Sainte Lucie de Syracuse

Posté par diaconos le 13 décembre 2023

Santa Lucía: mártir y abogada de la vista - Santoral - COPE

Sainte Lucie de Syracuse

Sainte Lucie, dont le nom est illustré dans l’histoire de l’Église sicilienne, était issue d’une noble et très riche famille de Syracuse. Elle souffrit le martyre au début du quatrième siècle, lors des persécutions de Dioclétien.

Sainte Lucie figure parmi les vierges martyres représentées sur les mosaïques de la basilique Saint Apollinaire-le-neuf à Ravennes. Son nom figure dans le canon de la messe, dans la litanie des saints, et dans la litanie des agonisants, de plus une commémoration lui était dédiée le seize septembre. Le poète Dante, qui lui vouait une intense dévotion, la mentionna à plusieurs reprises dans sa Divine Comédie et la figure assise dans le Paradis juste à côté de saint Jean, l’évangéliste.

Son nom est un dérivé du latin lux (lumière). Elle est également appelée Luce. Jacques de Voragine situa sa fête, danLa légende dorée, juste avant celle de saint Thomas, soit près lors du solstice d’hiverD’où le dicton disant qu’à la Sainte-Luce, les jours croissent du saut d’une puce. D’où aussi les nombreuses fêtes de la lumière auxquelles elle est associée en Europe du Nord, notamment en Scandinavie et particulièrement en Suède.

Le treize décembre dans le julien correspond à notre époque au 26 décembre, date à laquelle la durée du jour commence à augmenter effectivement. Elle représente pour certains la sainte Lumière qui protège la vue comme les yeux. Les sources officielles reconnues par l’Église concernant sa vie sont le Bréviaire et le Martyrologe romain. Le récit de son existence est pour l’essentiel compilé à partir des sources anciennes dans La Légende dorée, de Jacques de Voragine.

D’autres sources sont les Bollandistes, les écrits de Dom Ruinart, Baillet, Tillemont, Fleury, d’Alban Butler, et l’ouvrage des abbés François Philippe Mésenguy (1677-1763) et Claude-Pierre Goujet (1697-1767), Les Vies des saints d’après le Missel et le Martyrologe romainL’Église enseigne donc que Lucie vivait à Syracuse avec sa mère Eutychie. Elle vénérait depuis son enfance le Christ et la vierge martyre sicilienne sainte Agathe. Sa mère souffrait d’une inflammation des entrailles et de pertes de sang, sans guérison depuis quatre ans.

Lucie décida un jour de conduire celle-ci devant le tombeau d’Agathe, à Catane, et de lui demander la guérison. Sainte Agathe apparut la nuit suivante à Lucie et lui déclara   «Vierge Lucie, ma sœur, pourquoi viens tu me demander ce que tu pourras bientôt accorder toi-même à ta mère ? Comme j’ai été établie gardienne de la ville de Catane, tu seras établie gardienne de la ville de Syracuse.».

Le lendemain, Eutychie recouvra la santé. À la suite de cette guérison, Lucie demanda à sa mère la permission de distribuer aux pauvres tout ce qui lui revenait de l’héritage de son père, ce qu’Eutychie accorda. Toutes deux se mirent alors à donner chaque jour aux pauvres tout ce qu’elles possédaient. De plus, Lucie annonça à sa mère qu’elle avait depuis l’enfance fait secrètement le vœu d’une virginité perpétuelle.

Mais avant d’avoir appris le vœu de chasteté de sa fille, Eutychie avait promis Lucie à un jeune homme. Il entra dans une violente colère quand il apprit que sa fiancée voulait rester vierge et qu’elle vendait toute la fortune qu’il avait convoitée, pour la distribuer aux malheureux. Il alla donc dénoncer sa fiancée au consul Pascasius, comme ennemie des divinités de l’Empire. La persécution de Dioclétien faisait alors rage et le juge accueillit avec joie cette dénonciation.

