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L’homme qui jette en terre la semence, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence grandit, il ne sait comment

Posté par diaconos le 29 janvier 2021

L’homme qui jette en terre la semence, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence grandit, il ne sait comment

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Parabole du semeur

# Jésus compara le Royaume des cieux à un champ de blé, pour nous faire comprendre qu’en nous fut semé quelque chose de petit et de caché qui possède une force vitale irrépressible. En dépit de tous les obstacles, la graine se développera et le fruit mûrira. Ce fruit sera bon uniquement si la terre de la vie est cultivée selon la volonté de Dieu. Jésus nous avertit qu’après l’ensemencement fait, pendant que les gens dormaient», son ennemi est intervint et sema l’ivraie.

Cela signifie que nous devons être disposés à préserver la grâce reçue le jour de notre baptême, en continuant à nourrir notre foi dans le Seigneur qui empêche le mal de s’enraciner. L’enseignement de la parabole est double.Le mal qui existe dans le monde ne vient pas de Dieu, mais du démon, qui sème l’ivraie la nuit. Cet ennemi est rusé: il a semé le mal au milieu du bien, si bien qu’il nous est impossible de les séparer nettement; mais Dieu, à la fin, pourra le faire. L’opposition entre l’impatience des serviteurs et l’attente patiente du propriétaire du champ représente Dieu. Dieu, au contraire, sait attendre. Il regarde, dans le champ de la vie de chacun avec patience et miséricorde.

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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Il en est du règne de Dieu comme d’un homme qui jette en terre la semence : nuit et jour, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment. D’elle-même, la terre produit d’abord l’herbe, puis l’épi, enfin du blé plein l’épi.
Et dès que le blé est mûr, il y met la faucille, puisque le temps de la moisson est arrivé. » Il disait encore : « À quoi allons-nous comparer le règne de Dieu ? Par quelle parabole pouvons-nous le représenter ? Il est comme une graine de moutarde : quand on la sème en terre, elle est la plus petite de toutes les semences.
Mais quand on l’a semée, elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères ; et elle étend de longues branches, si bien que les oiseaux du ciel peuvent faire leur nid à son ombre. » Par de nombreuses paraboles semblables, Jésus leur annonçait la Parole, dans la mesure où ils étaient capables de l’entendre. Il ne leur disait rien sans parabole, mais il expliquait tout à ses disciples en particulier. (Mc 4, 26-34)

Parabole du Semeur

Jésus, après les exhortations qui précèdent et auxquelles donna lieu la parabole du semeur, reprit  son enseignement par d’autres paraboles. Celle que nous trouvons ici nous a été conservée par Marc seul. Elle a quelque ressemblance avec la suivante. Mais il faut beaucoup d’imagination pour prétendre qu’elle n’est qu’une reproduction abrégée de la parabole de l’ivraie, et que, par conséquent, elle ne saurait avoir été prononcée en cette place. Il faut s’appliquer d’abord à saisir les détails du récit, avant d’en exposer la signification religieuse.

 Le semeur dont il s’agit a d’abord labouré, puis il a jeté la semence en terre. Il peut attendit avec confiance les résultats ; car il sut par expérience que la semence germa et crut, bien qu’il ne sut absolument pas lui-même comment. Ce comment de la germination et de la croissance est caché aujourd’hui encore à la science, car toute vie est un mystère.

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Jeudi de la troisième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire

Posté par diaconos le 28 janvier 2021

La mesure que vous utilisez sera utilisée pour vous

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# La Lampe est une parabole donnée par Jésus-Christ. Elle est citée dans trois Évangiles. Elle est l’image des humains qui doivent être les lumières du monde en suivant les vertus. Pour Jean Chrysostome, la lumière chasse les ténèbres du mal. Elle éclaire le chemin, elle chasse les erreurs. Être la lumière, éclairer la maison, c’est œuvrer en suivant la fraternité afin de montrer la voie à suivre. Pour le Frère Élie, la lumière rejoint la flamme de l’Esprit Saint reçue lors du baptême.

