Bienheureuse Marie, mère de l’Église

Posté par diaconos le 9 juin 2025

 

Paul n'a pas connu le Jésus terrestre, il a connu Jésus à la fois crucifié, glorifié et uni aux chrétiens : « Je suis celui que tu persécutes » (Ac 9, 5). Le jour de la Pentecôte, les disciples de Jésus reçoivent une double part de son esprit (comme Elisée reçut une double part de l'esprit d'Elie) : cette double part est qu'ils vont annoncer la Bonne Nouvelle aux Juifs et aux païens[2]. Pierre, proche du Jésus terrestre, s'adresse d'abord aux Juifs, aux judéo-chrétiens. Paul s'adresse d'abord aux païens. Jésus fait leur unité.

Paul n’a pas connu le Jésus terrestre, il a connu Jésus à la fois crucifié, glorifié et uni aux chrétiens : « Je suis celui que tu persécutes » (Ac 9, 5).
Le jour de la Pentecôte, les disciples de Jésus reçoivent une double part de son esprit (comme Elisée reçut une double part de l’esprit d’Elie) : cette double part est qu’ils vont annoncer la Bonne Nouvelle aux Juifs et aux païens[.
Pierre, proche du Jésus terrestre, s’adresse d’abord aux Juifs, aux judéo-chrétiens. Paul s’adresse d’abord aux païens. Jésus fait leur unité.

Bienheureuse Marie, mère de l’Église

En ce temps-là, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas et Marie Madeleine.Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère  « Femme, voici ton fils. »

Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui. Après cela, sachant que tout, désormais, étaitachevé, pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. »  Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit.   Comme c’était le jour de la Préparation, le vendredi, il pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque.
Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes. Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus. Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes,   mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau
Comme c’était le jour de la Préparation, le vendredi, il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes.
Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus.   Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes,   mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau. (Jn 19,25-34)

Une épée te transpercera l’âme

Jean nomma d’abord la mère de Jésus, pour laquelle s’accomplit la prophétie de Siméon : «Une épée te transpercera l’âme » (Lc 2, 35) et à laquelle Jésus donna un dernier et émouvant témoignage de sa tendresse filiale. La mère de Jésus avait auprès d’elle sa sœur, femme de Clopas, appelé aussi Alphée, en hébreu Chalpaï et qui était mère de l’un des apôtres, Jacques dit le Mineur. Quant à Marie Madelaine ou Marie de Magdala, Jean qui, par modestie, ne nomma jamais ni lui-même, ni son frère Jacques, ne mentionna pas Salomé, sa mère qui pourtant se tenait  près de la croix, dans ce moment suprême.

Certains  historiens et exégètes (Wieseler, Meyer, Luthardt, Weiss, Westcott, Zahn) crurent pouvoir la retrouver dans ce passage en se fondant sur la Peschito et deux autres traductions orientales qui portent : la sœur de sa mère et Marie. D’où il résulterait : qu’il y aurait ici quatre femmes ; qu’on évita la supposition invraisemblable que deux sœurs  portèrent le même prénom de Marie ; que celle qui fut désignée comme sœur de la mère de Jésus fut Salomé, mère de Jacques et de Jean ; que ces deux disciples seraient cousins de Jésus et par conséquent aussi parents de Jean-Baptiste.

À cette opinion soutenue par d’éminents interprètes on objecta : que cette variante, fondée uniquement sur quelques versions anciennes, ne saurait prévaloir contre tous les manuscrits grecs, qui sont conformes au texte. Que si ce rapport de parenté existait entre les deux disciples et Jésus, il serait sans doute mentionné quelque part dans le Nouveau Testament. Jean fut le disciple que Jésus aima. Jean et Paul parlèrent dans un sentiment d’humble gratitude envers Jésus à qui ils devaient tout ce qu’ils furent.

Ce mot : femme n’avait dans la langue que Jésus parlait rien de rude ni d’irrespectueux et il fut prononcé avec une infinie tendresse. Jésus, en donnant à Marie le disciple qu’il aimait, avec cette parole suprême : voilà ton fils, voulut combler le vide que  son départ allait faire dans le cœur de sa mère. Bien que les frères de Jésus, après avoir longtemps refusé de croire en lui, dussent  devenir ses disciples. Jésus eût d’excellentes raisons de ne confier sa mère qu’à son disciple bien-aimé. Jean comprit bien la parole de Jésus comme un testament par lequel il lui léguait sa mère et témoignait à l’un sa pleine confiance et à l’autre sa tendre sollicitude.

