Mercredi de la septième semaine du temps pascal dans l’année C

Posté par diaconos le 31 mai 2022

Afin qu'ils soient un comme nous sommes un | À l'écoute des Évangiles

# La Règle d’or est une éthique de réciprocité dont le principe fondamental est énoncé dans presque toutes les grandes religions et cultures :  »Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse ». Cette forme de morale universelle se retrouve dans les préceptes philosophiques de l’Égypte antique et de l’Antiquité grecque que dans les religions orientales (hindouisme, bouddhisme, taoïsme, confucianisme…), proche-orientales ou occidentales (judaïsme, christianisme, islam) ou encore dans l’humanisme athée.

La formulation la plus répandue de la Règle d’or en Occident est « Tu aimeras ton prochain comme toi-même », commandement de la Torah ou Ancien Testament exprimé dans le Lévitique (Lv 19,18), développé à l’époque de Jésus de Nazareth par le rabbin Hillel, et que Jésus cite (Mt 22 37-40 ) comme étant l’essence des six commandements du Décalogue qui se rapportent aux relations humaines (Ex 20 12-17 [archive]). Cette règle constitue une source d’inspiration essentielle pour l’approfondissement du concept moderne des droits de l’homme. La Règle d’or fut reprise par Jésus en répondant par la parabole du Bon Samaritain . Elle fut complétée par le principe de non-agression :  » Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, tends-lui la joue gauche.

Évangile de Jésus Christ selon Jean

En ce temps-là, les yeux levés au ciel, Jésus priait ainsi : « ‘ Père saint, garde mes disciples unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné, pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes. Quand j’étais avec eux, je les gardais unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné. J’ai veillé sur eux, et aucun ne s’est perdu, sauf celui qui s’en va à sa perte de sorte que l’Écriture soit accomplie. Et maintenant que je viens à toi, je parle ainsi, dans le monde, pour qu’ils aient en eux ma joie, et qu’ils en soient comblés. Moi, je leur ai donné ta parole, et le monde les a pris en haine parce qu’ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi je n’appartiens pas au monde.

 Je ne prie pas pour que tu les retires du monde, mais pour que tu les gardes du Mauvais. Ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi, je n’appartiens pas au monde. Sanctifie-les dans la vérité : ta parole est vérité. De même que tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi, je les ai envoyés dans le monde. Et pour eux je me sanctifie moi-même, afin qu’ils soient, eux aussi, sanctifiés dans la vérité.  » (Jn 17, 11b-19)

Père, garde mes disciples et conduis-les à l’éternelle unité du Père et du Fils !

 » Garde-les et conduis-les à l’éternelle unité du Père et du Fils ! » Tel fut  l’objet de la prière que Jésus prononça pour les disciples.  Avant de demander cette grâce, Jésus exprima le besoin qu’ils en eurent, parce qu’il  les quittera et les laissera sans lui dans ce monde ennemi de Dieu et de son règne, où ils rencontrèrent de nouveaux dangers. Jésus ne fut plus avec eux, dans le monde pour les garder, et il ne fut pas encore auprès de Dieu, pour pouvoir les protéger du sein de sa gloire céleste. Il y eut là un intervalle douloureux, durant lequel son Père se chargea de ce soin. (Godet)

  Père saint, dit Jésus avec le sentiment profond que la sainteté de Dieu, son éternelle vérité, son immuable amour est l’opposé absolu du mensonge et de là corruption qui règnent dans le monde, et dont Dieu préservera les siens en les rendant participants de cette sainteté par son Esprit. Garde-les en ton nom : ce nom est l’expression de toutes les perfections que Dieu déploiera en leur faveur pour les préserver du mal. Sa fidélité est engagée à les garder jusqu’à la fin. Eux que tu m’as donnés : avec quel amour Jésus les désigna ainsi, pour la seconde fois ! Le but suprême de cette  supplication fut que tous les disciples de Jésus, soient amenés à cette unité sainte de la vie divine et de l’amour, qui est celle du Père et du Fils. Le péché a divisé les hommes en les séparant de Dieu, leur centre et leur lien ; l’œuvre et la gloire de la rédemption opérée par Jésus-Christ c’est d’élever notre humanité jusqu’à l’unité que le Fils possède avec son Père.

