Mercredi de la vingt-quatrième Semaine du Temps Ordinaire — Année Paire

Posté par diaconos le 18 septembre 2024

 

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Nous avons joué de la flûte et vous n’avez pas pleuré

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, Jésus disait à la foule : « À qui donc vais-je comparer les gens de cette génération ? À qui ressemblent-ils ? Ils ressemblent à des gamins assis sur la place, qui s’interpellent en disant :“Nous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé. Nous avons chanté des lamentations, et vous n’avez pas pleuré. » Jean le Baptiste est venu, en effet ; il ne mange pas de pain, il ne boit pas de vin, et vous dites : “C’est un possédé !” Le Fils de l’homme est venu ; il mange et il boit, et vous dites : “Voilà un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs.”  Mais, par tous ses enfants, la sagesse de Dieu a été reconnue juste. (Lc 7, 31-35)

 Aus­té­rité de la vie de Jean

Les deux évan­gé­listes rendirent à peu près dans les mêmes termes cette pa­ra­bole si hu­mi­liante pour la génération qu’elle concer­na. Ce fut avec une iro­nie pleine de tris­tesse que Jé­sus la com­para à des en­fants mé­con­tents et bou­deurs, que rien ne put in­té­res­ser. Dans Mat­thieu, Jé­sus dé­crivit l’aus­té­rité de la vie de Jean en ces termes : « ne man­geant ni ne bu­vant », ex­pres­sion évi­dem­ment hy­per­bo­lique. Luc y  substitua celle-ci : « Ne man­geant pas de pain et ne bu­vant pas de vin«   ce qui fut ri­gou­reu­se­ment vrai : « Lui, Jean, portait un vêtement de poils de chameau, et une ceinture de cuir autour des reins ; il avait pour nourriture des sauterelles et du miel sauvage. » (Mt 3, 4)

Mat­thieu rap­porta la der­nière pa­role de ce dis­cours, que Jé­sus pro­non­ça avec une joie pro­fonde : «  Mais la sa­gesse a été jus­ti­fiée de la part de ses enfants ».Luc ajouta ce mot si­gni­fi­ca­tif : « tous ses en­fants »

Diacre Michel, Houyoux

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Père Gabriel   Nous avons joué de la flûte

♥ La Foi prise au mot  : cliquez ici →  https://youtu.be/jHrkXsg4SQs

 

 

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Jeudi de la vingt-deuxième semaine du Temps Ordinaire -Année Paire

Posté par diaconos le 5 septembre 2024

Jeudi de la vingt-deuxième semaine du Temps Ordinaire -Année Paire dans Bible 20200903-01

Laissant tout, ils le suivirent

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là, la foule se pressait autour de Jésus pour écouter la parole de Dieu, tandis qu’il se tenait au bord du lac de Génésareth. Il vit deux barques qui se trouvaient au bord du lac ; les pêcheurs en étaient descendus et lavaient leurs filets. Jésus monta dans une des barques qui appartenait à Simon, et lui demanda de s’écarter un peu du rivage. Puis il s’assit et, de la barque, il enseignait les foules.

Quand il eut fini de parler, il dit à Simon : «Avance au large, et jetez vos filets pour la pêche.» Simon répondit : «Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je vais jeter les filets.» Et l’ayant fait, ils capturèrent une telle quantité de poissons que leurs filets allaient se déchirer.

Ils firent signe à leurs compagnons de l’autre barque de venir les aider. Ceux-ci vinrent, et ils remplirent les deux barques, à tel point qu’elles enfonçaient. À cette vue, Simon-Pierre tomba aux genoux de Jésus, en disant : «Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur.» 

En effet, un grand effroi l’avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, devant la quantité de poissons qu’ils avaient pêchés ; et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée, les associés de Simon.

