Sainte Catherine d’Alexandrie

Posté par diaconos le 2 décembre 2023

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Catherine d’Alexandrie fut une vierge et martyre qui a vécu au début du IVe siècle. Elle est aussi l’une des six saintes mégalomartyres de l’Église grecque orthodoxe. La tradition situe sa naissance à Alexandrie et data sa mort dans la même ville, à dix-huit ans en l’an 312, sous le règne de Maximilien II Daiâ. Elle fut très instruite compte tenu de son sexe et de son âge : à 18 ans, elle aurait converti plusieurs philosophes qui avaient été chargés par l’empereur de la faire renoncer à sa foi.

On croit qu’elle s’appelait Dorothée, et que le prénom Catherine lui fut donné parce qu’elle remporta, dit saint Jérôme, la triple couronne de la virginité, de la science, et du martyre. Sa légende et son culte se répandirent de l’Orient vers l’Occident et furent largement attestés après les croisades. Elle est la patronne des écoles de filles et des élèves de philosophie, et on la représente souvent appuyée sur une roue à demi rompue et teintée de sang.

Elle serait apparue à sainte Jeanne d’Arc, en compagnie de sainte Marguerite et de l’archange saint Michel. Surtout connue par Légende dorée de Jacques de Voragine, Catherine vint au monde en l’an 294 dans une famille noble d’Alexandrie en Égypte. Elle acquit rapidement des connaissances qui la placèrent au niveau des plus grands poètes et philosophes du moment. Catherine, fille du roi Costus, fut instruite dans tous les arts libéraux.

Un jour, elle vit une séance d’apostasie de chrétiens organisée par l’empereur Maximilien II Daïa : elle s’adressa à lui et discuta longuement avec lui, en utilisant diverses démonstrations des syllogismes, l’allégorie, la métonymie et en parlant de claire et mystique façon. Après un deuxième entretien, où Catherine tenta de convaincre l’empereur de l’existence du dieu unique des chrétiens, celui-ci constatant qu’il ne pourrait trouver de parade à la sagesse de Catherine, convoqua une assemblée de cinquante doctes grammairiens et rhéteurs, et leur promit d’immenses récompenses s’ils triomphaient par leurs raisonnements de la vierge argumentatrice

Les orateurs, amenés de diverses provinces, demandèrent pourquoi ils avaient été appelés de lieux aussi éloignés. L’empereur leur dit : «Il y a auprès de nous une jeune fille incomparable de bon sens et de sagesse, qui réfute tous les savants et affirme que nos dieux sont des démons. Si vous arrivez à l’emporter sur elle, vous rentrerez chez vous avec de grands honneurs.» En entendant cela, l’un d’eux, indigné, répondit d’une voix pleine de colère : «Belle décision pour un empereur.»

Pour un différend avec une seule fille, il fit venir de pays lointains les savants de ce monde, alors qu’un seul de nos jeunes élèves pourrait très certainement la confondre» La vierge, encouragée par un ange du Seigneur lui recommandant de résister avec constance, s’adressa à l’empereur devant les orateur : «Par quelle décision peux-tu placer une seule jeune fille devant cinquante orateurs à qui, en outre, tu as promis salaire en cas de victoire, alors que tu m’obliges à combattre sans espoir de récompense?»

Puis elle réussit à faire taire les orateurs par la pertinence de son argumentation et à les convertir. L’empereur les fit aussitôt brûler au milieu de la cité, puis séduit par sa jeunesse et son incroyable beauté, s’adressa ensuite à Catherine et lui proposa une place dans son palais, en second rang après la reine. Elle répondit : «Cesse de tenir de tels propos. Je me suis donnée comme épouse au Christ.

Rien ne pourra m’éloigner de l’amour que j’ai pour Lui» L’empereur la fit alors dévêtir, frapper à coups de croc de fer et jeter dans une prison obscure sans alimentation pendant douze jours. L’empereur dut s’absenter. La reine et Porphyre, général des armées, qui fut son amant, se rendirent dans la prison où ils virent des anges pansant les plaies de la vierge dans une lumière éclatante. Ils se convertirent avec les soldats de leur suite. Pendant les douze jours, le Christ envoya une colombe blanche qui nourrit la prisonnière d’un aliment céleste.

