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Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi

Posté par diaconos le 8 décembre 2020

 Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi dans Foi ave0

# Avant d’être faite à Marie, l’Annonciation d’une grossesse miraculeuse fut faite à Sarah, épouse d’Abraham (Genèse 18, 9-15) ainsi qu’à la femme de Manoah, qui enfanta Samson (Juges 13, 2-7.24-25a). De même la cousine de Marie, Élisabeth fut enceinte malgré son âge avancé (Luc 1, 5-25 & 57-80). Cet événement biblique est célébré par les catholiques et les orthodoxes (l’Annonciation est une des Douze Grandes Fêtes). Célébré le 25 mars (neuf mois avant Noël) par la tradition chrétienne, l’anniversaire de l’Annonciation correspond aux anniversaires des morts d’Adam et de Jésus. Si le 25 mars est un dimanche, la fête est décalée au lundi 26. Et si le 25 mars tombe pendant la semaine sainte ou la semaine de Pâques (autrement dit si Pâques a lieu avant le 2 avril), alors l’Annonciation est décalée au deuxième lundi après Pâque. L’annonciation est un des mystères centraux du culte chrétien. C’est en effet le moment où le divin s’incarne en homme : l’angeGabriel annonce à Marie son nouveau statut de mère du Fils de Dieu, et lui explique qu’elle portera un enfant en son sein tout en restant vierge. C’est l’origine de la croyance en une conception virginale qu’il ne faut pas confondre avec le dogme de l’immaculée conception qui est propre au catholicisme.

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »
À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ;
le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. »
Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je ne connais pas d’homme ? »
L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu.
Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. Car rien n’est impossible à Dieu. »
Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.  (Lc 1, 26-38)

Annonce de la naissance de Jésus

L’idée première du travail de Luc, apôtre de Jésus, et les circonstances dans lesquelles il l’entreprit. Le fondement historique de son récit : la source à laquelle puisèrent ses devanciers et à laquelle il se proposa de puiser lui-même. La méthode qu’il suivit : remonter à l’origine, exposer les faits d’une manière complète et suivie. Le but qu’il eut en vue : faire reconnaître à Théophile, à qui il dédia son livre, la certitude de l’Évangile et de la vérité chrétienne dans laquelle il fut instruit.

« Puisque plusieurs ont entrepris de composer un récit des faits qui ont été pleinement certifiés parmi nous » : cette admirable préface de Luc, si précise et si claire dans sa brièveté, si riche de pensées, du style classique le plus pur, et qui rappelle les prologues des grands historiens grecs (Hérodote, Thucydide, Polybe), nous apprend que l’évangéliste  eut plusieurs devanciers, que les faits rapportés par eux et dont il  entreprit à son tour le récit reposèrent sur le témoignage apostolique ; qu’il  mit une scrupuleuse exactitude à s’en assurer, enfin qu’il se proposa pour but de confirmer les enseignements reçus par Théophile, à qui il dédia son écrit.

Dès les premiers mots, il indiqua ce qui lui  inspira l’idée de son travail : ce fut le fait, bien connu alors, que plusieurs eurent déjà entrepris d’écrire des narrations semblables.

 

Complément

◊ Diacre Michel Houyoux :  Fête de l’immaculée Conception de Marie (8 décembre)

Liens avec d’autres Web sites chrétiens

◊ Hozana : cliquez ici pour lire l’article → “Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi

◊ Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article →  Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi

« Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi » – Lectio Divina

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Second Advent Sunday in year B

Posté par diaconos le 6 décembre 2020

Make the Lord’s paths straight

Deuxième dimanche du Temps de l'Avent dans l'année B dans Enseignement 20201206-01