Elle doit nous guider à faire œuvre de charité tout au long de notre vie, et à parler de la Bonne Nouvelle venue illuminer le monde. Benoît XVI cite le psaume 119, verset 105 : « Ta parole est une lampe à mes pieds, Et une lumière sur mon sentier » (Ps 119 [archive]), et le livre du prophète Isaïe, chapitre 58, verset 10 : «Si tu donnes ta propre subsistance à celui qui a faim, Si tu rassasies l’âme indigente, Ta lumière se lèvera sur l’obscurité, Et tes ténèbres seront comme le midi »

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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là, Jésus disait à la foule : « Est-ce que la lampe est apportée pour être mise sous le boisseau ou sous le lit ? N’est-ce pas pour être mise sur le lampadaire ? Car rien n’est caché, sinon pour être manifesté ; rien n’a été gardé secret, sinon pour venir à la clarté.
Si quelqu’un a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! » Il leur disait encore : « Faites attention à ce que vous entendez ! La mesure que vous utilisez sera utilisée aussi pour vous, et il vous sera donné encore plus. Car celui qui a, on lui donnera ; celui qui n’a pas, on lui enlèvera même ce qu’il a. »  (Mc 4, 21-25)

La lampe placée sous le boisseau

  » La lampe vient-elle pour être placée sous le boisseau ou sous le lit ? » Cette image, riche en significations diverses, revient fréquemment dans les évangiles, sans doute parce que Jésus l’employa souvent dans ses discours, et cela dans des applications différentes. Ici Jésus voulut  enseigner à ses disciples que la connaissance des vérités de son royaume, qu’il leur communiqua par ses paraboles, ils ne durent pas la cacher à d’autres mais la publier au grand jour. Et tel est le devoir de chaque chrétien.

Une parole semblable se trouve dans Matthieu (Mt 10, 26), dans une application différente. Jésus confirma en d’autres termes ce qu’il déclara.

Ne pensez pas que ce que je vous confie maintenant en secret, doive rester toujours caché ; j’allume en vous la lumière, afin que, par votre ministère, elle dissipe les ténèbres dans le monde entier. (Erasme)

Cette parole a même une portée plus générale. Tout ce qui reste caché à l’homme dans ce monde ne lui est voilé que pour lui être un jour pleinement révélé. Cela a lieu graduellement dans le siècle présent, et s’accomplira pleinement quand la lumière éclairera toutes choses.

Dans la même mesure où vous mettez tous vos soins à écouter, à retenir, à pratiquer la parole divine, dans la même mesure Dieu vous accordera plus de lumières, plus de grâces ; et il en ajoutera davantage.

Si au contraire, satisfaits de ce que vous avez, vous ne recherchez plus aucun accroissement dans la connaissance et dans la vie intérieure, cela même que vous avez, vous le perdrez, il vous sera ôté, par la force des choses et par un juste jugement de Dieu.

Diacre Michel Houyoux

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◊  LA LAMPE SOUS LE BOISSEAU : cliquez ici pour lire l’article →  ALLEZ VERS JÉSUS-CHRIST

◊ Theotokos : cliquez ici pour lire l’article →  Apporte-t-on la lampe pour la mettre sous le boisseau ?

Pasteur Marie Pernot : « Satan déguisé en ange de lumière »

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Mercredi de la troisème Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire

Posté par diaconos le 27 janvier 2021

Voici que le semeur sortit pour semer

 Le semeur sortit pour semer la semence...

# Les paraboles du Nouveau Testament se trouvent dans les trois évangiles synoptiques. Il s’agit de récits allégoriques faits par Jésus de Nazareth et présentant un enseignement moral et religieux. On en dénombre une cinquantaine. Suivant un procédé ancré dans la tradition juive, ces récits entendent présenter des vérités au travers d’éléments de la vie quotidienne ou d’observation de la nature mais s’éloignent chez Jésus de la forme simplement pédagogique d’interprétation de la Loi par les rabbins pour évoquer le Règne de Dieu et les changements qui s’accomplissent au moment de sa venue.

