Mardi de la vingt-septième du Temps Ordinaire – Année Paire

Posté par diaconos le 8 octobre 2024

Elle s'appelait Marthe-Marie - Oratoire de France

                           Jésus  chez Anne  et  Marie

Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, Jésus entra dans un village. Une femme nommée Marthe le reçut.  Elle avait une sœur appelée Marie qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole.  Quant à Marthe, elle était accaparée par les multiples occupations du service.

Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ? Dis-lui donc de m’aider. » Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. » ( (Lc 10, 38-42)

Jésus chez Marthe et Marie

Jésus étant en chemin, entra dans un bourg, où une femme nommée Marthe le reçut dans sa maison. Marie sa sœur vint s’asseoir aux pieds de Jésus et écouter sa parole. Marthe, tout occupée des soins de la maison, se plaignit à Jésus de l’inactivité de sa sœur.  Jésus répondit à Marthe : « Tu t’inquiètes et t’agites inutilement. Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la bonne part » De ce que Marthe fut désignée comme maîtresse de maison, on pensa qu’elle était veuve, ou du moins la sœur aînée de la famille.

Le caractère de Marie, sa sœur, s’y retrouva également décrit par des traits tout semblables à ceux que lui prêta Luc. Jean  en désignant Béthanie comme  le bourg de Marie et de Marthe sa sœur , fit allusion à l’histoire racontée ici par Luc. Tout ceci se passait avant le repas qui se préparait. Le moment fut solennel et intime : Jésus fut occupé à annoncer la Parole de vie, et Marie, assise à ses pieds, l’écouta attentivement.

Son empressement à le bien recevoir dénota son amour et sa vénération pour Jésus ; mais elle oublia que, dans ce rare et précieux moment de sa présence, il y avait quelque chose de plus important à faire, qu’il était un autre moyen de l’accueillir, auquel lui-même tenait infiniment plus. Sa réflexion sur sa sœur et la prière qu’elle adressa à Jésus trahirent un blâme déplacé et une pointe de cette jalousie que les esprits actifs et énergiques éprouvèrent souvent à l’égard des Âmes plus recueillies et plus intimes.

Les soins actifs de Marthe eurent dans la vie leur nécessité relative ; mais une seule chose fut d’une importance absolue. Laquelle ? Jésus répondit : C’est la bonne part que Marie a choisie » : recevoir dans son cœur avec avidité les paroles de vie que Jésus donna : le salut éternel. Cette bonne part ne fut pas  enlevée à Marie ni par les réclamations de Marthe, auxquelles Jésus ne consentit pas, ni par aucune puissance de l’univers.

On voit souvent dans ces deux sœurs les types de deux tendances également légitimes de la vie chrétienne. Marthe représente les chrétiens zélés et actifs dans les travaux du règne de Dieu au dehors ; Marie, les âmes intimes et aimantes qui vivent d’une vie contemplative, qui ont un besoin pressant de la communion habituelle de Jésus. Jésus n’adressa pas d’éloge à Marthe, et il déclara que Marie  eut choisi la bonne part. L’activité de Marthe était inspirée par son amour propre d’hôtesse d’ autant que par le désir de servir Jésus ; cette préoccupation personnelle se montra dans les reproches dont elle accabla sa sœur.

Marie ne demeura pas oisive ; mais elle sut interrompre son travail à temps pour recueillir de Jésus les paroles de la vie éternelle. Ces paroles, qu’elle reçut et conserva, devinrent la semence d’une activité supérieure. Elles la rendirent capable, en lui donnant l’intelligence profonde de la pensée de Jésus, d’accomplir un jour cette action que Jésus loua comme  une bonne action faite à son égard.

Diacre Michel Houyoux

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 Vidéo  Prédication du pasteur Marc Pernot → https://youtu.be/92tIKcskwQI

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Vingt-huitième dimanche du Temps Ordinaire -Année Paire

Posté par diaconos le 8 octobre 2024

Tu peux être sauvé si tu ne renonces pas à la vérité | Chant chrétien ...