John the Baptist is a major figure in Christianity and Islam. Historically, his existence is attested by a passage from Flavius Josephus, he was a Jewish preacher at the time of Jesus of Nazareth. The Gospel according to John locates the activity of the Baptist on the banks of the Jordan River and in Bethany beyond the Jordan. Jesus lived for a time in his surroundings and recruited his first apostles there. The Synoptic Gospels synchronise the beginning of Jesus’ activity with John’s imprisonment. The audience of this apocalyptic prophet was so large that Herod Antipas, who saw him gathering his followers, feared that he might provoke a revolution. He was executed because he criticised Antipas’ marriage to Herodias. He is the prophet who announced the coming of Jesus of Nazareth. He baptised him on the banks of the Jordan. He is presented in the synoptics as sharing many features with the prophet Elijah. Roman Catholicism canonised him and dedicated two feasts to him: the 24th of June, which commemorates his birth, set six months before Christmas to conform to the childhood story of the Gospel according to Luke, and the 29th of August, which celebrates the memory of his beheading. He is considered by Islam to be a prophet descended from ‘Îmran

From the Gospel of St. Mark

Beginning of the Good News of Jesus Christ, the Son of God. It was written in the book of the prophet Isaiah : « Behold, I send my messenger before you to prepare the way ». A voice cries out across the desert: Prepare the way of the Lord, make straight his way. And John the Baptist appeared in the wilderness. He proclaimed a baptism of conversion for the forgiveness of sins. All Judea and Jerusalem came to him. All were baptized by him in the waters of the Jordan, acknowledging their sins.

John was dressed in camel hair, with a leather belt around his loins, and he ate locusts and wild honey. He proclaimed, « Behold, he who is mightier than I come after me. I am not worthy to bend at his feet to undo the strap of his sandals. I have baptised you with water; he will baptise you with the Holy Spirit. (Mk 1, 1-8)

John the Baptist appeared in the desert. He proclaimed a baptism of conversion

John the Baptist, the Precursor, is the son of the priest Zechariah and Elizabeth, a relative of the Virgin Mary. Because of Elizabeth’s sterility, the couple had no children : both were old and had prayed long and hard for children. While Zechariah was officiating in the Temple in Jerusalem, the angel Gabriel brought him the announcement of the birth of the one who would be the Forerunner.

Then the archangel said to him : « Do not be afraid, Zacharias, for your supplication has been heard: your wife Elizabeth will give birth to a son for you, and you shall call his name John. « (Lk 1, 13) This name, derived from the first name Yehohanan, meaning « God has given grace », is an unusual name in the family (Lk 1, 61). During the circumcision of this child, Zechariah sang a song of blessing for the coming of the Saviour announced since the prophets of the Old Testament.

Author +FATHER MARIE LANDRY C+MPS

Let us remain vigilant in the face of the various events of our existence

Today, as the curtain rises on the divine drama, we can already hear the voice of someone proclaiming : « Prepare the way of the Lord, make his way straight » (Mk 1, 3). Today we meet John the Baptist who is preparing the stage for the coming of Jesus. Some believed that John was the true Messiah. He spoke like the ancient prophets, saying that man must come out of sin to flee from punishment and return to God to find mercy. But this was a message for all times and all places, and John proclaimed it in an emergency.

And so a river of people came running from Jerusalem and from all Judea to flood the desert to hear John preach it. Why did John attract so many men and women? No doubt he was denouncing Herod and the religious leaders, an act of courage that fascinated the common people. But at the same time, he did not spare them strong words: they too were sinners and had to repent.

And, confessing their sins, he baptised them in the Jordan River. This is why John the Baptist fascinated them, they understood the message of true repentance that he wanted to convey to them. A repentance that was something more than a confession of sins – in itself a great step forward and, indeed, very beautiful !

But also a repentance based on the belief that only God can both forgive and erase, extinguish the debt and remove the after-effects of it from my mind, straighten my moral path, so dishonest. « Do not waste this time of mercy offered by God », says St Gregory the Great. -Let us not spoil this moment, which is apt to imbue us with this purifying love that is offered to us, we may   helped the people to live for God, to understand that to live is to struggle to open the paths of virtue and to let God’s grace enliven their spirit with its joy.

John the Baptist’s baptism is a baptism that expresses the will to convert but remains a human gesture: the baptism given by Christ is the one that erases sin; it erases and purifies it by giving God’s grace and forgiveness. It is he, Christ, the Lamb of God, who takes away sin. It is he who makes man the true, purified Son of God whose heart is totally turned towards God.