Jésus nous y introduit en nous communiquant l’Esprit d’amour qui l’unit au Père, et c’est dans ce sens profond que la connaissance du Père et du Fils est la vie éternelle. Bengel fit, entre l’unité du Père et du Fils et celle à laquelle nous sommes destinés, cette distinction très juste : « Celle-là est une unité d’essence : celle-ci une unité par la grâce ; ainsi la seconde est semblable, mais non égale à la première ». Un regard en arrière réveilla en Jésus la conscience d’avoir fidèlement gardé les siens jusqu’à ce moment suprême où il les recommanda à Dieu. Cette parole qu’il prononça. Aucun d’eux n’a péri, lui rappela une douloureuse exception, celle de Judas, qu’il évita de nommer, mais qu’il désigna de manière à montrer que sa responsabilité à cet égard fut couverte par une autorité souveraine, celle de l’Écriture qui dut être accomplie.

Si la trahison de Judas fut l’objet d’une prévision divine, cela ne voulut pas dire que ce crime ne fût pas l’acte libre de sa volonté et qu’il n’en dut pas porter toute la responsabilité. Le mal une fois vivant dans son cœur, Dieu en dirigea les effets de manière que, selon son insondable sagesse, il en résulta le salut du monde. Rien ne prouva mieux la liberté et la responsabilité de Judas que les nombreux avertissements que Jésus lui adressa jusqu’au dernier moment, afin de le ramener de son égarement et de le sauver.

Si Judas les avait entendus, et se fût repenti, même après son crime, il en aurait obtenu le pardon. La parole divine que Jésus  donna à ses disciples les  sépara du monde et de la corruption qui y règne, le monde les eut pris en haine, de là le besoin pressant qu’ils eurent d’être gardés préservés du mal  ; de là aussi l’insistance de la prière de Jésus.  Pour la seconde fois ,  Jésus présenta à Dieu cette considération qu’ils ne fussent pas du monde, comme motif de la grâce qu’il demanda. Avec quel amour et quelle condescendance Jésus égala ses disciples à lui-même comme n’étant pas du monde ! Sa charité couvrit ce qui resta encore du monde en eux ; il le vit d’avance anéanti par la parole qu’il leur donna.

Il ne regarda qu’aux dons de sa grâce et oublia ce qui, en eux, y fut encore opposé. Beaucoup d’exégètes, pour expliquer ce mot : sanctifier, remontèrent à la signification qu’il a dans l’Ancien Testament : mettre à part de tout usage profane, consacrer entièrement à Dieu et à son service  ; et ils appliquèrent ce mot à leur vocation. Toutes leurs forces, tous leurs talents, toute leur vie doivent être marqués du sceau de la consécration à cette grande œuvre, le salut des hommes, ce qui implique le renoncement à toute satisfaction propre, quelque légitime qu’elle puisse être, l’absence de toute vue intéressée, de toute recherche de soi-même. C’est l’idée sublime de la sainteté chrétienne, mais envisagée ici, où il s’agit des apôtres, comme devant être réalisée sous la forme spéciale du ministère chrétien. (Godet)

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Mercredi de la septième semaine du temps pascal dans l’année C

Posté par diaconos le 31 mai 2022

Afin qu'ils soient un comme nous sommes un | À l'écoute des Évangiles

# La Règle d’or est une éthique de réciprocité dont le principe fondamental est énoncé dans presque toutes les grandes religions et cultures :  »Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse ». Cette forme de morale universelle se retrouve dans les préceptes philosophiques de l’Égypte antique et de l’Antiquité grecque que dans les religions orientales (hindouisme, bouddhisme, taoïsme, confucianisme…), proche-orientales ou occidentales (judaïsme, christianisme, islam) ou encore dans l’humanisme athée.

