résister avec constance, s’adressa à l’empereur devant les orateur : «Par quelle décision peux-tu placer une seule jeune fille devant cinquante orateurs à qui, en outre, tu as promis salaire en cas de victoire, alors que tu m’obliges à combattre sans espoir de récompense?»

Puis elle réussit à faire taire les orateurs par la pertinence de son argumentation et à les convertir. L’empereur les fit aussitôt brûler au milieu de la cité, puis séduit par sa jeunesse et son incroyable beauté, s’adressa ensuite à Catherine et lui proposa une place dans son palais, en second rang après la reine.

Elle répondit : «Cesse de tenir de tels propos. Je me suis donnée comme épouse au Christ. Rien ne pourra m’éloigner de l’amour que j’ai pour Lui» L’empereur la fit alors dévêtir, frapper à coups de croc de fer et jeter dans une prison obscure sans alimentation pendant douze jours.L’empereur dut s’absenter. La reine et Porphyre, général des armées, qui fut son amant, se rendirent dans la prison où ils virent des anges pansant les plaies de la vierge dans une lumière éclatante. Ils se convertirent avec les soldats de leur suite.

Pendant les douze jours, le Christ envoya une colombe blanche qui nourrit la prisonnière d’un aliment céleste. À son retour, l’empereur constata qu’elle était florissante, lui proposa une nouvelle fois d’être sa compagne, ce qu’elle refusa à nouveau car «Le Christ est mon Dieu, mon amour, mon berger et mon époux unique »Un préfet conseille alors un supplice féroce pour la vierge, afin que l’exemple de cette mort effraya les autres chrétiens : quatre roues entourées de scies de fer et de clous durent lui déchirer et broyer le corps.

Alors la vierge pria le Seigneur de détruire cette machine. Et voilà qu’un ange du Seigneur frappa et brisa cette meule avec tant de force qu’il tua quatre mille païens.

La reine, son amant Porphyre et un nombre important de soldats, ayant avoué leur conversion, furent exécutés. L’empereur propose une dernière fois à Catherine de devenir son épouse, cette fois-ci impératrice.Elle refusa et l’empereur la condamna à être décapitée. Conduite au lieu d’exécution, elle pria Dieu et une voix se fit entendre «Viens, ma bien-aimée, ma belle Voilà la porte du ciel t’est ouverte». Quand elle fut décapitée, du lait jaillit de son cou en guise de sang.

Alors des anges prirent son corps, l’emportèrent jusqu’au mont Sinaï, à plus de vingt journées de voyage, et l’ensevelirent avec beaucoup d’honneurs. «De ses ossements s’écoule sans cesse de l’huile qui guérit les corps de tous les malades». Quelques siècles plus tard, des moines d’un monastère construit au pied du mont Sinaï découvrirent miraculeusement au sommet d’une montagne voisine le corps intact d’une belle jeune femme qui fut reconnu comme étant celui de sainte Catherine d’Alexandrie, déposé là par des anges.

Le monastère était placé d’abord sous le patronage de Notre-Dame, puis de la Transfiguration, avant de l’être sous le patronage de sainte Catherine au huitième siècle. Les moines du monastère Sainte Catherine du Sinaï devinrent gardiens du tombeau de la sainte. Les membres de l’Ordre de Sainte Catherine du Mont Sinaï eurent pour tâche de défendre le tombeau et le monastère contre les ennemis du christianisme.

Ce fut à l’occasion des Croisades que sa légende se répandit dans tout l’Occident, créant le motif d’une grande dévotion qui inspira de nombreux artistes. Ceux-ci représentèrent la sainte avec une auréole tricolore : le blanc pour la virginité, le vert pour la connaissance et le rouge pour le martyre. La roue de son supplice figure très souvent auprès d’elle.Une partie des reliques de la sainte furent transférées à l’abbaye Sainte Catherine du Mont par saint Syméon, moine du Sinaï qui mourut à Trèves en 1035 et qui passa à Rouen en l’an1058

Diacre Michel Houyoux

Vidéo Anaud Dumouche  https://youtu.be/vCkGunLI_xA?t=5

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Dritter Adventssonntag Jahr B