À son retour, l’empereur constata qu’elle était florissante, lui proposa une nouvelle fois d’être sa compagne, ce qu’elle refusa à nouveau car «Le Christ est mon Dieu, mon amour, mon berger et mon époux unique » Un préfet conseille alors un supplice féroce pour la vierge, afin que l’exemple de cette mort effraya les autres chrétiens : quatre roues entourées de scies de fer et de clous durent lui déchirer et broyer le corps.

Alors la vierge pria le Seigneur de détruire cette machine. Et voilà qu’un ange du Seigneur frappa et brisa cette meule avec tant de force qu’il tua quatre mille païens. La reine, son amant Porphyre et un nombre important de soldats, ayant avoué leur conversion, furent exécutés. L’empereur propose une dernière fois à Catherine de devenir son épouse, cette fois-ci impératrice. Elle refusa et l’empereur la condamna à être décapitée. Conduite au lieu d’exécution, elle pria Dieu et une voix se fit entendre «Viens, ma bien-aimée, ma belle Voilà la porte du ciel t’est ouverte». Quand elle fut décapitée, du lait jaillit de son cou en guise de sang.

Alors des anges prirent son corps, l’emportèrent jusqu’au mont Sinaï, à plus de vingt journées de voyage, et l’ensevelirent avec beaucoup d’honneurs. «De ses ossements s’écoule sans cesse de l’huile qui guérit les corps de tous les malades». Quelques siècles plus tard, des moines d’un monastère construit au pied du mont Sinaï découvrirent miraculeusement au sommet d’une montagne voisine le corps intact d’une belle jeune femme qui fut reconnu comme étant celui de sainte Catherine d’Alexandrie, déposé là par des anges.

Le monastère était placé d’abord sous le patronage de Notre-Dame, puis de la Transfiguration, avant de l’être sous le patronage de sainte Catherine au huitième siècle. Les moines du monastère Sainte Catherine du Sinaï devinrent gardiens du tombeau de la sainte. Les membres de l’Ordre de Sainte Catherine du Mont Sinaï eurent pour tâche de défendre le tombeau et le monastère contre les ennemis du christianisme.

Ce fut à l’occasion des Croisades que sa légende se répandit dans tout l’Occident, créant le motif d’une grande dévotion qui inspira de nombreux artistes. Ceux-ci représentèrent la sainte avec une auréole tricolore : le blanc pour la virginité, le vert pour la connaissance et le rouge pour le martyre. La roue de son supplice figure très souvent auprès d’elle. Une partie des reliques de la sainte furent transférées à l’abbaye Sainte Catherine du Mont par saint Syméon, moine du Sinaï qui mourut à Trèves en 1035 et qui passa à Rouen en l’an1058

Diacre Michel Houyoux → Vidéo Anaud Dumouche   https://youtu.be/vCkGunLI_xA?t=5

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Sainte Catherine d’Alexandrie, vierge et martyre

Posté par diaconos le 25 novembre 2023

Sainte Catherine d'Alexandrie (IVe s.)

Sainte Catherine fut est une vierge et martyre qui a vécu au début du quatrième siècle. Elle est aussi l’une des six saintes mégalomartyres de l’Église orthodoxe. La tradition situe sa naissance à Alexandrie. Elle fut très instruite à 18 ans, elle convertit plusieurs philosophes qui furent chargés par l’empereur de la faire renoncer à sa foi. Sa légende et son culte se sont répandus de l’Orient vers l’Occident et furent largement attestés après les croisades.

Elle est la patronne des écoles de filles et des élèves de philosophie, et on la représente souvent appuyée sur une roue à demi rompue et teintée de sang. Elle apparut e à sainte Jeanne d’Arc, en compagnie de Marguerite et de l’archange Saint Michel. L’Église la célèbre le vingt-cinq novembre. Sa fête donne traditionnellement lieu à diverses célébrations populaires, dont celles des jeunes filles à marier de plus de vingt-cinq ans, appelées les catherinettes.

Cependant, les preuves historiques pour attester l’existence de sainte Catherine manquent. Plusieurs historiens contemporains, tels que Christine Walsh, Michael Deakin, et Maria Dzielska considérèrent que le récit de sa vie fut une légende et firent l’hypothèse qu’elle fut inventée à partir de la biographie de la philosophe néo-platonicienne Hypatie (355-415), en inversant les rôles des chrétiens et des païens.

