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Mercredi de la vingt-cinquième Semaine du Temps Ordinaire — Année A

Posté par diaconos le 26 septembre 2023

À découvrir : qui étaient les 12 apôtres et la différence entre apôtres et  disciples

Selon la tradition chrétienne, Jésus distingua soixante-dix disciples, qui devinrent évêques d’une ville par la suite. Tous ces disciples prêchèrent l’évangile, d’ après la rédaction des textes dans les années 65-100. Paul de Tarse est considéré comme l treizième apôtre par la tradition chrétienne : il est qualifié d’Apôtre des Gentils. Les catholiques et les orthodoxes considèrent les évêques comme les successeurs des Apôtres, et accordent une importance particulière au fait que les évêques se situent dans la succession apostolique, la tradition à laquelle ils se rattachent remonte aux apôtres dans la succession des personnes et des doctrines.

La  théologie du groupe chrétien constitué autour des Douze est très vaguement connue par le livre des Actes des Apôtres, les discours prêtés à Pierre lors de la Pentecôte ou devant le Sanhédrin. La christologie est peu développée. Ce groupe a certainement une dimension charismatique se prétendant guidé par le Saint-Esprit dont la manifestation, perçue comme ultime, est le signe qui attesterait la résurrection et la victoire de Jésus sur la mort xQuoique la conviction de la Résurrection de Jésus et les premières manifestations de l’Esprit soient sans doute apparues en Galilée, c’est à Jérusalem que Luc présente le groupe qui s’est certainement assez vite rassemblé dans la ville sainte.

Cela est en lien avec la forte espérance eschatologique qui l’animait : c’est dans le Temple que le Messie devait paraître, et cette effusion de l’Esprit que le groupe ressentait et qui l’entraînait était les prémisses « évidents » de cette venue prochaine.C’est pourquoi les Douze et leurs disciples pratiquaient une espèce de « communisme primitif, chacun vendant ses biens, s’il en avait, pour faire survivre la communauté dans le petit laps de temps qui lui restait à passer sur terre avant le Grand Jour du Jugement dernier.

 Il n’est même pas sûr qu’à ce stade les premiers chrétiens aient clairement identifié le Messie ou l’Envoyé ultime de Dieu avec Jésus, même ressuscité.  Peut-être attendaient-ils le Ressuscité comme le restaurateur du Royaume d’Israël (d’après Actes 1). Mais cette effusion de l’Esprit avait surtout prouvé que Jésus était un innocent et que ceux qui l’avaient rejetés et livrés aux Romains (les chefs du peuple) étaient dans leur tort. Dieu donnait raison à Jésus et à ses disciples contre le Sanhédrin !

Le caractère divin de la mission du Messie étaient reconnus a posteriori (ce dont la prédication chrétienne cherchait à convaincre), alors Dieu hâterait la venue du Messie. En fait, le rejet de Jésus aurait reposé sur un malentendu entre Dieu et son peuple, dans la ligne du rejet passé des prophètes dont le Messie est le dernier, que ces premiers chrétiens se voyaient destinés à lever, afin qu’Israël trouve – bientôt – le repos eschatologique.

 De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, Jésus rassembla les Douze ; il leur donna pouvoir et autorité sur tous les démons, et de même pour faire des guérisons ; il les envoya proclamer le règne de Dieu et guérir les malades. Il leur dit : «Ne prenez rien pour la route, ni bâton, ni sac, ni pain, ni argent ; n’ayez pas chacun une tunique de rechange. Quand vous serez reçus dans une maison, restez-y ; c’est de là que vous repartirez. Et si les gens ne vous accueillent pas, sortez de la ville et secouez la poussière de vos pieds : ce sera un témoignage contre eux.» Ils partirent et ils allaient de village en village, annonçant la Bonne Nouvelle et faisant partout des guérisons. (Lc 9, 1-6)

Les épis arrachés

Jésus traversant des champs de blé, un jour de sabbat, ses disciples froissèrent des épis entre leurs mains et en mangèrent les grains. Ils en furent blâmés par les pharisiens. Jésus répondit à ceux-ci par l’exemple de David qui prit, malgré la loi, les pains de proposition et en mangea ; puis il déclara : «Je suis le maître du sabbat»

Le premier sabbat après le second jour de la Pâque. Depuis ce second jour jusqu’à la Pentecôte, on comptait, d’après Lévitique, sept sabbats, dont le premier fut celui que Luc mentionna. Ce temps convient au récit, car la moisson mûrissait à cette époque et c’était au second jour de Pâque qu’on en offrait les prémices.

