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Samedi de la douzième semaine du temps ordinaire -Année impaire

Posté par diaconos le 26 juin 2021

Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident et prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob

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# La Guérison d’un serviteur d’un centurion est un des miracles de Jésus. Il est cité dans l’Évangile de saint Matthieu (8:5-13) et dans l’Évangile de saint Luc (7:1-10). Certains théologiens disent que le miracle du fils d’un officier (Jn 4:46-54) est le même épisode de la vie du Christ. Dans les deux passages, l’important est la foi.

Pour Jean Chrysostome, dans son Homélie XXVI sur saint Matthieu, la foi est le moteur de l’acte miraculeux du Christ. Cette foi est admirable chez le centurion. Elle est due à son bon cœur. Pour saint Augustin qui commente sur saint Luc, la foi et l’humilité sont les dispositions du cœur de ce centurion qui ont poussé le Messie à accomplir cette guérison. Le docteur de l’Église compare cette guérison à celle que va réaliser le Christ sur la terre entière qui croira sans même l’avoir vu.

L’ancien souverain pontife saint Grégoire le Grand qui commente le passage de saint Jean sur la guérison du fils d’un officier, parle aussi de la foi qui est primordiale pour suivre le Christ et avancer dans son chemin de vie. Les vertus théologales et cardinales sont importantes pour le croyant.

De l’évangile selon Matthieu

05 Salmone, de son union avec Rahab, engendra Booz, Booz, de son union avec Ruth, engendra Jobed, Jobed engendra Jessé, 06 Jessé engendra le roi David. David, de son union avec la femme d’Ourias, engendra Salomon, 07 Salomon engendra Roboam, Roboam engendra Abia, Abia engendra Asa,

08 Asa engendra Josaphat, Josaphat engendra Joram, Joram engendra Ozias, 09 Ozias engendra Joatham, Joatham engendra Acaz, Acaz engendra Ézékias, 10 Ézékias engendra Manassé, Manassé engendra Amone, Amone engendra Josias, 11 Josias engendra Jékonias et ses frères à l’époque de l’exil à Babylone.

12 Après l’exil à Babylone, Jékonias engendra Salathiel, Salathiel engendra Zorobabel, 13 Zorobabel engendra Abioud, Abioud engendra Éliakim, Éliakim engendra Azor, 14 Azor engendra Sadok, Sadok engendra Akim, Akim engendra Élioud, 15 Élioud engendra Éléazar, Éléazar engendra Mattane, Mattane engendra Jacob,

16 Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l’on appelle Christ. 17 Le nombre total des générations est donc : depuis Abraham jusqu’à David, quatorze générations ; depuis David jusqu’à l’exil à Babylone, quatorze générations ; depuis l’exil à Babylone jusqu’au Christ, quatorze générations.

18 Or, voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint. 19 Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer pub» (Mt 8, 5-17)

La foi du centenier

Le centenier était un officier romain, commandant une compagnie de cent hommes. Né païen cet homme était parvenu à la foi au Dieu vivant et vrai pendant son séjour parmi les Juifs. Il eut une certaine connaissance de Jésus et de ses œuvres. Il montra une confiance sans bornes en sa puissance.

Luc désigna le malade par le terme de doulos, esclave, serviteur. La charité du centenier et son dévouement n’en ressortirent que mieux dans toute leur beauté. Luc remarqua que ce serviteur lui fut fort cher.

La maladie indiquée comme paralysie était un mal aigu qui causait de grandes souffrances au malade (il était cruellement tourmenté) et le mettait en danger de mort.

Le centenier ne tira pas la conclusion de cette admirable comparaison ; il sut que Jésus l’eut comprise. « Si moi, un homme, qui dois obéir à mes supérieurs, j’ai un tel pouvoir sur la volonté d’autres hommes, combien plus peux-tu, toi, commander à la maladie et à la mort. »

« Le motif invoqué par le centenier à l’appui de sa requête et l’accent qu’il donne à ces mots un homme sous autorité montrent qu’il se représente Jésus comme un être surhumain dominant sur des puissances ou sur des esprits qui, à son commandement, peuvent opérer la guérison. » (B. Weiss)

Jésus était en droit d’attendre en Israël une aussi grande foi, mais ne l’avait pas trouvée. Il ne fut pas étonné ni de la charité ni de l’humilité du centenier mais de sa foi qui produisit en lui tout le reste.

D’Orient et d’Occident, des contrées païennes les plus éloignées. Quelle connaissance de l’avenir de son règne !  Être assis à table, image de la possession des biens célestes, de la joie dans la communion d’Abraham et de tous les enfants de Dieu.

