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Vendredi de la première semaine de l’Avent – Année B

Posté par diaconos le 6 décembre 2023

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# Avant d’être faite à Marie, l’Annonciation d’une grossesse miraculeuse fut faite à Sarah, épouse d’Abraham (Genèse 18, 9-15) ainsi qu’à la femme de Manoah, qui enfanta Samson (Juges 13, 2-7.24-25a).

De même la cousine de Marie, Élisabeth fut enceinte malgré son âge avancé (Luc 1, 5-25 & 57-80). Cet événement biblique est célébré par les catholiques et les orthodoxes (l’Annonciation est une des Douze Grandes Fêtes). Célébré le 25 mars (neuf mois avant Noël) par la tradition chrétienne, l’anniversaire de l’Annonciation correspond aux anniversaires des morts d’Adam et de Jésus. Si le 25 mars est un dimanche, la fête est décalée au lundi 26.

Et si le 25 mars tombe pendant la semaine sainte ou la semaine de Pâques (autrement dit si Pâques a lieu avant le 2 avril), alors l’Annonciation est décalée au deuxième lundi après Pâque. L’annonciation est un des mystères centraux du culte chrétien. C’est en effet le moment où le divin s’incarne en homme : l’ange Gabriel annonce à Marie son nouveau statut de mère du Fils de Dieu, et lui explique qu’elle portera un enfant en son sein tout en restant vierge. C’est l’origine de la croyance en une conception virginale qu’il ne faut pas confondre avec le dogme de l’immaculée conception qui est propre au catholicisme.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ;et le nom de la jeune fille était Marie. L’ange entra chez elle et dit : «Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi.»

À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange lui dit alors : «Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus.

Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin.»

Marie dit à l’ange : «Comment cela va-t-il se faire, puisque je ne connais pas d’homme ?»

L’ange lui répondit : «L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut
te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. Car rien n’est impossible à Dieu.»
(Lc 1, 26-38)

Annonce de la naissance de Jésus

L’idée première du travail de Luc, apôtre de Jésus, et les circonstances dans lesquelles il l’entreprit. Le fondement historique de son récit : la source à laquelle puisèrent ses devanciers et à laquelle il se proposa de puiser lui-même. La méthode qu’il suivit : remonter à l’origine, exposer les faits d’une manière complète et suivie. Le but qu’il eut en vue : faire reconnaître à Théophile, à qui il dédia son livre, la certitude de l’Évangile et de la vérité chrétienne dans laquelle il fut instruit.

«Puisque plusieurs entreprirent de composer un récit des faits qui ont été pleinement certifiés parmi nous» : cette admirable préface de Luc, si précise et si claire dans sa brièveté, si riche de pensées, du style classique le plus pur, et qui rappelle les prologues des grands historiens grecs (Hérodote, Thucydide, Polybe), nous apprend que l’évangéliste eut plusieurs devanciers, que les faits rapportés par eux et dont il entreprit à son tour le récit reposèrent sur le témoignage apostolique ; qu’il mit une scrupuleuse exactitude à s’en assurer, enfin qu’il se proposa pour but de confirmer les enseignements reçus par Théophile, à qui il dédia son écrit.

Dès les premiers mots, il indiqua ce qui lui inspira l’idée de son travail : ce fut le fait, bien connu alors, que plusieurs eurent déjà entrepris d’écrire des narrations semblables.

Complément

◊ Diacre Michel Houyoux : Fête de l’immaculée Conception de Marie (8 décembre)

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◊ Hozana : cliquez ici pour lire l’article →“Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi

◊ Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article → Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi

Vidéo Lectio, Divina https://youtu.be/Qd4M1eHbpHI

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Samedi de la trente quatrième semaine du Temps Ordinaire – Année A

Posté par diaconos le 2 décembre 2023

Samedi de la trente quatrième semaine du Temps Ordinaire – Année A dans Bible jmj%2BVeillez

# Le Maître de maison est une parabole de l’Évangile selon Marc. Jésus-Christ dit qu’il faut Veiller signifie suivre le Seigneur, choisir ce qu’il a choisi, aimer ce qu’il a aimé, conformer sa vie à la sienne; veiller comporte de passer chaque instant de notre temps dans l’horizon de son amour sans se laisser abattre par les inévitables difficultés et problèmes quotidiens

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : «Tenez-vous sur vos gardes, de crainte que votre cœur ne s’alourdisse dans les beuveries, l’ivresse et les soucis de la vie, et que ce jour-là ne tombe sur vous à l’improviste comme un filet ; il s’abattra, en effet, sur tous les habitants de la terre entière.

