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Sixième dimanche du Temps Ordinaire — Année B

Posté par diaconos le 8 février 2021

Je veux ! Sois purifié !

 main-tendue

# La Guérison d’un lépreux est un des miracles attribués à Jésus-Christ. Il est cité dans les trois Évangiles synoptiques : Mt 8:1-4, Mc 1:40-45 et Lc 5:12-16. Cette guérison fait allusion au pardon des fautes. Elle se conclut par l’obligation du secret messianique. La tzaraat est un mal pouvant affecter la chair, les vêtements et les murs d’une personne, la désignant comme impure aux yeux de la communauté d’Israël et survenant à la suite d’une transgression. La personne touchée par la tzaraat est appelée metzora.

Il est possible de se purifier du Tza’arat en pratiquant un Korban. Dans ce cas, la cérémonie telle que reprise dans le Lévitique 14 s’applique On ne peut pas se présenter dans le temple si on est atteint de Tza’arat. Dans Matthieu 8:2-3, il est fait mention du tza’arat, mais, dans la traduction française, ce mot est traduit comme « lèpre » :  » Et voici, un lépreux (tza’arat) s’étant approché se prosterna devant lui, et dit : Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur. Jésus étendit la main, le toucha, et dit : Je le veux, sois pur. Aussitôt il fut purifié de sa lèpre (tza’arat). Après la purification de la personne atteinte de tza’arat, elle a pu regagner le Temple, et faire le sacrifice indiqué dans le Lévitique pour la purification de tza’arat.

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Dans l’Écriture, la lèpre est une maladie symboliquement  liée à la médisance (Nb 12), à un mauvais rapport au langage, elle nous est présentée comme la plaie  et le symbole du mal qui ronge l’homme.  Pour un juif, la lèpre était un châtiment de Dieu, maladie qui faisait peur et qu’on redoutait. Ce n’est pas la lèpre en elle-même qui doit retenir notre méditation de ce jour, mais plutôt ce qui est en jeu dans cette rencontre de Jésus avec le lépreux. : la souffrance, la foi, la demande du malade qui viennent à la rencontre de celui qui est la vie !

 Les lèpres aujourd’hui ne manquent pas, qu’elles soient corporelles, psychologiques, sociales ou morales. Elles touchent les personnes, de la  plus pauvre à la  plus riche, sur tous les continents.

 Savons-nous les reconnaître ? Savons-nous nous reconnaître atteints de la maladie qui corrompt le corps, le cœur ou l’esprit ?  La lèpre du cœur, c’est le péché qui nous éloigne de la relation de confiance que nous devons avoir avec Dieu et avec notre prochain et l’évangile de ce jour nous invite à nous confronter à tout ce qui détruit la vie : la nôtre, celle d’autrui ou de nos communautés. Qui peut s’en prétendre épargné ?

 Prenons donc le temps  de regarder le lépreux et de nous laisser interroger par chacun de ses gestes.  La supplication de ce  lépreux manifeste la confiance qu’il porte en Jésus. Il est des situations où le seul secours soit ce cri vers Dieu : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me sauver ! »  Devant les lèpres d’aujourd’hui, aurons-nous la démarche du psalmiste, qui se tourne vers Dieu pour  lui crier sa souffrance :  « Seigneur, entends ma prière : que mon cri parvienne jusqu’à toi ! Ne me cache pas ton visage le jour où je suis en détresse »   (ps 101, 2-3a).

 Certain d’être entendu par Dieu, supplions-le  de se laisser approcher pour voir son visage, confions-lui notre déroute, notre détresse, tout en lui redisant notre conviction : « Tu es là pour toujours, tu regardes la terre que tu aimes, tu entends les plaintes des captifs, tu libères ceux qui devaient mourir » (ps 101, 13a.21)

 Pris de pitié devant cet homme, Jésus étendit la main et le toucha, bravant les préceptes de son peuple et de sa religion… Personne avant lui ne l’avait touché, ni embrassé. Quand quelqu’un s’approchait d’un lépreux, ce lépreux devait crier « Impur ! Impur ! » Jésus en touchant ce lépreux osa briser l’interdit. Il lui dit alors : « Je veux ! Sois purifié ! »»

 Jésus sauve par un geste, une parole : c’est le principe même de chaque sacrement. En ce temps d’hiver, en ces périodes troublées par les exclusions, les pandémies, les violences, sommes-nous prêts à regarder les lépreux de notre société, ici, chez nous, mais aussi dans bien des pays ? La prière, la méditation, la compassion sont une étape essentielle de notre vie chrétienne.

