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Jeudi de la vingt-quatrième semaine du Temps Ordinaire – Année A

Posté par diaconos le 20 septembre 2023

Vocation de Matthieu, collecteur d'impôts

Vocation de Matthieu, collecteur d’impôts

# Saint Matthieu, est un personnage juif lié à la Galilée qui apparaît pour la première fois dans les Évangiles synoptiques, où il est appelé soit Matthieu, soit Lévi. Il y est décrit comme un publicain percepteur d’impôts, que Jésus appela pour devenir un de ses douze apôtres.

Pour les historiens modernes, il convient de dissocier l’apôtre Matthieu et le rédacteur de l’Évangile selon Matthieu. Ce livre a probablement été composé dans les années 80, sans doute à partir d’une version de l’Évangile selon Marc à laquelle ont été adjointes des paroles de Jésus (des logia) issues de ce que les spécialistes appellent la Source Q.

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Il n’existe, dans l’historiographie récente sur les origines du christianisme, aucune information concernant l’apôtre Matthieu. Il n’apparaît que dans le Nouveau Testament. Les éléments biographiques concernant l’apôtre de Jésus nommé Matthieu proviennent des Évangiles uniquement. Le Nouveau Testament le cite dans la liste des Douze (Mt 10:3 ; Mc , 18 ; Lc 6, 15), où il porte le nom de Matthieu.

D’autres passages mentionnent un collecteur d’impôts (Mt 9, 92 ; Mc 2:13-14 ; Lc 5, 27-28). Il apparaît une dernière fois en Actes 1:13. La tradition chrétienne a identifié l’apôtre Matthieu à l’auteur de l’Évangile selon Matthieu.

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Selon Irénée de Lyon (IIe siècle), à l’époque où Pierre et Paul affermissaient la communauté des disciples de Jésus à Rome (vers l’an 60 ou 61), Matthieu, qui annonçait la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ aux Hébreux de Palestine et de Syrie, fut prié de rédiger une version synthétique de la vie et de l’enseignement de Jésus , une forme écrite de l’évangile, en araméen.

De même, Eusèbe de Césarée affirme au IVe siècle : «Matthieu prêcha d’abord aux Hébreux. Comme il devait aussi aller vers d’autres, il confia à l’écriture, dans sa langue maternelle, son évangile, suppléant du reste à sa présence par le moyen de l’écriture, pour ceux dont il s’éloignait ».

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Eusèbe s’appuya sur le récit de Papias, écrit vers l’année 120, et nota : Matthieu réunit donc en langue hébraïque les logia et chacun les interpréta comme il en était capable. Toujours selon Eusèbe, Pantène (v.240-v. 306), docteur chrétien qui dirigea l’Académie d’Alexandrie, trouva à son arrivée aux Indes cet évangile en caractères hébreux.

Ce manuscrit aurait été apporté par l’apôtre Barthélémy aux populations locales, qui l’auraient depuis précieusement conservé. Sur la question de la fin de sa mission et de sa mort, coexistent de nombreuses traditions concurrentes de la Tradition apostolique d’Hippolyte de Rome (troisième siàcle) le rattache à la Parthie, dans l’Iran actuel, où il mourut à Hiérapolis.

Le Martyrologe hiéronymien le fait également mourir en Perse et donne comme lieu de sa sépulture la ville de Tarrium. Isidore de Séville (VIIe siècle) le fait prêcher en Macédoine.

 

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus sortit de Capharnaüm et vit, en passant, un homme, du nom de Matthieu,
assis à son bureau de collecteur d’impôts. Il lui dit: «Suis-moi.» L’homme se leva et le suivit.

Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples.
Voyant cela, les pharisiens disaient à ses disciples :

«Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheur ?» Jésus, qui avait entendu, déclara : «Ce ne sont pas les signifie gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades.  Allez apprendre ce que : Je veux la miséricorde, non le sacrifice. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs.» (Mt 9, 9-13)

Vocation de Matthieu

Jésus passant devant le bureau des péages, appela Matthieu à le suivre, ce qu’il fit aussitôt. Il invita Jésus pour un repas, et, avec lui, beaucoup de péagers et de gens mal famés. Des pharisiens voyant cela, demandèrent aux disciples comment il se fit que leur Maître mangea avec de telles gens. Jésus répondit : «Ce sont précisément les malades qui ont besoin de médecin. Ils purent le savoir, car l’Écriture dit : « Dieu prend plaisir à la miséricorde, non au sacrific »  : Jésus appela des pécheurs, non des justes.