La formulation la plus répandue de la Règle d’or en Occident est « Tu aimeras ton prochain comme toi-même », commandement de la Torah ou Ancien Testament exprimé dans le Lévitique (Lv 19,18), développé à l’époque de Jésus de Nazareth par le rabbin Hillel, et que Jésus cite (Mt 22 37-40 ) comme étant l’essence des six commandements du Décalogue qui se rapportent aux relations humaines (Ex 20 12-17 [archive]). Cette règle constitue une source d’inspiration essentielle pour l’approfondissement du concept moderne des droits de l’homme. La Règle d’or fut reprise par Jésus en répondant par la parabole du Bon Samaritain . Elle fut complétée par le principe de non-agression : « Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, tends-lui la joue gauche »

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Évangile de Jésus Christ selon Jean

En ce temps-là, les yeux levés au ciel, Jésus priait ainsi : « ‘ Père saint, garde mes disciples unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné, pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes. Quand j’étais avec eux, je les gardais unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné. J’ai veillé sur eux, et aucun ne s’est perdu, sauf celui qui s’en va à sa perte de sorte que l’Écriture soit accomplie. Et maintenant que je viens à toi, je parle ainsi, dans le monde, pour qu’ils aient en eux ma joie, et qu’ils en soient comblés. Moi, je leur ai donné ta parole, et le monde les a pris en haine parce qu’ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi je n’appartiens pas au monde.

 Je ne prie pas pour que tu les retires du monde, mais pour que tu les gardes du Mauvais. Ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi, je n’appartiens pas au monde. Sanctifie-les dans la vérité : ta parole est vérité. De même que tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi, je les ai envoyés dans le monde. Et pour eux je me sanctifie moi-même, afin qu’ils soient, eux aussi, sanctifiés dans la vérité.  » (Jn 17, 11b-19)

Père, garde mes disciples et conduis-les à l’éternelle unité du Père et du Fils !

« Garde-les et conduis-les à l’éternelle unité du Père et du Fils ! » Tel fut  l’objet de la prière que Jésus prononça pour les disciples.  Avant de demander cette grâce, Jésus exprima le besoin qu’ils en eurent, parce qu’il  les quittera et les laissera sans lui dans ce monde ennemi de Dieu et de son règne, où ils rencontrèrent de nouveaux dangers. Jésus ne fut plus avec eux, dans le monde pour les garder, et il ne fut pas encore auprès de Dieu, pour pouvoir les protéger du sein de sa gloire céleste.

Il y eut là un intervalle douloureux, durant lequel son Père se chargea de ce soin. (Godet)  Père saint, dit Jésus avec le sentiment profond que la sainteté de Dieu, son éternelle vérité, son immuable amour est l’opposé absolu du mensonge et de là corruption qui règnent dans le monde, et dont Dieu préservera les siens en les rendant participants de cette sainteté par son Esprit. Garde-les en ton nom : ce nom est l’expression de toutes les perfections que Dieu déploiera en leur faveur pour les préserver du mal. Sa fidélité est engagée à les garder jusqu’à la fin.

Eux que tu m’as donnés : avec quel amour Jésus les désigna ainsi, pour la seconde fois ! Le but suprême de cette  supplication fut que tous les disciples de Jésus, soient amenés à cette unité sainte de la vie divine et de l’amour, qui est celle du Père et du Fils. Le péché a divisé les hommes en les séparant de Dieu, leur centre et leur lien ; l’œuvre et la gloire de la rédemption opérée par Jésus-Christ c’est d’élever notre humanité jusqu’à l’unité que le Fils possède avec son Père.

Jésus nous y introduit en nous communiquant l’Esprit d’amour qui l’unit au Père, et c’est dans ce sens profond que la connaissance du Père et du Fils est la vie éternelle. Bengel fit, entre l’unité du Père et du Fils et celle à laquelle nous sommes destinés, cette distinction très juste : « Celle-là est une unité d’essence : celle-ci une unité par la grâce ; ainsi la seconde est semblable, mais non égale à la première ».

