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Jeudi de la huitième semaine du Temps Ordinaire – Année B

Posté par diaconos le 30 mai 2024

Jesus heals Bartimaeus, a blind man begging outside Jericho. (Mark 10: ...

 

Bartimée dont le nom signifie : fils de Timée en araméen, est, dans les évangiles, un aveugle guéri par Jésus à l’entrée de Jéricho. Cet épisode existe dans les trois évangiles synoptiques Marc, Mathieu et Luc, mais le nom de Bartimée n’apparaît que chez Marc. Bartimée supplie : « Jésus, fils de David, aie pitié de moi. »

# Les miracles furent nombreux dans la littérature antique juive et gréco-latine : les inscriptions rapportèrent des guérisons miraculeuses à Épidaure, le sanctuaire grec du dieu de la médecine Asclépios ; les Romains eurent leurs guérisseurs comme Apollonius de Tyane, les juifs leurs rabbis thaumaturges comme Honi HaMe’aguel ou Hanina ben Dossa.

Pour Daniel Marguerat : il s’est avéré que dans la variété de leurs motifs et de leurs personnages, ces récits se présentaient comme les variations infinies d’un même genre, stéréotypé, que l’on retrouve en abondance dans la culture gréco-romaine.

Flavius Josèphe, tout comme certaines sources rabbiniques plus proches et le Nouveau Testament, conserva le souvenir de ces individus. Un certain Eléazar chassait les démons des possédés ; Hanina ben Dosa de Galilée guérissait à distance ; l’historien Geza Vermes vit un parallèle frappant entre ce pouvoir thaumaturgique et celui attribué à Jésus dans l’épisode de la guérison du fils d’un officier, où Jésus fut censé agir à distance. D’autres charismatiques commandaient à la nature : Honi, le traceur de cercles dans Josèphe, et son petit-fils Hanan étaient réputés pour faire venir la pluie.x

Ces faiseurs de pluie étaient conscients de leur relation privilégiée avec Dieu : Hanan le faiseur de pluie allait même jusqu’à prier pour que son auditoire fît la distinction entre lui et celui qui accordait véritablement la pluie, le Abba [le Père] au ciel. Bartimée dont le nom signifie « fils de Timée » en araméen, fut le nom de l’aveugle guéri par Jésus à l’entrée de Jéricho. Cet épisode existe dans les trois évangiles synoptiques (Marc, Matthieu et Luc), mais le nom de Bartimée n’apparaît que chez Marc.. Bartimée supplia : « Jésus, fils de David, aie pitié de moi. » La valeur des miracles comme étant des  signes, affirmée dans le Nouveau Testament, rejoint sur ce point l’analyse des historiens, pour qui ils ne fussent pas une description objective des faits mais une façon d’exprimer une vérité religieuse.

Daniel Marguerat indiqua en ce sens que le récit de miracle est un langage religieux connu de l’Antiquité, et qu’il est porteur d’une ambition bien plus forte que de rappeler un fait merveilleux du passé ; ce langage vit de protester contre le mal. Cet épisode peut être lu comme une parabole de la découverte de la foi. Ainsi, au départ, Bartimée fut aveugle, assis au bord du chemin. À la fin, Bartimée fut  voyant et suivit Jésus sur le chemin. 

De l’Évangile de Jésus Christ selon Marc

En ce temps-là, tandis que Jésus sortait de Jéricho avec ses disciples et une foule nombreuse, le fils de Timée, Bartimée, un aveugle qui mendiait, était assis au bord du chemin.     Quand il entendit que c’était Jésus de Nazareth, il se mit à crier : « Fils de David, Jésus, prends pitié de moi ! »     Beaucoup de gens le rabrouaient pour le faire taire, mais il criait de plus belle : « Fils de David, prends pitié de moi ! » Jésus s’arrête et dit : « Appelez-le. » On appelle donc l’aveugle, et on lui dit : « Confiance, lève-toi ; il t’appelle. »     L’aveugle jeta son manteau, bondit et courut vers Jésus.