Restez éveillés et priez en tout temps : ainsi vous aurez la force d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de vous tenir debout devant le Fils de l’homme.» (Lc 21, 34-36)

Veillez donc !

De ces grands événements futurs, Jésus ramena la pensée des disciples sur eux-mêmes et sur la vie morale et religieuse qui dut les y préparer. Deux pièges leur furent tendus : les voluptés charnelles qui appesantirent le cœur, et les soucis de la vie. Ce jour-là, le grand jour de l’avènement de Jésus qui  fut annoncé et qui, partout dans l’Écriture, nous est représenté comme inattendu, un objet d’universelle surprise : «Veillez donc, puisque vous ne savez ni le jour, ni l’heure. » (Mt 5, 13)

Jésus adressa ces paroles à ses disciples de tous les temps. Il voulut qu’ils attendirent ce jour-là dans une sainte vigilance, comme pouvant les surprendre à chaque instant ; de là l’ignorance dans laquelle Jésus les laissa à dessein sur le temps de sa venue : «Quant à ce jour et à cette heure-là, nul ne les connaît, pas même les anges dans le ciel, pas même le Fils, mais seulement le Père.» (Mc 13, 32)

L’Église primitive vivait dans l’attente du prochain retour de Christ et cette attente demeure la vraie disposition du chrétien, d’autant plus qu’il est dans l’incertitude de l’heure de sa mort.

La vigilance et la prière sont les deux grands moyens d’échapper aux dangers de la dernière épreuve et de subsister en présence du fils de l’homme.  « Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation; l’esprit est bien disposé, mais la chair est faible.» (Mt 26, 41) Quelle majesté il y eut dans cette parole, par laquelle celui qui est le fils de l’homme s’annonça comme le juge du monde !

Diacre Michel Houyoux

Complément

Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → ”Veillez donc, car vous ne savez pas quand le maître de la maison reviendra !” (Mc 13, 35a))

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Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article → Restez éveillés et priez en tout temps : ainsi vous aurez la force d’échapper à tout ce qui doit arriver

Histoire d’une foi : cliquez ici pour lire l’article → Restez éveillés et priez en tout temps» Luc 21, 36

Vidéo Tenez vous sur vos gardes → https://youtu.be/L1wMEBuUGSw

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Jésus multiplie les pains – Année B

Posté par diaconos le 30 novembre 2023

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# La première multiplication des pains intervient après la mort de Jean-Baptiste sur ordre d’Hérode Antipas. Une seconde multiplication des pains eut lieu ultérieurement. Matthieu et Marc furent les seuls évangélistes à la relater. Les deux miracles ne se déroulèrent pas au même endroit, dans un cas il y eut cinq mille hommes, dans l’autre cas quatre mille.

Le nombre de corbeilles de pains en surplus fut différent. Jésus évoqua les deux miracles en les distinguant clairement. Pour le docteur de l’Église Jean Chrysostome, Jésus lors de ce miracle se posa comme le créateur du ciel et de la Terre. Il incita par ce geste à prier avant le repas, et il voulut montrer l’importance du partage.Des théologiens plus modernes dirent que la multiplication des pains est le symbole de la Parole donnée par le Christ, parole qui nourrit les peuples. Ce geste messianique fut le symbole du partage fraternel, et symbole du chemin que suivirent les apôtres : transmettre la Bonne Nouvelle.

 

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus arriva près de la mer de Galilée. Il gravit la montagne et là, il s’assit. De grandes foules s’approchèrent de lui, avec des boiteux, des aveugles, des estropiés, des muets, et beaucoup d’autres encore ; on les déposa à ses pieds et il les guérit.

Alors la foule était dans l’admiration en voyant des muets qui parlaient, des estropiés rétablis, des boiteux qui marchaient, des aveugles qui voyaient ; et ils rendirent gloire au Dieu d’Israël. Jésus appela ses disciples et leur dit : «Je suis saisi de compassion pour cette foule, car depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi, et n’ont rien à manger. Je ne veux pas les renvoyer à jeun, ils pourraient défaillir en chemin.»

Les disciples lui disent : «Où trouverons-nous dans un désert assez de pain pour rassasier une telle foule ?» Jésus leur demanda : «Combien de pains avez-vous ?» Ils dirent : «Sept, et quelques petits poissons.» Alors il ordonna à la foule de s’asseoir par terre. Il prit les sept pains et les poissons ; rendant grâce, il les rompit, et il les donnait aux disciples, et les disciples aux foules. Tous mangèrent et furent rassasiés. On ramassa les morceaux qui restaient : cela faisait sept corbeilles pleines. (Mt 15, 29-37)

Guérisons de malades

Des pharisiens vinrent demander à Jésus pourquoi ses disciples transgressèrent la tradition des anciens, en prenant leurs repas sans ablutions des mains. À quoi il répondit qu’eux-mêmes transgressèrent le commandement de Dieu par leur tradition. Il en donna pour preuve le cinquième commandement violé par eux, car ils autorisèrent à ne plus aider ses parents pauvres celui qui déclara avoir fait à Dieu une offrande de son bien.