Un regard en arrière réveilla en Jésus la conscience d’avoir fidèlement gardé les siens jusqu’à ce moment suprême où il les recommanda à Dieu. Cette parole qu’il prononça : « Aucun d’eux n’a péri, lui rappelle une douloureuse exception, celle de Judas, qu’il évita de nommer, mais qu’il désigna de manière à montrer que sa responsabilité à cet égard fut couverte par une autorité souveraine, celle de l’Écriture qui dut être accomplie.

Si la trahison de Judas fut l’objet d’une prévision divine, cela ne voulut pas dire que ce crime ne fût pas l’acte libre de sa volonté et qu’il n’en dut pas porter toute la responsabilité. Le mal une fois vivant dans son cœur, Dieu en dirigea les effets de manière que, selon son insondable sagesse, il en résulta le salut du monde. Rien ne prouva mieux la liberté et la responsabilité de Judas que les nombreux avertissements que Jésus lui adressa jusqu’au dernier moment, afin de le ramener de son égarement et de le sauver.

Si Judas les avait entendus, et se fût repenti, même après son crime, il en aurait obtenu le pardon. La parole divine que Jésus  donna à ses disciples les  sépara du monde et de la corruption qui y règne, le monde les eut pris en haine, de là le besoin pressant qu’ils eurent d’être gardés préservés du mal  ; de là aussi l’insistance de la prière de Jésus.  Pour la seconde fois ,  Jésus présenta à Dieu cette considération qu’ils ne fussent pas du monde, comme motif de la grâce qu’il demanda.

Avec quel amour et quelle condescendance Jésus égala ses disciples à lui-même comme n’étant pas du monde ! Sa charité couvrit ce qui resta encore du monde en eux ; il le vit d’avance anéanti par la parole qu’il leur donna.  Il ne regarda qu’aux dons de sa grâce et oublia ce qui, en eux, y fut encore opposé.Beaucoup d’exégètes, pour expliquer ce mot : sanctifier, remontèrent à la signification qu’il a dans l’Ancien Testament : mettre à part de tout usage profane, consacrer entièrement à Dieu et à son service  ; et ils appliquèrent ce mot à leur vocation.

Diacre Michel Houyoux

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◊ La Croix : cliquez ici pour lire l’article →  Mercredi de la 7e semaine du temps pascal (Jn 17, 11b-19)

◊ Père Gilbert Adam  : cliquez ici pour lire l’article → Mercredi de la 7e semaine, année paire

  « Qu’ils soient un comme nous-mêmes » – Lectio Divina

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Pentecôte dans l’année C

Posté par diaconos le 30 mai 2022

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La foi nous anime, l’Esprit nous envoie et l’Eglise nous envoie