Prenant la parole, Jésus lui dit : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » L’aveugle lui dit : « Rabbouni, que je retrouve la vue ! »     Et Jésus lui dit : « Va, ta foi t’a sauvé. » Aussitôt l’homme retrouva la vue, et il suivait Jésus sur le chemin. (Mc 10, 46b-52)

L’aveugle Bartimée

Marc seul fit connaître par son nom, et même par le nom de son père, ce mendiant aveugle. Bartimée signifie fils de Timée, ces noms patronymiques, Bartholomée, Barsabas, tenaient lieu de noms propres. L’aveugle guéri par Jésus devint un chrétien connu dans l’Église apostolique ; son nom fut conservé par la tradition. «Grande foi de cet aveugle qui invoqua comme fils de David celui que le peuple lui annonça comme le Nazaréen.» (Bengel)

Le nom de fils de David qu’e Marc donna à Jésus montre combien était alors répandue dans le peuple la conviction que Jésus était le Messie. on entend ces diverses paroles d’encouragement prononcées par diverses voix dans la foule, cette même foule qui, il y a un instant, voulait empêcher l’aveugle de crier. Ce fut que la compassion dont Jésus fut ému, et qui le fit s’arrêter à la tête de son nombreux cortège en entendant les cris de ce pauvre mendiant, cette compassion pénétra dans les cœurs. Rien n’est plus contagieux que le vrai amour.

Répondant au mouvement qui conduisit l’aveugle vers Jésus et à la foi qui anima Bartimée la question de Jésus n’eut d’autre but que d’encourager le malheureux et de le mettre en contact personnel avec son libérateur. Ce but fut atteint ; le cri de Rabbouni (mon Maître), certifia  toute sa confiance. Selon Marc et Luc, Jésus rendit la vue à l’aveugle uniquement par sa parole puissante et créatrice et sans toucher ses yeux. Cette foi qui ouvrit son cœur à la puissance divine de Jésus, devint pour lui la source d’une grâce infiniment plus grande que le recouvrement de la vue. Bartimée suivit Jésus dans le chemin, il se joignit au cortège qui allait l’acclamer avec des transports de joie comme le Messie et le Sauveur. Luc nota qu’il glorifiait Dieu au milieu de tout le peuple qui s’associait à ses actions de grâce.

Diacre Michel Houyoux

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Jeudi de la huitième semaine du Temps Ordinaire – Année B

Posté par diaconos le 30 mai 2024

Jésus guérit l'aveugle Bartimée

Bartimée dont le nom signifie : fils de Timée en araméen, est, dans les évangiles, un aveugle guéri par Jésus à l’entrée de Jéricho. Cet épisode existe dans les trois évangiles synoptiques Marc, Mathieu et Luc, mais le nom de Bartimée n’apparaît que chez Marc. Bartimée supplie : « Jésus, fils de David, aie pitié de moi. » # Les miracles furent nombreux dans la littérature antique juive et gréco-latine : les inscriptions rapportèrent des guérisons miraculeuses à Épidaure, le sanctuaire grec du dieu de la médecine Asclépios ; les Romains eurent leurs guérisseurs comme Apollonius de Tyane, les juifs leurs rabbis thaumaturges comme Honi HaMe’aguel ou Hanina ben Dossa.

Pour Daniel Marguerat : il s’est avéré que dans la variété de leurs motifs et de leurs personnages, ces récits se présentaient comme les variations infinies d’un même genre, stéréotypé, que l’on retrouve en abondance dans la culture gréco-romaine. Flavius Josèphe, tout comme certaines sources rabbiniques plus proches et le Nouveau Testament, conserva le souvenir de ces individus. Un certain Eléazar chassait les démons des possédés ; Hanina ben Dosa de Galilée guérissait à distance ; l’historien Geza Vermes vit un parallèle frappant entre ce pouvoir thaumaturgique et celui attribué à Jésus dans l’épisode de la guérison du fils d’un officier, où Jésus fut censé agir à distance. D’autres charismatiques commandaient à la nature : Honi, le traceur de cercles dans Josèphe, et son petit-fils Hanan étaient réputés pour faire venir la pluie.x

Ces faiseurs de pluie étaient conscients de leur relation privilégiée avec Dieu : Hanan le faiseur de pluie allait même jusqu’à prier pour que son auditoire fît la distinction entre lui et celui qui accordait véritablement la pluie, le Abba [le Père] au ciel. Bartimée dont le nom signifie « fils de Timée » en araméen, fut le nom de l’aveugle guéri par Jésus à l’entrée de Jéricho. Cet épisode existe dans les trois évangiles synoptiques (Marc, Matthieu et Luc), mais le nom de Bartimée n’apparaît que chez Marc.. Bartimée supplia : « Jésus, fils de David, aie pitié de moi. » La valeur des miracles comme étant des  signes, affirmée dans le Nouveau Testament, rejoint sur ce point l’analyse des historiens, pour qui ils ne fussent pas une description objective des faits mais une façon d’exprimer une vérité religieuse.x

