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Cristo, Re dell’Universo (Anno A)

Posté par diaconos le 20 novembre 2023

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Gesù Cristo è il re dell’intero universo. La storia della festa risale al 1899, quando Papa Leone XIII istituì la consacrazione universale degli uomini al Cuore di Gesù l’11 maggio. Nello stesso anno, il gesuita italiano Sanna Solaro scrive a tutti i vescovi italiani per firmare una petizione che chiede l’istituzione di una festa liturgica. Quarantanove vescovi si sono uniti alla petizione. Un’altra petizione è stata presentata a papa Pio XI dopo il Congresso eucaristico internazionale di Roma nei primi mesi del suo pontificato, firmata da 69 prelati. Nel 1923 fu presentata una terza petizione con le firme di 340 cardinali, arcivescovi, vescovi, vescovi e superiori generali. La petizione, chiedeva: « Per riparare le offese fatte a Gesù Cristo dall’ateismo ufficiale, la Chiesa dovrebbe degnarsi di istituire una festa liturgica che proclami i diritti sovrani della persona reale di Gesù Cristo, che vive nell’Eucaristia e regna, con il suo Sacro Cuore, nella società ». La richiesta è stata sostenuta da duecento ordini religiosi e congregazioni, dodici università cattoliche e petizioni firmate da centinaia di migliaia di fedeli in tutto il mondo. Non sono mancate le obiezioni: secondo alcuni, il tema di questa festa era già stato celebrato all’Epifania.

Dal libro del profeta Ezechiele

Così dice il Signore Dio : Ecco, io stesso mi prenderò cura delle mie pecore e veglierò su di loro. Come un pastore veglia sulle pecore del suo gregge quando sono disperse, così io veglierò sulle mie pecore, e andrò a consegnarle in tutti i luoghi dove sono state disperse in un giorno di nuvole e nuvole scure. Darò da mangiare al mio gregge e lo farò riposare, dice il Signore Dio.
Cercherò la pecorella smarrita e riporterò la pecorella smarrita. E guarirò i feriti. Guariro’ i malati e li rendero’ di nuovo forti. Terrò quello grasso e forte, e lo nutrirò secondo la legge. E tu, mio gregge, così dice il Signore Dio, ecco, io giudicherò tra pecore e pecore, montoni e capre. (Ez 34, 11-12.15-17).

il vero pastore del suo popolo

Il Signore, il vero pastore del suo popolo, interviene per porre fine a questo stato di cose e ne trova uno migliore : «Dio ascoltò i loro lamenti e si ricordò della sua alleanza con Abramo, Isacco e Giacobbe. Dio guardò i figli di Israele e ebbe compassione di loro» (Esodo 2, 24-25) . Alla ricerca di loro: intraprende un’azione efficace per farli uscire da quello stato. Dio stesso farà ciò a cui i precedenti governanti non pensavano; Egli rimedierà a tutte le forme di miseria fisica e morale.

Ma per questo Egli dovrà ancora esercitare un ordinamento all’interno della nazione stessa. Perché non c’erano solo re malvagi in Israele; c’erano anche membri ricchi e potenti del popolo che opprimevano gli altri. Sono quelli che Ezechiele chiama il grasso e il forte. Il Signore si occuperà di loro con giustizia. Tra la pecora debole e malata e la pecora grassa e forte… Arieti e capre ; non tradurre come se ci fosse : tra arieti e capre ; per questi due termini valgono solo per la seconda classe di pecore, le pecore grasse e forti. In ebraico, la parola usata qui per pecore è molto generica, comprende tutto il piccolo bestiame, capre e pecore, maschi e femmine.

Il Diacono Michel Houyoux

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Lundi de la trente quatrième semaine du Temps Ordinaire – Année A

Posté par diaconos le 20 novembre 2023

Comprendre le récit de la veuve généreuse au temple

# Plusieurs sortes de dîmes sont décrites dans le Deutéronome. Il y a par exemple la Teroumat hamaasser, prélevée sur les produits de la récolte en Terre d’Israël, la qui fut donnée aux cohanim.

