Saint Blaise de Sébaste

Posté par diaconos le 3 février 2024

Saint Blaise de Sébaste, évêque et martyr († 316) - Christ Roi

Il naquit, vécut et mourut, dit-on, en Arménie. Il était médecin quand il fut choisit comme évêque de Sébaste. Il fit d’une caverne du mont Argée sa résidence épiscopale et y guérissait aussi bien les hommes que les bêtes sauvages. Ce pourquoi il fut remarqué par le gouverneur de la Cappadoce qui avait besoin d’animaux sauvages qu’il devait livrer pour les jeux du cirque. Il fit arrêter saint Blaise et voulut le noyer dans un étang. Ce qui ne fut pas possible. Blaise marchait sur les eaux. Revenu sur la berge, il fut décapité.

À lire: ‘De St Blaise à Jean Cocteau: le chemin de la simplicité‘ – diocèse de Metz.

L’église Saint-Eucaire de Metz (quartier Outre-Seille) est chaque année le cadre du traditionnel pèlerinage de la Saint Blaise. Près de 4 000 personnes y assistent, venant vénérer les reliques de saint Blaise, sorties exceptionnellement le jour de la fête de son martyr. Plus de 10 000 petits pains sont également bénis à cette occasion.

À Metz, la fête de saint Blaise trouve un nouveau sens. (saint-jacques.info) « La croix Saint-Blaise a retrouvé sa place (Savigny-sur-Clairis, lYonne.fr, 23 août 2011), érigée en 1120, année où les reliques de saint Blaise ont été ramenées d’Arménie par des pèlerins revenant de Palestine. Saint Blaise a fortement marqué la paroisse au Moyen-âge: une source, une croix et une maison portent alors son nom. Les pèlerins qui se rendaient à Saint-Jacques de Compostelle, vénéraient particulièrement saint Blaise, dont on retrouve l’évocation sur de très nombreuses étapes. Savigny en fait partie. »

L’église de Mazille en Saône et Loire est dédiée à Saint Blaise de Sébaste. «Il sauva miraculeusement un enfant mourant d’un œdème à la gorge dû à une arête de poisson.» Mémoire de saint Blaise, évêque de Sébaste en Arménie et martyr, qui souffrit pour le nom de chrétien.» La tradition place son martyre sous l’empereur Licinius, vers l’an 320.

Diacre Michel Houyoux

Vidéo Saint Blaise de Sébaste : cliquez ici pour regarder la vidéo → https://youtu.be/FcMYPq7X5aI

 

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Sainte Elle, Abbesse de Lacock

Posté par diaconos le 1 février 2024

Saint Ella.

 

Ella Fitzpatrick, par son époux Guillaume, était la belle-sœur de Richard Cœur de Lion, prince d’Angleterre. Son époux n’était pas des plus fidèles, ce dont elle souffrait tout en étant indulgente pour son inconduite, espérant toujours qu’il reviendrait à une vie morale plus proche des exigences évangéliques. Ce qui arriva. Au retour de la troisième croisade et sauvé d’une tempête, Guillaume résolut de ne plus la tromper et de vivre vertueusement. Il tint parole.


Devenue veuve, Ella se plaça sous la direction de
saint Edmond et fonda une abbaye de religieuses augustines à Laycock dans le Lancashire, dont elle fut la première abbesse. L’abbaye de Laycock  est une ancienne abbaye anglaisede chanoinesses augustiniennes fondée en 1232 et dissoute en 1539. Elle est située à Laycockdans le Wiltshire.

 

L’abbaye fut fondée en 1232 par Ela, comtesse de Salisbury, en mémoire de son mari Guillaume Longue – Épée. Sa fille Ela de Longesgespe aida aussi à la construction de l’abbaye. Elle fut alors peuplée de chanoinesses de l’ordre de saint Augustin.

En l’an 1539, l’abbaye fut dissoute et les religieuses durent quitter Lacock. Le monastère et ses dépendances furent alors achetés par un noble de la cour d’Henri VIII, William Sharington, qui entreprit la conversion des bâtiments médiévaux pour en faire sa maison familiale.

L’abbatiale fut démantelée ; il maintint cependant, ce qui était rare à l’époque, une grande partie des structures monastiques dont le cloître, la salle du chapitre, la sacristie, la salle du chapelain et le chauffoir.

Il s’entoura d’architectes qualifiés pour les modifications entreprises. Bien que marié à trois reprises, Sharington reste sans descendance. Son frère Henry l’ayant rejoint, et la nièce de ce dernier, Olive, ayant épousé John Talbot de Salwarp, la famille Talbot prit possession des lieux.

