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Vendredi de la sixième semaine du Temps Pascal – Année Paire

Posté par diaconos le 23 mai 2024

 

Évangile et Homélie du Lundi 08Mai2017. Moi, je suis le bon pasteur et ...

Cet article a pour thème qui est Jésus pour les gens ? Jésus de Nazareth est un Juif de Galilée, né entre l’an 7 et l’an 5 av. J.-C. Il apparut dans le cercle de Jean le Baptiste avant de s’engager, entouré de quelques disciples, dans une courte carrière de prédication itinérante de deux à trois ans, essentiellement en Galilée, en pratiquant guérisons et exorcismes. Il suscita engouement et ferveur, s’attirant la méfiance des autorités politiques et religieuses, avant d’être arrêté, condamné et crucifié vers l’an 30 à Jérusalem pendant la fête juive de la Pâque, sous l’administration du préfet Ponce Pilate.

L’annonce de sa résurrection par ses disciples, qui le reconnurent comme le Messie annoncé dans l’Ancien Testament et transmirent son histoire et ses enseignements, donna naissance au christianisme primitif. Pour les chrétiens, celui qu’ils appellent Jésus-Christ est le Fils de Dieu, envoyé aux hommes pour les sauver. Dans l’islam, Jésus de Nazareth, appelé ʿĪsā, est considéré comme un prophète majeur.

Le retentissement de son message, transmis par les différentes Églises chrétiennes, et les interprétations auxquelles il a donné lieu, influencèrent différentes cultures et civilisations au cours de l’Histoire. Il inspira une importante production théologique, littéraire et artistique. L’année de sa naissance est prise comme origine conventionnelle des calendriers julien — depuis le VIe siècle — et grégorien, et le dimanche, jour de la célébration de sa résurrection, s’est imposé comme le jour de repos hebdomadaire au-delà même de la chrétienté..

Jésus est connu comme « le fils de Joseph le charpentier »n 16 et « le fils de Marie ». Les évangiles selon Matthieu et selon Luc professent une conception « par la vertu du Saint-Esprit »v 18 qui ouvrira plus tard sur des débats théologiques très disputés au sein des communautés chrétiennes concernant la virginité de Marie. L’évangile selon Luc 19 évoque Joseph, père adoptif de Jésus qui, en assumant sa paternité, rattache ce dernier à la lignée de David.

Luc et Matthieu rapportent la tradition de la conception virginale probablement afin d’accomplir le texte prophétique et de répondre aux rumeurs et aux accusations lancées par des Juifs non chrétiens à propos de la naissance illégitime de Jésus (accusations qui se retrouvent notamment chez Celse et dans les Toledot Yeshou).. Selon Bruce Chilton, comme pour Daniel Marguerat, son statut au regard de la loi juive et de son entourage a pu être celui d’un mamzer (enfant illégitime) et « a provoqué les interprétations disparates de sa naissance articulées dans le Nouveau Testament et la littérature rabbinique ».

Jésus est le « premier-né »v 20 de cette famille55, appartenant à un milieu artisanal, traditionaliste, pieux et proche du Temple ou peut-être même sacerdotale, liée à un clan de nazôréens qui attendaient l’apparition d’un fils de David » en son sein.# La Solennité des saints Pierre et Paul est une fête liturgique célébrée le 29 juin en l’honneur du martyre des saints Pierre et Paul. Selon le calendrier catholique des saints, elle est célébrée comme une solennité.

Dans le calendrier romain général de 1962, elle est définie comme une fête de première classe. En Angleterre et au Pays de Galles, elle est fêtée comme une journée de précepte, ce qui n’est pas le cas aux États-Unis et au Canada. À Malte, c’est un jour férié. Dans la tradition catholique, c’est le jour de l’année liturgique où les métropolitains nouvellement créés, reçoivent des mains du pape le pallium, symbole principal de leur titre.

Depuis le 29 janvier 2015, le pape François décida que ce n’est plus le pape qui imposera le pallium sur le nouvel archevêque métropolitain, mais le nonce apostolique dans la cathédrale de l’archevêque. .Les nouveaux archevêques continueront par contre à se rendre le 29 juin à Rome pour assister dans la basilique Saint-Pierre à la bénédiction des nouveaux pallium et recevoir en privé des mains du pape François le pallium pour se le voir imposer par la suite.