Daniel Marguerat indiqua en ce sens que le récit de miracle est un langage religieux connu de l’Antiquité, et qu’il est porteur d’une ambition bien plus forte que de rappeler un fait merveilleux du passé ; ce langage vit de protester contre le mal. Cet épisode peut être lu comme une parabole de la découverte de la foi. Ainsi, au départ, Bartimée fut aveugle, assis au bord du chemin. À la fin, Bartimée fut  voyant et suivit Jésus sur le chemin.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Marc

En ce temps-là, tandis que Jésus sortait de Jéricho avec ses disciples et une foule nombreuse, le fils de Timée, Bartimée, un aveugle qui mendiait, était assis au bord du chemin.     Quand il entendit que c’était Jésus de Nazareth, il se mit à crier : « Fils de David, Jésus, prends pitié de moi ! »  Beaucoup de gens le rabrouaient pour le faire taire, mais il criait de plus belle : « Fils de David, prends pitié de moi ! » Jésus s’arrête et dit : « Appelez-le. » On appelle donc l’aveugle, et on lui dit : « Confiance, lève-toi ; il t’appelle. »     L’aveugle jeta son manteau, bondit et courut vers Jésus.

Prenant la parole, Jésus lui dit : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » L’aveugle lui dit : « Rabbouni, que je retrouve la vue ! »     Et Jésus lui dit : « Va, ta foi t’a sauvé. » Aussitôt l’homme retrouva la vue, et il suivait Jésus sur le chemin. (Mc 10, 46b-52)

L’aveugle Bartimée

Marc seul fit connaître par son nom, et même par le nom de son père, ce mendiant aveugle. Bartimée signifie fils de Timée, ces noms patronymiques, Bartholomée, Barsabas, tenaient lieu de noms propres. L’aveugle guéri par Jésus devint un chrétien connu dans l’Église apostolique ; son nom fut conservé par la tradition. «Grande foi de cet aveugle qui invoqua comme fils de David celui que le peuple lui annonça comme le Nazaréen.» (Bengel)

Le nom de fils de David qu’e Marc donna à Jésus montre combien était alors répandue dans le peuple la conviction que Jésus était le Messie. on entend ces diverses paroles d’encouragement prononcées par diverses voix dans la foule, cette même foule qui, il y a un instant, voulait empêcher l’aveugle de crier. Ce fut que la compassion dont Jésus fut ému, et qui le fit s’arrêter à la tête de son nombreux cortège en entendant les cris de ce pauvre mendiant, cette compassion pénétra dans les cœurs. Rien n’est plus contagieux que le vrai amour.

Répondant au mouvement qui conduisit l’aveugle vers Jésus et à la foi qui anima Bartimée la question de Jésus n’eut d’autre but que d’encourager le malheureux et de le mettre en contact personnel avec son libérateur. Ce but fut atteint ; le cri de Rabbouni (mon Maître), certifia  toute sa confiance. Selon Marc et Luc, Jésus rendit la vue à l’aveugle uniquement par sa parole puissante et créatrice et sans toucher ses yeux.

Cette foi qui ouvrit son cœur à la puissance divine de Jésus, devint pour lui la source d’une grâce infiniment plus grande que le recouvrement de la vue. Bartimée suivit Jésus dans le chemin, il se joignit au cortège qui allait l’acclamer avec des transports de joie comme le Messie et le Sauveur. Luc nota qu’il glorifiait Dieu au milieu de tout le peuple qui s’associait à ses actions de grâce.

Diacre Michel Houyoux

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Jeudi de la huitième semaine du Temps Ordinaire – Année B

Posté par diaconos le 30 mai 2024

Homélie du dimanche 28/10/2018: l'aveugle de Jéricho: un modèle de foi ...