To remember that this purification is the work of God who fills me with the Holy Spirit : I will ask at every moment to know how to welcome this grace that is given to me for ever, in divine mercy.

Additional information at…

◊ Diaconos : click here to read the paper → Second Advent Sunday in year B

Links to other Christian websites

◊ Patway to God : click here to read the paper →  Second Sunday of Advent Year B

◊ Monasrety of Christ in the désert  : click here to read the paper →  Second Sunday of Advent, Year B

St Mark’s Lutheran Church

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Deuxième dimanche du Temps de l’Avent dans l’année B

Posté par diaconos le 6 décembre 2020

Rendez droits les sentiers du Seigneur

Deuxième dimanche du Temps de l'Avent dans l'année B dans Enseignement 20201206-01

Jean Baptiste est un personnage majeur du christianisme et de l’islam. Sur le plan historique, son existence est attestée par un passage de Flavius Josèphe, il fut un prédicateur juif du temps de Jésus de Nazareth. L’Évangile selon Jean localise l’activité du Baptiste sur les rives du Jourdain et à Béthanie au-delà du Jourdain. Jésus vécut un temps dans son entourage et y recruta ses premiers apôtres. Les Évangiles synoptiques synchronisent le début de l’activité de Jésus avec l’emprisonnement de Jean. L’audience de ce prophète apocalyptique fut importante, au point de susciter la réaction d’Hérode Antipas, qui, le voyant rassembler ses partisans, craignit qu’il ne suscita une révolution. il fut exécuté parce qu’il critiqua le mariage d’Antipas avec Hérodiade. Il est le prophète qui annonça la venue de Jésus de Nazareth. Il le baptisa sur les bords du Jourdain. il est présenté dans les synoptiques comme partageant beaucoup de traits avec le prophète Élie. Le catholicisme romain le canonisa et lui a consacré deux fêtes : le 24 juin qui commémore sa naissance, fixée six mois avant Noël pour se conformer au récit d’enfance de l’Évangile selon Luc, et le 29 août qui célèbre la mémoire de sa décapitation. Il est considéré par l’islam comme un prophète descendant de ‘Îmran.

De l’Évangile selon saint Marc

Commencement de la Bonne Nouvelle de Jésus Christ, le Fils de Dieu. Il était écrit dans le livre du prophète Isaïe: «Voici que j’envoie mon messager devant toi, pour préparer la route». A travers le désert, une voix crie:Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez sa route.

Et Jean le Baptiste parut dans le désert. Il proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés. Toute la Judée, tout Jérusalem, venait à lui. Tous se faisaient baptiser par lui dans les eaux du Jourdain, en reconnaissant leurs péchés.

Jean était vêtu de poil de chameau, avec une ceinture de cuir autour des reins, et il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage. Il proclamait: «Voici venir derrière moi celui qui est plus puissant que moi. Je ne suis pas digne de me courber à ses pieds pour défaire la courroie de ses sandales. Moi, je vous ai baptisés dans l’eau; lui vous baptisera dans l’Esprit Saint». (Mc 1, 1-8)

Jean le Baptiste parut dans le désert. Il proclamait un baptême de conversion

Jean Baptiste, le Précurseur, est le fils du prêtre Zacharie et d’Élisabeth, parente de la Vierge Marie. En raison de la stérilité d’Élisabeth, le couple n’avait pas d’enfant : tous deux étaient âgés et avaient longuement prié pour en obtenir. Alors que Zacharie officiait au Temple de Jérusalem, l’ange Gabriel lui porta l’annonce de la naissance du celui qui serait le Précurseur. L’archange lui dit alors : « Sois sans crainte, Zacharie, car ta supplication a été exaucée : ta femme Élisabeth mettra au monde pour toi un fils, et tu lui donneras le nom de Jean. » (Lc 1, 13) Ce nom, dérivé du prénom Yehohanan, signifiant « Dieu a fait grâce », est un nom inhabituel dans la famille (cf. Lc 1, 61). Lors de la circoncision de cet enfant, Zacharie entonna un chant de bénédiction pour la venue du Sauveur annoncé depuis les prophètes de l’Ancien Testament.

