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Les Saints Innocents, martyrs

Posté par diaconos le 28 décembre 2020

 Hérode envoya tuer tous les enfants de Bethléem

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# Le massacre des Innocents est un épisode relaté dans l’Évangile selon Matthieu en même temps que la fuite en Égypte : le meurtre de tous les enfants de moins de deux ans dans la région de Bethléem. Ce massacre a été commis sur l’ordre d’Hérode, craignant l’avènement d’un roi des Juifs annoncé par ses propres devins, dans la période de la naissance de Jésus. L’ensemble des Églises les honore comme martyrs au cours du Jour des Saints Innocents ; cet événement est fêté le 28 décembre en Occident et en Orient catholique, et le 29 décembre en Orient orthodoxe. L’historicité de ce récit fut remise en cause.

D’après certains auteurs, il serait calqué sur un passage de l’Ancien Testament où Pharaon ordonna la mort de tous les nouveau-nés israélites mâles, avant que Moïse ne survienne pour le salut du peuple. Cet épisode a une base historique, bien qu’il ne se rapporte pas explicitement à la naissance du Christ. Daniel J. Harrington déclare que l’historicité de l’événement est « une question ouverte qui probablement ne [pourra] jamais être définitivement close ». Paul L. Maier estime, quant à lui, que les biographes récents d’Hérode rejettent la réalité de ce massacre.

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

Après le départ des mages, voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : « Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte. Reste là-bas jusqu’à ce que je t’avertisse, car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr. »  Joseph se leva ; dans la nuit, il prit l’enfant et sa mère, et se retira en Égypte, où il resta jusqu’à la mort d’Hérode, pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : D’Égypte, j’ai appelé mon fils.  Alors Hérode, voyant que les mages s’étaient moqués de lui, entra dans une violente fureur.

Il envoya tuer tous les enfants jusqu’à l’âge de deux ans à Bethléem et dans toute la région, d’après la date qu’il s’était fait préciser par les mages. Alors fut accomplie la parole prononcée par le prophète Jérémie : Un cri s’élève dans Rama, pleurs et longue plainte : c’est Rachel qui pleure ses enfants et ne veut pas être consolée, car ils ne sont plus. (Mt 2, 13-18)

Fuite en Égypte

 Des mages arrivèrent à Jérusalem et cherchèrent l’endroit où naquit le roi des Juifs, dont ils virent  l’étoile en Orient. Hérode, troublé, convoqua les sacrificateurs et les scribes et s’informa du lieu de la naissance du Messie. Ils répondirent que, selon les prophéties, il dut naître à Bethléem. Hérode demanda alors aux mages depuis quand l’étoile parut, et les envoya à Bethléem, en les chargeant de le renseigner au sujet du petit enfant.

Conduits par l’étoile, dont la vue les remplit de joie, les mages arrivèrent à Bethléem, trouvèrent le petit enfant et sa mère, et, se prosternant, lui offrirent des présents. Joseph averti par un ange, s’enfuit en Égypte avec Marie et l’enfant Jésus, et y séjourna jusqu’à la mort d’Hérode. Son retour accomplit une parole de l’Écriture. Hérode se voyant trompé, fit tuer les petits enfants de Bethléem

« Quand Israël était un jeune enfant, je l’aimai, et j’appelai mon fils hors d’Égypte » (Os 11, 1) : cette touchante parole de l’Éternel fut remise en mémoire chez Matthieu par ce récit, et il l’appliqua au vrai fils de Dieu.  Il n’ignora pas que cette parole concernait Israël, que Dieu, par amour, appela son Fils , : ne fusse-là qu’une application symbolique, et non l’accomplissement d’une prophétie directe : »out cela arriva afin que s’accomplît ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète :   » Tout cela arriva afin que s’accomplît ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète » (Mt 1, 22)

Comment Hérode se serait-il fié à la parole de ces étrangers et aurait-il attendu leur retour pour exécuter ses projets ? Ignorant ce qu’il y eut de réel ou d’imaginaire dans la naissance d’un enfant dont on lui parla, ne dut-il pas s’en informer, puis découvrir cet enfant, s’il exista ? Or quel moyen plus sûr pour cela, que de faire des mages ses espions involontaires ? Pouvait-il envoyer à l’aventure, avec eux ou avant eux, ses représentants ?

