Vendredi de la cinquième semaine du Temps Pascal

Posté par diaconos le 23 mai 2025

 

Aimez-vous les uns les autres est une phrase de Jésus de Nazareth, rapportée dans l'Évangile selon Jean 13,34. Aimez-vous les uns les autres est un titre d'œuvre notamment porté par : Aimez-vous les uns les autres, un court métrage français muet réalisé par Charles Decroix, sorti en 1910 ; Aimez-vous les uns les autres (Die Gezeichneten), un film allemand muet, réalisé par Carl Theodor Dreyer, sorti en 1922.

Aimez-vous les uns les autres est une phrase de Jésus de Nazareth, rapportée dans l’Évangile selon Jean 13,34. Aimez-vous les uns les autres est un titre d’œuvre notamment porté par : Aimez-vous les uns les autres, un court métrage français muet réalisé par Charles Decroix, sorti en 1910 ; Aimez-vous les uns les autres (Die Gezeichneten), un film allemand muet, réalisé par Carl Theodor Dreyer, sorti en 1922.

Vendredi de la cinquième semaine du Temps Pascal

# Le Sacré-Cœur est une dévotion au cœur de Jésus-Christ, en tant que symbole de l’amour divin par lequel Dieu a pris la nature humaine et a donné sa vie pour les hommes. Cette dévotion est particulièrement présente au sein de l’Église catholique mais aussi dans l’Église anglicane et dans certaines Églises luthériennes. Elle met l’accent sur les concepts d’amour et d’adoration voués au Christ. La solennité du Sacré-Cœur a été instituée par le pape Clément XIII en 1765 et étendue à toute l’Église catholique par le pape Pie IX en 1856.

L’extension de cette dévotion dans l’Église catholique à partir du XVIIe siècle vient des révélations d’une visitandine de Paray-le-Monial, Marguerite-Marie Alacoque, qui affirma l’avoir reçue du Christ lui-même lors de différentes apparitions entre 1673 et 1675. Plus tard, à partir du XIXe siècle, elle provient des révélations d’une autre religieuse catholique, la mère supérieure du couvent de la congrégation du Bon Pasteur de Porto, Marie du Divin Cœur Droste zu Vischering, qui demanda au pape Léon XIII qu’il consacre le monde entier au Sacré-Cœur de Jésus.

Pie XI a indiqué : «L’esprit d’expiation ou de réparation a toujours tenu le premier et principal rôle dans le culte rendu au Sacré-Cœur de Jésus»

# L’Évangile selon Jean est le dernier des quatre Évangiles canoniques du Nouveau Testament. La tradition chrétienne l’a attribué à l’un des disciples de Jésus, l’apôtre Jean, fils de Zébédée. Selon Philippe Rolland, les premiers Pères de l’Église sont unanimes à affirmer que cet Évangile est le dernier des quatre dans le temps et qu’il a été rédigé par Jean. Ce sont en particulier, Irénée de Lyon mort en 210, Clément d’Alexandrie mort en 211, et Origène mort en 245.

Sans compter Marcion mort en 160 qui n’est pas un Père de l’Église. Cette hypothèse est aujourd’hui rejetée par la plupart des historiens, qui voient dans ce texte l’œuvre d’une communauté johannique, à la fin du Ier siècle, dont la proximité avec les événements fait débat. Ce texte fut rédigé en grec, tout comme les trois autres évangiles canoniques, dits synoptiques, mais il s’en démarqua par sa composition, son style poétique, sa théologie, et probablement par ses sources, ainsi que par quelques épisodes singuliers, à l’instar des Noces de Cana ou encore de la femme adultère.

Dans la doctrine trinitaire, l’Évangile selon Jean est le plus important en matière de christologie, car il énonce implicitement la divinité de Jésus, qu’il décrit comme le Verbe de Dieu incarné.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître.Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure. Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera. Voici ce que je vous commande : c’est de vous aimer les uns les autres. » (Jn 15, 12-17)

Comme je vous ai aimés

C’est l’amour de Jésus vivant dans le cœur de ses disciples qui fut la source de leur amour mutuel. Il insista sur ce commandement, dont l’observation fut l’âme de la vie chrétienne : «Je vous donne un commandement nouveau : c’est de vous aimer les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres.» (Jn 13, 34) La mesure de l’amour qu’ils durent avoir les uns pour les autres fut dans ce mot : comme je vous ai aimés. Et Jésus expliqua comment il le aima. Donner sa vie pour ses amis, la plus grande preuve d’amour qu’on puisse leur donner.

Aussi, contempler Jésus mourant sur la croix sera toujours le meilleur moyen de se pénétrer de la grandeur de son amour. Cette parole de Jésus resta profondément gravée dans le cœur de Jean ; il la répéta, plus tard. D’après l’apôtre Paul, Jésus montra un amour plus grand encore, quand il voulut mourir, non seulement pour ses amis, mais pour des pécheurs. Jésus vint de dire qu’il donne sa vie pour ses amis. Puis, se tournant avec amour vers ses disciples, il ajouta : «Vous êtes mes amis  !»

Ce fut leur dire en même temps : «Vous le prouverez, de votre côté, par l’obéissance de l’amour » Jésus leur fit apprécier hautement ce beau mot d’ami qu’il leur donna. Et, pour cela, il leur en expliqua le sens profond. : «Je ne vous appelle plus serviteursparce que le serviteur reste étranger aux pensées et aux projets de son maître, mais je vous ai prouvé que vous êtes mes amis, parce que je vous ai fait connaître tous les desseins de miséricorde et d’amour que mon Père m’a chargé d’accomplir pour le salut du monde.»