# Paraclet, du latin paracletus, est un néologisme forgé par Jérôme de Stridon dans la traduction en latin de l’Évangile de Jean. Appliqué à l’Esprit Saint, ce mot a le sens de « défenseur », d’« intercesseur », de « consolateur » Le péché contre la présence de Dieu qui nous protège nous prive de la miséricorde de Dieu. Tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l’Esprit ne sera pas pardonné. Quiconque parlera contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné ; mais quiconque parlera contre le Saint-Esprit, il ne lui sera pardonné ni dans ce siècle ni dans le siècle à venir. « Celui qui console » existe aussi dans la tradition juive, et il est assimilé au Messie.
« Paraclet » est un titre donné par certains musulmans à Mahomet. Il fait allusion au texte de l’Évangile selon Jean conformément au principe coranique d’une annonce de la venue de Mahomet dans les textes chrétiens. Ce principe d’annonce dans les textes chrétiens est, entre autres, exprimé dans la sourate VII, au verset 157 : « Ceux qui suivent le Messager, le Prophète illettré qu’ils trouvent écrit mentionné chez eux dans la Torah et l’Évangile.». Cette association au paraclet évangélique apparaît avant le milieu du IIe siècle de l’hégire8. La xde l’assimilation de Mahomet au Paraclet est présente et a été réfutée dans le « dialogue » entre Timothée Ier et le calife al-Mahdi.
x
.Selon l’exégèse autorisée des écrits saints baha’is par le « Gardien de la Cause de Dieu » (Valí ‘Amr’ulláh) Shoghi Effendi Rabbání (1897-1957), les allusions bibliques au « Mont Paran »12 et au « Paraclet »13 font référence à la révélation du prophète de l’islam. Dans le spiritisme Le paraclet est l’un des Esprits dont les déclarations reçues lors de séances spirites sont signées : L’Esprit de Vérité. Plusieurs de ces déclarations sont rapportées dans l’Évangile selon le spiritisme Montanus (vers 173) affirma être l’organe en extase du paraclet. Selon lui, le Paraclet serait différent du Saint-Esprit qui serait descendu sur les apôtres.
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De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements. Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous. Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure. Celui qui ne m’aime pas ne garde pas mes paroles.

Or, la parole que vous entendez n’est pas de moi : elle est du Père, qui m’a envoyé. Je vous parle ainsi, tant que je demeure avec vous ; mais le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit. « (Jn 14, 15-16.23b-26) 

Recevez l’Esprit Saint

Seigneur, c’est avec une grande espérance que je viens vers toi. Tu es venu chez toi, et les tiens ne t’ont pas reconnu, mais tu as promis que tous ceux qui te recevraient partageraient ta vie et, avec le secours de ton Esprit, ils la partageront dès ici-bas, même au milieu des persécutions et des obstacles qui viennent de notre lenteur à croire. Tu es cette Vérité envoyée dans le monde en ce temps où tout est relatif. Seigneur, je sais que tu me donneras la force de résister et de ne pas être un nouveau Pilate, qui dégage toute sa responsabilité quand les choses vont mal.

Aujourd’hui le jour de la Pentecôte, se mène à bien l’accomplissement de la promesse faite par le Christ aux Apôtres. Le même soir du jour de Pâques Il répandit sur eux son souffle et leur dit : « Recevez l’Esprit Saint» (Jn 20, 22). La venue du Saint-Esprit le jour de la Pentecôte renouvelle et apporte à sa plénitude ce don de façon solennelle et avec des manifestations externes. Ainsi culmine le mystère pascal. ’Esprit que Jésus transmet crée dans le disciple une nouvelle condition humaine et un sens d’unité. Lorsque l’orgueil de l’homme s’élève jusqu’à se dresser contre Dieu en voulant édifier la tour de Babel, Dieu confonde les langages et ils ne peuvent plus se faire comprendre les uns aux autres.

À la Pentecôte il arrive juste le contraire: par la grâce de l’Esprit Saint, les Apôtres sont compris par des gens d’origine et langages le plus divers. L’Esprit Saint est le Maître intérieur qui amène le disciple vers la vérité, qui le pousse à faire le bien, qui le console dans sa douleur, qui le transforme intérieurement, et lui donne une nouvelle force et capacité. Le premier jour de la Pentecôte de l’ère chrétienne, les Apôtres étaient réunis en compagnie de Marie, et ils priaient. Le recueillement, l’attitude priante est tout à fait indispensable pour recevoir l’Esprit Saint.

