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Samedi de la quatrième semaine du Temps Pascal

Posté par diaconos le 18 mai 2025

 

« Fils de Dieu » est un titre conféré à différentes divinités fils d'un dieu plus important ou à des « homme divin », demi-dieux, héros, thaumaturges ou souverains remarquables auxquels sont prêtées des qualités surhumaines. Dans la littérature judaïque biblique et post-biblique, l'expression peut désigner des créatures célestes, Israël, son peuple ou ses rois, voire désigner l'humanité en général. Dans le Nouveau Testament, l'expression est associée à plusieurs reprises à Jésus de Nazareth en tant que messie royal de nature humaine de la lignée de David, puis devient l'un des titres christologiques traduisant, depuis les Pères de l'Église, sa nature divine avant de faire référence, pour le christianisme trinitaire, à la relation entre Jésus-Christ, Dieu le Père et le Saint-Esprit.

« Fils de Dieu » est un titre conféré à différentes divinités fils d’un dieu plus important ou à des « homme divin », demi-dieux, héros, thaumaturges ou souverains remarquables auxquels sont prêtées des qualités surhumaines.
Dans la littérature judaïque biblique et post-biblique, l’expression peut désigner des créatures célestes, Israël, son peuple ou ses rois, voire désigner l’humanité en général. Dans le Nouveau Testament, l’expression est associée à plusieurs reprises à Jésus de Nazareth en tant que messie royal de nature humaine de la lignée de David, puis devient l’un des titres christologiques traduisant, depuis les Pères de l’Église, sa nature divine avant de faire référence, pour le christianisme trinitaire, à la relation entre Jésus-Christ, Dieu le Père et le Saint-Esprit.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Puisque vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. Dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu. » Philippe lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit. » Jésus lui répond : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe !

Celui qui m’a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire : “Montre-nous le Père” ? Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ! Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; le Père qui demeure en moi fait ses propres œuvres. Croyez-moi : je suis dans le Père, et le Père est en moi ; si vous ne me croyez pas, croyez du moins à cause des œuvres elles-mêmes.

Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi fera les œuvres que je fais.Il en fera même de plus grandes, parce que je pars vers le Père, et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Quand vous me demanderez quelque chose en mon nom, moi, je le ferai. » (Jn 14, 7-14)

Fondons notre foi sur les paroles de Jésus

«Par ce si, Jésus ne nie pas positivement la connaissance que ses disciples ont de lui et du Père, mais il sollicite leurs âmes au progrès.» (Bengel) Bien plus, Il affirma que dès à présent, après l’instruction profonde qu’il leur donna, ils connurent le Père et qu’ils le virent en lui. Les disciples n’avaient que les premiers rudiments de cette connaissance ; mais il y eut une grande sagesse pédagogique à les encourager ainsi, en leur supposant plus de lumières qu’ils n’en eurent ; et la Parole divine que Jésus répandit dans leur âme y restera comme le principe vivifiant de la connaissance qui leur manqua encore.

Cette interprétation fut celle qu’admirent Tholuck, Meyer, MM. Luthardt et Godet. D’autres exégètes (Chrysostome, Lücke) estimant que Jésus ne pouvait, dès cette époque, parler ainsi à ses disciples, pensèrent que ce fut là une sorte d’indication anticipée de ce qui leur fut accordé par l’Esprit à la Pentecôte. La parole de Jésus : «Vous l’avez vu», comprise par Philippe comme si Dieu pouvait exister pour lui à côté ou en dehors de Jésus, lui inspira le désir de voir une théophanie ou révélation extraordinaire de Dieu, comme la demandait Moïse : «Je t’en prie, laisse-moi contempler ta gloire.» (Ex 33, 18) ; et il exprima naïvement ce désir à Jésus. «Cela nous suffit, ajouta-t-il nous n’avions plus aucun doute que le Père ne se révéla pleinement par toi.»

Ce fut avec tristesse que Jésus reprocha à Philippe de ne l’avoir pas connu, malgré toutes les expériences que, depuis si longtemps, il avait pu faire auprès de lui. Il l’appela affectueusement par son nom : Philippe, afin de l’inviter à réfléchir sur la demande qu’il venait de lui adresser. Celui qui a vu Jésus a vu le Père, le Dieu qui est sainteté et amour, et dont Jésus était sur la terre la parfaite manifestation. Philippe demandait à voir, Jésus l’exhorta à croire. Ce fut uniquement par la foi qu’il put pénétrer dans ce mystère de l’unité absolue du Père et du Fils qui lui permit de voir le Père dans le Fils.

