Sixième dimanche de Pâques – Année Paire

Posté par diaconos le 4 mai 2024

« Demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous ...

# L’Évangile selon Jean est le dernier des quatre Évangiles canoniques du Nouveau Testament. La tradition chrétienne l’a attribué à l’un des disciples de Jésus, l’apôtre Jean, fils de Zébédée. Selon Philippe Rolland, les premiers Pères de l’Église sont unanimes à affirmer que cet Évangile est le dernier des quatre dans le temps et qu’il a été rédigé par Jean. Ce sont en particulier, Irénée de Lyon mort en 210, Clément d’Alexandrie mort en 211, et Origène mort en 245.

Sans compter Marcion mort en 160 qui n’est pas un Père de l’Église. Cette hypothèse est aujourd’hui rejetée par la plupart des historiens, qui voient dans ce texte l’œuvre d’une communauté johannique, à la fin du Ier siècle, dont la proximité avec les événements fait débat. Ce texte fut rédigé en grec, tout comme les trois autres évangiles canoniques, dits synoptiques, mais il s’en démarqua par sa composition, son style poétique, sa théologie, et probablement par ses sources, ainsi que par quelques épisodes singuliers, à l’instar des Noces de Cana ou encore de la femme adultère.

Dans la doctrine trinitaire, l’Évangile selon Jean est le plus important en matière de christologie, car il énonce implicitement la divinité de Jésus, qu’il décrit comme le Verbe de Dieu incarné.

# Le Sacré-Cœur est une dévotion au cœur de Jésus-Christ, en tant que symbole de l’amour divin par lequel Dieu a pris la nature humaine et a donné sa vie pour les hommes. Cette dévotion est particulièrement présente au sein de l’Église catholique mais aussi dans l’Église anglicane et dans certaines Églises luthériennes. Elle met l’accent sur les concepts d’amour et d’adoration voués au Christ. La solennité du Sacré-Cœur a été instituée par le pape Clément XIII en 1765 et étendue à toute l’Église catholique par le pape Pie IX en 1856.x

L’extension de cette dévotion dans l’Église catholique à partir du XVIIe siècle vient des révélations d’une visitandine de Paray-le-Monial, Marguerite-Marie Alacoque, qui affirma l’avoir reçue du Christ lui-même lors de différentes apparitions entre 1673 et 1675. Plus tard, à partir du XIXe siècle, elle provient des révélations d’une autre religieuse catholique, la mère supérieure du couvent de la congrégation du Bon Pasteur de Porto, Marie du Divin Cœur Droste zu Vischering, qui demanda au pape Léon XIII qu’il consacre le monde entier au Sacré-Cœur de Jésus.

Pie XI a indiqué : «L’esprit d’expiation ou de réparation a toujours tenu le premier et principal rôle dans le culte rendu au Sacré-Cœur de Jésus» s».

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.

Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis afin que vous alliez,

que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure. Alors, tout # L’Évangile selon Jean est le dernier des quatre Évangiles canoniques du Nouveau Testament. La tradition chrétienne l’a attribué à l’un des disciples de Jésus, l’apôtre Jean, fils de Zébédée. Selon Philippe Rolland, les premiers Pères de l’Église sont unanimes à affirmer que cet Évangile est le dernier des quatre dans le temps et qu’il a été rédigé par Jean.

Ce sont en particulier, Irénée de Lyon mort en 210, Clément d’Alexandrie mort en 211, et Origène mort en 245. Sans compter Marcion mort en 160 qui n’est pas un Père de l’Église. Cette hypothèse est aujourd’hui rejetée par la plupart des historiens, qui voient dans ce texte l’œuvre d’une  communauté johannique, à la fin du Ier siècle, dont la proximité avec les événements fit débat.

Ce texte fut rédigé en grec, tout comme les trois autres évangiles canoniques, dits synoptiques, mais il s’en démarqua par sa composition, son style poétique, sa théologie, et probablement par ses sources, ainsi que par quelques épisodes singuliers, à l’instar des Noces de Cana ou encore de la  femme adultère. Dans la doctrine trinitaire, l’Évangile selon Jean est le plus important en matière de christologie, car il énonce implicitement la divinité de Jésus, qu’il décrit comme le Verbe de Dieu incarné.