Jésus dit à Simon : «Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras.» Alors ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le suivirent. (Lc 5, 1-11)

Pêcheur d‘hommes

# Le terme de pêcheur d’hommes est, selon l’Évangile selon Luc, celui qu’utilisa Jésus-Christ avant d’être ressuscité, au bord du lac de Génésareth. Il exhorta ainsi ses disciples à jeter leurs filets pour convertir les gens. Il faut se référer à la première pêche miraculeuse ainsi qu’à la deuxième pêche miraculeuse pour comprendre la métaphore évoquée par Jésus.  Benoît XVI, en s’adressant aux évêques, précisa que les termes pêcheur d’hommes désignent le fait qu’il faut jeter les filets de l’Évangile afin que nous adhérions au Christ, pour nous tirer hors des eaux salées de la mort et de l’obscurité dans laquelle la lumière du ciel ne pénètre pas.

Grégoire le Grand, quelques siècles plus tôt, aborda le sujet dans son homélie 24 consacrée entièrement au deuxième épisode de la pêche. Il y précisa qu’après la conversion, après avoir été pris dans les filets, il ne faut pas revenir aux péchés, mais suivre les vertus. Être pêcheur d’hommes consiste à faire suivre une vie meilleure à son prochain. La foi en Jésus-Christ se réfère à l’histoire de Jésus de Nazareth, Juif de Galilée, qui apparut au premier siècle dans le cercle de Jean le Baptiste avant de s’engager, s’entouré de quelques disciples, dans une carrière de prédication itinérante d’un à deux ans et demi, essentiellement en Galilée, en pratiquant guérisons et exorcismes.

Il suscita engouement et ferveur, s’attirant la méfiance des autorités politiques et religieuses, avant d’être arrêté, condamné et crucifié vers l’an 30à Jérusalem pendant la fête juive de la Pâque, sous l’administration du préfet Ponce Pilate. Le Papyrus P52, recto. Daté de la première moitié du deuxième siècle, ce document qui contient deux passages de l’Évangile selon Jean est le plus ancien exemplaire connu du Nouveau Testament.

Dans les premières décennies qui suivent la mort de Jésus de Nazareth vers 30, ses disciples se constituèrent en petites communautés autour de deux croyances : celle que Jésus fut le messie attendu par les juifs, et celle qu’il ressuscita et apparut à un certain nombre de témoins. Ce mouvement des disciples de Jésus, par ses croyances en la messianité et la résurrection de Jésus, constitua alors une secte particulière au sein du judaïsme. La foi en Jésus-Christ fut marquée dès ses débuts par la prédication de Paul de Tarse, l’apôtre des gentils qui ne connut pas pas Jésus, mais qui affirma l’avoir vu après sa résurrection.

Le Messie médiateur et rédempteur Le Messie (de l’hébreu מָשִׁיחַ —mashia’h) désigna dans le judaïsme l’oint du Seigneur, personne consacrée par le rituel de l’onction effectué par un prophète. Christos est, en grec, une traduction littérale du mot mashia’h utilisé dans la Septante.

Les soucis du siècle et la séduction des richesses

Être pêcheur d’hommes consiste à faire suivre une vie meilleure à son prochain. La foi en Jésus-Christ se réfère à l’histoire de Jésus de Nazareth, Juif de Galilée, qui apparut au premier siècle dans le cercle d  Jean le Baptiste avant de s’engager, entouré de quelques disciples, dans une carrière d  prédication itinérante d’un à deux ans et demi, essentiellement en Galilée, en pratiquant guérisons e  exorcismes. Il suscita engouement et ferveur, s’attirant la méfiance des autorités politiques et religieuses, avant d’être arrêté, condamné et crucifié vers l’an 30 à Jérusalem pendant la fête juive de la Pâque, sous l’administration du préfet Ponce Pilate.

