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Samedi de la vingt-quatrième Semaine du Temps Ordinaire — Année A

Posté par diaconos le 23 septembre 2023

Le semeur sortit pour semer

Le semeur sortit pour semer

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, comme une grande foule se rassemblait, et que de chaque ville on venait vers Jésus, il dit dans une parabole : «Le semeur sortit pour semer la semence, et comme il semait, il en tomba au bord du chemin.Les passants la piétinèrent, et les oiseaux du ciel mangèrent tout. Il en tomba aussi dans les pierres, elle poussa et elle sécha parce qu’elle n’avait pas d’humidité. Il en tomba aussi au milieu des ronces, et les ronces, en poussant avec elle, l’étouffèrent. Il en tomba enfin dans la bonne terre, elle poussa et elle donna du fruit au centuple»

Disant cela, il éleva la voix :«Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende !» Ses disciples lui demandaient ce que signifiait cette parabole. Il leur déclara : à vous il est donné de connaître les mystères du royaume de Dieu, mais les autres n’ont que les paraboles. Ainsi, comme il est écrit : Ils regardent sans regarder,ils entendent sans comprendre. Voici ce que signifie la parabole. La semence, c’est la parole de Dieu. Il y a ceux qui sont au bord du chemin : ceux-là ont entendu ; puis le diable survient et il enlève de leur cœur la Parole, pour les empêcher de croire et d’être sauvés.

Il y a ceux qui sont dans les pierres : lorsqu’ils entendent, ils accueillent la Parole avec joie ; mais ils n’ont pas de racines, ils croient pour un moment et, au moment de l’épreuve, ils abandonnent. Ce qui est tombé dans les ronces, ce sont les gens qui ont entendu, mais qui sont étouffés, chemin faisant, par les soucis, la richesse et les plaisirs de la vie, et ne parviennent pas à maturité. Et ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont les gens qui ont entendu la Parole dans un cœur bon et généreux, qui la retiennent et portent du fruit par leur persévérance.» (Lc 8, 4-15)

Parabole du semeur

Une grande foule suivait Jésus ;  de chaque ville, dans la contrée où il passait, de nouvelles foules venaient à lui. Matthieu et Marc décrivirent plus exactement que Luc le lieu de ce grand rassemblement de peuple et de la prédication de Jésus. «Il y a dans ces termes accumulés quelque chose de familier et de solennel à la fois qui excite l’attention» ’(Meyer) Les grains de semence tombés le long du chemin furent foulés par les passants.  Le roc recouvert d’une légère couche de terre. C’est ce que les deux Matthieu et Marc appelèrent des « endroits rocailleux »

Le manque d’humidité, expression particulière à Luc, que Matthieu et Marc remplacèrent par celle de manque de profondeur et par celle-ci : n’avoir pas de racine. Ces trois causes de stérilité, qui se complètent, se trouvaient réellement dans la nature du sol. «Une autre tomba dans la bonne terre ; et ayant poussé, elle produisit du fruit au centuple.» Endisant cela, il s’écria : «Celui qui a des oreilles pour entendre, entende !» Luc indiqua par ce mot au centuple le plus haut degré de productivité, tandis que Matthieu et Marc signalèrent aussi les degrés inférieurs : cent, soixante, trente.

Selon les trois évangélistes, Jésus ajouta immédiatement à la parabole ce sérieux avertissement ; mais Luc seul remarqua qu’il le fit à haute voix : il s’écriait, il élevait la voix. Dans les récits de Marc et de Luc, Jésus prononça des paroles qui ne répondirent pas à la question des disciples. Ceux-ci lui demandèrent l’explication de la parabole, explication qu’il leur donna plus tard. Luc identifia la parole divine avec les effets produits par elle et ceux-ci avec les personnes en qui le phénomène s’accomplit. De là ces expressions inusitées : ceux qui sont ensemencés le long du chemin  ; ceux qui sont sur le roc ; ils n’ont pas de racine ; ils sont étouffés.

N’y eut-t-il pas dans cette manière irrégulière de s’exprimer : l’intention de faire remonter jusqu’à nous la responsabilité de l’action diverse qu’exerce la parole divine ? C’est chaque personne qui consent à être sauvé par elle, ou qui reste volontairement dans la stérilité et la mort. Matthieu écrivit que les disciples lui posèrent une autre question encore : « Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? » Ce fut à cette première question que Jésus répondit d’abord : après quoi, revenant à la seconde, il leur indiqua le sens de la parabole. Matthieu et Marc indiquèrent, comme sens moral des épines, les inquiétudes et les richesses ; Luc y ajouta les plaisirs, qui sont certainement l’une des principales causes de l’inefficacité de la parole divine.