Posté par diaconos le 16 décembre 2023

Dritter Adventssonntag Jahr B dans Bible

# Barmherzigkeit im Christentum ruft ein Gefühl der menschlichen Brüderlichkeit hervor, das uns ermutigt, Taten der Nächstenliebe zu vollbringen und so unserem Nächsten zu helfen. In den Evangelien wird Jesus oft als barmherzigMitgefühl zeigt und seine Jünger zum Mitgefühl aufruft. Wir handeln ausaus Mitgefühl, indem wir jeden Akt des Teilens vollziehen. 

Gewissenserforschung

Gewissensprüfung und geistliche Übungen helfen uns, jemanden nicht zu jemanden zu hassen, ohne den es unmöglich wäre, Mitgefühl Mitgefühl für ihn zu empfinden; wenn die Notwendigkeit besteht, werden wir alle notwendigen Mittel einsetzen, um der Person zu helfen oder sie auszuliefern, auch wenn auch wenn sie nicht zur Sippe gehört (Gleichnis vom barmherzigen Samariter), einfach weil sie in der Nähe sind. Das Das Evangelium beharrt auf diesem Begriff der Nähe, der es uns ermöglicht zu verstehen, ob wir effektiv handeln oder nicht. Die Wahl eines Samariters zeigt, dass es wirklich eine Frage der Nähe in diesem und nicht um die übliche kulturelle Nähe, in der das Mitgefühl sich leichter manifestiert. Bernhard von Clairvaux hat mehrfach vor der Versuchung gewarnt, sich in sich selbst zurückzuziehen, um um die Begegnung mit dem Nächsten zu vermeiden, und betonte die Schwere dieses Fehler.


Aus dem Evangelium von Jesus Christus nach Johanne

Es Es war ein Mann, von Gott gesandt, der hieß Johannes. Er kam als Zeuge, um von dem Licht zu zeugen, damit alle durch ihn glauben können.Dieser Mann war nicht das Licht, aber er war da, um für das Licht Zeugnis abzulegen.

Licht zu bezeugen.

Diese war das Zeugnis des Johannes, als die Juden Priester und Leviten aus Jerusalem zu ihm schickten aus Jerusalem zu ihm schickten, um ihn zu fragen : « Wer bist du ? «  Er verweigerte nicht verweigerte nicht die Antwort, sondern erklärte offen : « Ich bin nicht der Christus ». Sie fragten ihn : « Was bist du dann ? Bist bist du der Prophet Elias? » Er antwortete : « Ich bin es nicht. »

Sind du der Prophet Elia ? » Da sagten sie zu ihm : « Wer bist du ? Wir müssen denen, die uns gesandt haben, eine Antwort geben. Was sagst duwas sagst du von dir? » Er antwortete : Ich bin die Stimme eines Rufers in der Wüste, der den Weg des Herrn ebnet, wie der Prophet Jesaja gesagt hat ». Nun waren sie zu den Pharisäern Pharisäer geschickt. Sie stellten ihm eine weitere Frage :  » Warum tust du taufen, wenn du weder Christus, noch Elia, noch der Prophet bist ? » Johannes antwortete ihnen : « Ich taufe mit Wasser. Aber es ist einer unter euch, den ihr nicht kennt

den ihr nicht kennt; er ist es, der nach mir kommt, und ich bin nicht würdig, ihm den Riemen seiner Sandale zu lösen ». Es geschah in Bethanien, auf der anderen jenseits des Jordans, an dem Ort, wo Johannes taufte (Joh. 1:6-8, 19-28). Das Wort kam zu den Menschen, die bereit waren, es zu empfangen ; es wurde von ihnen abgelehnt wurde von ihnen abgelehnt, aber es bildete ein neues Volk, das aus denen bestand, die durch den Glauben die Kraft empfingen, Kinder Gottes zu werden.

