- Accueil
- > Diaconos : Avant-propos
Diaconos : Avant-propos
Diaconos est un blog catholique, créé le mercredi 23 janvier 2008, par Michel Houyoux, diacre et ancien professeur au Collège saint Stanislas à Mons (Belgique), suite aux invitations fréquentes qui lui furent adressées. Ce blog est répertorié membre « Platine » dans Catholiens. Diaconos est un site qui n’est lié à aucune organisation, aucune institution ni à aucun mouvement.
Diaconos ? Pourquoi avoir choisi ce nom pour le blog ? Ce nom du grec « diakonos », signifiant « serviteur », convient très bien comme intitulé de mon site. Dans l’Église primitive, l’entraide fraternelle et la solidarité matérielle entre les chrétiens avaient une grande importance. Le vocabulaire du service, de la diaconie est fréquent dans les Actes des apôtres et les écrits de Paul. La première lettre de Paul à Timothée, évoque les vertus domestiques et personnelles des diacres. (1Tim 3, 8-13). Quand à la Parole, elle fait toujours partie de leur ministère : le diacre est le ministre de la Parole par excellence. Le diacre est ordonné non au sacerdoce mais au service de l’évêque. Toute l’Église doit discerner les signes des temps, entendre les appels des hommes et des femmes de notre époque, et en particulier des pauvres, et cerner les urgences auxquelles l’Église doit faire face pour y répondre. Mais c’est le rôle des diacres de l’aider dans cette tâche.
Diaconat Le diaconat fut établi très tôt dans l’Église primitive, peu de temps après l’évènement de la Pentecôte. Saint Étienne fut le premier diacre. Dans les Actes des Apôtres, Saint Luc dit que les Apôtres imposèrent leurs mains sur « sept hommes de bonne réputation, remplis de l’Esprit et de sagesse », pour qu’ils s’unissent à des veuves de langue grecque. Ils étaient eux aussi de langue grecque et dégagèrent les apôtres des préoccupations temporelles pour qu’ils puissent se consacrer à la prière et à la prédication (Ac. 6,3).
Le mot diacre vient du grec ‘diaconia’ qui, est employé à peu près cent fois dans le Nouveau Testament dans deux sens différents : ministère/ministre ou bien service/serviteur (John N. Collins, Diakonia, Oxford University Press, 1990, page 3).
Pendant les premières années de vie de l’Eglise, on s’aperçoit que le diaconat se dégage en tant qu’office bien défini. Saint Paul dans l’Epître aux Philippiens, écrite vers l’an 57, fait allusion aux diacres en tant qu’ordre de l’Eglise (Ph. 1,11). En outre, il parle d’eux en détail dans la première épître à Timothée (1 Tm. 3,8-10 ; 12-13)
Une aide sacramentelle unique
Tout comme Saint Etienne, le premier martyr qui prêcha auprès du sanhédrin, et Saint Philippe qui catéchisa l’eunuque d’Ethiopie, dès le début les diacres se consacrèrent uniquement au service de la Sainte Table. L’Ordre sacré consacre le diacre au ministère du Christ serviteur.
« Le diacre reçoit le sacrement de l’Ordre pour servir en tant que ministre à la sanctification de la communauté chrétienne, en communion hiérarchique avec l’évêque et les prêtres. Le diacre prête au ministère de l’Evêque, et dans une moindre mesure, au ministère des prêtres une aide sacramentelle et, pour autant, intrinsèque, systématique et irremplaçable. Il est évident que son service auprès de l’autel – trouvant son origine dans le sacrement de l’ordre – diffère en substance de tout ministère liturgique que les pasteurs puissent confier aux fidèles n’ayant pas reçu l’ordination. Le ministère liturgique du diacre est tout aussi différent même du ministère de l’ordination sacerdotale » (Directorium, N. 28 ; Lumen gentium, 29). Le diacre n’est pas un prêtre, son ministère consiste dans le service. Saint Ignace d’Antioche écrit (en l’an 105 après J.C. environ) : « Diacres des mystères de Jésus Christ… vous n’êtes pas de ministres de banquets ni de boissons, mais des serviteurs de l’Eglise de Dieu (Ad Trall. III,1). Et il ajoute que l’évêque occupe dans l’Eglise la place du Père Eternel et que le diacre mérite le même respect que Jésus Christ », en raison du service qu’il prête en faveur de l’Eglise.
Contenu du site : des articles en rapport avec la liturgie du moment, des résumés succincts sur tel ou tel thème de la Bible (A. T. et N.T.), et beaucoup d’autres approches intéressantes dont je vous laisse la joie de la découverte.
