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Trente troisième dimanche du Temps Ordinaire – Année A

Posté par diaconos le 11 novembre 2023

La parabole des Talents

# La parabole des talents et la parabole des dix mines comptent parmi les paraboles évangéliques les plus connues. La première est racontée dans l’Évangile selon Matthieu 25:14-30. La deuxième, comparable, bien que légèrement différente, se trouve dans l’Évangile selon Luc XIX, 12-27. Elles décrivent un maître qui gratifie des serviteurs méritants, et qui en punit un autre pour sa paresse. Cette métaphore se rapporte à celle du vrai cep (Jn 15, 1-12), et au fait que le Seigneur cherche à ce que ses enfants donnent du fruit, à ce qu’ils suivent les vertus théologales et cardinales afin de partager, aider, et de faire vivre la compassion.

Les deux récits évoquent également le sort des élus et le sort des damnés lors du Jugement de la fin des temps. La parabole illustre l’obligation pour les chrétiens de ne pas gâcher leurs dons reçus de Dieu et de s’engager, malgré les risques, à faire grandir le royaume de Dieu. Le mot de talent a pris son sens depuis cette parabole. Un prêtre, le Frère Élie, décrit ce que cette parabole ne cache qu’à demi-mot : un jugement sera… prononcé, un jugement de salut sur ceux à qui le Seigneur a confié dons et talents à faire fructifier durant son absence. .

Cette parabole de Jésus oriente donc l’attention sur le temps qui s’étend entre son ascension au ciel et son retour dans la gloire, temps où l’homme a à s’investir pour recevoir au jour du jugement la couronne du salut. C’est donc à chacun de donner selon ses aptitudes afin d’aider son prochain. Cependant, Frère Élie alla plus loin : pour lui l’homme de haute naissance est bel et bien le Christ lui-même, son retour sera alors le temps du jugement dernier, le temps du salut des âmes.

Selon saint Jean Chrysostome, il faut par ce mot de talent, entendre tout ce par quoi chacun peut contribuer à l’avantage de son frère, soit en le soutenant de son autorité, soit en l’aidant de son argent, soit en l’assistant de ses conseils par un échange fructueux de parole, soit en lui rendant tous les autres services qu’on est capable de lui rendre.

Il ajouta : «Rien n’est si agréable à Dieu que de sacrifier sa vie à l’utilité publique de tous ses frères. C’est pour cela que Dieu nous a honorés de la raison» Cette parabole sera reprise par Jean Calvin, au XVIème siècle, pour revaloriser l’usure dans la croyance protestante.

Le troisième serviteur, devant son raté, aurait pu se présenter au maître, au lieu de l’insulter, en demandant pardon, ou même en disant que personne n’est digne d’entrer dans la joie du maître par ses propres œuvres. La seule solution est de consentir à ce que Dieu donne. «Seigneur, je ne suis pas digne, mais dis seulement une parole et je serai guéri.» Qu’aurait fait le maître? Il aurait aussi accueilli ce serviteur.

De l’Évangile selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole : «C’est comme un homme qui partait en voyage : il appela ses serviteurs et leur confia ses biens. À l’un il remit une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul talent, à chacun selon ses capacités.

Puis il partit. Aussitôt, celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla pour les faire valoir et en gagna cinq autres. De même, celui qui avait reçu deux talents
en gagna deux autres.

Mais celui qui n’en avait reçu qu’un alla creuser la terre et cacha l’argent de son maître. Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint et il leur demanda des comptes.

Celui qui avait reçu cinq talents s’approcha, présenta cinq autres talents
et dit ‘Seigneur, tu m’as confié cinq talents ;voilà, j’en ai gagné cinq autres.’

Son maître lui déclara : ‘Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.’

Celui qui avait reçu deux talents s’approcha aussi et dit : ‘Seigneur, tu m’as confié deux talents ; voilà, j’en ai gagné deux autres.’

Son maître lui déclara : ‘Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ;entre dans la joie de ton seigneur.’

Celui qui avait reçu un seul talent s’approcha aussi et dit : ‘Seigneur, je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain. J’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre.
Le voici. Tu as ce qui t’appartient.’