Jean ne tarda pas à entraîner la pauvre mère loin d’un spectacle qui brisait son cœur. Les synoptiques ne mentionnèrent pas Marie parmi les femmes qui avaient suivi de loin la mort de Jésus. Ewald fit sur ce récit de l’Évangile de Jean, qui avait pour son auteur une si grande importance personnelle, cette remarque :  « C’était pour lui, dans un âge avancé, une douce récompense de pouvoir repasser cette scène dans son souvenir ; pour ses lecteurs le récit qu’il en a laissé est, sans qu’il l’ait voulu, le signe que lui seul peut avoir écrit ces choses. »

Le cri d’angoisse : « Mon Dieu mon Dieu, pourquoi m’as tu abandonné ? » et d’autres paroles  furent proférées après celles que Jésus adressa à sa mère.  Jean marqua le moment douloureux et suprême de l’agonie de Jésus  par ces paroles : « Jésus sachant que tout allait être consommé, c’est-à-dire toute son œuvre achevée par sa mort qui s’approchait. »   À ce moment, le plus affreux tourment du supplicié était la soif brûlante de la fièvre, occasionnée par les plaies. Jésus exprima cette souffrance qu’il éprouva et manifesta le profond besoin de quelque soulagement.

Jean vit dans l’expression de cette suprême douleur l’accomplissement littéral d’un dernier élément que l’écriture avait tracé des souffrances de Jésus. Le passage auquel il fit allusion est une prophétie typique : « Ils mettent du fiel dans ma nourriture et pour apaiser ma soif ils m’abreuvent de vinaigre » Il attribua à Jésus l’intention d’aider à l’accomplissement de la prophétie en faisant connaître la soif qui le tourmentait.  Mais il ne fut pas naturel que l’esprit de Jésus fût, à un pareil moment, dominé par une telle pensée.

C’est ce qui a amené d’éminents interprètes (Bengel, Tholuck, Meyer, Luthardt, Keil) à construire ce verset d’une manière différente ; ils rapportèrent le mot afin que, non à ce qui suit, mais à ce qui précède, en sorte que la pensée serait celle-ci : « tout était déjà consommé afin que l’Écriture fût accomplie », tout ce qu’il fallait pour cela était achevé ; à ce moment, Jésus, en ayant fini avec des préoccupations plus importantes qui absorbaient son esprit, exhala sa douleur dans ce cri : « J’ai soif ».

Mais il ne fut pas naturel que l’esprit de Jésus fût, à un pareil moment, dominé par une telle pensée. C’est ce qui amena d’éminents interprètes (Bengel, Tholuck, Meyer, Luthardt, Keil) à construire ce verset d’une manière différente ; ils rapportèrent le mot afin que à ce qui précède, en sorte que la pensée serait celle-ci : « Tout était déjà consommé afin que l’Écriture fût accomplie », tout ce qu’il fallait pour cela était achevé ; à ce moment, Jésus, en ayant fini avec des préoccupations plus importantes qui absorbaient son esprit, exhale sa douleur dans ce cri : « J’ai soif. »

Ce furent les soldats qui crucifièrent Jésus qui accomplirent cet acte d’humanité : « Ayant donc rempli de vinaigre une éponge, et l’ayant mise sur une tige d’hysope, ils l’approchèrent de sa bouche. » (Jn 19, 29) Le vinaigre était un vin acide, breuvage des soldats et des pauvres. Puisque ce vin se trouvait là, ainsi qu’une éponge et une tige d’hysope, O On les avait apportés pour le soulagement des crucifiés. L’hysope est une fort petite plante , sa tige atteint cependant une longueur de un pied à un et demi pied, elle pouvait suffire pour porter l’éponge jusqu’à la bouche du supplicié, car celui- ci n’était pas beaucoup élevé au-dessus du sol.

