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La Sainte Famille — Année B

Posté par diaconos le 21 décembre 2020

Méditation de Mgr Pizzaballa: La Sainte Famille, année B

L’enfant grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse

# La Sainte Famille est le nom donné à la famille formée par Jésus de Nazareth et ses parents, Marie et Joseph. Elle est citée en exemple par l’Église catholique pour toutes les familles catholiques. La fête liturgique célébrant cette Sainte Famille de Nazareth fut instaurée par l’Église en 1893 et fixée aujourd’hui au dimanche qui suit immédiatement la fête de Noël. St Joseph, époux de Marie, est fêté le 19 mars et saint Joseph artisan le 1er mai. C’est un religieux canadien, François de Laval, qui est à l’origine du culte de la Sainte Famille. En 1660, le monastère Saint-Joseph du Bessillon avait signalé des miracles sur Saint Joseph et Sainte Marie et la paroisse de Sainte-Famille sur l’île d’Orléans fut fondée en 1684. En 1665, François de Laval fonda la confrérie de la Sainte Famille, une confrérie qui existe encore dans quelques paroisses du Canada. Ce culte s’est ensuite répandu dans l’Église catholique au XIXe siècle avec l’appui du pape Léon XIII. La fête de la Sainte Famille est la fête patronale du séminaire de Québec. Elle est tout particulièrement vénérée à Cotignac (sud de la France), lieu d’apparition de la Vierge Marie et de Saint Joseph, dans le Sanctuaire Notre Dame de Grâces.

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes. Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon.
C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur.
Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple. Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait, Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : « Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples : lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. » Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qui était dit de lui.
Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. » Il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser.
Elle était très avancée en âge ; après sept ans de mariage, demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière.
Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui. » (Lc 2, 22-40)

Circoncision et présentation au temple

Les parents de Jésus l’amenèrent au temple pour accomplir les prescriptions-de la loi relatives à la purification de la mère et à la consécration du fils premier-né. Ils offrirent le sacrifice des pauvres. Siméon., cet homme juste et pieux, qui attendit le salut et eut reçu la promesse de le voir avant de mourir, vint au temple, conduit par l’Esprit, et reçut l’enfant dans ses bras en bénissant Dieu.

 Siméon exprima ses sentiments personnels : il put s’en aller en paix, puisqu’il vit le salut ; puis il célébra ce salut que Dieu  prépara et qui fut la lumière des païens et la gloire d’Israël.  À l’admiration du père et de la mère, Siméon répondit en prophétisant le triage que le Messie opérera, l’opposition qu’il rencontrera, la grande douleur qu’il causera à sa mère. Le but de ces dispensations sera la manifestation des pensées cachées.

Anne,  cette veuve, très avancée en âge et qui passait sa vie dans le temple, survint et loua Dieu en présence de tous. Marie et Joseph rentrèrent à Nazareth, où l’enfant se développa corporellement et spirituellement sous l’action de la grâce divine. Tout enfant israélite mâle devait être circoncis le huitième jour (Genèse 17.12 ; Lévitique 12.3). C’était là le signe distinctif de l’alliance que Dieu traita avec Abraham et qui, comme le baptême, était le symbole de la purification.

C’est dans cette cérémonie qu’on donnait son nom au petit enfant :  » Et étant venus le huitième jour pour circoncire le petit enfant, ils l’appelaient Zacharie, du nom de son père. » (Lc 1, 59) Jésus, dès son entrée dans la vie, entre dans l’alliance de son peuple ; il est soumis à la circoncision. Il est né de femme et né sous la loi : « Mais lorsque est venue la plénitude des temps, Dieu a envoyé son Fils, formé d’une femme, né sous la Loi » (Ga, 4, 4) . C’est par là qu’il  commença à réaliser son nom de Jésus, ou Sauveur.