# L’Évangile selon Jean est le dernier des quatre Évangiles canoniques du Nouveau Testament. La tradition chrétienne l’a attribué à l’un des disciples de Jésus, l’apôtre Jean, fils de Zébédée. Selon Philippe Rolland, les premiers Pères de l’Église sont unanimes à affirmer que cet Évangile est le dernier des quatre dans le temps et qu’il a été rédigé par Jean. Ce sont en particulier, Irénée de Lyon mort en 210, Clément d’Alexandrie mort en 211, et Origène mort en 245.

Sans compter Marcion mort en 160 qui n’est pas un Père de l’Église. Cette hypothèse est aujourd’hui rejetée par la plupart des historiens, qui voient dans ce texte l’œuvre d’une communauté johannique, à la fin du Ier siècle, dont la proximité avec les événements fait débat. Ce texte fut rédigé en grec, tout comme les trois autres évangiles canoniques, dits synoptiques, mais il s’en démarqua par sa composition, son style poétique, sa théologie, et probablement par ses sources, ainsi que par quelques épisodes singuliers, à l’instar des Noces de Cana ou encore de la femme adultère.

Dans la doctrine trinitaire, l’Évangile selon Jean est le plus important en matière de christologie, car il énonce implicitement la divinité de Jésus, qu’il décrit comme le Verbe de Dieu incarné.

# Le Sacré-Cœur est une dévotion au cœur de Jésus-Christ, en tant que symbole de l’amour divin par lequel Dieu a pris la nature humaine et a donné sa vie pour les hommes. Cette dévotion est particulièrement présente au sein de l’Église catholique mais aussi dans l’Église anglicane et dans certaines Églises luthériennes. Elle met l’accent sur les concepts d’amour et d’adoration voués au Christ. La solennité du Sacré-Cœur a été instituée par le pape Clément XIII en 1765 et étendue à toute l’Église catholique par le pape Pie IX en 1856.x

L’extension de cette dévotion dans l’Église catholique à partir du XVIIe siècle vient des révélations d’une visitandine de Paray-le-Monial, Marguerite-Marie Alacoque, qui affirma l’avoir reçue du Christ lui-même lors de différentes apparitions entre 1673 et 1675.  Plus tard, à partir du XIXe siècle, elle provient des révélations d’une autre religieuse catholique, la mère supérieure du couvent de la congrégation du Bon Pasteur de Porto, Marie du Divin Cœur Droste zu Vischering, qui demanda au pape Léon XIII qu’il consacre le monde entier au Sacré-Cœur de Jésus. Pie XI a indiqué : «L’esprit d’expiation ou de réparation a toujours tenu le premier et principal rôle dans le culte rendu au Sacré-Cœur de Jésus» en mon nom, il vous le donnera. Voici ce que je vous commande : c’est de vous aimer les uns les autres. » (Jn 15, 9-17)

Comme je vous ai aimés

C’est l’amour de Jésus vivant dans le cœur de ses disciples qui fut la source de leur amour mutuel. Il insista sur ce commandement, dont l’observation fut l’âme de la vie chrétienne : «Je vous donne un commandement nouveau : c’est de vous aimer les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres.» (Jn 13, 34) La mesure de l’amour qu’ils durent avoir les uns pour les autres fut dans ce mot : comme je vous ai aimés. Et Jésus expliqua comment il le aima. Donner sa vie pour ses amis, la plus grande preuve d’amour qu’on puisse leur donner.

Aussi, contempler Jésus mourant sur la croix sera toujours le meilleur moyen de se pénétrer de la grandeur de son amour. Cette parole de Jésus resta profondément gravée dans le cœur de Jean ; il la répéta, plus tard. D’après l’apôtre Paul, Jésus montra un amour plus grand encore, quand il voulut mourir, non seulement pour ses amis, mais pour des pécheurs. Jésus vint de dire qu’il donne sa vie pour ses amis. Puis, se tournant avec amour vers ses disciples, il ajouta : «Vous êtes mes amis  !»

Ce fut leur dire en même temps : «Vous le prouverez, de votre côté, par l’obéissance de l’amour » Jésus leur fit apprécier hautement ce beau mot d’ami qu’il leur donna. Et, pour cela, il leur en expliqua le sens profond. : «Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur reste étranger aux pensées et aux projets de son maître, mais je vous ai prouvé que vous êtes mes amis, parce que je vous ai fait connaître tous les desseins de miséricorde et d’amour que mon Père m’a chargé d’accomplir pour le salut du monde.»

