Résultats de votre recherche

Deuxième dimanche du Temps de l’Avent dans l’année B

Posté par diaconos le 6 décembre 2020

Rendez droits les sentiers du Seigneur

Deuxième dimanche du Temps de l'Avent dans l'année B dans Enseignement 20201206-01

Jean Baptiste est un personnage majeur du christianisme et de l’islam. Sur le plan historique, son existence est attestée par un passage de Flavius Josèphe, il fut un prédicateur juif du temps de Jésus de Nazareth. L’Évangile selon Jean localise l’activité du Baptiste sur les rives du Jourdain et à Béthanie au-delà du Jourdain. Jésus vécut un temps dans son entourage et y recruta ses premiers apôtres. Les Évangiles synoptiques synchronisent le début de l’activité de Jésus avec l’emprisonnement de Jean. L’audience de ce prophète apocalyptique fut importante, au point de susciter la réaction d’Hérode Antipas, qui, le voyant rassembler ses partisans, craignit qu’il ne suscita une révolution. il fut exécuté parce qu’il critiqua le mariage d’Antipas avec Hérodiade. Il est le prophète qui annonça la venue de Jésus de Nazareth. Il le baptisa sur les bords du Jourdain. il est présenté dans les synoptiques comme partageant beaucoup de traits avec le prophète Élie. Le catholicisme romain le canonisa et lui a consacré deux fêtes : le 24 juin qui commémore sa naissance, fixée six mois avant Noël pour se conformer au récit d’enfance de l’Évangile selon Luc, et le 29 août qui célèbre la mémoire de sa décapitation. Il est considéré par l’islam comme un prophète descendant de ‘Îmran.

De l’Évangile selon saint Marc

Commencement de la Bonne Nouvelle de Jésus Christ, le Fils de Dieu. Il était écrit dans le livre du prophète Isaïe: «Voici que j’envoie mon messager devant toi, pour préparer la route». A travers le désert, une voix crie:Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez sa route.

Et Jean le Baptiste parut dans le désert. Il proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés. Toute la Judée, tout Jérusalem, venait à lui. Tous se faisaient baptiser par lui dans les eaux du Jourdain, en reconnaissant leurs péchés.

Jean était vêtu de poil de chameau, avec une ceinture de cuir autour des reins, et il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage. Il proclamait: «Voici venir derrière moi celui qui est plus puissant que moi. Je ne suis pas digne de me courber à ses pieds pour défaire la courroie de ses sandales. Moi, je vous ai baptisés dans l’eau; lui vous baptisera dans l’Esprit Saint». (Mc 1, 1-8)

Jean le Baptiste parut dans le désert. Il proclamait un baptême de conversion

Jean Baptiste, le Précurseur, est le fils du prêtre Zacharie et d’Élisabeth, parente de la Vierge Marie. En raison de la stérilité d’Élisabeth, le couple n’avait pas d’enfant : tous deux étaient âgés et avaient longuement prié pour en obtenir. Alors que Zacharie officiait au Temple de Jérusalem, l’ange Gabriel lui porta l’annonce de la naissance du celui qui serait le Précurseur. L’archange lui dit alors : « Sois sans crainte, Zacharie, car ta supplication a été exaucée : ta femme Élisabeth mettra au monde pour toi un fils, et tu lui donneras le nom de Jean. » (Lc 1, 13) Ce nom, dérivé du prénom Yehohanan, signifiant « Dieu a fait grâce », est un nom inhabituel dans la famille (cf. Lc 1, 61). Lors de la circoncision de cet enfant, Zacharie entonna un chant de bénédiction pour la venue du Sauveur annoncé depuis les prophètes de l’Ancien Testament.

Auteur  +PÈRE MARIE LANDRY C+MPS

Restons vigilants face aux différents évènements de notre existence

Que nous sachions rester vigilants face aux différents évènements de notre existence et répondre à ce que le Seigneur attend de nous y compris dans l’évènement le plus surprenant ou même le plus ordinaire.Aujourd’hui, au lever de rideau du drame divin, nous pouvons entendre déjà la voix de quelqu’un qui proclame: «Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez sa route» (Mc 1,3).