Ne dut-il pas cacher à eux et à son entourage ses desseins ? Ne fusse pas pour cela qu’il les interrogea secrètement, avec une profonde dissimulation ? Enfin, le crime fut aveugle, et même  Hérode put se tromper dans ses calculs.  Hérode, pour ne pas manquer son but, étendit à deux ans le laps de temps qui d’après le récit des mages put s’écouler depuis l’apparition de l’étoile. On  révoqua en doute ce meurtre des enfants de Bethléem, parce que l’historien Josèphe n’en parla pas.

.Dans le petit bourg de Bethléem et ses environs (quelques maisons isolées), il put, selon le calcul de Winer, se trouver dix ou douze enfants mâles au-dessous de deux ans. Or le meurtre de ces enfants, quelque horrible qu’il fut, se perd dans le nombre des crimes d’Hérode qui, après avoir sacrifié à sa haine soupçonneuse sa femme et deux de ses fils, en fit périr un troisième, Antipater, peu avant de mourir ; qui fit conduire au supplice des conjurés avec toute leur famille, qui atteignit de sa dernière maladie, possédé de fureur contre le peuple de Jérusalem parce qu’il alla se réjouir de sa mort, ordonna de rassembler dans le cirque de Jéricho tous les principaux de la ville et de les y faire périr dès qu’il aurait expiré, ainsi, disait-il : « qu’il y ait au moins des larmes répandues après ma mort.— Josèphe, Antiquités Juives, XVII, 6, 5″ 

Le terme de deux ans fixé par Hérode supposa que les mages lui avaient dit que l’étoile leur était apparue depuis plus d’un an déjà.  Si cette apparition avait coïncidé avec la naissance de Jésus, un intervalle de plus d’une année se serait écoulé entre cette naissance et la visite des mages, mais cela n’est pas probable car  Jésus naquit depuis peu quand arrivèrent les mages, Luc nous dit que le domicile habituel de Joseph et Marie fut Nazareth et qu’ils ne furent à Bethléem qu’en passant. Hérode mourut avant la Pâque de 750 et Jésus naquit né dans l’année qui précéda sa mort.

Le massacre de Bethléem exécuté quelques semaines après la naissance de Jésus, fut l’un des tout derniers actes du règne d’Hérode. Il faut donc admettre que l’étoile apparut aux mages un an ou deux avant l’événement qu’elle dut leur signaler, de manière à leur permettre d’arriver de leur lointain pays en Judée vers le temps de son accomplissement.

Le texte de l’Ancien Testament Jérémie 31.15 au lieu de gémissements, dit amertume et ajoute lamentations avant pleurs. Les meilleurs manuscrits du Nouveau Testament omettent le mot lamentations.

Encore ici la formule : Alors fut accompli n’indique point une prophétie directe, mais l’application de la pensée de Jérémie au tragique événement de Bethléem. Le prophète, pour donner une émouvante expression aux douleurs de son peuple emmené en captivité à Babylone, rappela que la voix de ses gémissements retentit vers le septentrion jusqu’à Rama, ville de la tribu de Benjamin  sur les montagnes d’Éphraïm.

Par un symbolisme plein de poésie et de vérité, il personnifie toutes les mères israélites dans la mère de la tribu, toutes leurs douleurs dans ses douleurs, mais ce fut pour les consoler en ajoutant « Ainsi a dit l’Éternel : Retiens ta voix de pleurer et tes yeux de verser des larmes, car ton travail aura son salaire et on reviendra du pays de l’ennemi  » (J 31, 13). Telle futst la belle pensée que Matthieu rappela en faisant à son tour de Rachel le type des mères bethléhémites qui pleurèrent leurs enfants égorgés par le tyran. Ces enfants furent réellement ceux de Rachel, mère de toute la tribu de Benjamin et morte à Bethléem où elle fut enterrée :  Genèse 35.16-19 Aucune prophétie ne s’accomplit, hélas ! Plus rigoureusement que la voix de nos douleurs qui retentit de siècle en siècle.