C’est là ce que Jésus exprima par ces termes familiers : «Toutes les choses que j’ai entendues de mon Père.» Malgré tout leur amour pour Jésus, ils ne purent jamais oublier qu’il était le Seigneur, et plus il les élevait jusqu’à lui plus ils éprouvaient le besoin de s’abaisser en sa présence. Bien que Jésus éleva ses disciples jusqu’à ce rapport intime d’amour avec lui, ils ne durent pas oublier qu’ici toute l’initiative vint de lui. : il qui les eut choisis pour leur apostolat . Tout cela, ajouta Jésus, je le fit, afin que vous alliez librement, joyeusement, à votre œuvre et que vous puissiez porter du fruit, un fruit permanent pour la vie éternelle.

Ces choses, ces paroles et ces instructions de Jésus dans lesquelles tout fut amour de sa part, il les prodigua aux siens, afin qu’à leur tour ils s’aimèrent les uns les autres. Il leur en fit une douce obligation, sur laquelle il insista, aussi les apôtres comprirent-ils compris l’immense importance de cet amour mutuel qui est l’âme de L’Église dans sa communion avec Jésus.

Diacre Michel Houyoux

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◊ Prédications : cliquez ici pour lire l’article → 6e dimanche de Pâques, année B – Prédications

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Sixth Sunday of Easter – Year B

Posté par diaconos le 4 mai 2024

Sixth Sunday of Easter - Year B dans Bible 4310884711525429671

The theme of this paper is Jesus’ love for his disciples, which recurs several times in the Gospels. Various identifications have been proposed by exegetes and researchers, in particular, according to Christian tradition, with the apostle John, son of Zebedee, but also with a secondary figure in Jesus’ ministry who gained importance by founding the Johannine community, or with a symbolic figure who embodies a kind of perfect disciple. Some researchers have even identified him with the editor of the Johannine gospel or with Lazarus

# The Gospel according to John is the last of the four canonical Gospels of the New Testament. Christian tradition attributes it to one of Jesus’ disciples, the Apostle John, son of Zebedee. According to Philippe Rolland, the early Church Fathers are unanimous in stating that this Gospel is the last of the four in time and that it was written by John. Among them are Irenaeus of Lyons, who died in 210, Clement of Alexandria, who died in 211, and Origen, who died in 245. Not to mention Marcion, who died in 160 and is not a Church Father. This hypothesis is now rejected by most historians, who see in this text the work of a Johannine community at the end of the 1st century, whose proximity to the events has been debated.

This text was written in Greek, like the other three canonical Gospels, known as the Synoptics, but differs from them in composition, poetic style, theology and probably sources, as well as some unusual episodes, such as the wedding at Cana and the adulterous woman. In Trinitarian doctrine, the Gospel according to John is the most important in terms of Christology, because it implicitly affirms the divinity of Jesus, whom it describes as the incarnate Word of God. # The Gospel according to John is the last of the four canonical Gospels of the New Testament.

Christian tradition attributes it to one of Jesus’ disciples, the apostle John, son of Zebedee. According to Philippe Rolland, the early Church Fathers are unanimous in stating that this Gospel is the last of the four in time and that it was written by John. Among them are Irenaeus of Lyons, who died in 210, Clement of Alexandria, who died in 211, and Origen, who died in 245. Not to mention Marcion, who died in 160, who is not a Church Father. This hypothesis is today rejected by most historians, who see in this text the work of a Johannine community of the late 1st century, whose proximity to the events is debated.

This text was written in Greek, like the other three canonical Gospels, known as the Synoptics, but differs from them in composition, poetic style, theology and probably sources, as well as in some singular episodes, such as the wedding at Cana and the adulterous woman. In Trinitarian doctrine, the Gospel according to John is the most important in terms of Christology, because it implicitly affirms the divinity of Jesus, whom it describes as the incarnate Word of God.

# The Sacred Heart is a devotion to the heart of Jesus Christ, as a symbol of the divine love with which God assumed human nature and gave His life for mankind. This devotion is particularly widespread in the Catholic Church, but also in the Anglican Church and some Lutheran churches. It emphasises the concepts of love and adoration of Christ. The Solemnity of the Sacred Heart was instituted by Pope Clement XIII in 1765 and extended to the whole Catholic Church by Pope Pius IX in 1856.