Tout premier-né appartenait à l’Éternel et devait être exclusivement consacré à son service ; mais la tribu de Lévi ayant été choisie pour ce service, il fallait que tous les premiers-nés des autres tribus fussent rachetés à prix d’argent :  » Car ils me sont entièrement donnés d’entre les enfants d’Israël ; je les ai pris pour moi, à la place de tous ceux qui naissent les premiers, de tous les premiers-nés d’entre les enfants d’Israël. » (Nb 8, 16),  afin que le droit divin fût constaté, et que le futur chef de famille se souvînt toujours de ses obligations.

 La maman de Jésus dut offrir un agneau en holocauste et un jeune pigeon ou une tourterelle pour le péché ; mais, si ses moyens ne le lui permettaient pas, elle pouvait remplacer ce sacrifice par celui de deux tourterelles ou de deux jeunes pigeons : « Quand les jours de sa purification seront achevés – qu’il s’agisse d’un garçon ou d’une fille – elle apportera à l’entrée de la tente de la Rencontre un agneau dans sa première année pour l’holocauste, et un pigeonneau ou une tourterelle pour le sacrifice pour le péché, et elle les remettra au prêtre. Celui-ci les présentera à l’Éternel, accomplira pour elle le rite d’expiation et elle sera rituellement purifiée de sa perte de sang. Telle fut la règle concernant la femme qui donne naissance à un garçon ou à une fille. Si elle n’a pas de quoi offrir un agneau, elle prendra deux tourterelles ou deux pigeonneaux, l’un pour l’holocauste et l’autre pour le sacrifice pour le péché ; le prêtre accomplira pour elle le rite d’expiation et elle sera purifié  » (Lv 12, 6-8).

Siméon est inconnu dans l’histoire ; son nom signifie  exaucement . Il était juste et pieux ; il attendait la venue du Sauveur. Siméon, Anne, Zacharie, Joseph d’Arimathée  et d’autres encore montrèrent qu’il y eut d’humbles Israélites qui étaient prêts à recevoir le Seigneur sous quelque chétive apparence qu’il plairait à Dieu de le leur manifester. Le sacerdoce officiel n’accueillit pas le Seigneur qui, pour la première fois, entrait dans son temple: « Voici, j’enverrai mon messager; Il préparera le chemin devant moi. Et soudain entrera dans son temple le Seigneur que vous cherchez; Et le messager de l’alliance que vous désirez, voici, il vient, Dit l’Éternel des armées » (Ml 3, 1)

Un sacerdoce libre se forma pour le suppléer ; il fut représenté par Siméon et Anne. La source de la vie religieuse de Siméon y fut clairement indiquée. Cette préparation eut lieu durant des siècles par toutes les révélations de l’ancienne alliance. Ce grand salut destiné à tous se répartit en deux courants divers. D’une part, il est lumière pour éclairer les nations païennes , pour la révélation des nations qui, pour la révélation qui leur est destinée, à elles, sont plongées dans les ténèbres les plus profondes ; d’autre part, il est la gloire du peuple d’Israël qui, tout en ayant part à ce salut, aura l’immortel honneur de l’avoir donné au monde : « Je fais approcher ma justice: elle n’est pas loin; Et mon salut: il ne tardera pas. Je mettrai le salut en Sion, Et ma gloire sur Israël. » (Is 46, 13)

Anne  resta veuve et âgée de quatre-vingt-quatre ans, elle Elle ne s’éloigna pas du Temple, rendant un culte par des jeûnes et des prières, nuit et jour, fille de Phanuel, elle ne fut  connue dans l’histoire évangélique que par ce trait. Le mot de prophétesse indique que, comme Siméon, elle avait reçu l’esprit de prophétie, par lequel elle aussi reconnut dans le petit enfant le Sauveur promis, et en glorifia Dieu.

Luc rappelle encore à sa louange qu’après un temps assez court de mariage, elle avait vécu jusqu’à l’âge de quatre-vingt-quatre ans dans un long veuvage, ce qui était considéré comme très honorable chez les Juifs. M. Godet traduit : « veuve depuis déjà quatre-vingt-quatre ans ». La sagesse, comprenant la connaissance de Dieu et celle des hommes, dans son application pratique à la vie, fut le trait saillant du caractère de Jésus enfant. Jésus passa par toutes les phases d’un développement normal, le seul qui se soit accompli sur la terre, le seul qui ait été exempt de toutes les atteintes délétères du mal et se soit poursuivi d’une manière harmonique par une communion constante avec Dieu.