Le Papyrus P52, recto. Daté de la première moitié du deuxième siècle, ce document qui contient deux passages de l’Évangile selon Jean est le plus ancien exemplaire connu du Nouveau Testament. Dans les premières décennies qui suivent la mort de Jésus de Nazareth vers 30, ses disciples se constituèrent en petites communautés autour de deux croyances : celle que Jésus fut le messie attendu par les juifs, et celle qu’il ressuscita et apparut à un certain nombre de témoins. Ce mouvement des disciples de Jésus, par ses croyances en la messianité et la résurrection de Jésus, constitua alors une secte particulière au sein du judaïsme.

La foi en Jésus-Christ fut marquée dès ses débuts par la prédication de Paul de Tarse, l’apôtre des gentils qui ne connut pas pas Jésus, mais qui affirma l’avoir vu après sa résurrection. Le Messie médiateur et rédempteur Le Messie désigna dans le judaïsme l’oint du Seigneur, personne consacrée par le rituel de l’onction effectué par un prophète.

Christos est, en grec, une traduction littérale du mot mashia’h utilisé dans la Septante. « D’autres personnes qui reçoivent la semence parmi les épines, ce sont celles qui entendirent la parole  » (Mc 4, 18)

Les épines représentèrent d’après Matthieu les soucis du siècle et la séduction des richesses ; à ces deux causes de stérilité Luc ajouta les voluptés de la vie et Marc les convoitises des autres choses, ou les autres genres de convoitises.

Une seule de ces passions, persistant dans le cœur, suffisait pour étouffer la parole et la rendre infructueuse. Combien plus quand plusieurs ou toutes entrant dans le cœur étoufferont ensemble la parole. Ils ne l’entendirent pas une seule fois.

Mais souvent, depuis longtemps, ce qui fit qu’en eux la semence eut le temps de grandir, de donner les plus belles espérances et ce ne fut que plus tard que les épines grandissant aussi, l’étouffèrent Les fruits de la semence avec les fruits de la parole dans la vie religieuse et morale de ceux qui l’ont entendue, a quelque chose de solennel et de frappant. 

Jésus il leur disait : « Apporte-t-on la lampe pour la placer sous le boisseau ou sous le lit ? N’est-ce pas pour la placer sur le pied de lampe ? » (Mc 19, 22)  Cette image, riche en significations diverses, revient fréquemment dans les évangiles de Matthieu et de Luc, parce que Jésus l’employait souvent dans ses discours, et cela, dans des applications différentes.

Ici il voulut enseigner à ses disciples que la connaissance des vérités de son royaume, qu’il leur communiqua par ses paraboles, ils ne durent pas la cacher à d’autres mais la publier au grand jour. Et tel est le devoir de chaque chrétien. 

« Ne pensez pas que ce que je vous confie maintenant en secret, doive rester toujours caché ; j’allume en vous la lumière, afin que, par votre ministère, elle dissipe les ténèbres dans le monde entier. » (Erasme)

Cette parole a même une portée plus générale. Tout ce qui reste caché à l’homme dans ce monde ne lui est voilé que pour lui être un jour pleinement révélé. « Cela a lieu graduellement dans le siècle présent et s’accomplira pleinement quand la lumière éclairera toutes choses » (1 Co. 4-5)- Bengel

Diacre Michel Houyoux

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Catholic for live → 

Jean Jaques Sanza → Venez à ma suite, et je vous ferai pêcheurs d’hommes

Opus dei : cliquez ici pour lire l’article → Convaincre sans vouloir vaincre : dix clés pour communiquer la foi

Vidéo 

Pasteurs Laurence Blondeau et Louis Pernot → https://youtu.be/W7Cu-jfoaSU

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Lundi de la vingtième semaine du Temps ordinaire- Année paire