Il nous faut passer à l’action, prenant exemple sur saint Paul qui nous  invite à le prendre comme modèle : « Faites comme moi : en toutes circonstances je tâche de m’adapter à tout le monde ; je ne cherche pas mon intérêt personnel, mais celui de la multitude des hommes, pour qu’ils soient sauvés. Prenez-moi pour modèle ; mon modèle à moi, c’est le Christ.  » (2ième lecture)

Diacre Michel Houyoux

Complément

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Catéchèse : Je veux ! Sois purifié ! (Mc 1, 40-45)

Liens avec des sites web chrétiens

◊ Regnum  Christi  : cliquez ici pour lire l’article → Je le veux, sois purifié

◊ Les méditations : cliquez ici pour lire l’article →  Je le veux, sois purifié

Vidéo : « Sixième dimanche du temps ordinaire »

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Publié dans La messe du dimanche, Religion, Temps ordinaire | Pas de Commentaires »

N’ayez pas peur !

Posté par diaconos le 7 février 2021

parabole des talents

La parabole des talents , comme tant d’autres, traite du Royaume de Dieu et du retour du Christ. L’essentiel est de nous préparer à la rencontre et d’être toujours prêts pour accueillir celui qui vient comme un voleur dans la nuit. Il y a  » talents » et « talents » Les talents sont ces dons naturels que chacun a ; ce sont ces aptitudes particulières que nous avons tous à faire remarquablement telle ou telle chose : celui-ci est un peintre de talent mais vois celui-là, c’est un jeune talent.

Au temps de Jésus, un talent était un lingot en argent ou en or qui valait six mille deniers, une somme énorme qui représentait l’équivalent du salaire de six mille journées de travail ; soit le salaire de plus de seize années de labeur ! Ces talents confiés aux serviteurs, à chacun selon ses capacités, sans consignes particulières, par le maître qui partit en voyage, les laissèrent devant leur responsabilité.

Les comptes seront à rendre au retour du maître. Le Maître qui part en voyage en nous ayant confié tous ses biens, c’est Dieu, bien sûr. Et la récompense sera d’avoir part à son Royaume : « Entre dans la joie de ton Maître. » L’histoire des talents est d’abord et avant tout l’histoire d’une peur. Et des peurs, nous en avons toutes et tous. La première chose à faire, est d’abord de se l’avouer. Ayant pris conscience de celle-ci, il y a lieu d’agir nous dit le Christ.

À force d’avoir peur, nous risquons de ne plus rien faire à l’image de l’homme qui n’avait qu’un seul talent : « J’ai eu peur, et je suis allé enfouir ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient.  » (Mt 25, 25) Cet homme a manqué d’audace et de confiance. Il n’a pas pris ses responsabilités. Nous ne sommes pas sur terre pour subir la vie mais pour la vivre à fond et pour ce faire, il y a parfois des risques à prendre.

Cet homme prétend savoir distinguer le bon et le mauvais et, pour lui, le maître est mauvais : « Maître, je savais que tu es un homme dur, tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain. J’ai eu peur. » (Mt 25, 24)  C’est bien là, en chacun de nous, que peut se tenir le commencement de l’échec et du malheur. Croire que Dieu est vraiment Amour, tel est le défi qui nous est proposé.