Diacre Michel Houyoux

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Compléments

◊Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article →  BONNE ET SAINTE FÊTE DE NOËL

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Fête de la présentation de Jésus au temple ; fête de la Chandeleur

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article →  Chandeleur : fête du Christ, lumière pour le monde

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → La joie de Noël, c’est la joie d’un peuple libéré.

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ La Croix :  cliquez ici pour lire l’article →   Sainte Famille : Jésus, Marie et Joseph

◊ Unité Pastorale de la Woluwe :  cliquez ici pour lire l’article →  Sainte-Famille | Unité Pastorale de la Woluwe

Abbé Pierre Desroches : « La Sainte Famille : Dans la nuit, la foi de Joseph »

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Vierter Adventssonntag im Jahr B

Posté par diaconos le 20 décembre 2020

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Siehe, du wirst schwanger werden und einen Sohn gebären

# Bevor die Verkündigung an Maria gemacht wurde, wurde die Verkündigung einer wundersamen Schwangerschaft an Sarah, die Frau von Abraham (Genesis 18:9-15) und an die Frau von Manoah, die Simson gebar (Richter 13:2-7.24-25a), gemacht. Ebenso war Marias Cousine Elisabeth trotz ihres hohen Alters schwanger (Lukas 1, 5-25 & 57-80). Der koranische Bericht greift die Episode der Verkündigung in Sure 19, Verse 17-21 auf. Nach William Dye folgt der Koran hier dem Protevangelium des Jakobus, einer christlichen Apokryphe aus dem 2. Jahrhundert. Die Verkündigung ist eines der zentralen Mysterien des christlichen Gottesdienstes. Die libanesische Regierung erklärte den Tag der Verkündigung zum nationalen Feiertag, um die islamisch-christliche Einheit zu verdeutlichen, da die Verkündigung im Evangelium und im Koran erwähnt wird.

Aus dem Evangelium nach Lukas

Der Engel Gabriel wurde von Gott in eine Stadt in Galiläa gesandt, die Nazareth heißt, zu einem jungen Mädchen, einer Jungfrau, die mit einem Mann aus dem Hause David, der Josef heißt, verheiratet war; und das Mädchen hieß Maria. Und der Engel trat zu ihr und sprach: « Sei gegrüßt, voll der Gnade, der Herr ist mit dir. Als sie dies hörte, war sie sehr aufgeregt und fragte sich, was dieser Gruß zu bedeuten hatte.

Da sagte der Engel zu ihr : « Fürchte dich nicht, Maria, denn du hast Gnade bei Gott gefunden. Siehe, du wirst schwanger werden und einen Sohn gebären, und du wirst seinen Namen Jesus nennen. Er wird groß sein und Sohn des Höchsten genannt werden; und Gott der Herr wird ihm den Thron seines Vaters David geben, und er wird König sein über das Haus Jakob in Ewigkeit, und sein Reich wird kein Ende haben. Und Maria sprach zu dem Engel : « Wie soll das geschehen, da ich eine Jungfrau bin ? ».

Der Engel antwortete ihr : « Der Heilige Geist wird über dich kommen, und die Kraft des Höchsten wird dich überschatten; darum wird der, der geboren werden soll, heilig sein, und man wird ihn Sohn Gottes nennen. Und siehe, deine Kusine Elisabeth hat auch einen Sohn empfangen in ihrem hohen Alter, und sie ist im sechsten Monat, da sie ‘die Unfruchtbare’ genannt wurde. Denn für Gott ist nichts unmöglich ». Da sagte Maria: « Siehe, ich bin die Magd des Herrn; mir geschehe alles nach deinem Wort. Dann verließ der Engel sie. (Lukas 1, 26-38)

Autor +FATHER MARIE LANDRY C+MPS

Gesegnet ist der Mann, der nicht in den Rat der Gottlosen eintritt, der nicht dem Weg der Sünder folgt, der nicht bei denen sitzt, die spöttisch sind, sondern sich freut über das Gesetz des Herrn und Tag und Nacht sein Gesetz murmelt. (Ps 1,1-2) «   Gesegnet sind wir, Herr, weil wir nach Maria, der Empfängerin deines Wortes, deinen Willen erkennen und befolgen.  » Lass alles mit mir geschehen, Herr, nach deinem Wort.  » Mit deinem Engel (Boten), der Kirche, mache mich zu einem wahren Diener des Evangeliums.