Posté par diaconos le 19 août 2024

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De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, voici que quelqu’un s’approcha de Jésus et lui dit : « Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? » Jésus lui dit : « Pourquoi m’interroges-tu sur ce qui est bon ? Celui qui est bon, c’est Dieu, et lui seul ! Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. » Il lui dit : « Lesquels ? » Jésus reprit : « Tu ne commettras pas de meurtre. Tu ne commettras pas d’adultère. Tu ne commettras pas de vol. Tu ne porteras pas de faux témoignage. Honore ton père et ta mère. Et aussi : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »

Le jeune homme lui dit : « Tout cela, je l’ai observé : que me manque-t-il encore ?» Jésus lui répondit : « Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux. Puis viens, suis-moi. » À ces mots, le jeune homme s’en alla tout triste, car il avait de grands biens. (Mt 19-16, 22)

 

Ce quelqu’un était un jeune homme riche qui, selon Luc (Lc 18.18), était magistrat ou chef peut-être président de la synagogue. Il était sincèrement préoccupé de la question la plus grave que puisse se poser une âme sérieuse, celle de la vie éternelle. Il avait en outre réfléchi sur le bien et s’était efforcé de le pratiquer, sans être encore assuré d’avoir fait assez pour obtenir la vie éternelle. Il s’informa de quelque bien extraordinaire qu’il pourrait faire, et, aveuglé par sa propre justice, il s’imagina que par là il parviendra au but. Dès les premiers mots, la réponse de Jésus, admirable de sagesse, fut propre à lui ouvrir les yeux.

« Pourquoi m’appelles-tu bon ? Nul n’est bon sinon un seul, Dieu » (Mc 10.18). La leçon se fonde sur Codex Sinaiticus B, D, versions, Pères. Tous les critiques l’adoptèrent. Jésus voulut dire : «Pourquoi cette question sur ce qui est bon? Elle est superflue, car tu n’ignores pas qu’un seul est le bon, l’être absolument parfait ; c’est Dieu. Regarde à Dieu et tu connaîtras le bien qui est sa volonté. Quant à ce que tu dois faire pour entrer dans la vie éternelle, les commandements de la loi te l’enseignent, tu n’as qu’à les garder.»  Jésus savait bien que son interlocuteur ne pourrait jamais par lui-même garder ces commandements qu’il vint de lui faire envisager comme l’expression de la volonté sainte de Dieu.

Mais c’était la seule réponse possible à sa question ; s’il s’appliquait sérieusement à accomplir cette volonté divine dans son cœur et dans sa vie, il devait se convaincre bientôt qu’il en était incapable (Rm 3, 20 ; Rm 7. 7-13) ; et, passant par la repentance, il devait chercher la vie éternelle dans une autre voie. «Jésus renvoie à la loi ceux qui sont dans la sécurité et il console par l’Évangile ceux qui sont contrits. Bengel Le jeune homme connaissait parfaitement les commandements du décalogue, mais il s’attendait à ce que Jésus lui indiquât quelque œuvre nouvelle, extraordinaire, à faire pour obtenir la vie éternelle.

De là sa question. L’expérience nous apprend que l’homme a toujours plus de penchant pour les préceptes d’une sainteté fantastique que pour la simple pratique de la loi divine. Le jeune homme connaissait parfaitement les commandements du décalogue, mais il s’attendait à ce que Jésus lui indiquât quelque œuvre nouvelle, extraordinaire, à faire pour obtenir la vie éternelle. De là sa question. L’expérience nous apprend que l’homme a toujours plus de penchant pour les préceptes d’une sainteté fantastique que pour la simple pratique de la loi divine. Le jeune homme riche était sincère en disant qu’il avait gardé toutes ces choses (le texte reçu ajoute : dès ma jeunesse, d’après Marc et Luc) ; car Marc fait observer que Jésus l’ama.