C’est là ce que Jésus exprima par ces termes familiers : «Toutes les choses que j’ai entendues de mon Père.» Malgré tout leur amour pour Jésus, ils ne purent jamais oublier qu’il était le Seigneur, et plus il les élevait jusqu’à lui plus ils éprouvaient le besoin de s’abaisser en sa présence. Bien que Jésus éleva ses disciples jusqu’à ce rapport intime d’amour avec lui, ils ne durent pas oublier qu’ici toute l’initiative vint de lui. : il qui les eut choisis pour leur apostolat . Tout cela, ajouta Jésus, je le fit, afin que vous alliez librement, joyeusement, à votre œuvre et que vous puissiez porter du fruit, un fruit permanent pour la vie éternelle.

Ces choses, ces paroles et ces instructions de Jésus dans lesquelles tout fut amour de sa part, il les prodigua aux siens, afin qu’à leur tour ils s’aimèrent les uns les autres. Il leur en fit une douce obligation, sur laquelle il insista, aussi les apôtres comprirent-ils compris l’immense importance de cet amour mutuel qui est l’âme de L’Église dans sa communion avec Jésus.

Diacre Michel Houyoux

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J’ai enseigné au Collège Saint Stanislas à Mons et en Afrique, au Burundi. Vous pouvez lire mes articles sur Internet : Blog du Diacre Michel Houyoux. Je parle cinq langues en plus du français, l’anglais, l’italien, le néerlandais, l’allemand et le russe. Je publie quotidiennement en français et deux fois par semaine dans chacune des autres langues. Vous pouvez ajouter un commentaire.

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Terza domenica di Pasqua – Anno C

Posté par diaconos le 22 mai 2025

La promessa dello Spirito all'inizio degli Atti degli Apostoli ha sollevato molte domande: i discepoli erano già rigenerati? Come si può applicare la promessa a noi oggi? Quante esperienze fondanti deve fare un cristiano?

La promessa dello Spirito all’inizio degli Atti degli Apostoli ha sollevato molte domande: i discepoli erano già rigenerati? Come si può applicare la promessa a noi oggi? Quante esperienze fondanti deve fare un cristiano?

Dal Vangelo di Gesù Cristo secondo Giovanni

Il tempo, Gesù disse ai suoi discepoli: « Se uno mi ama, osserverà la mia parola : il Padre mio lo amerà e noi verremo a lui e prenderemo dimora presso di lui. Chi non mi ama non osserva le mie parole, ma la parola che ascoltate non è mia, è del Padre che mi ha mandato. Ma l’Avvocato, lo Spirito Santo, che il Padre manderà nel mio nome, egli vi insegnerà ogni cosa e vi farà ricordare tutto ciò che vi ho detto. non poteva rivelarsi al mondo che lo odiava; poi annuncia più esplicitamente il motivo del suo modo di agire.

Ma qui, alle grandi promesse appena fatte ai suoi, Gesù aggiunge l’esplicita dichiarazione che la comunione dell’anima con Dio deriva dalla sua unione con lui : “Verremo a lui e prenderemo dimora presso di lui”. Dio aveva stabilito la sua dimora visibile in mezzo a Israele (Lv 26,11-12 ; Ez 37,26-28), aveva abitato in mezzo al suo popolo attraverso il Verbo fatto carne, e ora prometteva di fare di ogni fedele la sua dimora, il suo tabernacolo, il suo tempio (1 Co 3,16 ; 1 Co 6,19).

 Gesù non ha risposto direttamente alla domanda, eppure l’ha risolta nel modo più profondo. Per la terza volta, ha rivelato, nel cuore stesso di coloro che lo amano, le ragioni morali per cui si è manifestato a loro. Era una chiara dichiarazione del perché. « Non è più la manifestazione esteriore della maestà divina, ma la rivelazione intima della Grazia. Ciò che un giorno sarà il privilegio della Chiesa salvata«  (Ap 21,3) deve ora essere realizzato dallo Spirito nell’anima di ogni credente ». (Luthardt) Le parole di Gesù sono le parole di Dio stesso. Come poteva il Salvatore manifestarsi a chi non lo amava e rifiutava le sue parole ? Questa conclusione doveva essere ovvia per il discepolo che aveva posto la domanda.

« Ci fu una pausa nel discorso. Gesù ripensava così alle grandi consolazioni offerte ai suoi discepoli dalla speranza del futuro ricongiungimento nella casa del Padre e dalla prospettiva del suo imminente ritorno per mezzo dello Spirito Santo.«  Allo stesso tempo, queste parole, “finché rimango con voi”, facevano sembrare imminente la sua partenza. Ma si è affrettato ad aggiungere : “Ecco un aiuto potente che provvederà a tutto nella vostra vita interiore e nel vostro lavoro”.

Vi lascio la pace, vi do la mia pace; non ve la do alla maniera del mondo. Non lasciate che i vostri cuori siano turbati o spaventati. Avete ascoltato ciò che vi ho detto: vado via e torno da voi. Se mi amaste, vi rallegrereste perché vado al Padre, perché il Padre è più grande di me. Vi ho detto queste cose ora, prima che accadano, perché quando accadranno crediate. (Gv 14,23-29) 

 La promessa dello Spirito

.Gesù non ha risposto direttamente alla domanda, eppure l’ha risolta nel modo più profondo. Per la terza volta, ha rivelato, nel cuore stesso di coloro che lo amano, le ragioni morali per cui si manifesta a loro. Questa era già una chiara dichiarazione del perché non poteva rivelarsi al mondo che lo odiava; poi annunciò più esplicitamente la ragione del suo modo di agire.  Ma alle grandi promesse fatte al suo popolo, Gesù aggiunse l’esplicita dichiarazione che la comunione dell’anima con Dio deriva dalla sua unione con lui ; “Verremo a lui e prenderemo dimora presso di lui”.