Le croire et par conséquent sortir de la peur qui nous stérilise. Essayons d’identifier les peurs qui nous font prendre Dieu pour un maître dur. L’un des enjeux majeurs de notre vie est le passage de la peur à la foi, même quand, comme Jésus mis en croix, nous sommes agressés par le pire. C’est bien pour cela que les rencontres de Jésus avec ses disciples commencèrent si souvent par :  » N’ayez pas peur « 

Quiconque a peur, enterre sa vie parce qu’il a trop peur de la perdre. Or, une seule vie nous a été donnée, ne passons pas à côté de celle-ci. Elle vaut tellement la peine d’être vécue en plénitude. Ne rien faire, de façon à ce qu’on n’ait rien à nous reprocher… C’est justement cela qui nous serait reproché sévèrement : « Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dehors dans les ténèbres ; là il y aura des pleurs et des grincements de dents !  » (Mt 25, 30)

Nous avons tous des capacités, des talents. Qu’en faisons-nous ? Les utilisons-nous pour satisfaire notre égoïsme, pour nos intérêts personnels ? Ou bien pour honorer le Seigneur dans la préservation et le développement de notre environnement, pour servir le Seigneur dans les autres, ceux qui nous entourent, ceux qui sont plus mal pris que nous ?

Si nous agissons de cette façon, nous faisons fructifier les talents que le Seigneur nous a donnés, nous remplissons notre cruche personnelle jusqu’au bord. Et, quand le Seigneur reviendra, nous pourrons lui dire en toute vérité :  » Voilà, Seigneur, avec mes capacités et avec les dons de ta création, je te présente ce que j’en ai fait ; j’ai agi de mon mieux et j’ai fait tout mon possible : je te l’offre comme un beau cadeau. «  Et le Seigneur nous dira :  » Viens, bon et fidèle serviteur ; entre dans mon royaume de lumière. « 

Luc raconta dans son évangile qu’un jour Jésus montant vers Jérusalem essaya de réconforter son petit groupe de disciples en l’appelant de ce terme affectueux « petit troupeau « . N’aie pas peur ! Ne crains pas, petit troupeau. (Lc 12, 31-48) Aujourd’hui, Jésus me redit cette même parole, en mes moments d’épreuves… Aujourd’hui, Jésus redit cela à L’Église en ses crises…

Le troupeau, guidé par son berger, est une image traditionnelle dans la Bible pour exprimer que Dieu aime et protège son peuple. Pour quelle raison devons-nous bannir la peur selon Jésus ? Parce que votre Père a trouvé bon de vous donner le Royaume, nous dit Jésus. Votre vie a un sens pour Dieu, même si pour une raison ou pour une autre, elle a une apparence d’échec, même si vous êtes lâchés par vos amis, incompris de tous.

Toute la vie de Jésus proclame que Dieu donne son Royaume aux pauvres, aux paumés, aux trébuchants et aux personnes qui l’ont abandonné, quelle qu’en soit la raison, elles peuvent avec l’aide de Jésus, revenir sur la bonne voie. Le Royaume est un don du Père qui a trouvé bon de vous combler. En nous détachant des valeurs et des succès illusoires, notre cœur peut trouver son trésor et bannir toute crainte, être heureux.

Jésus nous suggère de concevoir notre vie comme un rendez-vous d’amour.  Préparons notre cœur pour quelqu’un qui vient. Oui, Dieu vient vers chacun de nous, il s’approche, il vient à notre rencontre, il est là devant notre porte. Le recevrons-nous chaleureusement ? Son amour est sur nous. Notre espoir est-il en lui ? Dieu vient lui-même, à nous, en Jésus Christ. Ses paroles ne cessent de chercher le chemin de nos cœurs. Il veille sur nous.

Il nous libère de nos peurs. Il n’est pas facile d’être disciple de Jésus et d’annoncer un message selon lequel l’amour seul sauvera le monde ; tant d’intérêts s’y opposent. Jésus nous invite à ne pas avoir peur. Jésus sait où se trouvent les vraies valeurs. Pour lui, la vie terrestre est peu de chose, par rapport à la vie éternelle qu’il connaît bien, comme fils de Dieu.

Aussi, c’est sans crainte que nous pouvons lier notre cause à celle de Jésus qui nous assure qu’il se sentira alors lié à son tour avec nous lors du jugement final. Notre seule peur, affirme le Christ, devrait être de perdre la foi ! Notre seule crainte devrait être de ne pas avoir le courage de professer et de vivre de notre foi. Osez proclamer votre foi là où vous vivez ! Osez témoigner du Christ dans votre famille, dans votre quartier.