Les fils du royaume, les Juifs rejetant le salut : hébraïsme qui marqua un rapport intime avec quelqu’un ou quelque chose : « Fils de la résurrection », « fils de l’époux », ses amis de noce.  Les ténèbres du dehors : la salle du banquet, qui avait lieu la nuit, était resplendissante de lumière, mais au dehors, tout était ténèbres. Pleurs et grincements de dents, expression terrible de la douleur et du désespoir.

Le centenier croyait que Jésus pouvait guérir son serviteur, mais pouvait le guérir par une parole et à distance. Pour  encourager une telle foi, Jésus renonça à son dessein d’aller vers le malade et, par cette parole puissante : « Qu’il te soit fait ! » il accorda au centenier tout ce qu’il avait cru et demandé.  À l’instant où cette parole fut prononcée, le miracle fut accompli.

Pierre était de Bethsaïda, il alla demeurer avec sa famille à Capharnaüm. Le premier usage que cette femme fit des forces qui venaient de lui être rendues fut de le servir.  Le soir où Jésus fit encore toutes ces guérisons est celui du jour même où il venait de délivrer de la fièvre la belle-mère de Pierre. Jésus se montra infatigable à soulager et à guérir par une parole. Les souffrances des démoniaques furent attribuées à des esprits que Jésus chassa.

Dans la pensée du prophète  Isaïe,  il s’agissait de nos infirmités et de nos maladies morales, que le serviteur de l’Éternel prit et porta. Matthieu fit de ces paroles une application différente, autorisée par l’action de Jésus, qu’il décrivit. Jésus ôtait les maladies qu’il guérissait, et il les portait par cette profonde sympathie avec laquelle il s’était identifié à notre nature et par cette compassion que lui inspiraient les douleurs de chaque être souffrant.

Toutes nos maladies et nos souffrances sont d’ailleurs l’effet du péché, et c’est le mal dans toutes ses manifestations que Jésus était venu guérir. De Capharnaüm à l’autre rive du lac, Jésus, après avoir été longtemps entouré de ces foules, voulut chercher la solitude.

Diacre Michel  Houyoux

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Vendredi de la douzième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire de la férie

Posté par diaconos le 25 juin 2021

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Si tu le veux, tu peux me purifier

# La Guérison d’un lépreux est un des miracles attribués à Jésus-Christ. Il est cité dans les trois Évangiles synoptiques : Mt 8:1-4, Mc 1:40-45 et Lc 5:12-16. Cette guérison fait allusion au pardon des fautes. Elle se conclut par l’obligation du « secret messianique ». Ce miracle souligne l’importance de la gratitude, et aussi de la foi car Jésus ne dit pas : « Mon pouvoir t’a guéri » mais attribua la guérison à la foi des suppliants.

Pour le Père Joseph-Marie, ce lépreux représente l’humanité tout entière, prise dans le péché, et par rapport à Dieu oublié. Cependant les lépreux savent encore prier, et Jésus parce qu’ils lui montrent qu’ils veulent suivre sa parole, les guérit. Pour autant un seul lépreux croit pleinement au Christ. L’espérance et la foi, deux des vertus primordiales pour l’Église sont dans ce miracle comme dans beaucoup d’autres mises en avant. Saint Bruno de Segni confirme que ces dix lépreux représentent l’humanité. Ce miracle reflète la miséricorde de Dieu.

De l’évangile selon Matthieu

01 Lorsque Jésus descendit de la montagne, des foules nombreuses le suivirent. 02 Et voici qu’un lépreux s’approcha, se prosterna devant lui et dit : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. » 03 Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » Et aussitôt il fut purifié de sa lèpre. 04 Jésus lui dit : « Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre. Et donne l’offrande que Moïse a prescrite : ce sera pour les gens un témoignage.»  (Mt 8, 1-4)

Le Christ guérissant et délivrant

 Quand Jésus, suivi de la foule, descendit de la montagne des Béatitudes, un lépreux se prosterna devant lui, confessa sa foi en la puissance de Jésus pour le guérir, et s’en remit humblement à sa volonté. Jésus étendit sa main sur lui, le guérit par sa parole, et l’envoya au sacrificateur comme un témoin vivant de son action puissante.

Des foules s’attachaient à ses pas à cause de la puissance de sa parole qu’elles entendirent. La lèpre est une affreuse maladie, fréquente encore en Orient, très contagieuse, incurable après les premiers progrès, qui couvre le corps entier de dartres et de plaies et le dissout en partie avant que la mort s’ensuive.