Dio aveva stabilito la sua dimora visibile in mezzo a Israele (Lv 26,11-12 ; Ez 37, 26-28), aveva abitato in mezzo al suo popolo attraverso il Verbo fatto carne (Gv 1,14), aveva promesso di fare di ciascuno dei fedeli la sua dimora, il suo tabernacolo, il suo tempio (1 Co 3,16 ; 1 Co 6,19). Prometteva con solenne autorità : “Veramente, veramente, la comunicazione dello Spirito e delle grazie che ne derivano ai discepoli”. Questa promessa, allo stesso tempo, aggiungeva alla prospettiva ancora lontana dell’incontro nella casa del Padre, quella di un futuro incontro nello Spirito : i discepoli avrebbero rivisto Gesù, che stava per lasciarli per andare al Padre.

Cosa si intendeva con queste opere simili a quelle di Gesù, e anche più grandi, che compiranno coloro che credono in lui ? Sicuramente non si tratta di opere esteriori, di miracoli materiali, ma di opere di Dio. Cosa si intendeva con queste opere simili a quelle di Gesù, e anche più grandi, che saranno compiute da coloro che credono in lui ? Sicuramente non si tratta di opere esteriori, di miracoli materiali, ma di opere di Dio.

 Cosa si intendeva con queste opere simili a quelle di Gesù, e anche più grandi, che saranno compiute da coloro che credono in lui? Non si tratta certo di opere esteriori, di miracoli materiali ? Quando chi prega in questo modo sente di essere diventato una cosa sola con Gesù, è certo di essere ascoltato (Rm 8, 26)Gesù ha detto : “Se rimanete in me e le mie parole rimangono in voi, chiedete quello che volete e vi sarà fatto”. Le parole di Gesù sono le parole di Dio stesso. Come poteva il Salvatore manifestarsi a chi non lo amava e rifiutava le sue parole ? Questa conclusione era ovvia per il discepolo che aveva posto la domanda.

Gesù guardava alla grande consolazione offerta al suo popolo dalla speranza del futuro ricongiungimento nella casa del Padre e dalla prospettiva del suo imminente ritorno per mezzo dello Spirito Santo. Allo stesso tempo, queste parole ; “Finché rimango con voi”, facevano sembrare imminente la sua partenza. Gesù si affretta ad aggiungere : “Ecco un aiuto potente che provvederà a tutto nella vostra vita interiore e nel vostro lavoro”

 L’aiuto era designato come lo Spirito di verità ; qui Gesù lo chiama Spirito Santo. Nelle Scritture, la verità divina non è mai una fredda dottrina destinata a illuminare solo la mente, ma una vita che penetra nella coscienza e nel cuore e li santifica. Lo Spirito che crea questa vita in noi è santo, come è santo Dio. Cosa si intendeva con queste opere simili a quelle di Gesù, e anche più grandi, che saranno compiute da coloro che credono in lui? Non si tratta certo di opere esteriori, di miracoli materiali ?

Quando chi prega in questo modo sente di essere diventato una cosa sola con Gesù, è certo di essere ascoltato (Rm 8, 26). Gesù ha detto : “Se rimanete in me e le mie parole rimangono in voi, chiedete quello che volete e vi sarà fatto”. Le parole di Gesù sono le parole di Dio stesso. Come poteva il Salvatore manifestarsi a chi non lo amava e rifiutava le sue parole? Questa conclusione era ovvia per il discepolo che aveva posto la domanda.

Gesù guardava alla grande consolazione offerta al suo popolo dalla speranza del futuro ricongiungimento nella casa del Padre e dalla prospettiva del suo imminente ritorno per mezzo dello Spirito Santo. Allo stesso tempo, queste parole : “finché rimango con voi”, facevano sembrare imminente la sua partenza. Gesù si affrettò ad aggiungere : “Ecco un aiuto potente che provvederà a tutto nella vostra vita interiore e nel vostro lavoro”.

L’aiutante era chiamato Spirito di verita ; qui Gesù lo chiama Spirito Santo. Nelle Scritture, la verità divina non è mai una fredda dottrina destinata a illuminare solo la mente; è una vita che penetra nella coscienza e nel cuore e li santifica. Lo Spirito che crea questa vita in noi è santo, come è santo Dio. Gesù ha detto : « Il Padre mio manderà questo Spirito nel mio nome ; egli infatti prenderà il mio posto in mezzo a voi, perché i discepoli hanno chiesto lo Spirito nel nome di Gesù; egli lo ha chiesto per loro; egli glorificherà il nome di Gesù, che è l’unica fonte di salvezza; perché il Padre manda lo Spirito a coloro che amano Gesù e che Gesù ama.”

Per questo motivo, vi farà ricordare, renderà luminose e vive in voi tutte le cose, tutte le parole che Gesù ci ha detto. Lo Spirito ci fa ricordare non solo attraverso la memoria, ma anche attraverso il cuore. Da questa duplice dichiarazione di Gesù deriva che lo Spirito non insegna cose estranee alla parola di Gesù; al contrario, insegna attraverso questa parola. Non c’è quindi nulla in questo passo che sia favorevole alla dottrina cattolica della tradizione ecclesiastica, elevata accanto o al di sopra della Parola, né alle illusioni del misticismo, che sogna un’illuminazione dello Spirito superiore alla Parola rivelata.

Con questa promessa, Gesù stabilisce l’autorità sovrana dell’insegnamento apostolico, che equipara al suo (17, 18-20). l Salvatore, prevedendo tutte le difficoltà e tutti i timori che potrebbero ancora assalire il cuore dei suoi discepoli, parla loro di una grazia suprema, di un bene senza il quale non c’è felicità per l’uomo e con il quale non può mai essere infelice: la pace. Con queste parole, Gesù allude al saluto con cui gli israeliti si salutavano o si separavano (Gv 20,26).

La maggior parte dei commentatori tedeschi ha preso la parola pace nel senso dell’ebraico schalôm, benessere, prosperità, salvezza, e ha pensato che Gesù stesse presentando ai suoi discepoli tutti i frutti oggettivi della sua opera, in una parola, la salvezza eterna. Invece no, quello che ha dato loro è la pace interiore di un’anima piena di dolce fiducia nel suo Dio Salvatore. “Questo significato è chiarito dal cuore dei discepoli, che dovevano essere preservati dall’agitazione, dalla tristezza e dai timori ispirati dal pensiero di rimanere in questo mondo, soli, senza il loro amico celeste” (Godet).

