jeudi de la sixième semaine du Temps Pascal – Année Paire
Posté par diaconos le 9 mai 2024
Évangile de Jésus Christ selon Marc
En ce temps-là, Jésus ressuscité se manifesta aux onze Apôtres et leur dit : « Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera condamné. Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants : en mon nom, ils expulseront les démons ; ils parleront en langues nouvelles ; ils prendront des serpents dans leurs mains et, s’ils boivent un poison mortel, il ne leur fera pas de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades s’en trouveront bien. »
Le Seigneur Jésus, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel et s’assit à la droite de Dieu. Quant à eux, ils s’en allèrent proclamer partout l’Évangile. Le Seigneur travaillait avec eux et confirmait la Parole par les signes qui l’accompagnaient. (Mc 16, 15-20)
Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé
La foi, condition du salut l’incrédulité, cause de la condamnation, tel est le grand principe de tout l’Évangile dans son application à tous: «Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne croit pas au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui.» (Jn 3, 36) Si Marc ajouta à la foi le baptême, c’est que cette parole remplace l’ordre de baptiser que rapporta Matthieu (Mt 28, 19). Ce symbole ne contribuera au salut que pour autant qu’il sera administré à celui qui croira.
La foi, condition du salut ; l’incrédulité, cause de la condamnation, tel est le grand principe de tout l’Évangile dans son application à chacun : «Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui.» (Jn 3, 36) Si Marc ajouta à la foi le baptême, ce fut que cette parole remplaça l’ordre de baptiser que rapporta Matthieu (Mt 28, 9). Ce symbole ne contribuera cependant au salut que pour autant qu’il sera administré à celui qui croira.
Plusieurs de ces prodiges parurent étrangers à la sobriété qui distingue les évangiles. Rien ne le prouva mieux que la nécessité où se trouvèrent certains exégètes d’expliquer dans un sens spirituel ces dons qu’ils ne purent entendre à la lettre. Chasser les démons fut un pouvoir réellement exercé quelquefois par les apôtres ; Jésus le leur avait positivement conféré. Parler des langues nouvelles, c’est parler des langues non apprises d’une manière naturelle.
Il ne s’agit donc pas du don de parler en langues dans un état d’extase. Saisir des serpents fut une répétition de la promesse de Jésus, qui eut lieu pour Paul à Malte ; Jésus conféra aux siens le pouvoir de braver tous les dangers. Lé don de guérir des malades fut souvent exercé par les apôtres : «Et il se rencontra que le père de Publicis était au lit, malade de la fièvre et de la dysenterie. Paul entra chez lui ; et ayant prié, il lui imposa les mains, et le guérit.» (Ac 28, 8)
Diacre Michel Houyoux
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