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Vingt-sixième dimanche du Temps Ordinaire — Année A

Posté par diaconos le 25 septembre 2023

Image tirée du blog du Diacre Michel Houyoux

 

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là, Jésus disait aux grands prêtres et aux anciens du peuple : «Quel est votre avis ? Un homme avait deux fils. Il vint trouver le premier et lui dit : ‘Mon enfant, va travailler aujourd’hui à la vigne.’ Celui-ci répondit : ‘Je ne veux pas.’ Mais ensuite, s’étant repenti, il y alla. Puis le père alla trouver le second et lui parla de la même manière. Celui-ci répondit : ‘Oui, Seigneur !’ et il n’y alla pas. Lequel des deux a fait la volonté du père ?» Ils lui répondent : «Le premier.» Jésus leur dit : «Amen, je vous le déclare : les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu. Car Jean le Baptiste est venu à vous sur le chemin de la justice, et vous n’avez pas cru à sa parole ; mais les publicains et les prostituées y ont cru. Tandis que vous, après avoir vu cela, vous ne vous êtes même pas repentis plus tard pour croire à sa parole.» (Mt 21, 26-32)

Va travailler aujourd’hui à ma vigne

Dans ce récit tiré de l’Évangile de Matthieu, il est question d’un fils qui dit oui et qui ne fait pas et d’un autre fils qui dit non et qui fait. « Un homme avait deux fils. Il vint trouver le premier et lui dit : mon enfant, aujourd’hui va travailler à ma vigne. Il répondit : je ne veux pas. Mais ensuite, s’étant repenti, il y alla » (Mt 21, 29) Jésus, en nous proposant cette histoire très courte, veut nous montrer seulement quelqu’un qui change de comportement, quelqu’un qui se convertit. C’est une révélation très importante et réconfortante pour tous : quelque soit notre passé, quelques soient nos refus précédents, un changement est toujours possible.

Dans notre monde, une personne est définitivement classée par son passé ; si elle est mauvaise on ne lui laisse aucune chance de refaire sa vie. Dieu, lui, croit à notre liberté ; il croit que nous pouvons nous convertir du mal au bien et du bien au mieux. Jésus n’enferme jamais quelqu’un dans son passé. Jésus donne sa chance à toute personne, même à la plus pécheresse. Il ne nous fige pas, il nous offre toujours sa chance d’un nouveau départ. Merci Seigneur pour cette espérance que tu mets en nous. Abordant le second fils, le père lui dit la même chose. Celui-ci répondit : «Oui, Seigneur» Et il n’y a pas.Et Jésus de nous poser cette question : «Lequel des deux a fait la volonté du Père ?» Le premier, c’est évident ! Nous ne pouvons pas répondre autrement. Nous sommes placés devant notre miroir : ce sont nos actes qui comptent, pas nos intentions ! Cependant, ne jugeons pas les autres.

Ce deuxième fils dont parle Jésus nous ressemble très fréquemment. Des personnes disent, par exemple, qu’elles sont croyantes mais pas  pratiquantes. Un autre exemple : nous disons Oui à Dieu et Non par nos actions ! Ce n’est pas logique. Un troisième exemple : dans notre prière à Dieu, nous disons :«Que ton règne vienne, que ta volonté soit faite» Nos comportements correspondent – ils à ces belles déclarations ? «Ce n’est pas ceux qui disent Seigneur, Seigneur…qui entreront dans le Royaume des cieux, mais ceux qui font la volonté de mon Père qui est aux cieux» (Mt 7, 21)

Et Jean, le disciple que Jésus aimait traduisit : «N’aimons pas en parole ni en langue, mais en action et en vérité» (Jn 3, 18) Une fois de plus, à travers les contemporains de Jésus, nous sommes interpellés, c’est toujours Dieu qui nous demande de lui dire Oui de notre foi active. Et ce Oui de notre foi est souvent au commencement d’une conversion : «Va travailler aujourd’hui à ma vigne ! » À chacun de nous, Dieu dit ce matin : « Va travailler à ma vigne .!Ne fais pas comme le fils qui a dit oui et qui n’a rien fait ensuite. Sois plutôt comme celui qui a dit non et qui y est all  travailler, en se repentant d’avoir dit non.