Lasciò loro la pace come l’eredità più preziosa della sua partenza. Ha fatto di più: ha dato loro la sua pace attuale e reale, quella profonda e inalterabile di cui egli stesso godeva e che attingeva costantemente dalla comunione del Padre. Ha anche condiviso con loro la sua gioia, perché tutto ciò che è suo appartiene ai suoi redenti. (Gv 15,11; Gv 17,13),

 Il mondo era ridotto a vane speranze e a promesse ingannevoli, spesso fini a se stesse. Gesù ha dato veramente, abbondantemente e per amore purissimo. Queste parole ispirarono ai discepoli la massima fiducia in lui. Alla fine del suo discorso, Gesù torna al punto di partenza, dopo aver dato ai suoi discepoli tutti gli aiuti più potenti per dissipare la confusione e le paure che potevano ancora assalire i loro cuori (Gv 14, 28).

I discepoli avevano sentito fin troppo bene questa parola : “Me ne vado”, ma avevano capito meno bene questa : “Torno da voi” ; da qui la loro tristezza e confusione. Gesù, guardando nei loro cuori, fece sentire loro che il loro amore per lui doveva rendere la sua elevazione al Padre un motivo di gioia. Avrebbero partecipato alla sua stessa gioia nel lasciare questo mondo di peccato e di sofferenza per tornare al Padre e condividere la sua felicità e la sua gloria

 Questo è l’unico passo dei Vangeli in cui Gesù pensa a se stesso e trae dal proprio riposo il motivo di un’esortazione : “Gesù ha trovato il modo di fare della loro gioia un dovere di tenerezza”. (Godet, Tholuck, R. Stier, i signori, Luthardt, Weiss e altri esegeti hanno capito questo bel pensieroPensavano che Gesù invitasse i suoi discepoli a considerare l’interesse che avevano per la sua elevazione, che gli permetteva di assicurare loro una protezione più potente, non tenere conto di questa parola: se mi avete amato. de Wette, Meyer (Gv 16, 7)

Perché : questa importante particella va notata soprattutto perché ci mostra che Gesù, dicendo: il Padre è più grande di me, sta semplicemente dando la ragione per cui i suoi discepoli dovrebbero rallegrarsi del suo ritorno al Padre. Isolando questa affermazione dal suo contesto, è stata utilizzata in vari modi per far luce sul mistero della relazione del Figlio con il Padre. Ma quale gioia avrebbero trovato i discepoli in una teoria astratta di cui non capivano nulla ? Gesù si è espresso così, consapevole di essere il Figlio di Dio, colui che ha ricevuto dal Padre il potere di avere la vita in sé, e allo stesso tempo di essere il Verbo fatto carne (Gv 5, 26).

 Colui che, esistendo in forma di Dio, svuotò se stesso assumendo la forma di servo fatto a somiglianza degli uomini, e che stava per umiliarsi ulteriormente facendosi obbediente fino alla morte, anche alla morte di croce (Fil 2, 6-8). Nella sua posizione di allora, egli sentiva nella sua anima santa un senso profondo della sua umiliazione che a volte non poteva fare a meno di esprimere e che gli faceva desiderare la fine della prova (Lc 12, 50).

Come poteva, allora, non provare una gioia profonda e santa alla prospettiva della sua elevazione al Padre ? Per lui si trattava di entrare in possesso della gloria eterna, oggetto della sua ultima preghiera (Gv 17, 5); era la reintegrazione in tutte le prerogative divine di cui avrebbe goduto in piena comunione di essenza e di amore con Dio, suo Padre. Egli invita i suoi discepoli a condividere questa gioia con lui.

 Obbedendo al suo invito, l’apostolo Paolo, dopo aver descritto il profondo abbassamento di Gesù, ha celebrato con amore la sua elevazione, e la gioia che ha espresso in questo canto di trionfo è quella di tutta la Chiesa (Ef 1,20-23). Lo stato attuale di Gesù, con la gloria celeste in cui stava per essere accolto. È come se dicesse : “Voi volete tenermi nel mondo, ma è meglio che io salga in cielo”. (Lutero, Calvino, Luthardt, Godet)


Il diacono Michel Houyoux


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 Puoi aggiungere un commento.  Potete contattarmi a questo indirizzo e-mail: michel.houyoux@outllook.fr

Nota Ho insegnato al Collège Saint Stanislas di Mons e in Africa, in Burundi. Potete leggere i miei articoli su Internet: Blog Blog du Diacre Michel Houyoux. Parlo cinque lingue oltre al francese,inglese, italiano, olandese, tedesco e russo. Pubblico quotidianamente in francese e due volte alla settimana in ciascuna delle altre lingue. Puoi aggiungere un commento. Potete contattarmi a questo indirizzo e-mail :michel.houyoux@outllook.fr

Nota Ho insegnato al Collège Saint Stanislas di Mons e in Africa, in Burundi. Potete leggere i miei articoli su Internet : Blog du Diacre Michel Houyoux. Parlo cinque lingue oltre al francese : inglese, italiano, olandese, tedesco e russo. Pubblico quotidianamente in francese e due volte alla settimana in ciascuna delle altre lingue.

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Troisième dimanche de Pâques – Année C

Posté par diaconos le 19 mai 2025

La vérité est comme le soleil. Elle fait tout voir et ne se laisse pas regarder. Et oui, la vérité finit toujours pas éclater. Ce n'est qu'une question de temps. Et quand elle éclate, elle peut nous libérer ou mettre fin à tout ce pourquoi on s'est tellement battu.