Le lépreux était exclu par la loi de toute communication avec la société, soit à cause de la contagion, soit parce que la maladie était légalement impure. Les Juifs la considéraient aussi comme un châtiment spécial de Dieu, fondant cette opinion sur certains faits rapportés dans l’Ancien Testament.

Si tu veux, tu peux ! Simple et touchante prière ! Par la première de ces paroles, le lépreux s’en remit humblement à Jésus, à la volonté de Dieu ; par la seconde, il exprima une grande foi. Dans ces premiers temps du ministère de Jésus, la connaissance que ces malades avaient de lui était bien faible, leur confiance en lui d’autant plus admirable.

Ce terme : me purifier, indique à la fois la guérison de la maladie et l’affranchissement de la souillure légale. Le plus souvent, Jésus agissait et guérissait uniquement par la parole, même à distance. D’autres fois il touchait le malade, soit pour lui communiquer cette vertu divine qui le guérissait, soit comme ici à l’égard du lépreux, afin de montrer qu’il ne redoutait pas la contagion et de témoigner sa tendre compassion à un malheureux dont tous s’éloignaient avec horreur. Cet attouchement a du faire une vive impression sur les témoins : il est mentionné dans les trois récits.

Si tu veux, avait dit le lépreux, je veux, répondit Jésus, et cette volonté pleine d’amour accomplit le miracle. Un prompt écho répondant à la foi soudaine du malade. (Bengel) Cette défense que Jésus faisait souvent aux malades de divulguer leur guérison put avoir diverses raisons.

Il ne voulait pas attirer inutilement sur lui l’attention des hommes, ni fournir un aliment à la vaine curiosité, à la soif de miracles, ni provoquer avant le temps la haine de ses adversaires. Il voulait aussi que ces malheureux qu’il délivrait puissent garder au-dedans d’eux l’impression profonde d’une telle manifestation de puissance et d’amour divins, afin que la guérison du corps eut pour fruit la guérison de l’âme.

Dans le cas présent, il avait une autre raison évidente : le sacrificateur, auquel il envoya le lépreux guéri, avait seul le droit de constater officiellement la guérison et de réintégrer le lépreux dans les privilèges sociaux et religieux d’un Israélite .  Or, Jésus voulait éviter que ce juge fût défavorablement prévenu par le bruit public du miracle qu’il venait d’accomplir et put y trouver un prétexte pour l’accuser de mépriser la loi.

Le lépreux dut, au lieu de parler, se montrer lui-même au sacrificateur et présenter l’offrande prescrite par la loi.  Cela devait leur être un témoignage, aux sacrificateurs, non seulement du respect de Jésus pour la loi, mais en même temps de sa puissance divine. Le centenier était un officier romain, commandant une compagnie de cent hommes.

Né païen,  cet homme était parvenu à la foi au Dieu vivant et vrai pendant son séjour parmi les Juifs. Il devait avoir aussi une certaine connaissance de Jésus et de ses œuvres. Il montra une confiance sans bornes en sa puissance. Luc désigna le malade par le terme de doulos, esclave, serviteur.  La charité du centenier et son dévouement n’en ressortirent que mieux dans toute leur beauté.

La maladie indiquée comme paralysie était quelque mal aigu qui causait de grandes souffrances au malade (il était cruellement tourmenté) et le mettait en danger de mort.  (Luc 7, 2). Expression d’une foi plus étonnante encore que l’humilité dont faisait preuve cet officier qui ne se sentit pas digne de la présence de Jésus.

Diacre Michel Houyoux

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◊ Père Gilbert Adam : cliquez ici pour lire l’article → Vendredi de la 12e semaine T.O. impaire

  Antoine Nouis et Florence Taubmann  : « Jésus guérit un lépreux »

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Nativité de Saint Jean Baptiste

Posté par diaconos le 24 juin 2021

Ta femme mettra au monde pour toi un fils, et tu lui donneras le nom de Jean

Ta femme Elisabeth mettra au monde pour toi un fils...