Heute ist der Ton des Evangeliums der eines Volksmärchens. Erzählungen beginnen immer mit : « Es war einmal… », wir werden mit den Charakteren, der Zeit, dem Ort und dem Thema bekannt gemacht. Der heilige Lukas erzählt uns in ähnlicher Weise, in einem einfachen und zugänglichen Ton, die größte Geschichte, die es je gab.

Er präsentiert uns keine von der Phantasie erdachte Geschichte, sondern eine wahre Geschichte, die von Gott selbst unter Mitwirkung der Menschheit gewoben wurde. Der Höhepunkt ist : « Siehe, du wirst schwanger werden und einen Sohn gebären, und du sollst seinen Namen Jesus nennen » (Lk 1,31). Die Botschaft sagt uns, dass Weihnachten nahe ist. Maria, wird uns die Tür öffnen, um an Gottes Werk mitzuarbeiten.

Die demütige Magd von Nazareth hört mit Erstaunen die Ankündigung des Engels. Sie betet zu Gott, denjenigen zu schicken, der auserwählt ist, die Welt zu retten. In ihrer Einfachheit war sie weit davon entfernt, zu ahnen, dass Gott sie erwählen würde, um seinen Plan auszuführen. Maria erlebte sehr intensive, dramatische Momente in ihrem Herzen: Sie wollte Jungfrau bleiben ; Gott bietet ihr nun die Mutterschaft an.

Sie versteht nicht : « Wie soll das denn gehen ? » (Lk 1,34) fragt sie ? Der Engel sagt ihr dann, dass ihre Jungfräulichkeit und ihre Mutterschaft nicht im Widerspruch zueinander stehen, sondern dass sie durch die Kraft des Heiligen Geistes in vollkommener Harmonie sind. Das bedeutet nicht, dass sie mit dieser Erklärung besser versteht. Aber es reicht ihr, denn sie versteht, dass das Wunder, das sich verwirklichen soll, das Werk Gottes ist : « Denn für Gott ist nichts unmöglich » (Lk 1,38). Und deshalb antwortet sie: « Es geschehe mir alles nach deinem Wort » (Lk 1, 38).

Möge es in Erfüllung gehen ! Es soll geschehen ! Fiat ! Ja. Eine totale Akzeptanz des Willens Gottes, ohne zu viel zu verstehen, aber ohne Vorbehalte oder Bedingungen. In dem Moment, als das Wort Fleisch wurde, wohnte es unter uns (Joh 1,14). Das Volksmärchen wird dann zur göttlichsten und menschlichsten Wirklichkeit. Paul VI. schrieb 1974 : « Maria ist die Antwort Gottes auf das Geheimnis des Menschen; und sie ist die Frage, die sich der Mensch über Gott und sein eigenes Leben stellt. »

Komm, Herr Jesus, komm, Emmanuel. Wir warten auf Sie. Sieh nicht auf unsere Lebensstörungen, sondern erkenne den Durst unserer Herzen. Denn du bist unser Retter, der uns mit dem Vater versöhnt. Du zeigst uns den Weg, den wir verloren haben: den Weg der Menschlichkeit, den Weg der Demut, den Weg der Nächstenliebe. In dir, mit dir und durch dich, Herrlichkeit, Ehre und Macht Gott, dem Vater, in seinem Geist.