Diacre Michel Houyoux

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Assomption de la Vierge Marie

Posté par diaconos le 15 août 2024

Assomption de la Vierge Marie

L'Assomption de Marie et les célébrations les plus caractéristiques

 Chez les orthodoxes. Elle est fixée au 31 mai (2 juillet dans les calendriers de la période 1263–1969 et les calendriers modernes des régions allemandes) par les catholiques et au 30 mars par les orthodoxes. Le luthéranisme l’avait conservée avant de la retirer. La fête de la Visitation commémore un épisode de l’Évangile selon Luc : la visite que La Visitation de la Vierge Marie est une fête chrétienne célébrée par les catholiques et rend Marie, enceinte du Christ, à sa cousine Élisabeth, enceinte de Jean Baptiste.

Cette fête fut établie en 1263 par saint Bonaventure pour les franciscains. Elle fut étendue à toute l’Église en 1379 par le pape Urbain VI. Le concile de Bâle, lors de sa session du 10 juillet 1441, la confirma, car elle n’avait pas été initialement acceptée par certains États fidèles aux antipapes lors du Grand Schisme.

Cette fête était autrefois célébrée le 2 juillet conformément à l’Évangile selon Luc qui rapporte que Marie serait restée chez Élisabeth jusqu’à la naissance de Jean le Baptiste (et en supposant qu’elle y soit restée les huit jours supplémentaires correspondant aux rites de l’imposition du nom). Toutefois, le calendrier liturgique a abandonné cette date traditionnelle, pour placer la fête au dernier jour du mois de mai, c’est-à-dire à la fin du mois marial. Symbolique de la fête de la Visitation.

Elle commémore la fête de deux enfants à naître, Jésus et son cousin Jean Baptiste. Par la fête de la Visitation, la mission de Jean Baptiste est confirmée, sa vocation prophétique est de préparer et d’annoncer la venue de Jésus parmi les hommes en tressaillant dans le sein de sa mère1. C’est aussi à cette occasion que Marie, remplie de l’Esprit-Saint prononce le Magnificat qui souligne le lien profond entre l’Espérance et la Foi.

De Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint,     et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni.     D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi.     Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »

Marie dit alors : « Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais. »

Marie resta avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s’en retourna chez elle. (Lc 1, 39-56)

La visite de Marie à Élisabeth

Marie s’en alla avec hâte dans une ville de Juda, chez Zacharie et Élisabeth. Au moment où elle salua Élisabeth, celle-ci sent son enfant tressaillir dans son sein et, remplie du Saint-Esprit, elle s’écria : Tu es bénie entre les femmes ! Elle exprima humblement son étonnement de ce que la mère de son Seigneur vienne à elle, elle la déclara bienheureuse d’avoir cru et lui annonça l’accomplissement de la promesse du Seigneur.Elle donne cours à ses sentiments de joie et de reconnaissance envers Dieu pour la grâce qu’il lui a faite .

Elle célébra la puissance, la sainteté, la miséricorde de Dieu, qui furent manifestées envers elle. Elle contempla la grande transformation qui s’accomplit dans le monde : les orgueilleux, les puissants, les riches abaissés, les humbles et les pauvres élevés. Elle rendit hommage à la fidélité de Dieu qui se souvint de sa miséricorde envers Abraham et sa postérité. Après être restée environ trois mois avec Élisabeth, Marie s’en retourna en sa maison.

En ces jours-là, c’est-à-dire immédiatement après le fait qui vint d’être raconté. Marie, sous l’impression de la révélation qu’elle eut reçue, portant dans son âme ces précieuses espérances,  éprouva le plus vif désir de revoir Élisabeth, sa parente, qui vint de faire des expériences analogues ; de là cette expression : « Elle s’en alla avec hâte. » Le lieu où habitait Élisabeth ne fut désigné que par deux termes très vagues : pays des montagnes et une ville de Juda.

Cette ville était Hébron, située à vingt-deux milles romains au sud de Jérusalem. Hébron avait été autrefois assignée aux sacrificateurs pour demeure  où sa situation fut indiquée par ce même terme : dans la montagne de Juda). D’autres pensèrent qu’il y eut primitivement dans le texte Jutta (désigné comme ville lévitique ; les copistes auraient changé ce nom peu connu en Juda. La promesse faite à Marie par le message de l’ange était-elle déjà réalisée en elle lors de sa visite à Élisabeth ?