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# La Nativité de saint Jean-Baptiste est un tableau (181 × 266 cm) du Tintoret conservé au musée de l’Ermitage. Œuvre de jeunesse, elle a été composée en 1550. Il existe une œuvre homonyme du Tintoret en l’église Saint-Zacharie de Venise. Le sujet du tableau est la Nativité de saint Jean-Baptiste, telle qu’elle est narrée dans l’Évangile de Luc.
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Le prêtre Zacharie reçoit avec incrédulité l’annonce de sa paternité à cause de l’âge mûr des parents. Jean le Baptiste de son nom de naissance Yohanan est un personnage majeur du christianisme et de l’islam. Sur le plan historique, son existence est attestée par un passage de Flavius Josèphe, il est un prédicateur juif du temps de Jésus de Nazareth.
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L’Évangile selon Jean localise l’activité du Baptiste sur les rives du Jourdain et à Béthanie au-delà du Jourdain. Jésus vécut un temps dans son entourage et y recruta ses premiers apôtres. Les Évangiles synoptiques synchronisent le début de l’activité de Jésus avec l’emprisonnement de Jean.
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L’audience de ce prophète apocalyptique ne cessa de croître, au point de susciter la réaction d’Hérode Antipas, qui, le voyant rassembler ses partisans, craignit qu’il ne suscita une révolte. Dans les Évangiles synoptiques, le Baptiste est mis à mort, parce qu’il avait critiqué le mariage d’Antipas avec Hérodiade.
Dans le christianisme, Jean le Baptiste est le prophète qui a annoncé la venue de Jésus de Nazareth. Il l’a baptisé sur les bords du Jourdain, laissant certains de ses disciples se joindre à lui. Précurseur du Messie, il est présenté dans les synoptiques comme partageant beaucoup de traits avec le prophète Élie, ce qui n’est pas mentionné dans l’Évangile selon Jean.
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Le catholicisme romain en a fait un saint et lui a consacré deux fêtes : le 24 juin qui commémore sa naissance, fixée six mois avant Noël pour se conformer au récit d’enfance de l’Évangile selon Luc, et le 29 août qui célèbre la mémoire de sa décapitation ou sa décollation (cf. art. Décollation de Jean Baptiste). La religion mandéenne en fait son prophète principal. Il est considéré par l’islam comme un prophète descendant de ‘Imrān.
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De l’évangile selon Luc

05 Il y avait, au temps d’Hérode le Grand, roi de Judée, un prêtre du groupe d’Abia, nommé Zacharie. Sa femme aussi était descendante d’Aaron ; elle s’appelait Élisabeth. 06 Ils étaient l’un et l’autre des justes devant Dieu : ils suivaient tous les commandements et les préceptes du Seigneur de façon irréprochable.

07 Ils n’avaient pas d’enfant, car Élisabeth était stérile et, de plus, ils étaient l’un et l’autre avancés en âge. 08 Or, tandis que Zacharie, durant la période attribuée aux prêtres de son groupe, assurait le service du culte devant Dieu, 09 il fut désigné par le sort, suivant l’usage des prêtres, pour aller offrir l’encens dans le sanctuaire du Seigneur.

10 Toute la multitude du peuple était en prière au dehors, à l’heure de l’offrande de l’encens. 11 L’ange du Seigneur lui apparut, debout à droite de l’autel de l’encens. 12 À sa vue, Zacharie fut bouleversé et la crainte le saisit. 13 L’ange lui dit : « Sois sans crainte, Zacharie, car ta supplication a été exaucée : ta femme Élisabeth mettra au monde pour toi un fils, et tu lui donneras le nom de Jean.

14 Tu seras dans la joie et l’allégresse, et beaucoup se réjouiront de sa naissance, 15 car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira pas de vin ni de boisson forte, et il sera rempli d’Esprit Saint dès le ventre de sa mère ; 16 il fera revenir de nombreux fils d’Israël au Seigneur leur Dieu ; 17 il marchera devant, en présence du Seigneur, avec l’esprit et la puissance du prophète Élie, pour faire revenir le cœur des pères vers leurs enfants, ramener les rebelles à la sagesse des justes, et préparer au Seigneur un peuple bien disposé »  (Lc 1, 5-17)

Annonce de la naissance de Jean-Baptiste

Le récit nous initie à l’épreuve intime d’une pieuse famille de sacrificateurs : Zacharie et Élisabeth, tous deux de la race d’Aaron, ont été jusqu’ici privés d’enfants et ils sont avancés en âge. Une intervention divine mit fin à leur épreuve :  Zacharie fut appelé à entrer dans le sanctuaire pour offrir le parfum. Pendant qu’il accomplissait cet acte solennel et que la multitude fut dehors en prières, un ange lui apparut.

