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Mercredi de la deuxième semaine du Temps ordinaire dans l’anée B

Posté par diaconos le 13 janvier 2021

Jésus guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies

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# Les miracles sont nombreux dans la littérature antique juive et gréco-latine : les inscriptions rapportent des guérisons miraculeuses à Épidaure, le sanctuaire grec du dieu de la médecine Asclépios ; les Romains ont leurs guérisseurs comme Apollonius de Tyane, les juifs leurs rabbis thaumaturges comme Honi HaMe’aguel ou Hanina ben Dossa. Le bibliste protestant Gerd Theissen2 et le théologien jésuite Xavier Léon-Dufour3 relèvent trente-trois motifs qui affleureraient dans les récits évangéliques de miracles.

Selon le théologien protestant Daniel Marguerat, « il s’est avéré que dans la variété de leurs motifs et de leurs personnages, ces récits se présentaient comme les variations infinies d’un même genre, stéréotypé, que l’on retrouve en abondance dans la culture gréco-romaine». Les exégètes comme John P. Meier ou Craig S. Keener se basèrent ainsi sur le rôle des thaumaturges dans l’antiquité juive et le critère d’attestation multiple pour affirmer l’historicité de certains miracles tels que des guérisons ou des exorcismes, en prenant en compte les textes évangéliques qui les évoquent (sommaires évangéliques8, récits de miracles, sentences de Jésus) et leur stratification (aspects théologiques, légendaires et faits bruts)

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Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là, aussitôt sortis de la synagogue de Capharnaüm, Jésus et ses disciples allèrent, avec Jacques et Jean, dans la maison de Simon et d’André. Or, la belle-mère de Simon était au lit, elle avait de la fièvre. Aussitôt, on parla à Jésus de la malade. Jésus s’approcha, la saisit par la main et la fit lever. La fièvre la quitta, et elle les servait.

Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous ceux qui étaient atteints d’un mal ou possédés par des démons. La ville entière se pressait à la porte. Il guérit  beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies, et il expulsa beaucoup de démons ; il empêchait les démons de parler, parce qu’ils savaient, eux, qui il était.

Le lendemain, Jésus se leva, bien avant l’aube. Il sortit et se rendit dans un endroit désert, et là il priait. Simon et ceux qui étaient avec lui partirent à sa recherche. Ils le trouvent et lui disent : « Tout le monde te cherche. » Jésus leur dit : « Allons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame l’Évangile ; car c’est pour cela que je suis sorti. » Et il parcourut toute la Galilée, proclamant l’Évangile dans leurs synagogues, et expulsant les démons. (Mc 1, 29-39)

Jésus guérissait un grand nombre de malades

Le récit de cette guérison est un des morceaux communs à Marc et à Luc qui ne se trouvent pas dans Matthieu. Marc, indiqua que Jésus opéra cette guérison à la demande de ses disciples. Luc remarqua qu’ils l’interrogèrent ou le consultèrent au sujet de la malade. Ainsi ils s’habituèrent à avoir recours à lui dans toutes leurs détresses. Ils attendirent, pour lui amener leurs malades, que le soleil fût couché, c’est-à-dire que le sabbat fût passé, parce qu’ils estimèrent que c’eût été violer le repos de ce jour.

Les évangélistes distinguèrent ceux qui se portaient mal d’avec les démoniaques : « Le soir, on amena auprès de Jésus plusieurs démoniaques. Il chassa les esprits par sa parole, et il guérit tous les malades » (Mt 8, 16)  La plupart  des habitants de la ville se pressèrent  à la porte de la demeure où Jésus se trouvait. Jésus leur imposa silence pour les empêcher de parler de lui, parce qu’ils le connaissaient, et que, dés lors, ils lui auraient rendu un témoignage que Jésus rejeta.

Il y eut beaucoup d’autres miracles qui fit Jésus et qui ne sont pas mentionnés dans les récits des évangélistes. Jean en fit lui-même l’observation : « Jésus a fait encore, en présence de ses disciples, beaucoup d’autres.

