Troisième dimanche de Pâques – Année C

Posté par diaconos le 21 mai 2025

Le Saint-Esprit, ou Esprit saint, ou encore Esprit, est dans plusieurs religions un aspect ou un agent de Dieu qui communique avec les humains ou agit sur eux. Dans le judaïsme, la Ruah, ou Souffle …

Le Saint-Esprit, ou Esprit saint, ou encore Esprit, est dans plusieurs religions un aspect ou un agent de Dieu qui communique avec les humains ou agit sur eux. Dans le judaïsme, la Ruah, ou Souffle …

 

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :     « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure. Celui qui ne m’aime pas ne garde pas mes paroles.Or, la parole que vous entendez n’est pas de moi : elle est du Père, qui m’a envoyé.     Je vous parle ainsi, tant que je demeure avec vous ; mais le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit. pouvait pas se révéler au monde qui le haïssait ; puis il annonce plus explicitement la raison de sa manière d’agir.

Mais ici, aux grandes promesses qu’il venait de faire aux siens , Jésus ajouta la déclaration expresse que la communion de l’âme avec Dieu résulte de son union avec lui, Jésus : « Nous viendrons à lui et nous ferons notre demeure chez lui. » Dieu avait établi sa demeure visible au milieu d’Israël (Lv 26.11-12 ; Ez 37.26-28), il avait habité au milieu de son peuple par la Parole faite chair, maintenant il promit de faire de chaque fidèle sa demeure, son tabernacle, son temple (1 Co 3.16 ; 1 Co 6.19).

Jésus ne répondit pas directement à la question et pourtant il la résolut de la manière la plus profonde. Pour la troisième fois, il dévoila, dans le cœur même de ceux qui l’aiment, les causes morales pour lesquelles il se manifestait à eux. C’était dire clairement pourquoi il ne pouvait pas se révéler au monde qui le haïssait ; puis il annonça plus explicitement la raison de sa manière d’agir.

Mais ici, aux grandes promesses qu’il venait de faire aux siens, Jésus ajouta la déclaration expresse que la communion de l’âme avec Dieu résulte de son union avec lui, Jésus : « Nous viendrons à lui et nous ferons notre demeure chez lui » Dieu avait établi sa demeure visible au milieu d’Israël (Lv 26, 11-12 ;  Ez 37, 26-28), il avait habité au milieu de son peuple par la Parole faite chair (Jn 1, 14), il promit de faire de chaque fidèle sa demeure, son tabernacle, son temple (1 Co 3, 16 ; 1 Co 6 , 19).

« Ce n’est plus la manifestation extérieure de la majesté divine, mais la révélation intime de la Grâce. Ce qui sera un jour le privilège de L’Église sauvée (Ap 21, 3) doit être dès maintenant réalisé par l’Esprit dans l’âme de chaque croyant. » (LuthardtLes paroles de Jésus sont les paroles de Dieu même. Or, comment le Sauveur pourrait-il se manifester à celui qui ne l’aime pas et qui rejette ses paroles ? Cette conclusion devait être évidente pour le disciple qui avait posé la question.

« Je vous ai dit ces choses, demeurant avec vous » Il y eut une pause dans le discours. Jésus jeta ainsi un regard en arrière sur les grandes consolations qu’offre aux siens l’espoir de la réunion future dans la maison du Père et la perspective de son retour prochain par le Saint-Esprit En même temps, ces mots : pendant que je demeure avec vous, firent pressentir son départ prochain. Mais, se hâta-t-il d’ajouter : « Voici un puissant secours qui pourvoira à tout dans votre vie intérieure et dans vos travaux »

Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Que votre cœur ne soit pas bouleversé ni effrayé. Vous avez entendu ce que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens vers vous. Si vous m’aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père, car le Père est plus grand que moi. Je vous ai dit ces choses maintenant, avant qu’elles n’arrivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez. (Jn 14, 23-29)

La Promesse de l’Esprit

Jésus ne répondit pas directement à la question, et pourtant il la résolut de la manière la plus profonde. Pour la troisième fois, il dévoila, dans le cœur même de ceux qui l’aiment, les causes morales pour lesquelles il se manifeste à eux. C’était déjà dire clairement pourquoi il ne pouvait pas se révéler au monde qui le haïssait ; puis il annonça plus explicitement la raison de sa manière d’agir.

Mais aux grandes promesses qu’il fit aux siens, Jésus ajouta la déclaration expresse que la communion de l’âme avec Dieu résulte de son union avec lui, Jésus :  « Nous viendrons à lui et nous ferons notre demeure chez lui. » Dieu avait établi sa demeure visible au milieu d’Israël (Lv 26, 11-12 ; Ez 37, 26-28), il avait habité au milieu de son peuple par la Parole faite chair (Jn 1, 14), il promit de faire de chaque fidèle sa demeure, son tabernacle, son temple (1 Co 3, 16 ; 1 Co 6, 19).