Le même jour, Jésus, voyant quelqu’un qui travaillait pendant le sabbat, lui dit : «Ô homme ! Si tu sais ce que tu fais, tu es heureux ; mais si tu ne le sais pas, tu es maudit et transgresseur de la loi».

Diacre Michel Houyoux

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Jeudi de la vingt deuxième semaine du Temps Ordinaire – Année A

Posté par diaconos le 6 septembre 2023

Jésus parle à Pierre, à André, à Jacques et à Jean au bord de la mer de Galilée

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, la foule se pressait autour de Jésus pour écouter la parole de Dieu, tandis qu’il se tenait au bord du lac de Génésareth. Il vit deux barques qui se trouvaient au bord du lac ; les pêcheurs en étaient descendus et lavaient leurs filets. Jésus monta dans une des barques qui appartenait à Simon, et lui demanda de s’écarter un peu du rivage. Puis il s’assit et, de la barque, il enseignait les foules. Quand il eut fini de parler, il dit à Simon : «Avance au large, et jetez vos filets pour la pêche.» Simon répondit : «Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je vais jeter les filets.» Et l’ayant fait, ils capturèrent une telle quantité de poissons que leurs filets allaient se déchirer.

Ils firent signe à leurs compagnons de l’autre barque de venir les aider. Ceux-ci vinrent, et ils remplirent les deux barques, à tel point qu’elles enfonçaient. À cette vue, Simon-Pierre tomba aux genoux de Jésus, en disant : «Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur.» En effet, un grand effroi l’avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, devant la quantité de poissons qu’ils avaient pêchés ; et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée, les associés de Simon. Jésus dit à Simon : «Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras.» Alors ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le suivirent. (Lc 5, 1-11)

Pêcheur d‘hommes

# Le terme de pêcheur d’hommes est, selon l’Évangile selon Luc, celui qu’utilisa Jésus-Christ avant d’être ressuscité, au bord du lac de Génésareth. Il exhorta ainsi ses disciples à jeter leurs filets pour convertir les gens. Il faut se référer à la première pêche miraculeuse ainsi qu’à la deuxième pêche miraculeuse pour comprendre la métaphore évoquée par Jésus.  Benoît XVI, en s’adressant aux évêques, précisa que les termes pêcheur d’hommes désignent le fait qu’il faut jeter les filets de l’Évangile afin que nous adhérions au Christ, pour nous tirer hors des eaux salées de la mort et de l’obscurité dans laquelle la lumière du ciel ne pénètre pas.

Grégoire le Grand, quelques siècles plus tôt, aborda le sujet dans son homélie 24 consacrée entièrement au deuxième épisode de la pêche. Il y précisa qu’après la conversion, après avoir été pris dans les filets, il ne faut pas revenir aux péchés, mais suivre les vertus. Être pêcheur d’hommes consiste à faire suivre une vie meilleure à son prochain. La foi en Jésus-Christ se réfère à l’histoire de Jésus de Nazareth, Juif de Galilée, qui apparut au premier siècle dans le cercle de Jean le Baptiste avant de s’engager, s’entouré de quelques disciples, dans une carrière de prédication itinérante d’un à deux ans et demi, essentiellement en Galilée, en pratiquant guérisons et exorcismes.