Deux traits sont particuliers à Luc : c’est d’abord ce cœur honnête et bon, dans lequel ces derniers auditeurs reçurent et retinrent la parole ; ce fut ensuite cette patience avec laquelle ils portèrent du fruit. Il ne faut pas soulever la question dogmatique de savoir si un homme peut, avant d’avoir entendu et reçu la parole divine, porter en lui un cœur honnête et bon. Les hommes présentent, à des degrés très divers, des dispositions bonnes ou mauvaises à l’égard de la vérité. D’ailleurs, la bonne terre qui produit du fruit a déjà subi une préparation par le labourage, l’engrais, etc. avant les semailles. Ainsi il y a toute une œuvre prévenante de la grâce de Dieu qui éclaire une âme sur ses besoins, sa pauvreté, la rend humble, sincère, altérée de justice et de lumière et la prépare pour le moment où l’Évangile lui sera annoncé.

Diacre Michel Houyoux

Complément

Diacre Michel Houyoux → De même que l’on enlève l’ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde ?

Liens avec d’autres sites web chrétiens

Père Gilbert Adam → Samedi de la 24e semaine, année impaire

École biblique → Étude de la Bible – Titre : Parabole du semeur

Idées-Caté → Explication de la parabole du semeur

Vidéo Parabole du semeur → https://youtu.be/gh27JZOnFrc

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Venticinquesima domenica del Tempo Ordinario – Anno A

Posté par diaconos le 20 septembre 2023

Ouviers-de-la-11ème-heure

# Gli operai dell’undicesima ora è una parabola del Vangelo secondo Matteo. Appartiene al suo Sondergut. L’undicesima ora si riferisce a un antico metodo di calcolo delle ore che iniziava con il sorgere del sole e divideva il giorno in dodici parti.

La parabola riguarda un proprietario terriero che paga anche i suoi vari dipendenti, indipendentemente dall’ora in cui iniziano a lavorare. Questa parabola potrebbe significare che la generosità di Dio supera la nostra giustizia. Infatti, associamo il proprietario della vigna a Dio.


Il rapporto di Dio con noi non è uguale a quello del padrone con i suoi operai. Tra i primi cristiani, quelli di origine ebraica potevano rimanere scioccati nel vedere peccatori e pagani come loro chiamati nella comunità cristiana. Questa parabola serviva a placare il risentimento che poteva nascere da questa situazione.

Origene paragonava la vite alla Chiesa e il padrone a Cristo. Sant’Agostino, nel suo sermone 87 intitolato: Le ore della storia della salvezza, dice : « I giusti che vennero al mondo per primi, come Abele e Noè, furono per così dire chiamati alla prima ora, e otterranno la felicità della risurrezione nello stesso

momento in cui la otterremo noi ».

Gli altri giusti che vennero dopo di loro, Abramo, Isacco, Giacobbe e tutti quelli che vivevano a quel tempo, furono chiamati all’ora terza, e otterranno la felicità della risurrezione alla stessa ora di noi. Lo stesso è avvenuto per gli altri giusti,

Mosè, Aronne e tutti coloro che sono stati chiamati con loro all’ora sesta; poi i successivi, i santi profeti, chiamati all’ora nona, hanno assaporato la stessa felicità che abbiamo noi. Tutti i cristiani sono chiamati all’undicesima ora; alla fine del mondo otterranno la felicità della risurrezione con coloro che li hanno preceduti.


Tutti la riceveranno insieme. Ma vediamo quanto tempo i primi aspetteranno prima di arrivarci. Così loro la riceveranno dopo molto tempo, e noi dopo poco tempo. Anche se dobbiamo riceverla insieme agli altri, possiamo dire di essere i primi, perché la nostra ricompensa non tarderà ad arrivare.

John Ruskin utilizzò questa parabola nel suo saggio Unto This Last per criticare il pagamento dei lavoratori in base al lavoro e per sostenere il pagamento in base al bisogno di vita del lavoratore, indipendentemente dal reale contributo del suo lavoro alla ricchezza del datore di lavoro.


