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Deuxième dimanche du Temps Ordinaire de l’année B

Posté par diaconos le 17 janvier 2021

Une rencontre avec le Christ qui change une vie

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# Agneau de Dieu : chez les catholiques de rite romain, cette acclamation est récitée au cours de la messe juste avant la communion (sauf le vendredi saint et le samedi saint). Il s’agit du chant qui accompagne la fraction du pain auparavant consacré. Son origine se trouve dans l’Évangile selon Jean. C’est une citation de Jean le Baptiste : il vit Jésus venant à lui, et il dit : Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde. Cette exclamation johannique fait écho à la désignation par Dieu de son « Fils bien-aimé » dans les évangiles synoptiques, l’agneau pouvant être, en araméen (talya), la désignation métaphorique d’enfant.

Dans la messe, l’hymne Gloria in excelsis Deo aussi emploie ce terme. Pour les chrétiens, Jésus-Christ est l’agneau de Dieu sacrifié lors de la crucifixion et qui enlève les péchés du monde par sa mort et sa résurrection. La prière est également en usage dans d’autres confessions, notamment la Communion anglicane. lLAgnus Dei était pratiqué au Saint-Siège, déjà au VIIIe siècle, sa pratique devint universelle. Il s’agissait de l’un des fruits des réformes liturgiques successives, par les papes saint Grégoire le Grand († 604), Serge Ier et Grégoire II († 731), afin d’enrichir la liturgie de l’Église.

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De l’Évangile selon saint Jean

Jean Baptiste se trouvait avec deux de ses disciples. Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit: «Voici l’Agneau de Dieu». Les deux disciples entendirent cette parole, et ils suivirent Jésus. Celui-ci se retourna, vit qu’ils le suivaient, et leur dit: «Que cherchez-vous?». Ils lui répondirent: «Rabbi (c’est-à-dire: Maître), où demeures-tu?». Il leur dit: «Venez, et vous verrez». Ils l’accompagnèrent, ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui ce jour-là. C’était vers quatre heures du soir. André, le frère de Simon-Pierre, était l’un des deux disciples qui avaient entendu Jean Baptiste et qui avaient suivi Jésus. Il trouve d’abord son frère Simon et lui dit: «Nous avons trouvé le Messie (autrement dit: le Christ). André amena son frère à Jésus. Jésus posa son regard sur lui et dit: «Tu es Simon, fils de Jean; tu t’appelleras Képha» (ce qui veut dire: pierre). (Jn 1, 35-42)
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Auteur  +PÈRE MARIE LANDRY C+MPS

Rabbi  où demeures-tu ?

Seigneur, où demeures-tu ? Dans ma vie spirituelle j’ai besoin avant tout de te rencontrer, de savoir où tu demeures pour venir moi aussi à tes côtés. Toi l’Agneau de Dieu, fais que ton appel à te suivre résonne dans notre cœur et celui de tous les hommes.Que ma relation avec le Christ soit le fruit d’une vraie rencontre.