Le Maasser rishon est un prélèvement d’un dixième du revenu et du produit de chaque année, remis aux lévites. Le Ma’asser Sheni, seconde dîme) consiste à prélever un dixième de la production agricole des première, deuxième, quatrième et cinquième années du cycle septennal de la terre pour le prendre au Temple et l’y consommer.

Une autre dîme, le Ma’asser ‘Ani, est prélevée les troisième et sixième années du cycle septennal. Aucune dîme n’est versée lors de la septième année, la Shmita, car la terre dut être laissée au repos. Dans le Livre de Malachie 3:8-12, la non-observance des dîmes fut considérée comme un vol à l’encontre de Dieu, tandis que la fidélité aux dîmes favorisa les bénédictions.

Lors du concile de Tours en 567, un décret pour la perception de la dîme fut promulgué. En 585, lors du second concile de Mâcon, un décret fut adopté pour l’excommunication de ceux qui ne payèrent pas la dîme pour l’Église. L’Église catholique n’imposa plus la dîme dans le droit canonique. Martin Luther considéra que la loi de la grâce exclut la loi de l’obligation de la dîme.

 De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, comme Jésus enseignait dans le Temple, levant les yeux, il vit les gens riches qui mettaient leurs offrandes dans le Trésor. Il vit aussi une veuve misérable y mettre deux petites pièces de monnaie.

Alors il déclara : «En vérité, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres. Car tous ceux-là, pour faire leur offrande, ont pris sur leur superflu mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle avait pour vivre.» (Lc 1, 1-4)

L’offrande de la veuve

Jésus vit des riches qui déposèrent leurs offrandes dans le trésor du temple. Il vit aussi une veuve indigente qui y mit deux pites. Il déclara, alors que cette veuve qui  mit dans le tronc tout son avoir  donna plus que les autres qui y mirent leur superflu. et Luc rapporta qu’avec ces riches, il y eut une foule de gens qui, en sortant du temple, mirent leurs offrandes dans le trésor ; au milieu de cette foule, le regard de Jésus pénétra les dispositions des cœurs. Plus que tous. Dieu a une autre manière de compter que les hommes, parce qu’il regarde au cœur. L’amour ne calcule pas ; la foi compte sur Dieu pour l’avenir. Une telle conduite ne s’imite pas, Dieu l’inspire.

Complément

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VidéoParoisse saint Joseph (Martinique) → https://youtu.be/ca9gkxrj6bw

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Samedi de la trente-deuxième semaine du Temps Ordinaire – Année A

Posté par diaconos le 17 novembre 2023

Samedi de la trente-deuxième semaine du Temps Ordinaire – Année A dans Bible

# Le Jour du jugement dernier ou encore Jour de la Rétribution est, selon les religions abrahamiques, le jour où se manifestera aux humains le jugement de Dieu sur leurs actes, leurs paroles et leurs intentions.

Le devenir des damnés et des justes n’est pas le même selon tous les textes. Selon la Bible et le Coran, la résurrection des morts est un préalable au jugement par Dieu, qui aura lieu le même Jour pour tous.

Dans le judaïsme, le jugement dernier dont parle le Livre de Daniel : «Puis viendra le jugement, et on lui ôtera sa domination, qui sera détruite et anéantie pour jamais».

Dans la Torah il est écrit à propos du Jour du Seigneur (de YHWH : יוֹם-יְהוָה, Éaïe 13.6, 13.9, Joël 1.15, 2.1, 2.11, 3.4, 4.14, Amos 5.18, 5.20, Abdias 1.15, Sophonie 1.7, 1.14, Malachie 3.23) , par exemple en Ésaïe 13.9 : «Oui, il arrive implacable, le jour du Seigneur, jour d’emportement et de violente colère, qui réduira la terre en solitude et en exterminera les criminels.» Certains récits allégoriques parlent de Yom HaDin, décrivant Dieu siégeant sur Son trône, tandis que les livres contenant les actes de toute l’humanité sont ouverts pour révision, et que chacun passe devant Lui pour évaluation de ses actes.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples une parabole sur la nécessité pour eux de toujours prier sans se décourager : «Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait pas Dieu et ne respectait pas les hommes.