Auteur  +PÈRE MARIE LANDRY C+MPS

Restons vigilants face aux différents évènements de notre existence

Que nous sachions rester vigilants face aux différents évènements de notre existence et répondre à ce que le Seigneur attend de nous y compris dans l’évènement le plus surprenant ou même le plus ordinaire.Aujourd’hui, au lever de rideau du drame divin, nous pouvons entendre déjà la voix de quelqu’un qui proclame: «Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez sa route» (Mc 1,3).

Aujourd’hui, nous rencontrons Jean-Baptiste qui prépare la scène pour la venue de Jésus. Certains croyaient que Jean était le véritable Messie. Il parlait comme les anciens prophètes, disant que l’homme doit sortir du péché pour fuir le châtiment et revenir à Dieu afin de trouver miséricorde. Mais c’était là un message pour tous les temps et pour tous les lieux, et Jean le proclamait dans l’urgence.
Et c’est ainsi qu’un fleuve de gens accourus de Jérusalem et de toute la Judée inonda le désert de Jean pour l’entendre prêcher. Pourquoi Jean attirait-il tant d’hommes et de femmes ? Sans doute dénonçait-il Hérode et les leaders religieux, acte de courage qui fascinait les gens du peuple. Mais, en même temps, il n’épargnait pas les paroles fortes à leur égard : eux aussi étaient des pécheurs et devaient se repentir.
Et, confessant leurs péchés, il les baptisait dans le Jourdain. C’est pourquoi Jean-Baptiste les fascinait, ils comprenaient le message de l’authentique repentir qu’il voulait leur transmettre. Un repentir qui était quelque chose de plus qu’une confession des péchés —de soi un grand pas en avant et, de fait, très beau !. Mais aussi un repentir fondé sur la croyance de ce que Dieu seul peut, à la fois, pardonner et effacer, éteindre la dette et en ôter les séquelles de mon esprit, redresser ma route morale, si malhonnête.
«Ne gaspillez pas ce temps de miséricorde offert par Dieu», dit saint Grégoire le Grand. —N’abîmons pas ce moment apte à nous imprégner de cet amour  purificateur qui s’offre à nous, pouvons-nous nous dire, maintenant que le temps de l’Avent s’ouvre sous nos pas.Sommes-nous prêts, durant cet Avent, à redresser les chemins pour Notre Seigneur ?
Puis-je convertir cette période en un temps pour une confession plus authentique, plus pénétrante dans ma vie? Jean demandait la sincérité —sincérité envers soi-même— en même temps que l’abandon à la Miséricorde divine. Ainsi aidait-il le peuple à vivre pour Dieu, à comprendre que vivre, c’est lutter pour ouvrir les chemins de la vertu et laisser la grâce de Dieu vivifier son esprit par sa joie.
Le baptême de Jean-Baptiste est un baptême qui traduit la volonté de se convertir mais qui reste un geste humain : le baptême donné par le Christ est celui qui efface le péché ; il l’efface et purifie en donnant la grâce et le pardon de Dieu. C’est lui, le Christ, l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché. C’est lui qui fait de l’homme le vrai fils de Dieu purifié dont le cœur est totalement tourné vers Dieu.
Résolution
Bien me rappeler que cette purification est œuvre de Dieu qui me remplit de l’Esprit Saint : je demanderai à chaque instant de savoir accueillir cette grâce qui m’est donnée pour toujours, dans la miséricorde divine.

Complément

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Deuxième dimanche de l’Avent dans l’année B

Liens avec d’autres sites chrétiens sur Internet

◊ Mgr Hermann Giguère P.H. : cliquez ici pour lire l’article →  Deuxième dimanche de l’Avent / Année B

◊ Paroisse Saint Martin de Beson :  cliquez ici pour lire l’article →  Deuxième dimanche de l’Avent / Année B

Pasteur Marc Pernot : ‘Préparez les chemins du Seigneur »

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Jeudi de la deuxième semaine du temps ordinaire de l’année B

Posté par diaconos le 3 décembre 2020

 Jeudi de la deuxième semaine du temps ordinaire de l'année B dans Religion

 Ces reliefs en pierre remontent à plus de 2700 ans, à l’époque où le puissant roi Sargon II régnait en maître sur l’actuel Moyen-Orient. Au 8e siècle avant notre ère, le roi Sargon II d’Assyrie avait sous sa gouverne un empire riche et puissant qui s’étalait sur une grande partie de l’actuel Moyen-Orient et inspirait la peur dans les royaumes voisins. Récemment, une équipe d’archéologues italiens et kurdes d’Irak travaillant dans le nord de l’Irak. ont mis au jour dix reliefs en pierre qui décoraient un réseau sophistiqué de canaux creusé dans la roche.