En ce moment des disciples de Jean-Baptiste demandèrent à Jésus pourquoi ceux qui le suivirent ne pratiquèrent pas la loi du jeûne. Il leur répondit que ses disciples ne purent être dans le deuil ou la tristesse tant que l’époux fut avec eux, mais des jours vinrent où ils jeûnèrent. Puis il s’appliqua à leur faire comprendre, par deux comparaisons frappantes, que la vie nouvelle qu’il apporta au monde fut incompatible avec les vieilles institutions légales, et même qu’elle exigea l’entier renouvellement de l’homme intérieur.

Matthieu ne nous dit pas dans quelle maison, il garda là-dessus un silence plein de modestie, mais Luc notaque c’était la maison de Matthieu Lévi, dans laquelle celui-ci fit  un grand banquet. Il voulut ainsi, dans le zèle de son premier amour, offrir à tous ces péagers et ces pécheurs qu’il invita, une occasion de voir et d’entendre Celui à qui il venait de consacrer sa vie.

Quelques interprètes prétendirent que, selon Matthieu comme selon Marc, ce repas avait lieu dans la maison de Jésus, et ils virent une contradiction entre les deux premiers évangélistes et Luc. Mais par quelle raison cette foule de péagers aurait-elle tout à coup envahi la maison de Jésus ? Marc  et Luc racontèrent aussi cette vocation d’un disciple avec les mêmes détails de lieu, de temps, de circonstances, il s’agissait d’un fait identique dans les trois récits. Tandis que Marc appela ce disciple Matthieu, les deux autres le nommèrent Lévi.

Le nom de Matthieu se retrouve dans tous les catalogues des apôtres, tandis que celui de Lévi n’y paraît jamais. Matthieu appelé en cette circonstance à l’apostolat changea son nom de Lévi en celui de Matthieu, qui signifie don de Dieu. Ainsi Simon prit le nom de Pierre Saul celui de Paul. Matthieu, péager lui-même, avait invité plusieurs de ses amis ayant la même vocation. Les pharisiens, dans leur orgueilleuse propre justice, se croyaient en santé ou justes  ; ils n’avaient donc pasbesoin d’un médecin, de ce Sauveur qui venait guérir les âmes de leurs maladies morales.

Mais ceux qui se portèrent mal, les malades, ces pécheurs qui se sentirent tels et qui l’entourèrent, eux avaient besoin de lui, et ce fut pourquoi ils l’écoutaient avec bonheur leur parler de pardon et de réconciliation avec Dieu. Jésus fit ainsi aux pharisiens une certaine concession, admettant une différence morale extérieure entre eux et les péagers, mais c’était une  concession ironique, comme dit Calvin, car au fond leur orgueil et leur dureté de cœur envers ces pauvres pécheurs que Jésus recevait, les rendaient, malgré leurs lumières, plus coupables qu’eux devant Dieu.

Diacre Michel Houyoux

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Radio Don BoscoJeudi, Vingt-quatrième Semaine du Temps Ordinaire

Père Gilbert Adam Jeudi de la 24e semaine, année impaire

VidéoKTO TV https://youtu.be/WnybO-uDGvg

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Jeudi de la vingt-sixième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire

Posté par diaconos le 30 septembre 2021

 Votre paix ira reposer sur lui

Le Maître de Moisson : Votre paix ira reposer sur lui – St-Jacques  St-Christophe de la Villette