Dans cette même ville, il y avait une veuve qui venait lui demander : “Rends-moi justice contre mon adversaire.”

Longtemps il refusa ; puis il se dit : “Même si je ne crains pas Dieu et ne respecte personne, comme cette veuve commence à m’ennuyer, je vais lui rendre justice pour qu’elle ne vienne plus sans cesse m’assommer.”»

Le Seigneur ajouta : «Écoutez bien ce que dit ce juge dépourvu de justice ! Et Dieu ne ferait pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit ? Les fait-il attendre ? Je vous le déclare : bien vite, il leur fera justice.

Cependant, le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ?» (Lc 18, 1-8)

La parabole du juge inique

Pour encourager ses disciples à prier avec persévérance, Jésus leur proposa l’exemple d’une pauvre veuve qui, à force d’insistance, obtint justice d’un juge qui, ne craignant ni Dieu ni homme, lui fit droit par égoïsme et pour être délivré de son importunité. Jésus leur fit remarquer les mobiles de ce juge, et en conclut que Dieu, à plus forte raison, écoutera ses élus et leur fera promptement justice. Mais le fils de l’homme à son avènement trouvera-t-il la foi ?

Cette parabole se trouve dans un rapport intime avec le discours prophétique qui précède. Luc l’indiqua par l’expression qui lui fut familière : «Il leur disait aussi.» La nécessité de la prière, de la prière persévérante et sans découragement, résulte des dangers qui environneront l’Église et chaque âme individuelle dans le dernier combat qui précédera l’avènement du Christ.

La position des chrétiens dans le monde leur fait du reste éprouver en tout temps ce pressant besoin de la prière ; sans elle chacun d’eux serait semblable à cette pauvre veuve, opprimée et destituée de toute protection.

Ainsi, d’une part, un juge qui n’eut aucune crainte de Dieu et aucun égard pour aucun homme, qui, par conséquent, fut sans conscience et sans cœur dans ses procédés ; d’autre part, une pauvre veuve affligée dans ses affections les plus intimes, et, en outre, opprimée par sa partie adverse, tels furent les personnes en présence.

Ce que la veuve demanda, ayant le droit de l’attendre d’un juge, ce ne fut pas une vengeance, mais sa délivrance par la justice . Et Luc indiqua qu’elle réitéra souvent et longtemps sa prière. Ce fut là le moyen de sa délivrance.

Le motif égoïste invoqué par le juge fut bien en harmonie avec son cynisme : il avoua n’avoir ni crainte de Dieu, ni égard pour personne. Écoutez ! faites attention : ce juge injuste dans son égoïsme, enfin, par son insistance, accorda à la veuve ce qu’elle demanda.

Et Dieu juste et miséricordieux, fera-t-il moins pour ses élus, ses enfants bien-aimés, qui, du sein de l’oppression, crient à lui jour et nuit ! Tel est le point de comparaison qu’il faut bien saisir pour comprendre la parabole.

Ici, comme dans d’autres similitudes, Jésus enseigna, non par analogie, mais par contraste. Le texte du Codex Sinaiticus, A, B, D  porte : «Use-t-il de patience à leur égard ?»

La plupart des commentateurs modernes firent de cette phrase une question indépendante de la précédente et donnent au verbe le sens d’agir avec lenteur : tarde-t-il à leur égard ?