Il suscita engouement et ferveur, s’attirant la méfiance des autorités politiques et religieuses, avant d’être arrêté, condamné et crucifié vers l’an 30à Jérusalem pendant la fête juive de la Pâque, sous l’administration du préfet Ponce Pilate. Le Papyrus P52, recto. Daté de la première moitié du deuxième siècle, ce document qui contient deux passages de l’Évangile selon Jean est le plus ancien exemplaire connu du Nouveau Testament.

Dans les premières décennies qui suivent la mort de Jésus de Nazareth vers 30, ses disciples se constituèrent en petites communautés autour de deux croyances : celle que Jésus fut le messie attendu par les juifs, et celle qu’il ressuscita et apparut à un certain nombre de témoins. Ce mouvement des disciples de Jésus, par ses croyances en la messianité et la résurrection de Jésus, constitua alors une secte particulière au sein du judaïsme. La foi en Jésus-Christ fut marquée dès ses débuts par la prédication de Paul de Tarse, l’apôtre des gentils qui ne connut pas pas Jésus, mais qui affirma l’avoir vu après sa résurrection.

Le Messie médiateur et rédempteur Le Messie (de l’hébreu מָשִׁיחַ —mashia’h) désigna dans le judaïsme l’oint du Seigneur, personne consacrée par le rituel de l’onction effectué par un prophète. Christos est, en grec, une traduction littérale du mot mashia’h utilisé dans la Septante.

Les soucis du siècle et la séduction des richesses

Être pêcheur d’hommes consiste à faire suivre une vie meilleure à son prochain. La foi en Jésus-Christ se réfère à l’histoire de Jésus de Nazareth, Juif de Galilée, qui apparut au premier siècle dans le cercle d  Jean le Baptiste avant de s’engager, entouré de quelques disciples, dans une carrière d  prédication itinérante d’un à deux ans et demi, essentiellement en Galilée, en pratiquant guérisons e  exorcismes. Il suscita engouement et ferveur, s’attirant la méfiance des autorités politiques et religieuses, avant d’être arrêté, condamné et crucifié vers l’an 30 à Jérusalem pendant la fête juive de la Pâque, sous l’administration du préfet Ponce Pilate.

Le Papyrus P52, recto. Daté de la première moitié du deuxième siècle, ce document qui contient deux passages de l’Évangile selon Jean est le plus ancien exemplaire connu du Nouveau Testament. Dans les premières décennies qui suivent la mort de Jésus de Nazareth vers 30, ses disciples se constituèrent en petites communautés autour de deux croyances : celle que Jésus fut le messie attendu par les juifs, et celle qu’il ressuscita et apparut à un certain nombre de témoins. Ce mouvement des disciples de Jésus, par ses croyances en la messianité et la résurrection de Jésus, constitua alors une secte particulière au sein du judaïsme.

La foi en Jésus-Christ fut marquée dès ses débuts par la prédication de Paul de Tarse, l’apôtre des gentils qui ne connut pas pas Jésus, mais qui affirma l’avoir vu après sa résurrection. Le Messie médiateur et rédempteur Le Messie (de l’hébreu מָשִׁיחַ — mashia’h) désigna dans le judaïsme l’oint du Seigneur, personne consacrée par le rituel de l’onction effectué par un prophète. Christos est, en grec, une traduction littérale du mot mashia’h utilisé dans la Septante. « D’autres personnes qui reçoivent la semence parmi les épines, ce sont celles qui entendirent la parole  » (Mc 4, 18)

Les épines représentèrent d’après Matthieu les soucis du siècle et la séduction des richesses ; à ces deux causes de stérilité Luc ajouta les voluptés de la vie et Marc les convoitises des autres choses, ou les autres genres de convoitises. Une seule de ces passions, persistant dans le cœur, suffisait pour étouffer la parole et la rendre infructueuse. Combien plus quand plusieurs ou toutes entrant dans le cœur étoufferont ensemble la parole. Ils ne l’entendirent pas une seule fois. Mais souvent, depuis longtemps, ce qui fit qu’en eux la semence eut le temps de grandir, de donner les plus belles espérances et ce ne fut que plus tard que les épines grandissant aussi, l’étouffèrent.