Hagiographie

Surtout connue par La Légende dorée de Jacques de Voragine, Catherine vint au monde en l’an 294 dans une famille noble d’Alexandrie, en Égypte. Elle reçut rapidement des connaissances qui la placèrent au niveau des plus grands poètes et philosophes du moment : «Catherine, fille du roi Costus, fut instruite dans tous les arts libéraux» Un jour, elle vit une séance d’apostasie de chrétiens organisée par l’empereur Maximilien II Daia, elle s’adressa à lui et discuta longuement avec lui, en utilisant diverses démonstrations des syllogismes, l’allégorie, la métonymie et en parlant de claire et mystique façon.

Après un deuxième entretien, où Catherine tenta de convaincre l’empereur de l’existence du Dieu unique des chrétiens, celui-ci constatant qu’il ne pourrait trouver de parade à la sagesse de Catherine, convoqua une assemblée de cinquante doctes grammairiens et rhéteurs, et leur promit d’immenses récompenses s’ils triomphaient par leurs raisonnements de la vierge argumentatrice. Les orateurs, amenés de diverses provinces, demandèrent pourquoi ils avaient été appelés de lieux aussi éloignés.

L’empereur leur dit : «Il y a auprès de nous une jeune fille incomparable de bon sens et de sagesse, qui réfute tous les savants et affirme que nos dieux sont des démons. Si vous arrivez à l’emporter sur elle, vous rentrerez chez vous avec de grands honneurs.»n entendant cela, l’un d’eux, indigné, répondit d’une voix pleine de colère : «Belle décision pour un empereur ! Pour un différend avec une seule fille, il fait venir de pays lointains les savants de ce monde, alors qu’un seul de nos jeunes élèves pourrait très certainement la confondre !»

La vierge, encouragée par un ange du Seigneur lui recommandant de résister avec constance, s’adressa à l’empereur devant les orateurs : «Par quelle décision peux-tu placer une seule jeune fille devant cinquante orateurs à qui, en outre, tu as promis salaire en cas de victoire, alors que tu m’obliges à combattre sans espoir de récompense» Puis elle réussit à faire taire les orateurspar la pertinence de son argumentation, et à les convertir. L’empereur les fit aussitôt brûler au milieu de la cité, puis séduit par sa jeunesse et son incroyable beauté, s’adressa ensuite à Catherine et lui proposa une place dans son palais, en second rang après la reine.

Elle répondit : «Cesse de tenir de tels propos. Je me suis donnée comme épouse au Chris. Rien ne pourra m’éloigner de l’amour que j’ai pour Lui» L’empereur la fit alors dévêtir, frapper à coups de croc de fer, et jeter dans une prison obscure sans alimentation pendant douze jours.L’empereur dut s’absenter. La reine et Porphyre, général des armées, qui fut aussi son amant, se rendirent dans la prison où ils virent des anges pansant les plaies de la vierge dans une lumière éclatante.

Ils furent convertis avec les soldats de leur suite. Pendant les douze jours, le Christ envoya une colombe blanche qui nourrit la prisonnière d’un aliment céleste. À son retour, l’empereur constata qu’elle fut toute florissante, lui proposa une nouvelle fois d’être sa compagne, ce qu’elle refusa à nouveau car «Le Christ est mon Dieu, mon amour, mon berger et mon époux unique»

Un préfet conseilla alors un supplice féroce pour la vierge, afin que l’exemple de cette mort effraya les autres chrétiens : quatre roues entourées de scies de fer et de clous durent lui déchirer et broyer le corps. Alors la vierge pria le Seigneur de détruire cette machine. «Voilà qu’un ange du Seigneur frappa et brisa cette meule avec tant de force qu’il tua quatre mille païens»

La reine, son amant Porphyre, et un nombre important de soldats, ayant avoué leur conversion, furent exécutés. L’empereur proposa une dernière fois à Catherine de devenir son épouse, cette fois-ci impératrice. Elle refusa et l’empereur la condamna à être décapitée. Quand elle fut conduite au lieu d’exécution, elle pria Dieu et une voix se fait entendre «Viens, ma bien-aimée, ma belle Voilà : la porte du ciel t’est ouverte». Puis, quand elle est décapitée, du lait jaillit de son cou en guise de sang.»