Aujourd’hui, nous rencontrons Jean-Baptiste qui prépare la scène pour la venue de Jésus. Certains croyaient que Jean était le véritable Messie. Il parlait comme les anciens prophètes, disant que l’homme doit sortir du péché pour fuir le châtiment et revenir à Dieu afin de trouver miséricorde. Mais c’était là un message pour tous les temps et pour tous les lieux, et Jean le proclamait dans l’urgence.
Et c’est ainsi qu’un fleuve de gens accourus de Jérusalem et de toute la Judée inonda le désert de Jean pour l’entendre prêcher. Pourquoi Jean attirait-il tant d’hommes et de femmes ? Sans doute dénonçait-il Hérode et les leaders religieux, acte de courage qui fascinait les gens du peuple. Mais, en même temps, il n’épargnait pas les paroles fortes à leur égard : eux aussi étaient des pécheurs et devaient se repentir.
Et, confessant leurs péchés, il les baptisait dans le Jourdain. C’est pourquoi Jean-Baptiste les fascinait, ils comprenaient le message de l’authentique repentir qu’il voulait leur transmettre. Un repentir qui était quelque chose de plus qu’une confession des péchés —de soi un grand pas en avant et, de fait, très beau !. Mais aussi un repentir fondé sur la croyance de ce que Dieu seul peut, à la fois, pardonner et effacer, éteindre la dette et en ôter les séquelles de mon esprit, redresser ma route morale, si malhonnête.
«Ne gaspillez pas ce temps de miséricorde offert par Dieu», dit saint Grégoire le Grand. —N’abîmons pas ce moment apte à nous imprégner de cet amour  purificateur qui s’offre à nous, pouvons-nous nous dire, maintenant que le temps de l’Avent s’ouvre sous nos pas.Sommes-nous prêts, durant cet Avent, à redresser les chemins pour Notre Seigneur ?
Puis-je convertir cette période en un temps pour une confession plus authentique, plus pénétrante dans ma vie? Jean demandait la sincérité —sincérité envers soi-même— en même temps que l’abandon à la Miséricorde divine. Ainsi aidait-il le peuple à vivre pour Dieu, à comprendre que vivre, c’est lutter pour ouvrir les chemins de la vertu et laisser la grâce de Dieu vivifier son esprit par sa joie.
Le baptême de Jean-Baptiste est un baptême qui traduit la volonté de se convertir mais qui reste un geste humain : le baptême donné par le Christ est celui qui efface le péché ; il l’efface et purifie en donnant la grâce et le pardon de Dieu. C’est lui, le Christ, l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché. C’est lui qui fait de l’homme le vrai fils de Dieu purifié dont le cœur est totalement tourné vers Dieu.
Résolution
Bien me rappeler que cette purification est œuvre de Dieu qui me remplit de l’Esprit Saint : je demanderai à chaque instant de savoir accueillir cette grâce qui m’est donnée pour toujours, dans la miséricorde divine.

Complément

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Deuxième dimanche de l’Avent dans l’année B

Liens avec d’autres sites chrétiens sur Internet

◊ Mgr Hermann Giguère P.H. : cliquez ici pour lire l’article →  Deuxième dimanche de l’Avent / Année B

◊ Paroisse Saint Martin de Beson :  cliquez ici pour lire l’article →  Deuxième dimanche de l’Avent / Année B

Pasteur Marc Pernot : ‘Préparez les chemins du Seigneur »

Image de prévisualisation YouTube

Publié dans Enseignement, La messe du dimanche, Religion, Rencontrer Dieu, Temps de l'Avent | Pas de Commentaires »

Jeudi de la deuxième semaine du temps ordinaire de l’année B

Posté par diaconos le 3 décembre 2020

 Jeudi de la deuxième semaine du temps ordinaire de l'année B dans Religion

 Ces reliefs en pierre remontent à plus de 2700 ans, à l’époque où le puissant roi Sargon II régnait en maître sur l’actuel Moyen-Orient. Au 8e siècle avant notre ère, le roi Sargon II d’Assyrie avait sous sa gouverne un empire riche et puissant qui s’étalait sur une grande partie de l’actuel Moyen-Orient et inspirait la peur dans les royaumes voisins. Récemment, une équipe d’archéologues italiens et kurdes d’Irak travaillant dans le nord de l’Irak. ont mis au jour dix reliefs en pierre qui décoraient un réseau sophistiqué de canaux creusé dans la roche.