Les fruits de la semence avec les fruits de la parole dans la vie religieuse et morale de ceux qui l’ont entendue, a quelque chose de solennel et de frappant. « Jésus il leur disait : Apporte-t-on la lampe pour la placer sous le boisseau ou sous le lit ? N’est-ce pas pour la placer sur le pied de lampe ? » (Mc 19, 22)  Cette image, riche en significations diverses, revient fréquemment dans les évangiles de Matthieu et de Luc, parce que Jésus l’employait souvent dans ses discours, et cela, dans des applications différentes.

Ici il voulut enseigner à ses disciples que la connaissance des vérités de son royaume, qu’il leur communiqua par ses paraboles, ils ne durent pas la cacher à d’autres mais la publier au grand jour. Et tel est le devoir de chaque chrétien. « Ne pensez pas que ce que je vous confie maintenant en secret, doive rester toujours caché ; j’allume en vous la lumière, afin que, par votre ministère, elle dissipe les ténèbres dans le monde entier. » (Erasme) Cette parole a même une portée plus générale. Tout ce qui reste caché à l’homme dans ce monde ne lui est voilé que pour lui être un jour pleinement révélé. « Cela a lieu graduellement dans le siècle présent et s’accomplira pleinement quand la lumière éclairera toutes choses » (1 Co. 4-5)- Bengel

Diacre Michel Houyoux

Sites intéressants à voir sur Internet

◊ Catholic for live → ANNÉE A : HOMÉLIE DU JEUDI DE LA 22E SEMAINE DU …

◊ Jean Jaques Sanza → Venez à ma suite, et je vous ferai pêcheurs d’hommes

◊ Opus dei : cliquez ici pour lire l’article → Convaincre sans vouloir vaincre : dix clés pour communiquer la foi

Vidéo 

Pasteurs Laurence Blondeau et Louis Pernot → https://youtu.be/W7Cu-jfoaSU

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Vendredi de la vingt-cinquième semaine du temps ordinaire- Année B

Posté par diaconos le 24 septembre 2021

Tu es le Christ, le Messie de Dieu. Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup

 « Il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup »

# Pierre (saint Pierre pour les catholiques et les orthodoxes), de son vrai nom Siméon Bar-Yonah (traduit par « Simon, fils de Jonas ») selon le témoignage des Évangiles, aussi appelé Kephas (le « roc » en araméen) ou Simon-Pierre, est un Juif de Galilée ou de Gaulanitide connu pour avoir été l’un des disciples de Jésus de Nazareth. Il est répertorié parmi les apôtres, au sein desquels il semble avoir tenu une position privilégiée du vivant même de Jésus avant de devenir, après la mort de ce dernier, l’un des dirigeants majeurs des premières communautés paléochrétiennes.
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Il est né vraisemblablement au tournant du Ier siècle av. J.-C. et serait mort selon la tradition chrétienne entre 64 et 68 à Rome. La tradition catholique en fait le prince des apôtres, le premier évêque de Rome et l’Église catholique revendique sa succession apostolique pour affirmer une primauté pontificale, que lui contestent les autres confessions chrétiennes et dont l’actuel pape est le représentant. Il a suscité un grand nombre d’œuvres artistiques, en particulier dans l’Occident latin.
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Fuyant la persécution, Pierre gagna Antioche ; selon S. Mimouni, la chronologie d’Eusèbe de Césarée, qui date ce départ de 42, cadre mal avec celle tirée des Actes des Apôtres, qui situent Pierre en 42 à Jérusalem, et ce jusqu’en 43-44 . La tradition de l’Église catholique attribue à Pierre la direction de l’Église d’Antioche. Premier évêque de cette ville, la fête de la chaire de saint Pierre à Antioche est célébrée le 22 février depuis le IVe siècle jusqu’à la réforme du calendrier liturgique établie par le concile Vatican II qui la réunit à la chaire romaine. Pierre resta sept ans à Antioche.
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La tradition chrétienne attesta la présence de Pierre à Rome, mais la date de son arrivée et la durée de son séjour sont inconnues de manière précise . Selon l’historien Géza Vermes, Eusèbe affirma que d’Antioche, Pierre se rendit à Rome sous le règne de Claude (41-54), à la poursuite de son adversaire de l’époque samaritaine quand il prêchait en Samarie, Simon le Magicien débarrassa Rome du bonhomme et de son influence. Dans la capitale impériale, Pierre prêcha le message chrétien. Selon certains critiques qui se fondèrent sur l’Épître aux Corinthiens (1 Co 1,12) de Paul de Tarse, Pierre aurait quitté Rome pour un voyage missionnaire qui le vit passer en Achaïe, et il a l’occasion de visiter Corinthe.
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Dans la première moitié des années 50, au plus tôt en 48, il fut à Jérusalem. Là, lors des réunions qui furent par la suite appelées « Concile de Jérusalem », il proposa la solution qui fut adoptée par Jacques le Juste en conclusion de l’assemblée, sur les obligations que devaint suivre les chrétiens venant du polythéisme. Il fallait que ces derniers observèrent un minimum de préceptes de la Torah en s’abstenant des souillures de l’idolâtrie, de l’immoralité, de la viande étouffée et du sang. Selon la tradition, il aurait été présent à Rome lorsque Paul rédigea l’Épître aux Romains.
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 De l’évangile selon Luc

