• Accueil
  • > Recherche : blog du diacre michel

Résultats de votre recherche

Le Baptême du Seigneur-Année B

Posté par diaconos le 10 janvier 2021

 Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie

Le Baptême du Seigneur-Année B dans fêtes religieuses P1050553-1024x683

# Le lieu du Jourdain a une signification particulière dans la Bible : dans l’Ancien Testament, c’est l’une des limites de la Terre promise aux Hébreux menés par Moïse. Moïse n’ayant pas le droit d’entrer dans la Terre promise, il ne put pas franchir le Jourdain. Par ailleurs Jean-Baptiste baptisa dans le Jourdain un baptême de conversion : les Juifs traversaient le Jourdain pour se faire baptiser par Jean-Baptiste, à travers ce baptême ils se reconnaissaient pécheurs, et pouvaient de nouveau entrer dans la Terre Promise après leur baptême. C’est dans ce contexte qu’eut lieu le baptême de Jésus-Christ.

La théologie qui se développa au sein du christianisme vit dans le baptême de Jésus une volonté de prendre en charge le péché du monde. Le récit de ce baptême décrit une théophanie, une manifestation du Dieu de la Trinité : Jésus-Christ, le Fils, se faisant baptiser, une colombe symbolisant l’Esprit Saint et la voix de Dieu le Père. L’Église orthodoxe célèbre cet événement le 19 janvier (calendrier grégorien), notamment l’Église éthiopienne orthodoxe à travers le Timqet ou la Macédoine à travers le Vodici.

lwf0003web.gif

De l’Évangile selon saint Marc

Jean Baptiste proclamait dans le désert : «Voici venir derrière moi celui qui est plus puissant que moi. Je ne suis pas digne de me courber à ses pieds pour défaire la courroie de ses sandales. Moi, je vous ai baptisés dans l’eau; lui vous baptisera dans l’Esprit Saint». Or, à cette époque, Jésus vint de Nazareth, ville de Galilée, et se fit baptiser par Jean dans le Jourdain. Au moment où il sortait de l’eau, Jésus vit le ciel se déchirer et l’Esprit descendre sur lui comme une colombe. Du ciel une voix se fit entendre: «C’est toi mon Fils bien-aimé; en toi j’ai mis tout mon amour». (Mc 1, 7-11

x

+PÈRE MARIE LANDRY C+MPS   ENSEIGNEMENT
Merci, Seigneur, pour le don de la vie. Merci pour le don de ce nouveau jour. Merci surtout pour le don de ton amitié. Merci pour le don de ta grâce, de ton Esprit en moi qui me revêt de ta dignité, de ta lumière, de ta bonté.Seigneur Jésus, je viens à toi assoiffé de ton eau vive. Je me penche sur ton Cœur pour m’abreuver de la vraie vie. Je ne suis qu’un vase qui ne demande qu’à être empli de ta bonté, de ta lumière, de tes pensées, de tes désirs.
x
Aujourd’hui, solennité du Baptême du Seigneur, se termine le cycle des fêtes de Noël. L’Évangile dit que Jean s’était rendu dans le désert et « prêchait un baptême de conversion pour le pardon des péchés (Mc 1,4). Les gens allaient l’écouter, confessaient leurs péchés et se faisaient baptiser par lui dans le fleuve Jourdain. Jésus aussi se présenta parmi ces gens pour se faire baptiser.
x
Pendant les fêtes de Noël, nous avons vu que Jésus s’est fait connaître aux bergers et aux mages qui, venaient d’Orient, l’ont adoré et lui ont fait des offrandes. En fait, la venue de Jésus dans le monde a pour but de montrer l’amour de Dieu qui nous sauve.
x
Et là-bas, dans le Jourdain, s’est produit une nouvelle manifestation de la divinité de Jésus : le ciel s’est ouvert et l’Esprit Saint est descendu sur Lui sous la forme d’une colombe, et on a entendu la voix du Père : « Tu es mon fils bien aimé, en toi j’ai mis tout mon amour » (Mc 1,11). Ici, c’est le Père céleste et l’Esprit Saint qui se manifestent. C’est Dieu Lui-même qui nous révèle qui est Jésus, son Fils bien aimé.
x

Mais ce n’était pas une révélation uniquement pour Jean et pour les juifs. C’en était aussi une pour nous. Jésus Lui-même, le Fils bien aimé du Père, qui s’est manifesté aux juifs dans le Jourdain, se manifeste continuellement à nous chaque jour. Dans l’Église, dans la prière, dans nos frères, dans le Baptême que nous avons reçu et qui nous a transformés en enfants du même Père.