Son maître lui répliqua : ‘Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne là où je n’ai pas semé, que je ramasse le grain là où je ne l’ai pas répandu.

Alors, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts. Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix.

À celui qui a, on donnera encore, et il sera dans l’abondance ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a. Quant à ce serviteur bon à rien,
jetez-le dans les ténèbres extérieures ;là, il y aura des pleurs et des grincements de dents !’» (Mt 25, 14-30)

La parabole des talents

Le royaume des cieux est comparé à ce que fit un homme qui, s’en allant en voyage, remit ses biens à ses serviteurs. Il donna à l’un cinq talents, à l’autre deux, à l’autre un. Aussitôt celui qui avait reçu cinq talents se mit à l’œuvre et en gagna cinq autres ; de même aussi celui qui en avait reçu deux. Mais celui qui n’avait qu’un talent, l’enfouit dans la terre.

Longtemps après, le maître revint et fit rendre compte à ses serviteurs. Celui qui avait reçu cinq talents en produisit cinq autres qu’il avait gagnés ; de même aussi celui qui en avait reçu deux. Alors le maître, louant leur fidélité, les admit à partager sa joie.

Mais celui qui n’avait reçu qu’un talent vint et dit : «Seigneur, je savais que tu es un homme dur et injuste ; j’ai craint et j’ai enfoui ton talent dans la terre : voici ce qui est à toi.» Mais son maître lui répondit : «Méchant serviteur, si tu savais que je suis un homme dur et injuste, tu devais remettre mon argent à d’autres, qui me l’auraient rendu avec intérêt. Ôtez-lui le talent, donnez-le à celui qui en a dix et jetez le serviteur inutile dans les ténèbres du dehors

Luc rapporta une parabole qui a des traits de ressemblance avec celle-ci, mais qui, à d’autres égards, en diffère profondément. Plusieurs interprètes, considérant ces deux récits comme une seule et même parabole, diversement modifiée par la tradition apostolique, se demandèrent auquel des deux appartient la priorité et l’originalité.

Jésus employa deux fois une forme d’instruction, en la modifiant de manière à exprimer deux idées différentes  ? Dans la parabole rapportée par Luc, tous les serviteurs reçurent la même somme à faire valoir.

Ici les dons confiés furent individualisés selon la capacité et les moyens de chacun. Ayant ainsi confié ses biens, le maître partit aussitôt, car ’il ne voulut gêner en rien la liberté de ses serviteurs, désormais responsables.

«Après un long temps, le seigneur de ces serviteurs vient, et il règle compte avec eux » (Mt 25, 19) Comme ce retour du maître représente la seconde venue de Jésus. es cinq talents confiés n’étaient pas si peu de chose ; mais le maître les désigna ainsi en comparaison de ce qu’il confia encore de ses immenses richesses à ce serviteur qui se montra bon et fidèle.

Que signifie dans la parabole, ce mot : la joie de ton seigneur ? Certains pensèrent à la satisfaction que le maître éprouva au sujet de ce bon serviteur, d’autres à quelque banquet ou quelque fête qu’il voulut instituer pour célébrer son retour. Ici,

Jésus passa tout à coup de l’image à la réalité et que cette joie, fut la félicité et la gloire dont il jouit et dans laquelle il introduisit son fidèle serviteur. Les uns virent dans ces banquiers des associations chrétiennes auxquelles le serviteur paresseux aurait pu confier les ressources qu’il ne voulait pas faire valoir lui-même ; d’autres, des chrétiens plus avancés, sous la direction desquels il aurait dû se placer.

D’autres encore virent dans l’acte de porter l’argent aux banquiers, le renoncement à la profession chrétienne qui fut commandé à ceux qui n’eurent pas dans le cœur la foi et l’amour de leur Maître.

«La banque est le trésor divin et l’acte de dépôt, réclamé du serviteur, un état de prière dans lequel le serviteur, qui se croit incapable d’agir lui-même pour la cause de Christ, peut au moins demander à Dieu de tirer de lui et de sa connaissance chrétienne le parti qu’il trouvera bon.» (Godet)

L’homme qui confia ses biens avant de s’absenter, c’est le Seigneur lui-même, qui bientôt allait se séparer de ses disciples. Les serviteurs sont les disciples d’alors et les rachetés de tous les temps, quelles que soient leur position ou leurs fonctions dans l’Église.