Pour les orthodoxes ainsi que les chrétiens orientaux, cette fête marque aussi la fin du jeûne des apôtres. Il est considéré comme un jour pendant lequel les chrétiens doivent assister à une veillée nocturne ou aux Vêpres, ainsi qu’à la Divine Liturgie. Dans la tradition orthodoxe russe, le miracle de Macaire d’Ounja aurait eu lieu pendant le jeûne des Apôtres et de la fête des saints Pierre et Paul qui l’a suivie. Au cours des dernières décennies, cette fête, ainsi que celle de Saint André, est importante pour le mouvement œcuménique moderne.

C’est une occasion pendant laquelle le pape et le patriarche de Constantinople officient pour l’intercommunion et la proximité de leurs Églises. Ce fut particulièrement le cas lors du pontificat du pape Jean-Paul II, tel que reflété dans son encyclique Ut Unum Sint. De même qu’en 2008, le pape Benoît XVI invite le patriarche Bartholomée Ier de Constantinople lors de la cérémonie d’ouverture de l’année paulinienne.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord de la mer de Tibériade. Quand ils eurent mangé, Jésus dit à Simon-Pierre : « Simon, fils de Jean, m’aimes- tu vraiment, plus que ceux-ci ? » il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes agneaux. » Il lui dit une deuxième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le pasteur de mes brebis. » Il lui dit, pour la troisième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » Pierre fut peiné parce que, la troisième fois, Jésus lui demandait : « M’aimes-tu ? »

Il lui répond : « Seigneur, toi, tu sais tout : tu sais bien que je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes brebis. Amen, amen, je te le dis : quand tu étais jeune, tu mettais ta ceinture toi-même pour aller là où tu voulais ; quand tu seras vieux, tu étendras les mains, et c’est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t’emmener là où tu ne voudrais pas aller. » Jésus disait cela pour signifier par quel genre de mort Pierre rendrait gloire à Dieu. Sur ces mots, il lui dit : « Suis-moi. » (Jn 21, 15-19)

Pierre éprouvé et réhabilité

Simon Pierre traversa une crise morale d’où il sortit complètement guéri. Ses rapports avec Jésus, profondément troublés par son reniement, durent être rétablis en leur entier. Tel fut le but de Jésus, dans cet entretien. Il fit subir à Pierre un examen de conscience et de cœur que celui-ci n’oublia jamais. Jésus ne l’interrogea pas sur sa foi, qui n’avait pas défailli. ; mais sur son amour, qui était devenu suspect par son infidélité. L’amour de Jésus est l’âme de la vie chrétienne et de tout apostolat véritable. Ce ne fut pas sans intention que Jésus ne désigna pas son disciple par le nouveau nom qu’il lui avait donné, celui de Pierre, ou de Céphas ; mais par son ancien nom : Simon, fils de Jona, trois fois prononcé, et qui rappelait à son disciple son état d’homme naturel et de pécheur.

Quelques exégètes prétendirent que cette appellation répétée n’avait d’autre but que de donner plus de solennité à l’entretien ; cette opinion fut également soutenue par des interprètes tels que R. Stier, Hengstenberg, MM. Luthardt et Godet. Toutefois, si la question de Jésus pouvait être humiliante pour Pierre, elle prouva que Jésus n’avait pas cessé de l’aimer ; ce fut l’amour qui rechercha l’amour. Et c’était là, en même temps, la manière la plus délicate d’assurer Pierre qu’il lui pardonnait son coupable reniement. « M’aimes-tu, plus que ne font tes condisciples présents à cet entretien. » dit Jésus.  C’était là une allusion évidente et humiliante pour Pierre, à sa parole présomptueuse. Puisqu’il s’y était ainsi engagé, Pierre devait l’aimer plus que tous les autres. Pierre, sûr de sa sincérité, affirma résolument son amour pour Jésus.