De l’Évangile de Jésus Christ selon Marc

En ce temps-là, Jésus se mettait en route quand un homme accourut et, tombant à ses genoux, lui demanda : « Bon Maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle en héritage ? » Jésus lui dit : « Pourquoi dire que je suis bon ? Personne n’est bon, sinon Dieu seul.  Tu connais les commandements : Ne commets pas de meurtre, ne commets pas d’adultère ,ne commets pas de vol, ne porte pas de faux témoignage, ne fais de tort à personne, honore ton père et ta mère. »

L’homme répondit : « Maître, tout cela, je l’ai observé depuis ma jeunesse. » Jésus posa son regard sur lui, et il l’aima. Il lui dit : « Une seule chose te manque : va, vends ce que tu as   et donne-le aux pauvres ;alors tu auras un trésor au ciel. Puis viens, suis-moi. » Mais lui, à ces mots, devint sombre et s’en alla tout triste, car il avait de grands biens. Alors Jésus regarda autour de lui et dit à ses disciples : « Comme il sera difficile à ceux qui possèdent des richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! »

Les disciples étaient stupéfaits de ces paroles. Jésus reprenant la parole leur dit : « Mes enfants, comme il est difficile d’entrer dans le royaume de Dieu ! Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. » De plus en plus déconcertés, les disciples se demandaient entre eux : « Mais alors, qui peut être sauvé ? »  Jésus les regarde et dit : « Pour les hommes, c’est impossible, mais pas pour Dieu ; car tout est possible à Dieu. »

Pierre se mit à dire à Jésus : « Voici que nous avons tout quitté pour te suivre. »  Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : nul n’aura quitté, à cause de moi et de l’Évangile, une maison, des frères, des sœurs, une mère, un père, des enfants ou une terre sans qu’il reçoive, en ce temps déjà, le centuple, maisons, frères, sœurs, mères, enfants et terres, avec des persécutions, et, dans le monde à venir, la vie éternelle. » ((Mc 10, 17-30)

L’entretien avec le riche

Comme Jésus se mit en chemin, un homme accourut, se jeta à ses genoux, et, l’appelant : Bon Maître, lui demanda ce qu’il devait faire pour hériter la vie éternelle. Jésus commença par repousser ce titre. Dieu seul est bon. Puis il renvoya son interlocuteur aux commandements de la seconde table du Décalogue. Cet homme déclara qu’il les a observés dès sa jeunesse. Jésus jeta sur lui un regard de profonde tendresse et lui dit de donner aux pauvres ce qu’il possédait et de le suivre. Affligé de cette parole, cet homme s’en alla tout triste.

Déclarations de Jésus à ses disciples sur le danger des richesses

Alors Jésus regardant ses disciples déclara que les riches entreront difficilement dans le royaume de Dieu. Pour répondre à l’étonnement des disciples, il ajouta qu’il fut difficile que ceux qui se confièrent dans les richesses puissent entrer dans le royaume ; un chameau passerait plutôt par le trou d’une aiguille. Ses disciples étant encore plus étonnés et se demandant l’un à l’autre : « Qui peut être sauvé ? Jésus leur dit que cela est impossible aux hommes, mais que tout est possible à Dieu».

Pierre constata avec satisfaction qu’eux, les disciples, quittèrent pour suivre Jésus. Jésus déclara que tout sacrifice fait pour lui et pour l’Évangile est récompensé dès maintenant et dans l’éternité, mais plusieurs des premiers seront les derniers et les derniers les premiers.

Le jeune homme riche, danger des richesses, de la récompense à venir

Les trois évangélistes rapportèrent ce trait à la suite de la bénédiction des petits enfants. Plusieurs détails caractéristiques et importants sont propres à Marc. Jésus sortait de la maison où il s’était arrêté et se mettait en chemin pour continuer son voyage. Par ces mots : étant accouru, s’étant jeté à ses genoux, Marc dit d’une manière dramatique la scène et nous montre l’empressement de cet homme à obtenir de Jésus une réponse à la question qui le tourmentait, aussi bien que la profonde vénération que Jéssus lui inspirait.