Le verbe au présent ne convient guère dans cette explication et la signification tarder n’est pas suffisamment établie. Il est plus naturel de rattacher étroitement cette proposition à la précédente et de la faire dépendre de la négation de celle-ci : et n’use-t-il pas de longanimité, n’est-il pas rempli de bonté à leur égard ? (J. Weiss)

L’idée d’un prompt retour de Christ pour la délivrance des élus est exprimée en divers endroits des Écritures dans les mêmes termes (Rm 16, 20 ; Ap 1, 1 ; Ap 3, 11 ; Ap 22, 20,)

Ce temps d’attente et d’épreuve qui parait très long à ceux qui souffrent, est pourtant très court pour Jésus pour qui mille ans sont comme un jour  et qui veut accomplir les desseins de sa miséricorde envers tous ses élus .

Cette promesse d’une prompte délivrance s’applique, non seulement à l’Église dans son ensemble, mais à chacun des élus, pour qui l’heure de la mort est aussi l’heure de la délivrance.

C’est dans cette vue que saint Paul appela légère l’affliction actuelle des chrétiens, qui produit en eux une gloire éternelle . «Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au delà de toute mesure, un poids éternel de gloire» (2 C, 4, 17)

La promesse de Dieu est certaine, infaillible ; seulement ses enfants sauront-ils tous  persévérer jusqu’à la fin  en gardant la foi, la vraie foi qui seule peut les maintenir en communion avec Jésus ?

Ce fut avec tristesse, et pour donner un avertissement à ses disciples, que Jésus posa cette question. Il vient de dire dans quel état d’oubli de Dieu se trouvera le monde à sa venue, et quant à ses disciples eux-mêmes, il prédit ailleurs qu’au sein des tribulations des derniers temps, la charité du grand nombre se refroidira .

Cependant, la question ne signifie pas qu’il ne trouvera plus de foi sur la terre ; car dans ce sens absolu elle serait en contradiction avec la promesse de délivrance qu’il fit à ses élus. Il est remarquable que Jésus, même en parlant de son apparition dans la gloire, se désigna comme le fils de l’homme.

Mais Jésus lui déclara : «Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête» (Mt 8, 20)

Diacre Michel Houyoux

Compléments

Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Catéchèse sur la prière

Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Dieu ne ferait pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit ?

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Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article → Dieu ne ferait pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit ?

Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article → Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants

Vidéo Pasteur Louis Pernot → https://youtu.be/EYouAwPKrMA?t=33

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Mercredi de la trente deuxième semaine du Temps Ordinaire – Année A

Posté par diaconos le 14 novembre 2023

La guérison des 10 lépreux - Chers enfants écoutez! - YouTube

# La guérison des dix lépreux est un des miracles de Jésus-Christ rapporté dans l’Évangile selon Luc. Ce miracle souligne l’importance de la gratitude, et aussi de la foi car Jésus ne dit pas : « Mon pouvoir t’a guéri » mais attribua la guérison à la foi des suppliants.

Pour le Père Joseph-Marie, ces dix lépreux représentent l’humanité tout entière, prise dans le péché, et par rapport à Dieu oublié. Cependant les lépreux savent encore prier, et Jésus parce qu’ils lui montrent qu’ils veulent suivre sa parole, les guérit.

Pour autant un seul lépreux croit pleinement au Christ. L’espérance et la foi, deux des vertus primordiales pour l’Église sont dans ce miracle comme dans beaucoup d’autres mises en avant.

Saint Bruno de Segni confirma que ces dix lépreux représentent l’humanité. Ce miracle reflète la miséricorde de Dieu. Le lépreux qui vint revoir le Christ est l’image des baptisés. C’est la foi qui sauve, qui justifie, guérit l’homme dans son âme et dans son corps.

Il y a dans ce miracle deux niveaux de guérison : celle du corps, et celle de l’âme. La lèpre de l’humanité est l’orgueil et l’égoïsme qui créent la violence et la haine. Dieu qui est Amour est le remède face à ses plaies.Convertissez-vous et croyez à l’Évangile » (Mc 1, 15)

 

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la région située entre la Samarie et la Galilée. Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s’arrêtèrent à distance et lui crièrent : «Jésus, maître, prends pitié de nous.»