Mais avec le sentiment si fin et si délicat qui fut dans toute cette narration, Luc passa cet événement sous silence. Moment solennel pour ces deux femmes ! Les mêmes expériences de la miséricorde de Dieu, la même foi, les mêmes espérances, le même amour unirent leurs âmes dans une communion intime. Marie, saluant Élisabeth dans cette rencontre unique, mit tout son cœur dans le schalom des Hébreux : « Que la paix soit avec toi ! »

 La sainte joie dont tressaillit Élisabeth dans son être le plus intime se communiqua à l’enfant qu’elle portait en son sein. L’extraordinaire ici, ce fut l’action de l’Esprit-Saint dont Élisabeth fut remplie et qui lui révéla en ce moment ce qui concernait Marie.

Le caractère de toute action de l’Esprit-Saint est d’élever l’homme au-dessus de ses impressions personnelles pour faire prédominer en lui la préoccupation des intérêts divins. C’est là le trait saillant de l’allocution d’Élisabeth. Avant tout, Marie et le fils de Marie ; après cela seulement, elle-même et son enfant, pour revenir aussitôt à Marie et à son bonheur. Nous retrouverons une marche analogue dans le cantique de Zacharie. ( Godet)

Élisabeth salua Marie avec un saint enthousiasme comme bénie entre les femmes, plus merveilleusement bénie, en effet, qu’aucune autre femme, puisqu’elle porta dans son sein Celui qui fut le Sauveur du monde. Les paroles d’Élisabeth prirent le ton et l’élévation d’un hymne ; elle chanta le bonheur de Marie qui  crut à ce qui lui fut annoncé de la part du Seigneur. Elle sut que toutes ces grandes promesses eurent leur accomplissement.  Ce fut jusque-là que s’éleva la foi qui fut commune à ces deux femmes.

Marie chanta les grandes choses que le Seigneur lui  fit, et, comme Élisabeth elle parla sous l’influence de l’Esprit-Saint. Son cantique, qui se divise en quatre strophes, est tout pénétré de la poésie de l’Ancien Testament et en particulier de celle qui respire dans le cantique d’Anne, mère de Samuel  (1 Samuel 2, 1-10). L’âme pieuse, dans les moments les plus solennels de sa vie intérieure, trouve toujours dans les paroles de l’Écriture l’expression la plus vraie de ses sentiments. Il y a même là une preuve de la vérité historique des récits de Luc.

Dès les premières phrases du cantique, cette forme de la poésie hébraïque, qu’on nomme le parallélisme, et qui consiste à rendre la même pensée par deux expressions différentes, mais avec une nuance délicate et importante. L’âme et l’esprit sont tour à tour le sujet de la phrase  Magnifier, mot que d’autres traduisirent par célébrer, louer, est un hébraïsme dont le sens signifie grandir. Une âme, élevée comme celle de Marie par l’Esprit, sentit et contempla la grandeur de Dieu et éprouva le besoin de la proclamer pour tous.

C’est ainsi que toutes les perfections de Dieu peuvent grandir parmi les personnes lorsqu’ils apprennent à les connaître mieux. C’est ce que nous lui demandons à l’égard de sa sainteté par cette prière : « Que ton nom soit sanctifié ».  : il se rapporte donc à un moment précis dont Marie conserve le souvenir, et l’on a supposé non sans raison, que ce moment est celui où elle reconnut que la promesse de Dieu était accomplie en elle.

Marie donna à Dieu deux noms : d’abord celui de Seigneur, qui est la traduction constante du nom de Jéhovah dans les Septante. Ce nom se retrouve sans cesse dans les premiers récits de Luc.  Ensuite, elle nomma Dieu son Sauveur : le regard de sa foi pénétra plus loin que le moment présent et s’étendit jusqu’à ce salut du monde que Dieu allait accomplir.  L’humiliation sur laquelle Dieu a bien voulu porter son attention fut l’abaissement, la pauvreté où se trouvait Marie, bien que descendant des rois de Juda.