Ces paroles de Jésus exprimèrent, tout ensemble, l’intime unité d’essence et le rapport mutuel vivant, actif, qu’il y a entre le Père et le Fils, Jésus le prouva en déclarant que c’est le Père qui parle et agit en lui. Les paroles et les œuvres de Jésus, ces paroles qui sont esprit et vie, ces œuvres de puissance divine et d’amour divin, telle est la démonstration irrécusable que le Père était en lui, parlait et agissait par lui.

«Pas une de ses paroles qu’il tire de lui-même. Pas une de ses œuvres que Dieu lui-même n’opère par lui. De sa propre sagesse, rien. Par la force de Dieu, tout !» (Godet) Après avoir donné à Philippe cette instruction profonde, Jésus se tourna vers tous ses disciples et il les exhorta à le croire quand il leur déclara qu’il est dans le Père et que le Père est en lui, à le croire sur la seule autorité de sa parole.

Mais il ajouta avec tristesse que si leur foi fut encore trop obscure et trop faible pour se fonder uniquement sur sa parole, ils durent au moins le croire à cause de ses œuvres mêmes, considérées en elles-mêmes. Il entendit par là ses miracles : «Si je n’accomplis pas les œuvres de mon Père, vous n’avez pas besoin de croire en moi. Mais si, au contraire, je les accomplis, même si vous ne voulez pas me croire, laissez-vous au moins convaincre par mes œuvres, pour que vous reconnaissiez et que vous compreniez que le Père est en moi et que je suis dans le Père.» (Jn 10, 37-38)

La foi, fondée sur ces œuvres, ne fut pas encore la vraie foi, mais elle put conduire à la foi immédiate. Jésus revint au discours plein de consolation qu’il adressa à ses disciples au sujet de son départ , et dans lequel il fut interrompu par Thomas et par Philippe. Et comme il leur montra, en répondant à la requête de celui-ci, que le Père se manifestait pleinement en lui dans ses paroles et dans ses œuvres.

Il leur fit maintenant une magnifique promesse qui leur donna de sa divinité et de la pleine révélation de Dieu en lui une preuve propre à créer une intime conviction : celui qui croit en lui fera lui aussi les mêmes œuvres et en fera de plus grandes encore. Il promit avec une autorité solennelle : «En vérité, en vérité, la communication de l’Esprit et des grâces qui en résulteront pour les disciples.» Cette promesse, en même temps, ajouta à la perspective encore éloignée de la réunion dans la maison du Père, celle d’une prochaine réunion en esprit : les disciples revirent Jésus qui les quittera pour s’en aller au Père.

Ce ne furent pas des œuvres extérieures, des miracles matériels, plus étonnants encore que les siens comme le crurent quelques exégètes ; mais bien des miracles spirituels, que les apôtres firent, quand leur parole, animée de l’Esprit de Dieu, régénéra les âmes, fonda l’Église et porta la lumière et la vie au milieu de toutes les nations. «Le livre des Actes est le commentaire de cette parole.» (Meyer)

Ces œuvres plus grandes, Jésus lui-même ne put les faire, parce que  l’Esprit n’était pas encore (Jn 7, 39). Quand il reprit possession de sa gloire et que toute puissance lui fut donnée au ciel et sur la terre, il eut accompli lui-même dans ses disciples la parole qu’il prononça. Il le fit en répondant à toutes leurs prières et en répandant sur eux le Saint-Esprit de la Pentecôte.

Les disciples restèrent avec Jésus dans un rapport plus intime et plus vivant que jamais. Eux, sur la terre prièrent en son nom, et lui leur accorda toutes leurs demandes. Grâce à son action puissante, ils accomplirent ses œuvres, et même de plus grandes, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Prier au nom de Jésus, c’est donc, comme le dit Keil, dont M. Godet adopta l’interprétation, prier en nous replongeant avec foi dans la connaissance que nous avons reçue de lui comme Fils de Dieu abaissé et glorifié, c’est prier dans une communion intime avec lui, selon sa volonté, par son Esprit, qui seul nous communique la puissance d’accomplir cet acte religieux.

Quand celui qui prie ainsi se sent devenu un avec Jésus, il est certain d’être exaucé. «Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez et il vous sera fait».