# Les septante disciples étaient les disciples de Jésus mentionnés dans l’Évangile selon Luc (X, 1-24). Selon ce texte, le seul du canon où ils apparaissent, Jésus les choisit et les dépêcha par groupes de deux vers différentes régions pour annoncer l’Évangile. La tradition chrétienne occidentale les désigna le plus souvent sous le nom de  disciples tandis que les chrétiens orientaux les appellent apôtres Dans certaines versions de la Bible, le nombre de disciples est de 72.
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Il en est de même dans plusieurs textes du christianisme oriental. On peut penser que chacun des 12 apôtres était responsable de la formation des disciples. Ainsi, on se serait trouvé en présence de 12 groupes de 6 disciples, chaque groupe ayant à sa tête un apôtre formateur. Ces douze groupes de formation évangélique auraient donc été formés chacun de sept membres pour un total de 84, soit 72 disciples plus 12 apôtres.
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Dans une liste attribuée à Saint Dorothée de Tyr, certains noms sont repris (Rodion ou Hérodion de Patras, Apollos de Césarée de Cappadoce, Tychique, Aristarque), tandis que d’autres sont omis (Timothy, Titus, Épaphras, Archippe, Aquila, Olympas). Saint Démétrius de Rostov consulta l’Ecriture Sainte, les traditions transmises par les Pères et les récits des historiens dignes de confiance quand il tenta de corriger les erreurs et les incertitudes dans la liste dans la compilation de son recueil de Vies des Saints
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Au IXe siècle St Joseph l’Hymnographe composa le Canon pour le Synaxis des soixante-dix apôtres du Christ. Certaines versions de la Bible différent sur le nombre de disciples dans ce passage de l’Évangile selon Luc (X:1-24). Dans certaines traductions le nombre de disciples est de 72, comme dans les versions internationales New International Version publiée par Biblica (en) ; New American Standard Bible ; et The Jerusalem Bible.
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Des notes dans les nombreuses traductions indiquent que les manuscrits grecs sont divisés entre les nombres 70 ou 72, et il n’y a aucun moyen d’être sûr du nombre exact de disciples envoyés par Jésus. Une question similaire existe dans les interprétations juives du nombre de familles originelles mentionnées dans Genèse 10 (Bereshit 10 en hébreu) : 70 noms sont mentionnés ; certains commentaires hébraïques traditionnels (comme le Sefer Ha Zohar) mentionnent que deux personnes seraient restées au camp. Pour des raisons liées à l’étude hébraïque du passé de Jésus-Christ et de certains textes juifs anoblissant le chiffre 7, il se peut que ce soit le nombre originel de disciples envoyés par Jésus.
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 De l’évangile selon Luc

01 Après cela, parmi les disciples le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre. 02 Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. 03 Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups.

04 Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin. 05 Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : “Paix à cette maison.” 06 S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous. 07 Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison.

08 Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté. 09 Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : “Le règne de Dieu s’est approché de vous.” 10 Mais dans toute ville où vous entrerez et où vous ne serez pas accueillis, allez sur les places et dites : 11 “Même la poussière de votre ville, collée à nos pieds, nous l’enlevons pour vous la laisser. Toutefois, sachez-le : le règne de Dieu s’est approché.” 12 Je vous le déclare : au dernier jour, Sodome sera mieux traitée que cette ville. » (Lc 10, 1-12)

De l’évangile selon Luc

01 Après cela, parmi les disciples le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre. 02 Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. 03 Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups.

04 Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin. 05 Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : “Paix à cette maison.” 06 S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous. 07 Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison.

08 Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté. 09 Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : “Le règne de Dieu s’est approché de vous.” 10 Mais dans toute ville où vous entrerez et où vous ne serez pas accueillis, allez sur les places et dites : 11 “Même la poussière de votre ville, collée à nos pieds, nous l’enlevons pour vous la laisser. Toutefois, sachez-le : le règne de Dieu s’est approché.” 12 Je vous le déclare : au dernier jour, Sodome sera mieux traitée que cette ville. »(Lc 10, 1-12)

L’envoi des soixante-dix en mission

Ce fut un moment important que Jésus choisit pour envoyer devant lui ces nombreux disciples. Leur mission avait pour but de réveiller l’attention et de préparer les voies à sa prédication dans les lieux où lui-même devait aller. Jésus les envoie deux à deux : ils pouvaient se compléter l’un l’autre et se fortifier contre les dangers moraux et les découragements ; le témoignage aussi qu’ils étaient appelés à rendre en acquérait plus d’autorité.

Les uns y virent selon le symbolisme biblique des chiffres, le nombre des douze apôtres, multiplié par six. On aurait ainsi soixante-douze, ce qui expliquerait pourquoi ce dernier terme se trouve réellement dans plusieurs manuscrits. D’autres voulurent retrouver l’idée énoncée dans le Talmud que l’humanité entière renfermait soixante-dix peuples et mettre cette mission dans une relation quelconque avec l’évangélisation du monde.

Jésus pensa aux soixante-dix anciens d’Israël comme il pensa aux douze tribus en choisissant douze apôtres. « Or, après cela, le Seigneur désigna encore soixante et dix autres disciples, et il les envoya deux à deux devant lui, dans toute ville et tout lieu où lui-même devait aller. »

C’est ce moment important que Jésus choisit pour envoyer devant lui ces nombreux disciples. Leur mission avait pour but de réveiller l’attention et de préparer les voies à sa prédication dans les lieux où lui-même devait aller.