Diacre Michel Houyoux

Complément

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Épiphanie du Seigneur -Solennité

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Christine Ponsard : cliquez ici pour lire l’article → Qui sont les saints Innocents d’aujourd’hui ?

◊ Cybercuré : cliquez ici pour lire l’article →  Les Saints Innocents

Régis Burnet : « Le Roi Hérode »

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La gloire du Seigneur s’est levée sur toi

Posté par diaconos le 28 décembre 2020

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# Épiphanie : Le terme était déjà utilisé par les Grecs anciens pour indiquer l’action ou la manifestation d’une divinité. C’est la manifestation de la lumière, de la grande Lumière de Dieu manifestée à travers une étoile. Rêve et adoration des mages, portail de l’abbaye de San Mercuriale, Forlì (XI-XIIe siècle) Retable du maître-autel de l’église paroissiale d’Ortisei, consacré à l’épiphanie et à l’évêque de Saint-Hildegoric. Peinture de Josef Moroder-Lusenberg vers 1880 Titus Flavius Clement d’Alexandrie, père de l’église écrivant à la fin du 2e siècle, atteste que les communautés chrétiennes d’Alexandrie ont été formées par les Basilides gnostiques À partir du 3e siècle environ, les communautés chrétiennes du Proche-Orient ont associé le terme d’Épiphanie aux trois signes révélateurs de Jésus-Christ, à savoir : l’adoration des Mages, le baptême de Jésus adulte dans le Jourdain et le premier miracle de Jésus à Cana. Cependant, la séparation entre la récurrence de l’adoration des Mages dans la Nativité et la récurrence du Baptême de Jésus a probablement été faite afin de ne pas chevaucher les dates des pèlerinages qui partaient pour le Jourdain et en même temps pour Bethléem.

Debout, Jérusalem, resplendis !

Elle est venue, ta lumière, et la gloire du Seigneur s’est levée sur toi. Voici que les ténèbres couvrent la terre, et la nuée obscure couvre les peuples. Mais sur toi se lève le Seigneur, sur toi sa gloire apparaît. Les nations marcheront vers ta lumière, et les rois, vers la clarté de ton aurore.

Lève les yeux alentour, et regarde : tous, ils se rassemblent, ils viennent vers toi ; tes fils reviennent de loin, et tes filles sont portées sur la hanche. Alors tu verras, tu seras radieuse, ton cœur frémira et se dilatera. Les trésors d’au-delà des mers afflueront vers toi, vers toi viendront les richesses des nations.

En grand nombre, des chameaux t’envahiront, de jeunes chameaux de Madiane et d’Épha. Tous les gens de Saba viendront, apportant l’or et l’encens ; ils annonceront les exploits du Seigneur. (Is 60, 1-6)

La gloire de la nouvelle Jérusalem

 Jérusalem fut assise dans les ténèbres comme une captive en deuil : « Descends, et assieds-toi dans la poussière, Vierge, fille de Babylone! Assieds-toi à terre, sans trône, Fille des Chaldéens! On ne t’appellera plus délicate et voluptueuse » (Is 47, 1)

Soudain, la lumière jaillit, le salut parut : ce fut l’apparition de Jéhovah lui-même en Sion. Il se leva sur elle comme un soleil éternel. Toute resplendissante de cette lumière, Sion devint un phare vers lequel se dirigèrent tous les peuples, plongés jusqu’alors dans l’obscurité ; elle fut le foyer de la révélation divine ; les enfants de Dieu, dispersés dans toutes les nations, se rassemblèrent autour d’elle ; la vision fut accomplie. Jérusalem fut représentée comme une mère privée de ses enfants, mais qui les recouvra.

Ce fut spirituellement que se réalisa cette prophétie. Jéhovah apparut en Sion en la personne du Christ, et de Jérusalem sortit, avec les apôtres, la lumière qui éclaire les nations :  » Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples : lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. » (Lc , 2, 30-32) La gloire de Dieu, qui plana autrefois sur le sanctuaire, illumina la communauté tout entière.