18 En ce jour-là, Jésus était en prière à l’écart. Comme ses disciples étaient là, il les interrogea : « Au dire des foules, qui suis-je ? » 19 Ils répondirent : « Jean le Baptiste ; mais pour d’autres, Élie ; et pour d’autres, un prophète d’autrefois qui serait ressuscité  20 Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Alors Pierre prit la parole et dit : « Le Christ, le Messie de Dieu.» 21  Mais Jésus, avec autorité, leur défendit vivement de le dire à personne,

22 et déclara : « Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite.» (Lc 9, 18-22)

Confession de Pierre

Jésus, après avoir prié dans la solitude, demanda à ses disciples quelle opinion régnait parmi le peuple à son sujet. Ils répondirent qu’on le tint pour Jean-Baptiste, Élie ou l’un des anciens prophètes. Il leur demanda alors leur propre sentiment. Pierre répondit  : « Tu es le Christ de Dieu » Jésus leur défendit de le révéler et ajouta : « Il faut que le fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit mis à mort et qu’il ressuscite le troisième jour ».

Puis il dit à tous : « Si quelqu’un veut être mon disciple, il faut qu’il me suive dans la voie du renoncement et de la croix. » Vouloir sauver sa vie, c’est la perdre : la perdre, c’est la sauver. Or note salut vaut plus que la possession du monde entier, parce que, au jour de sa gloire, le fils de l’homme aura honte de celui qui aura eu honte de lui devant les gens. Plusieurs de ceux qui furent ici ne moururent pas avant d’avoir vu le règne de Dieu.

Luc fut celui de tous les évangélistes qui fit remarquer le plus fréquemment ces prières de Jésus dans la solitude. Seul il rapporta que Jésus se préparait en priant. Comme le remarqua Monsieur Godet, il fut probable qu’il associa à sa prière ses disciples et les plaça ainsi dans des dispositions appropriées aux circonstances.

L’entretien  entre Jésus et ses disciples, eut lieu dans la contrée de Césarée de Philippe. Luc rattacha sa narration à celle de la multiplication des pains. tandis que Matthieu ei Marc intercalèrent un grand nombre de récits qu’il passa entièrement sous silence.

Dans les trois évangiles, Pierre reconnaît le Seigneur Jésus comme le Christ ; mais chaque évangéliste formula cette idée à sa manière :Matthieu : le Christ, le Fils du Dieu vivant ;Marc : le Christ ;Luc : le Christ de Dieu. Dans les trois synoptiques, cette première annonce des souffrances de Christ suit immédiatement la confession de Pierre : « Tu es le Christ. » Jésus défendit à ses disciples de le faire connaître. Mais c’est Luc qui fit ressortir avec le plus de clarté et de force le sens de ce rapprochement. .