 Cette découverte surprenante de sculptures aussi ravissantes habituellement réservées aux palais royaux a jeté un jour nouveau sur les impressionnants travaux publics financés par un monarque jusque-là célèbre pour ses prouesses militaires. Les reliefs en pierre assyriens sont extrêmement rares, témoigna Daniele Morandi Bonacossi, archéologue à l’université d’Udine en Italie et co-directeur de la récente expédition.

À une exception près, aucun de ces panneaux n’a été trouvé à son emplacement initial depuis 1845. D’autres reliefs ou des inscriptions cunéiformes sont encore ensevelis sous les débris qui obstruent le canal. Situé près de la ville de Faydah, non loin de la frontière turque, le site fut fermé aux chercheurs pendant environ 50 ans en raison des conflits. En 1973, une équipe britannique remarqua le sommet de trois plaques de pierre mais des tensions entre les Kurdes et le régime baasiste de Bagdad les en empêchèrent de pousser plus loin leur travail.Une expédition menée par Morandi Bonacossi revint sur place en 2012 pour découvrir six autres reliefs. Leurs recherches furent interrompues par l’invasion de l’État islamique qui  suivit. La ligne de front entre l’État islamique et les forces kurdes se trouvait à une trentaine de kilomètres de là, jusqu’à la défaite des intégristes musulmans en 2017.

À l’automne dernier, Morandi Bonacossi  répertoria un total de dix reliefs installés sur les berges d’un ancien canal long de six kilomètres avec l’aide d’Hassan Ahmed Qasim, directeur du département des antiquités de Duhok, une province du Kurdistan irakien. Selon l’archéologue italien, la scène représentée par ces reliefs est unique.

 Ezéchias contre l’Assyrie

# La Bible présente Ézéchias comme un roi pieux et lui attribue une réforme religieuse visant à centraliser le culte autour du Temple de Jérusalem. D’après le récit biblique, ce fut un ange qui tua 185 000 Assyriens lors du siège de Jérusalem. Ézéchias fut un roi de Juda qui régna à la fin du VIIIe siècle av. J.-C.. Selon la Bible, il régna pendant 29 ans. Sous son règne, le royaume israélite du nord fut envahi par les troupes assyriennes et sa population fut déportée. Le royaume de Juda accueillit à cette époque de nombreux réfugiés israélites. Le royaume de Juda fut ensuite attaqué par Sennachérib et subit d’importantes destructions. Ézéchias parvint à sauver Jérusalem mais le royaume perdit une partie de son territoire. D’après le récit biblique, c’est un ange qui tua 185 000 Assyriens lors du siège de Jérusalem. Ézéchias suivit les conseils des prophètes Isaïe et Michée. Il fit prospérer le commerce et l’agriculture,fortifier Jérusalem, achemina l’eau potable, fit fructifier le trésor royal et fait orner le temple de Salomon. Il renverse les idoles auxquelles son père rendait le culte et célèbre le dieu d’Israël.

Du livre du prophète Isaïe

L’année où Tharthan, envoyé par Sargon, roi d’Assyrie, vint contre Asdod et assiégea Asdod et la prit, 2 en ce temps-là l’Éternel parla par Esaïe, fils d’Amots, en lui disant : Va, détache le sac qui est sur tes reins, et ôte les sandales de tes pieds. Et il fit ainsi, marchant nu et déchaussé. 3 Et l’Éternel dit : De même que mon serviteur Esaïe a marché nu et déchaussé pendant trois ans, comme signe et présage pour l’Égypte et pour l’Éthiopie, 4 ainsi le roi d’Assyrie emmènera les captifs de l’Égypte et les prisonniers de l’Éthiopie, jeunes gens et vieillards, nus et déchaussés et les reins découverts, à la honte de l’Égypte. 5 Et ils trembleront et seront confus à cause de l’Éthiopie, leur espoir, et de l’Égypte, dont ils se glorifiaient ; 6 et l’habitant de cette île dira en ce jour-là : Voilà où en est réduit celui en qui nous espérions, auprès de qui nous avions fui pour être secourus, pour être délivrés des mains du roi d’Assyrie ! Et nous, comment échapperons-nous ? (Is 20, 1-6)

