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Jeudi de la quatorzième semaine du Temps Ordinaire- Année Impaire

Posté par diaconos le 10 juillet 2025

L’expression : “ému de compassion” signifie qu’Il a été poussé à agir. Qu’a fait Jésus ? Il n’a pas simplement parlé. Ce qu’Il a vu a touché Son cœur et Il a éprouvé un désir ardent de changer les choses. Ses sentiments de pitié et de sympathie L’ont poussé à agir.

L’expression : “ému de compassion” signifie qu’Il a été poussé à agir. Qu’a fait Jésus ? Il n’a pas simplement parlé. Ce qu’Il a vu a touché Son cœur et Il a éprouvé un désir ardent de changer les choses. Ses sentiments de pitié et de sympathie L’ont poussé à agir.

De l ’Evangile de Jésus-Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, expulsez les démons. Vous avez reçu gratuitement :  donnez gratuitement.

 Ne vous procurez ni or ni argent, ni monnaie de cuivre à mettre dans vos ceintures, ni sac pour la route, ni tunique de rechange, ni sandales, ni bâton. L’ouvrier, en effet, mérite sa nourriture. Dans chaque ville ou village où vous entrerez, informez-vous pour savoir qui est digne de vous accueillir, et restez là jusqu’à votre départ.

En entrant dans la maison, saluez ceux qui l’habitent.  Si cette maison en est digne, que votre paix vienne sur elle. Si elle n’en est pas digne, que votre paix retourne vers vous. Si l’on ne vous accueille pas et si l’on n’écoute pas vos paroles, sortez de cette maison ou de cette ville, et secouez la poussière de vos pieds.

Amen, je vous le dis : au jour du Jugement, le pays de Sodome et de Gomorrhe sera traité moins sévèrement que cette ville. » (Mt 10 7-15)

Convertissez-vous, car le royaume des Cieux est tout proche

Jésus parcourut en vrai missionnaire les divers lieux du pays ; il n’attendit pas que les hommes vinssent à lui, il alla vers eux. Enseigner, prêcher la bonne nouvelle du royaume et guérir le corps et l’âme, telle fut son œuvre de Sauveur : « Convertissez-vous, car le royaume des Cieux est tout proche. » Par ce résumé de l’activité de Jésus, Matthieu termina le tableau général du ministère de Jésus.

« Être ému de compassion » se retrouve souvent dans les évangiles appliqué à Jésus, signifiant être ému dans ses entrailles, et exprimant cette douloureuse sympathie avec laquelle il partagea les maux et les souffrances de notre humanité. Ce sentiment de tendre charité fut excité par la vue de ces foules semblables à des brebis sans berger, lesquelles furent fatiguées et jetées.

Cet état d’épuisement et de souffrance fut nécessairement celui de brebis privées de direction, de protection et de nourriture parce qu’elles n’eurent pas de berger. Image juste et frappante de l’état d’âmes sans lumière, sans paix, sans Dieu. Ce fut dans le lamentable état moral des personnes de son temps que Jésus vit les indices d’une grande moisson d’âmes, prête à être recueillie dans le royaume de Dieu.

Il leur dit : «La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. » la(Lc 10, 2)

Plus l’homme sent sa misère et en souffre, plus ses besoins profonds le jettent dans les bras de Jésus. Mais, pour la moisson, il faut des ouvriers pour conduire les âmes à la source de la vie, il faut des serviteurs de Dieu qui la leur montrent avec amour ; et alors il y en avait si peu, que Jésus demanda à ses disciples de prier pour que le nombre en soit accru.

Priez donc le maître de la moisson, qu’il envoie des ouvriers dans sa moisson. Expression énergique dictée par un besoin impérieux. C’est Dieu qui seul suscite forme, envoie de bons ouvriers dans son règne, mais il faut que l’Église en prière les lui demande. Ce fut par cette mention de la profonde misère du peuple et de l’ardent désir de Jésus qu’un prompt secours lui fut envoyé.