 Cette découverte surprenante de sculptures aussi ravissantes habituellement réservées aux palais royaux a jeté un jour nouveau sur les impressionnants travaux publics financés par un monarque jusque-là célèbre pour ses prouesses militaires. Les reliefs en pierre assyriens sont extrêmement rares, témoigna Daniele Morandi Bonacossi, archéologue à l’université d’Udine en Italie et co-directeur de la récente expédition.

À une exception près, aucun de ces panneaux n’a été trouvé à son emplacement initial depuis 1845. D’autres reliefs ou des inscriptions cunéiformes sont encore ensevelis sous les débris qui obstruent le canal. Situé près de la ville de Faydah, non loin de la frontière turque, le site fut fermé aux chercheurs pendant environ 50 ans en raison des conflits. En 1973, une équipe britannique remarqua le sommet de trois plaques de pierre mais des tensions entre les Kurdes et le régime baasiste de Bagdad les en empêchèrent de pousser plus loin leur travail.Une expédition menée par Morandi Bonacossi revint sur place en 2012 pour découvrir six autres reliefs. Leurs recherches furent interrompues par l’invasion de l’État islamique qui  suivit. La ligne de front entre l’État islamique et les forces kurdes se trouvait à une trentaine de kilomètres de là, jusqu’à la défaite des intégristes musulmans en 2017.

À l’automne dernier, Morandi Bonacossi  répertoria un total de dix reliefs installés sur les berges d’un ancien canal long de six kilomètres avec l’aide d’Hassan Ahmed Qasim, directeur du département des antiquités de Duhok, une province du Kurdistan irakien. Selon l’archéologue italien, la scène représentée par ces reliefs est unique.

 Ezéchias contre l’Assyrie

# La Bible présente Ézéchias comme un roi pieux et lui attribue une réforme religieuse visant à centraliser le culte autour du Temple de Jérusalem. D’après le récit biblique, ce fut un ange qui tua 185 000 Assyriens lors du siège de Jérusalem. Ézéchias fut un roi de Juda qui régna à la fin du VIIIe siècle av. J.-C.. Selon la Bible, il régna pendant 29 ans. Sous son règne, le royaume israélite du nord fut envahi par les troupes assyriennes et sa population fut déportée. Le royaume de Juda accueillit à cette époque de nombreux réfugiés israélites. Le royaume de Juda fut ensuite attaqué par Sennachérib et subit d’importantes destructions. Ézéchias parvint à sauver Jérusalem mais le royaume perdit une partie de son territoire. D’après le récit biblique, c’est un ange qui tua 185 000 Assyriens lors du siège de Jérusalem. Ézéchias suivit les conseils des prophètes Isaïe et Michée. Il fit prospérer le commerce et l’agriculture,fortifier Jérusalem, achemina l’eau potable, fit fructifier le trésor royal et fait orner le temple de Salomon. Il renverse les idoles auxquelles son père rendait le culte et célèbre le dieu d’Israël.