Lucie fut alors sommée de renoncer à sa foi chrétienne. Devant le refus de la jeune vierge, le consul lui déclara : «Tu changeras de langage, lorsque tu seras torturée.» Mon langage ne changera pas, répondit Lucie, le Seigneur lui-même a fait cette recommandation aux serviteurs de Dieu: «Quand vous serez devant les rois et les juges, ne vous mettez pas en peine de ce que vous devrez dire; ce n’est pas vous qui parlerez, mais le Saint-Esprit qui est en vous. »

«Le Saint-Esprit est don en toi ?» Oui, répondit Lucie, ceux qui vivent dans la piété et la chasteté sont les temples du Saint-Esprit. Eh bien, s’exclama alors Pascasius, je vais te faire conduire dans un lieu de débauche, afin que ta virginité soit perdue, le Saint-Esprit ne trouve plus d’asile dans son propre temple et t’abandonne  «Si vous me faites violer, ma chasteté n’en sera que doublement récompensée dans le ciel.»

Irrité de ce courage, Pascasius donne l’ordre de traîner Lucie dans un lupanar afin de la faire violer par des débauchés. Mais le Saint-Esprit intervint, et rendit le corps de Lucie parfaitement immobile et intransportable. Même avec un attelage de mille hommes et mille paires de bœufs, on ne put la déplacer. Pris de fureur, Pascasius fit alors verser sur elle de la poix, de la résine et de l’huile bouillantes, puis la fit entourer d’un bûcher auquel on mit le feu. Mais les flammes ne lui firent rien et elle continua à chanter dans le feu les louanges du Christ.

Alors on lui enfonça une épée dans la gorge, mais elle ne mourut pas tout de suite. Un prêtre vint lui porter la communion, après quoi seulement elle mourut. Elle est fréquemment invoquée pour guérir les maladies oculaires, et représentée par les peintres portant ses yeux sur un plateau ou dans une coupe. D’autres ont cependant recours à elle contre les maux de gorge.

Les reliques de sainte Lucie, après avoir été transportées à Constantinople par les Byzantins, sont depuis la chute de la ville, à Venise, dans l’église San Geremia. Quelques fragments furent rapportés à Syracuse. Sainte Lucie de Syracuse est invoquée contre les maladies des yeux et les hémorragies. Elle est la patronne des maladies ophtalmiques, des opticiens, des ophtalmologues et des électriciensElle est l’une des trois grandes saintes de Sicile, elle à Syracuse, Agathe à Catane et Palerme.

Diacre Michel Houyoux

Vidéo Armand Dumouch Sainte Lucie → https://youtu.be/ySXkUOPQkn4

Publié dans Catéchèse, comportements, fêtes religieuses, Foi, Histoire, Page jeunesse, Paroisses, Temps de l'Avent, Vie des saints | Pas de Commentaire »

Sainte Lucie de Syracuse

Posté par diaconos le 12 décembre 2023

Les Saint du jour 13 et 14 Décembre - Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Sainte Lucie, dont le nom est illustré dans l’histoire de l’Église sicilienne, était issue d’une noble et très riche famille de Syracuse. Elle souffrit le martyre au début du quatrième siècle, lors des persécutions de Dioclétien.

Sainte Lucie figure parmi les vierges martyres représentées sur les mosaïques de la basilique Saint Appolinaire-le-neuf à Ravennes. Son nom figure dans le canon de la messe, dans la litanie des saints, et dans la litanie des agonisants, de plus une commémoration lui était dédiée le seize septembre.

Le poète Dante, qui lui vouait une intense dévotion, la mentionna à plusieurs reprises dans sa Divine Comédie et la figure assise dans le Paradis juste à côté de saint Jean, l’évangéliste.

Son nom est un dérivé du latin lux (lumière). Elle est également appelée Luce. Jacques de Voragine situa sa fête, dansLa légende dorée, juste avant celle de saint Thomas, soit près lors du solstice d’hiver.

D’où le dicton disant qu’à la Sainte-Luce, les jours croissent du saut d’une puce. D’où aussi les nombreuses fêtes de la lumière auxquelles elle est associée en Europe du Nord, notamment en Scandinavie et particulièrement en Suède.

Le treize décembre dans le julien correspond à notre époque au 26 décembre, date à laquelle la durée du jour commence à augmenter effectivement. Elle représente pour certains la sainte Lumière qui protège la vue comme les yeux.