# Les miracles furent nombreux dans la littérature antique juive et gréco-latine : les inscriptions rapportèrent des guérisons miraculeuses à Épidaure, le sanctuaire grec du dieu de la médecine Asclépios ; les Romains eurent leurs guérisseurs comme Apollonius de Tyane, les juifs leurs rabbis thaumaturges comme Honi HaMe’aguel ou Hanina ben Dossa. Pour Daniel Marguerat : il s’est avéré que dans la variété de leurs motifs et de leurs personnages, ces récits se présentaient comme les variations infinies d’un même genre, stéréotypé, que l’on retrouve en abondance dans la culture gréco-romaine.

xFlavius Josèphe, tout comme certaines sources rabbiniques plus proches et le Nouveau Testament, conserva le souvenir de ces individus. Un certain Eléazar chassait les démons des possédés ; Hanina ben Dosa de Galilée guérissait à distance ; l’historien Geza Vermes vit un parallèle frappant entre ce pouvoir thaumaturgique et celui attribué à Jésus dans l’épisode de la guérison du fils d’un officier, où Jésus fut censé agir à distance. D’autres charismatiques commandaient à la nature : Honi, le traceur de cercles dans Josèphe, et son petit-fils Hanan étaient réputés pour faire venir la pluie.

Ces faiseurs de pluie étaient conscients de leur relation privilégiée avec Dieu : Hanan le faiseur de pluie allait même jusqu’à prier pour que son auditoire fît la distinction entre lui et celui qui accordait véritablement la pluie, le Abba [le Père] au ciel. Bartimée dont le nom signifie « fils de Timée » en araméen, fut le nom de l’aveugle guéri par Jésus à l’entrée de Jéricho. Cet épisode existe dans les trois évangiles synoptiques (Marc, Matthieu et Luc), mais le nom de Bartimée n’apparaît que chez Marc.. Bartimée supplia : « Jésus, fils de David, aie pitié de moi. » La valeur des miracles comme étant des  signes, affirmée dans le Nouveau Testament, rejoint sur ce point l’analyse des historiens, pour qui ils ne fussent pas une description objective des faits mais une façon d’exprimer une vérité religieuse.

Daniel Marguerat indiqua en ce sens que le récit de miracle est un langage religieux connu de l’Antiquité, et qu’il est porteur d’une ambition bien plus forte que de rappeler un fait merveilleux du passé ; ce langage vit de protester contre le mal. Cet épisode peut être lu comme une parabole de la découverte de la foi. Ainsi, au départ, Bartimée fut aveugle, assis au bord du chemin. À la fin, Bartimée fut  voyant et suivit Jésus sur le chemin.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Marc

En ce temps-là, tandis que Jésus sortait de Jéricho avec ses disciples et une foule nombreuse, le fils de Timée, Bartimée, un aveugle qui mendiait, était assis au bord du chemin.     Quand il entendit que c’était Jésus de Nazareth, il se mit à crier : « Fils de David, Jésus, prends pitié de moi ! »     Beaucoup de gens le rabrouaient pour le faire taire, mais il criait de plus belle : « Fils de David, prends pitié de moi ! » Jésus s’arrête et dit : « Appelez-le. » On appelle donc l’aveugle, et on lui dit : « Confiance, lève-toi ; il t’appelle. »     L’aveugle jeta son manteau, bondit et courut vers Jésus.
Prenant la parole, Jésus lui dit : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » L’aveugle lui dit :
« Rabbouni, que je retrouve la vue ! »     Et Jésus lui dit : « Va, ta foi t’a sauvé. » Aussitôt l’homme retrouva la vue, et il suivait Jésus sur le chemin. (Mc 10, 46b-52)

L’aveugle Bartimée

Marc seul fit connaître par son nom, et même par le nom de son père, ce mendiant aveugle. Bartimée signifie fils de Timée, ces noms patronymiques, Bartholomée, Barsabas, tenaient lieu de noms propres. L’aveugle guéri par Jésus devint un chrétien connu dans l’Église apostolique ; son nom fut conservé par la tradition. «Grande foi de cet aveugle qui invoqua comme fils de David celui que le peuple lui annonça comme le Nazaréen.» (Bengel)

Le nom de fils de David qu’e Marc donna à Jésus montre combien était alors répandue dans le peuple la conviction que Jésus était le Messie. on entend ces diverses paroles d’encouragement prononcées par diverses voix dans la foule, cette même foule qui, il y a un instant, voulait empêcher l’aveugle de crier. Ce fut que la compassion dont Jésus fut ému, et qui le fit s’arrêter à la tête de son nombreux cortège en entendant les cris de ce pauvre mendiant, cette compassion pénétra dans les cœurs. Rien n’est plus contagieux que le vrai amour.