La parabole du semeur est une parabole évangélique racontée dans les trois Évangiles synoptiques: Matthieu XIII, 1-23 ; Marc IV, 1-20 , Luc VIII, 4-15 (ainsi que dans l’Évangile apocryphe selon Thomas. Le semeur, qui représente Jésus, jette les graines dont certaines tombent sur le bord du chemin, sur les roches et dans des buissons d’épines, et la semence est donc perdue; en revanche lorsqu’elles tombent dans de la bonne terre, elles produisent du fruit jusqu’au centuple.

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Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là, Jésus se mit de nouveau à enseigner au bord de la mer de Galilée. Une foule très nombreuse se rassembla auprès de lui, si bien qu’il monta dans une barque où il s’assit.
Il était sur la mer, et toute la foule était près de la mer, sur le rivage. Il leur enseignait beaucoup de choses en paraboles, et dans son enseignement il leur disait : « Écoutez ! Voici que le semeur sortit pour semer. Comme il semait, du grain est tombé au bord du chemin ; les oiseaux sont venus et ils ont tout mangé. Du grain est tombé aussi sur du sol pierreux, où il n’avait pas beaucoup de terre ; il a levé aussitôt, parce que la terre était peu profonde ; et lorsque le soleil s’est levé, ce grain a brûlé et, faute de racines, il a séché.

Du grain est tombé aussi dans les ronces, les ronces ont poussé, l’ont étouffé, et il n’a pas donné de fruit. Mais d’autres grains sont tombés dans la bonne terre ; ils ont donné du fruit en poussant et en se développant, et ils ont produit trente, soixante, cent, pour un. »  Et Jésus disait : « Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! »

Quand il resta seul, ceux qui étaient autour de lui avec les Douze l’interrogeaient sur les paraboles. Il leur disait : « C’est à vous qu’est donné
le mystère du royaume de Dieu ; mais à ceux qui sont dehors, tout se présente sous forme de paraboles. Et ainsi, comme dit le prophète : « Ils auront beau regarder de tous leurs yeux, ils ne verront pas ; ils auront beau écouter de toutes leurs oreilles,  ils ne comprendront pas ; sinon ils se convertiraient et recevraient le pardon.»

Il leur dit encore : «Vous ne saisissez pas cette parabole ? Alors, comment comprendrez-vous toutes les paraboles ? Le semeur sème la Parole. Il y a ceux qui sont au bord du chemin où la Parole est semée : quand ils l’entendent, Satan vient aussitôt   et enlève la Parole semée en eux. Et de même, il y a ceux qui ont reçu la semence dans les endroits pierreux : ceux-là, quand ils entendent la Parole, ils la reçoivent aussitôt avec joie ; mais ils n’ont pas en eux de racine, ce sont les gens d’un moment ; que vienne la détresse ou la persécution à cause de la Parole, ils trébuchent aussitôt.

Et il y en a d’autres qui ont reçu la semence dans les ronces : ceux-ci entendent la Parole, mais les soucis du monde, la séduction de la richesse et toutes les autres convoitises les envahissent et étouffent la Parole, qui ne donne pas de fruit. Et il y a ceux qui ont reçu la semence dans la bonne terre : ceux- là entendent la Parole, ils l’accueillent, et ils portent du fruit : trente, soixante, cent, pour un.»  (Mc 4, 1-20)

Jésus prêche en paraboles

Ce livre contient : la bonne nouvelle de Jésus-Christ, qui en est l’objet. Matthieu ouvrit le sien par un titre analogue ; mais, conformément à son but, qui fut d’annoncer aux Juifs la messianité de Jésus-Christ, il l’appela «fils de David, fils d’Abraham». Marc donna à son livre une destination plus universelle, nommé Jésus Fils de Dieu, lui attribuant ainsi dès l’abord sa dignité divine.