Élisabeth l’appela  bien heureuse, et ces paroles, pleines d’un religieux enthousiasme, achevèrent d’affermir la foi de Marie en sa grande destinée. Marie célébra la puissance, la sainteté, la miséricorde de Dieu, trois perfections qui se manifestèrent dans les grandes choses qui lui furent faites. La toute-puissance se déploya dans l’incarnation, qui a la sainteté pour caractère principal, et qui fait éclater la miséricorde de Dieu.

Marie s’éleva, à la manière des prophètes, jusqu’à la contemplation de la grande révolution qui se réalisa par Jésus dont elle fut la mère. Si Dieu l’ appela, elle, la plus humble des filles de son peuple, à l’honneur de donner le jour au Messie, ce fut qu’il rejeta toutes les idées de grandeur humaine. Le principe du règne qu’il veut établir, et qui transformera le monde, sera « d’élever quiconque s’abaisse et d’abaisser quiconque s’élève. Quelques interprètes entendirent par les orgueilleux, les puissants, les riches, les païens, tandis que les humbles, et ceux qui eurent faim, furent les Israélites.

Ils se fondirent pour cela sur les mots : «  Il a pris en sa protection Israël », qui leur parurent reproduire la même idée sous une autre forme. Mais Marie n’ignore pas que dans le peuple juif comme au sein des nations la miséricorde de Dieu est seulement pour « ceux qui le craignent. «On ne doit prendre ces expressions : puissants, petits, riches, pauvres, ni exclusivement dans le sens social, ni exclusivement dans le sens spirituel. Dans tous ces termes sont réunies les deux notions spirituelle et temporelle.» (Godet)

L’Éternel, voyant Israël, son serviteur, accablé sous l’oppression de sa misère, l’eut secouru, se chargea lui-même d’accomplir sa délivrance.  Dans cette délivrance, Marie vit la fidélité de Dieu qui se souvient de sa miséricorde éternelle envers Abraham et sa postérité, selon qu’elle  fut annoncée aux pères par les prophètes. Abraham et sa postérité sont représentés comme étant également les objets de la miséricorde de Dieu dans l’accomplissement des promesses qui avaient été déjà faites à ce patriarche.

Diacre Michel Houyoux

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Vendredi de la huitième semaine du Temps Ordinaire – Année Paire

Posté par diaconos le 31 mai 2024

 Holy Mass images...: MARY - Visitation

La Visitation de la Vierge Marie est une fête chrétienne célébrée par les catholiques et les orthodoxes. Elle est fixée au 31 mai (2 juillet dans les calendriers de la période 1263–1969 et les calendriers modernes des régions allemandes) par les catholiques et au 30 mars par les orthodoxes. Le luthéranisme l’avait conservée avant de la retirer. La fête de la Visitation commémore un épisode de l’Évangile selon Luc : la visite que rend Marie, enceinte du Christ, à sa cousine Élisabeth, enceinte de Jean Baptiste.

Cette fête fut établie en 1263 par saint Bonaventure pour les franciscains. Elle fut étendue à toute l’Église en 1379 par le pape Urbain VI. Le concile de Bâle, lors de sa session du 10 juillet 1441, la confirma, car elle n’avait pas été initialement acceptée par certains États fidèles aux antipapes lors du Grand Schisme.

Cette fête était autrefois célébrée le 2 juillet conformément à l’Évangile selon Luc qui rapporte que Marie serait restée chez Élisabeth jusqu’à la naissance de Jean le Baptiste (et en supposant qu’elle y soit restée les huit jours supplémentaires correspondant aux rites de l’imposition du nom). Toutefois, le calendrier liturgique a abandonné cette date traditionnelle, pour placer la fête au dernier jour du mois de mai, c’est-à-dire à la fin du mois marial. Symbolique de la fête de la Visitation.