Il promit avec une autorité solennelle : « En vérité, en vérité, la communication de l’Esprit et des grâces qui en résulteront pour les disciples » Cette promesse, en même temps, ajouta à la perspective encore éloignée de la réunion dans la maison du Père, celle d’une prochaine réunion en esprit : les disciples reverront Jésus qui va les quitter pour s’en aller au Père. Que fallait-il entendre par ces œuvres semblables à celles de Jésus, et plus grandes encore, qu’accompliront ceux qui auront cru en lui ? Ce ne sont sûrement pas des œuvres extérieures, des miracles matériels, plus étonnants encore que les siens comme le crurent quelques exégètes ; mais bien des miracles spirituels, que les apôtres firent, quand leur parole, animée de l’Esprit de Dieu, régénérera les âmes, fondera l’Église et portera la lumière et la vie au milieu de toutes les nations.

Ces œuvres plus grandes, Jésus lui-même ne pouvait les faire, parce que l’Esprit n’était pas encore. (Jn 7.39) Mais bientôt elles seront possibles et se produiront réellement, dit Jésus, parce que je vais au PèreQuand il reprit possession de sa gloire et que toute puissance lui fut donnée au ciel et sur la terre » (Mt 28, 18), il accomplit lui-même dans ses disciples la parole qu’il prononça. Il le fit en répondant à toutes leurs prières et en répandant sur eux le Saint-Esprit de la Pentecôte.

Les disciples restèrent avec Jésus dans un rapport plus intime et plus vivant que jamais. Eux, sur la terre, prièrent en son nom, et lui leur accorda toutes leus demandes. Grâce à son action puissante, ils accomplirent ses œuvres, et même de plus grandes, afin que le Père fut glorifié dans le Fils (Jn 13, 32)Jésus donna à la prière un caractère tout spécial et tout nouveau pour ses disciples, il s’agit de la prière qui s’adresse à Dieu en son nom, et il insistera encore sur cette parole (Jn 15, 16 ; Jn 16, 23).

Quel en est le sens ? En son nom, ne signifie pas seulement : sur son ordre, en son autorité, par ses mérites ; dans le style des Écritures le nom désigne l’être, révélé dans son essence et toutes ses propriétés. Prier au nom de Jésus, ce fut comme le dit Keil, dont monsieur Godet adopta l’interprétation, prier en nous replongeant avec foi dans la connaissance que nous avons reçue de lui comme Fils de Dieu abaissé et glorifié  ou, mieux encore, c’est prier en Jésus lui-même, le seul médiateur qui nous ouvre l’accès au trône de la grâce, c’est prier dans une communion intime avec lui, selon sa volonté, par son Esprit, qui seul nous communique la puissance d’accomplir cet acte religieux.

Quand celui qui prie ainsi se sent devenu un avec Jésus, il est certain d’être exaucé ( Rm 8, 26)Jésus dit : « Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez et il vous sera fait »Les paroles de Jésus sont les paroles de Dieu même. Or, comment le Sauveur pourrait-il se manifester à celui qui ne l’aime pas et qui rejette ses paroles ? Cette conclusion fut évidente pour le disciple qui avait posé la question.

Jésus jeta un regard en arrière sur les grandes consolations qu’offre aux siens l’espoir de la réunion future dans la maison du Père et la perspective de son retour prochain par le Saint Esprit. En même temps, ces mots : pendant que je demeure avec vous, firent pressentir son départ.  Jésus se hâta d’ajouter : « Voici un puissant secours qui pourvoira à tout dans votre vie intérieure et dans vos travaux » L’aide fut désignée comme l’Esprit de vérité ; ici Jésus le nomma l’Esprit-Saint. La vérité divine n’est jamais, dans les Écritures, une froide doctrine destinée à éclairer l’intelligence seule, elle est une vie qui pénètre la conscience et le cœur et les sanctifie.L’Esprit qui crée cette vie en nous est saint, comme Dieu est saint.