Les talents représentent tous les dons de Dieu, avantages naturels et grâces spirituelles et en particulier l’effusion de son Saint-Esprit qui allait être accordée à l’Église, pour y créer une vie nouvelle et y vivifier tous les autres dons.

Ces talents sont répartis à chacun selon sa capacité, conformément à la souveraine sagesse de celui qui sonde les cœurs, mesure les forces morales et intellectuelles et connaît le degré de réceptivité de chaque âme.

Il s’agit pour tous d’augmenter ces talents en les faisant valoir. De même, en effet, que des capitaux s’augmentent par les intérêts, par le travail, de même toutes les grâces de Dieu se multiplient par leur emploi fidèle dans la vie pratique.

Le retour du maître qui vient régler compte avec ses serviteurs, c’est l’avènement solennel, au dernier jour, du Seigneur devant qui seront manifestés tous les secrets des cœurs et tous les fruits du travail de chacun.

Le bonheur des serviteurs fidèles qui entrent dans la joie de leur Seigneur, aussi bien que l’inexprimable malheur du serviteur méchant et paresseux qui se voit dépouillé de son talent et jeté dans les ténèbres du dehors ce dénouement si grand, si tragique de la parabole, s’explique de lui-même.

Diacre MICHEL HOUYOUX

Compléments

Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article Pourquoi n’as-tu pas mis mon argent à la banque ?

Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article N’ayez pas peur !

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Diocèse de Fréjus-Toulon : cliquez ici pour lire l’article Trente-troisième dimanche ordinaire, année A

Paroisse Saint Loup : cliquez ici pour lire l’article Trente-troisième dimanche du Temps Ordinaire – Année A

 

VidéoPasteur Marc Pernot https://youtu.be/eQifoKN6Iuk

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Mercredi de la quinzième semaine du Temps Ordinaire – Année B

Posté par diaconos le 14 juillet 2021

Ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits

Mercredi de la quinzième semaine du Temps Ordinaire dans Catéchèse 116723634

# Les secrets de Fátima furent adressées en 1917 par la Vierge Marie à Lúcia dos Santos et à ses cousins Jacinta et Francisco Marto dans la petite ville de Fátima au Portugal. En juillet-août 1941, rédigeant son troisième Mémoire sur les apparitions, Lúcia dos Santos (devenue sœur Lucie) précisa, pour la première fois, que ce secret comprenait rois éléments différents, et elle en dévoila deux en 1941, le troisième ne fut révélé qu’en l’an 2000 par le pape Jean-Paul II. Une explication théologique fut donnée par le cardinal Ratzinger, alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi.
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Son texte donna les critères de discernement d’une vision pour l’Église, ainsi que l’interprétation des éléments de cette vision dans la foi chrétienne. D’après le Cardinal Bertone, après les apparitions de la Vierge, les enfants gardèrent tout en mémoire, et Lucie, dernier témoin survivant, n’accepta de communiquer le contenu de ces secrets qu’après en avoir reçu l’ordre de son évêque (de Leiria), « et avec la permission de Notre-Dame ». Dans son Troisième Mémoire du 31 août 1941 adressé à l’évêque de Leira-Fatima, sœur Lucie relata le premier secret. Dans son quatrième mémoire daté du 8 décembre 1941, Lucie reprit la première révélation et y ajouta la seconde révélation.
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La troisième partie du  secret  fut écrite « sur l’ordre de l’Évêque de Leiria le 3 janvier 1944. Elle fut rédigée sur une lettre à part, mise dans une enveloppe scellée, sur laquelle sœur Lucie écrivit que cette lettre ne put être ouverte qu’après 1960. La lettre fut remise à l’évêque de Leiria-Fatima de l’époque. Lucie indiqua que seul le patriarche de Lisbonne ou l’évêque de Leiria furent autorisés à l’ouvrir après cette date. L’enveloppe scellée fut gardée par l’évêque de Leiria. Puis, pour mieux conserver le secret, l’enveloppe fut remise le 4 avril 1957 aux Archives secrètes du Vatican.
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L’évêque de Leiria prévint sœur Lucie de ce transfert du document. Le 17 août 1959, le père Pierre-Paul Philippe, commissaire du Saint-Office, porta au pape Jean XXIII l’enveloppe contenant le troisième secret de Fatima. Mais le pape décida de ne pas le publier. Paul VI, le 27 mars 1965, lut le contenu de la lettre (avec le Substitut Mgr Angelo Dell’Acqua),écida lui aussi de ne pas publier le texte. Après la tentative d’assassinat de Jean-Paul II du 13 mai 1981, le pape Jean-Paul II demanda l’enveloppe contenant la troisième partie du secret. Le cardinal Franjo Šeper remit le 18 juillet 1981, deux enveloppes : l’une avec le texte original de sœur Lucie en portugais, et l’autre, avec la traduction du texte en italien. . En avril 2000, Lucie confirma au cardinal Bertone que la lettre et le texte du  troisième secret furent bien ceux qu’elle rédigea en janvier 1944.