Jésus sortit de sa demeure où il opéra ces guérisons. Il se retira dans un lieu désert pour y retremper son âme dans la communion de Dieu, son Père : là il pria. Cette mention des prières de Jésus qui revient assez fréquemment dans les évangiles, éclairant d’une vive lumière les rapports de Jésus avec son Père durant le temps de son abaissement sur la terre. Il eut besoin de la prière.

Diacre Michel Houyoux.

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◊ Valtorta (France) : cliquez ici pour lire l’article  → Guérison de la belle-mère de Pierre – Valtorta.fr

◊ Ressources chrétiennes  : cliquez ici pour lire l’article  →  Guérison de la belle-mère de Pierre

KTO : Jésus guérit » « Paraboles d’un curé de campagne »

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Mardi de la première semaine du Temps Ordinaire – Année B

Posté par diaconos le 12 janvier 2021

Il enseignait en homme qui a autorité

# Les Apôtres, sont les douze disciples choisis par Jésus de Nazareth. Jésus a aussi distingué soixante-dix disciples, qui devinrent évêques d’une ville par la suite. Tous ces disciples prêchèrent la bonne nouvelle, expression qui donna naissance au mot évangile, après la rédaction des textes dans les années 65-100. Paul de Tarse fut considéré comme le treizième apôtre par la tradition chrétienne : il fut qualifié d’apôtre des Gentils. Les catholiques et les orthodoxes considèrent les évêques comme les successeurs des apôtres, et accordent une importance particulière au fait que les évêques se situent dans la succession apostolique. Le groupe des Douze demeura après la Résurrection de Jésus. Après la trahison et la mort de Judas, les Onze qui subsistèrent décidèrent de tirer un disciple au sort, Matthias, pour devenir avec nous témoin de la résurrection. Ils furent, avec d’autres disciples, les bénéficiaires du don de l’Esprit à la Pentecôte. Ils se dispersèrent ensuite pour prêcher l’Après la mise à mort de Jacques, frère de Jean, par Hérode Agrippa Ier en 44, le groupe ne se renouvelle pas, tout en revenant rendre compte régulièrement à Jérusalem.

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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

JMardi de la première semaine du Temps Ordinaire - Année B dans Catéchèseésus et ses disciples entrèrent à Capharnaüm. Aussitôt, le jour du sabbat, il se rendit à la synagogue, et là, il enseignait. On était frappé par son enseignement, car il  enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes. Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit impur, qui se mit à crier : « Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ?

Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. » Jésus l’interpella vivement : « Tais-toi ! Sors de cet homme. » L’esprit impur le fit entrer en  convulsions, puis, poussant un grand cri, sortit de lui. et se demandaient entre eux : « Qu’est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité ! Il  commande même aux esprits impurs, et ils lui obéissent. » Sa renommée se répandit aussitôt partout, dans toute la région de la Galilée. (Mc 1, 21-28)

Jésus est le Saint de Dieu et le sauveur

 Après son arrivée à Capharnaüm, Jésus entra dans la synagogue ; c’ »tait un jour de sabbat, il enseigna, et tous furent surpris de sa doctrine, quand un homme possédé d’un esprit impur s’écria : « Es-tu venu pour nous perdre ? Nous savons qui tu es : le Saint de Dieu. »  

Jésus ordonna à l’esprit de se taire et de sortir de cet homme ; il obéit après avoir agité violemment le possédé et avoir poussé un grand cri. Cette guérison provoqua l’étonnement et les discussions des témoins. La renommée de Jésus se répandit dans la région.

Dans la maison de Simon et d’André, Jésus guérit de la fièvre la belle-mère de Simon, en la saisissant par la main. Elle les servit.  Après le coucher du soleil, Jésus guérit, à la porte de la maison, de nombreux malades ; il défendit aux démons de proclamer qui il fut. Le lendemain, de grand matin, Jésus se rendit dans un lieu désert pour prier. Ses disciples le suivirent dans sa retraite, lui apprenant que tous le cherchèrent. Jésus leur déclara qu’il dut aller prêcher dans les villages environnants.