Jésus étant arrivé au faîte de son travail personnel en Galilée, il ne pu l’accomplir que dans des limites assez restreintes. Il désira adresser un appel plus général et plus énergique encore à cette population qu’il dut bientôt quitter. Et pour cela il se multiplia en quelque sorte par la mission qu’il confia aux douze. Cette mission signala en même temps un progrès dans le développement des apôtres.

Ces disciples dont il fit des apôtres, il les envoya comme tels. Encore une fois, Matthieu marqua expressément le nombre de douze disciples que Jésus envoya pour leur faire faire un premier essai de mission et pour préparer les populations à recevoir la parole du royaume.

Dans cette première mission, les disciples durent s’en tenir au dessein de Dieu envers son peuple, auquel Jésus lui-même se soumit, et qui consista à faire annoncer le salut avant tout. Encore une fois, Matthieu marqua expressément le nombre de douze disciples que Jésus envoya pour leur faire faire un premier essai de mission et pour préparer les populations à recevoir la parole du royaume.

 Dans cette première mission, les disciples durent s’en tenir au dessein de Dieu envers son peuple, auquel Jésus lui-même se soumit, et qui consista à faire annoncer le salut avant tout à ce peuple : « Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. » (Jn 4, 22)

Il y eut pour cela de très graves raisons, que Paul apprécia lui-même, bien qu’il fût l’apôtre des Gentils : « Quand les Juifs virent les foules, ils s’enflammèrent de jalousie ; ils contredisaient les paroles de Paul et l’injuriaient »

Paul et Barnabé leur déclarèrent avec assurance : « C’est à vous d’abord qu’il était nécessaire d’adresser la parole de Dieu. Puisque vous la rejetez et que vous-mêmes ne vous jugez pas dignes de la vie éternelle, eh bien ! nous nous tournons vers les nations païennes. C’est le commandement que le Seigneur nous a donné : J’ai fait de toi la lumière des nations pour que, grâce à toi, le salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre. » (Ac 13, 45-47)

Ce fut pourquoi Jésus ajouta : « Ne vous en allez pas sur le chemin des nations et n’entrez pas dans une ville des Samaritains. » Tel fut le devoir des disciples. Après que les Juifs rejetèrent Jésus, ils reçurent des ordres différents : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. » (Mt 28, 19)

Une certaine théologie a voulu voir là une contradiction ou un développement progressif dans les vues de Jésus lui-même Rien n’est plus contraire aux témoignages de l’Évangile ; Jésus savait parfaitement que son règne serait universel même d’après les synoptiques, pour ne pas parler de l’Évangile de Jean.

Sous la forme d’un ordre, Jésus conféra un don miraculeux. Dans l’activité des disciples, comme dans celle de Jésus, les guérisons durent préparer la prédication. Tous les dons de Dieu sont gratuits comme ceux que Jésus conféra aux disciples. En faire un moyen de profits terrestres, c’est les dégrader et les souiller.

Diacre Michel Houyoux

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◊ Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article → Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion

◊ Diacre Jean-Yves Fortin : cliquez ici pour lire l’article → Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion

 Vidéo Diocèse d’Avignon → https://youtu.be/iw70v9D0DZE

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Fünfzehnter Sonntag der Ordentlichen Zeit – Jahr C

Posté par diaconos le 9 juillet 2025

Parabola del buon samaritano principale: Parabole di Gesù. La parabola del buon samaritano è una parabola di Gesù, narrata nel Vangelo secondo Luca 10,25-37 1

Parabola del buon samaritano principale: Parabole di Gesù. La parabola del buon samaritano è una parabola di Gesù, narrata nel Vangelo secondo Luca 10,25-37 1

Aus dem Evangelium Jesu Christi nach Lukas

In jener Zeit stand ein Gesetzeslehrer auf und stellte Jesus auf die Probe und sagte : „Meister, was muss ich tun, um das ewige Leben zu erben ? “ Jesus fragte ihn : « Im Gesetz, was steht da geschrieben? Und wie liest du ? » Der andere antwortete : „Du sollst den Herrn, deinen Gott, lieben mit deinem ganzen Herzen, mit deiner ganzen Seele, mit deiner ganzen Kraft und mit deinem ganzen Verstand, und deinen Nächsten wie dich selbst. “ Jesus sagte zu ihm : « Du hast richtig geantwortet. Tue so und du wirst leben ». Er aber wollte sich rechtfertigen und sagte zu Jesus : „Und wer ist mein Nächster? “