L’ange rassura Zacharie et lui déclara que sa prière fut exaucée : « Élisabeth lui enfantera un fils qui se nommera Jean ; sa naissance sera un sujet de joie pour plusieurs. » Cette joie fut justifiée, car Jean devint grand devant Dieu. Dans  sa vie, rempli du Saint-Esprit ; il exerça une action profonde sur son peuple ; il fut le précurseur de Jésus.

Zacharie demeurant incrédule et demandant un signe, l’ange lui déclara : « Je suis Gabriel, envoyé de Dieu. »  Il lui donna un signe qui fut en même temps un châtiment : Zacharie resta muet jusqu’à l’accomplissement de la promesse. Le peuple s’étonna qu’il resta si longtemps dans le temple. Quand il en sortit, il fit comprendre par des signes qu’il  eut une vision..

Après avoir achevé ses fonctions, il s’en retourna chez lui, et alors la prédiction de l’ange s’accomplit : Élisabeth devint enceinte : elle se cacha pendant cinq mois, jusqu’à ce qu’il apparut que le Seigneur lui ôta l’opprobre de sa stérilité. 5 à 25 Annonce de la naissance de Jean-Baptiste. Il y eut, aux jours de… tournure hébraïque, fréquente dans l’Ancien Testament.le style est semé d’aramaïsmes.

Hérode, surnommé le Grand : lLe titre de roi de Judée lui avait été décerné par le sénat romain. Son royaume comprenait toute la Palestine.  Luc est en parfait accord avec l »évangile selon Matthieu, qui plaça la naissance de Jésus sous le règne d’Hérode. Il résulta que Jésus naquit vers la fin de ce règne. Selon Josèphe, la mort d’Hérode eut lieu au printemps de l’an 750 de Rome.

Zacharie (ce nom signifie : l’Éternel se souvient) et Élisabeth, sa femme (hébreux : Elischéba, serment de Dieu), appartenaient à la race sacerdotale. Élisabeth avait même hérité du nom de sa première aïeule, la femme d’Aaron. Après un silence de quatre siècles, Dieu parla de nouveau, à ce moment décisif de l’histoire. Il ouvrit une ère nouvelle de ses révélations, qui désormais ne furent plus interrompues et s’étendirent à l’humanité entière,  en choisissant l’organe de ses communications parmi ceux à qui ce rôle était dévolu autrefois.

Comme au siècle de la réformation il prit dans son couvent un moine de l’ancienne Église pour commencer l’œuvre de rénovation, de même il fit naître de la race sacerdotale d’Aaron celui qui devait être le plus grand des prophètes et préparer les voies au Messie issu de la race royale de David.  Cette généalogie du précurseur indiqua que Jean descendait d’Aaron par sa mère aussi bien que par son père.

Luc, pour être plus précis encore, nota que Zacharie appartenait à la classe d’Abia. Toute la sacrificature était divisée en vingt-quatre classes, dont les membres devaient fonctionner chaque semaine à tour de rôle.  Celle d’Abia fut la huitième.   Selon les notions de l’Ancien Testament, être juste, c’est conformer sa conduite et sa vie aux prescriptions de la loi de Dieu. Le terme devant Dieu est un hébraïsme qui exprime la réalité de cette justice, car il signifie que Dieu la reconnaît et l’approuve.

Cette justice, ainsi que le mot irréprochable, n’exclut pas le péché, et ne fut pas opposée à la grande doctrine biblique de la justification par la foi. Les Israélites pieux le savaient bien, puisqu’ils recouraient sans cesse aux moyens prescrits par la loi elle-même pour obtenir le pardon de leurs péchés et pour s’en purifier.

Calvin et, après lui, Bengel firent entre les commandements et les ordonnances du Seigneur cette distinction, que les premiers signifieraient les préceptes de la loi morale, le Décalogue, tandis que les secondes indiqueraient les prescriptions relatives à la loi cérémonielle, au culte.  Les mots : dans l’ordre de sa classe, désignant le rang où chaque classe de sacrificateurs en fonction ; ce rang restait toujours le même.

La coutume ou l’usage voulait que, entre les sacrificateurs de service, chacune des diverses fonctions fût attribuée par le sort.  De cette manière rien, dans ces fonctions saintes, n’était livré à l’arbitraire humain, rien ne pouvait provoquer des jalousies entre les sacrificateurs. Il échut donc ce jour-là à Zacharie le privilège d’entrer dans le sanctuaire et d’offrir le parfum.

Cette offrande avait lieu chaque jour, le matin et le soir, sur un autel spécial situé au fond du sanctuaire, tout près du voile qui fermait le lieu très saint. Pendant que le sacrificateur remplissait cette fonction, le peuple attendait dans le parvis extérieur et adressait à Dieu des prières, dont la fumée de l’encens, montant vers le ciel, était le symbole.