Les peuples apportèrent à Sion leurs offrandes et lui ramenèrent ses enfants. Cette prophétie s’accomplit par la conversion d’Israël à l’Évangile et par son rétablissement glorieux à la fin des temps. Les peuples païens christianisés furent les instruments de cette double restauration spirituelle et politique du peuple de Dieu

En Orient, on voit souvent les mères porter leurs enfants à cheval sur leur hanche. Isaïe vit accourir les peuples de l’Orient (représentés par diverses tribus de l’Arabie), puis ceux de l’Occident (les îles, les navires de Tarsis). Ce concours des peuples eutun but religieux : faire des offrandes à l’Éternel et apporter leurs trésors.

Madian (issu d’Abraham et de Kétura) et Epha (fils de Madian, habitèrent au nord de l’Arabie, sur la rive orientale de la mer Rouge. L’Yémen fut une contrée très riche en or, en encens et en pierres précieuses, dont elle fit un commerce étendu.

Diacre Michel Houyoux

Complément

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Épiphanie : Jésus, Lumière pour toute l’humanité !

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Fête de la Sainte Famille — Année B

Posté par diaconos le 27 décembre 2020

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La Sainte Famille

# La Sainte Famille est le nom donné à la famille formée par Jésus de Nazareth et ses parents, Marie et Joseph. Elle est citée en exemple par l’Église catholique pour toutes les familles catholiques. « Les bergers vinrent en hâte, et ils trouvèrent Marie et Joseph avec le nouveau-né couché dans une crèche »1. La fête liturgique célébrant cette Sainte Famille de Nazareth fut instaurée par l’Église en 1893 et fixée aujourd’hui au dimanche qui suit immédiatement la fête de Noël. St Joseph, époux de Marie, est fêté le 19 mars et saint Joseph artisan le 1er mai. C’est un religieux canadien, François de Laval, qui est à l’origine du culte de la Sainte Famille. En 1660, le monastère Saint-Joseph du Bessillon avait signalé des miracles sur Saint Joseph et Sainte Marie et la paroisse de Sainte-Famille sur l’île d’Orléans fut fondée en 1684. En 1665, François de Laval fonda la confrérie de la Sainte Famille, une confrérie qui existe encore dans quelques paroisses du Canada. Ce culte s’est ensuite répandu dans l’Église catholique au XIXe siècle avec l’appui du pape Léon XIII.

De l’Évangile selon saint Luc

Quand arriva le jour fixé par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi: Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. Ils venaient aussi présenter en offrande le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur: un couple de tourterelles ou deux petites colombes.
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Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. L’Esprit lui avait révélé qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Messie du Seigneur. Poussé par l’Esprit, Syméon vint au Temple. Les parents y entraient avec l’enfant Jésus pour accomplir les rites de la Loi qui le concernaient.
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Syméon prit l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant: «Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s’en aller dans la paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples: lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d’Israël ton peuple». Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qu’on disait de lui.
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Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère: «Vois, ton fils qui est là provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division. —Et toi-même, ton cœur sera transpercé par une épée.  Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes d’un grand nombre».
Il y avait là une femme qui était prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser.
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Demeurée veuve après sept ans de mariage, elle avait atteint l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. S’approchant d’eux à ce moment, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.
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Lorsqu’ils eurent accompli tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L’enfant grandissait et se fortifiait, tout rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui. (Lc 2, 22-40)
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Auteur +PÈRE MARIE LANDRY C+MPS
Me voici de nouveau. Je sais que tu es toujours avec moi et que tu m’accompagnes en tout ce que je fais. Mais maintenant je veux prendre quelques minutes pour te donner toute mon attention. Je veux me mettre à l’écoute de ta Parole. Père, accorde-moi d’être attiré par la beauté de la Sainte Famille et de l’imiter dans ma vie.

