Vendredi de la deuxième semaine de l’Avent – Année B

Posté par diaconos le 14 décembre 2023

L’origine divine du christianisme

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

Voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint. Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret. Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : «Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus, c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve, car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés.» Tout cela est arrivé pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : «Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils ; on lui donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit : «Dieu-avec-nous».   Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse. (Mt 1, 18, 24)

Origine humaine et divine du Messie

Le but de l’Évangile de Matthieu est de mettre en évidence le rapport intime et vivant des deux alliances, de montrer en Jésus-Christ l’accomplissement de toute l’histoire de son peuple. Ce but, Matthieu le manifesta dès les premières lignes de son livre, par cette généalogie dont la signification fut marquée par les deux grands noms de David et d’Abraham ; David, dans la famille duquel devait, selon la prophétie, naître celui dont la royauté serait éternelle. Abraham, dans la postérité duquel furent bénies toutes les familles de la terre.

Le Fils de Dieu vint prendre sa place dans cette postérité d’Abraham et dans notre humanité qu’il renouvela. La bénédiction promise à Abraham se réalisa dans sa postérité et consister en une création nouvelle, commencée dans la personne même du Libérateur. De là une généalogie qui eut pour but d’établir la filiation historique de celui-ci. Matthieu mit un soin particulier à écarter la paternité de Joseph et il conserve la généalogie. En remontant jusqu’à David et jusqu’à Abraham, il indiqua l’origine généalogique de Marie, mère de Jésus.

La généalogie de Joseph n’était pas inutile pour tout Israélite. Durant tout le temps de sa vie, Jésus fut envisagé comme fils de Joseph et il le fut en vertu des plus hautes convenances. Joseph conféra à son fils adoptif un droit légal théocratique à la royauté, d’abord parce qu’il était lui-même descendant de David et ensuite parce que, en épousant Marie qui était, héritière du nom de sa famille,  il entra légalement dans la lignée de sa femme et en prenait le nom.

Le but de Matthieu fut de constater la double origine de Jésus-Christ, telle qu’elle est révélée par le témoignage unanime du Nouveau Testament, savoir, sa descendance de David . et en même temps sa naissance surnaturelle. Jésus, même nom que celui de Josué, Jéhovah est Sauveur. Christ, en hébreu Maschiah, signifie OINT. Ce nom indiquait dans l’Ancien Testament la dignité royale, parce qu’on oignait d’huile, symbole de l’Esprit de Dieu, les rois, qui étaient ainsi consacrés pour leur charge. Il en était de même des sacrificateurs et des prophètes.

Jésus-Christ qui, pour réaliser l’idée de l’ancienne alliance dans la nouvelle, remplit ces trois charges, il fut l’oint de l’Éternel. Lui-même, en prêchant dès l’entrée de son ministère un royaume de Dieu dont il était le Chef, donna à cette notion toute sa vérité et sa spiritualité. Dans son Église, le titre de Christ devint peu à peu un nom propre, mais sans rien perdre de sa haute signification. Ce n’est pas sans intention que les écrivains sacrés l’appelèrent tantôt Jésus, tantôt le Christ, ou lui donnent ce double nom de Jésus-Christ, comme le fait l’évangile selon Luc dès la première ligne.

Les exégètes se donnèrent beaucoup de peine pour retrouver la division d’après laquelle Matthieu établissait ces trois séries de quatorze générations. Les générations de la première période, d’Abraham à David, furent énumérées, sans omission ; elles sont au nombre de quatorze. Dans la seconde période, Matthieu retrancha quatre rois de Juda : Achazia, Joas, Amazia, entre Joram et Ozias et Jojakim, entre Josias et Jechonias. La troisième série, composée en grande partie de noms inconnus, ne fut pas prise dans des sources bibliques, ne comprit que treize noms.

Une autre particularité de cette généalogie est la mention de quatre femmes : Thamar, Rahab, Ruth, Bath-Scheba. L’intention de Matthieu fut de relever le fait que ces femmes ne furent admises que par une dispensation très exceptionnelle à l’honneur d’être comptées parmi les ancêtres de Jésus, leur situation naturelle paraissant les en exclure d’une manière absolue. L’économie de la grâce se montra ainsi en germe dans l’ancienne alliance.