xx
Alors, demandons-nous : Est-ce que je reconnais sa présence, son amour dans ma vie ? Est-ce que je vis réellement une relation d’amour filial avec Dieu ? Le pape François dit : « Ce que Dieu veut de l’homme est une relation « papa-enfant », le cajoler et lui dire « Je suis avec toi ». Au milieu de nos luttes et nos difficultés, le Père céleste nous dit à nous aussi   « Tu es mon Fils bien-aimé, en toi j’ai mis tout mon amour ».
Seigneur Jésus, je t’ouvre mon cœur et te donne toutes mes faiblesses. Je veux renoncer aux œuvres du péché et accueillir ton Esprit dans ma vie. Car je veux vivre de ta vie.  Seigneur Jésus. Je t’offre mes mains pour faire ton travail. Je t’offre mes pieds pour suivre ton chemin. Je t’offre mes yeux pour voir comme toi. Je t’offre ma langue pour dire tes paroles. Je t’offre mon intelligence pour que tu penses en moi. Je t’offre mon esprit pour que tu pries en moi.
x
Surtout je t’offre mon cœur pour qu’en moi tu aimes le Père et tous les hommes. Je t’offre tout ce que je suis pour que tu grandisses en moi,Que ce soit toi le Christ, qui vives, travailles et pries en moi. Se repentir d’un défaut et demander pardon à Dieu et à un proche si cela est opportun. Ou s’ouvrir à une inspiration du Saint-Esprit qui demande un acte de charité ou une action bien concrète pour modeler notre cœur sur celui du Christ.
BONNE MÉDITATION
x
Contact  Père Marie Landry Bivina  Écrivez un commentaire…

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article →  Le Baptême du Seigneur — Année B

Paroisse de Griselles : « Le Baptême du Seigneur »

Image de prévisualisation YouTube

Publié dans fêtes religieuses, La messe du dimanche, Religion, Temps de Noël | Pas de Commentaires »

Samedi après l’Epiphanie — Année B

Posté par diaconos le 9 janvier 2021

L’ami de l’époux est tout joyeux d’entendre la voix de l’époux

 L'Evangile du 12/01/19 : « L'ami de l'époux est tout joyeux d'entendre la  voix de l'époux » (Jn 3, 22-30) | Évangile, Voix, Joyeux

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, Jésus se rendit en Judée, ainsi que ses disciples ; il y séjourna avec eux, et il baptisait. Jean, quant à lui, baptisait à Aïnone, près de Salim, où l’eau était abondante. On venait là pour se faire baptiser. En effet, Jean n’avait pas encore été mis en prison. Or, il y eut une discussion entre les disciples de Jean et un Juif au sujet des bains de purification. Ils allèrent trouver Jean et lui dirent : « Rabbi, celui qui était avec toi de l’autre côté du Jourdain, celui à qui tu as rendu témoignage, le voilà qui baptise, et tous vont à lui ! »
Jean répondit : « Un homme ne peut rien s’attribuer, sinon ce qui lui est donné du Ciel.
Vous-mêmes pouvez témoigner que j’ai dit : Moi, je ne suis pas le Christ, mais j’ai été envoyé devant lui. Celui à qui l’épouse appartient, c’est l’époux ; quant à l’ami de l’époux, il se tient là, il entend  la voix de l’époux, et il en est tout joyeux. Telle est ma joie : elle est parfaite. Lui, il faut qu’il grandisse ; et moi, que je diminue. » (Jn 3, 22-30)

Jésus en Judée, dernier témoignage de Jean-Baptiste

Après ce premier séjour de Jésus à Jérusalem où eut lieu l’entretien avec Nicodème. Jésus quitta la capitale, où sa manifestation dans le temple et les miracles qu’il eut accomplis ne purent lui assurer l’adhésion générale ni l’approbation des autorités théocratiques. Il en  conclut que l’œuvre de préparation accomplie par Jean-Baptiste dut se poursuivre encore et il s’y associa,  il se rendit dans les campagnes de la Judée pour séjourner là quelque temps avec ses disciples. Là aussi, il joignit à la prédication le baptême.

Jean rectifia et compléta en disant que : « Toutefois Jésus ne baptisait pas lui-même, mais c’étaient ses disciples. » (Jn 4, 2)  Ce baptême fut comme celui du Précurseur, un baptême administré en signe de repentance ; le baptême d’Esprit n’eût lieu qu’après la Pentecôte : « Alors que Jean a baptisé avec l’eau, vous, c’est dans l’Esprit Saint que vous serez baptisés d’ici peu de jours » (Ac 1, 5).