Dal Vangelo di Gesù Cristo secondo Matteo


In quel tempo, Gesù parlò ai suoi discepoli con questa parabola : « Il regno dei cieli è simile a un uomo che uscì di buon mattino per assumere operai per la sua vigna. concordò con loro il salario per la giornata: un denario, cioè una moneta d’argento, e li mandò nella sua vigna.

Quando uscì, verso le nove, vide altri che stavano in piazza senza far nulla. Allora disse loro : « Andate anche voi nella mia vigna e vi darò ciò che è giusto ». Così andarono. E uscì di nuovo verso mezzogiorno, e di nuovo verso le tre, e fece lo stesso. Verso le cinque uscì di nuovo, trovò altri che stavano lì e disse loro : « Perché siete stati lì tutto il giorno a non fare niente ?

Risposero : « Perché nessuno ci ha assunti ». Disse loro : « Andate anche voi nella mia vigna ». Quando fu sera, il padrone della vigna disse al suo amministratore : « Chiama gli operai e distribuisci loro il salario, cominciando dall’ultimo e finendo con il primo ».


Quelli che avevano iniziato alle cinque si fecero avanti e ricevettero ciascuno un soldo. Quando fu il turno dei primi operai, pensavano di ricevere di più, ma anche loro ricevettero un soldo ciascuno. 
Quando la ricevettero, si lamentarono con il padrone della tenuta : « Queste persone, le ultime arrivate, hanno lavorato solo per un’ora, e tu le tratti come tratti noi, che abbiamo sopportato il peso della giornata e il calore !

Ma il padrone rispose a uno di loro : « Amico mio, non sono ingiusto con te. Non ti sei accordato con me per un denario ? Prendi ciò che è tuo e vai.Voglio dare all’ultimo uomo quanto a te: non ho forse il diritto di fare ciò che voglio dei miei beni ? O i vostri occhi sono cattivi perché io sono buono? Gli ultimi saranno i primi e i primi gli ultimi » (Mt 20, 1-16).


Chiamata di operai a lavorare nella vigna del Signore

Il denario romano era una delle monete fondamentali dei Romani. Si trattava di una moneta d’argento che pesava tra i 3 e i 4 grammi, a seconda del periodo. I primi denari romani apparvero alla fine del III secolo a.C., in seguito alla svalutazione dell’asso in seguito alle guerre puniche.

L’asso era una moneta di bronzo o di rame dell’antica Roma. Il suo peso e il suo aspetto cambiarono notevolmente nel corso dei secoli. All’epoca di Jesàs, un denario (4,4 euro) era il prezzo di una giornata di lavoro per un bracciante. Questo salario era concordato tra il padrone e i lavoratori.

La giornata ebraica iniziava alle sei del mattino, quindi la loro terza ora era alle nove. L’agorà era il luogo pubblico dove si riuniva il popolo e dove gli operai cercavano la lode. Nel senso letterale della parabola, questi operai erano davvero lì a non fare nulla, oziosi. Nella vita, si può essere oziosi anche nel mezzo della più grande attività, se il proprio lavoro non ha nulla a che fare con il regno di Dio.

Andarono senza indugio, fidandosi della parola del loro maestro. A mezzogiorno e alle tre il maestro chiamò altri operai. Verso l’undicesima ora, le cinque di sera, molto vicino alla fine della giornata, c’erano ancora operai che non facevano nulla, avendo sprecato la maggior parte della giornata.

Non era colpa loro. Quante migliaia di uomini vivono in mezzo alla cristianità senza aver mai sentito la chiamata del Vangelo! Così questi operai furono invitati a lavorare nella vigna durante l’ultima ora del giorno.

La giornata ebraica iniziava alle sei del mattino, quindi la loro terza ora era alle nove. L’agorà era il luogo pubblico dove si riuniva il popolo e dove gli operai cercavano la lode. Nel senso letterale della parabola, questi operai erano davvero lì a non fare nulla, oziosi. Nella vita, si può essere oziosi anche in mezzo alla folla.

Cominciare dagli ultimi significava mostrare il tema dell’intera parabola: nel regno di Dio, tutto è grazia. Dicendo : « Questi ultimi hanno lavorato un’ora sola e tu li hai trattati come hai trattato noi, che abbiamo sopportato il peso del giorno e del caldo » (Mt 20,12).