Diacre Michel Houyoux

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Fifth Sunday of Easter – Year C

Posté par diaconos le 16 mai 2025

 The New Commandment is a term used in Christianity to describe Jesus's commandment to "love one another" which, according to the Bible, was given as part of the final instructions to his disciples after the Last Supper had ended, and after Judas Iscariot had departed in John 13:30. Little children, yet a little while I am with you. Ye shall seek me: and as I said un


The New Commandment is a term used in Christianity to describe Jesus’s commandment to « love one another » which, according to the Bible, was given as part of the final instructions to his disciples after the Last Supper had ended, and after Judas Iscariot had departed in John 13:30.
Little children, yet a little while I am with you. Ye shall seek me: and as I said un

 

Gospel of Jesus Christ according to Saint John

During the last meal Jesus had with his disciples, when Judas had left the Upper Room, Jesus said :  »Now the Son of Man is glorified, and God is glorified in him. If God is glorified in him, God will also glorify him ; and he will soon glorify him. Little children, I am with you for a short time yet. I give you a new commandment : love one another. As I have loved you, so you too must love one another. By this all will know that you are my disciples : if you have love for one another. Let us rejoice in the Word of God.  »I give you a new commandment : Love one another; as I have loved you, you also should love one another (John 13, 34).

The new commadment

The “commandment” to love one’s neighbour was not new, but Jesus amplified it by giving it a spiritual dimension, so that it would be observed “in the spirit of the law”, telling us to be motivated by love, between individuals, having the kind of love that he, Jesus, had. ‘A new commandment I give to you, that you love one another; as I have loved you, so you also love one another (John 13, 34). 

The “commandment” to love one’s neighbour was not new, but Jesus amplified it by giving it a spiritual dimension, so that it would be observed “in the spirit of the law”, telling us to be motivated by love, between individuals, having the kind of love that he, Jesus, had. My little children, I am with you for a short time yet. You will be looking for me; and as I said to the Jews, You cannot come where I am going, so I say to you now. 34 A new commandment I give you, Love one another: as I have loved you, so you also are to love one another. By this all men will know that you are my disciples, if you have love for one another.

During the last meal Jesus had with his disciples, when Judas had left the Upper Room, Jesus said : « Now the Son of Man is glorified, and God is glorified in him. If God is glorified in him, God will also glorify him ; and he will glorify him soon. Little children, I am with you for a short time yet. I give you a new commandment: that you love one another. As I have loved you, you also must love one another. By this all will know that you are my disciples, if you have love for one another. (Jn 13, 31-33a.34-35)

Jesus’ conversation with his disciplesv « When he had gone out, Jesus said : ‘Now the Son of Man has been glorified, and God has been glorified in him. Now! The departure of the traitor, who had gone out to accomplish his work of darkness, was a source of immense relief to Jesus. Now the Son of Man has been glorified. he glory he acquired through humility and charity will shine forth again in its purest splendour in his humiliations and sufferings, in Gethsemane and on the cross, where he will be able to cry out in his dying voice : All is accomplished! His work will be done, he will have saved a lost world.

 But by such a life God was glorified in him. The glory of God is his perfections, his righteousness and his holiness, his mercy and his love ; never have these been manifested more luminously than in Jesus Christ, who reveals them to us in their full harmony. Now the profound feeling of having thus glorified God by his perfect obedience, which, despite these testimonies, was maintained by Tischendorf, Weiss and Godet, gives Jesus the victorious assurance that God too will admit him into the glory which is his divine essence.

This was what Jesus said in his last prayer : ‘I have glorified you on earth, I have finished the work that you gave me to do, and now glorify me, Father, with you, with the glory that I had with you before the world was’ (Jn 17, 4-5). Paul also pointed to Jesus’ humility and obedience as the path that led him to divine glory (Ph , 5-11; Ep 1 , 20-23). And he glorified him, Jesus added, referring to his resurrection, which will be the first stage of his glorification.

Finally, Jesus said : ‘The Son of Man is glorified’ (Mt 8, 20) ; for the Son of Man, member and head of our humanity, embraced in the embrace of his love to save it, as Son of Man, he accomplished his work and ascended into his glory. And so he reopened to our saved humanity the path to that glory. But by such a life God was glorified in him. The glory of God is his perfections, his righteousness and his holiness, his mercy and his love; never have these been manifested more luminously than in Jesus Christ, who reveals them to us in their full harmony.