Origine du diaconat Le mot « diakonos » est assez fréquent dans le Nouveau Testament. Toutefois pour désigner l’institution du diaconat, on ne la trouve mentionnée que dans cet extrait des « Actes des apôtres » : « À Jérusalem, les douze instituent sept diacres » (Ac 6, 1-6) et en ce qui concerne le diacre dans sa fonction, on en parle que dans deux lettres de l’apôtre Paul, l’épître de Paul adressée aux chrétiens de la ville de Philippes : » à vous tous qui, à Philippes, êtes dans le Christ Jésus, à vous tous les saints avec leurs évêques et leurs diacres » (Ph 1, 1) ; et dans la première lettre à Timothée.
Ce sont les besoins de la mission d’aujourd’hui qui ont justifié la décision de retrouver un ministère disparu (le diaconat). Les deux textes fondateurs (Lumen Gentium 29 et Ad Gentes 16), votés respectivement en 21 novembre 1964 et 1965, en énumèrent quelques facettes :
- les nécessités de la prédication
- l’animation de communautés chrétiennes
- l’exercice de la charité dans les œuvres sociales et caritatives…
Ces deux textes affirment la sacramentalité de ce ministère et ce point est essentiel : le ministère du diacre est au service de l’Évangile et de la croissance de l’unique corps du Christ. Les tâches diaconales mentionnées dans les textes conciliaires sont diverses. Elles semblent insister davantage sur la liturgie et les sacrements que sur les autres éléments. Le rapport du ministère diaconal aux autres ministères ordonnés est essentiel. Il a rapport à l’Église et au corps du Christ.
Qu’en est-il de la réception de ce ministère ? Elle est variée selon les pays. Mais en fait, c’est le service des paroisses, l’assistance aux prêtres qui occupent majoritairement les diacres permanents.
Le ministère diaconal, un triple service, polarisé par la charité Parole, liturgie et charité sont les trois pôles. Le diacre est dans l’Église, une icône vivante du Christ Serviteur, dit la commission Théologique internationale.
Diacre de l’évêque, diacre du Christ Serviteur ? Le diacre est d’abord le diacre du Christ. En théologie des sacrements, on dira que le lien à l’évêque est instrumental par rapport à la relation directe entre le diacre et le Christ.
Michel Houyoux, diacre permanent.
♥
Liens externes
Le diacre, ministre du culte : cliquez ici → Diaconat Aujourd’hui
Le référenceur des meilleurs sites catholiques francophones
Bonjour à tous.J ai été diacre diacre 11 mois et 2 semaines avant mon ordination presbytérale le 25 mai 1991. Cette expérience m a permise de parler amplement du ministère spécoifique du diaconat permanent à l’intérieur de la mosaïque des ministères dans l’Église catholique. Plusieurs à qui j’en parlais n en savaient rien. D autres prétendaient que j étais quasiment un prêtre rien qu en attendant. J ai du revenir souvent pour montrer le bienfait de ce ministère dans l Église et son histoire aussi. Je n’ai que de bons souvenirs de ce passage préparatoire à mon ministère ; ce qui me permet une meilleure proximité avec les diacres permanents. Cela me permet de mieux les comprendre, justement parce j ai eu le temps de vivre un grand nombre d aspects relatifs aux défis qu ils doivent relever dans l Église actuelle. Apprécions leur ministe8re dans nos communautés. Salutations aux diacres permanents d ici et d ailleurs.
En réponse à Simon Tapsoba
Bonjour Simon
Merci pour votre visite sur mon site Internet. Voici ci-dessous quelques conseils pour répondre à votre question…
Recevez Simon mes salutations amicales et fraternelles
Michel Houyoux, diacre permanent
—————————————————————–
L’organisation matérielle et la périodicité : Il est important d’installer progressivement toute une série d’habitudes.
Pour cela : choisir un créneau horaire fixe tout au long de l’année. Une séance hebdomadaire de 15 à 25 minutes est amplement suffisante
Définir le rôle de chacun des animateurs – Quel répertoire ? Unisson ou polyphonie ?
Sur un thème choisi ou non, il est souhaitable que l’ensemble des animateurs concernés par l’activité participent à la sélection des chants.
Un choeur à une voix interprété avec expression, sensibilité vaut certainement beaucoup mieux qu’un canon ou un chant à deux voix dont la difficulté nuit à la qualité d’interprétation.
La direction…
Toujours prendre une référence pour la note de départ (un clavier ou tout simplement le début de l’enregistrement) et indiquer le départ par un geste précis appelant l’inspiration.
Diriger c’est accompagner la musique qui se déroule : préférer des gestes sobres et élémentaires (une simple pulsation) qui suivent les phrases, le caractère du chant.