Aujourd’hui, nous voyons Jésus qui vient sur la rive du Jourdain : le Christ qui passe ! Il doit être quatre heures de l’après-midi quand, voyant deux jeunes gens qui le suivent, Il se retourne pour leur demander : «Que cherchez-vous ?» (Jn 1, 38). Et eux, surpris par la question, Lui répondent : «Rabbi (c’est-à-dire: Maître), où demeures-tu ?». Il leur dit : «Venez, et vous verrez» (Jn 1, 39).
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Moi aussi, je suis disciple de Jésus, mais… qu’est-ce que je veux ? Qu’est-ce que je cherche ? C’est Lui qui me le demande : «Que veux-tu vraiment ?». Ah, si j’étais suffisamment audacieux pour Lui dire : «C’est toi que je cherche, Jésus», je Le trouverais, c’est sûr, car qui cherche trouve. Mais je suis trop lâche et je Lui réponds avec des mots qui ne m’engagent pas trop : «Où demeures-tu ?».
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Jésus ne se satisfait pas de ma réponse, Il sait trop bien que ce n’est pas d’un tas de paroles que j’ai besoin, mais d’un ami, de l’Ami : de Lui. C’est pourquoi il me dit : «Viens et tu verras», «venez et vous verrez». Jean et André, les deux jeunes pêcheurs, l’accompagnèrent, ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de Lui ce jour-là.
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Enthousiasmé par cette rencontre, Jean pourra écrire : «La grâce et la vérité advinrent en Jésus-Christ» (Jn 1, 17b). Et André ? Il courra chercher son frère pour lui dire : «Nous avons trouvé le Messie» (Jn 1, 41). Et il l’emmena à Jésus. Jésus posa son regard sur lui et dit: ‘Tu es Simon, fils de Jean ; tu t’appelleras Céphas’ (ce qui veut dire: pierre) » (Jn 1, 42).
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Pierre! Simon, une pierre ? Aucun d’eux n’est préparé pour comprendre ces paroles. Ils ne savent pas que Jésus est venu bâtir son Église avec des pierres vivantes. Il a déjà choisi les deux premières, Jean et André, et Il a disposé que Simon sera le roc sur lequel tout l’édifice s’appuiera.
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Et avant de monter au Père, Il nous donnera la réponse à la question : «Rabbi, où demeures-tu ?». Bénissant son Église, Il dira : «Je serai avec vous jusqu’à la fin du monde» (Mt 28, 20).
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Seigneur, tu es venu à ma rencontre. Donne-moi la force de répondre à ton appel à te suivre afin de te connaître pour pouvoir ainsi t’aimer chaque jour un peu plus. Que ma vie de prière puisse me rapprocher de toi pour pouvoir moi aussi t’annoncer aux autres. Passons un peu de temps en présence de l’Eucharistie, pas tant pour parler, mais pour écouter le Seigneur.
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Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Deuxième dimanche du Temps ordinaire de l’année B

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Deuxième dimanche du temps ordinaire, année B

Abbé Pierre Desroches :  » Maître, où demeures tu ? « 

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Samedi de la première Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire

Posté par diaconos le 16 janvier 2021

Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs

 « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »

# Matthieu, est un personnage juif lié à la Galilée qui apparaît pour la première fois dans les Évangiles synoptiques, où il est appelé soit Matthieu, soit Lévi. Il y est décrit comme un publicain percepteur d’impôts, que Jésus appela pour devenir un de ses douze apôtres. Pour les historiens modernes, il convient de dissocier l’apôtre Matthieu et le rédacteur de l’Évangile dit selon Matthieu. Ce livre a probablement été composé dans les années 80, sans doute à partir d’une version de l’Évangile selon Marc à laquelle ont été adjointes des paroles de Jésus issues de ce que les spécialistes appellent la Source Q. L’apôtre Matthieu est assimilé à Lévi, fils d’Alphée.

Il n’existe, dans l’historiographie récente sur les origines du christianisme, aucune information concernant l’apôtre Matthieu. Il n’apparaît que dans le Nouveau Testament. Matthieu est un publicain (percepteur des impôts) à Capharnaüm, responsable peut-être du péage d’Hérode. Il a obligatoirement une instruction plus élevée que les pêcheurs du lac, Pierre et André ou encore Jacques et Jean, les fils de Zébédée. Mais, du fait de son métier, il est mal vu des autres Juifs. Les publicains sont perçus, sinon comme des traîtres, du moins comme des agents de l’occupant romain

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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là, Jésus sortit de nouveau le long de la mer ; toute la foule venait à lui, et il les enseignait. En passant, il aperçut Lévi, fils  d’Alphée, assis au bureau des impôts. Il lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit. Comme Jésus était à table dans la maison de Lévi, beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec Jésus et ses disciples, car ils étaient nombreux à le suivre.
Les scribes du groupe des pharisiens, voyant qu’il mangeait avec les pécheurs et les publicains, disaient à ses disciples : « Comment ! Il mange avec les publicains et les pécheurs ! »
Jésus, qui avait entendu, leur déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. » (Mc 2, 13-17)