Tischendorf omit ces mots Fils de Dieu, d’après Codex Sinaiticus Irénée, Origène, etc. ; mais comme ils se lurent dans tous les autres manuscrits et toutes les versions anciennes, il faut les conserver. Plusieurs interprètes modernes, à la suite de Bengel, firent des mots : « Commencement de l’Évangile de Jésus-Christ Fils de Dieu », le titre de tout le livre.

L’Église primitive considéra le ministère de Jean-Baptiste comme le point de départ de l’œuvre de notre rédemption : « Depuis le commencement, lors du baptême donné par Jean, jusqu’au jour où il fut enlevé d’auprès de nous. Il faut donc que l’un d’entre eux devienne, avec nous, témoin de sa résurrection » (Ac 1, 22)

Jean ne prêcha pas seulement un baptême, il prêcha la loi qui dut réveiller dans les âmes le sentiment du péché et leur faire désirer ce baptême, qui fut pour elles un baptême de repentance, mot qui désigne non seulement la douleur et l’humiliation du péché, mais le changement de dispositions morales qui en résulta : « Convertissez-vous, car le royaume des Cieux est tout proche » (Mt 3, 2)

Ce baptême de repentance eut pour résultat la rémission ou le pardon des péchés. Non que Jean lui-même procurât aux personnes qu’il baptisa le pardon de leurs péchés, mais il annonça la venue très prochaine de Celui qui eut l’autorité de les pardonner et qui baptisa du Saint-Esprit : « Moi, je vous baptise d’eau, pour vous amener à la repentance; mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu. » (Mt 3, 11)

 Plus la corruption du siècle est grande, plus il importe que les serviteurs de Dieu donnent l’exemple du renoncement à eux-mêmes. Ils prêchent par leur vie plus encore que par leurs paroles.  L’évangile de Mathieu e t  de Luc rapportèrent avec plus de détails la prédication de Jean-Baptiste ; le récit de Marc, plus abrégé que le leur et s’en rapprochant beaucoup dans les termes qu’il employa, renferme des traits caractéristiques qui lui sont propres.

Ainsi ce mot : en me baissant, qui peint si bien l’humble attitude de Jean devant Jésus ; ainsi encore, en annonçant qu’il baptisera de l’Esprit-Saint. Cette prophétie de Jean, relative au baptême de l’Esprit-Saint qu’administra Jésus, montre qu’il fut initié à la nature spirituelle de son règne ; aucun signe extérieur n’en marqua l’avènement.

Dans le Jourdain ; Jésus vit les cieux se fendre, expression énergique qui peignit la scène ; enfin, dans Marc comme dans Luc, la voix divine s’adressa directement à Jésus :  » Tu es mon Fils bien-aimé, en toi je me complais. » Marc raconta en ces quelques lignes l’histoire de la tentation dont Matthieu et Luc donnèrent tous les détails.

Ainsi cette expression énergique : l’Esprit le jette dehors au désert ; ainsi encore cette mention des bêtes sauvages, qui donna à toute la scène un caractère unique de solitude, d’abandon et de danger. Marc, de même que Luc, rapporta que Jésus fut tenté durant tout le temps de son séjour au désert, tandis que Matthieu plaça la tentation au terme des quarante jours.

Au cours de ses méditations solitaires Jésus fut assailli de pensées contraires à la volonté divine, de suggestions de Satan, qui se résumèrent et se concentrèrent dans les trois assauts suprêmes que Matthieu et Luc nous ont racontés. Ce temps fut alors accompli, annoncé par les prophètes, espérée et désirée par les croyants de l’ancienne Alliance, le temps du salut : « Mais lorsque vint la plénitude des temps, Dieu  envoya son Fils, né d’une femme et soumis à la loi de Moïse » (Ga 4, 4)

Ce fut alors que Jésus commença à fonder sur la terre le royaume de Dieu : « Il disait: Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche. » (Mt 3, 2)   Marc seul  conserva ce trait caractéristique, que les deux fils de Zébédée laissèrent leur père dans la barque avec les ouvriers.