Répondant au mouvement qui conduisit l’aveugle vers Jésus et à la foi qui anima Bartimée la question de Jésus n’eut d’autre but que d’encourager le malheureux et de le mettre en contact personnel avec son libérateur. Ce but fut atteint ; le cri de Rabbouni (mon Maître), certifia  toute sa confiance. Selon Marc et Luc, Jésus rendit la vue à l’aveugle uniquement par sa parole puissante et créatrice et sans toucher ses yeux.

Cette foi qui ouvrit son cœur à la puissance divine de Jésus, devint pour lui la source d’une grâce infiniment plus grande que le recouvrement de la vue. Bartimée suivit Jésus dans le chemin, il se joignit au cortège qui allait l’acclamer avec des transports de joie comme le Messie et le Sauveur. Luc nota qu’il glorifiait Dieu au milieu de tout le peuple qui s’associait à ses actions de grâce.

Diacre Michel Houyoux

Complément

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Троицкое воскресенье

Posté par diaconos le 26 mai 2024

De heilige Drie-eenheid, wat bedoelen we daarmee? | Kerk en Leven


Опубликовано diaconos в 26 мая 2024 г.


В христианстве Троица (или Святая Троица) – это единый Бог в трех различных лицах: Отец, Сын и Святой Дух, которые равны и имеют одну и ту же божественную субстанцию. Вера в Троицу является общим догматом основных христианских конфессий: католицизма1, православия и протестантизма. Основа этой доктрины выражена в символе первого Константинопольского собора 381 года. 
Термин « Троица » не встречается в Новом Завете в явном виде, но три личности упоминаются и проявляются в нем неоднократно.

В христианском богословии эти три лица или ипостаси составляют единого Бога (единую природу, единое существо или единую субстанцию) в форме Троицы. Три личности зависят друг от друга от вечности в постоянных отношениях, которые называются перихорезис. Хотя слово « Троица » не встречается в Новом Завете, три божественные личности упоминаются, действуют и проявляются в нем, особенно в Евангелии от Матфея и во Втором послании к Коринфяnnnнам. В христианском богословии эти три лица или ипостаси, составляющие единого Бога в форме Троицы, имеют одно божественное существо (ousia на древнегреческом языке).

Воля связана не с личностью, а с сущностью.

 Поэтому у Отца, Сына и Духа есть общая воля – воля Божья. Три личности взаимозависимы, а не независимы (это было бы банально). Первый Константинопольский собор 381 года определил условия для догмата о Троице и божественности Сына. Он рожден от Отца, но не сотворен, Он – истинный Бог, рожденный от истинного Бога, Он « единосущен » с Ним. Прилагательное « консубстанциальный », которое не встречается в Новом Завете, лишь неохотно принимается восточными епископами. Тертуллиан использует латинские термины substantia, что соответствует греческому οὐσία / ousia (« сущность », « субстанция », « существо »), и persona, что означает « маска актера », « роль », т. е. « лицо » и соответствует греческому πρόσωπον / prosôpon, « лицо », т.е. « маска », « характер » и « персона ». греческое πρόσωπον / prosôpon, « лицо », означает « маска », « характер » и « персона ».

Термин ὑπόστασις / hupostasis, « ипостась », т.е. « основа », « фундамент », т.е. « материя », « субстанция », был использован на Никейском соборе в связи с ousia. После Василия Кесарийского была принята формула « одна усия в трех ипостасях ». Согласно христианскому вероучению, догмат о Троице был сформулирован в результате того, как Бог раскрыл свою тайну: сначала открыв свое существование и уникальность еврейскому народу, что отражено в Ветхом Завете, он затем явил себя как Отец, Сын и Святой Дух, 

Сын и Святой Дух, послав Сына и Святого Духа – факт, отраженный в Новом Завете. # В христианстве Троица (или Святая Троица) – это единый Бог в трех лицах: Отец, Сын и Святой Дух, которые равны, имеют одну и ту же божественную природу и в то же время принципиально различны. Термин Trinitas (= tri + unitas) ввел в латинский язык Тертуллиан (155-220). Вера в Троицу является общим догматом основных христианских конфессий: католицизма, православия и протестантизма. Основа этой доктрины выражена в символе Никейского Символа веры. Термин « Троица » не встречается в Новом Завете в явном виде, но три лица упоминаются в нем и неоднократно фигурируют как в их различии, так и в единстве. В христианском богословии эти три лица или ипостаси составляют единого Бога в форме Троицы. 