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◊ Vatican News : cliquez ici pour lire l’article → Méditation 28ème Dimanche B – Vatican News

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Vidéo  La vie éternelle : cliquez ici → https://youtu.be/zEETwpJojdw

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Lundi de la vingt-septième semaine du Temps Ordinaire – Année Paire

Posté par diaconos le 7 octobre 2024

L'enseignement de Jésus : la parabole du bon Samaritain | Histoire biblique

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, voici qu’un docteur de la Loi se leva et mit Jésus à l’épreuve en disant :« Maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? » Jésus lui demanda : « Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit ? Et comment lis-tu ? » L’autre répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta force, et de toute ton intelligence, et ton prochain comme toi-même. » Jésus lui dit : « Tu as répondu correctement. Fais ainsi et tu vivras. » Mais lui, voulant se justifier   ,dit à Jésus : « Et qui est mon prochain ? »                                                         

Jésus reprit la parole : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba sur des bandits ; ceux-ci, après l’avoir dépouillé et roué de coups, s’en allèrent, le laissant à moitié mort.     Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ; il le vit et passa de l’autre côté.  De même un lévite arriva à cet endroit ; il le vit et passa de l’autre côté.  Mais un Samaritain, qui était en route, arriva près de lui ; il le vit et fut saisi de compassion. Il s’approcha, et pansa ses blessures en y versant de l’huile et du vin ; puis il le chargea sur sa propre monture, et prit soin de lui. 

 Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent, et les donna à l’aubergiste, en lui disant :   “Prends soin de lui ; et les donna à l’aubergiste, en lui disant : “Prends soin de lui ;  tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai.     Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l’homme tombé aux mains des bandits      Le docteur de la Loi répondit : « Celui qui a fait preuve de pitié envers lui. » Jésus lui dit : « Va, et toi aussi, fais de même. » ( Lc 10, 25-37)                       .

La parabole du Samaritain

Après les incidents qui marquèrent son départ de Galilée, Jésus choisit soixante et dix disciples pour une nouvelle mission, qui consistera à aller deux à deux, comme ses précurseurs, là où il compte passer lui-même.

Leur instruction fut donnée par Jésus

  1.  la nécessité de leur mission car  La moisson est grande, il y a peu d’ouvriers ; il faut en demander à Dieu

  2.  les conditions dans lesquelles ils devront la remplir. Ils seront comme des agneaux parmi les loups ; ils devront donc ne pas s’embarrasser de provisions ni s’attarder inutilement.

  3.  la conduite qu’ils devront tenir là où ils seront accueillis. Dans une maison, souhaiter en entrant la paix, qui reposera sur les enfants de paix ; y demeurer jusqu’au départ, mangeant et buvant ce qui s’y trouvera. Dans une ville, manger ce qui leur est offert, guérir les malades, annoncer le royaume de Dieu.

  4. la conduite qu’ils devront tenir là où ils sels seront repoussés. Sortir sur la place de la ville, secouer la poussière qui s’est attachée à eux et déclarer que le royaume de Dieu s’est approché.

Jésus affirma que, au jour du jugement, la condition de Sodome et Gomorrhe fut préférable à celle de cette ville . Il reprocha aux villes impénitentes leur conduite mauvaise : Chorazin et Bethsaïda furent plus coupables et plus à plaindre que Tyr et que Sidon. Capharnaüm, qui fut élevée au ciel, fut abaissée en enfer. Recevoir ou rejeter les disciples, c’est recevoir ou rejeter Jésus et Dieu lui-même.

La  mis­sion des disciples eut pour but de ré­veiller l’at­ten­tion et de pré­pa­rer les voies à la  pré­di­ca­tion de Jésus  dans les lieux où lui-même devra aller.  Jé­sus les en­voie deux à deux : ils purent se com­plé­ter l’un l’autre et se for­ti­fier contre les dan­gers mo­raux et les découragements.

Comme cet en­voi des soixante-dix dis­ciples fut passé sous si­lence par les deux pre­miers évan­gé­listes, la cri­tique né­ga­tive ne manqua pas d’y voir une in­ven­tion de Luc, ou du moins une tra­di­tion sans fon­de­ment his­to­rique. ­D’a­près Matthieu, ce fut au mo­ment d’en­voyer les douze dans leur pre­mière mis­sion que Jé­sus fit en­tendre cette ex­hor­ta­tion. Ne pour­rait-on pas ad­mettre que Jé­sus pro­nonça plus d’une fois cette courte et grave sen­tence ?