«Soudain il vint du ciel un bruit pareil à celui d’un violent coup de vent : toute la maison où ils se tenaient en fut remplie. Ils virent apparaître comme une sorte de feu qui se partageait en langues et qui se posa sur chacun d’eux (Ac 2, 2-3).Alors ils furent tous remplis de l’Esprit Saint, et se mirent à prêcher courageusement. Ces hommes effrayés s’étaient transformés en courageux prédicateurs qui ne craignaient prison, ni torture, ni martyre. C’est normal; la force de l’Esprit Saint était avec eux.
L’Esprit Saint, troisième Personne de la Très Sainte Trinité, c’est l’âme de mon âme, la vie de ma vie, l’être de mon être; c’est mon sanctificateur, l’hôte de mon intérieur le plus profonde. Pour arriver à la maturité dans la vie de foi il faut que notre rapport avec Lui soit chaque fois plus conscient, plus personnel. Dans cette célébration de la Pentecôte ouvrons à deux battants les portes de notre intérieur.
Seigneur, Jésus-Christ, tu es venu pour nous réconcilier avec le Père, pour faire de nous des fils adoptifs et alors, unis à lui, nous pourrons nous écrier avec lui :  » Abba, Papa ». Prenons le temps de venir jusqu’à Jésus et lui demander, dans une prière, de nous laisser accueillir l’Esprit Saint qu’il nous as promis.
Diacre Michel Houyoux

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◊  Solennité de la Pentecôte : cliquez ici pour lire l’article →  Restez fidèles à sa Parole !

◊   Diocèse de Châlons-en-Champagne  cliquez ici pour lire l’article → Pentecôte Année C

♥ Les lycéens de l’aumônerie de la paroisse de Sarcelles vous parle de l’Esprit Saint

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La visitation de la Vierge Marie

Posté par diaconos le 30 mai 2022

2ème joie de Marie : “que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi”

D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?

La Visitation de la Vierge Marie est une fête chrétienne célébrée par les catholiques et les orthodoxes. Elle est fixée au 31 mai (2 juillet dans les calendriers de la période 1263–1969 et les calendriers modernes des régions allemandes) par les catholiques et au 30 mars par les orthodoxes. Le luthéranisme l’avait conservée avant de la retirer. La fête de la Visitation commémore un épisode de l’Évangile selon Luc : la visite que rend Marie, enceinte du Christ, à sa cousine Élisabeth, enceinte de Jean Baptiste.

Cette fête fut établie en 1263 par saint Bonaventure pour les franciscains. Elle fut étendue à toute l’Église en 1379 par le pape Urbain VI. Le concile de Bâle, lors de sa session du 10 juillet 1441, la confirma, car elle n’avait pas été initialement acceptée par certains États fidèles aux antipapes lors du Grand Schisme. Cette fête était autrefois célébrée le 2 juillet conformément à l’Évangile selon Luc qui rapporte que Marie serait restée chez Élisabeth jusqu’à la naissance de Jean le Baptiste (et en supposant qu’elle y soit restée les huit jours supplémentaires correspondant aux rites de l’imposition du nom). Toutefois, le calendrier liturgique a abandonné cette date traditionnelle, pour placer la fête au dernier jour du mois de mai, c’est-à-dire à la fin du mois marial. Symbolique de la fête de la Visitation.

Elle commémore la fête de deux enfants à naître, Jésus et son cousin Jean Baptiste. Par la fête de la Visitation, la mission de Jean Baptiste est confirmée, sa vocation prophétique est de préparer et d’annoncer la venue de Jésus parmi les hommes en tressaillant dans le sein de sa mère1. C’est aussi à cette occasion que Marie, remplie de l’Esprit Saint prononce le Magnificat qui souligne le lien profond entre l’Espérance (vertu) et la Foi.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

 En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni.

D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi.  Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. » Marie dit alors : « Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse.

Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.     Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour  de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais. » Marie resta avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s’en retourna chez elle. (Lc 39-56)

La visite de Marie à Élisabeth

Marie s’en alla avec hâte dans une ville de Juda, chez Zacharie et Élisabeth. Au moment où elle salua Élisabeth, celle-ci sent son enfant tressaillir dans son sein et, remplie du Saint-Esprit, elle s’écria : Tu es bénie entre les femmes ! Elle exprima humblement son étonnement de ce que la mère de son Seigneur vienne à elle, elle la déclara bienheureuse d’avoir cru et lui annonça l’accomplissement de la promesse du Seigneur. Elle donne cours à ses sentiments de joie et de reconnaissance envers Dieu pour la grâce qu’il lui a faite.