Now the profound feeling of having thus glorified God by his perfect obedience, which, despite these testimonies, was maintained by Tischendorf, Weiss and Godet, gives Jesus the victorious assurance that God too will admit him into the glory which is his divine essence. This was what Jesus said in his last prayer : ‘I have glorified you on earth, I have finished the work that you gave me to do, and now glorifyme, Father, with you, with the glory that I had with you before the world was’ (Jn 17, 4-5).

Paul also pointed to Jesus’ humility and obedience as the path that led him to divine glory (Ph 2, 5-11; Ep 1, 20-23). And he glorified him, Jesus added, referring to his resurrection, which will be the first stage of his glorification. Finally, Jesus said : ‘The Son of Man is glorified’ (Mt 8, 20) ; for the Son of Man, member and head of our humanity, embraced in the embrace of his love to save it, as Son of Man, he accomplished his work and ascended into his glory. And so he reopened to our saved humanity the path to that glory.

 In the same way, Paul pointed to Jesus’ abasement and obedience as the path that led him to divine glory (Phil 2, 5-11 ; Ep 1, 20-23). And he glorified him, Jesus added, referring to his resurrection, which will be the first stage of his glorification. Finally, Jesus said : ‘The Son of Man is glorified’ (Mt 8, 20) ; for the Son of Man, member and head of our humanity, embraced in the embrace of his love to save it, as Son of Man, he accomplished his work and ascended into his glory. And so he reopened to our saved humanity the path to that glory.

From the heights of his glory, Jesus returned to his disciples, whom he would soon leave : ‘I am with you for a little while yet’. Sympathising with their sadness, it was with an outpouring of tenderness that he said to them : « Little children !’’ He felt the immense and painful emptiness he had left in their hearts and in their lives : ‘You will seek me out, longing to renew our present relationship’ (Jn 20,15 ; Lk 17, 22). But the moment of eternal reunion had not yet come ; you will still have to accomplish your task, and as I said to the Jews, but in a very different sense, I say to you now: you cannot come where I am going (Jn 7, 34; Jn 8, 21).

 In his last intimate communications, Jesus tried to console them for this separation and to raise their hearts to the thought of an invisible and spiritual communion with him. (Jn 14, 1) This happened with the institution of the Last Supper (Jn 20, 15 ; Lk 17, 22). But the time of eternal reunion has not yet come; you will still have to accomplish your task, and as I said to the Jews, but in a very different sense (Jn 7, 34 ; Jn 8 21), I say to you now : you cannot come where I am going.Jesus, in his last intimate communications, took pains to console them for this separation (Jn 14, 1) and to raise their hearts to the thought of an invisible and spiritual communion with him.

Love, a love similar to that of Jesus, is the only proof that man is under a divine influence, which triumphs over all the selfish inclinations of his heart. Knowledge can be acquired by hardened sinners, faith is often combined with a life enslaved to the passions, works are performed for various reasons; love alone, uniting the children of God to one another, as it unites them to their Saviour and, through him, to the heavenly Father, is a sure mark of their participation in the divine nature.

By this, says Jesus : ’all will know »; and further on he sees in this unity of his own a means of bringing the world to faith (Jn 17, 21).

Deacon Michel Houyoux

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Vendredi de la quatrième semaine du Temps Pascal

Posté par diaconos le 16 mai 2025

Dans la maison de mon père" est une citation de la Bible, plus précisément de Jean 14:2-7. La citation complète est "Dans la maison de mon Père, il y a plusieurs demeures". Cette citation est une promesse de Jésus à ses disciples, leur disant qu'il va préparer une place pour eux dans la maison de son Père.

Dans la maison de mon père » est une citation de la Bible, plus précisément de Jean 14:2-7. La citation complète est « Dans la maison de mon Père, il y a plusieurs demeures ». Cette citation est une promesse de Jésus à ses disciples, leur disant qu’il va préparer une place pour eux dans la maison de son Père.