Alors des anges prirent son corps, l’emportèrent jusqu’au mont Sinaï, à plus de vingt journées de voyage, et l’ensevelirent avec beaucoup d’honneurs. De ses ossements s’écoulèrent sans cesse de l’huile qui guérirent les corps de tous les malades.Quelques siècles plus tard, des moines d’un monastère construit au pied du Mont Sinaî découvrirent miraculeusement au sommet d’une montagne voisine le corps intact d’une belle jeune femme qui fut reconnu comme étant celui de sainte Catherine d’Alexandrie, déposé là par des anges.

Le monastère était placé d’abord sous le patronage de Notre-Dame, puis de la Transfiguration, avant de l’être sous le patronage de sainte Catherine au huitième siècle. Les moines du monastère Sainte Catherine du Sinaï devinrent les gardiens du tombeau de la sainte.Les membres de l’Ordre de Sainte Catherine du Mont Sinaï eurent pour tâche de défendre le tombeau et le monastère contre les ennemis du christianisme.

C’est à l’occasion des Croisades que sa légende se répandit dans tout l’Occident, créant le motif d’une grande dévotion qui inspira de nombreux artistes. Ceux-ci représentèrent la sainte avec une auréole tricolore : le blanc pour la virginité, le vert pour la connaissance et le rouge pour le martyre. La roue de son supplice figure très souvent auprès d’elle.Une partie des reliques de la sainte furent apportées à l’abbaye bénédictine rouennaise appelée abbaye Sainte Catherine du Mont par saint Syméon, moine du Sinaï qui mourut à Trèves en l’an 1035.

Diacre Michel Houyoux

 

Vidéo Sainte Catherine d’Alexandrie https://youtu.be/ZBClaI_vXVg

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Saint André Dũng-Lạc et ses compagnons martyrs

Posté par diaconos le 24 novembre 2023

Litanies des Saints Martyrs du Vietnam - images saintes

 

André Dũng-Lạc et cent dix-sept fidèles vietnamiens. Il s’agissait d’évêques, de prêtres et de nombreux laïcs, une mère de six enfants et même un enfant de neuf ans, donnèrent leur vie pour le Christ entre le XVIIe et le XIXe siècle. 96 étaient des Vietnamiens de souche et 21 des missionnaires espagnols ou français qui avaient embrassé cette terre et sa culture.

Ce groupe fut canonisés ensemble par le Pape Jean-Paul II en 1988, représente à son tour une multitude anonyme estimée entre 100 000 et 300 000 martyrs, la grande nuée de témoins dont le sang fut la semence d’une Église florissante sur la terre du Vietnam.

Le Père André Dũng-Lạc, qui donna son nom et l’histoire de sa vie à ce groupe de martyrs, vint au monde sous le nom de Dung An-Tran dans une famille pauvre et ordinaire du nord du Vietnam vers 1795. La famille suivait la religion traditionnelle de leur pays.

Le jeune garçon fut baptisé sous le nom d’André. Mais quand An-Tran avait douze ans, sa famille déménagea à Hanoi pour chercher du travail. Là, il rencontra un chrétien, un catéchiste qui le logea et l’instruisit au sujet du Seigneur et Sauveur de l’humanité.

En 1823, André fut ordonné prêtre, et sa prédication et sa simplicité de vie conduisirent de nombreuses personnes au baptême. Mais c’était dangereux d’être chrétien au Vietnam en ce temps-là.

Engagé dans le service par paroissial il fut plusieurs fois arrêté, puis relâché après le paiement d’une rançon par ses paroissiens. Durant la persécution, il changea son nom pour Lạc afin d’éviter d’être capturé. C’est pourquoi il est connu sous le nom d’André Dũng Lạc.

En 1832, l’empereur Minh-Mang interdit les missionnaires étrangers et ordonna aux chrétiens vietnamiens de piétiner les crucifix afin de renier publiquement leur foi en Jésus-Christ. Beaucoup refusèrent.

L’amour rendait les fidèles créatifs, et ils cachèrent les prêtres dans des grottes ou parfois dans leurs maisons, risquant et donnant souvent leur vie. Certains de ces fidèles furent décapités, d’autres étouffés, d’autres encore écorchés vifs ; et d’autres, souvent des prêtres, furent pendus dans des cages sur des places publiques jusqu’à leur mort.

Le Père André fut arrêté une première fois en 1835, mais ses paroissiens payèrent la rançon pour le libérer. Il changea son nom de famille en Lạc et s’installa dans une autre région pour éviter la persécution, mais la persécution le suivit.