La vérité est comme le soleil. Elle fait tout voir et ne se laisse pas regarder. Et oui, la vérité finit toujours pas éclater. Ce n’est qu’une question de temps. Et quand elle éclate, elle peut nous libérer ou mettre fin à tout ce pourquoi on s’est tellement battu.

 

 

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :     « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure. Celui qui ne m’aime pas ne garde pas mes paroles. Or, la parole que vous entendez n’est pas de moi : elle est du Père, qui m’a envoyé.  en vous parle ainsi, tant que je demeure avec vous ; mais le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit. pouvait pas se révéler au monde qui le haïssait ; puis il annonce plus explicitement la raison de sa manière d’agir.

Mais ici, aux grandes promesses qu’il venait de faire aux siens , Jésus ajouta la déclaration expresse que la communion de l’âme avec Dieu résulte de son union avec lui, Jésus : « Nous viendrons à lui et nous ferons notre demeure chez lui. » Dieu avait établi sa demeure visible au milieu d’Israël (Lv 26.11-12 ; Ez 37.26-28), il avait habité au milieu de son peuple par la Parole faite chair, maintenant il promit de faire de chaque fidèle sa demeure, son tabernacle, son temple (1 Co 3.16 ; 1 Co 6.19).

Jésus ne répondit pas directement à la question et pourtant il la résolut de la manière la plus profonde. Pour la troisième fois, il dévoila, dans le cœur même de ceux qui l’aiment, les causes morales pour lesquelles il se manifestait à eux. C’était dire clairement pourquoi il ne pouvait pas se révéler au monde qui le haïssait ; puis il annonça plus explicitement la raison de sa manière d’agir.

Mais ici, aux grandes promesses qu’il venait de faire aux siens, Jésus ajouta la déclaration expresse que la communion de l’âme avec Dieu résulte de son union avec lui, Jésus : « Nous viendrons à lui et nous ferons notre demeure chez lui » Dieu avait établi sa demeure visible au milieu d’Israël (Lv 26, 11-12 ;  Ez 37, 26-28), il avait habité au milieu de son peuple par la Parole faite chair (Jn 1, 14), il promit de faire de chaque fidèle sa demeure, son tabernacle, son temple (1 Co 3, 16 ; 1 Co 6 , 19).

« Ce n’est plus la manifestation extérieure de la majesté divine, mais la révélation intime de la Grâce. Ce qui sera un jour le privilège de L’Église sauvée (Ap 21, 3) doit être dès maintenant réalisé par l’Esprit dans l’âme de chaque croyant. » (LuthardtLes paroles de Jésus sont les paroles de Dieu même. Or, comment le Sauveur pourrait-il se manifester à celui qui ne l’aime pas et qui rejette ses paroles ? Cette conclusion devait être évidente pour le disciple qui avait posé la question.

« Je vous ai dit ces choses, demeurant avec vous » Il y eut une pause dans le discours. Jésus jeta ainsi un regard en arrière sur les grandes consolations qu’offre aux siens l’espoir de la réunion future dans la maison du Père et la perspective de son retour prochain par le Saint-Esprit En même temps, ces mots : pendant que je demeure avec vous, firent pressentir son départ prochain. Mais, sil se hâta d’ajouter : « Voici un puissant secours qui pourvoira à tout dans votre vie intérieure et dans vos travaux »

Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Que votre cœur ne soit pas bouleversé ni effrayé. Vous avez entendu ce que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens vers vous. Si vous m’aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père, car le Père est plus grand que moi. Je vous ai dit ces choses maintenant, avant qu’elles n’arrivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez. (Jn 14, 23-29)

La Promesse de l’Esprit

Jésus ne répondit pas directement à la question, et pourtant il la résolut de la manière la plus profonde. Pour la troisième fois, il dévoila, dans le cœur même de ceux qui l’aiment, les causes morales pour lesquelles il se manifeste à eux. C’était déjà dire clairement pourquoi il ne pouvait pas se révéler au monde qui le haïssait ; puis il annonça plus explicitement la raison de sa manière d’agir.

Mais aux grandes promesses qu’il fit aux siens, Jésus ajouta la déclaration expresse que la communion de l’âme avec Dieu résulte de son union avec lui, Jésus :  « Nous viendrons à lui et nous ferons notre demeure chez lui. »

Dieu avait établi sa demeure visible au milieu d’Israël (Lv 26, 11-12 ; Ez 37, 26-28), il avait habité au milieu de son peuple par la Parole faite chair (Jn 1, 14)), il promit de faire de chaque fidèle sa demeure, son tabernacle, son temple (1 Co 3, 16 ; 1 Co 6, 19). Il promit avec une autorité solennelle : « En vérité, en vérité, la communication de l’Esprit et des grâces qui en résulteront pour les disciples »

Cette promesse, en même temps, ajouta à la perspective encore éloignée de la réunion dans la maison du Père, celle d’une prochaine réunion en esprit : les disciples reverront Jésus qui va les quitter pour s’en aller au Père. Que fallait-il entendre par ces œuvres semblables à celles de Jésus, et plus grandes encore, qu’accompliront ceux qui auront cru en lui ?

Ce ne sont sûrement pas des œuvres extérieures, des miracles matériels, plus étonnants encore que les siens comme le crurent quelques exégètes ; mais bien des miracles spirituels, que les apôtres firent, quand leur parole, animée de l’Esprit de Dieu, régénérera les âmes, fondera l’Église et portera la lumière et la vie au milieu de toutes les nations.

Ces œuvres plus grandes, Jésus lui-même ne pouvait les faire, parce que l’Esprit n’était pas encore. (Jn 7, 39) Mais bientôt elles seront possibles et se produiront réellement, dit Jésus, parce que je vais au PèreQuand il reprit possession de sa gloire et que toute puissance lui fut donnée au ciel et sur la terre (Mt 28, 18), il accomplit lui-même dans ses disciples la parole qu’il prononça. Il le fit en répondant à toutes leurs prières et en répandant sur eux le Saint-Esprit de la Pentecôte.