Das Wort in seiner Beziehung zu Gott und der Welt

Nach der Beschreibung des göttlichen Wortes, des Schöpfers, des Lebens und des Lichts der Menschen, und wie es nicht angenommen wurde, weil in der Welt Finsternis herrschte Welt herrschte, setzt Johannes seine Erzählung fort und führt uns zum tragischsten tragischsten Moment dieses Kampfes zwischen Licht und Finsternis. durch das feierliche Zeugnis von Johannes dem Täufer angekündigt. Die Tatsache dieses Zeugnisses war für Johannes so wichtig, dass er es zunächst erwähnt, ohne zu sagen, worum es sich handelt; dann fügt er hinzu: um Zeugnis für das Licht zu geben.

Johannes sollte verkünden, was er durch göttliche Offenbarung erhalten hatte (Lk 3, 2) und was er persönlich erlebt hatte. Der Zweck von Johannes’ Zeugnisses war, dass alle durch ihn, durch Johannes den Täufer, an das Licht glauben den Täufer. Diese war Gottes barmherzige Absicht, und das Zeugnis des Johannes war klar und  kraftvoll genug, um diese Absicht in allen zu erfüllen, wenn die meisten nicht durch die Verstockung ihrer Herzen vom Glauben abgehalten worden wären Herzen. Dennoch, glaubten viele, und die bedeutendsten Jünger des Johannes wurden zu Nachfolgern von

Jesus. Obwohl Johannes der Täufer der größte der Propheten war und Jesus selbst hatte ihn die Lampe genannt, die brennt und leuchtet (Johannes 5, 35), war er nicht das Licht; seine Rolle beschränkte sich auf das Zeugnis für das Licht. Selbst die größten Propheten beziehen ihr Licht nur von dem, der das Licht der Welt ist der Welt ist ; er ist es, den sie verherrlichen müssen, indem sie allesalles auf Ihn als Quelle zurückführen ; sie selbst können nur Zeugnis geben fürdie Wahrheit bezeugen, die ihnen offenbart wurde und die sie in ihrem Herzen erfahren haben. Johannes der Täufer erfüllte diese Aufgabe mit bewundernswerter Demut (Joh 1,33-34 ; Joh 3,28-30).

Die Gottessohn

Am nächsten Tag, als Jesus zu ihm kam, nannte Johannes ihn das Lamm Gottes. Er sagte, Jesus sei ihm vorausgegangen, er habe den Geist auf ihn herabkam und auf ihm ruhte, und dass Gott ihn auf diese Weise bekannt gemacht Weise bekannt gemacht. Aufgrund dieses Zeichens bezeugte er, dass Jesus der Sohn Gottes war.

Gottes war

Johannes, der einen Gedanken hervorheben will, drückt ihn sowohl negativ und positiv. Er will damit sagen, dass der Vorläufer ohne Zögern und in aller Deutlichkeit, dass er nicht der Christus sei. Unter diesem raschen Dialog sind die Fragen von der damaligen allgemeinen Erwartung eines Gesandten von Gott. X

Diese Erwartung, die durch das durch das Erscheinen Johannes des Täufers geweckt worden war, sollte sich später auf Jesus selbst übertragen (Mt 16,14). Was fragten sie sich? In dieser Frage liegt eine gewisse Ungeduld Frage. Johannes der Täufer leugnete, dass er Elia war. Er vertrat (Mt 1:4, 5 ; Lk 1:17 ; Mt 11:14 ; Mt 17:1-12) ; aber weil die Abgeordneten des Sanhedrins in ihrer fleischlichen Sichtweise an eine persönliche Wiederkehr des Elias dachten, antwortete er negativ, denn er war nicht Elias. Er verneinte dies, denn er war nicht Elia in dem Sinne, den sie Bedeutung, die sie diesem Wort beimaßen. Die letzte Frage : « Bist du der Prophet ? » (Dtn 18, 15) Einige hielten diesen Propheten, der von Gott durch den Mund des Mose verheißen wurde, als Christus selbst (Joh 1, 46 ; Joh 6, 14 ; Apg 3, 22 ; Apg 7, 37) ; andere hielten ihn nur für einen seiner Vorläufer