Jésus dit : « Cet Esprit, mon Père l’enverra en mon nom »Car il prendra ma place auprès de vous, parce que les disciples demandèrent l’Esprit au nom de Jésus ; il le demanda pour eux, il glorifiera le nom de Jésus qui est la source unique du salut ; parce que le Père envoie l’Esprit à ceux qui aiment Jésus et que Jésus aime. Pour cela, il vous fera ressouvenir, il rendra lumineuses et vivantes en vous toutes les choses, toutes les paroles que Jésus nous a dites. L’Esprit fait ressouvenir non seulement par la mémoire, mais par le cœur. De cette double déclaration de Jésus il résulte que l’Esprit n’enseigne pas des choses étrangères à la parole de Jésus, il enseigne, au contraire par cette Parole

Il n’y a donc rien dans ce passage qui soit favorable à la doctrine catholique de la tradition ecclésiastique, élevée à côté ou au-dessus de la Parole, ni aux illusions du mysticisme qui rêve une illumination de l’Esprit supérieure à la Parole révélée. Jésus fonda par cette promesse la souveraine autorité de l’enseignement apostolique qu’il égale au sien (17, 18-20).e Sauveur, pressentant toutes les difficultés et toutes les craintes qui pourront encore assaillir le cœur de ses disciples, leur fait part d’une grâce suprême, d’un bien sans lequel il n’y a point pour l’homme de bonheur, avec lequel il ne saurait jamais être malheureux : la paix.

Jésus fit allusion dans ces paroles à la formule de salutation par laquelle les Israélites s’abordaient ou se quittaient (Jn20, 26)La plupart des commentateurs allemands prirent le mot de paix dans le sens de l’hébreu schalôm, bien-être, prospérité, salut, et pensèrent que Jésus présenta aux siens tous les fruits objectifs de son œuvre, en un mot, le salut éternel. Mais non, ce qu’il leur donna, ce fut la paix intérieure d’une âme remplie d’une douce confiance en son Dieu Sauveur.

« Ce sens est rendu évident par le cœur des disciples qui devaient être préservé du trouble, des tristesses et des craintes que leur inspirait la pensée de rester dans ce monde, seuls, sans leur céleste ami.» (Godet) Il leur laissa la paix, comme le plus précieux des legs à son départ. Il fit plus : il leur donna actuellement et réellement sa paix, la paix inaltérable et profonde dont il jouissait lui-même et qu’il puisait constamment dans la communion de son Père. Il leur fit part encore de sa joie  car tout ce qui est à lui appartient à ses rachetés. (Jn 15, 11 ; Jn 17,13),

Le monde en fut réduit à de vains souhaits, à de trompeuses promesses, souvent intéressées. Jésus donna réellement, abondamment et par l’amour le plus pur. Ces paroles inspirèrent aux disciples la plus entière confiance en lui. Jésus, à la fin du discours, revint ainsi à son point de départ ; après avoir donné aux siens tous les secours les plus puissants pour dissiper le trouble et les craintes qui pouvaient encore assaillir leur cœur. (Jn 14, 28)

Les disciples n’avaient que trop bien entendu cette parole : : « Je m’en vais », mais ils avaient moins bien saisi celle-ci : je reviens à vous ; de là leur tristesse et leur trouble. Jésus, plongeant un regard dans leur cœur,leur fit sentir que leur amour pour lui devrait leur faire de son élévation auprès du Père un motif de joie. Ils prendraient part à la joie qu’il éprouve lui-même de quitter ce monde de péché et de souffrance pour retourner auprès du Père et partager sa félicité et sa gloire.

C’est ici le seul passage des évangiles où Jésus pensa à lui-même, et tira de son propre repos le motif d’une exhortation. « Jésus trouva le moyen de leur faire de la joie un devoir de tendresse. Il en appela uniquement à leur cœur d’amis » (Godet) Tholuck, R. Stier, MM. Luthardt, Weiss et d’autres exégètes comprirent cette belle pensée. Ils pensèrent que Jésus invita ses disciples à considérer l’intérêt qu’ils eurent à son élévation, qui lui permit de leur assurer une protection plus puissante , ne tiennent pas compte de cette parole : si vous m’aimiez. de Wette, Meyer (Jn 16, 7) 

Parce que : il faut remarquer avant tout cette particule importante, car elle nous montre que Jésus, dans cette parole : le Père est plus grand que moi, donne simplement la raison pour laquelle ses disciples doivent se réjouir de son retour auprès de son Père. En isolant cette déclaration de son contexte, on l’a sollicitée en sens divers pour éclairer par son moyen le mystère des relations du Fils avec son Père. Mais quel sujet de joie les disciples auraient-ils bien trouvé dans une théorie abstraite à laquelle ils n’auraient rien compris ? Jésus s’exprima ainsi, en ayant conscience qu’il est le Fils de Dieu, celui qui reçut du Père d’avoir la vie en lui-même, et en même temps qu’il est la Parole faite chair. (Jn 5, 26)

Celui qui, existant en forme de Dieu, s’est dépouillé lui-même en prenant une forme de serviteur fait à la ressemblance des hommes, et qui allait  s’abaisser encore en devenant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix (Ph 2, 6-8)Dans cette position qui était alors la sienne, il éprouvait en son âme sainte, un sentiment profond de son humiliation qu’il ne pouvait s’empêcher d’exprimer parfois et qui le faisait soupirer après le terme de l’épreuve (Lc 12, 50).