Avevano concordato con il padrone, che lo ricordava in modo significativo, e avevano appena sottolineato la differenza tra il loro lavoro e quello degli operai dell’undicesima ora, per stabilire il loro diritto a ricevere di più.


La risposta del padrone, basata su questo stesso diritto, fu senza replica: niente di male, siete d’accordo, ciò che è vostro. Il termine « amico » o « compagno » non esprimeva né affetto né rigore. « Così gli ultimi saranno i primi e i primi gli ultimi ». (Mt 20,16)

Questa frase, ripetuta solennemente, presenta la sintesi e il significato profondo di tutta la parabola. Ricordando con un certo compiacimento di aver lasciato tutto per seguire Gesù, Pietro aveva chiesto una ricompensa (Mt 19, 12)

Stava cedendo a un sentimento falso e pericoloso, quello della propria giustizia. In un primo momento, Gesù gli diede una risposta incoraggiante, perché in fondo il discepolo era sincero e pieno di amore per il suo Maestro; ma a questa risposta aggiunse un serio avvertimento che volle rendere più impressionante con il drammatico racconto che segue.

Come è sorprendente ! Il padrone che chiama gli operai è Dio, che ha un diritto assoluto su di loro e che, chiamandoli, fa loro una grazia immensa. Infatti, la vigna a cui li manda è il suo bellissimo regno di verità, giustizia e pace. Gli operai che hanno il privilegio di lavorarvi non sono solo i medici o i pastori, ma tutti coloro che sentono la chiamata e vi si recano.

Le diverse ore del giorno sono le diverse età della vita umana o i diversi periodi della storia del regno di Dio. Il lavoro è tutto ciò che si fa per il bene dell’umanità, per il progresso del regno di Dio. La sera è la fine della vita o la fine dell’economia attuale, il ritorno di Cristo, l’amministratore divino che presiede alla retribuzione.

Infine, il denario è la salvezza, la vita eterna che, essendo di valore infinito e sproporzionato al lavoro degli operai, non può che essere una grazia. In questo senso, c’è uguaglianza tra tutti, ma ecco la differenza: il denario può avere un valore infinitamente diverso a seconda della disposizione interiore di chi lo riceve, cioè a seconda della sua capacità morale di godere della vita del cielo.

In questo caso, coloro che sono stati i primi a lavorare potrebbero essere gli ultimi. E anche se Gesù non li esclude, poiché concede loro il denario pattuito, essi rischiano di escludersi da soli, se dovessero prevalere i sentimenti che esprimono nella parabola.

D’altra parte, coloro che hanno capito che, nel regno di Dio, tutto è grazia – la chiamata, il lavoro, la ricompensa – e che si sono affidati alla parola del maestro, hanno potuto essere i primi, anche se sono stati gli ultimi a lavorare.

Gli esegeti che, basandosi su C, D, Itala e Siriaco, ammiravano queste parole come autentiche, non sapevano come interpretarle. Meyer fece loro capire che tra coloro che erano nel regno di Dio, erano pochi quelli scelti per essere i primi.


Il diacono Michel Houyoux


Supplementi

Conferenza episcopale Italia XXV DOMENICA DEL TEMPO ORDINARIO – Anno A

Qumran testi XXIV Domenica del Tempo Ordinario (Anno A) – Testi

Vidéo Padre Fernando Armellni https://youtu.be/Wkx2r-wxMFE


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Jeudi de la vingt-quatrième semaine du Temps Ordinaire – Année A

Posté par diaconos le 20 septembre 2023

Vocation de Matthieu, collecteur d'impôts

Vocation de Matthieu, collecteur d’impôts

# Saint Matthieu, est un personnage juif lié à la Galilée qui apparaît pour la première fois dans les Évangiles synoptiques, où il est appelé soit Matthieu, soit Lévi. Il y est décrit comme un publicain percepteur d’impôts, que Jésus appela pour devenir un de ses douze apôtres.

Pour les historiens modernes, il convient de dissocier l’apôtre Matthieu et le rédacteur de l’Évangile selon Matthieu. Ce livre a probablement été composé dans les années 80, sans doute à partir d’une version de l’Évangile selon Marc à laquelle ont été adjointes des paroles de Jésus (des logia) issues de ce que les spécialistes appellent la Source Q.