Die letztere Meinung wurde von den Mitgliedern des Sanhedrins vertreten. Johannes der Täufer antwortete mit Nein, weil er sich in seiner Demut nicht sich nicht als Prophet wie Mose ausgeben wollte.  « Er wendet alle Huldigung von sich selbst ab, damit er Christus bekenne und die, die ihn befragen, zu Christus führen ». (Bengel) Johannes hat die Tatsache, dass die Delegierten Pharisäer waren, nur zur Kenntnis genommen, weil ihre Haltung feindselig war. Die Pharisäer waren nicht zufrieden mit der Antwort des Johannes, die sie die sie für zu vage hielten, um ihm einen Titel für seinen Auftrag zu geben. 

Sie hielten sich streng an das Gesetz und die anerkannten Traditionen und waren entrüstet, dass Johannes sich eine solche Neuerung wie die Taufe erlaubte, da er selbst erklärt hatte, dass er weder der Christus, Elia oder der Prophet war. « Warum taufst du? » Mit dieser Frage wollten sie ihn von einer Anmaßung der Macht überzeugen. Mit diesen Worten : « Ich taufe mit Wasser », stellt Johannes sich selbst dem Messias gegenüber, der in Kürze erscheinen wird ; er eilt er, um die Aufmerksamkeit seiner Gesprächspartner auf den zu lenken, der der bereits in ihrer Mitte war und den sie nicht erkannten. 

Er würde die Wassertaufe ersetzen, die Johannes praktizierte und die nur einen vorbereitenden Charakter hatte, durch die wahre Taufe, die Taufe mit dem Heiligen Geist. So stellte sich Johannes der Täufer unter die Autorität Christi, dessen Gegenwart seine Wassertaufe rechtfertigte und notwendig machte. Wassertaufe notwendig machte; denn diese Taufe, als Taufe der als Bußtaufe die Seelen auf den Glauben vorbereiten sollte. Nach Johannes der Täufer demütigte sich zutiefst vor dem, den er ankündigte. vor dem, den er ankündigte; er war nicht einmal würdig, ihm den Er war nicht einmal würdig, ihm den Dienst eines Sklaven zu erweisen, indem er den Riemen seines Strumpfes aufknöpfte (Mk 1, ; Lk 3, 16). 

Origenes berichtet, er habe einen Ort namens Bethabara gefunden, der der Überlieferung nach der Ort war, an dem Johannes taufte, aber er erkannte jedoch, dass fast alle Handschriften seiner Zeit den Namen Bethanien. Es ist wahrscheinlich, dass unter dem Einfluss dieses Vaters, Bethabara an die Stelle des ursprünglichen Bethanien gesetzt wurde. Zur Zeit Zeit von Johannes dem Täufer gab es in dieser Region eine Stadt namens Bethanien die, wie so viele andere Städte und Dörfer, im römischen Krieg zerstört wurde, während des römischen Krieges zerstört wurde. Einige Kritiker haben den historischen Natur dieses Berichts bestritten.


Sie sehen darin nichts weiter als eine Erweiterung des lukanischen Berichtes. Die genaue Angabe des Ortes und der Mitglieder des Sanhedrins führt dazu, dass man die beiden Szenen unterscheiden kann. Johannes der Täufer kündigte in vagen Worten das baldige Kommen des Messias an. 
Diese Erklärung wurde vor der Taufe Jesu abgegeben (Lk 3, 21). Der Bericht des Johannes, in dem sich der Vorläufer persönlich auf Jesus bezieht, betrifft einen Moment nach seiner Taufe, den vierzig Tagen der Versuchung in der Wüste (Mk 1, 12).

Diakon Michel Houyoux


VideoJoseph Prince : Klicken Sie hier, um das Video zu sehen →. https://youtu.be/r2lf0N1aStA

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Samedi de la deuxième semaine de l’Avent – Année B

Posté par diaconos le 15 décembre 2023

Samedi de la deuxième semaine de l’Avent – Année B dans Bible Elie-enleve-devant-Elisee

La venue d’Élie

# Selon la tradition de l’Église catholique, la montagne du lieu de la Transfiguration fait référence au mont Horeb et au mont Sinaï, deux lieux hautement symboliques dans l’Ancien Testament. La nuée d’où sortit la voix du Père fit écho à la nuée qui enveloppa les Hébreux lors de l’Exode et de leur traversée du désert. La proposition de Pierre de dresser trois tentes fit référence à la tente de la rencontre dans l’Ancien Testament. Cette fête peut être rapprochée de celle du baptême du Christ où se retrouvent dans les deux la nuée qui enveloppa Jésus, la voix du Père.