Les sources officielles reconnues par l’Église concernant sa vie sont le Bréviaire et le Martyrologe romain. Le récit de son existence est pour l’essentiel compilé à partir des sources anciennes dans La Légende dorée, de Jacques de Voragine.

D’autres sources sont les Bollandistes, les écrits de Dom Ruinart, Baillet, Tillemont, Fleury, d’Alban Butler, et l’ouvrage des abbés François-Philippe Mésenguy (1677-1763) et Claude-Pierre Goujet (1697-1767), Les Vies des saints d’après le Missel et le Martyrologe romain.

L’Église enseigne donc que Lucie vivait à Syracuse avec sa mère Eutychie. Elle vénérait depuis son enfance le Christ et la vierge martyre sicilienne sainte Agathe. Sa mère souffrait d’une inflammation des entrailles et de pertes de sang, sans guérison depuis quatre ans.

Lucie décida un jour de conduire celle-ci devant le tombeau d’Agathe, à Catane, et de lui demander la guérison. Sainte Agathe apparut la nuit suivante à Lucie et lui déclara

«Vierge Lucie, ma sœur, pourquoi viens-tu me demander ce que tu pourras bientôt accorder toi-même à ta mère ? Comme j’ai été établie gardienne de la ville de Catane, tu seras établie gardienne de la ville de Syracuse.».

Le lendemain, Eutychie recouvra la santé. À la suite de cette guérison, Lucie demanda à sa mère la permission de distribuer aux pauvres tout ce qui lui revenait de l’héritage de son père, ce qu’Eutychie accorda.

Toutes deux se mirent alors à donner chaque jour aux pauvres tout ce qu’elles possédaient. De plus, Lucie annonça à sa mère qu’elle avait depuis l’enfance fait secrètement le vœu d’une virginité perpétuelle.

Mais avant d’avoir appris le vœu de chasteté de sa fille, Eutychie avait promis Lucie à un jeune homme. Il entra dans une violente colère quand il apprit que sa fiancée voulait rester vierge et qu’elle vendait toute la fortune qu’il avait convoitée, pour la distribuer aux malheureux.

Il alla donc dénoncer sa fiancée au consul Pascasius, comme ennemie des divinités de l’Empire. La persécution de Dioclétien faisait alors rage et le juge accueillit avec joie cette dénonciation.

Lucie fut alors sommée de renoncer à sa foi chrétienne. Devant le refus de la jeune vierge, le consul lui déclara : «Tu changeras de langage, lorsque tu seras torturée.»
Mon langage ne changera pas, répondit Lucie, le Seigneur lui-même a fait cette recommandation aux serviteurs de Dieu: «Quand vous serez devant les rois et les juges, ne vous mettez pas en peine de ce que vous devrez dire; ce n’est pas vous qui parlerez, mais le Saint-Espritqui est en vous. »

«Le Saint-Esprit est don en toi ?» Oui, répondit Lucie, ceux qui vivent dans la piété et la chasteté sont les temples du Saint-Esprit.

Eh bien, s’exclama alors Pascasius, je vais te faire conduire dans un lieu de débauche, afin que ta virginité soit perdue, le Saint-Esprit ne trouve plus d’asile dans son propre temple et t’abandonne…

«Si vous me faites violer, ma chasteté n’en sera que doublement récompensée dans le ciel.»

Irrité de ce courage, Pascasius donne l’ordre de traîner Lucie dans un lupanar afin de la faire violer par des débauchés. Mais le Saint-Esprit intervint, et rendit le corps de Lucie parfaitement immobile et intransportable.

Même avec un attelage de mille hommes et mille paires de bœufs, on ne put la déplacer. Pris de fureur, Pascasius fit alors verser sur elle de la poix, de la résine et de l’huile bouillantes, puis la fit entourer d’un bûcher auquel on mit le feu.

Mais les flammes ne lui firent rien et elle continua à chanter dans le feu les louanges du Christ. Alors on lui enfonça une épée dans la gorge, mais elle ne mourut pas tout de suite. Un

prêtre vint lui porter la communion, après quoi seulement elle mourut. Elle est fréquemment invoquée pour guérir les maladies oculaires, et représentée par les peintres portant ses yeux sur un plateau ou dans une coupe. D’autres ont cependant recours à elle contre les maux de gorge.