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Il n’existe, dans l’historiographie récente sur les origines du christianisme, aucune information concernant l’apôtre Matthieu. Il n’apparaît que dans le Nouveau Testament. Les éléments biographiques concernant l’apôtre de Jésus nommé Matthieu proviennent des Évangiles uniquement. Le Nouveau Testament le cite dans la liste des Douze (Mt 10:3 ; Mc , 18 ; Lc 6, 15), où il porte le nom de Matthieu.

D’autres passages mentionnent un collecteur d’impôts (Mt 9, 92 ; Mc 2:13-14 ; Lc 5, 27-28). Il apparaît une dernière fois en Actes 1:13. La tradition chrétienne a identifié l’apôtre Matthieu à l’auteur de l’Évangile selon Matthieu.

X,

Selon Irénée de Lyon (IIe siècle), à l’époque où Pierre et Paul affermissaient la communauté des disciples de Jésus à Rome (vers l’an 60 ou 61), Matthieu, qui annonçait la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ aux Hébreux de Palestine et de Syrie, fut prié de rédiger une version synthétique de la vie et de l’enseignement de Jésus , une forme écrite de l’évangile, en araméen.

De même, Eusèbe de Césarée affirme au IVe siècle : «Matthieu prêcha d’abord aux Hébreux. Comme il devait aussi aller vers d’autres, il confia à l’écriture, dans sa langue maternelle, son évangile, suppléant du reste à sa présence par le moyen de l’écriture, pour ceux dont il s’éloignait ».

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Eusèbe s’appuya sur le récit de Papias, écrit vers l’année 120, et nota : Matthieu réunit donc en langue hébraïque les logia et chacun les interpréta comme il en était capable. Toujours selon Eusèbe, Pantène (v.240-v. 306), docteur chrétien qui dirigea l’Académie d’Alexandrie, trouva à son arrivée aux Indes cet évangile en caractères hébreux.

Ce manuscrit aurait été apporté par l’apôtre Barthélémy aux populations locales, qui l’auraient depuis précieusement conservé. Sur la question de la fin de sa mission et de sa mort, coexistent de nombreuses traditions concurrentes de la Tradition apostolique d’Hippolyte de Rome (troisième siàcle) le rattache à la Parthie, dans l’Iran actuel, où il mourut à Hiérapolis.

Le Martyrologe hiéronymien le fait également mourir en Perse et donne comme lieu de sa sépulture la ville de Tarrium. Isidore de Séville (VIIe siècle) le fait prêcher en Macédoine.

 

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus sortit de Capharnaüm et vit, en passant, un homme, du nom de Matthieu,
assis à son bureau de collecteur d’impôts. Il lui dit: «Suis-moi.» L’homme se leva et le suivit.

Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples.
Voyant cela, les pharisiens disaient à ses disciples :

«Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheur ?» Jésus, qui avait entendu, déclara : «Ce ne sont pas les signifie gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades.  Allez apprendre ce que : Je veux la miséricorde, non le sacrifice. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs.» (Mt 9, 9-13)

Vocation de Matthieu

Jésus passant devant le bureau des péages, appela Matthieu à le suivre, ce qu’il fit aussitôt. Il invita Jésus pour un repas, et, avec lui, beaucoup de péagers et de gens mal famés. Des pharisiens voyant cela, demandèrent aux disciples comment il se fit que leur Maître mangea avec de telles gens. Jésus répondit : «Ce sont précisément les malades qui ont besoin de médecin. Ils purent le savoir, car l’Écriture dit : « Dieu prend plaisir à la miséricorde, non au sacrific »  : Jésus appela des pécheurs, non des justes.

En ce moment des disciples de Jean-Baptiste demandèrent à Jésus pourquoi ceux qui le suivirent ne pratiquèrent pas la loi du jeûne. Il leur répondit que ses disciples ne purent être dans le deuil ou la tristesse tant que l’époux fut avec eux, mais des jours vinrent où ils jeûnèrent. Puis il s’appliqua à leur faire comprendre, par deux comparaisons frappantes, que la vie nouvelle qu’il apporta au monde fut incompatible avec les vieilles institutions légales, et même qu’elle exigea l’entier renouvellement de l’homme intérieur.

Matthieu ne nous dit pas dans quelle maison, il garda là-dessus un silence plein de modestie, mais Luc notaque c’était la maison de Matthieu Lévi, dans laquelle celui-ci fit  un grand banquet. Il voulut ainsi, dans le zèle de son premier amour, offrir à tous ces péagers et ces pécheurs qu’il invita, une occasion de voir et d’entendre Celui à qui il venait de consacrer sa vie.