Les ins­truc­tions qu’il don­na aux soixante-dix dis­ciples furent pour la plu­part ré­pé­tées éga­le­ment : quelques-unes se re­trouvent, d’a­près Luc lui-même, adres­sées aux douze. Par ce pré­am­bule Jé­sus voulut faire sen­tir à ceux qu’il en­voya l’im­por­tance du mo­ment ac­tuel l’op­por­tu­nité de la mis­sion qu’il leur confia.

Com­ment Jé­sus put-il dé­fendre à ses dis­ciples de rem­plir un simple de­voir de po­li­tesse ou même de bien­veillance ? On  pensa qu’il vou­lut leur in­ter­dire de re­cher­cher la fa­veur des hommes en pre­nant à leur égard une at­ti­tude ob­sé­quieuse.

Saluer quelqu’un en route peut si­gni­fier : se dé­tour­ner de son che­min pour al­ler voir des per­sonnes de connais­sance ; mais il n’est même pas né­ces­saire de re­cou­rir à cette sup­po­si­tion, il suf­fit de se rap­pe­ler com­bien les sa­lu­ta­tions sont cé­ré­mo­nieuses et com­pli­quées en Orient ; or Jé­sus voulut que ses dis­ciples fussent pé­né­trés de l’im­por­tance su­prême de leur mis­sion et s’y consacrèrent ex­clu­si­ve­ment, sans perdre leur temps pour de vaines formes

Ce terme : fils de paix, est un hé­braïsme très ex­pres­sif, qui si­gni­fie être animé d’un es­prit de paix, comme l’en­fant est animé du souffle de sa mère. Mat­thieu rendit la même pen­sée en di­sant : «  Si la mai­son est digne  », digne de la paix que vous lui sou­hai­tez, ca­pable de la re­ce­voir. Le même hé­braïsme se trouve dans ces ex­pres­sions : fils de co­lère (Ép. 2, 3), de per­di­tion, de déso­béis­sance (Ép.5, 6).

Pour Mat­thieu, les dis­ciples durent se consi­dé­rer sim­ple­ment comme des membres de la fa­mille. Pour Luc,  les dis­ciples, après avoir reçu l’hospitalité dans une mai­son, pas­sant dans une autre, leurs hôtes purent in­ter­pré­ter cette conduite comme un signe de mé­con­ten­te­ment, un manque de re­con­nais­sance et d’af­fec­tion ; ils ex­ci­tèrent ainsi des ja­lou­sies. Or, ils durent ap­por­ter la paix.

Diacre Michel Houyoux

Compléments

Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Fête de la miséricorde divine

Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Et qui donc est mon prochain ? (Lc 10, 25-37)

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Albert Leblond : cliquez ici pour lire l’article →  Et qui est mon prochain ?

Sylvie Corman  : cliquez ici pour lire l’article → Qui est mon prochain ?

Vidéo    Pasteur Marc Pernot : cliquez ici → https://youtu.be/APQmTCdmDXg                              

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Двадцать седьмое воскресенье по обычному времени – год B

Posté par diaconos le 6 octobre 2024

Презентация на тему: "День влюбленных на Руси. День семьи – 8 июля « Что  Бог сочетал, того человек да не разлучает» (Мф. 19,6)". Скачать бесплатно и  без регистрации.


Развод – это официальный разрыв гражданского или религиозного брака между двумя людьми или между несколькими людьми в случае многоженства. В праве он отличается от фактического развода, который не имеет юридических последствий, и от юридического развода, который юридически признается, но оставляет брак нетронутым.

Не следует путать его с аннулированием брака, которое заключается в признании того, что брак никогда не был заключен. В Древней Греции развод существовал в разных формах в разных городах. В Афинах его можно было получить по взаимному согласию или по инициативе одного из супругов. На практике приданое служило мощным тормозом: при расторжении брака жена получала назад свое приданое – за исключением случаев супружеской измены – с процентами 18 %.


Жена, со своей стороны, имела право просить о разводе сама, но чаще всего это делалось через ее законного опекуна (отца, брата или любого другого родственника мужского пола): просьба, должным образом обоснованная, подавалась архонту, который рассматривал ее и принимал решение о ее удовлетворении или отказе. Жестокое обращение было уважительной причиной для развода, но неверность мужа – нет.