Instruit par sa triste expérience, se défiant de lui-même, il en appela à Jésus qui seul connut son cœur et put juger de son amour : « Tu sais que je t’aime. » Puis, tandis que Jésus en lui disant : M’aimes-tu ? Se servit d’un verbe qui désigne l’amour profond et religieux de l’âme, Pierre employa un terme qui signifie l’affection du cœur, sentiment purement humain, n’osant pas affirmer plus que cela. Enfin, il se garda de se comparer avantageusement à d’autres, et il ne releva pas ces mots : plus que ceux-ci. Sa chute et sa repentance produisit l’humilité. Par ces paroles  Jésus réintégra Pierre dans ses rapports avec lui et dans son apostolat.

Quelques exégètes (M. Weiss, entre autres) n’admirent pas qu’il s’agisse de la réintégration de Pierre dans l’apostolat, attendu qu’il avait déjà été réhabilité avec tous ses condisciples par la parole de Jésus, et que l’apostolat n’est jamais comparé à l’office d’un berger. La troisième question de Jésus dans les termes où elle était formulée, ne lui rappelait pas seulement son péché, mais elle paraissait exprimer une certaine défiance, qui subsistait malgré toutes ses affirmations. Aussi Pierre, humilié, mais pénétré d’un amour sincère pour Jésus , en appela avec confiance à la connaissance parfaite que Jésus avait du cœur de son disciple : « Seigneur, tu sais toutes choses, tu connais que je t’aime ! »

Pierre sortit vainqueur de cette rude épreuve. Pour la troisième fois, le Seigneur lui confia le soin de son troupeau, le réintégra dans son apostolat et lui rendit la consolante assurance d’une pleine réconciliation avec lui. Mais lui, de son côté, n’oublia jamais que ce troupeau dont la conduite lui fut confiée ne lui appartint pas, mais appartient à Jésus, qui trois fois eut dit clairement mes agneaux, mes brebis Jésus continua l’entretien avec Pierre ; et par cette déclaration solennelle, qui appartient exclusivement au quatrième Évangile : « En vérité, en vérité », il lui annonça ce qui lui arriva dans cette vocation où il le réintégra.  Ce fut dans de grandes épreuves que Pierre fut appelé à témoigner à Jésus l’amour qu’il lui déclara par trois fois.

Cette prédiction revêt la forme d’une image vivante : Pouvoir se ceindre soi-même, rattacher autour des reins, pour la marche ou le travail, le long costume oriental ; aller on l’on veut, c’est la marque de l’indépendance, de l’activité de la force. Tel était alors Pierre : « Quand tu étais plus jeune » montrent que Jésus se plaça au point de vue de cet avenir qu’il lui annonça. Pierre usait abondamment de cette liberté, selon la nature de son caractère ardent et prompt. Quand Jésus lui parlait ainsi il n’était plus un jeune homme, puisqu’il était marié. Bien rapidement vint la vieillesse qui le mit dans la dépendance d’un autre, et le força à renoncer à sa volonté, à son activité propres. Pour un homme du caractère de Pierre, une telle abdication devait être déjà un pénible sacrifice.

Mais voici qui est plus grave encore : il sera réduit à étendre ses mains et à se livrer passivement à cet autre qui le ceindra, le liera et le mènera de force (grec portera il ne voudra pas, c’est-à-dire à la mort (verset 19). Alors il prouvera, à lui-même et aux autres, qu’il aime le Sauveur, auquel il saura faire le sacrifice de sa vie. Les interprètes se divisèrent sur la signification de ces mots : tu étendras tes mains. Les uns, depuis les Pères jusqu’à de Wette, Tholuck, Hengstenberg, Ewald, prirent cette expression dans un sens littéral signifiant que Pierre souffrira le supplice de la croix. Nous aurions donc ici la prédiction précise du fait rapporté par Tertullien, Origène, Eusèbe (Histoire Ecclésiastique III, 1), que Pierre fut crucifié.