Comment donc n’aurait-il pas éprouvé une joie profonde et sainte à l’aspect si prochain de son élévation auprès du Père ? C’était pour lui rentrer en possession de la gloire éternelle, objet de sa dernière prière (Jn 17, 5) ; c’était sa réintégration dans toutes les prérogatives divines dont il allait jouir dans une pleine communion d’essence et d’amour avec Dieu, son Père. Cette joie il invite ses disciples à la partager avec lui.

Obéissant à son invitation, l’apôtre Paul, après avoir décrit le profond abaissement de Jéssus, célébra son élévation avec amour, et la joie qu’il exprima dans ce chant de triomphe est celle de l’Église tout entière (Ep 1, 20-23) L’état présent de Jésus, avec la gloire céleste dans laquelle il allait être reçu. C’est comme s’il disait : Vous désirez de me retenir dans le monde ; mais il vaut mieux que je monte au ciel ». (Luther, Calvin,Luthardt, Godet)

Diacre Michel Houyoux

Liens avec des sites chrétiens

Agence web Cibles : cliquez ici pour lire l’article Troisième dimanche de Pâques – Année C

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 Note J’ai enseigné au Collège Saint Stanislas à Mons et en Afrique au Burundi. Vous pouvez lire mes articles sur Internet : Blog Blog du Diacre Michel Houyoux. Je parle cinq langues en plus du français : Anglais, Italien, Néerlandais, Allemand et le Russe

Je publies tous les jours en français et deux fois par semaine dans chacune des autres langues

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Sainte Gladys

Posté par diaconos le 29 mars 2024

Saint Gladys - YouTube

Sainte Gladys fut une des nombreuses reines des petits royaumes du pays de Galles. Sa fidélité conjugale laissa longtemps à désirer. Quand elle devint veuve, elle se fit ermite pour expier ses fautes et passa le reste de sa vie dans la solitude. Dieu pardonna, sainte Gladys en fit l’action de grâces par une vie toute donnée. Selon la légende, elle aurait été enlevée par Gwynllyw, un roi voisin guerrier qu’elle aurait calmé. Ils furent les parents de saint Cadoc et d’autres enfants saints aussi. Veuve, elle se retira dans un ermitage d’abord à Pencarnau puis à Gelligaer

Gladys, nommée aussi Gouladys fut une reine, une ermite et une nonne du cinquième siècle, originaire du pays de Galles. Déclarée sainte par l’Église catholique, elle est fêtée le vingt neuf mars..

Sa vie est principalement connue par une Vita de son mari Gwynllyw, écrite vers l’an 1130, et par une autre de son fils aîné Cado. Fille aînée de Brychan, roi chrétien et gallois du Brycheiniog, qui eut d’après la tradition douze fils et douze filles, Gladys séduisit un petit seigneur local du nom de Woolos, aussi connu sous le nom de Gwynllyw ap Glywys (Gondèle en français). En réaction au refus de son père d’accorder la main de sa fille à cet homme réputé violent et impie, Woolos enleva Gladys.

Pendant longtemps, le nouveau couple mena une vie plutôt dissolue (violences, rapines, brigandages). La fidélité conjugale de Gladys à son époux, roi du royaume de Glywysing laissa également à désirer. Le couple changea de conduite à partir de la naissance de leur premier fils qui deviendra plus tard saint Cado. Sous son influence et ses exhortations, Woolos renonça à son pouvoir et se retira avec Gladys en ermite au bord de la rivière Usk, plus précisément à la colline Stow Hill, aujourd’hui un quartier et une paroisse de Newport.

Il fut ainsi, selon la légende, le premier habitant du lieu, célébré plus tard par la cathédrale qui porte son nom. Dans un premier temps, ils restèrent ensemble en pénitence partagée, à vivre frugalement et à se baigner dans les eaux froides de la rivière. Puis, toujours sur les conseils de Cado, ils acceptèrent de se séparer pour éviter la tentation. Gladys se retira alors sur les rives de la rivière Ebbw jusqu’à ce que Cado lui proposa d’aller vivre près d’une chapelle situé à Bassaleg, désormais un quartier à l’Ouest de Newport, afin de favoriser les grâces de la Vierge.