Ergänzung

◊ Diakon : Klicken Sie hier, um den Artikel zu lesen → Vierter Adventssonntag im Jahr B

Links zu anderen Christlichen Webseiten

◊ Predigt von  Richard Baus : klicken Sie hier, um den Artikel zu lesen →  Vierter Adventssonntag

◊ Von Julia Martin : klicken Sie hier, um den Artikel zu lesen → Das bedeuten die vier Adventssonntage

Predigt zum vierter Adventssonntag 2020

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Quatrième dimanche de l’Avent de l’année B

Posté par diaconos le 20 décembre 2020

L’image contient peut-être : Cherenfantcsc Jean Paul

Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils

# Avant d’être faite à Marie, l’Annonciation d’une grossesse miraculeuse fut faite à Sarah, épouse d’Abraham (Genèse 18, 9-15) ainsi qu’à la femme de Manoah, qui enfanta Samson (Juges 13, 2-7.24-25a). De même la cousine de Marie, Élisabeth fut enceinte malgré son âge avancé (Luc 1, 5-25 & 57-80). Le récit coranique reprend l’épisode de l’annonciation dans la sourate 19, versets 17-21. Selon Guillaume Dye, le Coran suit ici le Protévangile de Jacques, apocryphe chrétien du IIe siècle. L’annonciation est un des mystères centraux du culte chrétien. C’est en effet le moment où le divin s’incarna en homme Le gouvernement libanais décréta le jour de l’Annonciation jour de fête nationale, illustrant l’unité islamo-chrétienne, puisque l’Annonciation est citée dans l’Évangile et dans le Coran.

De l’Évangile selon saint Luc 

L’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille, une vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph; et le nom de la jeune fille était Marie. L’ange entra chez elle et dit: «Je te salue, comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi». A cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
L’ange lui dit alors: «Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père; Il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin». Marie dit à l’ange : «Comment cela va-t-il se faire, puisque je suis vierge ?».
L’ange lui répondit: «L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, et il sera appelé Fils de Dieu. Et voici qu’Élisabeth, ta cousine, a conçu, elle aussi, un fils dans sa vieillesse et elle en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait: ‘la femme stérile’. Car rien n’est impossible à Dieu». Marie dit alors : «Voici la servante du Seigneur; que tout se passe pour moi selon ta parole». Alors l’ange la quitta. (Luc 1, 26-38)

Auteur +PÈRE MARIE LANDRY C+MPS

« Heureux est l’homme qui n’entre pas au conseil des méchants, qui ne suit pas le chemin des pécheurs, ne siège pas avec ceux qui ricanent, mais se plaît dans la loi du Seigneur et murmure sa loi jour et nuit ! » (Ps 1, 1-2) Heureux, sommes-nous, Seigneur, d’être après Marie, destinataires de ta Parole pour connaître et suivre tes volontés.« Que tout m’advienne selon ta parole, Seigneur. » Avec ton ange (messager), l’Église, fais de moi un vrai serviteur de l’Évangile.
Aujourd’hui, le ton de l’évangile est celui d’un conte populaire. Les contes commencent toujours par : «Il était une fois…», on nous présente les personnages, l’époque, l’endroit et le sujet. Celui-ci arrivera au point culminant du récit, et il y a un dénouement à la fin.Saint Luc, d’une manière similaire nous raconte, avec un ton simple accessible, la plus grande l’histoire qui ait jamais existé.
Il ne nous présente pas un récit créé par l’imagination, mais une histoire vraie tissée par Dieu lui-même avec la collaboration de l’humanité. Le point culminant est: «Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus» (Lc 1, 31) Le message nous dit que Noël est proche. Marie, nous ouvrira la porte en collaborant à l’œuvre de Dieu.
L’humble demoiselle de Nazareth entend avec étonnement l’annonce de l’ange. Elle prie Dieu d’envoyer Celui qui a été choisi pour sauver le Monde. Dans sa simplicité, Elle était loin de se douter, que c’est Elle que Dieu choisirait pour mener à bien son plan. Marie vit des moments très intenses, dramatiques, dans son cœur : Elle tenait à rester vierge ; Dieu lui propose désormais une maternité. Elle ne comprend pas : «Comment cela va-t-il se faire ?» (Lc 1,34) demande-t-elle ?
L’ange lui dit alors que sa virginité et sa maternité ne se contredisent pas, mais que par la force de l’Esprit Saint elles s’accordent parfaitement. Cela ne veut pas dire qu’elle comprend mieux avec cette explication. Mais cela lui suffit, car elle comprend que le prodige qui est sur le point de se réaliser sera l’œuvre de Dieu : «Car rien n’est impossible à Dieu» (Lc 1, 38). Et c’est pour cela qu’elle répond : «Que tout se passe pour moi selon ta parole» (Lc 1,38).
Qu’elle s’accomplisse ! Que cela se fasse ! Fiat ! Oui. Une acceptation totale de la Volonté de Dieu, sans trop comprendre, mais sans réserves ni conditions. À cet instant même,le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous (Jn 1, 14). Le conte populaire devient alors la réalité la plus divine et la plus humaine. Paul VI écrit en 1974 : «Marie est la réponse que Dieu donne au mystère de l’homme ; et Elle est la question que l’homme se pose sur Dieu et sa propre vie». »