The spread of this devotion in the Catholic Church from the 17th century onwards came from the revelations of a Visitation nun at Paray-le-Monial, Marguerite-Marie Alacoque, who claimed to have received it from Christ himself during various apparitions between 1673 and 1675. Later, from the 19th century onwards, it came from the revelations of another Catholic nun, the Mother Superior of the convent of the Congregation of the Good Shepherd in Porto, Marie du Divin Coeur Droste zu Vischering, who asked Pope Leo XIII to consecrate the whole world to the Sacred Heart of Jesus.

Pius XI stated : « The spirit of expiation or reparation has always played the first and principal role in the cult of the Sacred Heart of Jesus. » # The Gospel according to John is the last of the four canonical Gospels of the New Testament. Christian tradition has attributed it to one of Jesus’ disciples, the apostle John, son of Zebedee. According to Philippe Rolland, the early Church Fathers are unanimous in affirming that this Gospel is the last of the four in time and that it was written by John.

They include Irenaeus of Lyon, who died in 210, Clement of Alexandria, who died in 211, and Origen, who died in 245. Not to mention Marcion, who died in 160, who is not a Father of the Church. This hypothesis is now rejected by most historians, who see in this text the work of a Johannine community at the end of the first century, whose proximity to the events has been the subject of debate.

This text was written in Greek, just like the other three canonical Gospels, known as the Synoptics, but it differed from them in its composition, its poetic style, its theology and probably its sources, as well as in a few singular episodes, such as the Wedding at Cana and the adulterous woman. In Trinitarian doctrine, the Gospel according to John is the most important in terms of Christology, because it implicitly states the divinity of Jesus, whom it describes as the Word of God incarnate.

# The Gospel according to John is the last of the four canonical Gospels of the New Testament. Christian tradition has attributed it to one of Jesus’ disciples, the apostle John, son of Zebedee.  According to Philippe Rolland, the early Church Fathers are unanimous in affirming that this Gospel is the last of the four in time and that it was written by John. They include Irenaeus of Lyon, who died in 210, Clement of Alexandria, who died in 211, and Origen, who died in 245.

Not to mention Marcion, who died in 160 and was not a Father of the Church. This hypothesis is now rejected by most historians, who see in this text the work of a Johannine community at the end of the first century, whose proximity to the events is debated. This text was written in Greek, just like the other three canonical Gospels, known as the Synoptics, but it differed from them in its composition, its poetic style, its theology and probably its sources, as well as in a few unusual episodes, such as the Wedding at Cana and the adulterous woman.

In Trinitarian doctrine, the Gospel according to John is the most important in terms of Christology, because it implicitly states the divinity of Jesus, whom it describes as the Incarnate Word of God. # The Sacred Heart is a devotion to the heart of Jesus Christ, as a symbol of the divine love with which God took on human nature and gave his life for mankind. This devotion is particularly prevalent in the Catholic Church, but also in the Anglican Church and some Lutheran churches. It emphasises the concepts of love and adoration of Christ.

The Solemnity of the Sacred Heart was instituted by Pope Clement XIII in 1765 and extended to the whole Catholic Church by Pope Pius IX in 1856. The spread of this devotion in the Catholic Church from the 17th century onwards came from the revelations of a Visitation nun at Paray-le-Monial, Marguerite-Marie Alacoque, who claimed to have received it from Christ himself during various apparitions between 1673 and 1675.

Later, from the 19th century onwards, it came from the revelations of another Catholic nun, the Mother Superior of the convent of the Congregation of the Good Shepherd in Porto, Marie du Divin Coeur Droste zu Vischering, who asked Pope Leo XIII to consecrate the whole world to the Sacred Heart of Jesus. Pius XI said : « The spirit of expiation or reparation has always played the first and principal role in the worship of the Sacred Heart of Jesus. in my name, he will give it to you. This I command you, that you love one another ». (Jn 15, 9-17)

As I have loved you

It was the love of Jesus living in the hearts of his disciples that was the source of their love for one another. He insisted on this commandment, the observance of which was the soul of the Christian life : « A new commandment I give you, that you love one another. As I have loved you, you also must love one another. (Jn 13, 34)   The measure of the love they had to have for one another was in that word: as I have loved you. And Jesus explained how he loved them. Giving your life for your friends is the greatest proof of love you can give them.