Plus tard, elle le quitta pour rejoindre un ermitage plus éloigné à Gelligaer qui deviendra son sanctuaire majeur. Ainsi, l’ancienne épouse pécheresse vécut la fin de sa vie dans la prière, l’austérité et la vie consacrée. Sa fête est fixée au vingt neuf mars selon le Martyrologe romain.

Diacre Michel Houyoux

Vidéo Sainte Gladys : cliquez ici → https://youtu.be/DsdjLnGSBhQ

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Vendredi Saint

Posté par diaconos le 28 mars 2024

Pourquoi la vénération de la Croix le Vendredi Saint ? - Un prêtre vous ...

 

Le Vendredi saint est la commémoration religieuse célébrée par les chrétiens le vendredi précédant le dimanche de Pâques. Il marque le jour de la crucifixion et de la mort de Jésus Christ. Il fait partie du triduum Pascal, qui s’étend du Jeudi Saint qui est la commémoration du dernier repas du Christ avec ses apôtres aux vêpres du dimanche de Pâques. Appelé vendredi adouré ou adoré (du latin adorare) pendant le Moyen Âge en France, le vendredi saint est aussi connu comme le Grand vendredi ou Saint et grand vendredi dans la tradition orthodoxe.

Ce jour est férié dans un grand nombre de pays ou de régions, en Europe. !Allemagne, Espagne, Portugal, Italie, Royaume-Uni, Suisse, Lettonie, au Liban, en Argentine, Brésil, Canada, Chili et douze des cinquante états des États-Unis, en Éthiopie, Kenya, Nigeria et en Asie pour Hong Kong, Inde, Indonésie et Macao. C’est également un jour férié pour les département français de la Moselle, du Bas-Rhin, du Haut-Rhin. Il n’est pas légalement férié, ce jour est généralement chômé dans les collectivités territoriales de la Martinique, de la Guadeloupe et de la Guyane.

Objet de la commémoration

Le Vendredi saint est la commémoration de la Passion et de la crucifixion de Jésus Christ.. La mort du Christ et la foi en sa Résurrection sont fondamentales pour le christianisme ; ce jour est donc célébré par toutes les Églises chrétiennes. Il s’agit d’un jour de tristesse et de méditation sur la signification de cette mort.

Rites catholiques

L’Église catholique préconise de jeûner, privation substantielle de nourriture selon l’âge et les forces de chaque chrétien le Vendredi saint. Elle inclut le Vendredi saint et le Samedi Saint dans le jeûne pascal, conformément à l’article 110 de Sacrosanctum Concilium . Dans l’Église latine, un jour de jeûne signifie un seul repas complet, deux petites collations étant permises le matin et le soir à condition que les deux ensemble ne correspondent pas à un repas complet. Cette règle peut être observée moins rigoureusement le Samedi saint que le Vendredi saint.

Les églises catholiques ont coutume de voiler les crucifix le dimanche quinze jours avant Pâques et de les dévoiler le Vendredi saint. Des offices additionnels sont tenus en ce jour avec des lectures de l’Ancien et du Nouveau Testament. L’office catholique central et solennel de ce jour, appelé Office de la Passion, fait partie du temps de la Passion de l’année liturgique. Cet office, dont la composition emprunte sa plus grande partie à une messe, n’en est cependant pas une. Il y a bien la communion avec des hosties déjà consacrées étant amenées à l’autel dans un ou des ciboires.

Sa structure principale est la suivante : La prostation des prêtres et autres ministres du culte.- Trois lectures. La première est issue du Livre d’Isaïe et la seconde de l’Épître aux Hébreux La troisième est prépondérante par rapport aux deux autres car bien plus longue que les deux précédentes et narrant la Passion du Christ selon saint Jean. - Une brève homélie. La Grande Prière Universelle, qui est une série de prières d’intercession. .Elle est déployée plus que lors de tout autre dimanche ou solennité de l’année. Parmi celles-ci, il y a la prière pour la conversion des Juifs.

Adoration de la Croix. En l’église où est célébré l’office, la grande croix est portée en procession jusqu’au lieu du sacrifice eucharistique pour son ostension et son adoration qui alterne hymnes, dont les Impropères et certaines pièces du répertoires sacré telles que le Miserere et le Stabat Mater et silence; rite prenant sa source dans la liturgie de Jérusalem des premiers temps. Communion avec des hosties consacrées la veille au soir à la messe de la Cène du Seigneur et transportées solennellement au reposoir. Après la bénédiction finale, tous se retirent en silence.

