Vendredi de la quatrième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire

Posté par diaconos le 5 février 2021

Celui que j’ai fait décapiter, Jean, le voilà ressuscité !

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# Salomé est le nom d’une princesse juive du Ier siècle mentionnée chez l’historiographe judéo-romain Flavius Josèphe. Fille d’Hérodiade et d’Hérode, elle épouse en premières noces son oncle (le demi-frère de son père) Philippe II, puis Aristobule de Chalcis, roi d’Arménie Mineure. Dans le Nouveau Testament, une fille d’Hérodiade, identifiée par la tradition chrétienne à cette Salomé, fut protagoniste d’un épisode des évangiles selon Matthieu et selon Marc que son possible aspect scandaleux rendit peu vraisemblable pour certains historiens : la fille d’Hérodiade dansa devant Hérode Antipas qui fut son beau-père.

Charmé, celui-ci lui accorda ce qu’elle voulut. Sur le conseil de sa mère, elle réclama la tête de Jean Baptiste, qu’Hérode Antipas fit apporter sur un plateau. L’enfant sans désir propre qui apparut dans l’épisode néotestamentaire devint un personnage de tentatrice sensuelle qui inspira les artistes, particulièrement aux XIXe et XXe siècles La seule mention explicite de Salomé, fille d’Hérodiade et d’Hérode fils d’Hérode (appelé Philippe dans les évangiles), se trouve dans la partie IV du chapitre V du livre XVIII des Antiquités judaïques de Flavius Josèphe.

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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là, comme le nom de Jésus devenait célèbre, le roi Hérode en entendit parler. On disait : « C’est Jean, celui qui baptisait : il est ressuscité d’entre les morts, et voilà pourquoi des miracles se réalisent par lui. » Certains disaient : « C’est le prophète Élie. » D’autres disaient encore : « C’est un prophète comme ceux de jadis. » Hérode entendait ces propos et disait : « Celui que j’ai fait décapiter, Jean, le voilà ressuscité ! »
Car c’était lui, Hérode, qui avait donné l’ordre d’arrêter Jean et de l’enchaîner dans la prison, à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe, que lui-même avait prise pour épouse.
En effet, Jean lui disait : « Tu n’as pas le droit de prendre la femme de ton frère. » Hérodiade en voulait donc à Jean, et elle cherchait à le faire mourir. Mais elle n’y arrivait pas parce que Hérode avait peur de Jean : il savait que c’était un homme juste et saint, et il le protégeait ; quand il l’avait entendu, il était très embarrassé ; cependant il  l’écoutait avec plaisir.
Or, une occasion favorable se présenta quand, le jour de son anniversaire, Hérode fit un dîner pour ses dignitaires, pour les chefs de l’armée et pour les notables de la Galilée. La fille d’Hérodiade fit son entrée et dansa. Elle plut à Hérode et à ses convives. Le roi dit à la jeune fille : « Demande-moi ce que tu veux, et je te le donnerai. » Et il lui fit ce serment : « Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai, même si c’est la moitié de mon royaume. »
Elle sortit alors pour dire à sa mère : « Qu’est-ce que je vais demander ? » Hérodiade répondit : « La tête de Jean, celui qui baptise. » Aussitôt la jeune fille s’empressa de retourner auprès du roi, et lui fit cette demande : « Je veux que, tout de suite, tu me donnes sur un plat la tête de Jean le Baptiste. » Le roi fut vivement contrarié ; mais à cause du serment et des convives, il ne voulut pas lui opposer un refus.
Aussitôt il envoya un garde avec l’ordre d’apporter la tête de Jean. Le garde s’en alla décapiter Jean dans la prison. Il apporta la tête sur un plat, la donna à la jeune fille, et la jeune fille la donna à sa mère. Ayant appris cela, les disciples de Jean vinrent prendre son corps et le déposèrent dans un tombeau.» (Mc 6, 14-29)

Hérode et Jean-Baptiste

La renommée de Jésus parvint à Hérode ; tandis que d’autres dirent que Jésus fut Élie ou un prophète, Hérode affirma qu’il fut Jean ressuscité.  Marc raconta à ce propos l’issue tragique du Baptiste. Jean fut emprisonné parce qu’il blâma l’union d’Hérode avec Hérodias, la femme de son frère. Celle-ci poursuivit le prophète de sa haine, mais ne put obtenir sa mort. Hérode protégea Jean, l’écoutait volontiers et fut troublé par ses entretiens avec lui.