Pour l’Église, le but de la Transfiguration fut de préparer le cœur des disciples à surmonter le scandale de la croix. Cette transfiguration fut l’annonce de l’adoption qui fera les croyants des fils de Dieu. Selon le cardinal Hans Urs von Balthasar, quand les disciples, à la fin, virent de nouveau Jésus seul, ils surent quelle plénitude de mystère se cacha dans sa figure, car sa relation à toute l’ancienne Alliance, sa relation permanente au Père et à l’Esprit qui, comme nuée, couvrit de son ombre les disciples représentant l’Église à venir, tout cela se trouve inclus en lui. Sa Transfiguration ne fut pas une anticipation de la Résurrection.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

Descendant de la montagne, les disciples interrogèrent Jésus : « Pourquoi donc les scribes disent ils que le prophète Élie doit venir d’abord ? » Jésus leur répondit : « Élie va venir pour remettre toute chose à sa place. Mais, je vous le déclare : Élie est déjà venu ; au lieu de le reconnaître, ils lui ont fait tout ce qu’ils ont voulu. Et de même, le Fils de l’homme va souffrir par eux. » Alors les disciples comprirent qu’il leur parlait de Jean le Baptiste. (Mt 17, 10-13)

La venue d’Élie

Les disciples interrogèrent Jésus : «Pourquoi donc les scribes disent-ils qu’il faut qu’Élie vienne premièrement ?» Qu’est-ce qui occasionna cette question des disciples ? La prophétie : «Voici, je vous enverrai Élie, le prophète, Avant que le jour de l’Éternel arrive, Ce jour grand et redoutable. Il ramènera le cœur des pères à leurs enfants, Et le cœur des enfants à leurs pères, De peur que je ne vienne frapper le pays d’interdit » (Malachie 4.5-6)qui annonça une seconde mission d’Élie avant l’apparition du Messie fut, à cette époque, l’objet de l’attention universelle ; les scribes fondèrent sur elle leurs descriptions de l’avènement du Messie, ainsi que le rappelèrent les disciples.

 Jésus lui-même l’avait citée au peuple en montrant l’accomplissement dans la personne de Jean-Baptiste : «Si vous voulez le comprendre, c’est lui qui est l’Élie qui devait venir» (Mt 11, 14) ce que les disciples ne parurent pas avoir compris. Sur la montagne de la transfiguration, cet Élie fut un moment apparu à leurs yeux, et, non seulement il eut disparu, au lieu de rester pour remplir sa mission, mais Jésus leur défendit même de dire qu’ils le virent !

Comment concilier cette apparition fugitive et surtout la défense de Jésus avec la prophétie ? Tels semblent être l’origine et le sens de cette question. Les disciples reconnurent en Jésus le Messie ; ils constatèrent avec étonnement que l’apparition d’Élie eut lieu après et non avant la venue du Messie. L’une et l’autre objection purent avoir provoqué la question des disciples. D’après l’Écriture, Élie vint. Mais il fut revenu en Jean-Baptiste, et, au lieu de le reconnaître, ils le traitèrent selon leur mauvais vouloir. Que signifient ces mots  : «Il rétablira toutes choses» Ce rétablissement, qui aux yeux des scribes fut la restauration de leur théocratie, et qui en réalité dut être une création spirituelle, fut l’œuvre de Jésus lui-même et non du précurseur.