N’ayez pas une sorte de foi souterraine que personne ne pourrait constater. N’ayez pas honte d’agir ou de parler en tant que croyants ; au besoin, osez confesser vos convictions chrétiennes en public. Si vous ne pouvez pas vous débarrasser de votre peur, regardez d’où vient la plus grande menace : de Dieu ou des hommes ?

Jésus ne nous menace pas de nous envoyer en enfer, il nous rappelle que si nous le perdons, nous nous perdrons nous-mêmes : « Celui qui me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père qui est aux cieux.  » (Mt 10, 33) Une fois de plus, nous constatons que c’est nous qui composons, dès maintenant, notre jugement.

Jésus ne se sépare que des personnes qui se sont séparées de lui. Il ne renie que celles qui ont d’abord commencé à le renier le premier ! Cependant pas de panique ! Aucun reniement n’est fatal, ni définitif. Aucun péché, même le plus grave, n’est impardonnable, à condition de se prononcer r clairement pour Jésus, de croire sincèrement que Jésus sauve et pardonne.

Diacre Michel Houyoux

Les deux voies    Éditions Croix du Salut ( 05.06.2013 )

 Les deux voies
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EAN: 9783841698728
Langue du Livre: Français
By (author) : Michel Houyoux
Nombre de pages: 144
Publié le: 05.06.2013
Catégorie: Christianity

Détails du livre: ISBN-13

Les deux voiesLes deux voies

Choisis le chemin de la Vie. Pour être disciple de Jésus

Il nous faut marcher derrière lui, suivre le même chemin

Auteur le Diacre Michel Houyoux , publié le  5 juin 2013  Broché  Prix : 25, 80€

Pour acheter le livre, cliquez ici →Omni badge Les deux voies     Recevez-le par la poste.
€ 25,80

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Cinquième dimanche du Temps Ordinaire de l’année B