Le jour de naissance d’Hérode offrit à Hérodias une occasion propice. Sa fille dansa au festin qu’Hérode offrit à ses grands. Hérode enivré lui promit avec serment ce qu’elle voudrait. La jeune fille, après être allée consulter sa mère, demanda la tête de Jean-Baptiste. Le roi, tout attristé qu’il fût, n’osa refuser. Il envoya un garde décapiter Jean dans sa prison. Le garde apporta la tête de Jean sur un plat et la donna à la jeune fille, qui l’apporta à sa mère. Les disciples de Jean vinrent rendre les derniers devoirs à leur maître.

Hérode fut nommé roi selon l’usage populaire ; ce ne fut pas son titre officiel. Matthieu et Luc le nommèrent le tétrarque. Mais comme ceux-ci ne prêchèrent et n’opérèrent des guérisons qu’au nom et en la puissance de Jésus, Marc, par un tour elliptique, ajouta que Jésus, avait acquis de la renommée par l’activité des apôtres. Quant à l’opinion d’Hérode, que Jean fut ressuscité d’entre les morts, une variante de B, D, fut adoptée par Lachmann, Westcott et Hort.

Les paroles d’Hérode trahirent le trouble d’une conscience tourmentée par le souvenir d’un meurtre. Les paroles qu’on lui prêta signifieraient simplement : « J’ai fait décapiter un de ces prophètes, et en voici un autre qui reparaît ». Tous les évangélistes entendirent ces paroles d’Hérode dans leur sens littéral. Et pourquoi se seraient-ils trompés ? Chez un homme faible, voluptueux, débauché, troublé dans sa conscience comme le fut Hérode, la superstition s’allia fort bien avec l’incrédulité.

La haute estime qu’il eut du caractère de Jean-Baptiste ne put qu’augmenter les remords qui le firent parler ainsi. Remplie de haine contre Jean, parce qu’il contraria sa passion et son ambition.  Hérodias aurait voulu le  tuer. Pourquoi ne le put-elle pas ?  Hérode, à l’égard de Jean, eut des sentiments tout autres que ceux de sa femme. Matthieu dit qu’Hérode eût voulu faire mourir Jean et qu’il n’en fut retenu que par la crainte du peuple.

Quand il s’agit de juger un homme faible, sans résolution, débauché, vacillant aux impressions variables, le jugement peut dépendre du moment où on le prend. Hérode pouvait avoir eu le désir de se défaire de ce témoin importun, dans le temps où il le fit mettre en prison ; mais après avoir eu l’occasion de le voir de près plusieurs fois, il put très bien changer de sentiment à son égard. Marc constate ces nouvelles dispositions envers le précurseur.

Cela n’empêcha pas que l’autre motif que Matthieu attribua à Hérode, la crainte du peuple, pût exercer aussi sur lui son influence.  La crainte qu’Hérode eut de Jean fut très bien motivée par cette remarque qu’il vit en lui un homme juste et saint ; car il pouvait penser que, s’il mettait à mort un tel homme, cela lui porterait malheur. Ainsi il le garda avec soin dans la prison, où il le protégea contre les desseins d’Hérodias, et, comme il l’écoutait volontiers, il lui arrivait, après s’être entretenu avec lui, d’être perplexe, troublé sur beaucoup de choses.

Hérode, pour l’anniversaire de sa naissance, donna un festin à ses grands et aux chefs militaires et aux principaux de la Galilée : Hérode réunit dans cette fête les trois classes d’hommes qui avaient accès à sa cour : les grands dignitaires civils, les chefs militaires (grec les chiliarques, qui avaient le commandement de mille hommes) et les principaux de la province où il se trouvait.

Hérode, ivre de vin, de volupté et de fausse gloire, promit avec serment ce qu’il ne put pas donner. Il parla de son royaume, lui qui ne fut que l’administrateur d’une petite tétrarchie ; il parodia le langage du grand Assuérus, lui qui n’eut aucune souveraineté. Et ce langage, il le tint à une jeune fille qui vint de lui plaire par sa danse.