Toutefois Jésus put bien avoir en vue les effets de la prédication de Jean-Baptiste, la repentance, le changement des dispositions du peuple, dans le sens où l’ange avait dit de Jean : «Il ramènera les cœurs des pères vers les enfants et les rebelles à la sagesse des justes.» (Lc 1, 17). Le sort de Jean-Baptiste présagea le sort qui fut réservé à Jésus. Mais, ils ne reconnurent pas Jean et que celui-ci ne put remplir sa mission auprès d’eux, Jésus dut souffrir de leur part. Ce fut l’épreuve à laquelle les disciples eurent à se préparer après avoir joui du repos et de la gloire sur la montagne.

Diacre Michel Houyoux

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article →Élie doit revenir (Si 48, 1-4.9-11)

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Je veux que, tout de suite, tu me donnes sur un plat la tête de Jean le Baptiste

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Hozana : cliquez ici pour lire l’article →Élie est déjà venu et ils ne l’ont pas reconnu
◊ Le Carmel au Québec (Canada) : cliquez ici pour lire l’article → Élie et Marie aux origines du Carmel

Vidéo Lectio Divina : cliquez ici pour voir la vidéohttps://youtu.be/n78WzIJJqjw

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Third Sunday of Advent – Year B

Posté par diaconos le 15 décembre 2023

Baptême collectif de chrétiens dans le Jourdain à Yardenit (Israël), le ...

# Compassion in Christianity evokes a feeling of human brotherhood, which encourages us to perform acts of charity and thus help our neighbour. In the Gospels, Jesus is often described showing compassion and exhorting his disciples to show compassion. We act out of compassion by performing every act of sharing.

Examination of conscience and spiritual exercises help us to dissuade us from hating someone, without which it would be impossible to feel compassion for them; when the need arises, we will use all necessary means with the aim of helping or handing over the person, even if they are not of the clan (parable of the Good Samaritan), simply because they are near. The Gospel insists on this notion of proximity, which allows us to understand whether we are acting effectively or not. The choice of a Samaritan shows that it is really a question of proximity at that moment and not the more usual cultural proximity, where compassion is more easily manifested. On several occasions, Bernard of Clairvaux warned against the temptation to withdraw into oneself in order to avoid meeting one’s neighbour, insisting on the seriousness of this fault.

From the Gospel of Jesus Christ according to John

There was a man sent from God, whose name was John. He came as a witness, to bear witness of the Light, that all might believe through him. This man was not the Light, but he was there to bear witness to the Light. This was John’s testimony when the Jews sent priests and Levites to him from Jerusalem to ask: « Who are you ?  » He did not refuse to answer, but declared openly : « I am not the Christ ». They asked him : « Then what are you ? Are you the prophet Elijah ? » He replied : « I am not. »

« Are you the prophet Elijah ? » Then they said to him : « Who are you ? We must give an answer to those who sent us. What do you say of yourself ? » He answered : « I am the voice of one crying out in the wilderness : make straight the way of the Lord, as the prophet Isaiah said ». Now they had been sent to the Pharisees. They asked him another question: « Why do you baptise, if you are neither the Christ, nor Elijah, nor the Prophet? John answered them: « I baptise in water. But there is one among you whom you do not know; it is he who comes after me, and I am not worthy to untie the strap of his sandal ». It happened in Bethany, on the other side of the Jordan, in the place where John was baptising (Jn 1:6-8, 19-28).

The Word in its relationship with God and the world

After describing the divine Word, creator, life and light of men, and how it was not accepted because of the darkness that reigned in the world, John continues his narrative by taking us to the most tragic moment of this struggle between light and darkness: preceded and announced by the solemn testimony of John the Baptist. The Word came to the people who were ready to receive it; it was rejected by them, but it formed a new people, composed of those who received from it by faith the power to become children of God.

The fact of this testimony was so important to John that he first mentioned it without indicating what it was about; then he added: to bear witness to the light. John was to proclaim what he had received by divine revelation (Lk 3, 2) and what he had personally witnessed. The purpose of John’s witness was for all to believe in the light through him, through John the Baptist. This was God’s merciful intention and John’s testimony was clear and powerful enough for this intention to be fulfilled in all, if most of them had not been held back from faith by the hardening of their hearts.