Rester très exigeant sur le respect des consignes données (attaque d’ensemble, nuance, tempo, etc…) et ne pas hésiter à faire reprendre plusieurs fois une phrase, un couplet…
Ne pas chanter afin de mieux évaluer la qualité de la production du choeur.
Lorsqu’un chant est « au point », on se lève pour une interprétation parfaite.
Accompagner les chants Il est possible de compléter le travail vocal par une approche rythmique à l’aide de petites percussions et même harmonique par l’utilisation de lames sonores.
Faire appel à une aide extérieure
Le point le plus délicat est très certainement la direction lors du regroupement d’un grand nombre de personnes.
Même s’il est possible de diriger sans posséder une maîtrise parfaite de l’activité,
Enfin, votre chorale peut à l’occasion se recommander pour animer l’une ou l’autre fête religieuse locale ou autre avec un répertoire de chants variés et gais et bien choisis. Pourquoi pas ?
——————————————————————————–
Bonjour père je me nome TAPSOBA W SIMON je suis un choriste dans une des paroisses du BURKINA FASO
je sollicites de l’aide de votre part sur tout ce qui peut faire prospérer notre chorale.Que devons nous faire pour évoluer dans cette lancée?Mon E-mail est le suivant:tapsobawsimon@yahoo.fr.Merci d’avance à vous père et à très bientôt.
Bonjour Hubert, merci pour votre visite sur mon site et votre commentaire ici. Vos propositions d’articles pour le site y seront les bienvenus.
Vous pouvez si vous le souhaitiez vous abonner à mon courriel dominical (c’est gratuit !)
-Lisez attentivement l’avis ci-dessous. Merci
Le courriel du dimanche
Chaque début de semaine, je prépare et rédige un document relatif à la liturgie du dimanche suivant. Ce texte de base servira ensuite à la rédaction d’un “e-mail” collectif, qui est habituellement envoyé le mercredi ou le jeudi. Actuellement, une soixantaine de destinataires reçoivent ces courriels “Dimanche prochain”. Mes lecteurs ont le droit de réagir quant au contenu et je réponds toujours par message personnel. Cette semaine, j’ai encore enregistré deux nouvelles demandes. Ces courriels sont envoyés par Bcc. De cette manière, les destinataires ignorent les adresses des personnes inscrites à ce service. Souvent, ces courriels contiennent des compléments qui renvoient à des liens de sites religieux, apportant des compléments aux personnes impliquées dans la catéchèse, l’enseignement, l’animation paroissiale, les mouvements de jeunes… Parmi les inscrits il y a actuellement : deux écoles, une communauté religieuse, des enseignants, quelques prêtres, quelques diacres, des non croyants, des personnes du secteur pastoral de Florennes en Belgique (9 paroisses) et d’autres localités… Il y a également quelques Français et Luxembourgeois. En envoyant ces “e-mail” au format HTML, les textes et les commentaires sont bien mis en évidence. Et ce service est entièrement gratuit !
Voulez-vous, vous aussi, recevoir ces courriels ?
Faites-le moi savoir par e-mail, envoyé à cette adresse : michel.houyoux-diacre@croire.com et à partir de la semaine prochaine, vous recevrez régulièrement ces courriels hebdomadaires.
Avec mes salutations fraternelles,
Michel Houyoux, diacre permanent, administrateur du site http://diaconos.unblog.fr/
J’ai retrouvé le blog sans beaucoup de difficultés.
Super!
Tu te rappelles de moi: c’est Hubert qui a concélébré avec toi lors des funérailles de Monsieur René THIROT, en l’église Sainte Marie d’OIGNIES à Aiseau.
Le blog est instructif.
Merci de m’associer à cette oeuvre qui forme et informe au
service de l’Église.
merci, michel pour ce merveilleux ministère que tu vis. Je viens de découvrir le blog, il est très bien fait, je t’en félicite. Bonne continuation.
Fraternellement, TEANAU Gilbert.
Bonjour Michel
Je te remercie pour tout ce que tu fais sur ce blog. Chacun apporte sa part à l’annonce de l’évangile et c’est très bien ainsi.
Jean C (prêtre du diocèse de Rodez)
http://dimancheprochain.over-blog.com/
Cher Ami,
Bravo pour votre blog. Je le recommande à tous vos anciens élèves du Collège Saint-Stanislas de Mons: l’information a été placée sur la page d’accueil du site http://anciens.saintstanislas.be
Hubert WATTIER
Président de l’Association des Anciens de St-Stanislas
merci de ce service ! je vous reconnais bien là pour vous avoir eu comme professeur à l’école normale du Sacré Coeur à mons …..
je suis actuellement en France à Beaugency et c’est François Thiry qui m’a donné votre blog . Merci Soeur Christiane (religieuse Ursuline)