La prière Oremus et pro perfidis Judaeis a comporté pendant plusieurs siècles une mention avilissante pour les Juifs perfides. Cette mention a été supprimée par le pape Jean XXIII en 1959, et le concile Vatican II clarifia la position de l’Église catholique sur les relations avec le judaïsme dans la déclaration Nostra Ætate en 1965. Benoît XVI a modifié la prière pour la conversion des juifs du missel tridentin, en 2008, et en 2021 le motu proprioTraditionis custodes du pape François a annulé l’élargissement des conditions de célébration de la messe selon le rite tridentin. Les crucifix voilés depuis le samedi de la quatrième semaine de carême et les images le sont aussi en ce jour sont dévoilés à l’issue de la célébration.

Processions

Les processions du Vendredi Saint sont séparées en deux groupes, en fonction du moment de leur célébration, avant ou après la célébration de l’Office de la Passion: les processions de la Passion, dont la plus répandue est celle du Chemin de Croix. Dans la tradition catholique, le Chemin de croix tend à méditer, ou même à reproduire, notamment en Amérique latine et aux Philippines, la Passion du Christ. Des chemins de croix en quatorze stations, commémorant chaque scène conduisant à la crucifixion, ont également lieu; ces derniers ont souvent lieu à midi ou à trois heures de l’après-midi (heure de la mort du Christ).

En Allemagne, des Portements de croix vivants (Lebendiger Kreuztracht) ont lieu dans les régions du sud, comme à Wiedenbr^ck, Ûlm et à Neu-Ulm.. En Belgique, à Lessines, depuis au moins le XVe siècle, le Vendredi Saint est synonyme de Mise au Tombeau. À l’issue de l’Office, une procession de pénitents escorte le gisant du Christ dans les rues de la vieille ville, plongée dans l’obscurité, au son des tambours, des crécelles et des chants de lamentations ; pénitents porteurs de torches et de grandes lanternes, jeunes filles en capes noires accompagnant avec leurs petites lanternes la statue de Notre-Dame des Sept Douleurs, chantres, prêtres en chapes noires et rouges, « deuillantes » en mantille composent un étrange cortège funèbre qui réintègre ensuite l’église Saint-Pierre où s’effectue la Mise au Tombeau du Christ.

C’est surtout en Espagne et en Italie que les processions du Vendredi saint sont les plus impressionnantes, de même que dans les pays d’Amérique latine. Les plus connues mondialement sont probablement celles de la Semaine Sainte à Séville.

Rite byzantin

Dans la plupart des Église Orthodoxes, un jeûne rigoureux (abstention totale de nourriture) est demandé le Vendredi saint au moins jusqu’aux Vêpres, pourvu que l’âge et l’état de santé des fidèles le permette. L’Office des matines conserve la marque des traditions de la Grande Église de Constantinople. Pendant ces matines spécifiques, appelées Office des douze Évangiles, sont chantées quinze antiphones, au début de l’office, après quoi l’ordo est semblable à celui observé habituellement en carême.

La particularité principale de cet office est que tout au long de son déroulement sont lues douze péricopes évangéliques qui relatent les derniers enseignements du Christ aux apôtres; lecture à laquelle se mêlent hymnes, méditations, tintements de cloches ainsi que la prière sacerdotale (première lecture, Jean 13,31 – 18,1), puis l’accusation par les Juifs, la condamnation devant Pilate, la Crucifixion et l’ensevelissement, issus des quatre évangiles. Les heures suivent le déroulement de l’office des heures royales, avec la lecture de psaumes propres, le chant de strichères, et des lectures de l’Ancien Testament, des épîtres et des évangiles. Aux vêpres, en plus des lectures de l’ancien testament, on lit une épître et une péricope évangélique.

Lorsque le chœur entonne l’apolytikion, le clergé sort du sanctuaire en portant l’épitaphion, une représentation du Christ gisant au tombeau, et vient la déposer au milieu de l’église, pendant que les fidèles s’agenouillent. À la fin de l’office, les fidèles vénèrent l’épitaphion en se prosternant.

Protestantisme

Plusieurs églises protestantes organisent un service interconfessionnel avec la Sainte Cène. En France, le Vendredi saint est également férié en Alsace (Bas Rhin et Haut-Rhin et en Moselle. Dans ces trois départements, la journée n’est chômée que dans les communes où se trouve un temple protestant ou une église mixte. En 1957, en Alsace, les fidèles affluaient dans les églises protestantes et certains qui n’allaient jamais au culte tenaient à être présents ; on parlait d’ailleurs des chrétiens du Vendredi saint. Pour les catholiques, cette commémoration religieuse était moins célébrée.

En sorte que, dans certains villages mixtes, les paysans catholiques romains s’arrangeaient pour rentrer le fumier devant leurs concitoyens protestants endimanchés qui leur rendaient la pareille en travaillant ostensiblement le 15 août, fête de l’Assomption. Les cloches ne sonnent pas pendant le Vendredi saint. Dans certains pays comme l’Allemagne, ou certaines régions, elles sont remplacées par des crécelles pour annoncer l’Angélus de l’office.