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Aujourd’hui, nous fêtons la Sainte Famille. Notre regard s’étend à tout ce qui entoure le centre de la crèche —Jésus— afin de contempler tout près de Lui, Marie et Joseph. Le Fils éternel du Père passe de sa famille éternelle à sa famille terrestre composée par Marie et Joseph. Quelle importance doit avoir une famille aux yeux de Dieu pour que ce soit la première chose qu’il procure à son Fils sur terre !
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Jean Paul II, dans sa lettre apostolique Le Rosaire de la Vierge Marie, a fait remarquer à nouveau l’importance capitale de la famille comme base de l’Église et de la société humaine, et nous exhortait à prier pour la famille et à prier le Rosaire en famille afin de revitaliser cette institution. Si la famille va bien, la société et l’Église iront bien.
L’évangile nous dit que l’Enfant grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse. Jésus a ressenti la chaleur d’une famille qui se construisait à travers les relations réciproques de l’amour. Comme ce serait bon et profitable si nous nous engagions plus à construire notre famille !: en ayant plus d’esprit de sacrifice et de prière, avec amour réciproque avec une plus grande capacité pour comprendre et pardonner.
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Nous goûterions déjà —comme dans le foyer de Nazareth— le ciel et la terre! De nos jours, la reconstruction de la famille est une des tâches les plus urgentes. Les parents, comme le rappelle le Concile Vatican II, jouent un rôle irremplaçable : «Le rôle des parents est, en effet, de créer une atmosphère familiale, animée par l’amour et la piété envers Dieu et les hommes, qui favorise l’éducation intégrale, personnelle et sociale de leurs enfants».
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C’est dans le cercle de la famille que nous apprenons le plus important: à être des êtres humains. Pour les chrétiens parler de la famille c’est parler de l’Église. L’évangéliste Saint Luc nous dit que les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur. Cette offrande est une image de l’offrande du sacrifice du Fils au Père, fruit duquel sont nés les chrétiens.
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L’approfondissement de cette bienheureuse réalité nous ouvrira l’esprit à une plus grande fraternité et nous conduira à aimer l’Église encore plus. Seigneur, en contemplant ta famille, je découvre tes valeurs, tes préférences, ton style de vie. Ils sont bien différents de ce que le monde présente comme les critères d’une famille idéale ! Je veux suivre ton exemple. Je veux que ma vie et ma famille soient comme la tienne. Et cela suffira ! Je t’en prie, envoie ton Esprit Saint afin qu’il réalise cette transformation en moi. Remercions Dieu d’être présent chez nous, au milieu de notre famille, aussi ordinaire qu’elle soit.
Contact Père Marie Landry Bivina

Compléments

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Homélie du diacre Dominique Galmiche

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Prière dans l’épreuve (Psaume de David)

Posté par diaconos le 26 décembre 2020

 Entre tes mains Seigneur, je remets mon esprit

Père entre tes mains je remets mon Esprit

# Dans le christianisme : ce Psaume est associé à la repentance et au pardon des fautes commises. Il est souvent associé avec l’adultère du roi David avec Batsheba. Parallèlement, nous y voyons des liens avec la confession des péchés qui est enseignée dans certains textes du Nouveau Testament. Entre autres, Jacques 5.16 et 1 Jean 1,8-10. La lecture et la médiation de ce psaume est encouragée lorsque nous avons péché,car il est d’une pertinence frappante en ce teps d’épidémie. Les mots de David deviennent alors les mots que l’Esprit de Dieu dépose dans nos cœurs repentants qui veulent rester en communion avec lui sans essayer de cacher nos fautes qu’il connaît. La joie du salut est renouvelée pour nous grâce au pardon de Dieu. La confession de notre péché nous transforme nous-mêmes. Dieu connaît nos fautes, mais il nous invite à les reconnaître devant lui car c’est nous qui allons bénéficier de la joie d’être pardonnés. Chez les catholiques : depuis le haut Moyen Âge, auprès des monastères, ce psaume était traditionnellement récité ou chanté aux matines du dimanche5, selon la distribution de saint Benoît de Nursie6,7. Au regard de la liturgie des Heures, le psaume 31 est chanté ou récité aux vêpres du jeudi de la première semaine.

Prière dans l’épreuve en ce temps d’épidémie

(31:2) Éternel ! je cherche en toi mon refuge: Que jamais je ne sois confondu ! Délivre-moi dans ta justice !

 (31:3) Incline vers moi ton oreille, hâte-toi de me secourir ! Sois pour moi un rocher protecteur, une forteresse, Où je trouve mon salut !