That’s why contemplating Jesus dying on the cross will always be the best way to understand the greatness of his love. These words of Jesus were deeply engraved in John’s heart, and he repeated them later. According to the apostle Paul, Jesus showed an even greater love when he wanted to die, not only for his friends, but for sinners. Jesus had just said that he would lay down his life for his friends. Then, turning lovingly to his disciples, he added : « You are my friends ! »

This was to say to them at the same time: « You will prove it, on your part, by the obedience of love » Jesus made them highly appreciate this beautiful word friend that he gave them. And he explained its profound meaning to them. He said to them : « I no longer call you servants, because the servant remains a stranger to the thoughts and plans of his master, but I have proved to you that you are my friends, because I have made known to you all the plans of mercy and love that my Father has entrusted to me to accomplish for the salvation of the world ».

This is what Jesus expressed in these familiar terms : « All the things that I have heard from my Father. » For all their love of Jesus, they could never forget that he was Lord, and the higher he raised them to him the more they felt the need to humble themselves in his presence. Although Jesus raised his disciples to this intimate relationship of love with him, they must not forget that the initiative here came from him. He chose them for their apostolate.

Although Jesus raised his disciples to this intimate relationship of love with him, they must not forget that the initiative here came from him. He chose them for their apostolate. Jesus added : « I did so that you might go freely, joyfully, to your work and bear fruit, permanent fruit for eternal life. » These things, these words and these instructions of Jesus, in which everything was love on his part, he lavished on his own, so that they in turn would love one another. In this way, they understood the immense importance of this mutual love that is the soul of the Church in its communion with Jesus.

Deacon Michel Houyoux

.Links to other Christian websites

◊ Loyola Press : click here to read the paper → Sixth Sunday of Easter, Cycle B – Loyola Press

◊ Kararine Smith : click here to read the paper → Sermon for 6th Sunday of Easter – Year B

Video Fr Emmanuel Ochigbo : click here →https://youtu.be/BJ715TYzYIg?t=3

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Saint Philippe

Posté par diaconos le 3 mai 2024

FILIPE E O EUNUCO | Sombra do Onipotente

 Philippe et l’Eunuque

Philippe fut l’un des douze apôtres ayant accompagné Jésus de Nazareth d’après les évangiles et le livre des Actes ds Apôtres. Selon certains récits postérieurs dont les Actes de Philippe, il évangélisa d’abord le Nord-Est de la Grèce avec des incursions en Parthie, puis principalement la Lydie, la Scythie, la Syrie et la Phrygie.

L’apôtre Philippe était un habita,t de Galilée originaire de Bethsaîde sur les bords du lac de Tibériade, comme Pierre et André. Administrativement, la ville était en Basse- Gaulannitide, région gouvernée par Philippe le Tétrarque et également appelée Tétrarchie de Philippe. Celui-ci développa la ville et l’a rebaptisée Julias.

Comme André, Philippe fut d’abord un disciple de Jean- Baptiste avant de suivre Jésus. Son nom (phi du verbe philein : aimer, et hippo : cheval) évoqua une éventuelle ascendance paternelle grecque.

D’après la Légende dorée de Jacques de Voragine : Philippe signifie bouche de lampe, ou bouche des mains ou bien il vient de philos, amour, et uper, au-dessus, qui aime les choses supérieures. Par bouche de lampe, on entend sa prédication brillante ; par bouche des mains, ses bonnes œuvres continuelles ; par amour des choses supérieures ; sa contemplation céleste.

L’Évangile selon Jean rapporte comment il fut appelé par Jésus et comment il en fit l’annonce dans la foulée à son ami Nathanaêl, dont le nom apparaît seulement chez cet évangéliste et que l’on identifia avec Barthélémy, également futur apôtre. Face à son hésitation, Philippe se montre assuré en entraînant son ami auprès de Jésus.

Toujours dans l’Évangile de Jean, ce fut à lui que Jésus s’adressa avant la première multiplication des pains ; à qui se présentèrent des Grecs païens cherchant à rencontrer Jésus quatre jours avant la crucifixion (Jn 12,20-22) ; et lors de la Cène, c’est lui qui demanda à Jésus de leur montrer le Père (Jn 14,8-11).