Il les accusa d’hypocrisie en leur appliquant une déclaration d’Ésaïe sur le vain culte des lèvres, auquel le cœur resta étranger. Se tournant vers la foule, Jésus répondit à la question des pharisiens en rappelant que ce ne furent pas les aliments qui souillent l’homme, mais bien le mal qui est dans son cœur et qui se révèle par des paroles. Ses disciples l’avertirent que les pharisiens se scandalisèrent de ce discours ; à quoi il répondit en comparant ses adversaires à une plante qui va être déracinée, et à un aveugle conduisant un aveugle.

Pierre demanda à Jésus l’explication de l’image dont il se servit ; alors il dit clairement que les aliments, qui entrent dans la bouche, ne souillent pas l’homme, mais bien les mauvaises pensées et tous les péchés qui viennent du cœurJésus étant venu près de la mer de Galilée, de grandes foules l’environnent, amenant à ses pieds de nombreux malades qu’il guérit. Ces foules admirent sa puissance et glorifient Dieu .

Il appela ses disciples et leur exprima la compassion dont il fuit ému envers ces foules qu’il ne voulut pas renvoyer à jeun, de peur qu’elles ne défaillirent. Les disciples objectèrent l’impossibilité de les nourrir dans un désert ; car ils n’eurent que sept pains et quelques petits poissons. Mais Jésus ayant pris ces pains, et rendu grâces, les donna aux disciples, et ceux-ci au peuple. Tous furent rassasiés, et l’on emporta sept paniers des morceaux de reste. Or ils furent quatre mille personnes.

Jésus repassa le lac et va dans la contrée de Magdala. Sur la rive orientale de ce lac, et après un assez long détour que Matthieu ne mentionna pas. Ce qui émut d’une tendre compassion le cœur de Jésus, ce fut la vue de cette population pauvre des montagnes, si avide d’entendre sa parole, si empressée à lui amener ses malades, que depuis trois jours elle ne le quitta plus.

Toutes les provisions furent épuisées, et comme la contrée montagneuse située sur la côte orientale du lac n’offrit pas de ressources, et que plusieurs vinrent de très loin. Jésus, plein de sollicitude pour tous leurs besoins, craignit que, s’il les renvoya sans nourriture, ils ne défaillirent en chemin.Il s’adressa à ses disciples pour leur faire partager ce miséricordieux intérêt et pour les employer eux-mêmes dans l’œuvre qu’il eut accompli ; il semble que le souvenir de ce miracle aurait dû prévenir tous les doutes sur ce que Jésus put et voulut faire dans cette nouvelle nécessité.

Cette observation, et en général la similarité des deux miracles, inspirèrent plusieurs interprètes la pensée qu’il s’agirait d’un seul et même fait, deux fois raconté, avec quelques circonstances différentes.Ces circonstances furent assez importantes pour qu’il fut impossible d’identifier les deux faits : différence de la foule que Jésus nourrit : là, des habitants de la Galilée, au nombre de cinq mille ; ici une population des montagnes, au nombre de quatre mille ; là, cinq pains, ici sept, la, douze paniers de reste, ici sept.

Toute la réalité des deux faits fut la parole de Jésus rappelant les deux miracles et reprochant à ses disciples de n’en avoir pas gardé l’enseignement : «La création entière attend avec impatience le moment où Dieu révélera ses enfants.Car la création est tombée sous le pouvoir de forces qui ne mènent à rien, non parce qu’elle l’a voulu elle-même, mais parce que Dieu l’y a mise. Il y a toutefois une espérance» (Mc 8, 16-20)

Complément

Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Miracles de la multiplication des pains

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Vidéo Lectio Divina : cliquez ici pour voir la vidéohttps://youtu.be/DI4ySI6h1g4

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Premier dimanche de l’Avent dans l’année B

Posté par diaconos le 26 novembre 2023

Veillez et priez, ne vous taisez jamais - Tim Conway

# L’Avent est la période qui couvre quelques semaines précédant Noël. Depuis l’instauration de ce temps liturgique, l’Avent représente la période où l’on se prépare à la venue de Jésus-Christ parmi les humains, c’est-à-dire à sa naissance corporelle. Dans les Églises utilisant le calendrier grégorien, l’Avent débute le quatrième dimanche avant Noël et marque le début de l’année liturgique. L’Avent commence donc, au plus tôt, le 27 novembre et, au plus tard, le 3 décembre et se termine le 24 décembre.