L’Égypte et l’Éthiopie

Cette prophétie complète celle du chapitre 19, en désignant le roi d’Assyrie comme l’auteur des désastres dont l’Égypte fut menacée. Tharthan,  est, dans les inscriptions de Ninive, le titre du généralissime de l’armée assyrienne : « Mais le roi des Assyriens envoya, de Lakis, Tharthan, Rabsaris et Rabshaké, avec de grandes forces contre le roi Ézéchias, à Jérusalem. Ils montèrent et vinrent à Jérusalem ; et, y étant arrivés, ils se présentèrent auprès de l’aqueduc du haut étang, qui est sur la route du champ du foulon.’ (2 R 18, 17)

Sargon, dans les inscriptions  Sarrukin, nom qui signifie : le véritable roi. Ce monarque parut avoir été le fondateur d’une nouvelle dynastie. Il succéda à Salmanasar et régna de 722 (année de la prise de Samarie) à 705. Son palais de Dur-Sarkin, aujourd’hui Khorsabad, à l’extrémité nord des ruines de Ninive, fut retrouvé et fouillé ; et les nombreuses inscriptions qu’on y a découvrit firent connaître son règne avec une grande précision. Il mentionna lui-même la prise de Samarie. comme son premier fait d’armes. Il imposa ensuite un tribut aux petits États de Palestine, puis battit Sabacon, roi d’Égypte, à Raphia(720). Le siège d’Asdod n’eut lieu que dans la onzième année de son règne en 711.

Azuri d’Asdod endurcit son cœur, refusa le tribut et engagea les princes de son voisinage à se détacher de l’Assyrie. Je me vengeai… et mis son frère Achimit comme roi à sa place. Les Syriens, qui m’étaient infidèles, méprisèrent sa domination et établirent à sa place Jaman, qui n’avait point droit au trône et qui refusa de reconnaître mon autorité, Dans ma colère, je ne pris pas le temps de rassembler toutes mes forces… ; je marchai contre Asdod. Jaman, en apprenant l’approche de mon armée, s’enfuit dans une contrée de l’Égypte voisine de Méroé (l’Éthiopie).

J’assiégeai Asdod, je la pris. Je m’emparai de ses dieux, de ses femmes, de ses enfants, de ses trésors, ainsi que des habitants de son pays… Le roi de Méroé, dont les ancêtres n’avaient jamais jusqu’alors envoyé d’ambassadeurs aux miens, fut saisi d’une grande frayeur ; il le (Jaman) lia de chaînes de fer : il prit le chemin de l’Assyrie et comparut devant moi.

Les derniers mots expliquent pourquoi Sargon ne poursuivit pas son expédition jusqu’en Égypte : le roi d’Éthiopie (qui régna alors sur l’Égypte, se souvenant de la récente défaite de Sabacon, lui demanda la paix en livrant le fugitif Jaman. D’après les inscriptions, Asdod fut prise après quelques mois de siège. Cette ville, place importante des Philistins, fut très-forte ; elle fut plus tard assiégée pendant vingt-neuf ans par Psammétique.

Sargon parla d’Asdod comme s’il l’eut prise lui-même : ce fut l’œuvre de son général. C’était la coutume des rois d’Assyrie de s’attribuer à eux-mêmes les victoires remportées par leurs généraux. Le perfide de Cyrus qui employa des ruses de guerre contre Babylone, ou des peuples sujets qui la trahirent pour se joindre à lui.