Après la Pentecôte, il alla évangéliser des régions d’ Asie Mineure et prêcha aux Scythes. En Syrie, il séjourna à Émèse, aujourd’hui Homs et à Hiérapolis de Syrie où il réalisa des miracles et installa le premier épiscope de la ville.

D’après la tradition, il fut lapidé et crucifié à Hiérapolis en Phrygie, sous Domitien ou sous Trajan. Cependant, comme il portait un nom grec et était natif de Bethsaîde, il fut confondu parfois avec André.

Des historiens, dont Eusèbe de Césarée, qui cita Polycrate et Clément d’Alexandrie dirent qu’il mourut à un âge avancé pour l’époque, vers quatre-vingt sept ans, de mort naturelle, et enterré à Hiérapolis.

Sa tombe a été retrouvée fin juillet 2011 par Francesco d’Andria de l’université du Salento située à Lecce avec la Mission archéologique italienne de Hiérapolis de Phrygie sous les vestiges d’une ancienne église, près de son martyrium.

Philippe aurait eu deux ou trois filles selon les sources, deux d’entre-elles l’accompagnant en Phrygie et enterrées auprès de lui. La troisième, éventuellement appelée Hermione, aurait subi le martyre à Éphèse. ,

Si les historiens et la tradition chrétienne repèrent Philippe et son martyre en Anatolie, le musulman Tabari (محمد بن جریر طبری) écrivit que Philippe fut envoyé à Qayrawan (Kairouan) et à Carthage, en Afrique du Nord, information non attestée par l’Église catholique.

Les reliques de l’apôtre Philippe furent déposées avec celles de Jacques le Mineur le jour de la dédicace de la basilique des Saints- Apôtres à Rome par le pape Jean III au VIe siècle où elles sont conservées depuis.

Il est représenté avec une croix simple ou à double traverse, en homme âgé et barbu, crucifié, comme Simon-Pierre, la tête en bas, ou martyrisé par lapidation. Autres symboles associés : Livre saint, panier avec des pains, temple païen, vipère, dragon.

Vidéo Philippe et l’Eunuque https://youtu.be/-ovq5e1m2bQ

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Samedi de la cinquième semaine du Temps de Pâques – Année Paire

Posté par diaconos le 2 mai 2024

Jésus est le chemin, la vérité et la vie - IMAGE BIBLIQUE - IMAGES ...

# Dans la théologie chrétienne, on parle de communion mystique pour décrire le lien existentiel personnel étroit, la communion qui unit le chrétien à Jésus-Christ et par laquelle il partage les bienfaits salvateurs de sa vie, de sa mort et de sa résurrection. Cette communion est dite mystique parce qu’elle s’accomplit de manière mystérieuse et surnaturelle. Au sein du christianisme, il existe différentes approches du thème de la communion mystique.

Dans le catholicisme romain, l’anglicanisme et le luthéranisme, cette union est établie par le baptême et nourrie par les sacrements, qui sont considérés comme les moyens privilégiés par lesquels la grâce est communiquée. Le mysticisme met tellement l’accent sur l’identification du Christ avec le chrétien qu’il prétend qu’une sorte de fusion complète a lieu, bien qu’ils restent des personnes distinctes. Le rationalisme religieux imagine Dieu comme une réalité immanente au monde et à l’esprit humain.

Le Christ est immanent à la nature et à l’esprit humains. Par conséquent, le salut est pensé de manière universelle, indépendamment de la foi consciente de l’homme en Christ. C’est pourquoi il cite souvent le texte biblique :«De même qu’en Adam tous meurent, de même en Christ tous seront rendus vivants» (1 Co 15, 22).

Le Vrai cep est une parabole donnée par Jésus-Christ. Elle est citée dans l’Évangile selon saint Jean. Elle parle de l’importance pour le croyant de rester attacher au vrai cep qui symbolise le Christ, cela pour porter du fruit en abondance. Les fruits, étant à l’image de la relation entre le sarment et le plant principal par la sève qui circule entre les deux, peuvent faire référence à beaucoup d’autres passages bibliques comme celui des fruits de l’Esprit en Galate 5 verset 22.