Divers

Durant des siècles, les Juifs furent été tenus d’assister à un sermon spécial le Vendredi saint, dont l’exorde Oremus et pro perfidis Judaeis, occasion de nombreuses émeutes populaires contre eux, s’ajoutant à celui du samedi, avant de se rendre à la synagogue. L’Accord du Vendredi Saint (Good Friday agreement), signé 10 avril 1998 entre les gouvernements et britannique ouvrit la voie à un processus de paix dans le conflit nord irlandais. .

Notes et référence

  • Maurice Vloberg, Les fêtes de France: coutumes religieuses et populaires. Ouvrage orné de 181 héliogravures, couverture et hors-texte, B. Arthaud, 1936 (lire en ligne [archive]), p. 81

  • Reportage « Corse : La poignante procession de Pâques à Sartène », émission Le 1245 (M6) du 10 avril 2023.

  • Britannica, Encyclopedia of World Religions, Encyclopaedia Britannica, USA, 2008, p. 309

  • F.G. Dreyfus écrit dans Le protestantisme alsacien [archive] : «Le nombre de fidèles peut être confirmé par le recensement et les chiffres de réguliers ou irréguliers pouvaient être

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Mercredi Saint

Posté par diaconos le 26 mars 2024

La Cène- Léonard de Vinci L'oeuvre ce base sur une scène religieuse ...

# La Cène (terme issu du latincena, « repas du soir, dîner » est le nom donné dans la religion chrétienne au dernier repas que Jésus-Christ prit avec les douze apôtres le soir du Jeudi saint (le 14 Nissan du calendrier hébraïque), avant la Pâque juive, peu de temps avant son arrestation, la veille de sa crucifixion, et trois jours avant sa résurrection. Après avoir célébré avec eux la Pâque, il institua l’Eucharistie — selon trois des quatre évangiles canoniques — en disant : « Ceci est mon corps, ceci est mon sang ».

L’idée d’un banquet communautaire célébrant l’arrivée du Royaume de Dieu existait dans le judaïsme contemporain chez les esséniens, qui anticipaient un tel repas présidé par le Prêtre et le Messie (1 QSA 2, 17-222), et qui observaient selon leur règle un repas communautaire en prévision du banquet messianique de la Fin des temps (1 QS 6, 4-63).

Des textes apocalyptiques postérieurs (Baruch, Enoch, l’Apocalypse d’Elie) parlent d’une abondance de nourriture à la Fin des temps ainsi que d’un repas pris avec le Messie » Les chrétiens de toutes tendances confondues (orthodoxes, catholiques, protestants), considèrent que ce dernier repas pris par Jésus avec ses disciples institue le sacrement de l’Eucharistie.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, l’un des Douze, nommé Judas Iscariote, se rendit chez les grands prêtres et leur dit «Que voulez-vous me donner, je vous le livrer ?» Ils lui remirent trente pièces d’argent. Et depuis, Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer. Le premier jour de la fête des pains sans levain, les disciples s’approchèrent et dirent à Jésus : «Où veux-tu que nous te fassions les préparatifs pour manger la Pâque» l leur dit : «Allez à la ville, chez untel, et dites-lui : “Le Maître te fait dire : Mon temps est proche ; c’est chez toi que je veux célébrer la Pâque avec mes disciples.”»

Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit et ils préparèrent la Pâque. Le soir venu, Jésus se trouvait à table avec les Douze. Pendant le repas, il déclara : «Amen, je vous le dis : l’un de vous va me livrer» Profondément attristés, Ils se mirent à lui demander, chacun son tour : «Serait-ce moi, Seigneur. Prenant la parole, il dit : «Celui qui s’est servi au plat en même temps que moi, celui-là va me livrer. Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux celui par qui le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là !» Judas, celui qui le livrait, prit la parole : Rabbi, serait-ce moi ?» Jésus lui répondit : « C’est toi-même qui l’as dit !» ((Mt 26, 14-25)

L’institution de la cène

Les paroles de Jésus prononcées au sujet de Marie irritèrent Judas et déterminèrent sa trahison. Ce fut Judas qui prit l’initiative de dénoncer Jésus aux chefs des prêtres. Malgré les avertissements réitérés de Jésus.  Judas s’enferma dans ns son péché et joua avec une passion qui finit par livrer son âme à la puissance des ténèbres : «Satan entra en Judas, appelé Iscariote, qui était au nombre des Douze.» (Lc 22, 3) Au reste, bien qu’il y ait un profond mystère dans la destinée de cet homme , comme dans celle de toute âme qui se perd,   Judas ne prévit pas le résultat de sa trahison. de sa trahison. Il pensa que le sanhédrin se contenterait d’infliger à Jésus une peine légère ou que celui-ci ferait usage de sa puissance pour échapper à ses ennemis.