Elle commémore la fête de deux enfants à naître, Jésus et son cousin Jean Baptiste. Par la fête de la Visitation, la mission de Jean Baptiste est confirmée, sa vocation prophétique est de préparer et d’annoncer la venue de Jésus parmi les hommes en tressaillant dans le sein de sa mère1. C’est aussi à cette occasion que Marie, remplie de l’Esprit-Saint prononce le Magnificat qui souligne le lien profond entre l’Espérance et la Foi.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

    En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi. Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »

    Marie dit alors : « Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.  Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides    Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais. »

Marie resta avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s’en retourna chez elle. (Lc 1, 39-56)

La visite de Marie à Élisabeth

Marie s’en alla avec hâte dans une ville de Juda, chez Zacharie et Élisabeth. Au moment où elle salua Élisabeth, celle-ci sent son enfant tressaillir dans son sein et, remplie du Saint-Esprit, elle s’écria : Tu es bénie entre les femmes ! Elle exprima humblement son étonnement de ce que la mère de son Seigneur vienne à elle, elle la déclara bienheureuse d’avoir cru et lui annonça l’accomplissement de la promesse du Seigneur.Elle donne cours à ses sentiments de joie et de reconnaissance envers Dieu pour la grâce qu’il lui a faite .

Elle célébra la puissance, la sainteté, la miséricorde de Dieu, qui furent manifestées envers elle. Elle contempla la grande transformation qui s’accomplit dans le monde : les orgueilleux, les puissants, les riches abaissés, les humbles et les pauvres élevés. Elle rendit hommage à la fidélité de Dieu qui se souvint de sa miséricorde envers Abraham et sa postérité.Après être restée environ trois mois avec Élisabeth, Marie s’en retourna en sa maison.

En ces jours-là, c’est-à-dire immédiatement après le fait qui vint d’être raconté. Marie, sous l’impression de la révélation qu’elle eut reçue, portant dans son âme ces précieuses espérances,  éprouva le plus vif désir de revoir Élisabeth, sa parente, qui vint de faire des expériences analogues ; de là cette expression : « Elle s’en alla avec hâte. » Le lieu où habitait Élisabeth ne fut désigné que par deux termes très vagues : pays des montagnes et une ville de Juda.

Cette ville était Hébron, située à vingt-deux milles romains au sud de Jérusalem. Hébron avait été autrefois assignée aux sacrificateurs pour demeure  où sa situation fut indiquée par ce même terme : dans la montagne de Juda). D’autres pensèrent qu’il y eut primitivement dans le texte Jutta (désigné comme ville lévitique ; les copistes auraient changé ce nom peu connu en Juda. La promesse faite à Marie par le message de l’ange était-elle déjà réalisée en elle lors de sa visite à Élisabeth ?

Mais avec le sentiment si fin et si délicat qui réga dans toute cette narration, Luc passa cet événement sous silence. Moment solennel pour ces deux femmes ! Les mêmes expériences de la miséricorde de Dieu, la même foi, les mêmes espérances, le même amour unirent leurs âmes dans une communion intime. Marie, saluant Élisabeth dans cette rencontre unique, mit tout son cœur dans le schalom des Hébreux : « Que la paix soit avec toi ! »

 La sainte joie dont tressaillit Élisabeth dans son être le plus intime se communiqua à l’enfant qu’elle portait en son sein. L’extraordinaire ici, ce fut l’action de l’Esprit-Saint dont Élisabeth fut remplie et qui lui révéla en ce moment ce qui concernait Marie.

Le caractère de toute action de l’Esprit-Saint est d’élever l’homme au-dessus de ses impressions personnelles pour faire prédominer en lui la préoccupation des intérêts divins. C’est là le trait saillant de l’allocution d’Élisabeth. Avant tout, Marie et le fils de Marie ; après cela seulement, elle-même et son enfant, pour revenir aussitôt à Marie et à son bonheur. Nous retrouverons une marche analogue dans le cantique de Zacharie. ( Godet)

Élisabeth salua Marie avec un saint enthousiasme comme bénie entre les femmes, plus merveilleusement bénie, en effet, qu’aucune autre femme, puisqu’elle porta dans son sein Celui qui fut le Sauveur du monde. Les paroles d’Élisabeth prirent le ton et l’élévation d’un hymne ; elle chanta le bonheur de Marie qui  crut à ce qui lui fut annoncé de la part du Seigneur. Elle sut que toutes ces grandes promesses eurent leur accomplissement.  Ce fut jusque-là que s’éleva la foi qui fut commune à ces deux femmes.