Le but de Matthieu, dans cette récapitulation des membres de la généalogie en trois séries de quatorze, fut de faire ressortir le plan suivi par Dieu dans la manière dont il conduisit les destinées du peuple élu. Quatorze générations s’étaient succédé depuis Abraham, à qui la promesse fut faite, jusqu’à David, à qui elle fut renouvelée, avec cette affirmation que Jésus naquit de sa race. Quatorze générations se succédèrent depuis la fondation de la royauté théocratique jusqu’à son effondrement, lors de la déportation à Babylone.

Cette qualité de juste attribuée à Joseph imposait à sa conscience deux devoirs contradictoires, sources de douloureux combats. D’une part, il ne pouvait pas épouser Marie, ne sachant pas ou ne croyant pas le mystère de sa grossesse ; d’autre part, il ne voulait pas l’exposer publiquement à l’ignominie et moins encore aux rigueurs de la loi qui prononçait dans ce cas la peine de mort. Il résolut donc de se séparer d’elle secrètement, sans doute par une lettre de divorce qui n’aurait pas indiqué la cause de la séparation.

Par là, Marie aurait échappé à la peine prescrite par la loi et à une procédure publique, mais non à l’opprobre de sa situation. Humblement résignée à toute la volonté de Dieu sera-t-elle abandonnée de lui dans cette épreuve ? Non. Cette qualité de juste attribuée à Joseph imposait à sa conscience deux devoirs contradictoires, sources de douloureux combats. D’une part, il ne pouvait pas épouser Marie, ne sachant pas ou ne croyant pas le mystère de sa grossesse ; d’autre part, il ne voulait pas l’exposer publiquement à l’ignominie et moins encore aux rigueurs de la loi qui prononçait dans ce cas la peine de mort.

Il résolut donc de se séparer d’elle secrètement, sans doute par une lettre de divorce qui n’aurait point indiqué la cause de la séparation. Par là, Marie aurait échappé à la peine prescrite par la loi et à une procédure publique, mais non à l’opprobre de sa situation. Humblement résignée à toute la volonté de Dieu fut-t-elle abandonnée de lui dans cette épreuve ? Non Ce terme fils de David rappela à Joseph les promesses faites à la maison de ce roi d’Israël et qui s’accomplirent. Sa foi à la Parole de Dieu  lui vint en aide dans ses doutes

Ce fait divin fut révélé à Joseph par un ange de Dieu, dans le but spécial de dissiper tous ses doutes. De ou de par l’Esprit Saint indique la cause efficiente de l’existence humaine de Jésus. Cet Esprit de Dieu qui « se mouvait sur les eaux » du chaos, pour y créer la vie et l’harmonie, cet Esprit, source de toute existence, fut, par un acte de la puissance créatrice qui lui est propre, l’agent du miracle.

Ce miracle, l’Église y a toujours cru, non seulement parce qu’il est si simplement raconté dans l’Évangile de Luc comme un fait historique, mais parce qu’il est une donnée nécessaire dans l’œuvre divine de la rédemption du monde. Quiconque croit avec saint Jean que la Parole éternelle a été faite chair, que le Fils de Dieu est devenu fils de l’homme, que Jésus-Christ a été parfaitement saint, que, second Adam, il a été a l’origine d’une humanité nouvelle, admettra aussi qu’il a fallu cette exception unique dans notre race corrompue pour briser la filiation des générations naturelles.

La rédemption, qui est une création nouvelle, ne pouvait pas sortir de notre humanité, bien qu’elle dût s’accomplir en elle par un être qui en fit partie. Sauver des péchés signifie délivrer d’abord des conséquences de ces péchés, c’est-à-dire de la condamnation et de la mort ; puis, de la puissance du péché, de la servitude, par le don de la liberté et d’une vie nouvelle.