Ce qui le prouva, ce fut sa conduite après l’événement. Ces trente pièces d’argent qui étaient sans doute des sicles, était le plus bas prix d’un esclave : «Si c’est un esclave, homme ou femme, on donnera 30 pièces d’argent au maître de l’esclave et le bœuf sera lapidé.» (ex 21, 32) Judas n’avait pas prévu les conséquences de son action, et qu’ainsi, dans son aveuglement, il n’y attacha pas l’importance que les événements donnèrent à son crime. Cet argent avait été pris dans le trésor du temple, qui servait à acheter les victimes.

Ainsi l’Agneau de Dieu dut être payé par ce trésor, où cependant les trente pièces d’argent ne rentrèrent plus. Le premier jour des pains sans levain, les disciples demandèrent à Jésus où ils durent lui préparer la Pâque. Jésus leur indiqua une maison amie, en ville, et les disciples exécutèrent ses ordres. Le soir venu, il se mit à table avec les douze. Il déclara que l’un d’eux le livrera. Consternés, ils demandèrent chacun : «Est-ce moi ?» Jésus désigna le traître et dit que la mort du fils de l’homme fut l’accomplissement des prophéties, mais que celui qui fut l’instrument de cette mort n’en fut pas moins coupable et malheureux.

Judas demandant à son tour si ce fut  lui, Jésus le lui confirma. Pendant le repas, Jésus prit du pain, et après avoir prononcé une bénédiction, il le rompit et le donna à ses disciples en leur disant : Ceci est mon corps. Il prit aussi une coupe, et leur commanda d’en boire tous, disant : Ceci est mon sang, le sang de l’alliance répandu pour la rémission des péchés. Jésus termina le repas en déclarant qu’il ne boira plus du produit de la vigne jusqu’à ce qu’il le boive à nouveau dans le royaume de son Père. Après le chant des cantiques, ils s’acheminèrent vers le mont des Oliviers.

Le quatorze du mois de nisan, les juifs préparèrent l’agneau de Pâque et les pains sans levain, et la fête commençait le même jour à six heures du soir, bien qu’elle fût fixée au lendemain quinze, de même que le sabbat des Juifs commençait le vendredi à six heures du soir. L’après-midi du 14 nisan, avant le coucher du soleil, l’agneau pascal était immolé par les sacrificateurs dans les parvis du temple et c’était dans la soirée qu’on le mangeait.

Les Israélites, à l’origine, célébraient la Pâque debout, les reins ceints et le bâton à la main : vous mangerez ainsi : la ceinture aux reins, les sandales aux pieds, le bâton à la main. Vous mangerez en toute hâte : c’est la Pâque du Seigneur.» (Ex 12, 11) Dans la suite, l’usage prévalut de prendre ce repas à demi couché sur le côté : « Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, près de ses pieds, et elle se mit à mouiller de ses larmes les pieds de Jésus. Elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers et répandait sur eux le parfum.» (Lc 7, 38)

Les convives devaient être au moins dix, car l’agneau devait être entièrement mangé. Les Israélites mangeaient, avec l’agneau de Pâque, un plat composé de dattes, de figues… appelé charoset et ayant la couleur des briques, en souvenir de celles d’Égypte. Ils plongeaient dans cette sauce le pain et les herbes amères. Judas, assis près de Jésus, fit en même temps que lui ce mouvement de la main. La vie est un don de Dieu, mais l’homme est responsable de l’usage qu’il en fait, si elle devient pour lui un mal, il ne peut l’attribuer qu’à sa faute : tel n’était pas le dessein de Dieu.

En présence de la perdition d’une âme, cette parole de Jésus est d’une redoutable et mystérieuse vérité, mais dans les grandes afflictions de la vie présente, c’est par erreur que l’homme arrive quelquefois à considérer le don de l’existence comme un malheur. L’insolence de Judas dépassa toutes les bornes. Mais cet entretien eut lieu à voix basse, Jésus ne voulant pas même alors rendre tout retour impossible à ce malheureux disciple, en le dévoilant directement aux autres.

Ceux-ci en effet, ignorèrent ses intentions criminelles «Mais aucun des convives ne comprit pourquoi il lui avait dit cela. Comme Judas tenait la bourse commune, certains pensèrent que Jésus voulait lui dire d’acheter ce qu’il fallait pour la fête, ou de donner quelque chose aux pauvres.» (Jn 13,, 28-29)

Diacre Michel Houyoux

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