Ils dévastèrent tout le pays dans leur marche contre Babylone. Elam : « Dans ce même temps, le Seigneur étendra une seconde fois sa main, Pour racheter le reste de son peuple, Dispersé en Assyrie et en Egypte, à Pathros et en Ethiopie, à Elam, à Schinear et à Hamath, Et dans les îles de la mer.  » (Is 1, 11)

Après la chute de l’empire assyrien, cette contrée fit partie de la monarchie perse, et son nom désigna souvent chez les prophètes la Perse en général.  » Voici, j’excite contre eux les Mèdes, Qui ne font point cas de l’argent, Et qui ne convoitent point l’or.  » (Is 13, 17) Je fit cesser les gémissements : ceux que Babel fit pousser aux peuples soumis et aux captifs.

L’armée médo-perse marcha à son commandement. : « Le chef de cinquante et le magistrat, Le conseiller, l’artisan distingué et l’habile enchanteur :  « J’ai donné des ordres à ma sainte milice, J’ai appelé les héros de ma colère, Ceux qui se réjouissent de ma grandeur. (Is 13, 3)

Toute catastrophe, lors même qu’elle frappe un ennemi, émut, de pitié celui qui en fut témoin : «  Comparez l’émotion du prophète à la vue des malheurs de Moab : « Mon cœur gémit sur Moab, Dont les fugitifs se sauvent jusqu’à Tsoar, Jusqu’à églath Schelischija ; Car ils font, en pleurant, la montée de Luchith, Et ils jettent des cris de détresse sur le chemin de Choronaïm » ( Is 15, 5)

Le crépuscule que je désirais : l’heure désirée du repos fut devenue pour le prophète Isaïe une heure d’angoisse.  Les grands de Babylone  assèrent la nuit à table, pendant que la ville fut cernée par l’ennemi. On posa les sentinelles comme à l’ordinaire. Cette précaution prise, on se livra en sécurité au plaisir. Tout à coup, en plein festin, retentit le cri : Aux armes ! Il fut trop tard pour préparer la défense : l’ennemi fut très rapidement maitre de la ville.

On frotta d’huile les boucliers de cuir, pour les rendre plus brillants et plus glissants pour les traits : «  Certains recouvrirent d’une graisse généreuse boucliers polis et traits brillants ou aiguisèrent leurs haches sur une pierre ;  on aima voir les enseignes se lever et entendre le son des trompettes. Et même, dressèrent des enclumes et y forgèrent des armes neuves : la puissante Atina et la fièreTibur,  Ardée et Crustuméries et Antemnes avec sa couronne de tours. cinq grandes villes. 

On fit des casques pour protéger les têtes ; on ploya les claies d’osier des boucliers ; on enduisit d’argent malléable des cuirasses de bronze ou des jambières polies ; hissés sur de fières montures se déchaînèrent dans la poussière ; tous cherchent des armes. Certains enduirent d’une graisse généreuse boucliers polis et traits brillants ou aiguisent leurs haches sur une pierre ; on aima voir les enseignes se lever et entendre le son des trompettes.

Et même, des enclumes furent dressées et on  forgea des armes neuves : la puissante Atina et la fièreTibur, Ardée et Crustuméries et Antemnes avec sa couronne de tours cinq grandes villes. Déjà sonnent les clairons  et circule la tessère (Tablette de métal ou d’ivoire, utilisée par les Romains dans la vie courante, pour divers usages (jetons de vote, d’entrée au spectacle), et notamment comme signe de reconnaissance.), appel à la guerre.

L’un, tout excité, chercha chez lui  son casque ; un autre attela ses chevaux frissonnants, s’équipa de son bouclier,et de sa cuirasse aux triples fils d’or et ceignit sa fidèle épée  (Virgile, Enéide VII, 625-626).