Les reliques de sainte Lucie, après avoir été transportées à Constantinople par les Byzantins, sont depuis la chute de la ville, à Venise, dans l’église San Geremia. Quelques fragments furent rapportés à Syracuse.

Sainte Lucie de Syracuse est invoquée contre les maladies des yeux et les hémorragies. Elle est la patronne des maladies ophtalmiques, des opticiens, des ophtalmologues et des électriciens.

Elle est l’une des trois grandes saintes de Sicile, elle à Syracuse, Agathe à Catane et   Palerme.

Diacre Michel Houyoux

Vidéo Armand Dumouch Sainte Lucie → https://youtu.be/ySXkUOPQkn4

Publié dans Catéchèse, évangiles, L'Église, Page jeunesse, Paroisses, Temps de l'Avent, Vie des saints | Pas de Commentaire »

Terza domenica di Avvento – Anno B

Posté par diaconos le 12 décembre 2023

Baptême collectif de chrétiens dans le Jourdain à Yardenit (Israël), le ...

 Battesimo di Gesù nel fiume Giordano di Giovanni Battista

# La compassione nel cristianesimo evoca un sentimento di fratellanza umana, che ci incoraggia a compiere atti di carità e quindi ad aiutare il nostro prossimo. Nei Vangeli, Gesù è spesso descritto mentre mostra compassione ed esorta i suoi discepoli a mostrare compassione. Agiamo per compassione, compiendo ogni atto di condivisione. L’esame di coscienza e gli esercizi spirituali ci aiutano a dissuadere dall’odiare qualcuno, senza il quale sarebbe impossibile provare compassione per lui; quando si presenta il bisogno, si useranno tutti i mezzi necessari con l’obiettivo di aiutare o consegnare la persona, anche se non è del clan (parabola del Buon Samaritano), semplicemente perché è vicina.

Il Vangelo insiste su questa nozione di prossimità, che ci permette di capire se stiamo agendo in modo efficace o meno. La scelta di un samaritano mostra che si tratta davvero di una questione di vicinanza in quel momento e non della più consueta vicinanza culturale, in cui la compassione si manifesta più facilmente. In diverse occasioni, Bernardo di Chiaravalle ha messo in guardia dalla tentazione di ritirarsi in se stessi per evitare di incontrare il prossimo, insistendo sulla gravità di questa colpa.

 Dal Vangelo di Gesù Cristo secondo Giovanni

C’era un uomo mandato da Dio, il cui nome era Giovanni. Venne come testimone, per dare testimonianza della Luce, affinché tutti credessero attraverso di lui. Quest’uomo non era la Luce, ma era lì per rendere testimonianza alla Luce. Questa è la testimonianza di Giovanni quando i Giudei gli inviarono da Gerusalemme sacerdoti e leviti per chiedergli: « Chi sei tu ? Egli non rifiutò di rispondere, ma dichiarò apertamente : « Io non sono il Cristo ». Gli chiesero : « E allora che cos’è ? Sei il profeta Elia ? »  Rispose : « Non lo sono. Sei il profeta Elia ?« . Allora gli dissero : « Chi sei ? Dobbiamo dare una risposta a coloro che ci hanno mandato. Che cosa dici di te stesso ? »

Egli rispose : « Io sono la voce di uno che grida nel deserto : raddrizzate la via del Signore, come ha detto il profeta Isaia ». Ora erano stati mandati dai farisei. Gli fecero un’altra domanda : « Perché battezzi, se non sei né il Cristo, né Elia, né il Profeta ? Giovanni rispose loro : « Io battezzo in acqua. Ma c’è uno tra voi che non conoscete ; È lui che viene dietro di me e io non sono degno di slegare il legaccio del suo sandalo » È accaduto a Betania, sull’altra sponda del Giordano, nel luogo in cui Giovanni battezzava (Gv 1, 6-8.19-28).