Vocation de Lévi

 Jésus revint au bord de la mer, entouré de la foule. Il vit en passant Lévi, fils d’Alphée, au bureau des péages, et il lui dit : « Suis-moi. »  Il le suivit. Jésus étant à table avec ses disciples dans la maison de Lévi où se trouvèrent beaucoup de péagers et de pécheurs, les scribes et les pharisiens dirent aux disciples : « Pourquoi mange-t-il avec de telles gens ? »

Jésus leur répondit que ce furent précisément les malades qui eurent besoin de médecin, et les pécheurs qu’il fut venu appeler. Celui que Marc et Luc appelèrent Lévi fut appelé Matthieu dans l’évangile de Matthieu. Marc seul nomma le père de Lévi, Alphée. Et Lévi fit un grand festin dans sa maison :  » Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples. » (Mt 9, 10)

Marc seul conserva ce détail important qu’un grand nombre de ces péagers et de ces pécheurs qui furent présents se rassemblèrent autour de lui partout où ils purent entendre sa parole. Ils eurent suivi cette foule composée de disciples de Jésus et de péagers qui se rendirent dans la maison de Lévi. Le spectacle qui s’offrit à leurs yeux provoqua leurs critiques.

Un tel sentiment chez ces orgueilleux imbus de leur propre justice, dans les mœurs orientales : manger et boire avec quelqu’un indiqua un degré de familiarité et d’intimité que cet acte n’implique pas dans nos idées. Et pourtant, non seulement Jésus se mit à table avec ces péagers et ces pécheurs, mais il eut choisi au milieu d’eux l’un de ses apôtres, manifestant ainsi, par un fait éclatant, sa puissance

Diacre Michel Houyoux

Complément

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour, lire l’article → Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu

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◊  Regnum Christi : cliquez ici pour, lire l’article →  Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs

◊ Véronique Belen  : cliquez ici pour, lire l’article →  Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs

Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs » – Lectio Divina -

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Vendredi de la première Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire de la férie

Posté par diaconos le 15 janvier 2021

Le Fils de l’homme a autorité pour pardonner les péchés sur la terre

Vendredi de la première Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire de la férie dans Catéchèse 17012020_034443_39

# D’après Irénée de Lyon, Jésus montra sa divinité par ce miracle : « Mais, parce que ce fut de la part deDieu que le Fils unique vint pour le salut de tous. il invita les incrédules, par les miracles qu’il fit, à rendre gloire à son Père, et, aux Pharisiens qui n’accueillirent pas sa venue et qui, pour cette raison, ne crurent pas à la rémission des péchés accomplie par lui, il disait : « Pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a, sur la terre, le pouvoir de remettre les péchés…, il ordonna au paralytique de prendre le grabat sur lequel il gisait et de retourner chez lui. Par l’accomplissement de ce miracle, il confondit les incrédules et fit comprendre qu’il était lui-même la Voix de Dieu.

La paralysie fut la conséquence de ses péchés. En remettant les péchés, Jésus n’a pas seulement guéri l’homme, il révélé qui il était.Si personne ne peut remettre les péchés, sinon Dieu seul. Jésus souffrît avec nous, et que, comme Dieu, il eût pitié de nous et nous remît les dettes dont nous étions débiteurs à l’égard de Dieu notre Créateur.» Jean Chrysostome cita la Bible qui dit que Jésus est venu en ce monde pour sauver les pécheurs. Comme il est venu ouvrir les yeux des aveugles afin qu’ils croient, il donne des jambes aux infirmes pour qu’ils puissent accéder au Ciel.

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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