La raison de cette interdiction est que Jésus ne voulait pas entretenir les espérances charnelles que nourrissaient ses adhérents. Ceux-ci attendaient un Messie glorieux, tandis que lui allait souffrir. Il ne voulait pas non plus provoquer avant le temps la haine de ses adversaires.

Ce motif ressort avec plus d’évidence encore du récit de Jean : après le miracle de la multiplication des pains, Jésus dut se soustraire à l’enthousiasme de la foule, qui voulait le proclamer roi.  Matthieu et Marc rapportèrent l’opposition faite par Pierre aux souffrances de Jésus et la sévère répréhension que celui-ci lui adressa. Luc omit ce détail, qui fut au désavantage de Pierre ; mais il passa sous silence les paroles de Jésus : «Tu es bien heureux, …tu es la pierre sur laquelle je bâtirai mon Église», qui furent à la louange de Pierre. Certains critiques concluent que Luc, disciple de Paul, avait des préventions contre Pierre.

Diacre Michel Houyoux

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◊ Communauté Aïm Karem  : cliquez ici pour lire l’article →  Vingt cinquième semaine du temps ordinaire

◊Père Gilbert Adam : cliquez ici pour lire l’article → Vendredi de la 25e semaine, année impaire

   Le Père Marc Rastoin sj, et le Père Eric Morin, Docteur en théologie biblique. : « Pierre, le premier pape »

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Jeudi de la vingt-cinquième semaine du temps ordnaire, année B

Posté par diaconos le 23 septembre 2021

Jean, je l’ai fait décapiter. Mais qui est cet homme dont j’entends dire de telles choses ?

FR-Evangile-illustre-2015-09-24

De l’évangile selon Luc

07 Hérode, qui était au pouvoir en Galilée, entendit parler de tout ce qui se passait et il ne savait que penser. En effet, certains disaient que Jean le Baptiste était ressuscité d’entre les morts. 08 D’autres disaient : « C’est le prophète Élie qui est apparu. » D’autres encore : « C’est un prophète d’autrefois qui est ressuscité. » 09 Quant à Hérode, il disait : « Jean, je l’ai fait décapiter. Mais qui est cet homme dont j’entends dire de telles choses ? » Et il cherchait à le voir.»  (Lc 9, 7-9)

Hérode

D’après les Matthieu et Marc, ce fut Hérode lui-même qui exprima l’idée renfermée dans ces versets, tandis que Luc la mit dans la bouche de ses alentours. Il n’y eut là aucune contradiction, car si d’autres inspirèrent inspiré cette pensée à Hérode, il se l’était appropriée et en était rempli de crainte ; il  l’exprimât lui-même. Tandis qu’on disait que Jean ou quelqu’un des prophètes était ressuscité, Élie était, pensait-on, apparu ; c’est qu’Élie, d’après l’Écriture, n’était pas mort, mais avait été transporté directement au ciel .

Matthieu et Marc racontèrent en détail comment Hérode fit décapiter Jean-Baptiste. Luc a seul conservé ce trait qu’Hérode cherchait à voir Jésus. Il  l’apprit par des disciples qui appartenaient à la maison d’Hérode. Ce prince voluptueux et lâche se trouva en présence de Jésus un an plus tard, mais pour voir Jésus le condamner par son silence.

Diacre Michel Houyoux

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article →  .Je veux que, tout de suite, tu me donnes sur un plat la tête de Jean le Baptiste
◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article →  Saint Jean-Baptiste

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◊ Père Gilbert Adam   : cliquez ici pour lire l’article → Jeudi de la 25e semaine, année impaire

◊ Dom Armand Veilleux de l’Abbaye de Maredsous (Belgique)    : cliquez ici pour lire l’article →  Homélie pour le jeudi de la 25ème semaine du Temps Ordinaire

Dominique Ponnau , Régis Burnet et la bibliste Marie-Noëlle Thabut : Saint Jean-Baptiste

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