Nevertheless, many believed and John’s most eminent disciples became followers of Jesus. Although John the Baptist was the greatest of the prophets and Jesus himself had called him the lamp that burns and shines (John 5:35), he was not the light; his role was limited to bearing witness to the light. Even the greatest prophets draw their light only from Him who is the light of the world; it is He whom they must glorify, leading everything back to Him as to the source ; they themselves can only testify to the truth that has been revealed to them and that they have experienced in their hearts. John the Baptist fulfilled this role with admirable humility (Jn 1, 33-34 ; Jn 3, 28-30).


The Son of God

The next day, when Jesus came to him, John called him the Lamb of God. He said that Jesus had gone before him, that he had seen the Spirit descend and rest upon him, and that God had made him known in this way. By virtue of this sign, he testified that Jesus was the Son of God. John, wanting to emphasise a thought, expresses it both negatively and positively. It was to say that the Forerunner declared without hesitation and with clarity that he was not the Christ. In this rapid dialogue, the questions are dictated by the then general expectation of a messenger from God. This expectation, which had been aroused by the appearance of John the Baptist, would later be transferred to Jesus himself (Mt 16, 14).

What then ? they wondered ? There is a certain impatience in this question. John the Baptist denied that he was Elijah. He represented him spiritually (Mt 1:4, 5 ; Lk 1:17 ; Mt 11:14 ; Mt 17:1-12) ; but because the Sanhedrin delegates, in their carnal vision, thought of a personal return of Elijah, he answered negatively, because he was not Elijah. He answered in the negative, because he was not Elijah in the sense they gave to that word. The last question : « Are you the prophet ? » (Dt 18, 15) Some considered this prophet promised by God through the mouth of Moses as Christ himself (Jn 1, 46 ; Jn 6, 14 ; Ac 3, 22 ; Ac 7, 37) ; others considered him only one of his precursors.

The latter opinion was held by the members of the Sanhedrin. John the Baptist answered no, because, in his humility, he did not want to proclaim himself a prophet like Moses.  « He turns away all homage from himself, that he may confess Christ and lead those who question him to Christ ». (Bengel) John only noted the fact that the delegates were Pharisees, because their attitude was hostile. he Pharisees were not satisfied with John’s answer, which they considered too vague to give him a title to his mission.

Strict observers of the law and accepted traditions, they were indignant that John would allow himself such an innovation as baptism, since he himself had declared that he was neither the Christ, nor Elijah, nor the prophet.  « Why do you baptise ? » With this question, they thought to convince him of a usurpation of power. With these words, « I baptise with water », John contrasts himself with the Messiah who is about to appear; he hastens to direct the attention of his interlocutors to the One who was already in their midst, and whom they did not recognise.

He would replace the baptism of water, practised by John and which only had a preparatory character, with the true baptism, the baptism of the Holy Spirit. Thus John the Baptist placed himself under the authority of Christ, whose presence justified and made his water baptism necessary ; for this baptism, as a baptism of repentance, was to prepare souls for the faith. After clarifying his mission, John the Baptist humbled himself profoundly before Him whom he announced; he was not worthy even to render him the service of a slave by untying the strap of his sock. (Mk 1, ; Lk 3, 16).

Origen relates that he found a place called Bethabara, which tradition indicated as the place where John baptised.But he recognised that almost all manuscripts of his time reported the name Bethany. It is likely that, under the influence of this Father, Bethabara was substituted for the original Bethany. At the time of John the Baptist, there was a town called Bethany in this region, which was destroyed, like so many other towns and villages, during the Roman war. Some critics have disputed the historical nature of this account.

They see in it nothing more than an amplification of Luke’s account. The precise indication of the place and the members of the Sanhedrin leads one to distinguish the two scenes.  John the Baptist announced, in vague terms, the imminent coming of the Messiah. This declaration was made before the baptism of Jesus (Lk 3, 21). John’s account, in which the Forerunner personally refers to Jesus, concerns a moment after his baptism, the forty days of temptation in the desert (Mk 1, 12).

Deacon Michel Houyoux

Video Father Fernando Armellini : click here to see the video → https://youtu.be/sj-rzy-8Rgw

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