 (31:4) Car tu es mon rocher, ma forteresse ; Et à cause de ton nom tu me conduiras, tu me dirigeras.

 (31:5) Tu me feras sortir du filet qu’ils m’ont tendu ; Car tu es mon protecteur.

 (31:6) Je remets mon esprit entre tes mains; Tu me délivreras, Éternel, Dieu de vérité !

 (31:7) Je hais ceux qui s’attachent à de vaines idoles, Et je me confie en l’Éternel.

 (31:8) Je serai par ta grâce dans l’allégresse et dans la joie ; Car tu vois ma misère, tu sais les angoisses de mon âme,

 31:9) Et tu ne me livreras pas aux mains de l’ennemi, Tu mettras mes pieds au large.

 (31:10) Aie pitié de moi, Éternel ! car je suis dans la détresse ; J’ai le visage, l’âme et le corps usés par le chagrin.

(31:11) Ma vie se consume dans la douleur, Et mes années dans les soupirs ; Ma force est épuisée à cause de mon iniquité, Et mes os dépérissent.

 (31:12) Tous mes adversaires m’ont rendu un objet d’opprobre, De grand opprobre pour mes voisins, et de terreur pour mes amis; Ceux qui me voient dehors s’enfuient loin de moi.

(31:13) Je suis oublié des cœurs comme un mort, Je suis comme un vase brisé.

 (31:14) J’apprends les mauvais propos de plusieurs, L’épouvante qui règne à l’entour, Quand ils se concertent ensemble contre moi: Ils complotent de m’ôter la vie.

 (31:15) Mais en toi je me confie, ô Éternel ! Je dis : Tu es mon Dieu !

 (31:16) Mes destinées sont dans ta main ; Délivre-moi de mes ennemis et de mes persécuteurs !

 (31:17) Fais luire ta face sur ton serviteur, Sauve-moi par ta grâce !

(31:18) Éternel, que je ne sois pas confondu quand je t’invoque. Que les méchants soient confondus, Qu’ils descendent en silence au séjour des morts !

 (31:19) Qu’elles deviennent muettes, les lèvres menteuses, Qui parlent avec audace contre le juste, Avec arrogance et dédain !

(31:20) Oh ! combien est grande ta bonté, Que tu tiens en réserve pour ceux qui te craignent, Que tu témoignes à ceux qui cherchent en toi leur refuge, A la vue des fils de l’homme !

 (31:21) Tu les protèges sous l’abri de ta face contre ceux qui les persécutent, Tu les protèges dans ta tente contre les langues qui les attaquent.

21 (31:22) Béni soit l’Éternel! Car il a signalé sa grâce envers moi, Comme si j’avais été dans une ville forte.

22 (31:23) Je disais dans ma précipitation: Je suis chassé loin de ton regard! Mais tu as entendu la voix de mes supplications, Quand j’ai crié vers toi.

23 (31:24) Aimez l’Éternel, vous qui avez de la piété! L’Éternel garde les fidèles, Et il punit sévèrement les orgueilleux.

24 (31:25) Fortifiez-vous et que votre cœur s’affermisse, Vous tous qui espérez en l’Éternel ! (Ps 31, 2-25)

Tristesse changée en joie

 Nous trouvons dans ce psaume un exemple de la puissance de la prière, pour changer dans le cœur du croyant la tristesse en joyeuse confiance, avant même que les circonstances extérieures dont il souffre soient modifiées. Ce résultat ne se produit pas sans une lutte spirituelle qui se reflète dans les changements de ton très distincts du psaume.

Déjà dans la première partie, le suppliant s’efforce, tout en priant, de croire au secours certain de l’Éternel. Puis la tristesse le saisit. à mesure qu’il expose à Dieu le misérable état où l’ont réduit ses ennemis (versets 10 à 14). Mais quand il a tout confié à l’Éternel, la prière de la foi devient victorieuse (versets 15 à 19). Aussi la dernière partie du psaume n’est-elle plus qu’une action de grâces (versets 20 à 25).