Les Églises orthodoxes et les Églises catholiques orientales observent une période de jeûne et de pénitence qui équivaut à l’Avent, mais ce terme n’y est utilisé que depuis peu : ce temps liturgique de préparation à Noël se nomme traditionnellement le Jeûne de la Nativité. Ce jeûne dure 40 jours alors que, dans le rite latin, il est de quatre semaines, et de six semaines dans les rites ambrosien et mozarabe. Dans l’Église catholique et la plupart des Églises protestantes, la couleur liturgique de cette période est le violet. Cependant, certains épiscopaliens et luthériens utilisent le bleu, et certains byzantins utilisent le rouge ou le blanc.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Marc

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : «Prenez garde, restez éveillés : car vous ne savez pas quand ce sera le moment. C’est comme un homme parti en voyage : en quittant sa maison, il a donné tout pouvoir à ses serviteurs, fixé à chacun son travail, et demandé au portier de veiller.  Veillez donc, car vous ne savez pas quand vient le maître de la maison, le soir ou à minuit, au chant du coq ou le matin ; s’il arrive à l’improviste, il ne faudrait pas qu’il vous trouve endormis. Ce que je vous dis là, je le dis à tous : Veillez !» (Mc 13, 33-37)

Veillez et priez !

Jésus, je désire vivre un saint temps de l’Avent, je veux te faire de la place, te donner du temps. Dispose de moi comme tu le désires,  que je puisse être pleinement à ce que je suis, à ce que tu me demandes, par amour pour toi.

Aujourd’hui, en ce premier dimanche de l’Avent, l’Église commence à parcourir une nouvelle année liturgique. Donc nous rentrons, dans une période d’attente, rénovation et de préparation.Nous voici au premier dimanche du beau temps de l’Avent que l’Église nous offre. Dans vingt-cinq jours, notre Seigneur sera là couché, endormi si pauvrement dans la paille, sous le regard contemplatif de ses saints parents.

Arrêtons-nous quelques minutes pour penser à cette nuit unique, pour contempler dans le silence notre Dieu qui s’est fait petit enfant couché dans une mangeoire.Jésus nous avertit : «Prenez garde, veillez: car vous ne savez pas quand viendra le moment» (Mc 13,33). En effet, dans la vie il y a un moment décisif. Quand est-ce qu’il arrivera ? Nous l’ignorons. Le Seigneur n’a même pas voulu révéler le moment où arriverait la fin du monde.

Enfin, tout ceci nous amène à avoir une attitude d’attente et une prise de conscience :  «Il peut arriver à l’improviste et vous trouver endormis» (Mc 13,36). Le temps de notre vie est un temps de don de soi, afin d’atteindre la maturité de notre capacité d’aimer, ce n’est pas un temps pour le divertissement. C’est un temps de « fiançailles »; telle une préparation aux « noces » en communion avec Dieu et ses saints dans l’au-delà.

Mais la vie c’est constamment commencer et recommencer. Le fait est que nous sommes confrontés à des moments décisifs: chaque jour, chaque heure, ou chaque minute peuvent peut-être se transformer en moment décisif. Beaucoup ou peu, mais que ce soient des jours, des heures ou des minutes: c’est là, dans ce moment concret que le Seigneur nous attend. «Dans notre vie, dans la vie des chrétiens, la première conversion est importante , ce moment unique, dont chacun se souvient, où l’on découvre clairement tout ce que nous demande le Seigneur, mais plus importantes encore, et plus difficiles, se révèlent les conversions suivantes» (Saint José maria).

Dans ce temps liturgique nous nous préparons à célébrer le grand “Avènement” : la venue de Notre Seigneur. Noël : que chaque journée de notre existence soit une naissance à la vie de l’amour ! la meilleure manière de veiller c’est peut-être de faire de notre vie un Noël permanent. Notre Mère la Sainte Vierge Marie veille sur nous ! wJésus, je te remercie de m’inviter à être proche de toi, dans cette veille permanente, je ne veux pas perdre une minute pour aimer et être dans la joie dans ce que tu me demandes de vivre. J’ai confiance en toi. S’il te plaît, que je ne désire que toi seul !

Diacre Michel Houyoux

Compléments

Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Premier dimanche de l’Avent de l’année B

Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Vivons intensément ce temps merveilleux de conversion qu’est l’Avent

Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Être prêt à quoi ?

Vidéo  Père Philippe Cochinaux https://youtu.be/IopMolQxNkg?t=3

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