D’autres exégètes (Meyer MM. Weiss, Luthardt, Godet) pensent que ces mots : tu étendras tes mains ne peuvent désigner l’attitude de l’homme qui se laisse clouer sur la croix, car ils précèdent ceux qui dépeignent l’apôtre saisi et conduit au supplice, qu’ils appartiennent donc simplement à l’image par laquelle Jésus représente la passivité qui n’oppose aucune résistance. Parmi les chrétiens des premiers siècles, glorifier Dieu était devenu synonyme de souffrir le martyre. Suis-moi dans cette voie où tu t’es engagé, dont je viens de te prédire l’issue, et qui, pour toi comme pour moi, aboutira à la mort.

Il ne résulte pourtant pas de là que le sens de l’ordre : suis-moi, soit purement extérieur. Il est clair que par ce premier pas Pierre rentre dans cette voie de l’obéissance envers Jésus qui le conduira au terme tragique de son apostolat. C’est ainsi que le sens supérieur se lie naturellement à l’inférieur, aussi bien que Jean 1.44. Ce symbolisme fait le fond de l’Évangile de Jean tout entier. (Godet)

Diacre Michel Houyoux

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◊  Solennité des saints Pierre et Paul : cliquez ici pour lire l’article →  Églises orientales et orthodoxes

◊  Catholique.org. : cliquez ici pour lire l’article →La mort et l’au-delà

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Jeudi de la septième semaine du Temps Ordinaire — Année Paire

Posté par diaconos le 22 mai 2024

Bref, la foi, l'espérance et la charité demeurent toutes les trois ...

 # Ou vous êtes avec nous, ou vous êtes contre nous » est la version minimaliste d’une phrase visant à polariser une situation et exiger une réponse manichéenne des interlocuteurs, devenant ainsi des alliés ou des ennemis. L’affirmation peut parfois être interprétée comme un faux dilemme, qui est un sophisme reconnu. Cependant, elle peut également être comprise comme une affirmation identifiant les croyances de l’émetteur, ce qui indiquerait que ce dernier émet une perception et non une conclusion logique.

Il est également parfois interprété comme un acte de langage. Certains le voient comme une méthode de persuasion afin d’inciter les autres à choisir un camp dans un conflit qui ne se permet pas le  luxe de la neutralité. Dans le Nouveau Testament de la Bible, Jésus dit : « Qui n’est pas avec moi est contre moi, et qui ne rassemble pas avec moi disperse » (Matthieu 12:30), mais également « Qui n’est pas contre vous est pour vous » (Lc 9, 50 ; Mc 9, 40). La phrase a été dite en substance par maints dirigeants du vingtième siècle tels Benito Mussolini, Hillary Clinton et George W. Bush.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Marc

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : «Celui qui vous donnera un verre d’eau au nom de votre appartenance au Christ, amen, je vous le dis, il ne restera pas sans récompense. Celui qui est un scandale, une occasion de chute, pour un seul de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu’on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu’on le jette à la mer. Et si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la. Mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie éternelle que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux mains, là où le feu ne s’éteint pas.

Si ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-le. Mieux vaut pour toi entrer estropié dans la vie éternelle que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux pieds.     Si ton œil est pour toi une occasion de chute, arrache-le. Mieux vaut pour toi entrer borgne dans le royaume de Dieu que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux yeux, là où le ver ne meurt pas et où le feu ne s’éteint pas. Chacun sera salé au feu. C’est une bonne chose que le sel ; mais s’il cesse d’être du sel, avec quoi allez-vous lui rendre de la saveur ? Ayez du sel en vous-mêmes, et vivez en paix entre vous.» (Mc 9, 41-50)

Qui n’est pas contre nous est pour nous

Jean dit à Jésus  : «Maître, nous avons vu quelqu’un qui chassait des démons en ton nom et qui ne nous suit pas ; et nous l’en avons empêché, parce qu’il ne nous suivait pas» Matthieu et Luc établirent une relation étroite entre l’instruction précédente et la confession de Jean. Jésus en parlant de recevoir en son nom l’un de ces petits, fit naître chez Jean un scrupule concernant un homme qui chassait les démons au nom de Jésus. Mais cet homme, ajouta Jean, ne nous suivait pas, il fit son œuvre à part et nous l’en avons empêché uniquement par le motif qu’il ne nous suivait pas.

