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Samedi de la trente-troisième semaine du Temps Ordinaire – Année A

Posté par diaconos le 24 novembre 2023

Grünewald, résurrection

Dieu n’est pas le dieu des morts, mais des vivants

# La croyance en la résurrection n’est pas partagée par tous les croyants du judaïsme à l’époque de Jésus. L’Évangile selon Matthieu témoigna de l’importance de cette question posée par le christianisme dans la communauté juive de Palestine et d’Asie Mineure.

Cette question se trouve évoquée dans d’autres textes du Nouveau Testament, principalement les Épîtres de Paul et dans le livre des Actes des Apôtres. Dans les Actes des Apôtres, cette question, grâce à la résurrection de Jésus, fut un enjeu central de prédication auprès des Juifs.Des thèmes comme la vie éternelle, le salut ou le Royaume des cieux furent incompréhensibles sans que soit considéré le relèvement des morts tel que conçu par le christianisme.

Plusieurs résurrections furent attribuées à Jésus : la fille de Jaïre, le fils d’une veuve éplorée, et son ami Lazare), le compte-rendu des tout débuts de l’Église qu’offrent les Actes témoigne de l’intérêt de la question du relèvement des morts. Deux résurrections succèdent à celle de Jésus-Christ : celle de Dorcas (Tabitha) réalisé par l’apôtre Pierre et celle d’Eutyche opéré par l’apôtre Pau. Pour l’eschatologie chrétienne, à la fin des temps, la résurrection des morts aura lieu lorsque sera établi le Royaume de Dieu.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, quelques sadducéens, ceux qui soutiennent qu’il n’y a pas de résurrection s’approchèrent de Jésus et l’interrogèrent : «Maître, Moïse nous a prescrit : Si un homme a un frère qui meurt en laissant une épouse mais pas d’enfant, il doit épouser la veuve pour susciter une descendance à son frère.» Or, il y avait sept frères : le premier se maria et mourut sans enfant ; de même le deuxième, puis le troisième épousèrent la veuve, et ainsi tous les sept : ils moururent sans laisser d’enfants.

Finalement la femme mourut aussi. Eh bien, à la résurrection, cette femme-là, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse, puisque les sept l’ont eue pour épouse ?Jésus leur répondit : «Les enfants de ce monde prennent femme et mari. Mais ceux qui ont été jugés dignes d’avoir part au monde à venir et à la résurrection d’entre les morts ne prennent ni femme ni mari, car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont enfants de Dieu et enfants de la résurrection.

Que les morts ressuscitent, Moïse lui-même le fit comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appela le Seigneur, le Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob.
Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Tous, en effet, vivent pour lui.» Alors certains scribes prirent la parole pour dire : «Maître, tu as bien parlé.» Et ils n’osaient plus l’interroger sur quoi que ce soit.
(Lc 20, 27-40)

Preuve de la résurrection des morts

Les fils de ce siècle, c’est-à-dire les hommes mortels qui ne vivent que pour un temps, se marient et donnent leurs filles en mariage, parce qu’il le faut pour perpétuer leur race. L’expression ce siècle est opposée au siècle à venir. Logiquement, la résurrection devrait être nommée avant le siècle à venir, dans lequel elle introduit l’homme ; mais pour Dieu, les deux ne sont qu’un même acte de sa grâce et de sa toute-puissance. En parlant de ceux qui auront part à la résurrection et au siècle à venir, Jésus n’eut en vue que les enfants de Dieu, ceux qui en auront été jugés dignes ou rendus dignes.