Elle célébra la puissance, la sainteté, la miséricorde de Dieu, qui furent manifestées envers elle. Elle contempla la grande transformation qui s’accomplit dans le monde : les orgueilleux, les puissants, les riches abaissés, les humbles et les pauvres élevés. Elle rendit hommage à la fidélité de Dieu qui se souvint de sa miséricorde envers Abraham et sa postérité. Après être restée environ trois mois avec Élisabeth, Marie s’en retourna en sa maison.

En ces jours-là, c’est-à-dire immédiatement après le fait qui vint d’être raconté. Marie, sous l’impression de la révélation qu’elle eut reçue, portant dans son âme ces précieuses espérances,  éprouva le plus vif désir de revoir Élisabeth, sa parente, qui vint de faire des expériences analogues ; de là cette expression : « Elle s’en alla avec hâte. » Le lieu où habitait Élisabeth ne fut désigné que par deux termes très vagues : pays des montagnes et une ville de Juda.

Cette ville était Hébron, située à vingt-deux milles romains au sud de Jérusalem. Hébron avait été autrefois assignée aux sacrificateurs pour demeure  où sa situation fut indiquée par ce même terme : dans la montagne de Juda). D’autres pensèrent qu’il y eut primitivement dans le texte Jutta (désigné comme ville lévitique ; les copistes auraient changé ce nom peu connu en Juda. La promesse faite à Marie par le message de l’ange fut-elle déjà réalisée en elle lors de sa visite à Élisabeth ?

Mais avec le sentiment si fin et si délicat qui régna dans toute cette narration, Luc passa cet événement sous silence. Moment solennel pour ces deux femmes ! Les mêmes expériences de la miséricorde de Dieu, la même foi, les mêmes espérances, le même amour unirent leurs âmes dans une communion intime. Marie, saluant Élisabeth dans cette rencontre unique, mit tout son cœur dans le schalom des Hébreux :  »Que la paix soit avec toi ! « 

 La sainte joie dont tressaillit Élisabeth dans son être le plus intime se communiqua à l’enfant qu’elle portait en son sein. L’extraordinaire ici, ce fut l’action de l’Esprit-Saint dont Élisabeth fut remplie et qui lui révéla en ce moment ce qui concernait Marie.

Le caractère de toute action de l’Esprit-Saint est d’élever l’homme au-dessus de ses impressions personnelles pour faire prédominer en lui la préoccupation des intérêts divins. C’est là le trait saillant de l’allocution d’Élisabeth. Avant tout, Marie et le fils de Marie ; après cela seulement, elle-même et son enfant, pour revenir aussitôt à Marie et à son bonheur. Nous retrouverons une marche analogue dans le cantique de Zacharie. ( Godet)

Élisabeth salua Marie avec un saint enthousiasme comme bénie entre les femmes, plus merveilleusement bénie, en effet, qu’aucune autre femme, puisqu’elle porta dans son sein Celui qui fut le Sauveur du monde. Les paroles d’Élisabeth prirent le ton et l’élévation d’un hymne ; elle chanta le bonheur de Marie qui  crut à ce qui lui fut annoncé de la part du Seigneur. Elle sut que toutes ces grandes promesses eurent leur accomplissement.  Ce fut jusque-là que s’éleva la foi qui fut commune à ces deux femmes.

Marie chanta les grandes choses que le Seigneur lui  fit, et, comme Élisabeth elle parla sous l’influence de l’Esprit-Saint. Son cantique, qui se divise en quatre strophes, est tout pénétré de la poésie de l’Ancien Testament et en particulier de celle qui respire dans le cantique d’Anne, mère de Samuel  (1 Samuel 2, 1-10). L’âme pieuse, dans les moments les plus solennels de sa vie intérieure, trouve toujours dans les paroles de l’Écriture l’expression la plus vraie de ses sentiments. Il y a même là une preuve de la vérité historique des récits de Luc.