Quelques jours après la guérison d’un lépreux, Jésus revint à Capharnaüm, et l’on apprit qu’il était à la maison. Tant de monde s’y rassembla
qu’il n’y avait plus de place, pas même devant la porte, et il leur annonçait la Parole.
Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé, porté par quatre hommes. Comme ils ne peuvent l’approcher à cause de la foule, ils  découvrent le toit au-dessus de lui, ils font une ouverture, et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé.
Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. » Or, il y avait quelques scribes, assis là, qui raisonnaient en eux-mêmes : « Pourquoi celui-là parle-t-il ainsi ?
Il blasphème. Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? » Percevant aussitôt dans son esprit les raisonnements qu’ils se faisaient, Jésus leur dit : « Pourquoi tenez-vous de tels raisonnements ? Qu’est-ce qui est le plus facile ? Dire à ce paralysé : “Tes péchés sont pardonnés”, ou bien lui dire : “Lève-toi, prends ton brancard et marche” ?
Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a autorité pour pardonner les péchés sur la terre… – Jésus s’adressa au paralysé – je te le dis, lève-toi, prends ton brancard, et rentre dans ta maison. » Il se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le monde. Tous étaient frappés de stupeur et rendaient gloire à Dieu, en disant : « Nous n’avons jamais rien vu de pareil.» (Mc 2, 1-12)

Guérison d’un paralytique

Jésus étant rentré à Capharnaüm, la maison où il se trouva fut envahie par une grande foule à laquelle il annonça l’Évangile. On lui amena un paralytique ; mais ceux qui le portèrent, ne pouvant s’approcher de lui à cause de la foule, montèrent sur le toit de la maison, descendirent le grabat sur lequel le paralytique fut couché, et le déposèrent aux pieds de Jésus.

Jésus dit au paralytique : « Tes péchés te sont pardonnés. » Mais des scribes qui se trouvèrent là murmurèrent contre lui et l’accusèrent de blasphème. Aussitôt Jésus, pénétrant leurs pensées, prouva à ces adversaires qu’il eut le pouvoir de pardonner : il ordonna au paralytique de se lever et de s’en aller en sa maison.

À l’instant même le paralytique se leva, prit son grabat et sortit en présence de tous. À cette vue, la foule donna gloire à Dieu. Ce retour à Capharnaüm eut lieu quelques jours après l’événement qui l’avait forcé de se tenir éloigné. Il y a, dans toutes les maisons un peu considérables de l’Orient, une vaste cour carrée et fermée, qui précède les appartements ; c’est ce qui est appelé ici : l’espace qui était devant la porte.

Cette cour aussi bien que la maison, fut envahie par la foule, et ne suffit pas à la contenir. Et ce fut là que Jésus leur annonça la parole. Marc plaça ce fait, comme Luc, après la guérison du lépreux et, comme Matthieu, avant la vocation de Lévi. Les trois évangélistes restèrent  indépendants les uns des autres. Les récits de Marc et de Luc qui rapportèrent les mêmes détails ne présentèrent pas une seule expression commune.

En Orient le toit des maisons est plat et forme une sorte de terrasse où l’on se tient pendant les heures fraîches de la journée. On y monte par un escalier intérieur ; mais ce passage étant obstrué par la foule, les porteurs y parvinrent soit par un escalier extérieur, soit par le toit d’une maison voisine : « Que celui qui sera sur le toit ne descende pas pour emporter ce qui est dans sa maison » (Mt 24, 17)

Arrivés sur la plate forme, ils enlevèrent quelques dalles, puis percèrent une ouverture dans la couche de bitume et de roseaux que recouvrirent les dalles et, après avoir de la sorte pratiqué un passage au-dessus de la place où se tint Jésus, ils descendirent le malade à ses pieds, dans la salle d’où il parlait au peuple.

D’abord, une parole de tendre compassion : Mon enfant, à laquelle Jésus ajouta d’après Matthieu : « Prends courage !  » Puis il fit au malade un don infiniment plus excellent que la guérison du corps, le pardon des péchés qui guérit son âme.  Jésus n’annonça pas le pardon, il le donna. Matthieu présenta la même variante.

Matthieu, Marc et Luc furent unanimes à rapporter ce fait que Jésus connut les pensées de ses adversaires ; mais Marc, pour faire mieux encore ressortir là science divine par laquelle Jésus pénétrait dans les cœurs, remarqua qu’il les connut par son esprit ou en son esprit.