Jesus sprach weiter : « Ein Mann ging von Jerusalem nach Jericho hinunter und fiel Banditen in die Hände ; die Banditen zogen ihn aus, schlugen ihn zusammen und gingen weg und ließen ihn halbtot liegen. Zufällig kam ein Priester den Weg hinunter ; er sah ihn und ging auf der anderen Seite vorbei. Ebenso kam ein Levit an diesen Ort ; er sah ihn und ging auf der anderen Seite vorbei.  Aber ein Samariter, der auf dem Weg war, kam an ihn heran ; er sah ihn und hatte Mitleid mit ihm.

 Er ging hin und verband seine Wunden, indem er Öl und Wein darauf goss : dann lud er ihn auf sein eigenes Reittier, brachte ihn in ein Gasthaus und kümmerte sich um ihn.  Am nächsten Tag holte er zwei Silbermünzen hervor, gab sie dem Wirt und sagte : „Pass auf ihn auf ; alles, was du zusätzlich ausgibst, gebe ich dir zurück, wenn ich wiederkomme“.

 » Wer von den dreien war deiner Meinung nach der Nächste des Mannes, der in die Hände der Banditen gefallen war ? » Der Gesetzeslehrer antwortete :  » Derjenige, der ihm gegenüber Mitleid gezeigt hat. » Jesus sagte zu ihm : „Geh hin, und tu auch du das Gleiche“ (Lk 10 25-37).

Das Gleichnis vom Samariter

Nach den Vorfällen, die seine Abreise aus Galiläa kennzeichneten, wählte Jesus einundsiebzig Jünger für eine neue Mission aus, die darin bestehen sollte, wie seine Vorläufer zu zweit dorthin zu gehen, wohin er selbst zu gehen gedachte. Ihre Anweisung wurde von Jesus gegeben

1. die Notwendigkeit ihrer Mission, denn Die Ernte ist groß, es gibt nur wenige Arbeiter; man muss Gott darum bitten.

2. Die Bedingungen, unter denen sie ihn erfüllen sollen. Sie werden wie Lämmer unter den Wölfen sein ; daher sollen sie sich nicht mit Vorräten belasten und nicht unnötig lange verweilen.

3. das Verhalten, das sie an dem Ort, an dem sie empfangen werden, an den Tag legen sollen. In einem Haus sollen sie sich beim Betreten den Frieden wünschen, der auf den Kindern des Friedens ruhen wird, und dort bis zur Abreise bleiben und essen und trinken, was dort zu finden ist. In einer Stadt sollen sie essen, was ihnen angeboten wird, Kranke heilen und das Reich Gottes verkünden.

4. das Verhalten, das sie dort, wo ihre Salze abgewiesen werden, an den Tag legen sollen. Auf den Platz der Stadt hinausgehen, den Staub abschütteln, der sich an ihnen festgesetzt hat, und erklären, dass sich das Reich Gottes genähert hat.

Jesus behauptete, dass der Zustand von Sodom und Gomorrha am Tag des Gerichts besser war als der dieser Stadt. Er warf den unbußfertigen Städten ihr böses Verhalten vor : Chorazin und Bethsaida waren schuldiger und bedauernswerter als Tyrus und Sidon. Kafarnaum, das in den Himmel erhoben worden war, wurde in die Hölle erniedrigt.

 Die Jünger aufzunehmen oder abzulehnen bedeutet, Jesus und Gott selbst aufzunehmen oder abzulehnen. Der Zweck der Jüngermission bestand darin, die Aufmerksamkeit zu wecken und den Weg für die Predigt Jesu an den Orten zu bereiten, an die er selbst gehen sollte.

Da diese Entsendung der siebzig Jünger von den beiden ersten Evangelisten unterschlagen wurde, konnte die neutestamentliche Kritik nicht umhin, darin eine Erfindung des Lukas zu sehen, oder zumindest eine Überlieferung ohne historischen Hintergrund. Nach Matthäus ließ Jesus diese Ermahnung aussprechen, als er die Zwölf zu ihrer ersten Mission entsendete. Könnte man nicht sagen, dass Jesus diese kurze und ernste Erkenntnis mehr als einmal verneinte ?