В эллинистический период развод стал более формализованным: юридические документы фиксировали развод и определяли его последствия. Самое важное положение касалось приданого, которое возвращалось бывшей жене.


Она никогда не имела права на долю в домашнем имуществе.Римляне также практиковали развод.Сначала право на развод принадлежало мужчинам, но очень быстро это право получили женщины.Брак.

Kоторый изначально был религиозным и социальным ритуалом, стал десакрализованным, как и все остальное римское общество.Он был кодифицирован в законе. В конце империи развод стал едва ли формальным, потому что из соображений упрощения брак был приравнен к контракту.

Одинокие люди по-прежнему находились в невыгодном положении с точки зрения закона.В раннем Средневековье брак не был освящен, а письменные контракты вышли из употребления. Брак служил лишь для скрепления союзов.

Считалось нормальным иметь возможность расторгнуть брак. Римско-католическая церковь не очень-то одобряет разводы и считает брак нерасторжимым. Однако правила в этой области в основном содержатся в решениях отдельных соборов, которые часто касаются только конкретных случаев и дают противоречивые ответы.


Из Евангелия Иисуса Христа от Марка


В это время к Иисусу подошли некоторые фарисеи и, желая испытать Его, спросили: «Законно ли мужу отсылать жену свою ?»


В это время к Иисусу подошли некоторые фарисеи и, желая испытать Его, спросили: «Законно ли мужу отсылать жену свою?» Иисус сказал им в ответ : «Что заповедал вам Моисей ?


Они сказали ему : «Моисей сказал, что мужу позволительно отсылать жену, если он составит акт об отречении». Иисус ответил : «По жестокосердию вашему он установил для вас это правило. »


Но в начале творения Бог создал мужчину и женщину. По этой причине человек оставит отца и мать и соединится с женою своею, и будут два одною плотью. Таким образом, они уже не двое, а одна плоть. Итак, что Бог сочетал, того человек да не разлучает


Когда ученики вернулись домой, они снова спросили Его об этом. Он сказал им: «Всякий, кто отсылает жену свою и женится на другой, прелюбодействует против нее.

Переведено с помощью DeepL.com (бесплатная версия) Они сказали ему : «Моисей сказал, что мужу позволительно отсылать жену, если он составит акт об отречении». Иисус ответил : «По жестокосердию вашему он установил для вас это правило.»


Но в начале творения Бог создал мужчину и женщину. По этой причине человек оставит отца и мать и соединится с женою своею, и будут два одною плотью. Таким образом, они уже не двое, а одна плоть. Итак, что Бог сочетал, того человек да не разлучает.


Когда ученики вернулись домой, они снова спросили Его об этом. Он сказал им: «Всякий, кто отсылает жену свою и женится на другой, прелюбодействует против нее. Если женщина, прогнавшая мужа, выходит замуж за другого, она прелюбодействует.


Некоторые люди приносили к Иисусу детей, чтобы Он возложил на них руки, но ученики отталкивали их. Увидев это, Иисус рассердился и сказал им: «Пустите детей приходить ко Мне,не препятствуйте им, ибо Царство Божие принадлежит тем, кто подобен им.

Аминь, говорю вам : Он поцеловал их и благословил, возложив на них руки. (Мк. 10, 2-16)

Можно ли отречься от жены по любой причине ?


Иисус уже ответил на этот вопрос в Нагорной проповеди. Фарисеи задали его, чтобы искусить. Придирчивость вопроса заключалась в том, что в то время он вызывал жаркие споры между двумя иудейскими школами – Гиллеля и Шамая, первая из которых была очень мягкой, а вторая – более строгой в отношении развода


Кроме того, пример Ирода Антипы, правившего Переей, и конец Иоанна Крестителя, принявшего ее, делали строгое решение вопроса довольно опасным, в то время как более свободное решение поставило бы Иисуса в противоречие с Иоанном Крестителем.


В этом и заключалось искушение, ловушка, расставленная противниками Иисуса. Полное и истинное представление о браке предполагает, прежде всего, что двое – одно сердце и одна душа; все, что связано с плотью в ограниченном смысле, является лишь низшим звеном этого союза.