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 De l’évangile selon Matthieu

25 En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. 26 Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. 27 Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. » (Mt 11, 25-27)

Les choses révélées aux enfants

En ce temps-là, dans le style de l »évangile selon Matthieu, est une expression vague. Luc  les plaça au moment du retour des soixante-dix disciples, et cette action de grâce, que Jésus prononça en tressaillant de joie, eut pour cause les succès qu’eurent parmi le peuple ces premiers messagers de l’Évangile. Quelques interprètes leur assignèrent le moment du retour des douze après leur première mission.  « Prenant la parole » est un hébraïsme qui veut dire : commencer à parler, mais toujours pour répondre à une idée ou à un sentiment de ceux qui furent.

Les titres que Jésus donna à Dieu expriment l’amour éternel (Père !) et la souveraine puissance (Seigneur du ciel et de la terre), se manifestant dans les dispensations mêmes qui font l’objet de cette louange : cacher aux uns, révéler aux autres. Ces choses ainsi cachées ou révélées (non à l’extérieur, mais dans leur sens intime et vivant), ce sont les vérités du royaume de Dieu que Jésus apportait au monde, l’Évangile de la grâce.

Les sages et intelligents étaient, au temps de Jésus, les scribes, les pharisiens. Ce sont, dans tous les temps, ceux qui sont tels à leurs propres yeux, et à qui, par cela même, la vérité divine paraît méprisable. Les enfants, ce sont les petits et les simples, tels que les premiers disciples de Jésus en Galilée, qui, étrangers à la sagesse et à la science des écoles, sentant leur ignorance et leurs besoins, recevaient avidement la lumière d’en haut.

Tels doivent redevenir devant Dieu les savants eux-mêmes pour entrer à l’école de Jésus-Christ. Jésus loua Dieu pour l’une et l’autre des actions indiquées et qui furent inséparables, aussi bien de ce qu’il cacha que de ce qu’il révéla :  « À l’orgueil de l’intelligence, il est répondu par l’aveuglement, à la simplicité du cœur qui veut la vérité, par la révélation. » (Gess)

Jésus confirma solennellement son action de grâce et en indiqua la raison suprême. La bienveillance se Dieu, est fondé dans sa justice et son amour. Devant toi, hébraïsme qui signifie à tes yeux, à ton jugement. Encore tout rempli du sentiment de reconnaissance qui éleva son âme à Dieu, Jésus se tourna vers ses disciples et leur communiqua les vérités les plus profondes sur sa personne.

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◊ Père Gilbert Adam : cliquez ici pour lire l’article →  Mercredi de la 15e semaine, année impaire

◊  Dom Armand Veilleux (Monastrère Notre Dame de Scourmont :  Belgique) : cliquez ici pour lire l’article → LE MERCREDI DE LA 15ÈME SEMAINE DU TEMPS ORDINAIRE

Pasteur Pascal Denault : Le Dieu qui cache et qui révèle l’Évangile – Le mystérieux dessein divin.