Posté par diaconos le 7 février 2021

Jésus proclame l’Évangile, guérit et expulse les démons

Peut être une image de 3 personnes

Évangile selon saint Marc 1, 29-39

En quittant la synagogue, Jésus, accompagné de Jacques et de Jean, alla chez Simon et André. Or, la belle-mère de Simon était au lit avec de la fièvre. Sans plus attendre, on parle à Jésus de la malade. Jésus s’approcha d’elle, la prit par la main, et il la fit lever. La fièvre la quitta, et elle les servait. Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous les malades, et ceux qui étaient possédés par des esprits mauvais.
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La ville entière se pressait à la porte. Il guérit toutes sortes de malades, il chassa beaucoup d’esprits mauvais et il les empêchait de parler, parce qu’ils savaient, eux, qui il était.Le lendemain, bien avant l’aube, Jésus se leva. Il sortit et alla dans un endroit désert, et là il priait. Simon et ses compagnons se mirent à sa recherche. Quand ils l’ont trouvé, ils lui disent : «Tout le monde te cherche». Mais Jésus leur répond : «Partons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame la Bonne Nouvelle ; car c’est pour cela que je suis sorti». Il parcourut donc toute la Galilée, proclamant la Bonne Nouvelle dans leurs synagogues, et chassant les esprits mauvais. (Mc 1, 29-39)
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Auteur  +PÈRE MARIE LANDRY BIVINA C+MPS
Que l’expérience que j’ai de toi, Seigneur, soit vitale ! Qu’elle touche toute ma vie, tout mon être parce que sans toi je ne peux pas vivre vraiment. Et avec toi, je vis ressuscité.
Aujourd’hui, nous voyons Jésus à Capharnaüm, le centre de son ministère, et plus exactement chez Simon Pierre : «En quittant la synagogue, Jésus, accompagné de Jacques et de Jean, alla chez Simon et André» (Mt 1, 29). Là il retrouve la famille de ceux qui écoutent sa Parole et la mettent en pratique (Lc 8,21).
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La belle-mère de Pierre est malade et Il va vers elle, d’un geste qui va au-delà de ce qu’on entend dans le passage, il lui donne la main, la met debout et elle peut reprendre ses activités. Jésus s’approche des pauvres et souffrants qu’on lui amène et les guérit par le seule geste d’étendre sa main, par un très bref contact avec Lui, qui est source de vie, ils sont libérés-sauvés.
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Ils cherchent tous Jésus, certains le font poussés par une certaine obligation, d’autres peut-être inconsciemment, puisque «notre cœur est sans repos jusqu’à ce qu’il repose en Lui» (Saint Augustin). Mais, de la même manière que nous Le cherchons parce que nous avons besoin qu’il nous libère du mal et du Malin, Lui il vient vers nous et s’approche afin de rendre possible ce que nous serions incapables de faire par nous-mêmes.
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Il s’est rendu faible afin de nous racheter, nous qui sommes faibles : « Je me suis fait tout à tous pour en sauver à tout prix quelques-uns » (1Cor 9,, 22). Il y a une main tendue vers nous, qui sommes accablés par tant des maux, il suffit de lui tendre la nôtre et nous nous retrouverons sur pieds et pourrons reprendre nos occupations. Nous pouvons « tendre » la main par la prière, en prenant exemple sur le Seigneur : « Le lendemain, bien avant l’aube, Jésus se leva. Il sortit et alla dans un endroit désert, et là il priait » (Mc 1,35).
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De plus, l’Eucharistie chaque dimanche est la rencontre avec le Seigneur qui vient pour nous relever du péché de la routine et du découragement, pour faire de nous des témoins vivants d’une rencontre qui nous renouvelle constamment, et qui, avec Jésus, nous rend vraiment libres.
Merci, Seigneur Jésus, de l’expérience que j’ai de toi. Grâce à cette expérience, je te cherche. Toi aussi, tu me cherches, mais d’une autre manière ; parce que moi je te cherche bien souvent hors de moi, alors que tu es en moi. Toi, tu ne me cherches pas dans le sens de te demander où je suis, cela tu le sais bien. Mais tu me cherches dans le sens où tu cherches ma réponse, mon amour, en réponse à l’amour que tu as pour moi.
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Demandons au Seigneur la guérison et la délivrance de tout ce qui nous empêche de vivre, et renoncer à toute attache volontaire qui nous éloigne de lui. .
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 Contact   Père Marie Landry Bivina     Écrivez un commentaire…
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Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → 5ème dimanche du Temps Ordinaire — Année B

Jésus guérit

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Samedi de la quatrième semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire

Posté par diaconos le 6 février 2021

Ils étaient comme des brebis sans berger

  Samedi de la quatrième semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire dans Catéchèse brebis_sans_berger

# La multiplication des pains est le nom donné à deux miracles réalisés par Jésus de Nazareth selon les textes des évangiles : Matthieu, chapitre 14, versets 14 à 21, puis à nouveau 15, 32-38 ; Marc 6, 34-44, puis à nouveau Marc 8, 1-9 ; Luc 9, 12-17 ; Jean 6, 5-14. La première multiplication des pains intervint après la mort de Jean-Baptiste sur ordre d’Hérode Antipas pour répondre au désir de sa fille Salomé, et de guérisons de malades. Une seconde multiplication des pains eut lieu ultérieurement qui impliqua un nombre différent de gens. Matthieu et Marc furent les seuls deux évangélistes à la relater.

Certains exégèses pensèrent qu’il s’agit du même événement raconté deux fois. Toutefois, les deux miracles ne se déroulèrent pas au même endroit, dans un cas il y eut cinq mille hommes, dans l’autre cas il y en a quatre mille. Le nombre de corbeilles de pains en surplus fut aussi différent. Par la suite, Jésus évoqua les deux miracles en les distinguant clairement (Mt 16:9-11). Pour le docteur de l’Église Jean Chrysostome, Jésus lors de ce miracle se posa comme le créateur du ciel et de la Terre. Il incita par ce geste à prier avant tout repas, et il voulut montrer l’importance du partage.