Mais ce qui est mieux encore, c’est que tu me dises oui et que tu mettes en pratique ton oui. Tous et toute, nous pouvons  devenir de bons ouvriers dans la vigne de Dieu. Dieu ne dira jamais :“J’en ai assez de toi; je te laisse tomber; fais ce que tu veux, je ne veux plus te voir.” . (Mt 21, 28-32)

Diacre Michel Houyoux

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Complément

Dacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Va travailler aujourd’hui à ma vigne.

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Paroisse Saint Loup : cliquez ici pour lire l’article → Vingt-sixième dimanche du Temps Ordinaire – Année A

Puiser à la source : cliquez ici pour lire l’article → 26ème dimanche du temps ordinaire

Vidéo Travaillez à la vigne de Dieu → https://youtu.be/618urggFV-U

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Mardi de la vingt-cinquième semaine du Temps Ordinaire – Année A

Posté par diaconos le 25 septembre 2023

Image du Blog du Diacre Michel Houyoux

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, la mère et les frères de Jésus vinrent le trouver, mais ils ne pouvaient pas arriver jusqu’à lui à cause de la foule. On le lui fit savoir : «Ta mère et tes frères sont là dehors, qui veulent te voir.» Il leur répondit : «Ma mère et mes frères sont ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique.» (Lc 8, 19-21)

Écouter la Parole de Dieu

Laissons nous donc façonner par cette Parole, accueillons la dans nos vies, dans nos cœurs, accueillons ce grand Amour qui veut se déployer en nos cœurs, qui veut venir les transformer, les remplir de sa Grâce ! La mise en pratique de la Parole Dieu est le thème essentiel de l’épître de Jacques. Il est souvent difficile, au milieu de la cacophonie qui règne dans ce monde, d’entendre la voix du Seigneur – ce qui fait ressortir combien le besoin d’un contact journalier avec l’Écriture est important. Il faut trouver le temps nécessaire pour la considérer soigneusement, avec prière.

Dans le sermon sur la montagne, Jésus disait aux foules : «Quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met pas en pratique, sera comparé à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable ; et la pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé, ils ont battu cette maison ; et elle est tombée, et sa chute a été grande». (Mt. 7, 26-27).

À la parole de la femme qui lui cria son admiration : «Heureux le sein qui t’a porté et les mamelles que tu as sucées !», Jésus répondit : «Bien mieux : heureux ceux qui écoutent la Parole de Dieu et la mettent en pratique !» Cette parole rejoignit la spiritualité de Marie. À l’ange qui lui annonça l’Incarnation, elle répondit : «Qu’il me soit fait selon ta parole». Ce fut la Parole même de Dieu que l’ange Gabriel lui apporta.

Oui, elle fut bienheureuse et elle le sut. Bienheureuse fut Marie ! Toutes les générations le retiendront parce qu’elle entendit,  parce qu’elle accueillit en elle la Parole même de Dieu et que je la garda, neuf mois, pour la donner au monde. Être heureux !…Pour réaliser cela, ce rêve vieux comme l’humanité, deux conditions pour Jésu : Écouter la parole de Dieu, la mettre en pratique.

Ce sont les deux chemins de la liberté chrétienne. Ils nous permettent de rentrer dans l’intimité même de Dieu, en écoutant sa Parole puis en la mettant en pratique dans notre vie quotidienne. Nous voici alors comme sa Mère, entré dans sa famille, dans la Famille même de Dieu : «Ma mère, mes frères, ce sont ceux qui écoutent la Parole de Dieu et la mettent en pratique.»

Jésus affirma : «Si vous persévérez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira» (Jn 8, : 31-32). La Parole reçue nous libère de la puissance du péché et nous donne la force nécessaire pour persévérer dans l’obéissance à la volonté de Dieu. !

Diacre Michel Houyoux

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Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article → Ma mère et mes frères sont ceux qui écoutent la parole en pratique

Oraweb.net: cliquez ici pour lire l’article → Qui sont mes frères ?