Согласно христианскому вероучению, догмат о Троице проистекает из того, как Бог открыл Свою тайну: сначала открыв Себя еврейскому народу в Своем существовании и уникальности, как сказано в Ветхом Завете, затем Он открыл Себя как Отец, Сын и Святой Дух, послав Сына и Святого Духа, как сказано в Новом Завете. Концепция триединства (греческая триада) впервые появляется у Феофила Антиохийского около 180 года для описания Бога, Его Логоса и Его Премудрости (Святого Духа). Труды отцов церкви – Иустина Наблусского, Иринея Лионского, Климента Александрийского, Тертуллиана и Оригена – свидетельствуют о спорах, которые велись в церкви в первые три века.  То же самое относится и к более поздним осуждениям различных ересей. Хотя Отец, Сын и Святой Дух явно присутствуют в Новом Завете, мы все еще далеки от точного учения о Троице, как оно было бы определено в IV веке.

Из Евангелия Иисуса Христа от Матфея

В то время 11 учеников пошли в Галилею, на гору, на которую послал их Иисус. Увидев Его, они поклонились Ему, но некоторые из них колебались.- Иисус обратился к ним и сказал : « Дана Мне всякая власть на небе и на земле. Идите и сделайте все народы Моими учениками. Крестите их во имя Отца и Сына и Святого Духа и научите их исполнять все, что Я повелел вам. И Я с вами до скончания века ». (Мф 28 16-20)

Иисус является одиннадцати в Галилее

Одиннадцать отправились в Галилею, на гору, которую указал Иисус. Они преклонились перед Ним, но некоторые сомневались. Иисус заявил, что вся власть принадлежит Ему: Он велел ученикам идти ко всем народам, учить их, крестить и учить соблюдать Его заповеди; Он обещал быть с ними каждый день до конца света. Похоже, что когда Иисус велел ученикам отправиться в Галилею после Своего воскресения, Он также указал гору, где они должны были встретиться с Ним. Такие события в жизни Иисуса, как речь, открывающая Его царствование как Мессии, откровение Его славы при Преображении и прощальная речь, происходили на горах.

Матфей упоминает только апостолов, число которых сократилось после смерти Иуды : « Тогда он бросил серебряные монеты в храме, удалился, отошел и повесился ». (Мф. 27:5) Но поскольку у Иисуса было много учеников в Галилее, которые поспешили собраться, услышав весть о Его воскресении от апостолов. вернувшихся из Иерусалима, некоторые толкователи посчитали, что одиннадцать были не единственными участниками этой встречи на горе, и отождествили это явление с тем, когда, по словам Павла, Иисуса одновременно видели более пятисот братьев : « Тогда явился он более чем пятистам братьям в одно время, из которых большая часть была жива, а некоторые умерли ». 1 C0 15, 6)

Так им было легче объяснить сомнения, упомянутые в этом предположении. Такие сомнения возникали и среди апостолов. Матфей не упоминает о явлениях Иисуса ученикам в Иудее и о беседах, которые Он вел с ними там. Но мог ли он проигнорировать их ? Разве он сам не рассказал о встрече Иисуса с женщинами у гробницы и о словах, которые Он им сказал? И разве все события в Иерусалиме между воскресшим Иисусом и Его учениками не стали известны всем сразу ? И когда они увидели Его, то поклонились Ему, но некоторые усомнились. Вера в Божественность Сына Божьего, еще неуверенная и слабая в сердцах многих, победоносно пробуждается при виде Иисуса: победив смерть, Фома говорит Ему : « Господь мой и Бог мой » (Ин. 20, 28).

« Научите все народы ». В этом заключалась цель Божьего милосердия, которое не знает границ, когда речь идет о нашем падшем человечестве. Эта заповедь была обещанием : « И так как беззаконие увеличилось, то любовь многих охладеет » (Мф. 24, 12). Как мы можем заставить народы учиться? Этими тремя средствами: учением, крещением и моральным обязательством претворять в жизнь все учения Иисуса. Учение давалось всем народам: крещение давалось тем, кто становился учеником среди них.тих крещеных учеников апостолы должны были научить следовать всему, что заповедал Иисус.

Дьякон Мichel Houyoux


Ссылки на другие христианские сайты

Русская вера : нажмите здесь, чтобы прочитать статью Праздник святой Троицы

Church of Jesus Christ.org. : нажмите здесь, чтобы прочитать статью Люди из Галилеи

Божественное провидение : нажмите здесь https://youtu.be/2_NXOCHXgO4

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