En 1839, il fut à nouveau arrêté avec un autre prêtre vietnamien, le Père Peter Thi, auquel le Père André avait rendu visite pour se confesser. Les deux hommes furent libérés contre rançon, puis arrêtés à nouveau, torturés et finalement décapités à Hanoï le 21 décembre 1839.

Il fut exécuté par décapitation sous le règne de Minh Mang. Considéré comme martyr pour la foi par l’Église catholique, il fut canonisé en 1988. Liturgiquement, il est commémoré le vingt-quatre novembre, avec l’ensemble du groupe des martyrs vietnamiens.

 D’autres vagues de persécution suivirent la mort du Père André, tout comme elles l’avaient précédée. En effet, les fidèles vietnamiens furent soumis à certaines des formes de martyre les plus cruelles de l’histoire du christianisme.

Les chrétiens avaient les mots ta dao, ou fausse religion, écrits sur leur visage. Ils furent dépouillés de leurs biens et de leur famille, et soumis à des formes de torture diaboliquement ingénieuses.

Les villages chrétiens furent détruits. Mais les membres baptisés du Corps du Christ sur la terre du Vietnam connaissaient trop bien la voix de leur Pasteur pour le trahir. Ce que les dirigeants du pays firent pour anéantir l’Église, l’Esprit de Dieu l’utilisa pour lui donner des racines profondes et durables au sein du peuple vietnamien.

À la fin du XXe siècle, les catholiques étaient estimés à 10 % de la population vietnamienne. Lorsque le Père André Dũng-Lạc et les martyrs vietnamiens – les 117 nommés et les centaines de milliers non nommés – furent canonisés en 1988, le gouvernement communiste du Vietnam ne permit pas à un seul représentant du pays d’y assister.

Mais 8 000 catholiques vietnamiens de la diaspora étaient là, remplis de joie d’être les enfants de cette Église souffrante. La fête de cette grande nuée de témoins du pays du Vietnam est célébrée le 24 novembre.

Diacre Michel Houyoux

VidéoSaint André Dũng-Lạc https://youtu.be/ANmM49UYO6o

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Saint Clément, pape et martyr

Posté par diaconos le 23 novembre 2023

 

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/c/c2/StClement1.jpg

 

Clément Ier, , Clemens Romanus fut l’un des premiers évêques de Rome, considéré comme le quatrième pape de l’Église catholique.Auteur d’une importante lettre apostolique adressée à la fin du premier siècle par l’Église de Rome à celle de Corinthe, il fut connu grâce à cette lettre et d’autres témoignages le concernant.

Selon que l’on suive les différentes traditions rapportées par Tertullien, Irénée de Lyon, ou Eusèbe de Césarée, il fut le premier, le deuxième ou le troisième successeur de l’apôtre Pierre à la tête de l’épiscopat de la ville.

L’Église catholique le considère comme le quatrième pape. Les dates entre lesquelles il assuma sa charge, traditionnellement fixées entre l’an 92 et l’an 99, sont incertaines tout comme le fut le ministère précis dont il fut investi, sans que la réalité et l’importance de son rôle dans l’Église de Rome à la fin du premier siècle soient à remettre en cause.

Dans les églises chrétiennes, Clément fut reconnu comme Père apostolique. Il est vénéré comme saint et comme martyr par l’Église catholique, par l’Église orthodoxe, par l’Église copte orthodoxe et par l’Église d’Angleterre.

Il est liturgiquement commémoré le vingt-trois novembre par l’Église latine et l’Église anglicane d’Angleterre, en diverses dates par les Églises orthodoxes, et le 29 hâtour le 8-9 décembre grégorien par l’Église copte.

Clément doit l’essentiel de sa renommée à une lettre apostolique, qui est son seul écrit connu à ce jour, et à d’autres témoignages la concernant ; l’attribution qui lui en est faite constitue par ailleurs le seul renseignement sûr à son sujet. Néanmoins, malgré l’abondance de la matière qu’offre la lettre, son auteur n’est pas connu. .

Vénéré comme saint et martyr par l’Église ,catholique et l’Église orthodoxe, il est considéré comme pape, sous le nom de Clément Ier, même si ce titre n’apparaît qu’aposteriori, vers le troisième siècle.