Viens, Seigneur Jésus, viens Emmanuel. Nous t’attendons. Ne regarde pas nos désordres de vie, mais reconnais la soif de nos cœurs. Car tu es notre Sauveur qui nous réconcilie avec le Père. Tu nous montres le chemin que nous avons perdu : chemin d’humanité, chemin d’humilité, chemin de charité. En toi, avec toi et par toi, gloire, honneur et puissance à Dieu le Père, en son Esprit. Amen.

Complément

Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Quatrième dimanche de l’Avent de l’année B

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Diocèse de Papeete  : cliquez ici pour lire l’article → Quatrième dimanche de l’Avent Année B

◊ Séminaire du Québec  : cliquez ici pour lire l’article → Homélie – 4e dimanche de l’Avent B 2020

Homélie du Père Jean Baptiste Dianda

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L’assassinat d’Abel et la punition de Caïn

Posté par diaconos le 19 décembre 2020

Abel et Caïn, le sacrifice, la justice et la foi | La Colombe

Historicité du récit d’Abel et Caïn

Cet assassina raconte le premier meurtre rapporté par la Bible. Parmi tous les meurtres perpétrés depuis l’aube des temps,  il en eut forcément un qui futle premier. Abel et Caïn possède donc par la force des choses une part d’historicité.  Les enseignements de cette courte histoire sont beaucoup plus riches que le faits.

La première différence pour Dieu fut la nature du sacrifice. Caïn offrit  des fruits de la terre, Abel un agneau premier-né de son troupeau. Dieu préféra le sacrifice d’Abel, ce qui provoqua la jalousie de Caïn. Ce fait, à savoir le sacrifice d’un agneau agréable à Dieu,  trouvara plusieurs répercutions dans la Bible…

  1. -Abraham sacrifia un bélier, Yahvé ayant retenu sa main pour l’empêcher au dernier moment de prendre la vie d’Isaac (Genèse chapitre 22).
  2. Les israélites échappèrent à la dernière plaie d’Égypte en répandant le sang d’un agneau sur les deux poteaux et sur le linteau des portes (Exode chapitre 12).
  3. Jean-Baptiste présenta ainsi le Christ : Il vit Jésus venant à lui, et il dit « Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde » (Jean chapitre 1 verset 29).

La première force de ce récit antédiluvien fut d’évoquer très tôt dans l’histoire notre planche de salut, le seul sacrifice permettant de laver nos péchés. Il fallut attendre la Nouvelle Alliance et le sacrifice de Jésus Christ, agneau de Dieu, pour nous permettre par la foi de vaincre le péché. Cette offrande d’Abel, agréable à Yahvé préfigura le véritable message du Nouveau Testament, Jésus vint accomplir sur la croix le sacrifice ultime permettant de laver nos fautes.