Mais dans son ignorance de la spiritualité et de la sainteté de la loi, il l’interprétait d’une manière toute littérale et extérieure. Dans ce sens, il pouvait avoir raison et sa parole prouva qu’il s’était sérieusement appliqué à mener une vie morale. Et pourtant il lui restait un vague sentiment qu’il lui manqua encore quelque chose. Pour cela, Jésus qui pénétra la plaie morale de cet homme, découvert son idole, les grands biens qu’il possédait, le mit en demeure d’en faire le sacrifice sans condition : il apprendra ainsi à se connaître. Ce fut un ordre que Jésus adressa à ce riche en l’appelant à le suivre et par lequel il enseigna à tous ses disciples qu’ils devaient vivre dans un renoncement du cœur qui leur permettra de tout sacrifier quand Dieu le demandera. 

Jésus ajouta à cet ordre rigoureux une invitation qui, bien comprise et acceptée, lui aurait tout rendu facile et compensé au centuple son sacrifice : viens et suis-moi. Et il lui fit entrevoir un trésor dans le ciel, qui embrasse toutes les richesses de la vie éternelle (Mt.6,20), non comme récompense de son sacrifice, qui, sans amour, ne lui aurait servi de rien (1 Co 13, 23), mais comme le bonheur suprême pour son cœur régénéré S’il s’en alla tour tristece fut qu’il découvrit qu’il manquait de volonté et de force pour faire le sacrifice d’une idole. Il eut à choisir entre cette idole et Jésus entre ses biens et la vie éternelle et son choix fut fait, malgré sa meilleure conviction.

Diacre Michel Houyoux

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Domenica della Trinità

Posté par diaconos le 21 mai 2024

Domenica della Ss. Trinità - S. Messa 7/06/2020 - YouTube


# Nel cristianesimo, la Trinità (o Santa Trinità) è l’unico Dio in tre persone: il Padre, il Figlio e lo Spirito Santo, uguali, partecipi della stessa essenza divina e tuttavia fondamentalmente distinti. Il termine Trinitas (= tri + unitas) è stato coniato in latino da Tertulliano (155-220). La fede nella Trinità è il principio fondante comune alle principali confessioni cristiane: cattolicesimo, ortodossia e protestantesimo. 
Il fondamento di questa dottrina è espresso nel simbolo niceno. Il concetto di « Trinità » non compare esplicitamente nel Nuovo Testamento, ma le tre persone vi sono nominate e si manifestano in diverse occasioni, sia nella loro distinzione che nella loro unità. Per la teologia cristiana, queste tre persone, o ipostasi, costituiscono l’unico Dio sotto forma di Trinità.

La dottrina della Trinità Secondo la dottrina cristiana, il dogma della Trinità è la conseguenza del modo in cui Dio ha rivelato il suo mistero: dopo aver prima rivelato la sua esistenza e la sua unicità al popolo ebraico, come riecheggia nell’Antico Testamento, si è poi rivelato come Padre, Figlio e Spirito Santo inviando il Figlio e lo Spirito Santo, come riecheggia nel Nuovo Testamento. Il concetto trinitario (triade in greco) appare per la prima volta in Teofilo di Antiochia, intorno al 180, per designare Dio, il suo Logos e la sua Sapienza (Spirito Santo). Gli scritti dei Padri della Chiesa – Giustino di Nablus, Ireneo di Lione, Clemente di Alessandria, Tertulliano e Origene – testimoniano i dibattiti che hanno attraversato la Chiesa nei primi tre secoli.

Lo stesso vale per le successive denunce delle diverse eresie. Sebbene il Padre, il Figlio e lo Spirito Santo siano chiaramente presenti nel Nuovo Testamento, siamo ancora lontani dalla dottrina precisa della Trinità come sarebbe stata definita nel IV secolo.