Diacre Michel Houyoux

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Saint Jean de la Croix

Posté par diaconos le 14 décembre 2023

Saint Jean de la Croix dans Catéchèse

# Ouvrages Jean de la Croix (trad. de l’espagnol), La Nuit obscure, Paris, Seuil, coll. « Sagesse », 2011 (1re éd. 1929), 216 p. (ISBN 978-2-02-006725-6 et 2-02-006725-0). Jean de la Croix, La Montée du Carmel, Seuil, coll. « Livre de vie », 1998 (ISBN 2-02-024764-X). Jean de la Croix, Maximes et pensées spirituelles, Perpignan, Artège, coll. « Classiques de la spiritualité », 2011, 74 p. (ISBN 978-2-36040-048-5). Jean de la Croix, Œuvres, Paris, Gallimard, coll. « La Pléiade », 2012, 1094 p. (ISBN 978-2-07-012294-3). Jean de La Croix, Louis-Marie de Blignières, Au commencement le Verbe, Ad Solem, avril 2001, 64 p. (ISBN 2-940090-73-4). . Œuvres complètes Poèmes, Paris, éditions Ivrea, 1986. Édition bilingue espagnol français. Dominique Poirot (dir.) (trad. Mère Marie du Saint Sacrément), Œuvres Complètes, Paris, Cerf, 1990. Jean de la Croix, Œuvres Complètes (trad. André Bord, Père Eulogio Pacho), Paris, Pierre Téqui, 2003. Prix des écrivains catholiques – édition ayant bénéficié des progrès décisifs de l’édition critique espagnole. L’Œuvre poétique (trad. Bernard Sesé), éditions Arfuyen, coll.

Saint Jean de la Croix

Gonzalo de Yepes et Catalina Álvarez eurent un premier fils, François, lorsque naquit Jean en 1542 à Fontiveros en Vielle Castille. son père, chevalier, appartint à la noblesse espagnole. À la suite de son mariage, considéré comme une mésalliance, avec Catalina Alvarez, une humble ouvrière, Gonzalo de Yepes fut déshérité, et déclassé. Le couple vécut du tissage, mais la situation économique étant difficile, arriva la famine. Gonzalo de Yepes mourut en 1545 et son frère Luis en 1547.

Ces décès affectèrent beaucoup le jeune Jean, et le marquèrent toute sa vie. Les survivants connurent alors l’exclusion, l’errance et la misère. Le manque d’argent conduisit Catalina à confier Francisco, le frère aîné, à un oncle pendant un an avant de le lui reprendre à cause des maltraitances qu’il lui fit subir.

Francisco la seconde alors dans son métier, et Jean, pour raison de pauvreté, fut envoyé dans une école d’orphelins à l’âge de cinq ans. Il y fit une expérience souvent racontée : il manqua de se noyer dans une lagune où il tomba et y vit une dame très belle qui lui demanda sa main et lui tendit la sienne, et lui qui ne voulut pas la donner pour ne pas salir celle de la dame, et, à cet instant critique, arriva un laboureur qui, avec une perche, le sortit de là. Dans la dame, les hagiographes reconnurent la Vierge Marie.Jean de la Croix ou Juan de la Cruz, naquit dans une famille aristocratique à Foniveros (Espagne) le 24 juin 1542.  il devint carme après ses études alors qu’il songeait à se faire ermite chez les chartreux.

Thérèse d’Avila, réformatrice de l’Ordre du Carmel, lui demanda de prendre en charge l’ordre masculin du carmel. Il accepta et fonda l’ordre des ces Carmes déchaussés. Il accompagna spirituellement les sœurs du Carmel, avant d’être enfermé par les autorités de l’Ordre qui refusèrent sa réforme.  Jean de la Croix fit alors l’expérience mystique qu’il appela ‘La Nuit obscure’ (Noche oscura). Il la décrivit et développa tout au long de sa vie à travers des traités tels que La Montée du Carmel (Subida del Monte Carmelo).

La Nuit obscure (Noche oscura), La vive Flamme d’amour (L’lama de amor viva), ou encore Le Cantique spirituel (Cántico espiritual). En 1548, devant la famine et la sécheresse qui régna à Fontiveros, la famille décida de s’installer à Arévalo.