Ce mot répété montre que c’était là la grande objection de Jean contre l’activité de cet homme. Cette erreur fut commise par les chrétiens, plus fréquemment qu’aucune autre et le plus souvent dans des circonstances où elle fut beaucoup moins excusable. Mais Jésus dit : « Ne l’en empêchez pas ; car il n’y a personne qui fasse un miracle en mon nom et qui puisse aussitôt après parler mal de moi. » (Mc 9, 39)  Jésus admit que cet homme fit un miracle en son nom, en mettant sa confiance en lui et en Dieu, d’où il conclut que ce premier degré de foi et de zèle pour le bien le conduira plus loin, l’amènera jusqu’à lui et que, par conséquent, il fallait se garder de l’empêcher.

Jésus dit : «C’est la  charité qui espère tout ». Respectons le moindre germe de foi et de vie religieuse, même en des personnes qui n’ont pas adopté les habitudes religieuses des chrétiens et ne se sont pas joints à l’Église. L’influence de Jésus s’exerçait bien au delà du cercle de ses disciples et de ses adhérents immédiats. «Qui n’est pas contre nous est pour nous.» Cet homme ne fut pas contre Jésus et ses disciples, puisqu’il chassa des démons au nom de Jésus ; il inclina vers Jésus et   commença à se rapprocher de lui ; il se rattacha tout à fait à lui, puisqu’on ne put demeurer neutre en présence de Jésus.

Que les disciples se gardèrent d’arrêter ce bon mouvement par leur intervention précipitée et intolérante !Dans une circonstance différente, Jésus prononça une parole qui semble le contraire de celle-ci, mais qui exprime l’autre face de la même vérité : « Celui qui n’est pas avec moi est contre moi »  (Mt 12.30).  Jésus émit cette affirmation à l’occasion des exorcistes juifs, qui en apparence, travaillaient à la même œuvre que lui : combattre Satan. Mais comme ils le faisaient dans un esprit tout différent du sien, cette divergence intime devait les amener à une hostilité déclarée.

«Autant il est vrai qu’un homme sympathique à notre cause, lors même qu’extérieurement il est parmi nos adversaires, doit être traité par nous en futur collaborateur, autant il est vrai qu’un homme appartenant extérieurement au même camp que nous, mais travaillant dans un esprit opposé au nôtre, doit être considéré comme un réel adversaire.» (Godet) Jésus dit : «Quiconque vous donnera à boire un verre d’eau en mon nom, parce que vous êtes à Christ, je vous dis en vérité qu’il ne perdra pas sa récompense.» (Mc 9, 41) « Et quiconque scandalisera un de ces petits qui croient en moi, il vaut mieux pour lui qu’il ait au cou une meule de moulin et qu’il soit jeté dans la mer. »

Jésus revint  à la pensée qu’il exprima au moment où il fut interrompu par Jean.  Il faut recevoir avec tant amour les petits, les faibles, quel n’est pas le péché de celui qui les scandalise ! « Et si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la ; il vaut mieux pour toi entrer manchot dans la vie, que d’avoir deux mains et d’aller dans la géhenne, dans le feu qui ne s’éteint pas » (Mc 9, 43)  Marc ajouta : « …dans le feu qui ne s’éteint pas, image redoutable d’une souffrance morale sans espoir. »  Où leur ver ne meurt pas et où le feu ne s’éteint pas : ces images terribles d’un ver qui ne meurt pas, d’un feu qui ne s’éteint pas furent empruntées à Ésaïe 66.24.

Diacre Michel Houyoux

Complément

Diacre Michel Houyoux :  Il a été dit aux Anciens. Eh bien ! moi, je vous dis….