Matthieu se borna à dire que la jeune fille fit sa demande à l’instigation de sa mère. Marc décrivit la scène d’une manière plus dramatique : Salomé sort, se rendit auprès de sa mère, qui ne craignit pas de donner à son enfant un conseil où se trahirent toute sa haine et sa cruauté ; puis cette enfant rentra avec empressement dans la salle du festin et tint à Hérode ce langage impérieux qui montra en elle la digne fille de sa mère : « Je veux à l’instant, sur un plat, la tête de Jean-Baptiste ! »

Diacre Michel Houyoux

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◊ Diacre Jean)Yves Fortin : cliquez ici pour lire l’article →  Celui que j’ai fait décapiter, Jean, le voilà ressuscité

◊  Catholique.org. : cliquez ici pour lire l’article →   Mort de Jean Baptiste – Les méditations

 Florence Blondon : « Salomé »

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Donnerstag der vierten Woche der gewöhnlichen Zeit – Ungerades Jahr der Fee

Posté par diaconos le 4 février 2021

Jesus begann, sie auf Mission zu schicken

L'ENVOI EN MISSION DES APOTRES PAR JESUS

  # Die Mission im Christentum ist die Verkündigung des Evangeliums, die Ausbildung von Jüngern und die Taufe von Gläubigen. Sie basiert auf dem großen Auftrag, den Jesus im Neuen Testament gegeben hat. Mission im Christentum ist die Verkündigung des Evangeliums, die Ausbildung von Jüngern und die Taufe von Gläubigen. Sie basiert auf dem großen Auftrag, den Jesus im Neuen Testament gegeben hat. Obwohl die christliche Mission durch die großen Entdeckungen und Fortschritte in der Schifffahrt neuen Auftrieb erhalten hat, kann man von fünf großen Missionsperioden sprechen: Apostolische Periode (Missionen in Kleinasien, Griechenland, dem Römischen Reich, Ostafrika, Zentralasien und Indien).

Das Mittelalter (Missionen in Nordeuropa, im Fernen Osten, gegenüber der muslimischen Welt). Katholische Missionen im 16. und 17. Jahrhundert, besonders gegenüber dem amerikanischen Kontinent. Die katholischen Missionen von 1622 bis zum Ende des 18. Jahrhunderts oder päpstliche Missionen (1. Teil). Die protestantischen Missionen im 18. Jahrhundert und die evangelischen Missionen im 19. und 20. Jahrhundert.

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Aus dem Evangelium von Jesus Christus nach dem Heiligen Markus

Damals berief Jesus die Zwölf; dann begann er, sie zu zweit auf Mission auszusenden. Er gab ihnen Vollmacht über die unreinen Geister und befahl ihnen, nichts für den Weg mitzunehmen, sondern nur einen Stab; kein Brot, keinen Sack, keine Münzen im Gürtel. « Ziehen Sie Sandalen an, nehmen Sie keine Ersatztunika. »
Er sagte ihnen auch : « Wenn ihr in einem Haus Gastfreundschaft gefunden habt, bleibt dort, bis ihr geht. Wenn man sich in einer Lokalität weigert, Sie zu empfangen und Ihnen zuzuhören, Geht hinaus und schüttelt den Staub von euren Füßen ab; es wird ihnen ein Zeugnis sein. » Sie gingen und verkündeten, dass sie sich bekehren müssten. Sie trieben viele Dämonen aus, salbten viele Kranke mit Öl und heilten sie.  » (Mk 6,7-13)


Mission der Zwölf

Jesus selbst zog lehrend durch das Land und sandte seine Apostel zum ersten Mal zu zweit aus, nachdem er ihnen Macht über die unreinen Geister gegeben hatte. Er gab ihnen verschiedene Anweisungen bezüglich ihrer Ausrüstung und des zu beobachtenden Verhaltens, wo sie empfangen wurden und wo nicht. Die Apostel predigten Umkehr und heilten die Kranken.

Im Matthäus-Evangelium wird die Mission, die Jesus ihnen anvertraute, durch eine Beschreibung der tiefen Not, in der Jesus das Volk wie Schafe ohne Hirten vorfand, wunderbar vorbereitet. Die Ernte war groß, aber die Arbeiter waren wenige. Jesus sandte seine Jünger, um all dieses Elend zu lindern.