Francisco, le frère aîné, commença alors à avoir de mauvaises fréquentations, avant de rencontrer sa future femme, Ana. Il décida alors de venir en aide aux pauvres de la ville. Il les amena chez lui en hiver et, très vite, Jean découvrit ainsi l’aide et le secours prodigués aux pauvres. Tout au long de sa vie, Jean garda une profonde amitié pour son frère, qui resta l’un de ses rares confidents. La situation familiale ne s’améliorant pas, Catalina décida, pour survivre, de déménager à Médina del Campo où elle trouva du travail comme tisserande. Dans un état de grande pauvreté, ils s’installèrent tous ensemble dans la même maison : Catalina, Francisco et sa femme Ana, ainsi que Jean. Jean, parrainé par Rodrigo de Duenas, étudia au collège de la Doctrine chrétienne tenu par des frères.

Il y apprit à lire, écrire, compter et prit connaissance de la doctrine chrétienne. Il ne put étudier qu’en échange de services rendus à la paroisse de la Madeleine tels le nettoyage de l’église, le service comme enfant de chœur, l’aide aux religieuses. Jean se montra bon élève. Rodrigo de Duenas exigea que les enfants du collège apprirent un métier qui leur permit d’aider à subvenir aux besoins de leur famille. Jean s’essaya à plusieurs activités mais il ne se montra pas très habile et dut en changer plusieurs fois ; il fut successivement charpentier, tailleur, sculpteur sur bois, puis peintre.

Sa mère l’envoya provisoirement au couvent de la pénitence où il fut servant de messe. Un gentilhomme, Alvarez de Toledo, retiré du monde pour s’occuper des pauvres à l’hôpital de Medina del Campo, le prit au service des indigents et comme infirmier à l’hôpital. Jean obtint finalement une licence pour suivre les cours du collège des jésuites de Medina del Campo, et y apprit la philosophie, la rhétorique, le latin et la grammaire, tout en poursuivant son travail à l’hôpital. Il se montra très doué pour les études.

Il vécut encore chez ses parents avec son frère Francisco et Ana. Le couple eut des enfants dont aucun ne survécut, à cause de l’extrême misère ambiante. Jean qui vit mourir deux des enfants de son frère en fut très marqué. Il resta dévoué aux pauvres, notamment aux mendiants, à la recherche de familles pour accueillir les orphelins. À l’âge de 21 ans, Jean termina ses humanités ; il apprit les règles de la prosodie avec le père Bonifacio. Alvarez de Toledo et sa mère décidèrent d’en faire le prochain chapelain de l’hôpital de Medina et, dans cet objectif, l’envoyèrent parfaire ses études.

Mais Jean de Yepes eut plusieurs fois l’occasion de rencontrer des carmes. Il leur demanda de Jean entra dans la communauté de Medina en 1563. Il prit le nom de Jean de Saint-Matthias, en référence à saint Matthieu. Il y découvrit : «La règle de l’Ordre des frères et sœurs de Notre Dame du Mont Carmel» ainsi que L’institution des premiers moines, deux œuvres qui fondèrent la spiritualité de l’ordre du Carmel. Il découvrit aussi l’importance du renoncement dans la vie contemplative et mena une vie ascétique faite de pénitence.

Un an plus tard, il prononça ses vœux perpétuels de pauvreté, d’obéissance, et de chasteté. Le supérieur décide de l’envoyer poursuivre ses études au couvent Saint-André annexé à l’université de Salamanque, qui compta près de six mille étudiants, l’un des principaux foyers de réflexion du continent, l’une des quatre plus grandes universités d’Europe avec Paris, Oxford et Bologne. L’université de Salamanque organisa de nombreux débats, notamment autour de la modernité : la récente découverte de l’Amérique, la question de la place des pouvoirs du pape face au pouvoir temporel. De 1564 à 1568, Jean de Saint-Matthias étudia trois années durant la philosophie, et la théologie morale de Thomas d’Aquin, devenu l’un de ses grands maîtres spirituels. Il étudia aussi Aristote et Platon, et les écrits d’Augustin d’Hippone.