Jésus les envoie deux à deux : ils pouvaient se compléter l’un l’autre et se fortifier contre les dangers moraux et les découragements ; le témoignage aussi qu’ils étaient appelés à rendre en acquérait plus d’autorité. Les uns y virent, selon le symbolisme biblique des chiffres, le nombre des douze apôtres, multiplié par six. On aurait ainsi soixante-douze, ce qui expliquerait pourquoi ce dernier terme se trouve réellement dans plusieurs manuscrits.

D’autres voulurent retrouver l’idée énoncée dans le Talmud que l’humanité entière renfermait soixante-dix peuples et mettre cette mission dans une relation quelconque avec l’évangélisation du monde.

Jésus pensa à cette opinion juive et comme il n’envoya pas ses disciples vers les nations païennes, cette interprétation supposa que, en s’arrêtant à ce nombre, Jésus pensait aux soixante-dix anciens d’Israël comme il avait pensé aux douze tribus en choisissant douze apôtres.

Ce fait nous montre combien les disciples de Jésus étaient nombreux dès cette époque, puisqu’il put en choisir soixante-dix des plus capables pour leur confier cette importante mission. II ne les appela pas comme il le fit pour les douze, à quitter d’une manière permanente leur vocation terrestre. Après avoir rempli cette mission et accompagné Jésus jusqu’à Jérusalem pour y célébrer la fête, ils durent retourner à leurs travaux ordinaires.

Comme cet envoi des soixante-dix disciples fut passé sous silence par Matthieu et Marc, la critique négative ne manqua pas d’y voir une invention de Luc, ou du moins une tradition sans fondement historique. D’après Luc, ce fut au moment d’envoyer les douze dans leur première mission que Jésus fit entendre cette exhortation. Les instructions qu’il donna aux soixante-dix disciples furent pour la plupart répétées également : quelques-unes, en effet se retrouvèrent, d’après Luc adressées aux douze.

Par ce préambule Jésus voulut faire sentir à ceux qu’il envoya l’importance du moment actuel et l’opportunité de la mission qu’il leur confia. Les chaussures fuent des chaussures de rechange, porté comme un fardeau. Comment Jésus put-il défendre à ses disciples de remplir un devoir de politesse ou même de bienveillance ? Voulut-il leur interdire de rechercher la faveur des gens en prenant à leur égard une attitude obséquieuse ?

 Les salutations furent cérémonieuses et compliquées en Orient ; Jésus voulut que ses disciples fussent pénétrés de l’importance suprême de leur mission et s’y consacrèrent exclusivement, sans perdre leur temps pour de vaines formes.  Matthieu dit :  » …digne de sa nourriture » Les disciples durent se considérer comme des membres de la famille. Si les disciples, après avoir reçu l’hospitalité dans une maison, passaient dans une autre, leurs hôtes pourraient interpréter cette conduite comme un signe de mécontentement, un manque de reconnaissance et d’affection ; ils exciteraient ainsi des jalousies. Or, ils durent apporter la paix.

Dans leur attitude à l’égard d’une ville entière, les disciples furent guidés par les mêmes principes que dans leur conduite envers chaque maison particulière.  Mais la responsabilité de toutes les grâces de Dieu resta sur la tête de ces rebelles ; car il fallut qu’ils le sachent, le royaume de Dieu se fut approché. Mais la responsabilité de toutes les grâces de Dieu resta sur la tête de ces rebelles ; car il fallut qu’ils le sachent, le royaume de Dieu se fut approché. Dans l’évangile selon Matthieu, ces reproches aux villes galiléennes suivirent le discours de Jésus sur le ministère de Jean-Baptiste, resté inutile pour le grand nombre.

Mais la responsabilité de toutes les grâces de Dieu resta sur la tête de ces rebelles ; car il fallut qu’ils le sachent, le royaume de Dieu se fut approché. Dans l’évangile selon Matthieu, ces reproches aux villes galiléennes suivirent le discours de Jésus sur le ministère de Jean-Baptiste, resté inutile pour le grand nombre. Jésus vit dans ce fait le prélude de l’endurcissement qui se produisit en présence de son propre ministère.

Dans Luc, ces paroles, placées à la fin de ce même ministère en Galilée parurent plus frappantes. Luc décrivit d’une manière saisissante un état de repentance et d’humiliation profonde par ces mots : assis dans le sac et la cendre ; allusion à l’usage oriental de se revêtir d’une tunique grossière, espèce de cilice et de s’asseoir dans la cendre, en signe de pénitence ou de profonde affliction.