Er begann, sie zu senden; Markus deutete damit den Beginn einer Mission an, die sich über das gesamte Leben der Apostel fortsetzen und ausweiten sollte.  Zwei nach zwei, ein besonderes Merkmal von Markus; ein Maß an Weisheit und Liebe von Seiten Jesu. Dadurch kam er der Schwäche seiner Jünger entgegen, er ging auf die tiefen Bedürfnisse ihrer Seelen ein, er wendete die Gefahren der Isolation und der persönlichen und ausschließlichen Herrschaft in ihrer Arbeit ab. Macht oder Autorität. Matthäus und Lukas fügten zu dieser Macht, Dämonen zu heilen, die Macht hinzu, Krankheiten zu heilen.

Es gibt etwas Größeres als zu predigen, es ist, Prediger zu machen; es gibt etwas Größeres als Wunder zu tun, es ist, die Kraft zu vermitteln, sie zu tun. (Eimer)

Um seinen Aposteln die Kraft der Heilung mitzuteilen, musste er ihnen auch ein neues Maß des Geistes Gottes vermitteln; denn ohne geistige Kraft hätten sie keine solche Tat vollbracht.  Jesus verlieh seinen Jüngern nicht nur diese Wunderkräfte, sondern er sandte sie in erster Linie, um « das Reich Gottes zu verkünden », wie es bei Matthäus und Lukas heißt.

Indem Jesus seinen Jüngern sagte, sie sollten keine Vorräte für den Weg anlegen, lenkte er ihre Gedanken auf andere Reichtümer: Wenn sie ohne menschliche Hilfe zu ihrer Mission aufbrachen, mussten sie von dem Schatz ihres himmlischen Vaters leben. Später bewies Jesus ihnen, dass er sie nicht getäuscht hatte : « Er sagte wieder zu ihnen: ‘Als ich euch ohne Geldbeutel, Sack und Schuhe aussandte, fehlte euch da etwas? Sie sagten: « Ihr seid willkommen » (Lk 22, 35).

Jesus, der selbst keinen Ort hatte, an dem er sein Haupt ausruhen konnte, versetzte seine Jünger in die Sichtweise des reinen Glaubens. Als Gottes Arbeiter mussten sie ihren Lebensunterhalt von Ihm erwarten. Um ihren Glauben zu üben und zu prüfen, schickte Jesus sie ohne die Vorsichtsmaßnahmen, die der Mensch der Welt traf und treffen musste. Es war möglich, dass einige der Jünger noch etwas Geld bei sich hatten.

Bleiben Sie in diesem Haus, bis Sie diesen Ort, diese Stadt verlassen. Damit gab Jesus ihnen den weisen Rat, die Gäste, die sie aufnahmen, nicht zu verlassen, sondern in die Häuser anderer zu gehen; und gleichzeitig gab er ihnen einen Hinweis darauf, wie Gott durch die Gastfreundschaft derer, denen sie das Wort predigten, für ihre Bedürfnisse sorgte. Das damit gegebene Zeugnis würde bedeuten, dass die Heilsbotschaft diese Menschen erreicht hatte und sie sie aus Härte abgelehnt hatten.

Die Menschen zur Umkehr zu ermahnen, war nicht der ganze Inhalt der Verkündigung der Apostel, aber damit musste die Erneuerung des religiösen und sittlichen Lebens immer und überall beginnen.  Die Salbung mit Öl war im Osten eine sehr häufige Heilmethode; das bedeutet aber nicht, dass die Apostel nur auf diese Weise heilten, denn Markus berichtet von einer Wundertat. Sie diente als Kommunikationsmittel zu den geistigen Kräften, die die Heilung durchführten.

Zum gleichen Zweck benutzte Jesus selbst manchmal Speichel oder Berührungen, um zu heilen : « Er spuckte aber auf die Erde, und mit dem Speichel machte er Schlamm und strich den Schlamm auf die Augen des Blinden » (Johannes 9, 6).