Il poursuivit sa recherche incessante de pénitence, dormant sans matelas, portant le ciclice et passant de nombreuses heures de la nuit en prière. Étudiant brillant, il devint préfet des études. À la fin de son cursus à Salamanque, il rédigea un mémoire dans lequel il soutint que la pratique du mysticisme, recherche du sensationnel, conduisit à l’illuminisme, obstacle à la claire vision de la beauté de la contemplation. Il chercha à y témoigner du chemin des âmes vers Dieu. Après avoir été nommé prieur de divers couvents de carmes déchaussés, il finit par être mis au ban de sa communauté avant de mourir en décembre 1591. Après sa mort, il fut très vite considéré comme un saint et comme l’un des plus grands mystiques espagnols, au même titre que Thérèse d’Avila. L’Église catholique le béatifia en 1675 puis le canonisa en 1726.

Il est fêté le 14 décembre. Les querelles sur l’illuminisme conduisirent à remettre ses écrits en cause, mais la religieuse carmélite Thérèse de Lisieux contribua fortement à promouvoir l’importance de sa doctrine. Il fut proclamé docteur de l’Église entre les deux guerres mondiales, le 24 août 1926. Il est reconnu comme l’un des plus grands poètes du Siècle d’or espagnol. Il est depuis 1952 le saint patron des poètes espagnols. Certains philosophes s’appuyèrent sur ses écrits pour conceptualiser le détachement.

Diacre Michel Houyoux

Vidéo KTOTV : La Nuit obscure et La Montée du Carmel → https://youtu.be/SA_wAD95OwI

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Jeudi de la deuxième semaine de l’Avent – Année B

Posté par diaconos le 13 décembre 2023

Marc 7:16 LSG Desktop Wallpaper - Si quelqu’un a des oreilles pour ...

 # Jean Baptiste est un personnage important du christianisme et de l’islam. Sur le plan historique, son existence fut attestée par un passage de Flavius Josèphe, il fut un prédicateur juif du temps de Jésus de Nazareth. L’Évangile selon Jean localisa l’activité du Baptiste sur les rives du Jourdain et à Béthanie au-delà du Jourdain. Jésus y vécut un temps et y recruta ses premiers apôtres. 

Les Évangiles synoptiques synchronisèrent le début de l’activité de Jésus avec l’emprisonnement de Jean. L’audience de Jean Baptiste ne cessa de croître, au point de susciter la réaction d’Hérode Antipas craignant qu’il ne suscita une révolution. Dans les Évangiles synoptiques, le Baptiste fut mis à mort, parce qu’il critiqua le mariage d’Antipas avec Rodiade.

 Dans le christianisme, Jean le Baptiste est le prophète qui annonça la venue de Jésus de Nazareth. Il le baptisa sur les bords du Jourdain. Précurseur du Messie, il est présenté dans les synoptiques comme partageant beaucoup de traits avec le prophète Élie. L’Église en a fait un saint et lui a consacré deux fêtes : le 24 juin qui commémore sa naissance, et le 29 août qui célèbre la mémoire de sa décapitation.

 De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus déclarait aux foules : « Amen, je vous le dis : Parmi ceux qui sont nés d’une femme, personne ne s’est levé de plus grand que Jean le Baptiste ; et cependant le plus petit dans le royaume des Cieux est plus grand que lui. Depuis les jours de Jean le Baptiste jusqu’à présent, le royaume des Cieux subit la violence, et des violents cherchent à s’en emparer. Tous les Prophètes, ainsi que la Loi, ont prophétisé jusqu’à Jean. Et, si vous voulez bien comprendre, c’est lui, le prophète Élie qui doit venir. Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! » (Mt 11, 11-15)

Celui qui a des oreilles, qu’il entende !

Ceux qui sont nés de femme, ce sont tous les hommes, mais cet hébraïsme exprime l’idée de l’homme faible, mortel, pécheur. : «L’homme né de la femme ! Sa vie est courte, sans cesse agitée.» (Jb 14 1) Nul parmi les hommes de l’ancienne alliance, ne fut plus grand que Jean-Baptiste. Mais telle est la supériorité absolue de ce royaume des cieux établi sur la terre par le Fils de Dieu, que là celui-là même qui est en soi plus petit que le précurseur, est plus grand que lui.