Du livre du prophète Isaïe

L’année où Tharthan, envoyé par Sargon, roi d’Assyrie, vint contre Asdod et assiégea Asdod et la prit, 2 en ce temps-là l’Éternel parla par Esaïe, fils d’Amots, en lui disant : Va, détache le sac qui est sur tes reins, et ôte les sandales de tes pieds. Et il fit ainsi, marchant nu et déchaussé. 3 Et l’Éternel dit : De même que mon serviteur Esaïe a marché nu et déchaussé pendant trois ans, comme signe et présage pour l’Égypte et pour l’Éthiopie, 4 ainsi le roi d’Assyrie emmènera les captifs de l’Égypte et les prisonniers de l’Éthiopie, jeunes gens et vieillards, nus et déchaussés et les reins découverts, à la honte de l’Égypte. 5 Et ils trembleront et seront confus à cause de l’Éthiopie, leur espoir, et de l’Égypte, dont ils se glorifiaient ; 6 et l’habitant de cette île dira en ce jour-là : Voilà où en est réduit celui en qui nous espérions, auprès de qui nous avions fui pour être secourus, pour être délivrés des mains du roi d’Assyrie ! Et nous, comment échapperons-nous ? (Is 20, 1-6)

L’Égypte et l’Éthiopie

Cette prophétie complète celle du chapitre 19, en désignant le roi d’Assyrie comme l’auteur des désastres dont l’Égypte fut menacée. Tharthan,  est, dans les inscriptions de Ninive, le titre du généralissime de l’armée assyrienne : « Mais le roi des Assyriens envoya, de Lakis, Tharthan, Rabsaris et Rabshaké, avec de grandes forces contre le roi Ézéchias, à Jérusalem. Ils montèrent et vinrent à Jérusalem ; et, y étant arrivés, ils se présentèrent auprès de l’aqueduc du haut étang, qui est sur la route du champ du foulon.’ (2 R 18, 17)

Sargon, dans les inscriptions  Sarrukin, nom qui signifie : le véritable roi. Ce monarque parut avoir été le fondateur d’une nouvelle dynastie. Il succéda à Salmanasar et régna de 722 (année de la prise de Samarie) à 705. Son palais de Dur-Sarkin, aujourd’hui Khorsabad, à l’extrémité nord des ruines de Ninive, fut retrouvé et fouillé ; et les nombreuses inscriptions qu’on y a découvrit firent connaître son règne avec une grande précision. Il mentionna lui-même la prise de Samarie. comme son premier fait d’armes. Il imposa ensuite un tribut aux petits États de Palestine, puis battit Sabacon, roi d’Égypte, à Raphia(720). Le siège d’Asdod n’eut lieu que dans la onzième année de son règne en 711.

Azuri d’Asdod endurcit son cœur, refusa le tribut et engagea les princes de son voisinage à se détacher de l’Assyrie. Je me vengeai… et mis son frère Achimit comme roi à sa place. Les Syriens, qui m’étaient infidèles, méprisèrent sa domination et établirent à sa place Jaman, qui n’avait point droit au trône et qui refusa de reconnaître mon autorité, Dans ma colère, je ne pris pas le temps de rassembler toutes mes forces… ; je marchai contre Asdod. Jaman, en apprenant l’approche de mon armée, s’enfuit dans une contrée de l’Égypte voisine de Méroé (l’Éthiopie).

J’assiégeai Asdod, je la pris. Je m’emparai de ses dieux, de ses femmes, de ses enfants, de ses trésors, ainsi que des habitants de son pays… Le roi de Méroé, dont les ancêtres n’avaient jamais jusqu’alors envoyé d’ambassadeurs aux miens, fut saisi d’une grande frayeur ; il le (Jaman) lia de chaînes de fer : il prit le chemin de l’Assyrie et comparut devant moi.

Les derniers mots expliquent pourquoi Sargon ne poursuivit pas son expédition jusqu’en Égypte : le roi d’Éthiopie (qui régna alors sur l’Égypte, se souvenant de la récente défaite de Sabacon, lui demanda la paix en livrant le fugitif Jaman. D’après les inscriptions, Asdod fut prise après quelques mois de siège. Cette ville, place importante des Philistins, fut très-forte ; elle fut plus tard assiégée pendant vingt-neuf ans par Psammétique.

Sargon parla d’Asdod comme s’il l’eut prise lui-même : ce fut l’œuvre de son général. C’était la coutume des rois d’Assyrie de s’attribuer à eux-mêmes les victoires remportées par leurs généraux. Le perfide de Cyrus qui employa des ruses de guerre contre Babylone, ou des peuples sujets qui la trahirent pour se joindre à lui.