La faillibilité de l’homme

Le conseil donné par Dieu à Caïn fut de se ressaisir. Pour mettre en œuvre son plan et affermir la foi en lui, Yahvé usa des moyens qu’il jugea nécessaire, comme par exemple lorsqu’il demanda à Abraham de sacrifier son fils Isaac, il épargna Isaac, en offrant à la place un bélier pour le sacrifice, mais sa méthode pour tester la foi d’Abraham consista bel et bien à demander à ce dernier si il fut prêt à sacrifier son propre fils.

Caïn  n »écouta pas Yahvé et par jalousie, tua son frère. D’un point de vue chrétien, ce meurtre est donc l’illustration que le péché ne peut être dominé que par l’appel à Dieu. Yahvé se servit de Caïn afin de démontrer que nous ne pouvons pas nous débarrasser du péché, de même que Caïn ne put se dominer par lui-même et en vint à tuer son frère.

La punition de Caïn

Yahvé ne jugea pas bon de tuer le fratricide, contrairement à ce qu’il prescrivit dans le décalogue bien des générations plus tard du temps de Moïse. La seule mort à ce stade de la Genèse, celle d’Abel, fut la cause de la main de l’homme. Il n’y a pas encore eu Sodom et Gomorrhe, les lois prescrivant de lapider les meurtriers au nom de Dieu, etc…

Ce régime divin d’avant le déluge se rapprocha des prescriptions de la Nouvelle Alliance, où la loi mosaïque fut portée à un niveau spirituel. Jésus, Dieu qui s’est fait homme, ne demande pas de tuer mais demande de pardonner à ceux qui nous offensent. Caïn ne fut pas tué par Dieu pour son crime, il fut marqué et sa descendance le fut aussi par la force des choses.

Que retenir du récit d’Abel et Caïn ?

Cette histoire est très courte et sans un minimum de connaissance théologique on passe complètement à côté des principaux enseignements qu’elle comporte. Le meurtre lui-même est accessoire. Ce n’est pas une histoire de meurtre, c’est une histoire de sacrifice, de foi et de justice

De l’assassinat d’Abel par son frère

Depuis cette première faute, un déferlement du péché envahit le monde entier : l’assassinat d’Abel par son frère Caïn en est un exemple parmi d’autres. Ce premier meurtre est présenté avec une éloquence singulière dans une page du livre de la Genèse (Gn 4, 1-8), une page réécrite chaque jour dans le livre de l’histoire des peuples, sans trêve et d’une manière répétée qui est dégradante.

Le livre de la Genèse nous donne quelques détails permettant de comprendre le cheminement de Caïn sur le chemin de la perdition : Caïn et Abel étaient enfants d’Adam et d’Ève. Le premier cultivait la terre et son frère était berger. Après un certain temps, Caïn offrit au Seigneur des produits de sa récolte et Abel, de son côté, présenta les premiers-nés de son troupeau, en offrant les meilleurs morceaux. (Gn 4, 4b)

Lorsque que Caïn vit l’offrande d’Abel acceptée par Dieu, il s’irrita. Son dépit naquit donc de la jalousie ; cette douleur-là est ce que saint Paul appelle : « La contrariété engendrée par le monde ne produit que la mort. » (2 Co 7, 10) Le texte biblique ne révèle pas le motif pour lequel Dieu préféra le sacrifice d’Abel à celui de Caïn ; mais il montre clairement que, tout en préférant le don d’Abel, il resta en dialogue avec Caïn.

Il l’avertit en lui rappelant sa liberté face au mal : l’homme, créé à l’image de Dieu, n’est en rien prédestiné au mal. Les mauvaises dispositions de son cœur ne se manifestèrent que par l’abattement qui se peignit sur son visage, mais cet abattement était le signe de mauvaises intentions. Ici encore, comme après la chute du couple Adam et Ève, Dieu, ayant remarqué son irritation ne laissa pas le pécheur à lui-même ; il consentit à lui parler pour le rendre conscient de sa faute et l’empêcher de descendre plus loin dans le mal.

Mais Caïn ne réagit pas à cet appel. Caïn ne tint pas compte de l’avertissement de Dieu, et au lieu de renoncer à son projet, il entraîna son frère à l’écart pour le tuer… La jalousie et la colère l’emportèrent sur l’avertissement du Seigneur, et c’est pourquoi Caïn se jeta sur son frère et le tua. Le livre de la Genèse dans le récit du meurtre d’Abel par son frère Caïn, révèle, dès les débuts de l’histoire humaine, la présence dans l’homme de la colère et de la convoitise, conséquences du péché originel.