Diacre Michel Houyoux

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Pour entrer dans le royaume des Cieux, il faut faire la volonté de mon Père

◊ Saint François Xaxier  cliquez ici pour lire l’article  → Saint François Xavier, prêtre et missionnaire (1506-1552) – Mémoire

 Ezéchias contre l’Assyrie

Image de prévisualisation YouTube

Publié dans Ancien testament, Histoire, Page jeunesse, Religion, Temps de l'Avent | Pas de Commentaires »

Jésus guérit les infirmes et multiplie les pains

Posté par diaconos le 2 décembre 2020

Jésus guérit les infirmes et multiplie les pains dans Catéchèse La-multiplication-des-pains

# La première multiplication des pains intervient après la mort de Jean-Baptiste sur ordre d’Hérode Antipas. Une seconde multiplication des pains eut lieu ultérieurement. Matthieu et Marc furent les seuls évangélistes à la relater. Lles deux miracles ne se déroulèrent pas au même endroit, dans un cas il y eut cinq mille hommes, dans l’autre cas quatre mille. Le nombre de corbeilles de pains en surplus fut différent. Jésus évoqua les deux miracles en les distinguant clairement. Pour le docteur de l’Église Jean Chrysostome, Jésus lors de ce miracle se posa comme le créateur du ciel et de la Terre. Il incita par ce geste à prier avant le repas, et il voulut montrer l’importance du partage. Des théologiens plus modernes dirent que la multiplication des pains est le symbole de la Parole donnée par le Christ, parole qui nourrit les peuples. s du 31 juillet 2011, ce geste messianique fut le symbole du partage fraternel, et symbole du chemin que suivirent les apôtres : transmettre la Bonne Nouvelle. Dans l’Angélus du 29 juillet 2012, Benoit XVI mit en exergue le fait que cette multiplication fut le début de l’Eucharistie qui se perpétue jusqu’à aujourd’hui.

De L’Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là, Jésus arriva près de la mer de Galilée. Il gravit la montagne et là, il s’assit. De grandes foules s’approchèrent de lui, avec des boiteux, des aveugles, des estropiés, des muets, et beaucoup d’autres encore ; on les déposa à ses pieds et il les guérit. Alors la foule était dans l’admiration en voyant des muets qui parlaient, des estropiés rétablis, des boiteux qui marchaient, des aveugles qui voyaient ; et ils rendirent gloire au Dieu d’Israël.
Jésus appela ses disciples et leur dit : « Je suis saisi de compassion pour cette foule, car depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi, et n’ont rien à manger. Je ne veux pas les renvoyer à jeun, ils pourraient défaillir en chemin. »
Les disciples lui disent : « Où trouverons-nous dans un désert assez de pain pour rassasier une telle foule ? » Jésus leur demanda : « Combien de pains avez-vous ? » Ils dirent : « Sept, et quelques petits poissons. » Alors il ordonna à la foule de s’asseoir par terre. Il prit les sept pains et les poissons ; rendant grâce, il les rompit, et il les donnait aux disciples, et les disciples aux foules. Tous mangèrent et furent rassasiés. On ramassa les morceaux qui restaient : cela faisait sept corbeilles pleines. (Mt 15, 29-37)

Guérisons de malades

Des pharisiens vinrent demander à Jésus pourquoi ses disciples transgressèrent la tradition des anciens, en prenant leurs repas sans ablutions des mains. À quoi il répondit qu’eux-mêmes transgressèrent le commandement de Dieu par leur tradition. Il en donna pour preuve le cinquième commandement violé par eux, car ils autorisèrent à ne plus aider ses parents pauvres celui qui déclara avoir fait à Dieu une offrande de son bien. Il les accusa d’hypocrisie en leur appliquant une déclaration d’Ésaïe sur le vain culte des lèvres, auquel le cœur resta étranger.

Se tournant vers la foule, Jésus répondit à la question des pharisiens en rappelant que ce ne furent pas les aliments qui souillent l’homme, mais bien le mal qui est dans son cœur et qui se révèle par des paroles.

  1. Ses disciples l’avertirent que les pharisiens se scandalisèrent de ce discours ; à quoi il répondit en comparant ses adversaires à une plante qui va être déracinée, et à un aveugle conduisant un aveugle.
  2. Pierre demanda à Jésus l’explication de l’image dont il se servit ; alors il dit clairement que les aliments, qui entrent dans la bouche, ne souillent pas l’homme, mais bien les mauvaises pensées et tous les péchés qui viennent du cœur

Jésus étant venu près de la mer de Galilée, de grandes foules l’environnent, amenant à ses pieds de nombreux malades qu’il guérit. Ces foules admirent sa puissance et glorifient Dieu (29-31). Il appela ses disciples et leur exprima la compassion dont il fuit ému envers ces foules qu’il ne voulut pas renvoyer à jeun, de peur qu’elles ne défaillirent. Les disciples objectèrent l’impossibilité de les nourrir dans un désert ; car ils n’eurent que sept pains et quelques petits poissons.