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Diocèse de Lyon : cliquer ici pour lire l’article →  Celui qui n’est pas contre nous est pour nous

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Vidéo Pole Beauce Gatinais  : cliquer ici https://youtu.be/jRcl9Uql5uwe

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Dimanche de la Sainte Trinité – Année B

Posté par diaconos le 20 mai 2024

Dimanche de la Trinité

# Dans le christianisme, la Trinité (ou Sainte Trinité) est le Dieu unique en trois personnes : le Père, le Fils et le Saint-Esprit, égaux, participant d’une même essence divine et pourtant fondamentalement distincts. Le terme Trinitas (= tri + unitas) est forgé en latin par Tertullien (155-220). La croyance en la Trinité est le principe fondateur commun aux principales confessions chrétiennes : catholicisme, orthodoxie et protestantisme. 

Le fondement de cette doctrine est exprimé dans le symbole de Nicée. Le concept de « Trinité » ne figure pas explicitement dans le Nouveau Testament, mais les trois personnes y sont nommées et s’y manifestent à plusieurs reprises, dans leur distinction comme dans leur unité. Pour la théologie chrétienne, ces trois personnes, ou hypostases, constituent le Dieu unique sous forme de Trinité. La doctrine de la Trinité L’énoncé du dogme de la Trinité se présente, selon la doctrine chrétienne, comme la conséquence de la façon dont Dieu a révélé son mystère : ayant d’abord révélé au peuple juif son existence et son unicité, ce dont l’Ancien Testament se fait l’écho, il se révèle ensuite comme Père, Fils et Saint-Esprit par l’envoi du Fils et du Saint-Esprit, ce dont le Nouveau Testament se fait l’écho.

Le concept trinitaire (triade en grec) apparaît pour la première fois chez Théophile d’Antioche, vers 180, pour désigner Dieu, son Logos et sa Sagesse (Esprit Saint). Les écrits des Pères de l’Église : Justin de Naplouse, Irénée de Lyon, Clément d’Alexandrie ,Tertullien, Origène, témoignent des débats qui traversent l’Église des trois premiers siècles. Il en va de même pour la dénonciation successive de différentes hérésies. Si le Père, le Fils et l’Esprit-Saint sont bien présents dans le Nouveau Testament, on est encore loin de la doctrine précise de la Trinité telle qu’elle sera définie au IVe siècle.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, les onze disciples s’en allèrent en Galilée, à la montagne où Jésus leur avait ordonné de se rendre. Quand ils le virent, ils se prosternèrent, mais certains eurent des doutes.
Jésus s’approcha d’eux et leur adressa ces paroles : « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre. Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé. Et moi, je suis avec vous  
tous les jours jusqu’à la fin du monde. » (Mt 28, 16-20)

Apparition de Jésus aux onze en Galilée

Les onze se rendirent en Galilée sur la montagne désignée par Jésus. Ils se prosternèrent devant lui, quelques-uns cependant eurent des doutes. Jésus affirma que tout pouvoir lui appartint ; il ordonna à ses disciples d’aller vers toutes les nations, d’instruire, de baptiser et d’enseigner à garder ses commandements ; il leur promit d’être avec eux tous les jours jusqu’à la fin du monde  Il parut qu’en ordonnant à ses disciples de se rendre en Galilée après sa résurrection, il leur désigna en même temps une montagne où ils le rencontrèrent.

Les événements de la vie de Jésus, tels que le discours par lequel il inaugura son royaume comme Messie, la manifestation de sa gloire par sa transfiguration , et son  discours d’adieu, eurent lieu sur des montagnes. Matthieu ne mentionna que ses apôtres, réduits à ce nombre par la mort de Judas  :  «Jetant alors les pièces d’argent dans le Temple, il se retira et alla se pendre. » (Mt 27, 5)

Mais comme Jésus avait en Galilée beaucoup de disciples qui s’empressèrent de s’assembler en apprenant, par les apôtres revenus de Jérusalem, la nouvelle de sa résurrection, plusieurs interprètes pensèrent que les onze n’étaient pas seuls lors de cette entrevue sur la montagne, et identifièrent cette apparition avec celle où Jésus, au témoignage de Paul, fut vu par plus de cinq cents frères en une seule fois : « Ensuite, il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts. » 1 C0 15, 6)

Il leur parut plus facile d’expliquer, dans cette supposition, les doutes mentionnés.  Ces doutes se produisirent aussi dans le cercle des apôtres.  Matthieu passa sous silence les apparitions de Jésus à ses disciples en Judée et les entretiens qu’il  eut là avec eux. Mais put-il les ignorer ?