Die Anweisungen, die er den siebzig Jüngern gab, wurden größtenteils gleichlautend wiederholt ; einige davon sind nach Lukas selbst an die Zwölf gerichtet. Mit diesem Vorwort wollte Jesus denjenigen, die er sah, die Bedeutung des gegenwärtigen Moments und die Opportunität der Aufgabe, die er ihnen anvertraute, vor Augen führen.

Wie konnte Jesus seine Jünger dazu bringen, eine einfache Pflicht der Liebe oder sogar des Wohlwollens zu erfüllen ? Es wurde angenommen, dass er ihnen beibringen wollte, die Gunst der Menschen zu suchen, indem er ihnen eine unterwürfige Freundlichkeit entgegenbrachte.

Jemanden auf dem Weg zu begrüßen kann bedeuten, sich von seinem Weg abzuwenden, um Bekannte zu besuchen ; Aber es ist nicht einmal nötig, auf diese Supposition einzugehen, es genügt, sich zu vergegenwärtigen, wie zeremoniell und umfassend die Solutationen im Orient sind.

Jesus aber wollte, dass seine Jünger von der höchsten Bedeutung ihrer Aufgabe durchdrungen seien und sich ihr exklusiv widmeten, ohne ihre Zeit mit leeren Formen zu verschwenden. Da diese Aussendung der siebzig Jünger von den beiden ersten Evangelisten unterschlagen wurde, sahen die neusachlichen Kritiker in ihr eine Erfindung Lukas’ oder zumindest eine Tradition ohne his¬to¬rische Grundlage.

Nach Matthäus ließ Jesus diese Ermahnung aussprechen, als er die Zwölf zu ihrer ersten Mission entsendete. Könnte man nicht sagen, dass Jesus diese kurze und ernste Erkenntnis mehr als einmal verneinte ?

Die Anweisungen, die er den siebzig Jüngern gab, wurden zum größten Teil verschiedentlich wiederholt; einige sind nach Lukas selbst an die Zwölf gerichtet. Mit diesem Vorwort wollte Jesus denjenigen, die er sah, die Bedeutung des gegenwärtigen Moments und die Opportunität der Aufgabe, die er ihnen anvertraute, vor Augen führen.

Wie konnte Jesus seine Jünger dazu anhalten, eine einfache Pflicht der Liebe oder sogar des Wohlwollens zu erfüllen ?    Wie kann man eine einfache Pflicht der Po-li¬tesse oder sogar des Wohlwollens verstehen ? Der Begriff „Sohn des Friedens“ ist ein sehr expressiver Hebraismus, der bedeutet, von einem Geist des Friedens beseelt zu sein, so wie ein Kind vom Atem seiner Mutter beseelt ist.

Matthäus gab denselben Gedanken wieder, indem er sagte : « Ich bin ein Mensch, der in der Lage ist, sich selbst zu helfen. «  Matthäus mussten sich die Jünger einfach als Mitglieder der Familie betrachten.

 Für Lukas konnten die Jünger, nachdem sie in einem Haus Gastfreundschaft genossen hatten und in einem anderen Haus übernachteten, von ihren Gastgebern als Zeichen von Missachtung, mangelndem Vertrauen und mangelnder Zuwendung interpretiert werden, was zu Gelassenheit führte. Sie mussten aber den Frieden bringen.

Diakon Michel Houyoux

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◊ Erzbistum Köln : Klicken Sie hier, um den Artikel zu lesen →   Der « Sonntag der göttlichen Barmherzigkeit »

◊ Bistum Mainz  : Klicken Sie hier, um den Artikel zu lesen   Fünfzehnter Sonntag im Jahreskrei

Video Der Barmherzigen Samariter : hier klicken →   https://youtu.be/gYfAFOJGtbk

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Mardi de la quatorzième semaine du Temps Ordinaire – Année Impaire

Posté par diaconos le 8 juillet 2025

 

↪ Jésus dit : « La moisson est abondante, mais il y a peu d’ouvriers. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson. » (Luc 10:2) ⤑ Le champ de blé est une image de notre vie. Une bonne graine a été semée en ce monde, elle a germé, poussé peu à peu. Et maintenant, nous dit Jésus, nous sommes comme un champ de blé au soleil, avec une abondance d’épis. C’est une promesse de bon pain : nous allons nous régaler et vivre.