La raison en est que le rapport tout nouveau dans lequel L’homme pécheur entre avec Dieu par sa communion avec Jésus-Christ, par sa réconciliation au moyen du sacrifice de la croix par la régénération qu’opère en lui l’Esprit-Saint, est spécifiquement différent du rapport que les justes ou même les prophètes de l’Ancien Testament soutenaient avec Dieu. Cela ne signifie pas que Jean-Baptiste ne dut pas avoir part à la plénitude de ce royaume de Dieu, mais Jésus marque ici d’une manière absolue le caractère divers des deux alliances sur la terre, or Jean appartenait encore à l’ancienne.

Ces paroles appartiennent encore au discours que Jésus prononça à la louange de Jean. Ce fut à lui, à sa puissante prédication de la repentance qu’il attribua ces besoins religieux si profonds, qui attirèrent à lui les gens et qui en amenèrent un grand nombre à saisir le royaume des cieux avec une sorte de violence morale. Qu’on se souvienne de ces foules qui se pressèrent autour de Jésus, qui lui laissèrent à peine le temps de prendre un repas, qui le forcèrent souvent à se retirer au désert, pour y trouver quelque repos, qu’on se rappelle aussi la soif de pardon qui tourmenta les péagers et les pécheurs qui vinrent à lui malgré tous les obstacles.

Les dures conditions que Jésus mit à l’entrée dans le royaume et les saintes violences qu’il exigea de ses disciples : « Si ton œil droit est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi ; car il est avantageux pour toi qu’un seul de tes membres périsse, et que ton corps entier ne soit pas jeté dans la géhenne. Et si ta main droite est pour toi une occasion de chute, coup-la et jette-la loin de toi; car il est avantageux pour toi qu’un seul de tes membres périsse, et que ton corps entier n’aille pas dans la géhenne.» (Mt 5, 29-30)

Ce fut avec une joie intime que Jésus dut prononcer ces paroles. Ils ne l’eurent pas compris, ceux qui entendirent sa pensée comme une plainte ou un blâme contre de prétendus ennemis qui violentèrent son royaume par la persécution ou contre d’autres violents qui en empêchèrent les progrès par un faux zèle. Tous les prophètes et la loi prophétisèrent jusqu’à Jean ; il fut cet Élie qui vint.

Diacre Michel Houyoux

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Terza domenica di Avvento – Anno B

Posté par diaconos le 13 décembre 2023

Baptême collectif de chrétiens dans le Jourdain à Yardenit (Israël), le ...

Battesimo di Gesù da parte di Giovanni Battista

# La compassione nel cristianesimo evoca un sentimento di fratellanza umana, che ci incoraggia a compiere atti di carità e quindi ad aiutare il nostro prossimo. Nei Vangeli, Gesù è spesso descritto mentre mostra compassione ed esorta i suoi discepoli a mostrare compassione. Agiamo per compassione, compiendo ogni atto di condivisione. L’esame di coscienza e gli esercizi spirituali ci aiutano a dissuadere dall’odiare qualcuno, senza il quale sarebbe impossibile provare compassione per lui; quando si presenta il bisogno, si useranno tutti i mezzi necessari con l’obiettivo di aiutare o consegnare la persona, anche se non è del clan (parabola del Buon Samaritano), semplicemente perché è vicina. 

Il Vangelo insiste su questa nozione di prossimità, che ci permette di capire se stiamo agendo in modo efficace o meno. La scelta di un samaritano mostra che si tratta davvero di una questione di vicinanza in quel momento e non della più consueta vicinanza culturale, in cui la compassione si manifesta più facilmente. In diverse occasioni, Bernardo di Chiaravalle ha messo in guardia dalla tentazione di ritirarsi in se stessi per evitare di incontrare il prossimo, insistendo sulla gravità di questa colpa.

Dal Vangelo di Gesù Cristo secondo Giovanni


C’era un uomo mandato da Dio, il cui nome era Giovanni. Venne come testimone, per dare testimonianza della Luce, affinché tutti credessero attraverso di lui. Quest’uomo non era la Luce, ma era lì per rendere testimonianza alla Luce.