Le moment de la vie de David auquel nous semble convenir le mieux la complainte des versets 10 à 14 est celui où il était sur le point de fuir définitivement la cour de Saül. Il y a longtemps déjà qu’il souffre (versets 10 et 11) ; la malveillance à son égard est devenue générale on le fuit, on complote contre lui (versets 12 à 14), il ne lui reste plus qu’à se jeter seul dans l’inconnu, mais il sait qu’ayant l’Éternel avec lui, il est comme dans une ville forte (verset 22).

La dernière parole que Jésus prononça sur la croix est tirée de Psaumes 31.6. Dieu n’est vraiment notre rempart (verset 5) que si nous lui remettons ce qu’il y a de plus intime en nous, cet esprit, qui est son propre souffle: « Alors le Seigneur Dieu modela l’homme avec la poussière tirée du sol ; il insuffla dans ses narines le souffle de vie, et l’homme devint un être vivant. » (Gn 2, 7)

David remit à Dieu son esprit, pour échapper à la mort. Jésus le lui remit pour être gardé dans la mort même : « Jésus s’écria d’une voix forte: Père, je remets mon esprit entre tes mains. Et, en disant ces paroles, il expira. » (Lc 23, 46)

Fondé sur les délivrances passées, David envisagea la délivrance à venir comme déjà accomplie, car Dieu, en qui tout est vérité et fidélité, ne saurait le tromper. Les vanités trompeuses sont les idoles, le contraire du Dieu de vérité : « J’entends la plainte de la fille de mon peuple depuis un pays lointain : le Seigneur n’est-il plus en Sion ? Son roi n’est-il plus en elle ? Pourquoi m’ont-ils offensé avec leurs idoles, ces vanités étrangères ?  » (Jr 8, 19)

David ne plaignit pas, il dédaigna ceux qui, connaissant l’Éternel, l’abandonnèrent pour ce qui ne fut que mensonge. La foi de David s’affermit de plus en plus ; il se vit délivré et cheminant sans risquer de faire de faux pas : « Il restaure mon âme, Il me conduit dans les sentiers de la justice, A cause de son nom. » (Ps 23, 3)

David ne put se réjouir en Dieu qu’en détournant son regard de son triste état. Il y pensa après l’avoir envisagé en face en présence de Dieu, que sa foi remporta une victoire complète. Lorsque David en appelle à la justice de Dieu et se dit lui-même juste, il ne se fit néanmoins pas d’illusion sur son état devant Dieu. Les accusations de ses ennemis furent fausses, mais l’Éternel eut le droit de l’accuser.

Sa cause fut tellement décriée que l’on eut honte d’avoir été en relation avec lui, que ses amis tremblèrent d’être confondus avec lui et que ceux qui l’aperçurent de loin se hâtèrent de s’éloigner.

Il n’y a rien de plus difficile, quand nous voyons que tout le monde se moque de notre foi, que d’adresser nos propos à Dieu seul et nous arrêter à ce témoignage que notre conscience nous rend qu’il est notre Dieu (Calvin)

Le psalmiste, comme le chrétien, se réjouit même dans les afflictions, car c’est alors que le trésor caché de la bonté de Dieu lui est révélé, en réponse à sa prière. Que tu tins en réserve sous le voile de l’adversité, pour la déployer au moment opportun et publiquement (à la vue des fils des hommes) envers ceux qui surent croire malgré tout.

Toute l’histoire de David fut dans ces paroles. Cette bonté de Dieu fut la manne cachée dont parla : « Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises : À celui qui vaincra je donnerai de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou blanc ; et sur ce caillou est écrit un nom nouveau, que personne ne connaît, si ce n’est celui qui le reçoit. » (Ap 2, 17)

Quelles machinations purent encore nuire, à ceux vers lesquels l’Éternel abaissa sa face avec bienveillance ? L’action de grâces finale et en même temps le psaume entier aboutirent à une exhortation adressée à tous les fidèles.

Diacre Michel Houyoux

 Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Voici que je contemple les cieux ouverts (Ac 6, 8-10; 7, 54-60)

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article →  Persécutions encourues

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◊ Le salon beige : cliquez ici pour lire l’article →    Les psaumes : une prière adaptée à ce temps d’épidémie

Jérémy Sourdril : « Détresses, persécutions, abattement – Prières inspirées « 

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