Diakon Michel Houyoux

Links zu anderen christlichen Websites

◊ Das wissenschaftliche Bibellexikon : klicken Sie her, um den Artikel zu lzsen →   Aussendung / Mission / Apostel

◊ Kirche  : klicken Sie her, um den Artikel zu lzsen → Kollegium der Zwölf Apostel

Interview mit dem Theologen Dr. Hinrich Bues : « Jesus und die zwölf Apostel – wie war das damals? » |

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Jeudi de la quatrième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire de la férie

Posté par diaconos le 4 février 2021

Jésus commença à les envoyer en mission

L'ENVOI EN MISSION DES APOTRES PAR JESUS

# La mission dans le christianisme, est l’annonce de l’Évangile, la formation de disciples et le baptême des croyants. Elle est basée sur la Grande Mission donnée par Jésus dans le Nouveau Testament. La mission dans le christianisme, est l’annonce de l’Évangile, la formation de disciples et le baptême des croyants. Elle est basée sur la Grande Mission donnée par Jésus dans le Nouveau Testament. Bien que les missions chrétiennes aient pris un élan nouveau à partir des grandes découvertes et des progrès de la navigation, on peut parler de cinq grandes périodes de mission : Période apostolique (missions en Asie mineure, en Grèce, dans l’empire romain, en Afrique orientale, en Asie centrale et en Inde).

Le Moyen Âge (missions en Europe du nord, en Extrême-Orient, en direction du monde musulman). les missions catholiques aux XVIe et XVIIe siècles, notamment en direction du continent américain. Les missions catholiques de 1622 à la fin du XVIIIe siècle ou missions pontificales (1re partie). Au XVIIIe les missions protestantes et les missions évangéliques Au XIXe et au XXe siècles, les missions catholique

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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là, Jésus appela les Douze ; alors il commença à les envoyer en mission deux par deux. Il leur donnait autorité sur les esprits impurs, et il leur prescrivit de ne rien prendre pour la route, mais seulement un bâton ; pas de pain, pas de sac, pas de pièces de monnaie dans leur ceinture. « Mettez des sandales, ne prenez pas de tunique de rechange. »
Il leur disait encore : « Quand vous avez trouvé l’hospitalité dans une maison, restez- y jusqu’à votre départ. Si, dans une localité, on refuse de vous accueillir et de vous écouter,
partez et secouez la poussière de vos pieds : ce sera pour eux un témoignage. »
Ils partirent, et proclamèrent qu’il fallait se convertir. Ils expulsaient beaucoup de démons, faisaient des onctions d’huile à de nombreux malades, et les guérissaient. » (Mc 6, 7-13)

Mission des douze

 Jésus, parcourant lui-même le pays en enseignant, envoya pour la première fois ses apôtres, deux à deux, après leur avoir donné pouvoir sur les esprits impurs . Il leur donna diverses instructions sur leur équipement et sur la conduite qu’ils durent tenir là où ils furent reçus et là où ils ne le furent pas. Les apôtres prêchèrent la repentance et guérirent les malades.

Dans évangile de Matthieu, la mission que Jésus leur confia fut admirablement préparée par une description de la détresse profonde où Jésus trouva le peuple, semblable à des brebis sans berger. La moisson fut grande, mais il y eut peu d’ouvriers. Jésus envoya ses disciples pour soulager toutes ces misères.

Il commença à les envoyer ; Marc indiqua par là le point de départ d’une mission qui dut se perpétuer et s’étendre à la vie entière des apôtres.  Deux à deux, trait particulier de Marc ; mesure de sagesse et d’amour de la part de Jésus. Par là il s’accommoda à la faiblesse de ses disciples, il répondit à des besoins profonds de leur âme, il prévint les dangers de l’isolement et ceux d’une domination personnelle et exclusive dans leur œuvre. Pouvoir ou autorité. Matthieu et Luc ajoutèrent à ce pouvoir de guérir les démoniaques celui de guérir les maladies.

Il y a quelque chose de plus grand que de prêcher, c’est de faire des prédicateurs ; il y a quelque chose de plus grand que de faire des miracles, c’est de communiquer le pouvoir d’en faire. (Godet)

Pour communiquer à ses apôtres le pouvoir de guérir, il dut leur communiquer aussi une nouvelle mesure de l’Esprit de Dieu ; car, sans une puissance spirituelle, ils n’auraient exercé aucune action semblable.  Jésus ne se borna pas à conférer à ses disciples ces pouvoirs miraculeux, mais qu’il les envoya avant tout pour « prêcher le royaume de Dieu, comme le dirent Matthieu et Luc.