Dès les premières phrases du cantique, cette forme de la poésie hébraïque, qu’on nomme le parallélisme, et qui consiste à rendre la même pensée par deux expressions différentes, mais avec une nuance délicate et importante. L’âme et l’esprit sont tour à tour le sujet de la phrase  Magnifier, mot que d’autres traduisirent par célébrer, louer, est un hébraïsme dont le sens signifie grandir. Une âme, élevée comme celle de Marie par l’Esprit, sentit et contempla la grandeur de Dieu et éprouva le besoin de la proclamer pour tous.

C’est ainsi que toutes les perfections de Dieu peuvent grandir parmi les personnes lorsqu’ils apprennent à les connaître mieux. C’est ce que nous lui demandons à l’égard de sa sainteté par cette prière :  »Que ton nom soit sanctifié ». : il se rapporte donc à un moment précis dont Marie conserve le souvenir, et l’on a supposé non sans raison, que ce moment est celui où elle reconnut que la promesse de Dieu était accomplie en elle.

Marie donna à Dieu deux noms : d’abord celui de Seigneur, qui est la traduction constante du nom de Jéhovah dans les Septante. Ce nom se retrouve sans cesse dans les premiers récits de Luc.  Ensuite, elle nomma Dieu son Sauveur : le regard de sa foi pénétra plus loin que le moment présent et s’étendit jusqu’à ce salut du monde que Dieu allait accomplir.  L’humiliation sur laquelle Dieu a bien voulu porter son attention fut l’abaissement, la pauvreté où se trouvait Marie, bien que descendant des rois de Juda.

Élisabeth l’appela  bienheureuse, et ces paroles, pleines d’un religieux enthousiasme, achevèrent d’affermir la foi de Marie en sa grande destinée. Marie célébra la puissance, la sainteté, la miséricorde de Dieu, trois perfections qui se manifestèrent dans les grandes choses qui lui furent faites. La toute-puissance se déploya dans l’incarnation, qui a la sainteté pour caractère principal, et qui fait éclater la miséricorde de Dieu.

Marie s’éleva, à la manière des prophètes, jusqu’à la contemplation de la grande révolution qui se réalisa par Jésus dont elle fut la mère. Si Dieu l’ appela, elle, la plus humble des filles de son peuple, à l’honneur de donner le jour au Messie, ce fut qu’il rejeta toutes les idées de grandeur humaine. Le principe du règne qu’il veut établir, et qui transformera le monde, sera « d’élever quiconque s’abaisse et d’abaisser quiconque s’élève. Quelques interprètes entendirent par les orgueilleux, les puissants, les riches, les païens, tandis que les humbles, et ceux qui eurent faim furent les Israélites.+

Ils se fondirent pour cela sur les mots : «  Il a pris en sa protection Israël « , qui leur parurent reproduire la même idée sous une autre forme. Mais Marie n’ignore pas que dans le peuple juif comme au sein des nations la miséricorde de Dieu est seulement pour « ceux qui le craignent. On ne doit prendre ces expressions : puissants, petits, riches, pauvres, ni exclusivement dans le sens social, ni exclusivement dans le sens spirituel. Dans tous ces termes sont réunies les deux notions spirituelle et temporelle.(Godet)

L’Éternel, voyant Israël, son serviteur, accablé sous l’oppression de sa misère, l’eut secouru, se chargea lui-même d’accomplir sa délivrance.  Dans cette délivrance, Marie vit la fidélité de Dieu qui se souvient de sa miséricorde éternelle envers Abraham et sa postérité, selon qu’elle  fut annoncée aux pères par les prophètes. Abraham et sa postérité sont représentés comme étant également les objets de la miséricorde de Dieu dans l’accomplissement des promesses qui avaient été déjà faites à ce patriarche.

Diacre Michel Houyoux

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