La Parola nella sua relazione con Dio e con il mondo

Dopo aver descritto la Parola divina, creatrice, vita e luce degli uomini, e come essa non sia stata accolta a causa delle tenebre che regnavano nel mondo, Giovanni prosegue il suo racconto portandoci al momento più tragico di questa lotta tra luce e tenebre: preceduto e annunciato dalla solenne testimonianza di Giovanni Battista. La Parola è venuta al popolo che era pronto a riceverla; è stata rifiutata da esso, ma ha formato un popolo nuovo, composto da coloro che hanno ricevuto da essa per fede il potere di diventare figli di Dio. Il fatto di questa testimonianza era così importante per Giovanni che prima lo menzionò senza indicare di cosa si trattasse; poi aggiunse: per rendere testimonianza alla luce.

 Giovanni doveva annunciare ciò che aveva ricevuto per rivelazione divina (Lc 3,2) e ciò di cui era stato testimone in prima persona. Lo scopo della testimonianza di Giovanni era che tutti credessero nella luce attraverso di lui, attraverso Giovanni Battista.  Questa era l’intenzione misericordiosa di Dio e la testimonianza di Giovanni era abbastanza chiara e potente da far sì che questa intenzione si realizzasse in tutti, se la maggior parte di loro non fosse stata trattenuta dalla fede dall’indurimento del proprio cuore. Tuttavia, molti credettero e i discepoli più eminenti di Giovanni divennero seguaci di Gesù.

Sebbene Giovanni Battista fosse il più grande dei profeti e Gesù stesso lo avesse definito la lampada che arde e risplende (Gv 5,35), egli non era la luce ; il suo ruolo si limitava a testimoniare la luce. Anche i più grandi profeti traggono la loro luce solo da Colui che è la luce del mondo ; è Lui che devono glorificare, riconducendo tutto a Lui come alla fonte ; essi stessi possono solo testimoniare la verità che è stata loro rivelata e che hanno sperimentato nel loro cuore. Giovanni Battista ha svolto questo ruolo con ammirevole umiltà (Gv 1,33-34; Gv 3,28-30).

 Il Figlio di Dio

 Il giorno dopo, quando Gesù si presentò a lui, Giovanni lo chiamò l’Agnello di Dio. Disse che Gesù lo aveva preceduto, che aveva visto lo Spirito scendere e posarsi su di lui e che Dio lo aveva fatto conoscere in questo modo. In forza di questo segno, attestò che Gesù era il Figlio di Dio.


Giovanni, volendo enfatizzare un pensiero, lo esprime sia in negativo che in positivo. Si trattava di dire che il Precursore dichiarava senza esitazione e con chiarezza di non essere il Cristo. 
In questo rapido dialogo, le domande sono dettate dall’attesa, allora generale, di un messaggero di Dio. Questa aspettativa, che era stata suscitata dall’apparizione di Giovanni Battista, si sarebbe poi trasferita a Gesù stesso (Mt 16,14).

Che cosa dunque? si chiedevano ? C’è una certa impazienza in questa domanda. Giovanni Battista negava di essere Elia. Lo rappresentava spiritualmente (Mt 1, 4, 5 ; Lc 1, 17 ; Mt 11, 14 ; Mt 17, 1-12) ; ma poiché i delegati del Sinedrio, nella loro visione carnale, pensavano a un ritorno personale di Elia, egli rispose negativamente, perché non era Elia.  Egli rispose negativamente, perché non era Elia nel senso che essi davano a quella parola. L’ultima domanda: « Sei tu il profeta ? » (Dt 18,15) Alcuni consideravano questo profeta promesso da Dio per bocca di Mosè come Cristo stesso (Gv 1,46 ; Gv 6,14 ; At 3,22 ; At 7,37) ; altri lo consideravano solo uno dei suoi precursori.

Quest’ultima opinione era sostenuta dai membri del Sinedrio. Giovanni Battista rispose di no, perché, nella sua umiltà, non voleva proclamarsi profeta come Mosè. « Egli allontana da sé ogni omaggio, per poter confessare Cristo e condurre a Cristo coloro che lo interrogano ». (Bengel) Giovanni ha notato solo il fatto che i delegati erano farisei, perché il loro atteggiamento era ostile. I farisei non erano soddisfatti della risposta di Giovanni, che ritenevano troppo vaga per dargli un titolo alla sua missione.