Clément est un chrétien de la deuxième ou troisième génération qui, de culture grecque et peut-être d’origine judéenne, a tenu le rôle de presbytre-dirigeant et de porte-parole de la communauté chrétienne de Rome.Cependant, à partir de la fin du IIe siècle, diverses sources chrétiennes l’identifièrent à un épiscope de Rome mais ne s’accordèrent pas sur son rang dans la chronologie épiscopale : pour Irénée de Lyon, Clément fut le troisième successeur de Pierre après Lin et Anaclet ; pour Eusèbe de Césarée, il fut le troisième évêque de Rome, ainsi que, en s’appuyant probablement sur Origène, le compagnon d’œuvre mentionné par Paul de Tarse dans l’épître aux Phillipiens ; pour Tertullien, Clément succéda à Pierre, avant Lin et Anacle. Enfin, Jérôme de Stridon fit état de la double tradition d’Irénée et de Tertullien en indiquant que nombre d’Occidentaux adhérèrent à la version de ce dernier.

La structure monarchique, avec un évêque unique assisté de presbytres et de diacres, ne s’affirma que plus tard, vers les années 140. La définition du ministère dont Clément fut investi est incertaine.

Selon la tradition rapportée par Eusèbe, Évariste succéda à Clément en lan 99, deuxième année du règne de Trajan. Eusèbe de Césarée dans son histoire ecclésiastique écrivit que Clément, troisième évêque des Romains après Lin et Anaclet, fut au témoignage de Paul de Tarse, son auxiliaire et le compagnon de ses combats, se référant à l’ épître aux Philippiens en 867, ses reliques furent ramenées de Crimée à Rome par les saints Cyrille et Méthode, qui les remirent au pape Adrien II (867-872)

Le Martyrologe romain affirme à la date du 23 novembre : «Le pape Saint Clément Ier, martyr, qui a été le troisième, après le bienheureux apôtre Pierre, à régir l’Église de Rome et qui a écrivit aux Corinthiens une fameuse lettre pour consolider entre eux la paix et la concorde. À cette date on célèbre l’enterrement de son corps à Rome. Ainsi donc, l’Église catholique tient fermement et officiellement à la tradition du martyre de Clément de Rome.

Saint Clément Ier est le patron des mariniers, pour avoir été martyrisé précipité au fond de la mer avec une ancre à son cou ; ses travaux forcés dans les carrières de marbre en ont fait aussi le patron des marbriers.

Treize papes, parmi ses successeurs, ont choisi de porter son nom en son honneur. Trois antipapes portèrent son nom, à savoir les antipapes Clément III (à la fin du haut Moyen Âge), puis Clément VII et Clément VIII (respectivement, et soi-disant, premier et troisième papes d’Avignon).

Diacre Michel Houyoux

Théologie

Annie Jaubert du CNRS a présenté une étude approfondie de la vision de Dieu, du Christ et de l’Esprit, susceptible de se dégager de la lettre de Clément, et que l’on peut résumer de la manière suivante:

On ne trouve pas chez Clément de synthèse théologique. Dieu est souvent défini par ses fonctions créatrices et providentielles. C’est en outre un Père patient, compatissant et bienveillant « ayant des entrailles pour ceux qui le craignent » (23, 1)

Clément dit à propos du Christ qu’il est le Fils de Dieu. Accordant une grande importance au chant du serviteur souffrant d’Isaïe et au psaume 21 (débutant par mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’avez-vous abandonné), Clément présenta le Christ comme le médiateur ayant apporté le salut rédempteur, plus précisément comme étant le Grand Prêtre qui versa son sang pour tous ceux qui croient et espèrent en Dieu.

Une fois, Clément attesta la résurrection du Christ d’entre les morts. En outre, il précisa de lui qu’il est source de grâce, étant le protecteur et le secours de la faiblesse humaine. Par quatre fois, Clément adressa une doxologie simultanément à Dieu et au Christ, et par deux fois, au Christ seul.

Pour Clément, l’Esprit-Saint est le grand inspirateur des Écritures. Il est par ailleurs celui qui répand dans les fidèles piété, paix, entente fraternelle. Enfin, c’est en lui que les apôtres ont annoncé leur message et ont éprouvé leurs prémices qui sont les épiscopes et les diacres. Bref l’Esprit s’inscrit dans la réalisation du dessein de paix et de miséricorde du Créateur qui aboutit à l’humanité sauvée.

Diacre Michel Houyoux

Vidéo Abbé Jean Bayot https://youtu.be/gKZL05p6Y7s

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