Слово «плоть» в Писании охватывает всего человека, все его существо; эта идея хорошо выражена словами: одна плоть. Это абсолютная и нерасторжимая близость брака, которую Бог имел в виду с самого начала сотворения человека и которую Иисус подтвердил Своим авторитетом.

Более того, это утверждение осуждает многоженство, которое полностью разрушает истинную концепцию брака. Фарисеи думали, что на их стороне авторитет Моисея.

Но они преувеличивали значение закона, на который ссылались, так как Моисей не повелевал и не желал облегчать развод; напротив, цель предписанных им формальностей заключалась в том, чтобы препятствовать ему. Иисус исправил выражение фарисеев, сказав «разрешил».

Это не было намерением Бога. Если Моисей и разрешил это, то лишь как необходимое зло, призванное избежать большего зла, и только из-за той черствости сердца, которая делала вас неспособными возвыситься до Божественной мысли и воплотить ее в жизнь.


Если мы спросим, как Бог, Который неизменен, мог допустить такое отклонение от Своего собственного закона, то ответ будет заключаться в факте грехопадения и греха, имевшего место с момента сотворения человека. Именно эту мысль Иисус выразил этим энергичным словом: ожесточение сердца вашего.


Иисус признавал только одну законную причину для развода и запрещал жениться на женщине, которая была отвергнута. Говоря это, Он исходил из точки зрения Своего Царства, и Его ученики не должны были подчиняться этому принципу, единственному, на котором зиждется христианский брак.


Ни одна Церковь, подчиненная авторитету Иисуса, не могла санкционировать другой. Означает ли это, что гражданское общество в странах, носящих имя христианства, неправомерно принимать законы о других причинах развода и разрешать разлученным супругам вступать во второй брак ?

Должны ли все граждане страны быть обязаны исповедовать христианские принципы ? На этот и многие другие подобные вопросы католицизм отвечает «да», потому что он является религией принуждения и претендует не на что иное, как на господство в обществе ; протестантизм отвечает «нет», потому что он хочет прежде всего искренности и нравственной свободы.

Но пусть церкви посмотрят, могут ли они, не погрешив против истины, санкционировать брачные союзы, противоречащие слову Иисуса. «Если таково отношение мужчины к женщине, то нехорошо ему жениться» (Мф 19:10).

Ученики обратились к Иисусу с этим замечанием после того, как фарисеи ушли. Они сами считали, что условие, которое Иисус поставил мужчине по отношению к женщине, было слишком суровым.

Они считали, что если мужчина не может разорвать несовместимый союз, если он должен мириться со всеми недостатками и пороками жены, кроме того, на который указал Иисус, то лучше не жениться.


Мы говорим только о положении мужа по отношению к жене, потому что на Востоке и в древние времена за последней не признавалось равных прав. В Евангелии все совсем иначе.

Чтобы лучше понять свою мысль и совершенно нравственный характер дара, который он имел в виду, Иисус различает три случая : тех, кто от чрева матери, в силу своего особого устройства, непригоден для брака ; тех, кого сделали таковыми люди.

в этих первых двух случаях дар целомудрия понимается в телесном смысле и не имеет религиозного значения; наконец, тех, кто добровольно принял это решение ради Царства Небесного, не для того, чтобы заслужить его, но чтобы посвятить себя ему полностью и без земных препятствий.


Таким образом, Иисус, отвечая ученикам, отметил факт, но не потребовал этой жертвы, как и Павел в своих наставлениях. В этих словах нет ничего, что было бы неблагоприятно для христианского брака или приписывало бы безбрачию особую святость, и уж тем более они не являются аргументом в пользу принудительного безбрачия целого класса мужчин.


Дьякон Мichel Houyoux


Ссылки на другие христианские сайты


Монастырь святого Антония Чудотворца : нажмите здесь, чтобы прочитать статью →
Хроника — ФРАНЦИСКАНЦЫ В ПЕТЕРБУРГЕ

Соборная библиотека нажмите здесь, чтобы прочитать статью → КЕВ-1897 Указатель-неофициальной-части

Божественная литургия 6 октября 2024 г : нажмите здесь → https://youtu.be/zIK5xorYuBg

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