↪ Jésus dit : « La moisson est abondante, mais il y a peu d’ouvriers. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson. » (Luc 10:2)
⤑ Le champ de blé est une image de notre vie. Une bonne graine a été semée en ce monde, elle a germé, poussé peu à peu. Et maintenant, nous dit Jésus, nous sommes comme un champ de blé au soleil, avec une abondance d’épis. C’est une promesse de bon pain : nous allons nous régaler et vivre.

 De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, voici qu’on présenta à Jésus un possédé qui était sourd-muet. Lorsque le démon eut été expulsé, le sourd-muet se mit à parler. Les foules furent dans l’admiration, et elles disaient : « Jamais rien de pareil ne s’est vu en Israël ! » Mais les pharisiens disaient : « C’est par le chef des démons qu’il expulse les démons. »

  Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages, enseignant dans leurs synagogues, proclamant l’Évangile du Royaume et guérissant toute maladie et toute infirmité. Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles parce qu’elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger.

    Il dit alors à ses disciples :« La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. » (Mt 9,32-38)

Guérison d’un sourd-muet

Jésus étant ressorti du territoire de Tyr, revint vers la mer par la Décapole. On lui amena un sourd-muet, auquel on le pria d’imposer les mains. Jésus l’ayant tiré hors de la foule, toucha ses oreilles et sa langue, et levant les yeux au ciel, il dit en soupirant : « Effata !» L’infirme fut complètement guériJésus défendit à ceux qui furent présents de raconter ce miracle, mais plus il le leur défendit, plus ils le publièrent. Dans un étonnement extrême, ils s’écrièrent : « Il a tout bien fait !» Jésus s’était avancé jusqu’aux limites septentrionales de la Galilée, où commençait le territoire de Tyr.

Maintenant, au lieu de revenir immédiatement sur ses pas, il fit un détour plus au nord, par Sidon, ou, comme d’autres l’entendirent, par le territoire de Sidon, pour revenir vers la mer de Galilée, en franchissant le Liban dans la direction de Damas, puis en traversant la Décapole. Marc ne dit pas pourquoi Jésus choisit cette route. Dans ce long voyage en pays païen, il s’entretint d’une manière suivie avec ses disciples. La Décapole était une vaste contrée, située au-delà du Jourdain au nord-est de la Galilée.

Jésus eut abordé une fois cette contrée ; il avait dû se retirer à la prière des habitants, mais y laissa un témoin de sa puissance : « Alors ils se mirent à supplier Jésus de quitter leur territoire.» Comme Jésus remontait dans la barque, le possédé le suppliait de pouvoir être avec lui. Il n’y consentit pas, mais il lui dit : « Rentre à la maison, auprès des tiens, annonce-leur tout ce que le Seigneur a fait pour toi dans sa miséricorde.» (Mc 5, 17-19) Jésus prit à part le sourd-muet pour être seul avec le malade, entrer en rapport personnel avec lui et lui laisser une impression d’autant plus profonde de sa guérison ? L’Évangile présente divers faits analogues. À l’ordinaire Jésus guérissait uniquement par la parole. En agissant autrement, quel peut être son but ?

Les uns pensèrent qu’il voulut suppléer à ce qui manqua à la foi du malade ; l’encourager en lui montrant qu’il s’occupait de lui avec intérêt. D’autres supposent qu’il eut en vue les témoins de la guérison et s’accommoda à leurs idées sur l’efficacité de certains moyens, afin de prévenir en eux la superstition qui put s’attacher au miracle. Seulement il faut remarquer avec Olshausen que, même là où Jésus ne guérit pas uniquement par la parole, il n’employa jamais des moyens étrangers à sa personne ; en elle résidait exclusivement la puissance divine qui rendait la santé aux malades et même la vie aux morts.