Dans l’autre monde, le mariage n’existera plus : c’est qu’étant immortels, les rachetés n’auront plus à perpétuer leur espèce, c’est, ensuite, qu’ils seront transformés en des êtres spirituels et célestes, semblables aux anges. La cause efficiente de cette transformation, c’est la résurrection elle-même, par laquelle Dieu crée de nouveau ses enfants à son image, en sorte que la régénération intérieure qui a lieu en eux sur terre comprendra alors tout leur être, l’esprit, l’âme et le corps : «Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ !» (1 Th 5, 23)

Moïse même, et non seulement les prophètes, Moïse, la seule autorité reconnue par les sadducéens, a signifié que les morts ressuscitent ; c’est ce qui eut lieu par le nom que Dieu se donna dans son apparition à Moise près du buisson ardent : «Et il ajouta: Je suis le Dieu de ton père, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob. Moïse se cacha le visage, car il craignait de regarder Dieu.» (Ex 3, 6) Matthieu rapporta que la foule fut frappée de cette profonde interprétation de l’Écriture ; et Luc  affirma que même quelques-uns des scribes, plus éclairés ou plus sincères que les autres, se sentirent pressés de l’approuver ; car, vaincus par lui, ils n’osèrent plus lui adresser de question insidieuse.

Diacre Michel Houyoux

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Croire et lire : cliquez ici pour lire l’article → Où sont les preuves de la résurrection ?

◊ Culture et foi : cliquez ici pour lire l’article → Une preuve de la Résurrection : le linceul de Turin

◊ KT 42 : cliquez ici pour lire l’article → BD et méditation sur la résurrection : la femme aux sept maris

Vidéo La résurrection des morts →https://youtu.be/uczNCEi8aBc

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Lundi de la trente quatrième semaine du Temps Ordinaire – Année A

Posté par diaconos le 20 novembre 2023

Comprendre le récit de la veuve généreuse au temple

# Plusieurs sortes de dîmes sont décrites dans le Deutéronome. Il y a par exemple la Teroumat hamaasser, prélevée sur les produits de la récolte en Terre d’Israël, la qui fut donnée aux cohanim.

Le Maasser rishon est un prélèvement d’un dixième du revenu et du produit de chaque année, remis aux lévites. Le Ma’asser Sheni, seconde dîme) consiste à prélever un dixième de la production agricole des première, deuxième, quatrième et cinquième années du cycle septennal de la terre pour le prendre au Temple et l’y consommer.

Une autre dîme, le Ma’asser ‘Ani, est prélevée les troisième et sixième années du cycle septennal. Aucune dîme n’est versée lors de la septième année, la Shmita, car la terre dut être laissée au repos. Dans le Livre de Malachie 3:8-12, la non-observance des dîmes fut considérée comme un vol à l’encontre de Dieu, tandis que la fidélité aux dîmes favorisa les bénédictions.

Lors du concile de Tours en 567, un décret pour la perception de la dîme fut promulgué. En 585, lors du second concile de Mâcon, un décret fut adopté pour l’excommunication de ceux qui ne payèrent pas la dîme pour l’Église. L’Église catholique n’imposa plus la dîme dans le droit canonique. Martin Luther considéra que la loi de la grâce exclut la loi de l’obligation de la dîme.

 De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, comme Jésus enseignait dans le Temple, levant les yeux, il vit les gens riches qui mettaient leurs offrandes dans le Trésor. Il vit aussi une veuve misérable y mettre deux petites pièces de monnaie.

Alors il déclara : «En vérité, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres. Car tous ceux-là, pour faire leur offrande, ont pris sur leur superflu mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle avait pour vivre.» (Lc 1, 1-4)

L’offrande de la veuve

Jésus vit des riches qui déposèrent leurs offrandes dans le trésor du temple. Il vit aussi une veuve indigente qui y mit deux pites. Il déclara, alors que cette veuve qui  mit dans le tronc tout son avoir  donna plus que les autres qui y mirent leur superflu. et Luc rapporta qu’avec ces riches, il y eut une foule de gens qui, en sortant du temple, mirent leurs offrandes dans le trésor ; au milieu de cette foule, le regard de Jésus pénétra les dispositions des cœurs. Plus que tous. Dieu a une autre manière de compter que les hommes, parce qu’il regarde au cœur. L’amour ne calcule pas ; la foi compte sur Dieu pour l’avenir. Une telle conduite ne s’imite pas, Dieu l’inspire.