Il se mit à parcourir la Galilée. Matthieu (Mt 8, 5) et Luc (Lc 4, 31) marquèrent d’une manière plus précise cette arrivée de Jésus à Capharnaüm, où il accomplit la guérison de l’homme à l’esprit impur, Impur, parce qu’il appartenait au royaume des ténèbres, du mal.  Les démoniaques savaient que Jésus fut le Saint de Dieu, celui que Dieu  sanctifia, le SAINT par excellence : « En effet, contre ton saint serviteur Jésus, que tu as oint, Hérode et Ponce Pilate se sont ligués dans cette ville avec les nations et avec les peuples d’Israël,  » (Ac 4, 27)

C’est donc le contraste absolu qu’il y a entre cette sainteté de Jésus et les esprits impurs qui fait le tourment de ces derniers et il faut remarquer que celui-ci ne parle pas seulement en son propre nom, mais au nom de tous ses semblables : toi et nous ; nous savons. Jésus adressa la parole au démon et le distingua positivement ainsi de l’homme que ce démon faisait parler : « Sors de lui !  Si cette influence démoniaque ne fut qu’un préjugé populaire, Jésus aurait évidemment partagé ce préjugé.

Diacre Michel Houyoux

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◊ Regnum Chrisiti : cliquez ici pour lire l’article → Il enseignait en homme qui a autorité

◊ Idées-Caté   : cliquez ici pour lire l’article → L’homme tourmenté

IDiocèse d’Avignon : « Il enseignait en homme qui a autorité »

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Deuxième dimanche du Temps ordinaire de l’année B

Posté par diaconos le 12 janvier 2021

Ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui

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# Les Apôtres, sont les douze disciples choisis par Jésus de Nazareth. Jésus a aussi distingué soixante-dix disciples, qui devinrent évêques d’une ville par la suite. Tous ces disciples prêchèrent la bonne nouvelle, expression qui donna naissance au mot évangile, après la rédaction des textes dans les années 65-100. Paul de Tarse fut considéré comme le treizième apôtre par la tradition chrétienne : il fut qualifié d’apôtre des Gentils. Les catholiques et les orthodoxes considèrent les évêques comme les successeurs des apôtres, et accordent une importance particulière au fait que les évêques se situent dans la succession apostolique.

Le groupe des Douze demeura après la Résurrection de Jésus. Après la trahison et la mort de Judas, les Onze qui subsistèrent décidèrent de tirer un disciple au sort, Matthias, pour devenir avec nous témoin de la résurrection. Ils furent, avec d’autres disciples, les bénéficiaires du don de l’Esprit à la Pentecôte. Ils se dispersèrent ensuite pour prêcher l’Après la mise à mort de Jacques, frère de Jean, par Hérode Agrippa Ier en 44, le groupe ne se renouvelle pas, tout en revenant rendre compte régulièrement à Jérusalem.

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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, Jean le Baptiste se trouvait avec deux de ses disciples. Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit : « Voici l’Agneau de Dieu. » Les deux disciples entendirent ce qu’il disait, et ils suivirent Jésus. Se retournant, Jésus vit qu’ils le suivaient, et leur dit : « Que cherchez-vous ? »
Ils lui répondirent : « Rabbi – ce qui veut dire : Maître , où demeures-tu ? » Il leur dit : « Venez, et vous verrez. » Ils allèrent donc, ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui ce jour-là. C’était vers la dixième heure (environ quatre heures de l’après-midi).

André, le frère de Simon-Pierre, était l’un des deux disciples qui avaient entendu la parole de Jean et qui avaient suivi Jésus. Il trouve  d’abord Simon, son propre frère, et lui dit : « Nous avons trouvé le Messie » – ce qui veut dire : Christ. André amena son frère à Jésus. Jésus posa  son regard sur lui et dit : « Tu es Simon, fils de Jean ;tu t’appelleras Kèphas » – ce qui veut dire : Pierre.»  (Jn 1, 35-42)

Le premier groupe de disciples

 Jean-Baptiste adressa deux de ses disciples à Jésus : Le troisième jour, Jean désigna de nouveau Jésus à deux de ses disciples comme l’Agneau de Dieu. Les disciples suivirent Jésus et furent reçus par lui dans sa demeure. Ce fut la dixième heure. Les deux disciples cherchèrent leurs frères et les amenèrent à Jésus : André, le premier, rencontra son frère Simon et lui dit : « Nous avons trouvé le Messie ! Jésus change le nom de Simon en celui de Céphas. »

Nathanaël, rencontré par Philippe et informé par lui que Jésus de Nazareth fut le Messie, manifesta de l’incrédulité, puis, convaincu par une parole de Jésus, qui montra une science surhumaine, il le salua comme le Fils de Dieu et le roi d’Israël. Jésus lui annonça de plus grandes révélations.