Les disciples restèrent avec Jésus dans un rapport plus intime et plus vivant que jamais. Eux, sur la terre, prièrent en son nom, et lui leur accorda toutes leur demandes. Grâce à son action puissante, ils accomplirent ses œuvres, et même de plus grandes, afin que le Père fut glorifié dans le Fils (Jn 13, 32)Jésus donna à la prière un caractère tout spécial et tout nouveau pour ses disciples, il s’agit de la prière qui s’adresse à Dieu en son nom, et il insistera encore sur cette parole (Jn 15, 16 ; Jn 16, 23).

Quel en est le sens ? En son nom, ne signifie pas seulement : sur son ordre, en son autorité, par ses mérites ; dans le style des Écritures le nom désigne l’être, révélé dans son essence et toutes ses propriétés. Prier au nom de Jésus, ce fut comme le dit Keil, dont monsieur Godet adopta l’interprétation, prier en nous replongeant avec foi dans la connaissance que nous avons reçue de lui comme Fils de Dieu abaissé et glorifié  ou, mieux encore, c’est prier en Jésus lui-même, le seul médiateur qui nous ouvre l’accès au trône de la grâce, c’est prier dans une communion intime avec lui, selon sa volonté, par son Esprit, qui seul nous communique la puissance d’accomplir cet acte religieux.

Quand celui qui prie ainsi se sent devenu un avec Jésus, il est certain d’être exaucé ( Rm 8, 26)Jésus dit : « Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez et il vous sera fait »Les paroles de Jésus sont les paroles de Dieu même. Or, comment le Sauveur pourrait-il se manifester à celui qui ne l’aime pas et qui rejette ses paroles ? Cette conclusion fut évidente pour le disciple qui avait posé la question.

Jésus jeta un regard en arrière sur les grandes consolations qu’offre aux siens l’espoir de la réunion future dans la maison du Père et la perspective de son retour prochain par le Saint Esprit. En même temps, ces mots : pendant que je demeure avec vous, firent pressentir son départ.  Jésus se hâta d’ajouter : « Voici un puissant secours qui pourvoira à tout dans votre vie intérieure et dans vos travaux » L’aide fut désignée comme l’Esprit de vérité ; ici Jésus le nomma l’Esprit-Saint. La vérité divine n’est jamais, dans les Écritures, une froide doctrine destinée à éclairer l’intelligence seule, elle est une vie qui pénètre la conscience et le cœur et les sanctifieL’Esprit qui crée cette vie en nous est saint, comme Dieu est saint.

Jésus dit : « Cet Esprit, mon Père l’enverra en mon nom »Car il prendra ma place auprès de vous, parce que les disciples demandèrent l’Esprit au nom de Jésus ; il le demanda pour eux, il glorifiera le nom de Jésus qui est la source unique du salut ; parce que le Père envoie l’Esprit à ceux qui aiment Jésus et que Jésus aime.

Pour cela, il vous fera ressouvenir, il rendra lumineuses et vivantes en vous toutes les choses, toutes les paroles que Jésus nous a dites. L’Esprit fait ressouvenir non seulement par la mémoire, mais par le cœur. De cette double déclaration de Jésus il résulte que l’Esprit n’enseigne pas des choses étrangères à la parole de Jésus, il enseigne, au contraire par cette Parole

Il n’y a donc rien dans ce passage qui soit favorable à la doctrine catholique de la tradition ecclésiastique, élevée à côté ou au-dessus de la Parole, ni aux illusions du mysticisme qui rêve une illumination de l’Esprit supérieure à la Parole révélée. Jésus fonda par cette promesse la souveraine autorité de l’enseignement apostolique qu’il égale au sien (17, 18-20).e Sauveur, pressentant toutes les difficultés et toutes les craintes qui pourront encore assaillir le cœur de ses disciples, leur fait part d’une grâce suprême, d’un bien sans lequel il n’y a point pour l’homme de bonheur, avec lequel il ne saurait jamais être malheureux : la paix.

Jésus fit allusion dans ces paroles à la formule de salutation par laquelle les Israélites s’abordaient ou se quittaient (Jn20, 26).La plupart des commentateurs allemands prirent le mot de paix dans le sens de l’hébreu schalôm, bien-être, prospérité, salut, et pensèrent que Jésus présenta aux siens tous les fruits objectifs de son œuvre, en un mot, le salut éternel. Mais non, ce qu’il leur donna, ce fut la paix intérieure d’une âme remplie d’une douce confiance en son Dieu Sauveur.

« Ce sens est rendu évident par le cœur des disciples qui devaient être préservé du trouble, des tristesses et des craintes que leur inspirait la pensée de rester dans ce monde, seuls, sans leur céleste ami.» (Godet) Il leur laissa la paix, comme le plus précieux des legs à son départ. Il fit plus : il leur donna actuellement et réellement sa paix, la paix inaltérable et profonde dont il jouissait lui-même et qu’il puisait constamment dans la communion de son Père. Il leur fit part encore de sa joie  car tout ce qui est à lui appartient à ses rachetés. (Jn 15, 11 ; Jn 17,13),

Le monde en fut réduit à de vains souhaits, à de trompeuses promesses, souvent intéressées. Jésus donna réellement, abondamment et par l’amour le plus pur. Ces paroles inspirèrent aux disciples la plus entière confiance en lui. Jésus, à la fin du discours, revint ainsi à son point de départ ; après avoir donné aux siens tous les secours les plus puissants pour dissiper le trouble et les craintes qui pouvaient encore assaillir leur cœur. (Jn 14, 28)

Les disciples n’avaient que trop bien entendu cette parole : : « Je m’en vais », mais ils avaient moins bien saisi celle-ci : je reviens à vous ; de là leur tristesse et leur trouble. Jésus, plongeant un regard dans leur cœur, leur fit sentir que leur amour pour lui devrait leur faire de son élévation auprès du Père un motif de joie. Ils prendraient part à la joie qu’il éprouve lui-même de quitter ce monde de péché et de souffrance pour retourner auprès du Père et partager sa félicité et sa gloire.