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Lundi de la troisème Semaine du Temps Pascal

Posté par diaconos le 19 avril 2021

Travaillez pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle

 MÉDITATION DU LUNDI DE LA TROISIÈME SEMAINE DE PÂQUES

# La vie éternelle est perçue par les peuples différemment à travers les époques et les religions. À l’époque néolithique, les peuples croient à l’existence de l’âme, principe différent du corps. Ils élèvent des monuments de taille monumentale où ils conservent les corps, matrices de l’âme. La chambre située en dessous des dolmens est fermée par une porte qui possède un trou par lequel pourront sortir les esprits des corps inhumés. Égyptiens de l’Antiquité : Isis, en tant qu’épouse d’Osiris, est la déesse associée aux rites funéraires. Après avoir retrouvé treize des quatorze parties du corps de son bien-aimé, assassiné et dépecé par Seth, son frère jaloux, elle lui donna le souffle de la vie éternelle, et lui donna un fils Horus.

Pour pouvoir se réjouir de la vie éternelle, les Égyptiens avaient besoin de faire conserver intact leur corps et leur nom. Être privé de l’un ou de l’autre était à leurs yeux le châtiment ultime. Le palmier est le symbole de la vie éternelle. Le judaïsme proclame la pérennité de l’âme ; la Vie éternelle est l’un des fondements des croyances du judaïsme. Le Monde à venir dit « Olam haBa » est étroitement liée à l’eschatologie et au messianisme juif. L’auteur qui en fit le plus mention est l’apôtre Jean

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Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

Jésus avait rassasié cinq mille hommes, et ses disciples l’avaient vu marcher sur la mer. Le lendemain, la foule restée sur l’autre rive se rendit compte qu’il n’y avait eu là qu’une seule barque, et que Jésus n’y était pas monté avec ses disciples, qui étaient partis sans lui. Cependant, d’autres barques, venant de Tibériade, étaient arrivées près de l’endroit où l’on avait mangé le pain après que le Seigneur eut rendu grâce.
Quand la foule vit que Jésus n’était pas là, ni ses disciples, les gens montèrent dans les barques et se dirigèrent vers Capharnaüm à la recherche de Jésus. L’ayant trouvé sur l’autre rive, ils lui dirent : « Rabbi, quand es-tu arrivé ici ? »
Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé de ces pains et que vous avez été rassasiés. Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l’homme, lui que Dieu, le Père, a marqué de son sceau. » Ils lui dirent alors : « Que devons-nous faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? » Jésus leur répondit : « L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. »   (Jn 6, 22-29)

Le Pain de Vie

La foule qui y était restée vit qu’il n’y avait pas eu là d’autre barque que celle dans laquelle étaient entrés les disciples seuls, et que Jésus n’y était pas monté. Ces gens en conclurent qu’il devait être resté, comme eux, du côté oriental du lac. Mais le lendemain, ne trouvant là ni Jésus ni ses disciples, qui n’étaient pas revenus le chercher, ils profitèrent de quelques barques qui, dans l’intervalle, étaient venues de Tibériade, et traversèrent le lac, pour se rendre à Capharnaüm et y chercher Jésus.

Il ne s’agissait plus des cinq mille hommes de la veille, mais d’un certain nombre d’entre eux, qui avaient passé la nuit sur les lieux, tandis que la plupart des autres s’en étaient allés en contournant à pied l’extrémité du lac. Ces gens, retrouvant Jésus de l’autre côté du lac, lui demandèrent, avec un naïf étonnement : « Quand es-tu arrivé ici ? » Ils soupçonnèrent dans ce fait, qui leur fut inexplicable, une nouvelle action miraculeuse.

Ils furent plus avides de miracles que de la vérité qu’ils auraient pu recevoir par la parole de Jésus. De là, sa réponse, et ce discours pou  répandre la lumière dans leurs cœurs.  Ils voulurent savoir comment Jésus avait traversé le lac. Jésus ne jugea pas d’y répondre ; mais, selon sa coutume, il fit appel à la conscience de ses auditeurs, en leur adressant un reproche. Ils le cherchèrent, non parce qu’ils virent des miracles. Chaque miracle de Jésus était le signe de la présence, de la puissance et de la miséricorde de Dieu.