 Jean, ayant arrêté son regard sur Jésus, n’adressa pas précisément ces paroles à ses deux disciples, mais il les prononça pour eux. Ils entendirent la veille ce même témoignage, plus complet, et cette allusion eut suffit pour leur inspirer le désir de connaître de plus près Celui que leur maître leur annonça. Telle fut l’intention humble et désintéressée de ce serviteur de Dieu.

 Ils le suivirent en cherchant à s’approcher de lui. Il ne s’agit point encore du moment où ils se consacreront à son service, et cependant on a pu dire avec raison : « Ce furent là les premières origines de l’Église chrétienne. (Bengel)

Jésus, voyant ces deux jeunes gens le suivre pour entrer en relation avec lui, les prévint avec bienveillance et leur facilita ainsi une rencontre qui décida de leur vie. Ce titre de Rabbi, quoique très honorable chez les Juifs, resta bien au-dessous de l’idée que ces deux disciples se firent de Jésus d’après le témoignage qu’ils entendirent ; mais, pour le moment, ils n’osèrent pas s’élever plus haut en adressant la parole à Jésus.

Les deux disciples s’informèrent de la demeure de Jésus, dans l’intention de le visiter plus tard ; mais lui les invita à le faire immédiatement, et quand ils le virent et l’entendirent, ils lui furent acquis pour toujours. La vraie foi, qui est la confiance du cœur, ne naît que d’un contact immédiat avec Jésus.

Jean adopta cette division du jour usitée chez tous les peuples anciens, qui comptaient les heures à partir du lever du soleil, et non, comme le pensèrent Tholuck, Ebrard, Ewald, Westcott, Keil. Cette première rencontre avec son Jésus laissa à Jean un souvenir si ineffaçable, qu’en écrivant son Évangile un demi-siècle plus tard, il en indiqua l’heure précise.

 Diacre Michel Houyoux

Complément

Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Rabbi, où demeures-tu ?

Liens avec d’autres sites Web chrétiens

◊ Paroisse sainte Cécile (92100 Boulogne-Billancourt) : cliquez ici pour lire l’article →  Ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui

◊ Paroisse Notre-Dame du chêne  : cliquez ici pour lire l’article →  Ils restèrent auprès de lui ce jour-là

Homélie du Père Julien Fleury : « Rabby, où demeures-tu ? – Venez et vous verrez »

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Le déluge : la punition d’un peuple infidèle et méchant

Posté par diaconos le 10 janvier 2021

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 # Il y a plus de 5 000 ans, le désert du Sahara fut une zone verte où vécurent toutes sortes d’animaux ainsi que des êtres humains. Des rapprochements peuvent être faits avec le jardin d’Éden, le pays de Canaan où coula le lait et le miel ou encore le Déluge dont les histoires sont retranscrites dans la Bible.

Des images radar par satellite révélèrent les traces d’anciens grands lacs sous les sables du désert, ainsi qu’un réseau d’anciennes rivières. L’étude de résidus de sédiments marins découverts sur place confirmèrent les premières analyses. Des archéologues y trouvèrent des preuves abondantes que des personnes y ont résidé par le passé, y compris de l’art rupestre et de la poterie.Les fossiles de crocodiles, d’hippopotames, de palourdes et de poissons révèlent que le Sahara fut autrefois beaucoup plus humide qu’aujourd’hui.
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Noé était un homme juste et droit marchant avec Dieu mais autour de lui ce n’était que méchanceté et violence ; la terre était corrompue parce que les gens suivaient les chemins du mal. Dieu décida de punir ce peuple infidèle mais sauva Noé et sa famille. (Gn 6-9) Ainsi le moment vint où Dieu punit les personnes qui n’ont pas prévu et qui ont préféré vivre dans l’immédiat plutôt que de préparer l’avenir comme il les y invitait.