Complément

Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Jésus vit une veuve misérable mettre deux petites pièces de monnaie

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Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article → Jésus vit une veuve misérable mettre deux petites pièces

Viens boire à la source : cliquez ici pour lire l’article → Jésus vit une veuve misérable mettre deux petites pièces de monnaie

VidéoParoisse saint Joseph (Martinique) → https://youtu.be/ca9gkxrj6bw

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Au large biblique avec la parabole de la lampe

Posté par diaconos le 17 novembre 2023

La parabole de la lampe (Lc 8,16-18) | Au Large Biblique

 

# La Lampe est une parabole donnée par Jésus-Christ. Elle est citée dans trois Évangiles. Elle est l’image des humains qui doivent être les lumières du monde en suivant les vertus. Pour Jean Chrysostome, la lumière chasse les ténèbres du mal. Elle éclaire le chemin, elle chasse les erreurs. Être la lumière, éclairer la maison, c’est œuvrer en suivant la fraternité afin de montrer la voie à suivre.

Pour le Frère Élie, la lumière rejoint la flamme de l’Esprit Saint reçue lors du baptême. Elle doit nous guider à faire œuvre de charité tout au long de notre vie, et à parler de la Bonne Nouvelle venue illuminer le monde . Benoît XVI cita le psaume 119, verset 105 : «Ta parole est une lampe à mes pieds, Et une lumière sur mon sentie» (Ps 119), et le livre du prophète Isaïe, chapitre 58, verset 10 : «Si tu donnes ta propre subsistance à celui qui a faim, Si tu rassasies l’âme indigente, Ta lumière se lèvera sur l’obscurité, Et tes ténèbres seront comme le midi» (Is 58).

Cette parabole biblique est à l’origine de l’expression française « mettre sous le boisseau », passée dans le langage courant malgré l’emploi du mot « boisseau » qui désigne une mesure aujourd’hui obsolète.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, Jésus disait aux foules : «Personne, après avoir allumé une lampe, et la couvre d’un vase ou ne la met sous le lit ; on la met sur le lampadaire pour que ceux qui entrent voient la lumière.

Car rien n’est caché qui ne doive paraître au grand jour ; rien n’est secret qui ne doive être connu et venir au grand jour. Faites attention à la manière dont vous écoutez. Car à celui qui a, on donnera ; et à celui qui n’a pas, même ce qu’il croit avoir sera enlevé.» (Lc 8, 16-18)

Prenez donc garde de quelle manière vous écoutez

«Prenez donc garde de quelle manière vous écoutez ; car quiconque a, il lui sera donné ; et quiconque n’a pas, même ce qu’il croit avoir lui sera ôté.». Marc, aussi bien que Luc, placèrent ces avertissements à la suite de la parabole du semeur et les mots : «Prenez garde comment vous écoutez»

Il ne laissèrent aucun doute sur le rapport qu’il y eut entre ces deux instructions. (Lc 8, 18) La lumière que Jésus apporta à ses disciples par ses enseignements ne dut pas être mise sous un vase, ni sous un lit (divan sur lequel on se couchait à demi pour prendre le repas), mais doit resplendir dans le monde.

Jésus employa fréquemment cette image dans des applications diverses. Ici, comme dans Marc, cette sentence, qui énonce une loi du règne de Dieu, signifie que celui qui écoute attentivement a déjà un don précieux et que, par la vérité qu’il reçoit, il lui est donné beaucoup plus encore ; et plus il sera fidèle dans l’emploi de ce qui lui est confié, plus il lui sera donné. Celui, au contraire qui n’a pas même le besoin de la vérité et de la vie, ce qu’il peut avoir d’ailleurs lui sera ôté

Dans cet état, il se fait bien des illusions ; c’est ce que Luc donna à entendre par ce mot : «… ce qu’il croit avoir»