Rigorosi osservatori della legge e delle tradizioni accettate, erano indignati che Giovanni si permettesse un’innovazione come il battesimo, dal momento che egli stesso aveva dichiarato di non essere né il Cristo, né Elia, né il profeta.  « Perché battezzi ? » Con questa domanda, pensavano di convincerlo di un’usurpazione di potere. Con queste parole, « Io battezzo con acqua », Giovanni si contrappone al Messia che sta per apparire ; si affretta a dirigere l’attenzione dei suoi interlocutori verso Colui che era già in mezzo a loro, e che essi non riconoscevano.

Egli sostituirà il battesimo d’acqua, praticato da Giovanni e che ha solo un carattere preparatorio, con il vero battesimo, il battesimo dello Spirito Santo. Così Giovanni Battista si poneva sotto l’autorità di Cristo, la cui presenza giustificava e rendeva necessario il suo battesimo d’acqua ; perché questo battesimo, in quanto battesimo di pentimento, doveva preparare le anime alla fede. Dopo aver chiarito la sua missione, Giovanni Battista si umiliò profondamente davanti a Colui che annunciava ; non era degno nemmeno di rendergli il servizio di uno schiavo, slegandogli la cinghia del calzino. (Mc 1,7 ; Lc 3,16).

Origene riferisce di aver trovato un luogo chiamato Betabara, che la tradizione indicava come il luogo in cui Giovanni battezzava.Ma riconobbe che quasi tutti i manoscritti del suo tempo riportavano il nome di Betania. È probabile che, sotto l’influenza di questo Padre, Bethabara sia stata sostituita all’originale Bethany. Al tempo di Giovanni Battista, in questa regione c’era una città chiamata Betania, che fu distrutta, come tante altre città e villaggi, durante la guerra romana. Alcuni critici hanno contestato la natura storica di questo racconto.

 Non vedono in esso altro che un’amplificazione del racconto di Luca. L’indicazione precisa del luogo e dei membri del Sinedrio porta a distinguere le due scene. Giovanni Battista annunciò, in termini vaghi, l’imminente avvento del Messia.  Questa dichiarazione fu fatta prima del battesimo di Gesù (Lc 3, 21). Il racconto di Giovanni, in cui il Precursore si riferisce personalmente a Gesù, riguarda un momento successivo al suo battesimo, i quaranta giorni della tentazione nel deserto (Mc 1,12).


Il diacono Michel Houyoux


Video Il Padre Fernando Armellini : clicca qui per vedere il video → https://youtu.be/sj-rzy-8Rgw

Publié dans Actes des apôtres, articles en Italien, Avvento, Bible, Catéchèse, comportements, évangiles, Foi, L'Église, La messe du dimanche, Nouveau Testament, Page jeunesse, Paroisses, Religion, Temps de l'Avent | Pas de Commentaire »

Troisième dimanche de l’Avent – Année B

Posté par diaconos le 11 décembre 2023

 

Baptême collectif de chrétiens dans le Jourdain à Yardenit (Israël), le ...

 Baptême de Jésus dans le Jourdain par Jean-Baptiste

# La compassion dans le christianisme, évoque un sentiment de fraternité humaine, qui nous incite à effectuer des actes de charité et donc à secourir notre prochain ; Jésus est fréquemment décrit comme faisant preuve de compassion dans les Évangiles, et d’exhorter ses disciples à la compassion. On agit par compassion, en accomplissant tout acte de partage.

Les examens de conscience et exercices spirituels amènent à dissuader de détester qui que ce soit, sans quoi il serait impossible d’éprouver de la compassion pour ce dernier; lorsque le besoin s’en présentera, tous les moyens nécessaires seront utilisés dans le but : d’aider ou de délivrer la personne, y compris si elle n’est pas du clan (parabole dite du Bon Samaritain), du simple fait de sa proximité.