 De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Que votre cœur ne soit pas bouleversé : vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures ; sinon, vous aurais-je dit : “Je pars vous préparer une place” ? Quand je serai parti vous préparer une place, je reviendrai et je vous emmènerai auprès de moi, afin que là où je suis, vous soyez, vous aussi. Pour aller où je vais, vous savez le chemin. »

Thomas lui dit : « Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment pourrions-nous savoir le chemin ? » Jésus lui répond : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi. » (Jn 14, 1-6)

La maison du Père

Interrompu par Pierre dans son discours d’adieux, Jésus le reprit pour ses disciples. Il leur dit clairement qu’il allait les quitter, ce qui les attrista ; la prédiction du reniement de Pierre, qui suivait de près la déclaration que l’un d’eux le livrerait les avait consternés. Jésus lit sur leurs visages ce trouble et il y compatit d’autant plus vivement que lui-même l’éprouva. Pour les consoler, il les exhorta à la confiance et développa la magnifique perspective qu’il entrouvrit devant eux dans cette réponse à Pierre : « Là où je vais… tu me suivras plus tard » (Jn 13, 36).

En Dieu, le Dieu de vos pères qui, accomplissant ses promesses, pour son royaume dans ce monde en lui donnant un Sauveur ; en moi, sur qui repose tout l’avenir de ce royaume. Cette double confiance dissipera certainement le trouble de votre cœur Ce qui frappa vivement les disciples, ce fut que Jésus leur demanda d’avoir en lui la même confiance religieuse qu’ils avaient en Dieu. «Ici, tu vois clairement que Christ parle de lui-même comme étant égal au Dieu tout-puissant, puisqu’il veut que nous croyions en lui ainsi que nous croyons en Dieu. S’il n’était pas vrai Dieu avec le Père, cette foi serait une erreur et une idolâtrie car le cœur de l’homme ne doit placer sa foi et sa confiance qu’en Dieu seul.» (Luther)

Après avoir exhorté ses disciples à la confiance, Jésus leur fit sentir qu’ils ne durent pas s’affliger de son départ, puisque dans la maison de son Père où il va, il y a une place assurée pour eux : plusieurs demeures, où l’on respire la paix et l’amour la communion du PèreEn effet, il n’y a pas de démonstration plus éclatante et plus douce des réalités du ciel, que le retour et la présence de Jésus dans la maison du Père. C’est une preuve de fait irrécusable pour tous ceux oui croient en lui.

Après avoir affirmé l’existence de la maison du père où leur place sera préparée, Jésus ajouta, pour ses disciples, la précieuse promesse de revenir et de les prendre à lui, afin que là où il est, ils y soient aussi à toujours. Pour eux, qui aimaient Jésus et qui étaient troublés à la pensée de son départ, c’était la suprême consolation (Jn 12, 26) Jésus avait dit clairement à ses disciples où il allait ; et il s’était constamment présenté à eux comme le chemin, le seul médiateur entre Dieu et leur âme. Ils pouvaient donc savoir et le but et le chemin.

Mais la question de Pierre et l’objection de Thomas montrèrent que cette connaissance était encore bien obscure. Aussi Jésus provoqua en eux la réflexion sur les grandes pensées qu’il exprima. Thomas n’admit rien que sur des preuves évidentes et fut enclin au doute, au découragement (Jn  11, 16 ) Il interrompit Jésus par cette brusque déclaration qu’il ne connaissait ni le lieu où il va ni par conséquent le chemin.

Marthe reléguait dans un lointain avenir l’espérance de la résurrection de son frère et Jésus lui dit : « C’est moi qui suis la résurrection et la vie » (Jn 11, 25). De même ici, Thomas prétendit ignorer le chemin et il l’avait devant lui et Jésus lui répondit : c’est moi qui suis le cheminIl l’est en tant qu’il est la révélation complète de Dieu même, la vérité que nous devons nous approprier personnellement pour être sauvé. Il est par là même la vie, parce qu’il est pour le croyant la source unique de la vie de l’âme, de la vie éternelle ; tellement que quiconque ne puise pas cette vie en lui demeure dans la mort.

Diacre Michel Houyoux

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La maison du Père : cliquez ici pour lire l’article → Une pépinière entre les mains de Dieu

Rohim : cliquez ici pour lire l’article → La Maison du père

Vidéo  TVC d’Argenteuil : cliquez ici → https://youtu.be/UN66eTV7KyY

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Fünfter Sonntag der Osterzeit – Jahr C

Posté par diaconos le 15 mai 2025

Und dienet einander, ein jeglicher mit der Gabe, die er empfangen hat, als die guten Haushalter der mancherlei Gnade Gottes: Ihr aber, liebe Brüder, seid zur Freiheit berufen! Allein sehet zu, daß ihr durch die Freiheit dem Fleisch nicht Raum gebet; sondern durch die Liebe diene einer dem andern.