Matthieu se borna à noter les sentiments des foules : « Elles furent remplies de crainte, et elles glorifièrent Dieu, qui a donné un tel pouvoir aux hommes ». Marc rapporta une des paroles dans lesquelles s’exprimaient ces sentiments :  « Jamais nous n’avons vu chose pareille.  » Luc dit : « Ils furent tous saisis d’étonnement, et ils glorifiaient Dieu ; et ils furent remplis de crainte, disant : Nous avons vu des choses étranges aujourd’hui ! »

Diacre Michel Houyoux

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◊ Monastère de la transfiguration   : cliquez ici pour lire l’article →  Homélie sur la guérison du paralytique

Guérison miraculeuse d’un paralytique

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Jeudi de la première semaine du temps ordinaire, année impaire

Posté par diaconos le 14 janvier 2021

La lèpre le quitta et il fut purifié

 Épinglé sur Jésus!

 

# La Guérison d’un lépreux est un des miracles attribués à Jésus-Christ. Il est cité dans les trois Évangiles synoptiques : Mt 8:1-4, Mc 1:40-45 et Lc 5:12-16. Cette guérison fait allusion au pardon des fautes. Elle se conclut par l’obligation du « secret messianique. La lèpre est une maladie infectieuse chronique due à Mycobacterium leprae, une bactérie proche de l’agent responsable de la tuberculose, identifiée par le Norvégien Gerhard Armauer Hansen en 1873.
Celle-ci touche les nerfs périphériques, la peau et les muqueuses, et provoquant des infirmités sévères. Elle est endémique dans certains pays tropicaux (en particulier d’Asie). La lèpre est une maladie peu contagieuse. La lèpre fut longtemps incurable et très mutilante, entraînant en 1909, à la demande de la Société de pathologie exotique, « l’exclusion systématique des lépreux » et leur regroupement dans des léproseries comme mesure essentielle de prophylaxie. La maladie est aujourd’hui traitable par antibiotiques ; des efforts de santé publique sont faits pour le traitement des malades, l’équipement en prothèses des sujets guéris, et la prévention.
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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là, un lépreux vint auprès de Jésus ; il le supplia et, tombant à ses genoux, lui dit : « Si tu le veux, tu peux me purifier. » Saisi de compassion, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » À l’instant même, la lèpre le quitta et il fut purifié. Avec fermeté, Jésus le renvoya aussitôt en lui disant : « Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre, et donne pour ta  purification ce que Moïse a prescrit dans la Loi : cela sera pour les gens un témoignage. »

Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle, de sorte que Jésus ne pouvait plus entrer ouvertement dans une ville, mais restait à l’écart, dans des endroits déserts. De partout cependant on venait à lui (Mc 1, 40-45)

Guérison d’un lépreux

Un lépreux vint supplier Jésus de le purifier. Jésus le toucha et il fut guérit.  Jésus le renvoya aussitôt en lui défendant sévèrement de parler de sa guérison et en lui ordonnant de se montrer au sacrificateur pour se conformer aux prescriptions de la loi. Mais cet homme divulgua partout ce qui lui arriva, de sorte que Jésus ne put plus se montrer dans la ville.

Les trois synoptiques rapportèrent la guérison immédiate du lépreux. Matthieu, au point de vue légal, dit : « Sa lèpre fut purifiée » ; Luc, au point de vue humain : ‘ la lèpre le quitta » ; Marc combina les deux pensées et dit : « La lèpre le quitta, et il fut purifié. » Tandis que Matthieu et Luc rapportèrent une simple défense faite au lépreux de raconter sa guérison, Marc se servit d’expressions difficiles à concilier avec la compassion que Jésus témoigna à ce malheureux.

Meyer, Lange dirent que Jésus agissait ainsi parce que le lépreux avait violé la loi en s’introduisant dans une maison ou une synagogue et qu’après avoir donné essor à sa compassion et délivré le malade, il voulait aussi relever et sanctionner l’ordre légal. Le frémissement que Jésus éprouva dans ces occasions, ne fut pas pas causé par les malades qui allèrent divulguer ses miracles, mais bien par l’opposition et l’inimitié des adversaires, toujours aux aguets pour en prendre occasion de l’accuser ?

Dans le cas du lépreux, le sacrificateur pouvait être irrité contre Jésus pour avoir permis à cet homme atteint d’une maladie contagieuse et légalement impure de s’approcher de lui.

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