Quelques interprètes prétendirent que, selon Matthieu comme selon Marc, ce repas avait lieu dans la maison de Jésus, et ils virent une contradiction entre les deux premiers évangélistes et Luc. Mais par quelle raison cette foule de péagers aurait-elle tout à coup envahi la maison de Jésus ? Marc  et Luc racontèrent aussi cette vocation d’un disciple avec les mêmes détails de lieu, de temps, de circonstances, il s’agissait d’un fait identique dans les trois récits. Tandis que Marc appela ce disciple Matthieu, les deux autres le nommèrent Lévi.

Le nom de Matthieu se retrouve dans tous les catalogues des apôtres, tandis que celui de Lévi n’y paraît jamais. Matthieu appelé en cette circonstance à l’apostolat changea son nom de Lévi en celui de Matthieu, qui signifie don de Dieu. Ainsi Simon prit le nom de Pierre Saul celui de Paul. Matthieu, péager lui-même, avait invité plusieurs de ses amis ayant la même vocation. Les pharisiens, dans leur orgueilleuse propre justice, se croyaient en santé ou justes  ; ils n’avaient donc pasbesoin d’un médecin, de ce Sauveur qui venait guérir les âmes de leurs maladies morales.

Mais ceux qui se portèrent mal, les malades, ces pécheurs qui se sentirent tels et qui l’entourèrent, eux avaient besoin de lui, et ce fut pourquoi ils l’écoutaient avec bonheur leur parler de pardon et de réconciliation avec Dieu. Jésus fit ainsi aux pharisiens une certaine concession, admettant une différence morale extérieure entre eux et les péagers, mais c’était une  concession ironique, comme dit Calvin, car au fond leur orgueil et leur dureté de cœur envers ces pauvres pécheurs que Jésus recevait, les rendaient, malgré leurs lumières, plus coupables qu’eux devant Dieu.

Diacre Michel Houyoux

Sites intéressants à voir sur Inrernet

Radio Don BoscoJeudi, Vingt-quatrième Semaine du Temps Ordinaire

Père Gilbert Adam Jeudi de la 24e semaine, année impaire

VidéoKTO TV https://youtu.be/WnybO-uDGvg

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Ventiquattresima domenica del Tempo Ordinario – Anno A

Posté par diaconos le 14 septembre 2023

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Dal Vangelo di Gesù Cristo secondo Matteo


In quel tempo, Pietro venne da Gesù e gli chiese : « Signore, quando il mio fratello fa del male a me, quante volte devo perdonargli ? Fino a sette volte ? ». Gesù rispose : « Non ti dico fino a sette volte, ma fino a settanta volte sette. Così il regno dei cieli è come un re che voleva regolare i conti con i suoi servi. Stava per farlo, quando gli fu portato qualcuno che gli doveva diecimila talenti (cioè sessanta milioni di monete d’argento).« 

Poiché l’uomo non aveva denaro per ripagare il debito, il padrone ordinò che fosse venduto, con la moglie, i figli e tutti i suoi beni, per saldare il debito. Il servo cadde ai suoi piedi, si prostrò e disse : « Abbi pazienza con me e ti restituirò tutto ». Mosso a compassione, il padrone del servo lo lasciò andare e gli condonò il debito.

 Ma quando il servo uscì, trovò uno dei suoi compagni che gli doveva cento monete d’argento.

Gli si gettò addosso e lo strangolò, dicendo : « Restituisci il tuo debito ! » Allora il suo compagno cadde ai suoi piedi e lo pregò : « Abbi pazienza con me e ti restituirò il denaro » Ma l’altro rifiutò e lo fece gettare in prigione finché non avesse restituito il dovuto. Quando i suoi compagni se ne accorsero, ne furono profondamente rattristati e andarono a raccontare l’accaduto al loro padrone, che allora lo chiamò e gli disse : « Servo malvagio, ti ho dato tutto quel debito perché mi hai pregato. »

Non avresti dovuto, a tua volta, avere pietà del tuo compagno, come io avevo avuto pietà di te ? In preda all’ira, il padrone lo consegnò ai carnefici finché non avesse restituito tutto ciò che doveva. Così vi tratterà il Padre mio che è nei cieli, se ciascuno di voi non perdonerà al proprio fratello dal profondo del cuore.