C’est ici le seul passage des évangiles où Jésus pensa à lui-même, et tira de son propre repos le motif d’une exhortation. « Jésus trouva le moyen de leur faire de la joie un devoir de tendresse. Il en appela uniquement à leur cœur d’amis » (Godet) Tholuck, R. Stier, MM. Luthardt, Weiss et d’autres exégètes comprirent cette belle pensée. Ils pensèrent que Jésus invita ses disciples à considérer l’intérêt qu’ils eurent à son élévation, qui lui permit de leur assurer une protection plus puissante , ne tiennent pas compte de cette parole : si vous m’aimiez. de Wette, Meyer (Jn 16, 7) 

Parce que : il faut remarquer avant tout cette particule importante, car elle nous montre que Jésus, dans cette parole : le Père est plus grand que moi, donne simplement la raison pour laquelle ses disciples doivent se réjouir de son retour auprès de son Père. En isolant cette déclaration de son contexte, on l’a sollicitée en sens divers pour éclairer par son moyen le mystère des relations du Fils avec son Père.

Mais quel sujet de joie les disciples auraient-ils bien trouvé dans une théorie abstraite à laquelle ils n’auraient rien compris ? Jésus s’exprima ainsi, en ayant conscience qu’il est le Fils de Dieu, celui qui reçut du Père d’avoir la vie en lui-même, et en même temps qu’il est la Parole faite chair. (Jn 5, 26Celui qui, existant en forme de Dieu, s’est dépouillé lui-même en prenant une forme de serviteur fait à la ressemblance des hommes, et qui allait  s’abaisser encore en devenant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix (Ph 2, 6-8).

Dans cette position qui était alors la sienne, il éprouvait en son âme sainte, un sentiment profond de son humiliation qu’il ne pouvait s’empêcher d’exprimer parfois et qui le faisait soupirer après le terme de l’épreuve (Lc 12, 50)Comment donc n’aurait-il pas éprouvé une joie profonde et sainte à l’aspect si prochain de son élévation auprès du Père ? C’était pour lui rentrer en possession de la gloire éternelle, objet de sa dernière prière (Jn 17, 5) ; c’était sa réintégration dans toutes les prérogatives divines dont il allait jouir dans une pleine communion d’essence et d’amour avec Dieu, son Père. Cette joie il invite ses disciples à la partager avec lui.

Obéissant à son invitation, l’apôtre Paul, après avoir décrit le profond abaissement de Jésus, célébra son élévation avec amour, et la joie qu’il exprima dans ce chant de triomphe est celle de l’Église tout entière (Ep 1, 20-23)« L’état présent de Jésus, avec la gloire céleste dans laquelle il allait être reçu. C’est comme s’il disait : Vous désirez de me retenir dans le monde ; mais il vaut mieux que je monte au ciel ». (Luther, Calvin,Luthardt, Godet)

Diacre Michel Houyoux

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Samedi de la quatrième semaine du Temps Pascal

Posté par diaconos le 18 mai 2025

 

« Fils de Dieu » est un titre conféré à différentes divinités fils d'un dieu plus important ou à des « homme divin », demi-dieux, héros, thaumaturges ou souverains remarquables auxquels sont prêtées des qualités surhumaines. Dans la littérature judaïque biblique et post-biblique, l'expression peut désigner des créatures célestes, Israël, son peuple ou ses rois, voire désigner l'humanité en général. Dans le Nouveau Testament, l'expression est associée à plusieurs reprises à Jésus de Nazareth en tant que messie royal de nature humaine de la lignée de David, puis devient l'un des titres christologiques traduisant, depuis les Pères de l'Église, sa nature divine avant de faire référence, pour le christianisme trinitaire, à la relation entre Jésus-Christ, Dieu le Père et le Saint-Esprit.

« Fils de Dieu » est un titre conféré à différentes divinités fils d’un dieu plus important ou à des « homme divin », demi-dieux, héros, thaumaturges ou souverains remarquables auxquels sont prêtées des qualités surhumaines.
Dans la littérature judaïque biblique et post-biblique, l’expression peut désigner des créatures célestes, Israël, son peuple ou ses rois, voire désigner l’humanité en général. Dans le Nouveau Testament, l’expression est associée à plusieurs reprises à Jésus de Nazareth en tant que messie royal de nature humaine de la lignée de David, puis devient l’un des titres christologiques traduisant, depuis les Pères de l’Église, sa nature divine avant de faire référence, pour le christianisme trinitaire, à la relation entre Jésus-Christ, Dieu le Père et le Saint-Esprit.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Puisque vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. Dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu. » Philippe lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit. » Jésus lui répond : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe !

Celui qui m’a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire : “Montre-nous le Père” ? Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ! Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; le Père qui demeure en moi fait ses propres œuvres. Croyez-moi : je suis dans le Père, et le Père est en moi ; si vous ne me croyez pas, croyez du moins à cause des œuvres elles-mêmes.

Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi fera les œuvres que je fais.Il en fera même de plus grandes, parce que je pars vers le Père, et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Quand vous me demanderez quelque chose en mon nom, moi, je le ferai. » (Jn 14, 7-14)

Fondons notre foi sur les paroles de Jésus

«Par ce si, Jésus ne nie pas positivement la connaissance que ses disciples ont de lui et du Père, mais il sollicite leurs âmes au progrès.» (Bengel) Bien plus, Il affirma que dès à présent, après l’instruction profonde qu’il leur donna, ils connurent le Père et qu’ils le virent en lui. Les disciples n’avaient que les premiers rudiments de cette connaissance ; mais il y eut une grande sagesse pédagogique à les encourager ainsi, en leur supposant plus de lumières qu’ils n’en eurent ; et la Parole divine que Jésus répandit dans leur âme y restera comme le principe vivifiant de la connaissance qui leur manqua encore.