Pour saint Augustin, les sarments sont dans la vigne afin de recevoir d’elle leur principe de vie. Les humains doivent rester attacher aux vertus données, à la parole transmise par le Christ afin de donner des fruits sains. Benoît XVI dans un commentaire, aborde le sujet de la liberté et des préceptes divins. Mélanger les deux n’est pas incompatible. Il faut écouter Dieu et il nous donnera la force pour créer et marcher dans notre chemin. La récolte spirituelle sera alors abondante.

Que signifie être chrétien ?

Cette page de l’Évangile de Jean nous conduit au cœur même de la foi : Jésus explique enfin à ses disciples ce que signifie être son disciple. Jésus n’est pas seulement un guide ou un compagnon, un ami ou un frère. Il est notre vie. Il est vivant en chacun de nous et nous fait vivre sa vie divine. Il nous enseigne qu’il est la vraie vigne, mais pas la seule ; il est le cep, le tronc auquel il veut rattacher tous ceux qu’il appelle à la vie : «Je suis la vigne et vous êtes les sarments».

Nous, chrétiens, sommes unis à Lui par la foi et le baptême. Dieu attend de nous que nous devenions une vigne vivante qui porte du fruit. Cela n’est possible que si nous sommes unis au Christ ; en quelques lignes, un mot revient sept fois, et c’est le verbe «demeurez en moi», nous dit Jésus. Les chrétiens sont des hommes et des femmes qui demeurent dans le Christ. Cela soulève inévitablement une question : demeurer en Jésus oui, mais comment ? Comment être sûr de le rencontrer ?»

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, Jésus dit à Thomas : «Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi. Puisque vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. Dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu.» Philippe lui dit : «Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit. » Jésus lui répond : «Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père.

Comment peux-tu dire : ‘Montre-nous le Père’ ? Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ! Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; le Père qui demeure en moi fait ses propres œuvres. Croyez-moi : je suis dans le Père, et le Père est en moi ; si vous ne me croyez pas, croyez du moins à cause des œuvres elles-mêmes.

Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi fera les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, parce que je pars vers le Père, et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai,
afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Quand vous me demanderez quelque chose en mon nom, moi, je le ferai.» (Jn 14, 6-14)

Fondons notre foi sur les paroles de Jésus

«Par ce si, Jésus ne nie pas positivement la connaissance que ses disciples ont de lui et du Père, mais il sollicite leurs âmes au progrès.» (Bengel) Bien plus, Il affirma que dès à présent, après l’instruction profonde qu’il leur donna, ils connurent le Père et qu’ils le virent en lui. Les disciples n’avaient que les premiers rudiments de cette connaissance ; mais il y eut une grande sagesse pédagogique à les encourager ainsi, en leur supposant plus de lumières qu’ils n’en eurent ; et la Parole divine que Jésus répandit dans leur âme y restera comme le principe vivifiant de la connaissance qui leur manqua encore.

Cette interprétation fut celle qu’admirent Tholuck, Meyer, MM. Luthardt et Godet. D’autres exégètes (Chrysostome, Lücke) estimant que Jésus ne pouvait, dès cette époque, parler ainsi à ses disciples, pensèrent que ce fut là une sorte d’indication anticipée de ce qui leur fut accordé par l’Esprit à la Pentecôte.

La parole de Jésus : «Vous l’avez vu», comprise par Philippe comme si Dieu pouvait exister pour lui à côté ou en dehors de Jésus, lui inspira le désir de voir une théophanie ou révélation extraordinaire de Dieu, comme la demandait Moïse : «Je t’en prie, laisse-moi contempler ta gloire.» (Ex 33, 18); et il exprima naïvement ce désir à Jésus. «Cela nous suffit, ajouta-t-il nous n’avions plus aucun doute que le Père ne se révéla pleinement par toi.»

Ce fut avec tristesse que Jésus reprocha à Philippe de ne l’avoir pas connu, malgré toutes les expériences que, depuis si longtemps, il avait pu faire auprès de lui. Il l’appela affectueusement par son nom : Philippe, afin de l’inviter à réfléchir sur la demande qu’il venait de lui adresser.

Celui qui a vu Jésus a vu le Père, le Dieu qui est sainteté et amour, et dont Jésus était sur la terre la parfaite manifestation. Philippe demandait à voir, Jésus l’exhorta à croire. Ce fut uniquement par la foi qu’il put pénétrer dans ce mystère de l’unité absolue du Père et du Fils qui lui permit de voir le Père dans le Fils.