Marie chanta les grandes choses que le Seigneur lui  fit, et, comme Élisabeth elle parla sous l’influence de l’Esprit-Saint. Son cantique, qui se divise en quatre strophes, est tout pénétré de la poésie de l’Ancien Testament et en particulier de celle qui respire dans le cantique d’Anne, mère de Samuel  (1 Samuel 2, 1-10). L’âme pieuse, dans les moments les plus solennels de sa vie intérieure, trouve toujours dans les paroles de l’Écriture l’expression la plus vraie de ses sentiments. Il y a même là une preuve de la vérité historique des récits de Luc.

Dès les premières phrases du cantique, cette forme de la poésie hébraïque, qu’on nomme le parallélisme, et qui consiste à rendre la même pensée par deux expressions différentes, mais avec une nuance délicate et importante. L’âme et l’esprit sont tour à tour le sujet de la phrase  Magnifier, mot que d’autres traduisirent par célébrer, louer, est un hébraïsme dont le sens signifie grandir. Une âme, élevée comme celle de Marie par l’Esprit, sentit et contempla la grandeur de Dieu et éprouva le besoin de la proclamer pour tous.

C’est ainsi que toutes les perfections de Dieu peuvent grandir parmi les personnes lorsqu’ils apprennent à les connaître mieux. C’est ce que nous lui demandons à l’égard de sa sainteté par cette prière : « Que ton nom soit sanctifié ».  : il se rapporte donc à un moment précis dont Marie conserve le souvenir, et l’on a supposé non sans raison, que ce moment est celui où elle reconnut que la promesse de Dieu était accomplie en elle.

Marie donna à Dieu deux noms : d’abord celui de Seigneur, qui est la traduction constante du nom de Jéhova dans les Septante. Ce nom se retrouve sans cesse dans les premiers récits de Luc.  Ensuite, elle nomma Dieu son Sauveur : le regard de sa foi pénétra plus loin que le moment présent et s’étendit jusqu’à ce salut du monde que Dieu allait accomplir.  L’humiliation sur laquelle Dieu a bien voulu porter son attention fut l’abaissement, la pauvreté où se trouvait Marie, bien que descendant des rois de Juda.

Élisabeth l’appela  bien-heureuse, et ces paroles, pleines d’un religieux enthousiasme, achevèrent d’affermir la foi de Marie en sa grande destinée. Marie célébra la puissance, la sainteté, la miséricorde de Dieu, trois perfections qui se manifestèrent dans les grandes choses qui lui furent faites. La toute-puissance se déploya dans l’incarnation, qui a la sainteté pour caractère principal, et qui fait éclater la miséricorde de Dieu.

Marie s’éleva, à la manière des prophètes, jusqu’à la contemplation de la grande révolution qui se réalisa par Jésus dont elle fut la mère. Si Dieu l’ appela, elle, la plus humble des filles de son peuple, à l’honneur de donner le jour au Messie, ce fut qu’il rejeta toutes les idées de grandeur humaine. Le principe du règne qu’il veut établir, et qui transformera le monde, sera « d’élever quiconque s’abaisse et d’abaisser quiconque s’élève. Quelques interprètes entendirent par les orgueilleux, les puissants, les riches, les païens, tandis que les humbles, et ceux qui eurent faim,furent les Israélites.

Ils se fondirent pour cela sur les mots : «  Il a pris en sa protection Israël », qui leur parurent reproduire la même idée sous une autre forme. Mais Marie n’ignore pas que dans le peuple juif comme au sein des nations la miséricorde de Dieu est seulement pour « ceux qui le craignent. On ne doit prendre ces expressions : puissants, petits, riches, pauvres, ni exclusivement dans le sens social, ni exclusivement dans le sens spirituel. Dans tous ces termes sont réunies les deux notions spirituelle et temporelle.(Godet)

L’Éternel, voyant Israël, son serviteur, accablé sous l’oppression de sa misère, l’eut secouru, se chargea lui-même d’accomplir sa délivrance.  Dans cette délivrance, Marie vit la fidélité de Dieu qui se souvient de sa miséricorde éternelle envers Abraham et sa postérité, selon qu’elle  fut annoncée aux pères par les prophètes. Abraham et sa postérité sont représentés comme étant également les objets de la miséricorde de Dieu dans l’accomplissement des promesses qui avaient été déjà faites à ce patriarche.