Il y eut une grande solennité dans l’accomplissement de ce miracle. Jésus, comme il le faisait souvent, leva les yeux au ciel, où son regard chercha auprès de Dieu toute lumière et toute puissance. Il soupira, soit en faisant monter vers Dieu son ardente prière, soit par la douleur qu’il éprouva en prenant sur lui son nos infirmités ; enfin il prononça la parole puissante qui rendit à ce malheureux l’usage de l’ouïe et de la parole : Ephphatha ! (Ouvre-toi !)

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites chrétiens

◊ Radio Don Bosco : cliquez ici pour lire l’article → Mardi, Quatrième semaine du Temps Ordinaire — Année impaire

◊ Catholique.org. : cliquez ici pour lire l’article →Guérison d’un sourd-muet – Les méditations

Vidéo   Pasteur Parc Pernot : cliquez ici pour regarder la vidéo → https://youtu.be/QsBb0-lh4jY

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Quindicesima domenica del Tempo Ordinario – Anno C

Posté par diaconos le 8 juillet 2025

 

Miniatura per Parabola del buon samaritano Parabola del buon samaritano principale: Parabole di Gesù. La parabola del buon samaritano è una parabola di Gesù, narrata nel Vangelo secondo Luca 10,25-37 che mette in risalto la misericordia... 10 KB (1 470 parole) - 15:32, 2 feb 2025

Parabola del buon samaritano principale: Parabole di Gesù. La parabola del buon samaritano è una parabola di Gesù, narrata nel Vangelo secondo Luca 10,25-37 1

 Dal Vangelo di Gesù Cristo secondo Luca

In quel tempo, un certo avvocato si alzò e sfidò Gesù, dicendo : « Maestro, che cosa devo fare per ereditare la vita eterna ? «  Gesù gli chiese : « Che cosa sta scritto nella Legge ? E come la leggi ?  » L’altro uomo rispose : “Amerai il Signore tuo Dio con tutto il tuo cuore, con tutta la tua anima, con tutta la tua forza e con tutta la tua mente, e il tuo prossimo come te stesso”. Gesù gli disse : « Hai risposto bene. Fai così e vivrai ». Ma egli volle giustificarsi e disse a Gesù: “E chi è il mio prossimo ?”.

Allora Gesù disse : « Un uomo stava scendendo da Gerusalemme a Gerico quando si imbatté in alcuni briganti che lo spogliarono, lo picchiarono e se ne andarono, lasciandolo mezzo Mmorto. Per caso, un sacerdote stava passando per quella strada ; lo vide e passò dall’altra parte. Allo stesso modo, un levita giunse nello stesso luogo ; lo vide e passò dall’altra parte.  Ma un samaritano, che era in cammino, lo vide e ne ebbe compassione.

.Gli si avvicinò e gli fasciò le ferite, versandovi sopra olio e vino ; poi lo caricò sul proprio cavallo, lo portò in una locanda e si prese cura di lui. Il giorno dopo, tirò fuori due monete d’argento e le diede all’oste, dicendogli : “Prenditi cura di lui ; tutto quello che hai speso in più, te lo restituirò al mio ritorno”. (Lc 10 15,25-37)

Chi dei tre, secondo te, era vicino all’uomo caduto nelle mani dei briganti? ». Il dottore della Legge rispose : “Quello che gli ha mostrato misericordia”. Gesù gli disse: “Va’ e fa’ lo stesso” (Lc 10,25-37).

La parabola del samaritano

Dopo gli incidenti che segnarono la sua partenza dalla Galilea, Gesù scelse settanta discepoli per una nuova missione, che consisteva nell’andare a due a due, come i suoi precursori, nei luoghi dove egli stesso intendeva recarsi.

Le istruzioni furono date da Gesù

1. la necessità della loro missione, perché La messe è molta, ma gli operai sono pochi ; bisogna chiederli a Dio.

2. Le condizioni in cui avrebbero dovuto svolgere la loro missione. Saranno come agnelli in mezzo ai lupi, quindi non dovranno preoccuparsi delle provviste o indugiare inutilmente.