Après 400 ans de possession des lieux par la famille, Matilda Talbot fit don des bâtiments (ainsi que de ceux du village dont elle fut l’héritière, soit une grande majorité, au National Trust, en 1944. Aujourd’hui, l’abbaye sert de musée, consacré essentiellement à William Henry Fox Talbot (1800-1877) et à la photographie.

Le domaine comprend un jardin paysager, un jardin botanique, une orangeraie, des serres, des vergers et une roseraie.

Diacre Michel Houyoux

Vidéo Rencontre avec les moines paysans de l’Abbaye de Hauterive →https://youtu.be/1idx03HnX5g

 

 

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Saint Vincent de Saragosse

Posté par diaconos le 22 janvier 2024

22 janvier 2022 : Saint Vincent, diacre de Saragosse, martyr à Valence ...

Saint Vincent de Saragosse

Vincent de Saragosse fut un diacre espagnol au temps de l’évêque Valère (290- 315), il mourut martyr en l’an 304 à Valence lors de la persécution de Dioclétien. Reconnu saint, il est commémoré le vingt deux janvier selon le Martyrologe romain. par les catholiques et le onze novembre par les orthodoxes. Sa passion, rapportée par plusieurs auteurs, dont le poète Prudence et par Saint Augustin, lui a acquis une grande renommée depuis le Moyen Âge. La dissémination de ses reliques dont sa tunique que les nombreuses églises, placées sous son vocable, attestent de l’importance de son culte. Après le vingtième siècle, selon la tradition populaire, saint Vincent de Saragosse est réputé comme patron des vignerons. La vie de Vincent de Saragosse est connue grâce à de nombreuses sources ripturaires, dont six antérieures à l’an Mil.

Les plus anciennes apparaissent au début du cinquième siècle. Il s’agit de quatre sermons de saint Augustin, ainsi qu’une œuvre du poète espagnol Prudence, le Peristephanon. Elles furent enrichies aux siècles suivants par divers remaniements.

L’Antiquité tardive offrit plusieurs témoignages du martyre de saint Vincent. Saint Paulin évoqua succinctement dans un poème, tandis que saint Augustin et Prudence. développèrent le récit de sa passion. Auprès de ces deux auteurs, les plus proches chronologiquement des faits, se trouvent les éléments les plus fiables de la vie du saint.

Les quatre sermons prononcés par saint Augustin, se présentent, non pas comme des récits biographiques, mais plutôt comme des œuvres doctrinales. «La foi vient de nous faire assister à un spectacle magnifique nous avons vu Vincent partout vainqueur.

Il a vaincu dans ses paroles, il a vaincu au milieu des tourments il a vaincu en confessant, il a vaincu en souffrant, il a vaincu au milieu des flammes, il a vaincu plongé dans les flots. Enfin il a vaincu quand on l’a torturé, il a vaincu quand il est mort.

Lorsqu’on jetait de la barque au milieu de la mer son corps ennobli par les trophées du Christ victorieux, il disait en silence :“On nous y jette, mais nous ne périssons pas”. L’auteur mit en avant des qualités morales vouées à l’édification des fidèles.

Les quelques éléments de la passion contenus dans ces textes ne permettent pas de reconstituer la vie du saint. Cependant, ils attestent de l’importance de sa renommée au cinquième siècle où s’étend l’Empire romain, partout où est connu le nom chrétien, quel est le pays, quelle est la province qui ne célèbre avec joie la naissance au ciel de Vincent ?

Le Peristephanon est un recueil de quatorze poèmes de dimensions et de contenus divers. Prudence offrit un récit de plusieurs Passions de saints de l’Église antique, dont celle de saint Vincent, relatée dans l’Hymne V.

Après une brève introduction, le poète Prudence évoqua la confrontation entre saint Vincent et le juge Dacien. Vincent, rejetant les idoles, fut soumis au supplice des ongles de fer. Puis ayant refusé de livrer les Saintes Écritures, il fut rôti sur un grill, brûlé vif et réduit en cendres.

Vidéo Diocèse de Fort Liberté : cliquez ici pour regarder la vidéo https://youtu.be/empty_video

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Saint Hilaire de Poitiers

Posté par diaconos le 12 janvier 2024

*Un Saint, un Miracle* : Saint Hilaire de Poitiers (vers 315-367 ...