Diacre Michel Houyoux

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Mardi de la troisième semaine du Temps Ordinaire – Année B

Posté par diaconos le 15 janvier 2024

La Fuite en Égypte / Musée d'Art et d'Archéologie / Rechercher une ...

Fuite de la Sainte Famille en Égypte

De l’Évangile de Jésus Christ selon Marc

En ce temps-là, comme Jésus était dans une maison, arrivent sa mère et ses frères. Restant au-dehors, ils le font appeler. Une foule était assise autour de lui ; et on lui dit : «Voici que ta mère et tes frères sont là dehors : ils te cherchent.» Mais il leur répond : «Qui est ma mère ? qui sont mes frères ?» Et parcourant du regard ceux qui étaient assis en cercle autour de lui, il dit : «Voici ma mère et mes frères. Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère.» (Mc 3, 31-35

Fuite de la sainte famille en Égypte

Lorsque Jésus vint au monde à Bethléem, certaines personnes, comme les bergers et les mages, l’accueillirent avec foi et reconnaissance. D’autres, comme Hérode le Grand et ses soldats voulurent l’assassiner. Mais Joseph et de Marie furent averti par un ange de fuir en Égypte. «La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêté.» (Jn 1, 5) Depuis ce moment-là, Joseph et Marie évitèrent de dévoiler l’identité divine de Jésus. En revenant de leur fuite en Égypte, après la mort d’Hérode, ils ne s’installèrent pas à Bethléem, où Jésus aurait pu être reconnu. Ils allèrent vivre discrètement dans le petit village de Nazareth, où Jésus mena la vie la plus normale possible, en ne révélant pas sa divinité, jusqu’à ce que son heure fut venue pour se manifester (Jn 2, 4). Puisque Jésus n’avait accompli aucun acte surnaturel à Nazareth jusqu’à l’âge de 30 ans, il fut normal que les gens de Nazareth ne crurent guère ce qu’ils entendirent dire sur ses enseignements et ses miracles prodigieux. «Aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays.» (Lc 4, 24)

Sommes nous comme les gens de Nazareth, qui refusèrent de croire les témoignages sur Jésus ? «Les gens de chez lui vinrent pour se saisir de Jésus, car ils affirmaient : ‘’Il a perdu la tête.’’» (Mc 3, 21) En trouvant Jésus continuellement entouré d’une foule de disciples, ils envoyèrent un message pour lui demander de venir avec eux à l’écart de la foule. La mère des frères de Jésus fut une autre Marie, femme de Clopas.(Jn 19, 25 ; Mc 15, 40 ; Mt 27, 56) de Jésus voulurent le ramener à Nazareth et l’empêcher d’exercer la mission d’évangélisation qu’il venait d’entreprendre. Leur plan était clairement opposé au plan de Dieu, ils avaient réussi à obliger Marie, la mère de Jésus à les accompagner. Jésus n’alla pas à leur rencontre et la foule de disciples empêcha la famille de Jésus d’exécuter leur plan. Que firent ils ? On ne le sait pas

Jésus affirma : «Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mèreL’Évangile de Jean explique que le Fils de Dieu : «Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu !» (Jn 1, 11-12) Nous sommes appelés à devenir, comme lui, des enfants bien-aimés de Dieu! Et cela fait de nous les frères et sœurs de Jésus. C’est un cadeau que nous ne méritons pas, Jésus a mérité pour nous par l’offrande de sa vie sur la croix et par sa Résurrection. C’est pourquoi, Jésus, au matin de la Résurrection, dit à Marie-Madeleine : «Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu.» (Jn 20, 17)

Êtes-vous conscient de la grandeur du don que Jésus vous offre en vous appelant à devenir enfant de Dieu et membre de sa famille. Seigneur Jésus, merci de nous avoir invités à devenir des membres de ta famille. Merci d’avoir offert ta vie pour nous afin de nous libérer du pouvoir des ténèbres et nous faire renaître comme enfants bien-aimés de Dieu le Père. Aide nous, Seigneur, à nous détacher de nos propres interprétations et plans, ainsi que des projets de ceux qui vont à l’encontre de la volonté de Dieu.

Diacre Michel Houyoux

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