Und dienet einander, ein jeglicher mit der Gabe, die er empfangen hat, als die guten Haushalter der mancherlei Gnade Gottes: Ihr aber, liebe Brüder, seid zur Freiheit berufen! Allein sehet zu, daß ihr durch die Freiheit dem Fleisch nicht Raum gebet; sondern durch die Liebe diene einer dem andern.

Fünfter Sonntag der Osterzeit – Jahr C


Aus dem Evangelium von Jesus Christus nach Johannes

Während des letzten Mahls, das Jesus mit seinen Jüngern einnahm, als Judas den Abendmahlssaal verlassen hatte, erklärte Jesus : « Jetzt wird der Menschensohn verherrlicht, und Gott wird in ihm verherrlicht. Wenn Gott in ihm verherrlicht wird wird auch Gott ihn verherrlichen ; und er wird ihn bald verherrlichen. Meine lieben Kinder, es ist nur noch kurze Zeit, dass ich bei euch bin. Ich gebe euch ein neues Gebot : ist, dass ihr euch untereinander liebt. Wie ich euch geliebt habe, so liebt auch ihr einander.

Daran werden alle erkennen, dass ihr meine Jünger seid : wenn ihr Liebe untereinander habt ». Während des letzten Mahls, das Jesus mit seinen Jüngern einnahm, als Judas den Abendmahlssaal verlassen hatte, erklärte Jesus : « Jetzt wird der Menschensohn verherrlicht, und Gott wird in ihm verherrlicht. Wenn Gott in ihm verherrlicht wird, wird auch Gott ihn verherrlichen ; und er wird ihn bald verherrlichen.

Ich gebe euch ein neues Gebot : ist, dass ihr euch untereinander liebt. Wie ich euch geliebt habe,so liebt auch ihr einander. Daran werden alle erkennen, dass ihr meine Jünger seid : wenn ihr Liebe untereinander habt. (Jn 13, 31-33a.34-35)

Ein neues Gebot

Ein neues Gebot gebe ich euch, dass ihr einander liebt, wie ich euch geliebt habe, damit auch ihr einander liebt“ (Johannes 13,34). Das Gebot der Nächstenliebe ist nicht neu, aber Jesus erweitert es, indem er ihm eine geistliche Dimension verleiht, damit es im Geiste des Gesetzes befolgt wird, indem er uns sagt, dass wir uns von der Liebe zwischen den Menschen leiten lassen sollen, so wie er, Jesus, sie hatte. Das Gespräch Jesu mit seinen Jüngern

Er ging hinaus. Jesus sagte : „Nun ist der Menschensohn verherrlicht und Gott in ihm verherrlicht worden“. Jetzt ! Der Weggang des Verräters, der gegangen war, um sein Werk der Finsternis zu verrichten, war für Jesus eine Quelle großer Erleichterung. Jetzt ist der Menschensohn verherrlicht worden. Die Herrlichkeit, die er durch Demut und Nächstenliebe erlangt hat, wird in seiner Erniedrigung und seinem Leiden, in Gethsemane und am Kreuz, wieder in ihrem reinsten Glanz erstrahlen, wo er mit seiner sterbenden Stimme ausrufen kann: Alles ist vollbracht ! Sein Werk wird vollbracht sein, er wird eine verlorene Welt gerettet haben.

Aber mit einem solchen Leben ist Gott in ihm verherrlicht worden Die Herrlichkeit Gottes besteht aus seinen Vollkommenheiten, seiner Gerechtigkeit und seiner Heiligkeit, seiner Barmherzigkeit und seiner Liebe ; nie sind diese leuchtender zum Ausdruck gekommen als in Jesus Christus, der sie uns in voller Harmonie offenbart. Nun, das tiefe Gefühl, Gott durch seinen vollkommenen Gehorsam verherrlicht zu haben, das trotz dieser Zeugnisse von Tischendorf, Weiss und Godet aufrechterhalten wurde, gibt Jesus die siegreiche Gewissheit, dass auch Gott ihn in die Herrlichkeit aufnehmen wird, die sein göttliches Wesen ist.