L’Évangile insiste sur cette notion de proximité (d’où vient le mot prochain), qui permet il est vrai de voir si l’on agit de façon efficace ou non. Le choix d’un Samaritain montre qu’il s’agit bien de la proximité du moment et non de la plus habituelle proximité culturelle, où la compassion se manifeste plus facilement. Bernard de Clairvaux mit à plusieurs reprises en garde contre la tentation de se replier sur soi pour ne pas rencontrer le prochain, en insistant sur la gravité de cette faute.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean. Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière. Voici le témoignage de Jean, quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander : « Qui es-tu ? » Il ne refusa pas de répondre, il déclara ouvertement : « Je ne suis pas le Christ. » Ils lui demandèrent : « Alors qu’en est-il ? Es-tu le prophète Élie ? »

 Il répondit : « Je ne le suis pas.– Es-tu le Prophète annoncé ? » Il répondit : « Non » Alors ils lui dirent : « Qui es-tu ? Il faut que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu sur toi-même ? » Il répondit : « Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Redressez le chemin du Seigneur, comme a dit le prophète Isaïe. » Or, ils avaient été envoyés de la part des pharisiens.

Ils lui posèrent encore une question. « Pourquoi donc baptises tu, si tu n’es ni le Christ, ni Élie, ni le Prophète ? » Jean leur répondit : « Moi, je baptise dans l’eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas ; c’est lui qui vient derrière moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de sa sandale. » Cela s’est passé à Béthanie, de l’autre côté du Jourdain, à l’endroit où Jean baptisait. ((Jn 1, 6-8.19-28)

La Parole dans ses rapports avec Dieu et avec le monde

Après avoir dit ce qu’était la Parole divine, créatrice, vie et lumière des hommes et comment elle ne fut pas reçue à cause des ténèbres qui règnent dans le monde, Jean poursuivit son récit, en nous transportant au moment le plus tragique de cette lutte de la lumière avec les ténèbres : précédée et annoncée par le solennel témoignage de Jean Baptiste.

La Parole vint dans le peuple qui fut préparé pour la recevoir ; elle fut repoussée par lui, mais elle se constitua un nouveau peuple, formé des personnes qui reçurent d’elle par la foi le pouvoir de devenir enfants de Dieu. Le fait de ce témoignage fut si important pour Jean, qu’il le mentionna d’abord sans indiquer sur quoi portait le témoignage ; puis il ajouta  : afin de rendre témoignage à la lumière. Jean devait annoncer ce qu’il avait reçu par une révélation divine (Lc 3, 2) et ce dont il avait été témoin oculaire. Le but du témoignage de Jean était que tous crussent à la lumière par lui, par l’entremise de Jean Baptiste.

 

Telle était l’intention de Dieu dans sa miséricorde ; et le témoignage de Jean était assez clair, assez puissant, pour que cette intention eût été réalisée en tous, si la plupart n’eussent été retenus loin de la foi par l’endurcissement de leurs cœurs. Cependant plusieurs crurent et les plus éminents disciples de Jean devinrent disciples de Jésus.  Bien que Jean-Baptiste fût le plus grand des prophètes et que Jésus lui-même l’appelle la lampe qui brûle et qui luit. (Jn 5, 35), il n’était pas la lumière ; son rôle se réduisait à rendre témoignage à la lumière.

Même les plus grands prophètes ne tiennent leur lumière que de Celui qui est la lumière du monde ; c’est lui qu’ils doivent glorifier, en faisant tout remonter à lui comme à la source, eux-mêmes ne peuvent que rendre témoignage à la vérité qui leur a été révélée et dont ils ont fait l’expérience dans leurs cœurs. Jean-Baptiste se tint dans ce rôle avec une admirable humilité (Jn 1, 33-34 ; Jn 3, 28-30).

Le Fils de Dieu

Le lendemain, Jésus venant à lui, Jean le désigna comme l’Agneau de Dieu. Il affirma que Jésus était avant lui, qu’il vit l’Esprit descendre et s’arrêter sur lui et que, de cette manière, Dieu le lui fit connaître. Sur la foi de ce signe, il attesta que Jésus est le Fils de Dieu. Jean voulant accentuer fortement une pensée, l’exprima à la fois sous forme négative et positive. Ce fut pour dire que le Précurseur déclara sans hésiter et nettement qu’il n’était pas le ChristDans ce rapide dialogue, les questions sont dictées par l’attente, alors générale, d’un envoyé de Dieu. Cette attente, qui avait été excitée par l’apparition de Jean-Baptiste, se reportera plus tard sur Jésus lui-même (Mt 16, 14).