Dans l’Église chrétienne, ces deux baptêmes furent réunis en un seul, qui devint le sceau de la régénération : « Il n’a pas été manifesté aux fils des hommes dans les autres générations, comme il a été révélé maintenant par l’Esprit aux saints apôtres et prophètes de Christ. » (Ep 3, 5)  Jean continua son œuvre, parce que le royaume de Dieu. en vue duquel il prêchait et baptisait, n’était pas encore établi. Il lui fallait, pour mettre un terme à sa mission, un ordre de Dieu ; il le reçut  par le fait de son emprisonnement.

Jean expliqua comment l’activité de Jean-Baptiste put encore continuer. Pourquoi cette observation fut-elle nécessaire ? Elle le fut parce que le récit des récits de Mathieu et de Marc qui ne suivirent pas un ordre chronologique rigoureux, laissa croire que l’emprisonnement de Jean-Baptiste eut lieu avant le premier retour de Jésus de Judée en Galilée, immédiatement après son baptême.

Mais Jean, qui rapporta un premier voyage en Galilée et un second voyage, distinguant ainsi ces deux retours, que la tradition synoptique fondit en un seul, rétablit l’ordre chronologique de ces premiers temps de l’activité de Jésus. Les disciples de Jean n’ignorèrent pas  les déclarations si positives de leur maître sur son rapport avec le Messie.   Jean-Baptiste montra quelle fut sa position subordonnée à l’égard de Jésus : « Lui est l’époux, à qui appartient l’épouse ». Jean ne fut que l’ami de l’époux, mais cela suffit pleinement à sa joie.

La position que Jean s’attribua par cette comparaison fut celle d’ami de l’époux, son intermédiaire auprès de l’épouse, chargé de demander la main de celle-ci, et enfin de préparer les noces. Ce   rôle que Jean décrivit par ces détails : l’ami de l’époux se tient là, à sa disposition, il l’écoute, il est ravi de joie d’entendre sa voix, pendant la fête des noces : « Je ferai cesser dans les villes de Juda et dans les rues de Jérusalem les chants d’allégresse et les chants de joie, le chant de l’époux et le chant de l’épousée, car le pays ne sera plus qu’une ruine. » (Jr 7, 34)

Diacre Michel Houyoux

Compléments

Note  l’historien Flavius Josèphe fut en  harmonie avec les évangiles.  Parmi les nombreux traits communs aux évangiles et à Josèphe, nous relevons :

  • le surnom de Jean: « Baptiste »
  • l’accent sur le baptême de Jean, élément unifiant au sein du peuple juif
  • le fait que Jean avait lui-même une excellente réputation sur le plan moral (« un homme de bien »)
  • l’influence considérable de Jean et sa popularité parmi les Juifs de son temps
  • l’autorité spirituelle de Jean
  • l’emprisonnement puis l’exécution de Jean par Hérode Antipas
  • la composante éthique du message de Jean et son insistance sur la piété

◊ Catéchèse : cliquez ici pour lire l’article →  Son nom est Jean

◊ Accueil sur mon blog  : cliquez ici pour lire l’article →  Saint Jean-Baptiste

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Lexilogos    : cliquez ici pour lire l’article → Jean Baptiste et le baptême de Jésus dans le Jourdain

◊ Oraweb.net   : cliquez ici pour lire l’article →   L’amitié de Jésus pour Jean le Baptiste

 Samedi après l'Epiphanie — Année B dans Catéchèse Le père Rafic Nahra explique la symbolique et l’histoire des lieux où Baptisait Jean)Baptiste. Il nous présente ici le site de Béthanie au bord du Jourdain, lieu du baptême du Christ.

 

 ♥ Le Jourdain, le lieu du baptême – Jordanie

Image de prévisualisation YouTube

Publié dans Catéchèse, Dieu, Enseignement, Histoire, Page jeunesse, Religion, Temps de Noël | Pas de Commentaires »