L’homme est devenu l’ennemi de son semblable. Pourtant, si Caïn avait renoncé à sa jalousie et à son irritation, il aurait été pardonné par Dieu. Caïn ayant refusé d’atténuer son crime en l’avouant, l’interrogatoire fit place à la sentence. Le Seigneur dit à Caïn :  » Qu’as-tu fait ? La voix du sang de ton frère crie de la terre vers moi ! Maintenant donc, sois maudit et chassé loin de cette terre qui a ouvert la bouche pour boire le sang de ton frère, versé par ta main. Tu auras beau cultiver la terre, elle ne produira plus rien pour toi. Tu seras un errant, un vagabond à travers le monde. Maintenant donc, sois maudit !  » (Gn 4, 10-13a)

Qu’as-tu fait ? Question indignée qui n’attend aucune réponse ; elle a pour but de faire rentrer Caïn en lui-même. Aucun témoin ne vit le meurtre, Caïn crut pouvoir le cacher en le niant ; il dut se convaincre avec effroi de la toute-puissance de Dieu et de sa toute-présence. Le sang innocent répandu cria vers le ciel, siège du juge suprême, jusqu’à ce qu’il fût vengé. À l’aggravation de la faute correspondit celle de la peine : ce n’était plus comme pour Adam, la terre qui devint maudite à cause de sa faute, mais Caïn lui-même fut maudit.

Dieu voulut dès le premier meurtre couper court à la vengeance individuelle. Le meurtrier fut condamné à quitter la contrée où il avait  vécu trente-huit années jusqu’alors tout en sachant qu’en plus où qu’il aille, il ne trouvera jamais la paix, ni le fruit de son travail. À la base de toute violence contre autrui, il y a le fait de céder à la tentation du démon, c’est-à-dire de celui qui était homicide dès le commencement. Depuis le commencement du monde, le démon fut homicide parce que la vérité n’était pas en lui et il ne s’est jamais maintenu dans la vérité. C’est un menteur et père du mensonge, le mensonge lui vient tout naturellement.

L’Écriture atteste l’influence néfaste de celui que Jésus appela « l’homicide de l’origine. » (Jn 8, 44). Le démon essaya même de détourner Jésus de la mission reçue du Père. (Mt 4, 1-11). La plus grave en conséquence des œuvres du démon est la séduction mensongère qui nous induit à désobéir à Dieu. Le démon peut se servir de nous, à notre insu, pour faire son œuvre de destruction, de division : une parole désagréable peut faire mal, un geste non contrôlé peut provoquer de la violence, des blessures et même la mort.

Notre cœur est le réceptacle d’un grand combat qu’il est bon de mesurer. Nous devons nous aimer les uns les autres, c’est le message que nous avons reçu et entendu dès le commencement loin d’imiter Caïn qui appartenait au démon et qui égorgea son frère » (1 Jn 3,11-12). Ainsi, le meurtre du frère à l’aube de l’histoire donne un triste témoignage de la manière dont le mal progresse avec une rapidité impressionnante : à la révolte de l’homme contre Dieu au paradis terrestre s’ajouta la lutte mortelle de l’homme contre l’homme.

De ce récit, l’Église a tiré l’expression « Péchés qui crient vengeance au ciel » et elle y a inclus, au premier lieu, l’homicide volontaire. Tout au long de l’Ancien Testament, même lorsque Dieu décida de punir son peuple infidèle, il préserva un reste. Par la foi, Abel offrit à Dieu un meilleur sacrifice que Caïn ; par elle il obtint le témoignage d’être juste, d’être approuvé de Dieu, de marcher dans ses voies. (He 19, 38 ; Mt 23, 35)

Diacre Michel Houyoux

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Qu’as-tu fait de ton frère ? (Gn 4, 10)

Caïn et Abel

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