Ils dévastèrent tout le pays dans leur marche contre Babylone. Elam : « Dans ce même temps, le Seigneur étendra une seconde fois sa main, Pour racheter le reste de son peuple, Dispersé en Assyrie et en Egypte, à Pathros et en Ethiopie, à Elam, à Schinear et à Hamath, Et dans les îles de la mer.  » (Is 1, 11)

Après la chute de l’empire assyrien, cette contrée fit partie de la monarchie perse, et son nom désigna souvent chez les prophètes la Perse en général.  » Voici, j’excite contre eux les Mèdes, Qui ne font point cas de l’argent, Et qui ne convoitent point l’or.  » (Is 13, 17) Je fit cesser les gémissements : ceux que Babel fit pousser aux peuples soumis et aux captifs.

L’armée médo-perse marcha à son commandement. : « Le chef de cinquante et le magistrat, Le conseiller, l’artisan distingué et l’habile enchanteur :  « J’ai donné des ordres à ma sainte milice, J’ai appelé les héros de ma colère, Ceux qui se réjouissent de ma grandeur. (Is 13, 3)

Toute catastrophe, lors même qu’elle frappe un ennemi, émut, de pitié celui qui en fut témoin : «  Comparez l’émotion du prophète à la vue des malheurs de Moab : « Mon cœur gémit sur Moab, Dont les fugitifs se sauvent jusqu’à Tsoar, Jusqu’à églath Schelischija ; Car ils font, en pleurant, la montée de Luchith, Et ils jettent des cris de détresse sur le chemin de Choronaïm » ( Is 15, 5)

Le crépuscule que je désirais : l’heure désirée du repos fut devenue pour le prophète Isaïe une heure d’angoisse.  Les grands de Babylone  assèrent la nuit à table, pendant que la ville fut cernée par l’ennemi. On posa les sentinelles comme à l’ordinaire. Cette précaution prise, on se livra en sécurité au plaisir. Tout à coup, en plein festin, retentit le cri : Aux armes ! Il fut trop tard pour préparer la défense : l’ennemi fut très rapidement maitre de la ville.

On frotta d’huile les boucliers de cuir, pour les rendre plus brillants et plus glissants pour les traits : «  Certains recouvrirent d’une graisse généreuse boucliers polis et traits brillants ou aiguisèrent leurs haches sur une pierre ;  on aima voir les enseignes se lever et entendre le son des trompettes. Et même, dressèrent des enclumes et y forgèrent des armes neuves : la puissante Atina et la fièreTibur,  Ardée et Crustuméries et Antemnes avec sa couronne de tours. cinq grandes villes. 

On fit des casques pour protéger les têtes ; on ploya les claies d’osier des boucliers ; on enduisit d’argent malléable des cuirasses de bronze ou des jambières polies ; hissés sur de fières montures se déchaînèrent dans la poussière ; tous cherchent des armes. Certains enduirent d’une graisse généreuse boucliers polis et traits brillants ou aiguisent leurs haches sur une pierre ; on aima voir les enseignes se lever et entendre le son des trompettes.

Et même, des enclumes furent dressées et on  forgea des armes neuves : la puissante Atina et la fièreTibur, Ardée et Crustuméries et Antemnes avec sa couronne de tours cinq grandes villes. Déjà sonnent les clairons  et circule la tessère (Tablette de métal ou d’ivoire, utilisée par les Romains dans la vie courante, pour divers usages (jetons de vote, d’entrée au spectacle), et notamment comme signe de reconnaissance.), appel à la guerre.

L’un, tout excité, chercha chez lui  son casque ; un autre attela ses chevaux frissonnants, s’équipa de son bouclier,et de sa cuirasse aux triples fils d’or et ceignit sa fidèle épée  (Virgile, Enéide VII, 625-626).

Diacre Michel Houyoux

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Pour entrer dans le royaume des Cieux, il faut faire la volonté de mon Père

◊ Saint François Xaxier  cliquez ici pour lire l’article  → Saint François Xavier, prêtre et missionnaire (1506-1552) – Mémoire

 Ezéchias contre l’Assyrie

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