Vidéo Paroles de femmes → https://youtu.be/pIbtlBda1Qo

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Samedi de la vingt-quatrième Semaine du Temps Ordinaire — Année A

Posté par diaconos le 23 septembre 2023

Le semeur sortit pour semer

Le semeur sortit pour semer

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, comme une grande foule se rassemblait, et que de chaque ville on venait vers Jésus, il dit dans une parabole : «Le semeur sortit pour semer la semence, et comme il semait, il en tomba au bord du chemin.Les passants la piétinèrent, et les oiseaux du ciel mangèrent tout. Il en tomba aussi dans les pierres, elle poussa et elle sécha parce qu’elle n’avait pas d’humidité. Il en tomba aussi au milieu des ronces, et les ronces, en poussant avec elle, l’étouffèrent. Il en tomba enfin dans la bonne terre, elle poussa et elle donna du fruit au centuple»

Disant cela, il éleva la voix :«Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende !» Ses disciples lui demandaient ce que signifiait cette parabole. Il leur déclara : à vous il est donné de connaître les mystères du royaume de Dieu, mais les autres n’ont que les paraboles. Ainsi, comme il est écrit : Ils regardent sans regarder,ils entendent sans comprendre. Voici ce que signifie la parabole. La semence, c’est la parole de Dieu. Il y a ceux qui sont au bord du chemin : ceux-là ont entendu ; puis le diable survient et il enlève de leur cœur la Parole, pour les empêcher de croire et d’être sauvés.

Il y a ceux qui sont dans les pierres : lorsqu’ils entendent, ils accueillent la Parole avec joie ; mais ils n’ont pas de racines, ils croient pour un moment et, au moment de l’épreuve, ils abandonnent. Ce qui est tombé dans les ronces, ce sont les gens qui ont entendu, mais qui sont étouffés, chemin faisant, par les soucis, la richesse et les plaisirs de la vie, et ne parviennent pas à maturité. Et ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont les gens qui ont entendu la Parole dans un cœur bon et généreux, qui la retiennent et portent du fruit par leur persévérance.» (Lc 8, 4-15)

Parabole du semeur

Une grande foule suivait Jésus ;  de chaque ville, dans la contrée où il passait, de nouvelles foules venaient à lui. Matthieu et Marc décrivirent plus exactement que Luc le lieu de ce grand rassemblement de peuple et de la prédication de Jésus. «Il y a dans ces termes accumulés quelque chose de familier et de solennel à la fois qui excite l’attention» ’(Meyer) Les grains de semence tombés le long du chemin furent foulés par les passants.  Le roc recouvert d’une légère couche de terre. C’est ce que les deux Matthieu et Marc appelèrent des « endroits rocailleux »

Le manque d’humidité, expression particulière à Luc, que Matthieu et Marc remplacèrent par celle de manque de profondeur et par celle-ci : n’avoir pas de racine. Ces trois causes de stérilité, qui se complètent, se trouvaient réellement dans la nature du sol. «Une autre tomba dans la bonne terre ; et ayant poussé, elle produisit du fruit au centuple.» Endisant cela, il s’écria : «Celui qui a des oreilles pour entendre, entende !» Luc indiqua par ce mot au centuple le plus haut degré de productivité, tandis que Matthieu et Marc signalèrent aussi les degrés inférieurs : cent, soixante, trente.

Selon les trois évangélistes, Jésus ajouta immédiatement à la parabole ce sérieux avertissement ; mais Luc seul remarqua qu’il le fit à haute voix : il s’écriait, il élevait la voix. Dans les récits de Marc et de Luc, Jésus prononça des paroles qui ne répondirent pas à la question des disciples. Ceux-ci lui demandèrent l’explication de la parabole, explication qu’il leur donna plus tard. Luc identifia la parole divine avec les effets produits par elle et ceux-ci avec les personnes en qui le phénomène s’accomplit. De là ces expressions inusitées : ceux qui sont ensemencés le long du chemin  ; ceux qui sont sur le roc ; ils n’ont pas de racine ; ils sont étouffés.

N’y eut-t-il pas dans cette manière irrégulière de s’exprimer : l’intention de faire remonter jusqu’à nous la responsabilité de l’action diverse qu’exerce la parole divine ? C’est chaque personne qui consent à être sauvé par elle, ou qui reste volontairement dans la stérilité et la mort. Matthieu écrivit que les disciples lui posèrent une autre question encore : « Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? » Ce fut à cette première question que Jésus répondit d’abord : après quoi, revenant à la seconde, il leur indiqua le sens de la parabole. Matthieu et Marc indiquèrent, comme sens moral des épines, les inquiétudes et les richesses ; Luc y ajouta les plaisirs, qui sont certainement l’une des principales causes de l’inefficacité de la parole divine.