Saint Hilaire de Poitiers

Hilaire de Poitiers (en latin Hilarius Pictaviensis), surnommé le Marteau des Ariens ou l’Athanase d’Occident fut le premier évêque de Poitiers. Il fut de même l’un des premiers écrivains latins chrétiens. Théologien du quatrième siècle, il fut un grand défenseur de l’orthodoxie nicéenne face à l’arianisme et au sabellianisme. Il fut élevé au rang de Docteur de l’Église par le pape Pie IX en l’an 1851. Saint pour les catholiques et les orthodoxes, il est commémoré le treize janvier selon le Martyrologe romain. Il fut marié et père d’une fille quand il devint évêque. Sa fille, Abra de Poitiers, fut reconnue sainte par l’Église catholique et l’Église orthodoxe et commémorée le premier décembre.

Issu de l’aristocratie gallo-romaine de la cité de Limonum (Poitiers), il reçut une bonne éducation avant de se former à la rhétorique latine. Les éléments autobiographiques qui parsèment ses œuvres laissent à penser qu’il naquit, qu’il se convertit au contact de la Bible. Il fut baptisé vers l’an 343. Soucieux de l’instruction de son peuple, il rédige un Commentaire sur l’Évangile de Matthieu, qui est la première œuvre exégétique latine qui nous soit parvenue. Ce texte, remarquable travail d’exégèse littérale, montre toutefois qu’Hilaire ne connut pas la tradition orientale : sa perception de l’engendrement du Verbe montra même qu’il ignorait les formulations du Concile de Nicée.

Il admit dans ses œuvres ultérieures qu’il ne découvrit celui-ci qu’en 354, soit près de trente ans après le concile. En 353, réuni à la demande du pape Libère et de l’empereur Constance II, le Concile d’Arles rétablit les ariens dans la communion, anathématisa Anasthase, Paulin de Trèves, et Sérapion de Thmuis Hilaire rompit la communion avec le pape Libère et lança l’anathème sur celui-ci ainsi que sur Saturnin d’Arles. Alors que l’arianisme s’étendit en Gaule, il s’opposa à ce courant de pensée théologique. Dans l’Empire romain du milieu du quatrième siècle, ce fut aussi s’opposer à l’empereur. Lors du concile de Béziers de 356, dominé par les ariens unis autour de Saturnin, l’évêque d’Arles, il fut déclaré hors de la communion et exilé en Phrygie. Pendant son séjour en Phrygie, il continua cependant à gouverner son diocèse, mais ce fut là qu’il découvrit la pensée des théologiens orientaux et qu’il écrivit son traité de doctrine trinitaire : De Trinitate, et une lettre adressée à différents évêques occidentaux De Synodis.

 Il y convertit aussi une jeune fille, Florence, qui le suivit en Gaule et poursuivit sa conversion en vivant en solitaire dans une cellule à Comblé. Déclarée sainte, elle est fêtée le premier décembre L’empereur Constantin II décida de réunir simultanément un concile occidental à Rimini et un concile oriental à Séleucie afin de réconcilier l’Église divisée entre ariens , semi-ariens, et nicéns L’empereur souhaita avant tout l’unité religieuse afin de parvenir à l’unité politique. Hilaire chercha à exposer la doctrine catholique à l’empereur dans ses deux Livres à l’empereur Constance. Il exposa ses thèses au Concile de Séleucie en l’an 359, où il obtint l’union des nicéens, dit aussi homoousiens (car affirmant l’identité de substance entre le Père et le Fils)  Ce fut un exemple frappant du césaropapisme propre à l’Impérium romain ou l’Auguste fut le plus souvent aussi souverain pontife. César était Pontifex maximus lorsqu’il conquit la Gaule en (an 52 a.v. J.C.

Hilaire ne participa pas au Concile de Paris de janvier 361, mais celui-ci reçut son influence. Ce ce concile régional condamna l’arianisme et destitua les évêques ariens de Gaule. Hilaire, reprenant son ministère épiscopal, continua à écrire pour l’édification de son peuple, en particulier son Traité des mystères, catéchèse mystagogique et allégorique, ainsi que ses Commentaires sur les psaumes, œuvre d’exégèse. Il poursuivit sa lutte anti-arienne, s’opposant en particulier à Auxence de Milan, avec l’aide d’Eusèbe de Verceil. Il mourut en l’an 367. Saint Martin de Tours, le rejoignit vers 356, se mettant à son école. En l’an 360, Martin fonda l’abbaye de Liguré à proximité de Poitiers. Saint Hilaire fut à l’origine de la construction à Poitiers du baptistère Saint Jean, l’un des plus vieux bâtiments chrétiens actuellement subsistant en France.

Diacre Michel Houyoux

Vidéo Arnaud Dumouche : cliquez ici pour regarder la vidéo → S https://youtu.be/-pLXUp_M0S8

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