Ces paroles de Jésus exprimèrent, tout ensemble, l’intime unité d’essence et le rapport mutuel vivant, actif, qu’il y a entre le Père et le Fils, Jésus le prouva en déclarant que c’est le Père qui parle et agit en lui. es paroles et les œuvres de Jésus, ces paroles qui sont esprit et vie, ces œuvres de puissance divine et d’amour divin, telle est la démonstration irrécusable que le Père était en lui, parlait et agissait par lui.

«Pas une de ses paroles qu’il tire de lui-même. Pas une de ses œuvres que Dieu lui-même n’opère par lui. De sa propre sagesse, rien. Par la force de Dieu, tout !» (Godet)

Après avoir donné à Philippe cette instruction profonde, Jésus se tourna vers tous ses disciples et il les exhorta à le croire quand il leur déclara qu’il est dans le Père et que le Père est en lui, à le croire sur la seule autorité de sa parole.

Mais il ajouta avec tristesse que si leur foi fut encore trop obscure et trop faible pour se fonder uniquement sur sa parole, ils durent au moins le croire à cause de ses œuvres mêmes, considérées en elles-mêmes.

Il entendit par là ses miracles : «Si je n’accomplis pas les œuvres de mon Père, vous n’avez pas besoin de croire en moi. Mais si, au contraire, je les accomplis, même si vous ne voulez pas me croire, laissez-vous au moins convaincre par mes œuvres, pour que vous reconnaissiez et que vous compreniez que le Père est en moi et que je suis dans le Père.» (Jn 10, 37-38)

La foi, fondée sur ces œuvres, ne fut pas encore la vraie foi, mais elle put conduire à la foi immédiate. Jésus revint au discours plein de consolation qu’il adressa à ses disciples au sujet de son départ , et dans lequel il fut interrompu par Thomas et par Philippe. Et comme il leur montra, en répondant à la requête de celui-ci, que le Père se manifestait pleinement en lui dans ses paroles et dans ses œuvres.

Il leur fit maintenant une magnifique promesse qui leur donna de sa divinité et de la pleine révélation de Dieu en lui une preuve propre à créer une intime conviction : celui qui croit en lui fera lui aussi les mêmes œuvres et en fera de plus grandes encore. Il promit avec une autorité solennelle :

«En vérité, en vérité, la communication de l’Esprit et des grâces qui en résulteront pour les disciples.» Cette promesse, en même temps, ajouta à la perspective encore éloignée de la réunion dans la maison du Père, celle d’une prochaine réunion en esprit : les disciples revirent Jésus qui les quittera pour s’en aller au Père.

Ce ne furent pas des œuvres extérieures, des miracles matériels, plus étonnants encore que les siens comme le crurent quelques exégètes ; mais bien des miracles spirituels, que les apôtres firent, quand leur parole, animée de l’Esprit de Dieu, régénéra les âmes, fonda l’Église et porta la lumière et la vie au milieu de toutes les nations. «Le livre des Actes est le commentaire de cette parole.» (Meyer)

Ces oeuvres plus grandes, Jésus lui-même ne put les faire, parce que  l’Esprit n’était pas encore (Jn 7, 39). Quand il reprit possession de sa gloire et que toute puissance lui fut donnée au ciel et sur la terre, il eut accompli lui-même dans ses disciples la parole qu’il prononça. Il le fit en répondant à toutes leurs prières et en répandant sur eux le Saint-Esprit de la Pentecôte.

Les disciples restèrent avec Jésus dans un rapport plus intime et plus vivant que jamais. Eux, sur la terre prièrent en son nom, et lui leur accorda toutes leurs demandes. Grâce à son action puissante, ils accomplirent ses œuvres, et même de plus grandes, afin que le Père soit glorifié dans le Fils.

Prier au nom de Jésus, c’est donc, comme le dit Keil, dont M. Godet adopta l’interprétation, prier en nous replongeant avec foi dans la connaissance que nous avons reçue de lui comme Fils de Dieu abaissé et glorifié, c’est prier dans une communion intime avec lui, selon sa volonté, par son Esprit, qui seul nous communique la puissance d’accomplir cet acte religieux.

Quand celui qui prie ainsi se sent devenu un avec Jésus, il est certain d’être exaucé. Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez et il vous sera fait».

Diacre Michel Houx

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