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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps- là, les Apôtres se réunirent auprès de Jésus, et lui annoncèrent tout ce qu’ils avaient fait et enseigné. Il leur dit : « Venez à l’écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu. » De fait, ceux qui arrivaient et ceux qui partaient étaient nombreux, et l’on n’avait même pas le temps de manger. Alors, ils partirent en barque pour un endroit désert, à l’écart.
Les gens les virent s’éloigner, et beaucoup comprirent leur intention. Alors, à pied, de toutes les villes, ils coururent là-bas et arrivèrent avant eux. En débarquant, Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de compassion envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger. Alors, il se mit à les enseigner longuement. (Mc 6, 30-34)

Retour de mission

 Les disciples, de retour de leur mission, s’assemblèrent auprès de Jésus pour lui en rendre compte. Jésus les invita à traverser le lac pour se rendre avec lui dans un lieu désert, afin d’y trouver un peu de repos ; car ils furent tellement pressés par les foules, qu’ils n’eurent pas le temps de prendre leurs repas. La multitude les ayant vus partir, les suvit à pied, afin de les retrouver sur l’autre bord du lac. Jésus, touché de compassion, leur adressa des enseignements prolongés.

Comme l’heure fut avancée, les disciples invitèrent Jésus à congédier la multitude, qui neut rien à manger dans ce lieu désert. Jésus leur répondit : Donnez-leur vous-mêmes à manger. Les disciples, étonnés, lui firent observer qu’il faudrait pour plus de deux cents deniers de pain. Jésus leur dit de s’assurer combien ils eurent de pains. Ils constatèrent qu’ils n’eurent que cinq pains et deux poissons.

Jésus ordonna de faire asseoir la foule par groupes sur l’herbe verte. Puis il prit les pains et les poissons et prononça la bénédiction ; et il les donna à ses disciples pour les distribuer à tous. Tous furent rassasiés, et l’on emporta douze paniers pleins de ce qui restait. Or il y eut là cinq mille personnes. D’après Marc l’intention de Jésus pour lui-même et pour ses disciples fut d’échapper pour un temps au bruit et aux fatigues que leur occasionnèrent tous ces nombreux allants et venants, afin de se reposer un peu.

Ce repos dans la solitude et dans la communion de Jésus fut nécessaire aux apôtres, après leur premier voyage de mission. Il ne fut pas moins nécessaire à tous les serviteurs de Dieu, que trop d’activité extérieure put épuiser de corps et d’âme, de manière à paralyser cette activité même. Marc fit pour la seconde fois cette observation : que Jésus et ses disciples n’eurent pas le temps de manger : « Alors Jésus revient à la maison, où de nouveau la foule se rassemble, si bien qu’il n’était même pas possible de manger. » (Mc 3, 20)

Un grand nombre de ceux qui entourèrent Jésus et ses disciples, les ayant vus s’embarquer et sachant qu’ils se rendaient sur l’autre rive, y accoururent à pied et les devancèrent. Pour atteindre ce but, ils durent contourner l’extrémité septentrionale du lac. La courbe de la rive se rapproche sensiblement de la ligne droite, de sorte qu’ils purent arriver en même temps que la barque et même avant elle. De toutes les villes, qui se trouvèrent sur leur chemin, plusieurs les accompagnèrent.

D’après Matthieu, Jésus sortit de la solitude de la montagne, où il passa quelques heures avec ses disciples, selon son intention rapportée par Marc lui-même. La foule accourue à pied avait devancé Jésus sur l’autre rive, parait vouloir indiquer que Jésus ne put trouver la solitude et le repos qu’il cherchait.

Diacre Michel Houyoux

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Miracles de la multiplication des pains

◊ Au service de Jésus : cliquez ici pour lire l’article  →  Saint Paul Miki et ses compagnons, martyrs (5 février 1597)

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Gloire à Dieu : cliquez ici pour lire l’article →  Ils étaient comme des brebis sans berger

◊ Catholique.org.  : cliquez ici pour lire l’article → Les brebis sans berger – Les méditations

Ils étaient comme des brebis sans berger

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