Domenica della Trinità

In quel tempo gli undici discepoli andarono in Galilea, sul monte dove Gesù aveva detto loro di andare. Quando lo videro, si prostrarono, ma alcuni di loro avevano dei dubbi.
Gesù si avvicinò a loro e disse : « A me è stata data ogni autorità in cielo e in terra. Andate e fate discepoli tutti i popoli. Battezzateli nel nome del Padre, del Figlio e dello Spirito Santo e insegnate loro a osservare tutto ciò che vi ho comandato. E io sono con voi fino alla fine dei secoli. (Mt 28, 16-20)

Gesù appare agli undici in Galilea

Gli undici si recarono in Galilea, sul monte indicato da Gesù. Si prostrarono davanti a lui, ma alcuni avevano dei dubbi. Gesù affermò che ogni potere gli apparteneva; ordinò ai suoi discepoli di andare a tutte le nazioni, di istruirle, di battezzarle e di insegnare loro a osservare i suoi comandamenti ; promise di essere con loro ogni giorno fino alla fine del mondo. Sembra che quando ordinò ai suoi discepoli di andare in Galilea dopo la sua risurrezione, designò anche un monte dove lo avrebbero incontrato. Gli eventi della vita di Gesù, come il discorso con cui inaugurò il suo regno come Messia, la manifestazione della sua gloria nella trasfigurazione e il discorso di addio, si svolsero sui monti.

Matteo cita solo i suoi apostoli, ridotti a questo numero dalla morte di Giuda : « Poi, gettate le monete d’argento nel Tempio, si ritirò e andò a impiccarsi ». (Mt 27,5) Ma poiché Gesù aveva molti discepoli in Galilea, che si affrettarono a radunarsi quando udirono la notizia della sua risurrezione dagli apostoli tornati da Gerusalemme, diversi interpreti pensarono che gli undici non fossero soli a questo incontro sul monte, e identificarono questa apparizione con quella in cui Gesù, secondo Paolo, fu visto da più di cinquecento fratelli in una sola volta : « Poi apparve a più di cinquecento fratelli in una sola volta, la maggior parte dei quali sono ancora vivi e alcuni sono morti ». 1 C0 15, 6)


Per loro era più facile spiegare i dubbi menzionati in questa supposizione. Questi dubbi erano sorti anche tra gli apostoli. Matteo non menziona le apparizioni di Gesù ai suoi discepoli in Giudea né le discussioni che ebbe con loro in quel luogo. Ma avrebbe potuto ignorarle ? 
Non ha forse riportato lui stesso l’incontro di Gesù con le donne vicino al sepolcro e le parole che egli rivolse loro? E tutti gli avvenimenti a Gerusalemme tra Gesù risorto e i suoi discepoli non furono forse immediatamente resi noti a tutti ? E quando lo videro, lo adorarono; ma alcuni dubitarono. La fede nella divinità del Figlio di Dio, ancora incerta e debole nel cuore di molti, si risveglia vittoriosa alla vista di Gesù: trionfante sulla morte, Tommaso gli dice : « Mio Signore e mio Dio » (Gv 20,28). 

« Insegnare a tutte le nazioni ». Questo era lo scopo della misericordia di Dio, che non conosce limiti quando si tratta della nostra umanità decaduta. Questo comando era una promessa : « E poiché l’iniquità è aumentata, l’amore di molti si raffredderà » (Mt 24,12). Come possiamo far sì che le nazioni imparino ? Con questi tre mezzi: istruzione, battesimo e obbligo morale di mettere in pratica tutti gli insegnamenti di Gesù. L’istruzione fu data a tutte le nazioni : il battesimo fu amministrato a coloro che erano stati fatti discepoli tra loro. A questi discepoli battezzati gli apostoli dovevano insegnare ad osservare tutto ciò che Gesù comandava.

Il diacono Michel Houyoux


Link ad altri siti cristiani

◊ Famiglia Cristiana : clicca qui per leggere l’articolo → Santissimità Trinità, il mistero (incomprensibile) dell’amore

◊ Catopedia : clicca qui per leggere l’articolo → Solennità della Santissima Trinità – Cathopedia

 ◊ Video  Padre Ternando Armellini : clicca qui → https://youtu.be/BFI0Z289Y0Q

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