Questa ventiquattresima domenica del Tempo Ordinario, la Domenica del Perdono, ci mette di fronte alla realtà profondamente umana e genuinamente cristiana del perdono. Ci incoraggia a riflettere sugli ostacoli al perdono e sui percorsi che ci portano ad esso. Prima o poi nella vita si pone la questione del perdono.

 Perché prima o poi qualcuno vi ferisce in un modo o nell’altro. Rancore e rabbia ! Siamo su un terreno familiare e sulla strada della vita quotidiana. Il rancore è una pianta ben curata i cui frutti di rabbia e vendetta si presentano stagione dopo stagione !  Rancore e rabbia verso le persone, rabbia di far pagare a caro prezzo l’offesa ricevuta o il danno causato.

Non dimenticherò mai! La pagherà. Guai a chi ferisce la nostra vanità, getta un’ombra sulla nostra immagine, tocca i beni che si attaccano alla nostra pelle ! Il perdono è impossibile! Per un problema di recinzione, è la tensione… C’è tanto risentimento tra genitori, figli, coniugi, vicini di casa e colleghi di lavoro.

Persino alle porte delle chiese, vediamo persone che si rifiutano di salutarsi, ma cantano insieme il Padre Nostro che li condanna : « Rimetti a noi i nostri debiti come noi li rimettiamo ai nostri debitori ».

 Due secoli prima di Gesù Cristo, Ben Sirach, il Saggio (Prima Lettura), che osservò a lungo la persona umana e contemplò altrettanto a lungo Dio, arrivò rapidamente a vedere tre grandi nemici del perdono: risentimento, rabbia e vendetta, e ricordò ai suoi lettori due profonde verità che sono ancora molto attuali. Rimetti a noi i nostri debiti come noi li rimettiamo ai nostri debitori !

 In primo luogo, non trattenete nel vostro cuore tutti quei sentimenti negativi chiamati odio, risentimento, desiderio di vendetta, rabbia e rifiuto di perdonare. Se conservate questi veleni nel vostro cuore, come potete contare sul perdono degli altri e come potete cercare il perdono di Dio ? 

A tutti questi nemici della pace dentro di voi e con gli altri, Ben Sirac ha una sola parola : « Perdona… se vuoi essere perdonato dal tuo Dio ». Perdona al tuo prossimo il male che ti ha fatto ; allora, alla tua preghiera, i tuoi peccati saranno perdonati.

La domanda di Pietro al Signore era quanto mai attuale : « Quando il mio fratello mi fa del male, quante volte devo perdonargli ? Pietro suggerì a Gesù un numero:  » Fino a sette volte ? Gesù rifiutò di entrare nei suoi calcoli. Questo è il significato della sua risposta : « Fino a settanta volte sette ! »Questa è la giustificazione di Gesù per il perdono illimitato : « Dovete perdonare sempre ! ».

Quando si tratta di Dio, siamo tutti nella stessa situazione del servo che deve al suo padrone una somma fantastica di denaro. Per amore incomprensibile, Dio ci ha perdonato questo debito. Eppure, quando dobbiamo perdonare, esitiamo e molto spesso ci accontentiamo di contrattare o rifiutare. Eppure, a Messa, cantiamo : « Signore, abbi pietà di noi », mentre troppo spesso abbiamo poca pietà degli altri !

 Dio perdona con la stessa pazienza e generosità del re di cui parla Gesù nella parabola. Il suo perdono, però, presuppone che la lezione abbia portato frutto in noi. Sta anche a noi capire e avere misericordia, perdonare e condonare i debiti dei nostri fratelli e sorelle. « Perdonaci come noi perdoniamo i nostri debitori ».


Il Diacono Michel Houyoux

Qualsiasi aggiunta che desideriate fare a questo articolo è benvenuta e sarà pubblicata. Scrivetelo nel riquadro sotto l’articolo.


Siti interessanti da vedere su Internet


Qumran : clicca qui per lezggere l’articolo XIV DOMENICA DEL TEMPO ORDINARIO (ANNO A)

 Conferenza Episcopale Italiana →XXIV DOMENICA DEL TEMPO ORDINARIO – ANNO A

  VideoPadre Fernando Pellugrini24a Domenica del Tempo Ordinario anno A – YouTube

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