Vendredi après l’Epiphanie — Année B

Posté par diaconos le 8 janvier 2021

À l’instant même, la lèpre le quitta

Vendredi après l'Epiphanie — Année B dans Catéchèse ecolefran%25C3%25A7aise

# D’après Irénée de Lyon, Jésus montra sa divinité par ce miracle. Il invitait les incrédules, par les miracles qu’il faisait, à rendre gloire à son Père, et, aux Pharisiens qui n’accueillaient pas la venue du Fils de Dieu et qui, pour cette raison, ne croyaient pas à la rémission des péchés accomplie par lui. Le Fils de l’homme a, sur la terre, le pouvoir de remettre les péchés. Après avoir parlé ainsi, Jésus ordonna au paralytique de prendre le grabat sur lequel il gisait et de s’en retourner à sa maison. Par l’accomplissement de ce miracle, il confondit les incrédules et fit comprendre qu’il fut lui-même la Voix de Dieu. C’est pour avoir transgressés les commandements qu’il étaient devenu pécheur, et la paralysie avait été la conséquence des péchés. Ainsi, en remettant les péchés, Jésus n’a pas seulement guéri l’homme, il a aussi révélé clairement qui il était. Personne ne peut remettre les péchés, sinon Dieu seul, et si le Seigneur les remettait et guérissait l’homme, il est clair qu’il était le Verbe de Dieu devenu Fils de l’homme, ayant reçu du Père le pouvoir de remettre les péchés. Jean Chrysostome cite la Bible qui dit que Jésus est venu en ce monde pour sauver les pécheurs.

lwf0003web.gif

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

Jésus était dans une ville quand survint un homme couvert de lèpre ; voyant Jésus, il tomba face contre terre et le supplia :  » Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. » Jésus étendit la main et le toucha en disant : « Je le veux, sois purifié. » À l’instant même, la lèpre le quitta.
Alors Jésus lui ordonna de ne le dire à personne : « Va plutôt te montrer au prêtre et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit ; ce sera pour tous un témoignage. » De plus en plus, on parlait de Jésus. De grandes foules accouraient pour l’entendre et se faire guérir de leurs maladies. Mais lui se retirait dans les endroits déserts, et il priait.  (Lc 5, 12-16)

Guérisons d’un lépreux et d’un paralytique

Jésus, de la barque de Simon, annonça la Parole de Dieu. Jésus, pressé par la foule, au bord du lac, avisa deux barques, dont les pêcheurs descendirent.  Il monta dans celle de Simon et enseigna la multitude. Après avoir achevé son enseignement, Jésus ordonna à Simon de jeter le filet. Bien qu’ils eussent travaillé toute la nuit inutilement, Simon obéit, et son filet se remplit tellement qu’il menaça de se rompre. Leurs compagnons dans l’autre barque vinrent à leur aide. Les deux barques furent près d’enfoncer.

Jésus institua des pêcheurs d’hommes. Simon demanda à Jésus de se retirer de lui pécheur. Il fut saisi de crainte, ainsi que Jacques et Jean. Jésus le rassura, et lui annonça qu’il sera désormais pêcheur d’hommes. Les disciples, laissant tout, suivirent Jésus.

 Luc n’établit pas de lien chronologique entre ce qu’il  raconta : Jésus était au bord du lac de Génézareth ; la foule le pressait et écoutait. Il monta sur une barque qui se trouvait là et qui était à Simon ; il le pria de s’éloigner à une petite distance du rivage, de manière à pouvoir être vu et entendu de toute la foule assemblée.

« Avance en pleine eau », dit Jésus à Simon. « Jeter vos filets », s’adressèrent aux autres pêcheurs qui furent avec lui et qui prirent part dans l’action symbolique qui eut lieu. Ce récit ne rapporta le même fait que celui de Matthieu et celui de Marc, c’est-à-dire qu’il ne renferma la vocation des premiers disciples de Jésus.

Seulement, Matthieu et Mac ne firent que rapporter brièvement le fait de la vocation, tandis Simon lui répondit :  » de même Jacques et Jean, fils de Zébédée, les associés de Simon. «  Jésus dit à Simon : « Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras. » Luc raconta le miracle qui  symbolisa d’une manière saisissante cette parole de Jésus. 

Tandis que sa renommée se répandit parmi les foules, que sa popularité s’accrut, Jésus chercha la solitude dans les déserts où il  se retira et, pria. Jésus déploya tant de forces physiques et morales, qu’il dut souvent venir retremper son âme dans la communion avec son Père des cieux. Ces temps de retraite permettaient en même temps à l’agitation produite par la vue de ses miracles de se calmer.

Luc fut celui des évangélistes qui releva le plus fréquemment ce côté intime de la vie de Jésus  (Luc 3.21 ; Luc 6.12 ; Luc 9.18 ; Luc 9.29 ; Luc 11.1 ; Luc 22.41 ; Luc 22.44).