Deux traits sont particuliers à Luc : c’est d’abord ce cœur honnête et bon, dans lequel ces derniers auditeurs reçurent et retinrent la parole ; ce fut ensuite cette patience avec laquelle ils portèrent du fruit. Il ne faut pas soulever la question dogmatique de savoir si un homme peut, avant d’avoir entendu et reçu la parole divine, porter en lui un cœur honnête et bon. Les hommes présentent, à des degrés très divers, des dispositions bonnes ou mauvaises à l’égard de la vérité. D’ailleurs, la bonne terre qui produit du fruit a déjà subi une préparation par le labourage, l’engrais, etc. avant les semailles. Ainsi il y a toute une œuvre prévenante de la grâce de Dieu qui éclaire une âme sur ses besoins, sa pauvreté, la rend humble, sincère, altérée de justice et de lumière et la prépare pour le moment où l’Évangile lui sera annoncé.

Diacre Michel Houyoux

Complément

Diacre Michel Houyoux → De même que l’on enlève l’ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde ?

Liens avec d’autres sites web chrétiens

Père Gilbert Adam → Samedi de la 24e semaine, année impaire

École biblique → Étude de la Bible – Titre : Parabole du semeur

Idées-Caté → Explication de la parabole du semeur

Vidéo Parabole du semeur → https://youtu.be/gh27JZOnFrc

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Jeudi de la vingt-quatrième semaine du Temps Ordinaire – Année A

Posté par diaconos le 20 septembre 2023

Vocation de Matthieu, collecteur d'impôts

Vocation de Matthieu, collecteur d’impôts

# Saint Matthieu, est un personnage juif lié à la Galilée qui apparaît pour la première fois dans les Évangiles synoptiques, où il est appelé soit Matthieu, soit Lévi. Il y est décrit comme un publicain percepteur d’impôts, que Jésus appela pour devenir un de ses douze apôtres.

Pour les historiens modernes, il convient de dissocier l’apôtre Matthieu et le rédacteur de l’Évangile selon Matthieu. Ce livre a probablement été composé dans les années 80, sans doute à partir d’une version de l’Évangile selon Marc à laquelle ont été adjointes des paroles de Jésus (des logia) issues de ce que les spécialistes appellent la Source Q.

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Il n’existe, dans l’historiographie récente sur les origines du christianisme, aucune information concernant l’apôtre Matthieu. Il n’apparaît que dans le Nouveau Testament. Les éléments biographiques concernant l’apôtre de Jésus nommé Matthieu proviennent des Évangiles uniquement. Le Nouveau Testament le cite dans la liste des Douze (Mt 10:3 ; Mc , 18 ; Lc 6, 15), où il porte le nom de Matthieu.

D’autres passages mentionnent un collecteur d’impôts (Mt 9, 92 ; Mc 2:13-14 ; Lc 5, 27-28). Il apparaît une dernière fois en Actes 1:13. La tradition chrétienne a identifié l’apôtre Matthieu à l’auteur de l’Évangile selon Matthieu.

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Selon Irénée de Lyon (IIe siècle), à l’époque où Pierre et Paul affermissaient la communauté des disciples de Jésus à Rome (vers l’an 60 ou 61), Matthieu, qui annonçait la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ aux Hébreux de Palestine et de Syrie, fut prié de rédiger une version synthétique de la vie et de l’enseignement de Jésus , une forme écrite de l’évangile, en araméen.

De même, Eusèbe de Césarée affirme au IVe siècle : «Matthieu prêcha d’abord aux Hébreux. Comme il devait aussi aller vers d’autres, il confia à l’écriture, dans sa langue maternelle, son évangile, suppléant du reste à sa présence par le moyen de l’écriture, pour ceux dont il s’éloignait ».

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Eusèbe s’appuya sur le récit de Papias, écrit vers l’année 120, et nota : Matthieu réunit donc en langue hébraïque les logia et chacun les interpréta comme il en était capable. Toujours selon Eusèbe, Pantène (v.240-v. 306), docteur chrétien qui dirigea l’Académie d’Alexandrie, trouva à son arrivée aux Indes cet évangile en caractères hébreux.

Ce manuscrit aurait été apporté par l’apôtre Barthélémy aux populations locales, qui l’auraient depuis précieusement conservé. Sur la question de la fin de sa mission et de sa mort, coexistent de nombreuses traditions concurrentes de la Tradition apostolique d’Hippolyte de Rome (troisième siàcle) le rattache à la Parthie, dans l’Iran actuel, où il mourut à Hiérapolis.