L’avènement du Fils de l’homme ressemblera à ce qui s’est passé à l’époque de Noé :  » À cette époque, avant le déluge, on mangeait, on buvait, on se mariait, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche. Les gens ne se doutèrent de rien, jusqu’au déluge qui les a tous engloutis. » (Mt 24, 38-39) L’histoire du déluge est mentionnée plusieurs fois dans le Nouveau Testament.

La première lettre de Pierre nota la patience de Dieu qui accepta que Noé ait construit l’arche avant le déferlement des eaux : « Tous ces gens d’autrefois qui n’avaient pas voulu croire quand Dieu se montrait patient. C’était le temps de Noé qui, lui, lui construisit l’arche où quelques-uns seulement, huit, en tout, furent sauvés des eaux. » (1P 3, 20)

Bien qu’une issue du chemin spacieux menant à la destruction ait été mise en évidence par l’Évangile, beaucoup de personnes, dépravées par le péché et aveuglées par le démon, ne prêtèrent pas l’oreille à la Bonne Nouvelle de l’Évangile. Un chemin nouveau s’ouvre pourtant et se montre à celles qui accepteront avec reconnaissance la promesse de la Vie.

« Nous avons là une voie nouvelle et vivante que le Seigneur a inaugurée en pénétrant au-delà du rideau du Sanctuaire, c’est-à-dire de sa condition humaine. » (He 10, 20) Mais sa porte étroite et resserrée est le passage qui conduit à la Vie.  Il n’y a que peu de personnes qui choisissent cette voie. C’est vrai que ce chemin est difficile. Mais Dieu a le cœur large et son amour est infini.

Dieu punit sans tarder les personnes qui le détestent et il se retourne contre elles. Mais, si tu écoutes ses commandements, si tu les gardes et les mets en pratique, lui te gardera, t’aimera et te bénira. Il est lent à la colère, riche en bonté, et son désir de pardonner subsiste à jamais ! Voici qui fait l’équilibre.

« Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite », nous dit Jésus. La question du Salut est une affaire très sérieuse. Cette porte ouvre le chemin vers le Royaume de Dieu. Cette porte est le Christ lui-même et si quelqu’un entre par lui, il sera sauvé ! (Jn 10, 9) Vouloir entrer dans le royaume des cieux par le Christ ne peut se faire que par le don de soi, par l’amour.

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À la fin de notre vie, nous serons jugés sur la mesure de notre amour. Jésus est la personne qu’il faut aimer pour trouver le chemin de la vie. Jésus nous indique ce chemin. Il s’est déclaré comme étant lui-même la voie, la vérité et la vie. Il est la porte ; si quelqu’un entre par Lui, il sera sauvé.(Jn 10,9) Le Christ est venu sur la terre pour que nous ayons par Lui, avec Lui, en Lui la vie éternelle. Il est la Porte du Salut, la Voie du Salut. Laissons les morts ensevelir leurs morts et allons à Celui qui donne la lumière et la vie, parce qu’il est la lumière et la vie. Soyons fidèles aux commandements du Seigneur et nous serons assurés de ne pas nous égarer dans les ténèbres et de demeurer dans son amour. Cette invitation à suivre le chemin de vie montre l’importance de nos décisions prises en toute liberté ainsi que le respect de Dieu pour la liberté de chacun. Il est spacieux le chemin qui mène à la perdition. Ce chemin facile qui mène à la perdition, c’est le chemin de la mort. Vouloir entrer dans le royaume des cieux par le Christ ne peut se faire que par le don de soi, par l’amour. Au jour du jugement, Dieu agira envers nous comme nous aurons agi envers notre prochain.

Diacre Michel Houyoux

Les deux voies    Éditions Croix du Salut ( 05.06.2013 )

 Les deux voies
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EAN: 9783841698728
Langue du Livre: Français
By (author) : Michel Houyoux
Nombre de pages: 144
Publié le: 05.06.2013
Catégorie: Christianity

Détails du livre: ISBN-13

Les deux voiesLes deux voies

Choisis le chemin de la Vie. Pour être disciple de Jésus

Il nous faut marcher derrière lui, suivre le même chemin

Auteur le Diacre Michel Houyoux , publié le  5 juin 2013  BrochéPrix : 25, 80€

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€ 25,80

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