Mais, au lieu de considérer le miracle comme un signe et de s’élever aux biens éternels figurés par ce signe, les Juifs s’arrêtèrent aux effets matériels du miracle. Ainsi ils ne virent pas, dans la multiplication des pains, que la nourriture dont ils furent rassasiés. Ce fut pour combattre cette tendance charnelle que Jésus, dans un nouveau discours, exposa avec tant d’élévation et de  rofondeur la signification symbolique et spirituelle du miracle qu’il venait d’accomplir.

Jésus, après être arrivé à Capharnaüm, parut être entré dans la synagogue, où ses auditeurs de la veille l’avaient retrouvé ; là il prononça son discours et répondit aux objections de ses auditeurs. Cette circonstance ajouta à la solennité des enseignements qu’il fit entendre. La remarque de Jean concerna tout le discours de Jésus.  À la nourriture qui périt et dont se contentaient ses auditeurs, Jésus opposa la nourriture qui devient la vie de l’âme dès que celle-ci la reçoit et qui produit la vie éternelle et prolonge ses effets jusqu’au plein épanouissement de la vie dans l’éternité.

Ce que Jésus entendit par cette nourriture, il  le confirma en ajoutant : « Le Fils de l’homme vous la donnera.«   Il était lui-même, comme Fils de l’homme, la manifestation de la vie divine dans notre humanité, et lui seul pouvait la donner. Pour l’obtenir, il faut se rendre apte à la recevoir en renonçant, par un effort sérieux de la volonté, à nos erreurs et nos préjugés,  pour venir à Jésus qui seul donne la vie.

Ils comprirent que Jésus exigeait d’eux un effort moral ; ils demandèrent quelles œuvres furent agréables à Dieu, conformes à sa volonté. Ils pensèrent à certains actes extérieurs dont la récompense serait la  nourriture qui subsiste en vie éternelle. la réponse de Jésus est d’autant plus frappante. À des œuvres Jésus opposa l’œuvre, la seule que Dieu demande. Et cette œuvre consiste à croire en Jésus-Christ qu’il  envoya .

Cette foi, acte moral de la conscience et du cœur, fut, en elle-même, le principe de la vie divine parce qu’elle mit l’âme en communion avec Dieu par Christ. Elle est ainsi la source de toutes les œuvres d’obéissance de reconnaissance et d’amour, elle fut là racine de l’arbre qui, de lui-même, portera de bons fruits. Ces mots : « l’œuvre de Dieu », ne signifient pas, comme le pensait Augustin, l’œuvre que Dieu opère en nous, idée vraie en elle-même.

Diacre Michel Houyoux

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◊ Église catholique en France : cliquez ici pour lire l’article → Travailler pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle

◊ Service de catéchèse (diocèse de Namur)   : cliquez ici pour lire l’article →  Recevons le Pain de Vie

Vidéo La multiplication des pains ou l’art de la délégation

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Quatrième dimanche de Carême, de Lætare — Année B

Posté par diaconos le 9 mars 2021

Dieu a envoyé son Fils pour que, par lui, le monde soit sauvé

 20 versets bibliques sur le salut Comment obtenir le salut des derniers jours de Dieu

# Moïse, le premier prophète du judaïsme, est le personnage le plus important de la Bible hébraïque, recevant la Loi pour le judaïsme, préfigurant Jésus-Christ pour le christianisme et précédant le prophète Mahomet pour l’islam. Pour les traditions monothéistes juive et chrétienne, Moïse est l’auteur sous inspiration divine du Pentateuque, c’est-à-dire des cinq premiers livres de la Bible, livres qui constituent la Torah juive et sont appelés la « Loi de Moïse » dans ces deux religions. Moïse écrit également « sous la dictée de Dieu » le Décalogue et tout un ensemble de lois religieuses, sociales et alimentaires.

En plus de cette idée d’une rédaction mosaïque sous la dictée de Dieu connue comme la « Torah écrite », les rabbins attribuent également à Moïse la « Torah orale » que constituent les commentaires de la Loi codifiés dans la Mishna. En islam, Moïse — sous le nom de Moussa — est le prophète le plus présent dans le Coran, cité à cent trente-six reprises. Il fait partie des « grands prophètes », considéré comme l’un des messagers envoyés par Allah et il annonce le prophète Mahomet. Les récits mosaïques du Coran font référence au Pentateuque et à l’Aggada mais proposent aussi des épisodes originaux, insistant sur le parallélisme entre Mahomet et Moïse.