 Diacre Michel Houyoux

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Catéchèse : Je veux ! Sois purifié ! (Mc 1, 40-45)

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article →  À l’instant même, la lèpre le quitta

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Regnum Christi  : cliquez ici pour lire l’article → À l’instant même, la lèpre le quitta

◊  Gloire à Dieu : cliquez ici pour lire l’article →  Miracle de Jésus : à l’instant même, la lèpre le quitta

« À l’instant même, la lèpre le quitta. » – Lectio Divina -

Image de prévisualisation YouTube

Publié dans Catéchèse, Disciples de Jésus, Foi, Histoire, Méditation, Page jeunesse, Religion, Temps de Noël | Pas de Commentaires »

jeudi après l’Epiphanie, — Année B

Posté par diaconos le 7 janvier 2021

Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture

jeudi après l'Epiphanie, — Année B dans comportements Médecin-Guéris-Toi-Toi-Même-300x225

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là, lorsque Jésus, dans la puissance de l’Esprit, revint en Galilée, sa renommée se répandit dans toute la région. Il enseignait dans les synagogues, et tout le monde faisait son éloge. Il vint à Nazareth, où il avait été élevé. Selon son habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la lecture.
On lui remit le livre du prophète Isaïe. Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit : L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés, annoncer une année favorable accordée par le Seigneur.
Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit. Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui. Alors il se mit à leur dire : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre. » Tous lui rendaient témoignage et s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche. (Lc 4, 14-22a)

Médecin, guéris-toi toi-même

Un témoignage favorable rendu par tous à Jésus, à la suite de ce qu’ils entendirent ; un étonnement, de cette grâce divine qu’il leur annonça et qui respira dans toutes ses paroles ; et, d’autre part, une question qui supposa le doute, la défiance, et qui signifia : Quoi ? Cette œuvre divine pour la délivrance de tout ce qui souffre dans notre humanité serait accomplie par ce jeune homme que nous avons vu grandir au milieu de nous, ce fils du charpentier Joseph dont nous connaissons tous la famille !

La réflexion, la critique, succédant à une première impression favorable mais superficielle, produisirent des dispositions différentes qui allèrent jusqu’à l’incrédulité, jusqu’à la fureur  : « Comment pouvez-vous croire, vous qui tirez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez point la gloire qui vient de Dieu seul ? (Jn 5, 44)

Les interprètes, qui n’admirent pas un tel revirement dans les sentiments du peuple, supposèrent celui-ci divisé en deux partis, dont l’un éprouva les impressions d’abord décrites, tandis que l’autre exprima ses doutes sur le fils de Joseph.

 Jésus pensa que ses concitoyens lui appliqueront le proverbe : « Médecin, guéris-toi toi-même. parce que, jusqu’ici, il avait exercé son ministère hors de Nazareth, qui devait y avoir les premiers droits : « Guéris-toi toi-même et les tiens, avant d’exercer au loin ta puissance  ». Ils firent allusion aux miracles accomplis à Capharnaüm. Il y eut peut-être même dans leur pensée un doute ironique à cet égard.

Les exégètes qui estimèrent que le proverbe : Médecin, guéris-toi toi-même », fut appliqué à Jésus lui-même, expliquèrent ainsi la pensée de ses auditeurs : « Si tu veux que nous croyions en toi et en la mission que tu t’attribues, sors d’abord de l’obscurité où nous t’avons toujours vu, montre-nous l’autorité et la puissance à laquelle tu prétends, en sortant de l’humble condition dans laquelle nous te voyons ».

Ce fut une manière de lui demander des miracles. Mais Jésus, ainsi mis en demeure, n’en fit pas ; car là où ses paroles ne rencontrèrent que l’incrédulité, ses miracles ne créèrent pas la foi. C’est ce que l’Évangile nous dit expressément au sujet d’une autre visite de Jésus à Nazareth :  » Et il ne fit pas beaucoup de miracles dans ce lieu, à cause de leur incrédulité.’ (Mt 13, 58)

Personne n’eut plus de difficulté à reconnaître les dons de Dieu dans un homme que ceux qui vivent familièrement avec lui. Ce qui est devant les yeux empêche de voir les choses spirituelles  : « Et ils disaient: N’est-ce pas là Jésus, le fils de Joseph, celui dont nous connaissons le père et la mère? Comment donc dit-il: Je suis descendu du ciel ? » (Jn 6 42)

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Découvre le cœur de Dieu dans la Parole de Dieu ! : cliquez ici pour lire l’article → Médecin guéris-toi toi-même

◊ Église catholique de a Somme : cliquez ici pour lire l’article → Il m’a consacré par l’onction,  il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres

Abbé François Piecard : « Aujourd’hui, s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre ! »

Image de prévisualisation YouTube

Publié dans comportements, Enseignement, Méditation, Page jeunesse, Religion, Temps de Noël | Pas de Commentaires »

1...9495969798...126
 

Passion Templiers |
CITATIONS de Benoît XVI |
La pastorale Vauban |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | chrifsossi
| La Mosquée de Méru
| Une Paroisse virtuelle en F...