Jésus vit dans ce fait le prélude de l’endurcissement qui se produisit en présence de son propre ministère. Dans Luc, ces paroles, placées à la fin de ce même ministère en Galilée parurent plus frappantes. Luc décrivit d’une manière saisissante un état de repentance et d’humiliation profonde par ces mots : assis dans le sac et la cendre ; allusion à l’usage oriental de se revêtir d’une tunique grossière, espèce de cilice et de s’asseoir dans la cendre, en signe de pénitence ou de profonde affliction.

Diacre Michel Houyoux

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 Prédication de la pasteure Agnès Adeline-Schaeffer : « La mission des douze est aussi la nôtre »

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Jeudi de la vingt-cinquième semaine du temps ordnaire, année B

Posté par diaconos le 23 septembre 2021

Jean, je l’ai fait décapiter. Mais qui est cet homme dont j’entends dire de telles choses ?

FR-Evangile-illustre-2015-09-24

De l’évangile selon Luc

07 Hérode, qui était au pouvoir en Galilée, entendit parler de tout ce qui se passait et il ne savait que penser. En effet, certains disaient que Jean le Baptiste était ressuscité d’entre les morts. 08 D’autres disaient : « C’est le prophète Élie qui est apparu. » D’autres encore : « C’est un prophète d’autrefois qui est ressuscité. » 09 Quant à Hérode, il disait : « Jean, je l’ai fait décapiter. Mais qui est cet homme dont j’entends dire de telles choses ? » Et il cherchait à le voir.»  (Lc 9, 7-9)

Hérode

D’après les Matthieu et Marc, ce fut Hérode lui-même qui exprima l’idée renfermée dans ces versets, tandis que Luc la mit dans la bouche de ses alentours. Il n’y eut là aucune contradiction, car si d’autres inspirèrent inspiré cette pensée à Hérode, il se l’était appropriée et en était rempli de crainte ; il  l’exprimât lui-même. Tandis qu’on disait que Jean ou quelqu’un des prophètes était ressuscité, Élie était, pensait-on, apparu ; c’est qu’Élie, d’après l’Écriture, n’était pas mort, mais avait été transporté directement au ciel .

Matthieu et Marc racontèrent en détail comment Hérode fit décapiter Jean-Baptiste. Luc a seul conservé ce trait qu’Hérode cherchait à voir Jésus. Il  l’apprit par des disciples qui appartenaient à la maison d’Hérode. Ce prince voluptueux et lâche se trouva en présence de Jésus un an plus tard, mais pour voir Jésus le condamner par son silence.

Diacre Michel Houyoux

Compléments

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Dominique Ponnau , Régis Burnet et la bibliste Marie-Noëlle Thabut : Saint Jean-Baptiste

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Jeudi de la vingt-troisième semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire

Posté par diaconos le 9 septembre 2021

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# L’amour désigne un sentiment intense d’affection et d’attachement envers un être vivant ou une chose qui pousse ceux qui le ressentent à rechercher une proximité physique, intellectuelle ou même imaginaire avec l’objet de cet amour. L’amour éprouvé pour une autre personne peut conduire à adopter un comportement particulier et aboutir à une relation amoureuse si cet amour est partagé. En tant que concept général, l’amour renvoie la plupart du temps à un profond sentiment de tendresse et d’empathie envers une personne.
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Toutefois, même cette conception spécifique de l’amour comprend un large éventail de sentiments différents, allant de la passion amoureuse et de l’amour romantique, à la tendre proximité sans sexualité de l’amour familial ou de l’amour platonique et à la dévotion spirituelle de l’amour religieux. L’amour sous ses diverses formes agit comme un facteur majeur dans les relations sociales et occupe une place centrale dans la psychologie humaine, ce qui en fait également l’un des thèmes les plus courants dans l’art. Aimer renvoie à une grande variété de sentiments, d’états et de comportements, allant d’un plaisir général lié à un objet ou à une activité (« j’aime le chocolat », « j’aime danser ») à une attirance profonde ou intense pour une personne (« Roméo aime Juliette ») ou plusieurs personnes (« Il aime ses enfants »).
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Cette diversité d’emplois et de significations du mot le rend difficile à définir de façon unie et universelle, même en le comparant à d’autres états émotionnels. Le terme amour recouvre quatre sentiments distincts de la Grèce antique : l’éros, la philia, l’agapè et la storgê. La storgê est l’amour entre parent et enfant, particulièrement l’amour mère-enfant. La philia se rapproche de l’amitié telle qu’on l’entend aujourd’hui, c’est une forte estime réciproque entre deux personnes de statuts sociaux proches, qui mène aussi à l’entraide. Elle ne pouvait exister à l’époque qu’entre deux personnes du même sexe, du fait de l’inégalité entre les sexes. L’agapè est l’amour du prochain proche de l’altruisme aujourd’hui, le don désintéressé. Il se caractérise par sa spontanéité, ce n’est pas un acte réfléchi ou une forme de politesse, mais une réelle empathie pour les autres qu’ils soient inconnus ou intimes.
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Dans la tradition chrétienne des pères de l’Église, ce mot est assimilé au concept de charité, bien que celui-ci soit plus proche d’une relation matérielle établie avec des personnes en souffrance. L’agapè originelle ne revêt pas cette connotation morale de responsabilité devant une autorité divine. L’éros, lui, est l’amour au sens d’être amoureux, l’amour des poètes pour ainsi dire.