Questa è la testimonianza di Giovanni quando i Giudei gli inviarono da Gerusalemme sacerdoti e leviti per chiedergli: « Chi sei tu ? Egli non rifiutò di rispondere, ma dichiarò apertamente : « Io non sono il Cristo ». Gli chiesero : « E allora che cos’è ? Sei il profeta Elia ? » Rispose : « Non lo sono. Sei il profeta Elia ?« . Allora gli dissero : « Chi sei ? Dobbiamo dare una risposta a coloro che ci hanno mandato. Che cosa dici di te stesso ? »


Egli rispose : « Io sono la voce di uno che grida nel deserto : raddrizzate la via del Signore, come ha detto il profeta Isaia ». Ora erano stati mandati dai farisei. Gli fecero un’altra domanda : « Perché battezzi, se non sei né il Cristo, né Elia, né il Profeta ? Giovanni rispose loro : « Io battezzo in acqua. Ma c’è uno tra voi che non conoscete ; È lui che viene dietro di me e io non sono degno di slegare il legaccio del suo sandalo » 

È accaduto a Betania, sull’altra sponda del Giordano, nel luogo in cui Giovanni battezzava (Gv 1, 6-8.19-28).


La Parola nella sua relazione con Dio e con il mondo

Dopo aver descritto la Parola divina, creatrice, vita e luce degli uomini, e come essa non sia stata accolta a causa delle tenebre che regnavano nel mondo, Giovanni prosegue il suo racconto portandoci al momento più tragico di questa lotta tra luce e tenebre: preceduto e annunciato dalla solenne testimonianza di Giovanni Battista. La Parola è venuta al popolo che era pronto a riceverla; è stata rifiutata da esso, ma ha formato un popolo nuovo, composto da coloro che hanno ricevuto da essa per fede il potere di diventare figli di Dio. Il fatto di questa testimonianza era così importante per Giovanni che prima lo menzionò senza indicare di cosa si trattasse; poi aggiunse: per rendere testimonianza alla luce.

Giovanni doveva annunciare ciò che aveva ricevuto per rivelazione divina (Lc 3,2) e ciò di cui era stato testimone in prima persona. Lo scopo della testimonianza di Giovanni era che tutti credessero nella luce attraverso di lui, attraverso Giovanni Battista. Questa era l’intenzione misericordiosa di Dio e la testimonianza di Giovanni era abbastanza chiara e potente da far sì che questa intenzione si realizzasse in tutti, se la maggior parte di loro non fosse stata trattenuta dalla fede dall’indurimento del proprio cuore.

Tuttavia, molti credettero e i discepoli più eminenti di Giovanni divennero seguaci di Gesù. Sebbene Giovanni Battista fosse il più grande dei profeti e Gesù stesso lo avesse definito la lampada che arde e risplende (Gv 5,35), egli non era la luce ; il suo ruolo si limitava a testimoniare la luce. Anche i più grandi profeti traggono la loro luce solo da Colui che è la luce del mondo ; è Lui che devono glorificare, riconducendo tutto a Lui come alla fonte ; essi stessi possono solo testimoniare la verità che è stata loro rivelata e che hanno sperimentato nel loro cuore. Giovanni Battista ha svolto questo ruolo con ammirevole umiltà (Gv 1,33-34; Gv 3,28-30).

Il Figlio di Dio

 Il giorno dopo, quando Gesù si presentò a lui, Giovanni lo chiamò l’Agnello di Dio. Disse che Gesù lo aveva preceduto, che aveva visto lo Spirito scendere e posarsi su di lui e che Dio lo aveva fatto conoscere in questo modo. In forza di questo segno, attestò che Gesù era il Figlio di Dio. Giovanni, volendo enfatizzare un pensiero, lo esprime sia in negativo che in positivo. Si trattava di dire che il Precursore dichiarava senza esitazione e con chiarezza di non essere il Cristo.