Diacre Michel Houyoux

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KT42 : cliquez ici pour lire l’article → Caté : La parabole de la lampe

Père Gilbert Adam cliquez ici pour lire l’article → Lundi de la 25esemaine, année impaire

Vidéo Paraboles du Royaume → https://youtu.be/R3ZBSs2K_oM

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Samedi de la trente-deuxième semaine du Temps Ordinaire – Année A

Posté par diaconos le 17 novembre 2023

Samedi de la trente-deuxième semaine du Temps Ordinaire – Année A dans Bible

# Le Jour du jugement dernier ou encore Jour de la Rétribution est, selon les religions abrahamiques, le jour où se manifestera aux humains le jugement de Dieu sur leurs actes, leurs paroles et leurs intentions.

Le devenir des damnés et des justes n’est pas le même selon tous les textes. Selon la Bible et le Coran, la résurrection des morts est un préalable au jugement par Dieu, qui aura lieu le même Jour pour tous.

Dans le judaïsme, le jugement dernier dont parle le Livre de Daniel : «Puis viendra le jugement, et on lui ôtera sa domination, qui sera détruite et anéantie pour jamais».

Dans la Torah il est écrit à propos du Jour du Seigneur (de YHWH : יוֹם-יְהוָה, Éaïe 13.6, 13.9, Joël 1.15, 2.1, 2.11, 3.4, 4.14, Amos 5.18, 5.20, Abdias 1.15, Sophonie 1.7, 1.14, Malachie 3.23) , par exemple en Ésaïe 13.9 : «Oui, il arrive implacable, le jour du Seigneur, jour d’emportement et de violente colère, qui réduira la terre en solitude et en exterminera les criminels.» Certains récits allégoriques parlent de Yom HaDin, décrivant Dieu siégeant sur Son trône, tandis que les livres contenant les actes de toute l’humanité sont ouverts pour révision, et que chacun passe devant Lui pour évaluation de ses actes.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples une parabole sur la nécessité pour eux de toujours prier sans se décourager : «Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait pas Dieu et ne respectait pas les hommes.

Dans cette même ville, il y avait une veuve qui venait lui demander : “Rends-moi justice contre mon adversaire.”

Longtemps il refusa ; puis il se dit : “Même si je ne crains pas Dieu et ne respecte personne, comme cette veuve commence à m’ennuyer, je vais lui rendre justice pour qu’elle ne vienne plus sans cesse m’assommer.”»

Le Seigneur ajouta : «Écoutez bien ce que dit ce juge dépourvu de justice ! Et Dieu ne ferait pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit ? Les fait-il attendre ? Je vous le déclare : bien vite, il leur fera justice.

Cependant, le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ?» (Lc 18, 1-8)

La parabole du juge inique

Pour encourager ses disciples à prier avec persévérance, Jésus leur proposa l’exemple d’une pauvre veuve qui, à force d’insistance, obtint justice d’un juge qui, ne craignant ni Dieu ni homme, lui fit droit par égoïsme et pour être délivré de son importunité. Jésus leur fit remarquer les mobiles de ce juge, et en conclut que Dieu, à plus forte raison, écoutera ses élus et leur fera promptement justice. Mais le fils de l’homme à son avènement trouvera-t-il la foi ?

Cette parabole se trouve dans un rapport intime avec le discours prophétique qui précède. Luc l’indiqua par l’expression qui lui fut familière : «Il leur disait aussi.» La nécessité de la prière, de la prière persévérante et sans découragement, résulte des dangers qui environneront l’Église et chaque âme individuelle dans le dernier combat qui précédera l’avènement du Christ.

La position des chrétiens dans le monde leur fait du reste éprouver en tout temps ce pressant besoin de la prière ; sans elle chacun d’eux serait semblable à cette pauvre veuve, opprimée et destituée de toute protection.