Lui-même ne rapporta-t-il pas la rencontre de Jésus avec les femmes près du tombeau, et les paroles qu’il leur adressa ? Et tout ce qui se passa à Jérusalem entre Jésus ressuscité et ses disciples ne fut-il pas immédiatement connu de tous ?

« Et le voyant, ils l’adorèrent ; mais quelques-uns doutèrent. »  La foi en la divinité du Fils de Dieu, encore incertaine et faible dans le cœur de plusieurs, se réveilla victorieuse à la vue de Jésus  : triomphant de la mort : Thomas lui dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » (Jn 20, 28)

« Instruisez toutes les nations. » Tel fut le dessein de la miséricorde de Dieu, qui est sans limites à l’égard de notre humanité déchue. Cet ordre fut une promesse  : « Et, parce que l’iniquité se sera accrue, la charité du plus grand nombre se refroidira’» (Mt 24, 12) 

Comment faire disciples les nations ? Par ces trois moyens : l’instruction, le baptême et l’obligation morale de mettre en pratique tout l’enseignement de Jésus. L’instruction fut adressée à toutes les nations : le baptême est administré à ceux qui, d’entre ces nations, furent faits disciples. Ce fut à ces disciples baptisés que les apôtres durent enseigner à garder tout ce que Jésus commanda.

Diacre Michel Houyoux

Compléments

◊  Fête de la Sainte Trinité : cliquez ici pour lire l’article →  Dieu n’est pas le solitaire de l’Univers.

◊  Trinité d’Amour : cliquez ici pour lire l’article → Bien-aimés de Dieu

◊  Psaume 8   : cliquez ici pour lire l’article  O ! Seigneur, notre Dieu, qu’il est grand ton nom par toute la terre !

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◊   Catéchèse  : cliquez ici pour lire l’article →   Fête de la Sainte Trinité

◊   Homélie : cliquez ici pour lire l’article → Dieu nous est proche

Vidéo  Cathoglad : cliquez ici → https://youtu.be/4f0s-c7-WWk

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Quinta domenica di Pasqua – Anno B

Posté par diaconos le 22 avril 2024

Jésus a dit : "je suis la vraie vigne et vous les sarments" - KT42 ...

# Nella teologia cristiana si parla di unione mistica quando si descrive lo stretto legame esistenziale personale, la comunione, che unisce il cristiano a Gesù Cristo e attraverso la quale partecipa ai benefici salvifici della sua vita, morte e resurrezione. Questa comunione è chiamata mistica perché si realizza in modo misterioso e soprannaturale. All’interno del cristianesimo ci sono diversi approcci al tema dell’unione mistica. Per il cattolicesimo romano e parti dell’anglicanesimo e del luteranesimo, questa unione è stabilita attraverso il battesimo e alimentata dai sacramenti, che sono visti come il mezzo privilegiato attraverso il quale la grazia viene comunicata.

Il misticismo enfatizza così tanto l’identificazione di Cristo con il cristiano che, sostiene, avviene una specie di fusione totale, pur rimanendo persone distinte. Il razionalismo religioso concepisce Dio come una realtà immanente nel mondo e in ogni mente umana. Cristo sarebbe immanente nella natura e nello spirito umano. La salvezza è quindi concepita universalisticamente, indipendentemente dalla credenza cosciente in Cristo dell’individuo. Ecco perché cita spesso il testo biblico : «Perché come in Adamo tutti muoiono, così in Cristo tutti saranno resi vivi (1 Corinzi 15, 22)

Dal Vangelo di Giovanni

«Io sono la vera vite e il Padre mio è il vignaiolo». Ogni tralcio che non porta frutto in me lo toglie ; e ogni tralcio che porta frutto lo pota, perché porti più frutto. Voi siete già mondi per la parola che vi ho detto. Rimanete in me e io in voi. Come il tralcio non può portare frutto da sé se non rimane nella vite, così voi non potete portare frutto se non rimanete in me. Io sono la vite, voi i tralci. Chi rimane in me e io in lui, produce molto frutto, perché senza di me non potete fare nulla.