 Diacre Michel Houyoux

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux  : cliquez ici pour lire l’article → Catéchèse sur la parabole du semeur (Mt 13, 1-23)

◊ Diacre Michel Houyoux  : cliquez ici pour lire l’article →  Celui qui reçoit la Parole de Dieu et la comprend, portera beaucoup de fruits.

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Familles chrétiennes : cliquez ici pour lire l’article →  Évangile : « Voici que le semeur sortit pour semer

◊ Père Curé Jean Paul AKA-BROU (GEISPOLSHEIM) : cliquez ici pour lire l’article → 3ème semaine du temps ordinaire 2021 – Année B

Lectio Divina : « Voici que le semeur sortit pour semer« 

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Lundi de la troisième semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire

Posté par diaconos le 26 janvier 2021

Allez dans le monde entier, proclamez l’Évangile

"Allez dans le monde entier proclamez l'évangile"

# Shekhina est un mot féminin hébraïque signifiant Présence divine, utilisé pour désigner la présence de Dieu parmi son peuple, le peuple d’Israël ou l’immanence divine dans le monde, particulièrement dans le Temple de Jérusalem. En hébreu biblique, le mot signifie être installé,habiter, ou résider, et est fréquemment employé dans la Bible hébraïque. La première occurrence de cette racine dans les sources juives se trouve dans le Pentateuque, Livre de l’Exode, chapitre 25, verset 8.

Le prophète Isaïe relata, que la Présence divine se manifesta sur le Mont Sion de Jérusalem sur lequel furent construits le premier et le second Temple. Dans la littérature midrashique : le Yalkout Shimoni, compilation d’allégories issues du Talmud et attribuée au rabbin Shimon Ashkenazi Hadarshan de Francfort4, mentionna que depuis la destruction du Second Temple, partout où le peuple d’Israël fut exilé, la Shekhina l’accompagna dans son exil. Pour la liturgie juive : lors de la 17e bénédiction de la prière de la Amida, les fidèles s’inclinent en priant silencieusement Dieu de ramener sa Présence à Sion.

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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là, Jésus ressuscité dit aux onze Apôtres : « Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera condamné.     Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants : en mon nom, ils expulseront les démons ; ils parleront en langues nouvelles ; ils prendront des serpents dans leurs mains et, s’ils boivent un poison mortel, il ne leur fera pas de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades s’en trouveront bien.» (Mc 3, 31-35)

La place de père n’appartient qu’à Dieu

Marc fit cette remarque : « Jésus,  entouré de la foule ne voulut pas être interrompu dans son discours, surtout connaissant les motifs qui amenèrent les siens. Ils attendirent, pour lui amener leurs malades, que le sabbat fût passé, parce qu’ils estimèrent que c’eût été violer le repos de ce jour : « Les Juifs dirent donc à celui qui avait été guéri: C’est le sabbat ; il ne t’est pas permis d’emporter ton lit. » (Jn 5, 10)

Les évangélistes distinguèrent les malades d’avec les démoniaques : « Jésus, voyant une grande foule autour de lui, donna l’ordre de passer à l’autre bord. » Jésus en citant les rapports intimes de la famille, qui se reformèrent, plus élevés et plus saints, entre ceux qui firent la volonté de Dieu, ne parla pas d’un père. Dans ce sens spirituel, la place de père n’appartient qu’à Dieu.

Diacre Michel Houyoux

Complément

◊ Diacre Michel Houyoux  : cliquez ici pour lire l’article →  Saints Timothée et Tite, évêques – Mémoire

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◊ Croire : cliquez ici pour lire l’article →  Pourquoi un Dieu « Père » ?

◊ Vatican news  : cliquez ici pour lire l’article → Joseph, personnage discret et prophétique de l’histoire du christianisme

KTO : « Présence de Dieu »

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