Und was Jesus in seinem letzten Gebet sagte : „Ich habe dich auf Erden verherrlicht, ich habe das Werk vollendet, das du mir aufgetragen hast, und nun verherrliche mich, Vater, bei dir mit der Herrlichkeit, die ich bei dir hatte, ehe die Welt war“ (Joh 17,4-5). Auch Paulus wies auf die Erniedrigung und den Gehorsam Jesu als den Weg hin, der ihn zur göttlichen Herrlichkeit führte (Ph 2,5-11; Ep 1,20-23). Und er hat ihn verherrlicht, fügte Jesus hinzu und bezog sich dabei auf seine Auferstehung, die die erste Stufe seiner Verherrlichung sein wird.

Schließlich sagte Jesus : „Der Menschensohn ist verherrlicht“ (Mt 8,20) ; denn der Menschensohn, das Glied und Haupt unserer Menschheit, hat in der Umarmung seiner Liebe, um sie zu retten, als Menschensohn sein Werk vollendet und ist in seiner Herrlichkeit aufgefahren. Und so hat er unserer erlösten Menschheit den Weg zu dieser Herrlichkeit wieder eröffnet. Aus der Höhe seiner Herrlichkeit kehrt Jesus zu seinen Jüngern zurück, die er bald zurücklassen wird : „Ich bin noch ein wenig bei euch“. Er versteht ihre Traurigkeit und sagt ihnen mit einem Überschwang an Zärtlichkeit : „Meine Kinder !“ Er hat die große und schmerzliche Leere gespürt, die er in ihren Herzen und in ihrem Leben hinterlassen hat“.

 Ihr werdet mich aufsuchen, begierig darauf, unsere gegenwärtige Beziehung zu erneuern (Joh 20,15 ; Lk 17,22). Aber der Augenblick der ewigen Wiedervereinigung war noch nicht gekommen ; ihr werdet eure Aufgabe noch erfüllen müssen, und wie ich zu den Juden sagte, aber in einem ganz anderen Sinn, so sage ich euch jetzt: Ihr könnt nicht dorthin kommen, wohin ich gehe (Joh 7,34; Joh 8,21).

In seinen letzten intimen Gesprächen ist Jesus bestrebt, sie über diese Trennung hinwegzutrösten und ihre Herzen zu dem Gedanken an eine unsichtbare und geistige Gemeinschaft mit ihm zu erheben. (Joh 14,1) Dies geschah bei der Einsetzung des letzten Abendmahls (Joh 20,15 ; Lk 17,22). Aber die Zeit der ewigen Wiedervereinigung ist noch nicht gekommen; ihr werdet eure Aufgabe noch erfüllen müssen, und wie ich zu den Juden gesagt habe, aber in einem ganz anderen Sinn, so sage ich es auch jetzt zu euch (Joh 7,34 ; Joh 8,21)

In seinen letzten intimen Gesprächen versuchte Jesus, sie über diese Trennung hinwegzutrösten und ihre Herzen für den Gedanken an eine unsichtbare und geistige Gemeinschaft mit ihm zu öffnen. (Joh 14,1) Dies geschah bei der Einsetzung des letzten Abendmahls (Joh 20,15; Lk 17,22). Aber die Zeit der ewigen Wiedervereinigung ist noch nicht gekommen; ihr werdet eure Aufgabe noch erfüllen müssen, und wie ich zu den Juden sagte, aber in einem ganz anderen Sinn (Joh 7,34 ; Joh 8,21), so sage ich euch jetzt : Ihr könnt nicht dorthin kommen, wohin ich geh.

 Jesus war in seinen letzten vertraulichen Mitteilungen darauf bedacht, sie über diese Trennung zu trösten und ihre Herzen auf den Gedanken einer unsichtbaren und geistigen Gemeinschaft mit ihm zu erheben. (Joh 14,1) Die Liebe, eine Liebe, die derjenigen Jesu gleicht, ist der einzige Beweis dafür, dass der Mensch unter göttlichem Einfluss steht, der über alle egoistischen Neigungen seines Herzens triumphiert. Wissen kann von verstockten Sündern erworben werden, der Glaube ist oft mit einem Leben verbunden, das von den Leidenschaften versklavt ist.

Nur die Liebe, die die Kinder Gottes untereinander verbindet, so wie sie sie mit ihrem Erlöser und durch ihn mit ihrem himmlischen Vater verbindet, ist ein sicheres Zeichen für ihre Teilhabe an der göttlichen Natur. Daran, sagt Jesus, werden alle erkennen; und weiter sieht er in dieser seiner Einheit ein Mittel, um die Welt zum Glauben zu bringen (Joh 17,21).

Diakon Michel Houyoux

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