Quoi donc ? Demandèrent ils ? Il y a, dans cette question, quelque impatience. Jean-Baptiste nia qu’il fut Élie. Il le représentait spirituellement (Mtl 4, 5 ; Lc 1, 17 ; Mt 11, 14 ; Mt 17, 1-12) ; mais comme les délégués du sanhédrin, dans leurs vues charnelles pensaient à un retour personnel d’Élie. Il répondit négativement, car il n’était pas Élie dans le sens qu’ils donnaient a ce mot. Leur dernière question : «As-tu le prophète ?(Dt 18, 15).Ce prophète que Dieu promettait par la bouche de Moïse, les uns voyaient le Christ lui-même (Jn 1, 46 ; Jn  6, 14 ; Ac 3, 22 ; Ac7, 37) ; d’autres, seulement l’un de ses précurseurs.

Cette dernière opinion était celle des députés du sanhédrin. Jean-Baptiste répondit non, parce que, dans son humilité, il ne voulut pas se proclamer lui-même un prophète semblable à Moïse.

«Il repousse loin de lui-même tous les hommages, afin de confesser Christ et de conduire à Christ ceux qui l’interrogent.» (Bengel)Jean releva seulement le fait que les délégués furent des pharisiens, parce que leur attitude était hostile. Les pharisiens ne se contentèrent pas de la réponse de Jean, qu’ils trouvèrent trop vague pour lui donner des titres à sa mission. Rigoureux observateurs de la loi et des traditions reçues, ils s’indignèrent que Jean se permit une innovation comme celle du baptême, puisqu’il déclara lui-même qu’il ne fut, ni le Christ, ni Élie, ni le prophète.

«Pourquoi donc baptises-tu ?» Par cette question, ils pensèrent le convaincre d’une usurpation de pouvoirs. Par ces mots : Moi je baptise d’eau, Jean opposa à sa personne le Messie qui allait se manifester ; il se hâta de diriger l’attention de ses interlocuteurs sur Celui qui déjà se trouvait au milieu d’eux, qu’ils ne reconnurent pasLui substituera au baptême d’eau, pratiqué par Jean et qui n’a qu’un caractère préparatoire, le vrai baptême, le baptême de l’Esprit Saint.

Ainsi Jean-Baptiste se plaça sous l’autorité du Christ dont la présence justifiait et rendait nécessaire son baptême d’eau ; car celui ci, comme baptême de repentance, devait préparer les âmes à la foi. Après avoir précisé sa mission, Jean Baptiste s’humilia profondément devant Celui qu’il annonça ; il ne fut pas même digne de lui rendre le service d’un esclave, en déliant la courroie de sa chaussure.(Mc, 1 7 ; Lc 3, 16).

Origène rapporta qu’il trouva un lieu nommé Béthabara, que la tradition désignait comme celui où Jean baptisaitMais il reconnut que presque tous les manuscrits de son temps portaient Béthanie. Il est probable que sous l’influence de ce Père la leçon Béthabara fut substituée à la leçon primitive BéthanieAu temps de Jean-Baptiste, il se trouver dans cette contrée une localité nommée Béthanie, qui fut détruite, comme tant d’autres villes et villages, pendant la guerre romaine.

Quelques critiques contestèrent le caractère historique de ce récit. Ils n’y virent qu’une amplification de celui de Luc. L’indication précise du lieu et des députés du sanhédrin conduisirent a distinguer les deux scènes. Jean Baptist annonça, en termes vagues, l’avènement prochain du Messie. Cette déclaration fut antérieure au baptême de Jésus (Lc 3, 21). Le récit de Jean, où le Précurseur désigna Jésus personnellement, concerne une époque postérieure au baptême, aux quarante jours de la Tentation dans le désert (Mc1, 12).

Diacre Michel Houyoux

Vidéo La voie de celui qui crie dans le désert : cliquez ici pour voir la vidéo → https://youtu.be/A-BeNvhC75A

Publié dans Bible, Catéchèse, comportements, évangiles, Histoire du Salut, L'Église, Nouveau Testament, Page jeunesse, Paroisses, Religion, Temps de l'Avent | Pas de Commentaire »

123456...28
 

Passion Templiers |
CITATIONS de Benoît XVI |
La pastorale Vauban |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | chrifsossi
| La Mosquée de Méru
| Une Paroisse virtuelle en F...