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là, Jésus déclarait à ses disciples : « Je vous le dis, à vous qui m’écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent.    Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient. À celui qui te frappe sur une joue, présente l’autre joue. À celui qui te prend ton manteau, ne refuse pas ta tunique.    Donne à quiconque te demande, et à qui prend ton bien, ne le réclame pas.

Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs aiment ceux qui les aiment.    Si vous faites du bien à ceux qui vous en font, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs en font autant. Si vous prêtez à ceux dont vous espérez recevoir en retour, quelle reconnaissance méritez-vous ?

Même les pécheurs prêtent aux pécheurs pour qu’on leur rende l’équivalent. Au contraire, aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour. Alors votre récompense sera grande, et vous serez les fils du Très-Haut, car lui, il est bon pour les ingrats et les méchants.    Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux.

Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés. Donnez, et on vous donnera : c’est une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans le pan de votre vêtement ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira de mesure aussi pour vous. » (Lc 6, 27-38).

Aimer ceux qui nous haïssent

Jésus annonça à ses disciples qu’ils seront haïs et outragés, puis il prononça des malédictions sur le monde ennemi de Dieu. Ses auditeurs conclurent qu’il leur était permis de haïr leurs ennemis.

Jésus, en se tournant vers eux, prévint leur pensée par ces mots : « Mais je vous dis, à vous qui écoutez. » Il revint, des riches absents, à ses auditeurs réels. Certaines personnes ces mots : vous qui écouter dans un sens moral : vous qui êtes dociles à mes enseignements. Ce sens est moins simple).

Jésus énonça ce précepte profond qui dépasse les forces de l’homme naturel : aimer ceux qui nous haïssent. Ce commandement de l’amour, qui ne peut être accompli que sous la loi nouvelle de l’Évangile, est motivé d’une manière différente dans Matthieu, où il se trouve directement opposé à l’esprit de la loi ancienne et rattaché à l’amour des enfants de Dieu pour leur Père céleste.

Dans l’évangile selon Matthieu, Jésus nomma ces deux vêtements dans l’ordre inverse : si quelqu’un veut t’ôter la tunique, laisse-lui aussi le manteau. Il supposa un créancier qui saisit la tunique, de moindre valeur, puis, s’il ne fut pas assez payé, réclama le manteau.

« Et si vous prêtez à ceux de qui vous espérez recevoir, quel gré vous en saura-t-on ? Les pécheurs aussi prêtent aux pécheurs, afin de recevoir la pareille. » (Lc 6, 34) Aimer, faire le bien, prêter, sans rien espérer, c’est agir dans l’esprit et l’amour de Dieu lui-même, c’est prouver à nous-mêmes et aux autres que nous sommes ses enfants.

Tel est l’exemple divin que Jésus proposa pour nos rapports avec les ingrats et les méchants. Jésus proposa à ses disciples.Le but vers lequel ils devaient tendre constamment en étant miséricordieux comme lui ; et ce sera là leur grande récompense.

Matthieu termina la première partie de son discours par une pensée analogue, mais exprimée en termes différents : « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait». Il donna pour preuve de cette miséricorde de Dieu égale pour tous qu’il fait lever son soleil et répand les pluies du ciel sur tous indistinctement.

La récompense promise à l’accomplissement de ces devoirs, c’est de n’être pas jugés, condamnés mais absous par Dieu lui-même. La mesure de son jugement est puisée dans le cœur de chaque personne. Cet esprit miséricordieux est toujours disposé à donner ; et par là même il s’attire, de la part de Dieu, les plus riches dons de sa grâce.

Diacre Michel Houyoux

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