In questo rapido dialogo, le domande sono dettate dall’attesa, allora generale, di un messaggero di Dio. Questa aspettativa, che era stata suscitata dall’apparizione di Giovanni Battista, si sarebbe poi trasferita a Gesù stesso (Mt 16,14). 
Che cosa dunque? si chiedevano? C’è una certa impazienza in questa domanda. Giovanni Battista negava di essere Elia. Lo rappresentava spiritualmente (Mt 1, 4, 5 ; Lc 1, 17 ; Mt 11, 14 ; Mt 17, 1-12) ; ma poiché i delegati del Sinedrio, nella loro visione carnale, pensavano a un ritorno personale di Elia, egli rispose negativamente, perché non era Elia. 

Egli rispose negativamente, perché non era Elia nel senso che essi davano a quella parola. L’ultima domanda: « Sei tu il profeta ? » (Dt 18,15) Alcuni consideravano questo profeta promesso da Dio per bocca di Mosè come Cristo stesso (Gv 1,46 ; Gv 6,14 ; At 3,22 ; At 7,37) ; altri lo consideravano solo uno dei suoi precursori. Quest’ultima opinione era sostenuta dai membri del Sinedrio. Giovanni Battista rispose di no, perché, nella sua umiltà, non voleva proclamarsi profeta come Mosè.

« Egli allontana da sé ogni omaggio, per poter confessare Cristo e condurre a Cristo coloro che lo interrogano ». (Bengel) Giovanni ha notato solo il fatto che i delegati erano farisei, perché il loro atteggiamento era ostile. I farisei non erano soddisfatti della risposta di Giovanni, che ritenevano troppo vaga per dargli un titolo alla sua missione. Rigorosi osservatori della legge e delle tradizioni accettate, erano indignati che Giovanni si permettesse un’innovazione come il battesimo, dal momento che egli stesso aveva dichiarato di non essere né il Cristo, né Elia, né il profeta.

« Perché battezzi ? » Con questa domanda, pensavano di convincerlo di un’usurpazione di potere. Con queste parole, « Io battezzo con acqua », Giovanni si contrappone al Messia che sta per apparire ; si affretta a dirigere l’attenzione dei suoi interlocutori verso Colui che era già in mezzo a loro, e che essi non riconoscevano. Egli sostituirà il battesimo d’acqua, praticato da Giovanni e che ha solo un carattere preparatorio, con il vero battesimo, il battesimo dello Spirito Santo. Così Giovanni Battista si poneva sotto l’autorità di Cristo, la cui presenza giustificava e rendeva necessario il suo battesimo d’acqua ; perché questo battesimo, in quanto battesimo di pentimento, doveva preparare le anime alla fede.

Dopo aver chiarito la sua missione, Giovanni Battista si umiliò profondamente davanti a Colui che annunciava ; non era degno nemmeno di rendergli il servizio di uno schiavo, slegandogli la cinghia del calzino. (Mc 1,7 ; Lc 3,16). Origene riferisce di aver trovato un luogo chiamato Betabara, che la tradizione indicava come il luogo in cui Giovanni battezzava.Ma riconobbe che quasi tutti i manoscritti del suo tempo riportavano il nome di Betania.  È probabile che, sotto l’influenza di questo Padre, Bethabara sia stata sostituita all’originale Bethany.

Al tempo di Giovanni Battista, in questa regione c’era una città chiamata Betania, che fu distrutta, come tante altre città e villaggi, durante la guerra romana. Alcuni critici hanno contestato la natura storica di questo racconto. Non vedono in esso altro che un’amplificazione del racconto di Luca. L’indicazione precisa del luogo e dei membri del Sinedrio porta a distinguere le due scene. Giovanni Battista annunciò, in termini vaghi, l’imminente avvento del Messia. 

Questa dichiarazione fu fatta prima del battesimo di Gesù (Lc 3, 21). Il racconto di Giovanni, in cui il Precursore si riferisce personalmente a Gesù, riguarda un momento successivo al suo battesimo, i quaranta giorni della tentazione nel deserto (Mc 1,12).


Il diacono Michel Houyoux


Video Il Padre Fernando Armellini : clicca qui per vedere il video → https://youtu.be/sj-rzy-8Rgw

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