Ainsi, d’une part, un juge qui n’eut aucune crainte de Dieu et aucun égard pour aucun homme, qui, par conséquent, fut sans conscience et sans cœur dans ses procédés ; d’autre part, une pauvre veuve affligée dans ses affections les plus intimes, et, en outre, opprimée par sa partie adverse, tels furent les personnes en présence.

Ce que la veuve demanda, ayant le droit de l’attendre d’un juge, ce ne fut pas une vengeance, mais sa délivrance par la justice . Et Luc indiqua qu’elle réitéra souvent et longtemps sa prière. Ce fut là le moyen de sa délivrance.

Le motif égoïste invoqué par le juge fut bien en harmonie avec son cynisme : il avoua n’avoir ni crainte de Dieu, ni égard pour personne. Écoutez ! faites attention : ce juge injuste dans son égoïsme, enfin, par son insistance, accorda à la veuve ce qu’elle demanda.

Et Dieu juste et miséricordieux, fera-t-il moins pour ses élus, ses enfants bien-aimés, qui, du sein de l’oppression, crient à lui jour et nuit ! Tel est le point de comparaison qu’il faut bien saisir pour comprendre la parabole.

Ici, comme dans d’autres similitudes, Jésus enseigna, non par analogie, mais par contraste. Le texte du Codex Sinaiticus, A, B, D  porte : «Use-t-il de patience à leur égard ?»

La plupart des commentateurs modernes firent de cette phrase une question indépendante de la précédente et donnent au verbe le sens d’agir avec lenteur : tarde-t-il à leur égard ?

Le verbe au présent ne convient guère dans cette explication et la signification tarder n’est pas suffisamment établie. Il est plus naturel de rattacher étroitement cette proposition à la précédente et de la faire dépendre de la négation de celle-ci : et n’use-t-il pas de longanimité, n’est-il pas rempli de bonté à leur égard ? (J. Weiss)

L’idée d’un prompt retour de Christ pour la délivrance des élus est exprimée en divers endroits des Écritures dans les mêmes termes (Rm 16, 20 ; Ap 1, 1 ; Ap 3, 11 ; Ap 22, 20,)

Ce temps d’attente et d’épreuve qui parait très long à ceux qui souffrent, est pourtant très court pour Jésus pour qui mille ans sont comme un jour  et qui veut accomplir les desseins de sa miséricorde envers tous ses élus .

Cette promesse d’une prompte délivrance s’applique, non seulement à l’Église dans son ensemble, mais à chacun des élus, pour qui l’heure de la mort est aussi l’heure de la délivrance.

C’est dans cette vue que saint Paul appela légère l’affliction actuelle des chrétiens, qui produit en eux une gloire éternelle . «Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au delà de toute mesure, un poids éternel de gloire» (2 C, 4, 17)

La promesse de Dieu est certaine, infaillible ; seulement ses enfants sauront-ils tous  persévérer jusqu’à la fin  en gardant la foi, la vraie foi qui seule peut les maintenir en communion avec Jésus ?

Ce fut avec tristesse, et pour donner un avertissement à ses disciples, que Jésus posa cette question. Il vient de dire dans quel état d’oubli de Dieu se trouvera le monde à sa venue, et quant à ses disciples eux-mêmes, il prédit ailleurs qu’au sein des tribulations des derniers temps, la charité du grand nombre se refroidira .

Cependant, la question ne signifie pas qu’il ne trouvera plus de foi sur la terre ; car dans ce sens absolu elle serait en contradiction avec la promesse de délivrance qu’il fit à ses élus. Il est remarquable que Jésus, même en parlant de son apparition dans la gloire, se désigna comme le fils de l’homme.

Mais Jésus lui déclara : «Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête» (Mt 8, 20)

Diacre Michel Houyoux

Compléments

Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Catéchèse sur la prière

Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Dieu ne ferait pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit ?

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Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article → Dieu ne ferait pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit ?

Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article → Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants

Vidéo Pasteur Louis Pernot → https://youtu.be/EYouAwPKrMA?t=33

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