Cette interprétation fut celle qu’admirent Tholuck, Meyer, MM. Luthardt et Godet. D’autres exégètes (Chrysostome, Lücke) estimant que Jésus ne pouvait, dès cette époque, parler ainsi à ses disciples, pensèrent que ce fut là une sorte d’indication anticipée de ce qui leur fut accordé par l’Esprit à la Pentecôte. La parole de Jésus : «Vous l’avez vu», comprise par Philippe comme si Dieu pouvait exister pour lui à côté ou en dehors de Jésus, lui inspira le désir de voir une théophanie ou révélation extraordinaire de Dieu, comme la demandait Moïse : «Je t’en prie, laisse-moi contempler ta gloire.» (Ex 33, 18) ; et il exprima naïvement ce désir à Jésus. «Cela nous suffit, ajouta-t-il nous n’avions plus aucun doute que le Père ne se révéla pleinement par toi.»

Ce fut avec tristesse que Jésus reprocha à Philippe de ne l’avoir pas connu, malgré toutes les expériences que, depuis si longtemps, il avait pu faire auprès de lui. Il l’appela affectueusement par son nom : Philippe, afin de l’inviter à réfléchir sur la demande qu’il venait de lui adresser. Celui qui a vu Jésus a vu le Père, le Dieu qui est sainteté et amour, et dont Jésus était sur la terre la parfaite manifestation. Philippe demandait à voir, Jésus l’exhorta à croire. Ce fut uniquement par la foi qu’il put pénétrer dans ce mystère de l’unité absolue du Père et du Fils qui lui permit de voir le Père dans le Fils.

Ces paroles de Jésus exprimèrent, tout ensemble, l’intime unité d’essence et le rapport mutuel vivant, actif, qu’il y a entre le Père et le Fils, Jésus le prouva en déclarant que c’est le Père qui parle et agit en lui. Les paroles et les œuvres de Jésus, ces paroles qui sont esprit et vie, ces œuvres de puissance divine et d’amour divin, telle est la démonstration irrécusable que le Père était en lui, parlait et agissait par lui.

«Pas une de ses paroles qu’il tire de lui-même. Pas une de ses œuvres que Dieu lui-même n’opère par lui. De sa propre sagesse, rien. Par la force de Dieu, tout !» (Godet) Après avoir donné à Philippe cette instruction profonde, Jésus se tourna vers tous ses disciples et il les exhorta à le croire quand il leur déclara qu’il est dans le Père et que le Père est en lui, à le croire sur la seule autorité de sa parole.

Mais il ajouta avec tristesse que si leur foi fut encore trop obscure et trop faible pour se fonder uniquement sur sa parole, ils durent au moins le croire à cause de ses œuvres mêmes, considérées en elles-mêmes. Il entendit par là ses miracles : «Si je n’accomplis pas les œuvres de mon Père, vous n’avez pas besoin de croire en moi. Mais si, au contraire, je les accomplis, même si vous ne voulez pas me croire, laissez-vous au moins convaincre par mes œuvres, pour que vous reconnaissiez et que vous compreniez que le Père est en moi et que je suis dans le Père.» (Jn 10, 37-38)

La foi, fondée sur ces œuvres, ne fut pas encore la vraie foi, mais elle put conduire à la foi immédiate. Jésus revint au discours plein de consolation qu’il adressa à ses disciples au sujet de son départ , et dans lequel il fut interrompu par Thomas et par Philippe. Et comme il leur montra, en répondant à la requête de celui-ci, que le Père se manifestait pleinement en lui dans ses paroles et dans ses œuvres.

Il leur fit maintenant une magnifique promesse qui leur donna de sa divinité et de la pleine révélation de Dieu en lui une preuve propre à créer une intime conviction : celui qui croit en lui fera lui aussi les mêmes œuvres et en fera de plus grandes encore. Il promit avec une autorité solennelle : «En vérité, en vérité, la communication de l’Esprit et des grâces qui en résulteront pour les disciples.» Cette promesse, en même temps, ajouta à la perspective encore éloignée de la réunion dans la maison du Père, celle d’une prochaine réunion en esprit : les disciples revirent Jésus qui les quittera pour s’en aller au Père.

Ce ne furent pas des œuvres extérieures, des miracles matériels, plus étonnants encore que les siens comme le crurent quelques exégètes ; mais bien des miracles spirituels, que les apôtres firent, quand leur parole, animée de l’Esprit de Dieu, régénéra les âmes, fonda l’Église et porta la lumière et la vie au milieu de toutes les nations. «Le livre des Actes est le commentaire de cette parole.» (Meyer)

Ces œuvres plus grandes, Jésus lui-même ne put les faire, parce que  l’Esprit n’était pas encore (Jn 7, 39). Quand il reprit possession de sa gloire et que toute puissance lui fut donnée au ciel et sur la terre, il eut accompli lui-même dans ses disciples la parole qu’il prononça. Il le fit en répondant à toutes leurs prières et en répandant sur eux le Saint-Esprit de la Pentecôte.

Les disciples restèrent avec Jésus dans un rapport plus intime et plus vivant que jamais. Eux, sur la terre prièrent en son nom, et lui leur accorda toutes leurs demandes. Grâce à son action puissante, ils accomplirent ses œuvres, et même de plus grandes, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Prier au nom de Jésus, c’est donc, comme le dit Keil, dont M. Godet adopta l’interprétation, prier en nous replongeant avec foi dans la connaissance que nous avons reçue de lui comme Fils de Dieu abaissé et glorifié, c’est prier dans une communion intime avec lui, selon sa volonté, par son Esprit, qui seul nous communique la puissance d’accomplir cet acte religieux.

Quand celui qui prie ainsi se sent devenu un avec Jésus, il est certain d’être exaucé. «Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez et il vous sera fait».

Diacre Michel Houyoux

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