Chi non rimane in me viene gettato via come la vite e appassisce; poi li raccolgono, li gettano nel fuoco e li bruciano. Se rimanete in me e le mie parole rimangono in voi, chiedete quello che volete e vi sarà dato. 8 In questo è glorificato il Padre mio, che voi portate molto frutto e diventate miei discepoli. (Giovanni 15, 1-8)

Cosa significa essere un cristiano ?

Con questa pagina del Vangelo di Giovanni, siamo arrivati al cuore della fede : Gesù spiega alla fine ai suoi discepoli cosa significa essere suo discepolo. Gesù non è solo una guida o un compagno, un amico o un fratello. Lui è la nostra vita. Egli è vivo in ognuno di noi e ci fa vivere con la sua vita divina. Ci insegna che lui è la vera vite, ma non l’unica; lui è la vite, il tronco al quale vuole unire tutti quelli che chiama alla vita : «Io sono la vite e voi siete i tralci.»

Nella prima lettura, abbiamo l’esempio di qualcuno che si è fatto circoncidere. Sulla via di Damasco, Paolo fu spogliato di tutto e innestato nella vera vite che era Cristo, di cui doveva essere uno dei tralci più fecondi. Noi cristiani siamo uniti a Lui per fede e battesimo. Ciò che Dio si aspetta da noi è che siamo una vite viva che porta frutto. Tutto questo sarà veramente possibile solo se siamo uniti a Cristo; c’è una parola che ricorre sette volte in poche righe, ed è il verbo dimorare. «Rimanete in me !» Gesù ci dice. I cristiani sono uomini e donne che dimorano in Cristo. Sorge allora l’inevitabile domanda: dimorare in Gesù, sì, ma come ?

Come possiamo essere sicuri che lo incontreremo ? Non è lo stesso che con il nostro vicino di casa nel quartiere o nel villaggio. Non incontriamo Gesù direttamente, ma attraverso intermediari. Abbiamo tre modi per farlo : attraverso la Parola di Dio, attraverso la preghiera e i sacramenti, e attraverso la vita quotidiana La via della Parola di Dio: per rimanere in Cristo, dobbiamo rimanere nella Sua Parola. Dobbiamo darci il tempo di riceverlo. Questa Parola di Dio ci viene data attraverso la Bibbia, il Vangelo, una rivista, un libro religioso, un programma cristiano alla radio o alla televisione, e anche attraverso la Parola proclamata nella Messa domenicale. Ci diamo il tempo di ricevere questa parola ?

Il secondo modo per rimanere in Cristo è attraverso la preghiera e i sacramenti. Per rimanere alla Sua presenza, dobbiamo parlare con Lui e ascoltarLo. Questa è una preghiera fedele, regolare e frequente, non solo una piccola preghiera di tanto in tanto. Parliamo a Gesù per affidargli qualcuno, o per dirgli grazie, o per chiedergli di illuminare la nostra vita. La preghiera ci aiuta a rimanere in comunione con Cristo. Questa comunione si realizza anche attraverso i sacramenti, specialmente l’Eucaristia: è la fonte e il culmine di tutta la vita cristiana. Ci permette di essere uniti a Cristo, di diventare uno con lui. Riceviamo il suo amore per viverlo nella nostra vita quotidiana. La terza via è quella della vita quotidiana: ciò che rende una vita degna di essere vissuta non sono le belle parole ma l’amore reciproco, i gesti di condivisione, accettazione e solidarietà.

Non scoraggiamoci quando siamo stati infedeli, quando ci sentiamo come rami morti. Dio è più grande dei nostri cuori e sa tutto. Il suo amore misericordioso può sempre legarci alla vera vite e farci portare frutto in abbondanza. In breve, ciò che Gesù ci chiede è di essere collegati a Lui in ogni situazione della nostra vita. Allora la nostra vita porterà frutto e Dio sarà orgoglioso di noi. È qui che troveremo il vero significato della nostra vita.

Il Diacono Michel Houyoux

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