Mais Jésus ayant pris ces pains, et rendu grâces, les donna aux disciples, et ceux-ci au peuple. Tous furent rassasiés, et l’on emporta sept paniers des morceaux de reste. Or ils furent quatre mille personnes. Jésus repassa le lac et va dans la contrée de Magdala. Sur la rive orientale de ce lac, et après un assez long détour que Matthieu ne mentionna pas.

Ce qui émut d’une tendre compassion le cœur de Jésus, ce fut la vue de cette population pauvre des montagnes, si avide d’entendre sa parole, si empressée à lui amener ses malades,  que depuis trois jours elle ne le quitta  plus. Toutes les provisions furent épuisées, et comme la contrée montagneuse située sur la côte orientale du lac n’offrit pas de ressources, et que plusieurs vinrent de très loin.

Jésus, plein de sollicitude pour tous leurs besoins, craignit que, s’il les renvoya sans nourriture, ils ne défaillirent en chemin. Il s’adressa à ses disciples pour leur faire partager ce miséricordieux intérêt et pour les employer eux-mêmes dans l’œuvre qu’il eut accompli ; il semble que le souvenir de ce miracle aurait dû prévenir tous les doutes sur ce que Jésus put et voulut faire dans cette nouvelle nécessité.

Cette observation, et en général la similarité des deux miracles, inspirèrent plusieurs interprètes la pensée qu’il s’agirait d’un seul et même fait, deux fois raconté, avec quelques circonstances différentes. Ces circonstances furent assez importantes pour qu’il fut impossible d’identifier les deux faits : différence de la foule que Jésus nourrit : là, des habitants de la Galilée, au nombre de cinq mille ; ici une population des montagnes, au nombre de quatre mille ; là, cinq pains, ici sept, la,  douze paniers de reste, ici sept.→ oute la réalité des deux faits, ce ne fut pas le témoignage de Marc (Marc 8.1 et suivants), identique à celui de Matthieu, mais ce fut la parole de Jésus  rappelant les deux miracles et reprochant à ses disciples de n’en avoir pas gardé l’enseignement  : « La création entière attend avec impatience le moment où Dieu révélera ses enfants. Car la création est tombée sous le pouvoir de forces qui ne mènent à rien, non parce qu’elle l’a voulu elle-même, mais parce que Dieu l’y a mise. Il y a toutefois une espérance  » (Mc 8, 16-20)

 Diacre Michel Houyoux  : cliquez ici pour lire l’article → Miracles de la multiplication des pains

Complément

◊ Diacre

Liens avec d’autres sites Web chrétiens

◊ Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article → Jésus guérit les infirmes et multiplie les pains

◊   mim-nanou75 : cliquez ici pour lire l’article →  Jésus guérit les infirmes et multiplie les pains

♥   Lectio Divina  :  » Jésus guérit les infirmes et multiplie les pains. »

Image de prévisualisation YouTube

Publié dans Catéchèse, Page jeunesse, Religion, Temps de l'Avent | Pas de Commentaires »

First Sunday of Advent in year B

Posté par diaconos le 29 novembre 2020

L’image contient peut-être : ciel, nuage, crépuscule, océan, plein air et nature

# Advent is the period covering a few weeks before Christmas. Since the establishment of this liturgical time, Advent represents the period of preparation for the coming of Jesus Christ among humans, i.e. his bodily birth. In churches using the Gregorian calendar, Advent begins on the fourth Sunday before Christmas and marks the beginning of the liturgical year. Advent therefore begins at the earliest on 27 November and at the latest on 3 December and ends on 24 December. The Orthodox and Eastern Catholic Churches observe a period of fasting and penance equivalent to Advent, but the term has only recently come into use: this liturgical time of preparation for Christmas is traditionally called the Nativity Fasting. This fast lasts 40 days, whereas in the Latin rite it is four weeks, and six weeks in the Ambrosian and Mozarabic rites. In the Catholic Church and most Protestant churches, the liturgical colour of this period is purple. However, some Episcopalians and Lutherans use blue, and some Byzantines use red or white.Watch out, because you do not know when the master of the house comes.