En enjoignant à ses disciples de ne pas faire de provisions pour le chemin, Jésus éleva leurs pensées vers d’autres richesses : en partant pour leur mission sans secours humains ils durent vivre du trésor de leur Père céleste. Plus tard, Jésus leur prouva qu’il ne les eut pas trompés  : « Il leur dit encore: Quand je vous ai envoyés sans bourse, sans sac, et sans souliers, avez-vous manqué de quelque chose? Ils répondirent: De rien » (Lc 22, 35)

Jésus, qui lui-même n’eut pas un lieu où reposer sa tête, plaça ses disciples au point de vue de la foi pure. Comme ouvriers de Dieu,  ils durent attendre de lui leur subsistance. Pour exercer et éprouver leur foi, Jésus les envoya sans les précautions que prit et que dut prendre l’homme du monde. Il fut possible que tel des disciples eût eu encore avec lui quelque argent.

Demeurez dans cette maison jusqu’à ce que vous partiez de ce lieu, de cette ville. Par là Jésus leur déconseilla sagement de quitter des hôtes qui les reçurent, pour aller chez d’autres ; et en même temps il leur donna une indication de la manière dont Dieu pourvut à leurs besoins, par l’hospitalité de ceux à qui ils annoncèrent la parole. Le témoignage qui serait ainsi rendu signifierait que le message du salut était parvenu à ces gens-là et qu’ils l’avaient repoussé par endurcissement.

Exhorter les hommes à se repentir  ne fut pas tout le contenu de la prédication des apôtres ; mais ce fut par là que dut commencer toujours et partout le renouvellement de la vie religieuse et morale.  Oindre d’huile  fut un moyen curatif très fréquemment employé en Orient ; ce qui ne veut pas dire que les apôtres opérassent les guérisons uniquement par ce moyen, puisque Marc raconta une action miraculeuse. Elle servit de moyen de communication aux puissances spirituelles qui opérèrent la guérison.

Ce fut dans le même but que Jésus lui-même se servit quelquefois de la salive ou d’un attouchement pour opérer une guérison : «  Cela dit, il cracha à terre et, avec la salive, il fit de la boue ; puis il appliqua la boue sur les yeux de l’aveugle » (Jn 9, 6)  Des interprètes  attribuèrent à l’emploi de l’huile une signification symbolique ; car, partout dans l’Écriture, l’huile est l’image du Saint-Esprit, par la puissance duquel les apôtres agirent.

Diacre Michel Houyoux

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◊ Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article →  Il commença à les envoyer en mission

◊ Jardinier de Dieu  : cliquez ici pour lire l’article →  Jésus commença à les envoyer en mission

Prédication de la Pasteure  Agnès Adeline-Schaeffer

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Пятое воскресенье в обычное время – год Б

Posté par diaconos le 4 février 2021

Иисус исцеляет многих людей со всевозможными болезнями

Une pause par jour – 13 janvier 2016 | «Notre-Dame des 3 Vallées

# Знаки и чудеса были делом харизматиков, доказательством близости их отношений с Богом, давшим им эти силы, пишет Паула Фредриксен. Флавий Иосиф, а также некоторые более близкие раввинские источники и Новый Завет, хранят память об этих людях. Некий Елеазар изгнал демонов из одержимых; Ханина бен Доса из Галилеи исцелилась издалека; историк Геза Вермес увидел поразительную параллель между этой тауматургической властью и властью, приписываемой Иисусу в эпизоде исцеления сына офицера, где Иисус должен был действовать издалека.

Другие харизматики командовали природой: Хони, следопыт по кругу (« Ония » в Иосифе), и его внук Ханан были известны тем, что приносили дождь. Эти дождевики знали о своих особых отношениях с Богом: Ханань-дождеватель зашел так далеко, что молился о том, чтобы его слушатели различали Его и Того, Кто принес дождь, Отца Небесного. В целом историки восхищаются тем, что Иисус представил Себя Целителем и Экзорцистом в деле спасения в соответствии со Своим Словом об освобождении. Чудо играет важную роль в обращении в христианство.