3. il comportamento da tenere nel luogo in cui saranno accolti. Quando entrano in una casa, devono augurare la pace, che si poserà sui figli della pace; devono rimanervi fino alla partenza, mangiando e bevendo tutto ciò che trovano. In una città, mangiate ciò che viene loro offerto, curate i malati, annunciate il regno di Dio.

4. il comportamento che devono tenere quando sono rifiutati. Uscire nella piazza della città, scuotere la polvere che si è depositata su di loro e dichiarare che il regno di Dio si è avvicinato.

 Gesù disse che, nel giorno del giudizio, Sodoma e Gomorra sarebbero state meglio di questa città. Rimproverò le città impenitenti per il loro comportamento malvagio: Chorazin e Bethsaida erano più colpevoli e più da compatire di Tiro e Sidone.

Cafarnao, che era stata elevata al cielo, è stata abbassata all’inferno. Accogliere o rifiutare i discepoli significa accogliere o rifiutare Gesù e Dio stesso. Lo scopo della missione dei discepoli era quello di risvegliare l’attenzione e preparare la strada alla predicazione di Gesù nei luoghi dove egli stesso sarebbe dovuto andare.

Gesù li inviò a due a due: essi furono in grado di completarsi a vicenda e di fortificarsi contro i pericoli morali e lo scoraggiamento. Poiché questo invio dei settanta discepoli non è menzionato da Matteo e Marco, i critici negativi hanno subito visto in esso un’invenzione di Luca, o almeno una tradizione senza fondamento storico.

Secondo Matteo, fu quando Gesù stava inviando i dodici alla loro prima missione che sentì questa esortazione. Non potremmo ammettere che Gesù abbia pronunciato questa breve e seria frase più di una volta ?

Anche la maggior parte delle istruzioni che diede ai settanta discepoli furono ripetute: alcune di esse, secondo lo stesso Luca, sono rivolte ai dodici. Con questo preambolo, Gesù voleva far sentire ai suoi inviati l’importanza del momento presente e l’attualità della missione che aveva loro affidato.

Come poteva Gesù vietare ai suoi discepoli di adempiere a un semplice dovere di educazione o addirittura di gentilezza ? Si pensa che volesse proibire loro di cercare il favore degli uomini adottando un atteggiamento ossequioso nei loro confronti.

Salutare qualcuno per strada potrebbe significare girarsi dall’altra parte per andare a trovare persone conosciute; ma non è nemmeno necessario fare questa supposizione, basta ricordare quanto siano cerimoniosi e complicati i saluti in Oriente ; eppure Gesù voleva che i suoi discepoli fossero consapevoli dell’importanza suprema della loro missione e che si dedicassero esclusivamente ad essa, senza perdere tempo in vane forme.

Questo termine, figlio della pace, è un ebraismo molto espressivo, che significa essere animati da uno spirito di pace, come un bambino è animato dal respiro di sua madre. Matteo esprime lo stesso pensiero quando dice : “Se la casa è degna”, degna della pace che si desidera per essa, capace di riceverla. Lo stesso ebraismo si ritrova in queste espressioni : figlio dell’ira (Ef 2,3), della perdizione, della disobbedienza (Ef 5,6).

Per Matteo, i discepoli dovevano considerarsi semplicemente come membri della famiglia. Per Luca, i discepoli, dopo aver ricevuto ospitalità in una casa, si spostano in un’altra, e i loro ospiti possono interpretare questo comportamento come un segno di malcontento, una mancanza di riconoscimento e di affetto ; suscitano così gelosia. Ma dovevano portare la pace.

 Il diacono Michel Houyoux

 Supplementi

Santuario della Divina Misericordia : clicca per leggere l’articoloLa festa della Divina Misericordia

Suor  Faustina (Italia) : clicca qui perleggere l’articolo → Festa della Divina Misericordia

 Link ad altri siti cristiani

QUMRAN NET : clicca qui per leggere l’articolo  → XV Domenica del Tempo Ordinario -Anno C

Hozana  : clicca qui per leggere l’articolo → Festa della Divina Misericordia: significato, celebrazione e …

  Video Padre Fernando Armellini : clicca qui https://youtu.be/O76_b1-TcPQ

 

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