MAY THE LORD FILL US WITH HIS BLESSINGS AND GRACES THAT WHAT WAS IMPOSSIBLE FOR US IN THE LITURGICAL YEAR A IS REALISED IN OUR LIVES AS CHRISTIANS IN THIS NEW YEAR B WHAT I WILL ASK THE HOLY TRINITY TO GRANT YOU IN MY PRAYERS PEACE AND BLESSING AMEN
From the Gospel according to Saint Mark
Jesus spoke to his disciples about his coming: « Take heed, take heed: for you do not know when the time will come. It is like a man who went on a journey: leaving his house, he gave all authority to his servants, set each one to his work, and commanded the porter to keep watch. Keep watch therefore, for you do not know when the master of the house will return in the evening or at midnight, at the crowing of the cock or in the morning. He may arrive unexpectedly and find you asleep. What I’m saying to you now, I’m saying to all of you: stay awake ». « Beware, watch: for you don’t know when the time will come »  (Mk 13, 33, 37).

Author +FATHER MARIE LANDRY C+MPS

Watch and pray !

Jesus, I want to live a holy time of Advent, I want to make room for you, to give you time. Dispose of me as you wish, so that I can be fully what I am, what you ask of me, out of love for you. Today, on this first Sunday of Advent, the Church begins a new liturgical year. So we are entering a period of waiting, renewal and preparation, and we are now on the first Sunday of the beautiful Advent season that the Church offers us. In twenty-five days time, our Lord will be lying there, asleep so poorly in the straw, under the contemplative gaze of his holy parents.

Let us stop for a few minutes to think about that unique night, to contemplate in silence our God who became a little child lying in a manger. Jesus warns us: « Beware, watch: for you do not know when the time will come » (Mk 13:33). Indeed, in life there is a decisive moment. When will it come? We do not know. The Lord did not even want to reveal the moment when the end of the world would come.

Finally, all of this leads us to an attitude of expectation and awareness: « He can arrive unexpectedly and find you asleep » (Mk 13:36). The time of our life is a time of giving of oneself, in order to reach maturity in our capacity to love, it is not a time for entertainment. It is a time of « engagement »; like a preparation for the « wedding » in communion with God and his saints in the afterlife.

But life is constantly starting and starting again. The fact is that we are confronted with decisive moments: every day, every hour, or every minute can perhaps turn into a decisive moment. Many or few, but whether they are days, hours or minutes: it is there, in that concrete moment, that the Lord is waiting for us. « In our life, in the life of Christians, the first conversion is important, that unique moment, which everyone remembers, when we clearly discover everything that our Lord asks of us, but even more important and more difficult are the subsequent conversions » (St Josemaria).

In this liturgical time we are preparing to celebrate the great « Advent »: the coming of Our Lord. Christmas: may every day of our existence be a birth to the life of love! Perhaps the best way to keep watch is to make our life a permanent Christmas. Our Mother the Blessed Virgin Mary watches over us!
w
Jesus, I thank you for inviting me to be close to you, in this permanent vigil, I don’t want to waste a minute to love and be in joy in what you are asking me to live. I trust in you. Please, may I desire only you alone !

More information

◊ Deacon Michel Houyoux : click here to read thr paper → First Sunday of Advent of year B

St Johns Northriding  :  » First Sunday of Advent »

Image de prévisualisation YouTube

Publié dans La messe du dimanche, Page jeunesse, Religion, Temps de l'Avent | Pas de Commentaires »

1...138139140141142...160
 

Passion Templiers |
CITATIONS de Benoît XVI |
La pastorale Vauban |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | chrifsossi
| La Mosquée de Méru
| Une Paroisse virtuelle en F...