Le Martyrologe hiéronymien le fait également mourir en Perse et donne comme lieu de sa sépulture la ville de Tarrium. Isidore de Séville (VIIe siècle) le fait prêcher en Macédoine.

 

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus sortit de Capharnaüm et vit, en passant, un homme, du nom de Matthieu,
assis à son bureau de collecteur d’impôts. Il lui dit: «Suis-moi.» L’homme se leva et le suivit.

Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples.
Voyant cela, les pharisiens disaient à ses disciples :

«Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheur ?» Jésus, qui avait entendu, déclara : «Ce ne sont pas les signifie gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades.  Allez apprendre ce que : Je veux la miséricorde, non le sacrifice. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs.» (Mt 9, 9-13)

Vocation de Matthieu

Jésus passant devant le bureau des péages, appela Matthieu à le suivre, ce qu’il fit aussitôt. Il invita Jésus pour un repas, et, avec lui, beaucoup de péagers et de gens mal famés. Des pharisiens voyant cela, demandèrent aux disciples comment il se fit que leur Maître mangea avec de telles gens. Jésus répondit : «Ce sont précisément les malades qui ont besoin de médecin. Ils purent le savoir, car l’Écriture dit : « Dieu prend plaisir à la miséricorde, non au sacrific »  : Jésus appela des pécheurs, non des justes.

En ce moment des disciples de Jean-Baptiste demandèrent à Jésus pourquoi ceux qui le suivirent ne pratiquèrent pas la loi du jeûne. Il leur répondit que ses disciples ne purent être dans le deuil ou la tristesse tant que l’époux fut avec eux, mais des jours vinrent où ils jeûnèrent. Puis il s’appliqua à leur faire comprendre, par deux comparaisons frappantes, que la vie nouvelle qu’il apporta au monde fut incompatible avec les vieilles institutions légales, et même qu’elle exigea l’entier renouvellement de l’homme intérieur.

Matthieu ne nous dit pas dans quelle maison, il garda là-dessus un silence plein de modestie, mais Luc notaque c’était la maison de Matthieu Lévi, dans laquelle celui-ci fit  un grand banquet. Il voulut ainsi, dans le zèle de son premier amour, offrir à tous ces péagers et ces pécheurs qu’il invita, une occasion de voir et d’entendre Celui à qui il venait de consacrer sa vie.

Quelques interprètes prétendirent que, selon Matthieu comme selon Marc, ce repas avait lieu dans la maison de Jésus, et ils virent une contradiction entre les deux premiers évangélistes et Luc. Mais par quelle raison cette foule de péagers aurait-elle tout à coup envahi la maison de Jésus ? Marc  et Luc racontèrent aussi cette vocation d’un disciple avec les mêmes détails de lieu, de temps, de circonstances, il s’agissait d’un fait identique dans les trois récits. Tandis que Marc appela ce disciple Matthieu, les deux autres le nommèrent Lévi.

Le nom de Matthieu se retrouve dans tous les catalogues des apôtres, tandis que celui de Lévi n’y paraît jamais. Matthieu appelé en cette circonstance à l’apostolat changea son nom de Lévi en celui de Matthieu, qui signifie don de Dieu. Ainsi Simon prit le nom de Pierre Saul celui de Paul. Matthieu, péager lui-même, avait invité plusieurs de ses amis ayant la même vocation. Les pharisiens, dans leur orgueilleuse propre justice, se croyaient en santé ou justes  ; ils n’avaient donc pasbesoin d’un médecin, de ce Sauveur qui venait guérir les âmes de leurs maladies morales.

Mais ceux qui se portèrent mal, les malades, ces pécheurs qui se sentirent tels et qui l’entourèrent, eux avaient besoin de lui, et ce fut pourquoi ils l’écoutaient avec bonheur leur parler de pardon et de réconciliation avec Dieu. Jésus fit ainsi aux pharisiens une certaine concession, admettant une différence morale extérieure entre eux et les péagers, mais c’était une  concession ironique, comme dit Calvin, car au fond leur orgueil et leur dureté de cœur envers ces pauvres pécheurs que Jésus recevait, les rendaient, malgré leurs lumières, plus coupables qu’eux devant Dieu.

Diacre Michel Houyoux

Sites intéressants à voir sur Inrernet

Radio Don BoscoJeudi, Vingt-quatrième Semaine du Temps Ordinaire

Père Gilbert Adam Jeudi de la 24e semaine, année impaire

VidéoKTO TV https://youtu.be/WnybO-uDGvg

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