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Из Евангелия Иисуса Христа, по словам святого Марка

Тогда, как только они вышли из синагоги Капернаума, Иисус и Его ученики вместе с Иаковом и Иоанном отправились в дом Симона и Андрея. Теперь теща Симона была в постели с лихорадкой. Сразу же они рассказали Иисусу о больной женщине. Иисус пришел, взял ее за руку и поднял.

Лихорадка оставила ее, и она послужила им. Когда наступил вечер, после захода солнца, к Нему привели всех больных или одержимых бесами. Весь город спешил к воротам. Он исцелил многих людей от всякого рода болезней и изгонял многих бесов; он не давал бесам говорить, потому что они знали, кто он такой.

На следующий день Иисус встал, задолго до рассвета. Он вышел и пошел в пустынное место, и там молился. Симон и все, кто был с ним, вышли искать его. Они нашли его и сказали ему : « Все ищут тебя ».  « Иисус сказал им: пойдем в другое место, в близлежащие селения, чтобы и там проповедовать Евангелие, ибо для этого Я вышел. « И прошел по всей Галилее, возвещая Евангелие в синагогах их и изгоняя бесов.   » (Мк 1, 29-39)

Многие исцеления Иисуса

Матфей, как и Марк, указал, что Иисус исцелил тещу Симона по просьбе его учеников. В то время как Марк сказал, что они сразу же рассказали ему о ней, Лука заметил, что они допрашивали его или советовались с ним о больной женщине. Таким образом, они привыкли призывать Его во всех своих неприятностях.

И они ждали, когда принесут своих больных к Нему, пока не пройдет суббота, потому что думали, что это будет нарушением остальной части того дня : « Иудеи же сказали ему, что исцелился, что наступает суббота; тебе не позволено брать постель твою.  « (Ин 5:10). Евангелисты различали больных и одержимых : « Вечером они привели к Иисусу многих одержимых. Он словом Своим изгонял духов и исцелял всех больных. « (Матф. 8, 16)

Весь город означает большинство его жителей, которые толпились к дверям дома, где был Иисус. Он навязал им молчание, чтобы они не говорили о Нём, потому что они знали Его, и с этого момента они бы дали Ему свидетельство о том, что Иисус отверг его. Этот отрывок показывает, сколько чудес совершил Иисус, о которых не сказано в Евангелиях.

Сам Иоанн наблюдал их и некоторые другие отрывки из Евангелий ссылаются на многие исцеления, о которых только упоминалось. Вся деятельность Иисуса также была бесконечно богаче, чем в Евангельских повествованиях. У Марка и Луки была только эта информация.  Первые сохранили различные особенности, которые были особенными для него.

Он вышел из дома, где исцелил упомянутых здесь исцелений. Он удалился в пустынное место, чтобы снова пропитать свою душу в общении с Богом Отцом: там он молился. Это упоминание о молитвах Иисуса, которое довольно часто повторяется в Евангелиях, проливает яркий свет на отношения Иисуса с Отцом во время Его спуска на землю. Ему нужна была молитва: насколько больше молились Его ученики!

Те, кто были с Симоном, были Его учениками Иаковом и Иоанном. Они отправились на поиски Симона с намерением вернуть его в толпу, которая окружала его накануне: все они искали Иисуса.   Иисус был встревожен Своим отступлением и размышлениями ; и если Он не поддался их желаниям, то Он должен был заняться своей преданной деятельностью в другом месте.

Он покинул Свой дом с намерением оставить Капернаум на некоторое время, чтобы проповедовать в различных деревнях Галилеи. Это было первое значение, которое приходит на ум в зависимости от контекста и которое принимается многими переводчиками. Другие думали, что это означает: вот почему Я вышел из лона Отца и пришел в мир проповедовать Евангелие повсюду. Проповедовать божественную истину и творить добро, разрушая Царство тьмы, было двойным действием Иисуса.

Дьякон Мишель Ую.

Ссылки на другие христианские сайты

◊ Word Project : щёлкнуть здесь, чтобы прочитать статью →   Иисус крестится; Иисус исцеляет больных

◊ ВикиЧтение : щёлкнуть здесь, чтобы прочитать статью → Иисус исцеляет и прощает расслабленного

  Иисус исцеляет больную женщину и воскрешает девочку

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