À cette vue, Jésus leur dit : «Allez vous montrer aux prêtres.» En cours de route, ils furent purifiés.
L’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix. Il se jeta face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce.

Or, c’était un Samaritain. Alors Jésus prit la parole en disant : «Tous les dix n’ont-ils pas été purifiés ? Les neuf autres, où sont-ils ? Il ne s’est trouvé parmi eux que cet étranger pour revenir sur ses pas et rendre gloire à Dieu !» Jésus lui dit : «Relève-toi et va : ta foi t’a sauvé.» (L 17-11-19)

Les dix lépreux

Jésus poursuivit sa route vers Jérusalem et passa entre la Samarie et la Galilée, dix lépreux le rencontrèrent, et, de loin, implorèrent sa pitié. Dès qu’il les vit, Jésus leur ordonna d’aller se montrer aux sacrificateurs. En y allant, ils furent guéris. L’un d’eux, un samaritain, revint glorifiant Dieu ; et se jetant aux pieds de Jésus, il lui rendit grâces.

Sa conduite inspira à Jésus cette réflexion attristée : «Les dix n’ont-ils pas été guéris? N!y eut-il aucun des neuf autres qui revint , comme cet étranger, pour donner gloire à Dieu ?» Jésus dit au lépreux : «Va, ta foi t’a sauvé». Luc donna une nouvelle indication de ce long voyage de Jésus vers Jérusalem, interrompu et retardé par diverses excursions et de nombreux travaux : «Comme s’accomplissait le temps où il allait être enlevé au ciel, Jésus, le visage déterminé, prit la route de Jérusalem.» ‘Lc 9, 51)

Dans ce moment, il traversa la Samarie et la Galilée, en se dirigeant de l’ouest à l’est vers le Jourdain et la Pérée. Il ne suivit pas, pour se rendre à Jérusalem, l’une des deux routes ordinaires, par la Pérée ou par la Samarie. Cette mention de la Samarie, tout en indiquant le chemin que suivit Jésus, révéla qu’il y eut un Samaritain parmi les lépreux que Jésus eut a guéri.

Ces malheureux lépreux, exclus par la loi de toute communication avec la société, se réunirent, afin de se rendre mutuellement les soins que tout le monde leur refusa. C’est à cause de la même interdiction qu’ils s’arrêtèrent à distance et durent ainsi élever la voix pour implorer la pitié de Jésus.

Les sacrificateurs eurent seuls le droit de constater la guérison d’un lépreux et de le réintégrer dans ses privilèges d’Israélite : «Lorsqu’un homme aura sur la peau une grosseur, une dartre ou une tache blanche qui ressemblera à une plaie de lèpre sur sa peau, on l’amènera au prêtre Aaron ou à l’un de ses descendants qui seront prêtres.» (Lv 13, 2)

Jésus n’estima pas que la guérison miraculeuse dont ils furent l’objet dispensa ces lépreux d’observer la loi ; et, en même temps, comme ils durent aller en se confiant en sa seule parole, ce fut pour eux un exercice de foi. Ils furent guéris comme ils s’en allèrent, dans l’acte même de leur obéissance à la parole de Jésus. Et cette guérison fut si complète, qu’ils ne purent pas en avoir le moindre doute.

La foi de cet homme, puis sa vive reconnaissance envers Dieu et envers le Sauveur, furent certainement le point de départ d’un développement tout nouveau dans sa vie religieuse, le dernier terme fut le salut le son âme. De là cette expression que Jésus employa à dessein.

Diacre Michel Houyoux

Complément

Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Saint Martin de Tours, évêque (316-397) – Mémoire

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Réflexion chrétienne : cliquez ici pour lire l’article → Il ne s’est trouvé parmi eux que cet étranger pour revenir

Diacre Jean)-Yves fortin: cliquez ici pour lire l’article → Il se jeta la face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce

Vidéo Frère Thibaut du Pontavice → https://youtu.be/-2lYvFH4t3

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