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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle. Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie  éternelle.

Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. Celui qui croit en lui échappe au Jugement, celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et le Jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises.

Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ; mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. »  (Jn 3, 14-21)

il fallut que le Fils de l’homme soit élevé

Jésus s’efforça d’initier Nicodème aux choses célestes, que lui seul put révéler. Pour rendre accessible à Nicodème le mystère de son œuvre rédemptrice, Jésus emprunta à l’Ancien Testament un magnifique symbole bien connu de son interlocuteur ; et, se l’appliquant à lui-même, il en fit une prédiction très claire de sa mort.

Le peuple d’Israël ayant murmuré contre Dieu, fût châtié par le fléau terrible de serpents brûlants qui causèrent la mort d’un grand nombre des coupables. Alors le peuple repentant, confessant son péché vint vers Moïse, le suppliant d’intercéder pour lui. En réponse à sa prière, le serviteur de Dieu reçut l’ordre d’élever sur une perche un serpent d’airain, et tous ceux qui, croyant la promesse de Dieu, contemplaient cette image du mal dont ils souffraient, furent guéris.

De même, ajouta Jésus, il fallut que le Fils de l’homme soit élevé ; élevé sur la croix d’abord, qui deviendra pour lui le chemin de la gloire. Le sens de ce mot être élevé fut certifié par d’autres déclarations de Jésus, et aussi par le fait que, dans la langue araméenne qu’il parlait, le terme correspondant, qu’il employa, signifie : être élevé sur un poteau, y être pendu ou crucifié.

Il fallu, dit Jésus : glorieuse nécessité, fondée sur la miséricorde éternelle de Dieu, sur son conseil déjà annoncé par les prophéties, qui furent accomplies. Le but de cette œuvre de l’amour de Jésus fut semblable à celui qui fût atteint au désert pour les Israélites mourants : afin que quiconque ne périsse pas dans son péché, comme les coupables périssaient au désert, mais qu’il ait la vie éternelle.

Cette dernière parole se trouve ici pour la première fois dans l’évangile. Elle revint très souvent dans la suite. Le don de la vie éternelle implique le pardon, la réconciliation avec Dieu, mais la participation de l’âme sauvée à la vie de Dieu même, vie impérissable et bienheureuse.

 Dieu a tellement aimé : cet amour est le principe et la source suprême du salut. Il a aimé le monde, ce monde déchu, pécheur, en révolte contre lui ; il a aimé notre humanité tout entière à laquelle il destinait cette manifestation de son amour. Il a donné, non seulement envoyé, mais abandonné, ce qu’il avait de plus cher, son Fils unique  : « Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui ?  » (Rm 8, 32)

Il n’exige de tout homme, pour qu’il ne périsse pas dans son péché et sa misère, que de  mettre en lui toute la confiance de son Cœur. Enfin, il ouvrit aux yeux de ce croyant les immenses et bienheureuses perspectives de la vie éternelle. Le mot de Fils unique est propre à Jean, mais pourquoi Jésus ne s’en serait-il pas servi, lui qui s’appelle si souvent le Fils ?

Jésus confirma que le but de sa venue dans le monde était bien de manifester l’amour éternel de Dieu et non de juger le monde. Le dessein de cet amour est si universel, que le monde entier pourrait être sauvé par Jésus-Christ. Cette universalité du salut est exprimée de la manière la plus solennelle par la triple répétition du mot monde.

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour ,lire l’article → Il faut que le Fils de l’homme soit élevé

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◊ La Croix :  cliquez ici pour lire l’article → Dimanche 14 mars  : 2021 4e dimanche de Carême

◊ Service de la catéchèse  :  cliquez ici pour lire l’article → Quatrième dimanche de Carême, année B

    Monseigneur Catennoz : « Dieu a envoyé son Fils, pour que, par lui, le monde soit sauvé »

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