C’est avec l’apparition de cet ange que s’ouvrit la série des faits surnaturels racontés dans ces premiers récits de Luc. Ceux-là seuls purent les trouver étranges qui ne curent pas au grand mystère de piété, auquel ces faits se rattachèrent tous. Au moment où la Parole éternelle s’unissait à notre humanité  devaient se produire ces manifestations du monde des esprits qui ne sont point nécessaires en des temps ordinaires. (Olshausen)

Un témoin oculaire seul conserva ces détails, que Marc rapporta, non une vision, mais un fait réel :  » l’ange lui apparut, se tenant debout, au côté droit de l’autel. Au coté droit, entre l’autel et le chandelier, à la gauche de Zacharie qui entrait dans le sanctuaire. Bien que l’ange vint annoncer à Zacharie une grâce immense, celui-ci éprouva cette crainte qui saisit l’homme pécheur, chaque fois que quelque manifestation du monde invisible lui donna le sentiment de la présence immédiate de Dieu.

Aussi la première parole que Dieu, dans l’Évangile, adresse au pécheur, c’est cette parole de compassion et d’amour :  » Ne crains pas ». Les interprètes se demandèrent que fut l’objet de cette prière de Zacharie, exaucée. Les uns, d’après le contexte, pensèrent qu’il avait demandé à Dieu la bénédiction de posséder un fils.

Les autres objectèrent qu’il eût été peu digne du sacrificateur en fonctions de songer à un intérêt de famille, qu’il ne put prier que pour l’accomplissement des promesses de Dieu relatives au salut. Les mots : « Ta femme Élisabeth t’enfantera un fils » , désignent l’exaucement d’une requête personnelle.

Or, dans ce sens encore, il fut exaucé au-delà de sa pensée, puisque Dieu lui annonça la naissance, dans sa famille, du grand prophète dont le ministère devint l’aurore du jour messianique. Une telle promesse, après la longue stérilité d’Élisabeth, ne devait pas seulement rendre ce fils d’autant plus cher à ses parents mais surtout en le leur présentant comme un don immédiat de Dieu, les presser de le lui consacrer.

On comprend cette joie et même cette allégresse pour le cœur du père et de plusieurs en Israël ; mais l’ange éleva l’objet de cette joie bien au-dessus des sentiments paternels. Il décrivit le caractère de celui dont il annonça la naissance ; puis son action sur son peuple, et son rapport avec Jésus. L’homme est en lui-même exactement ce qu’il est aux yeux de Dieu, ni plus, ni moins. Jésus confirma plus tard cette grandeur de son précurseur.

Ne boire ni vin, ni cervoise (liqueur fermentée faite de divers fruits, autres que le raisin), était l’une des abstinences que s’imposait le nazir ou naziréen,  celui qui était séparé, ou mis à part, et consacré au service de Dieu. Cette consécration pouvait être temporaire, ou à vie, comme dans le cas de Samson et de Samuel. Tel fut Jean-Baptiste. Comme prophète appartenant encore à l’ancienne alliance, il prêcha la repentance par ses paroles, et par la pratique du naziréat, en attendant que ce type, comme tous ceux de la loi, fût aboli par Jésus.

Cette abstinence eut pour compensation le fait qu’il fut rempli de l’Esprit-Saint ; renonçant à tout excitant charnel, il posséda le stimulant le plus élevé et le plus pur. L’’Éternel dit : « Voici, j’envoie mon messager, et il préparera la voie devant moi », d’où il résulte que celui qui précède le Messie, précède Jéhovah lui-même, qui vint vers son peuple et vers notre humanité en son Fils bien-aimé.

C’est encore dans Malachie que le précurseur est annoncé comme un second Élie. Le peuple à l’époque du Sauveur, se fondant sur cette prophétie, attendait la réapparition du prophète. L’ange affirma : « Le précurseur sera revêtu de l’esprit et de la puissance de ce prophète ; il en aura la force et l’énergie d’action, parce qu’il sera animé du même esprit. »

Déjà dans l’explication des paroles du prophète, les interprètes se partagèrent entre deux opinions : les uns y virent simplement la promesse d’un rapprochement, d’une réconciliation entre les enfants et les pères, divisés par le péché ; d’autres donnent à cette prophétie un sens plus large et plus religieux ; ils entendirent par ce mot les pères, les ancêtres, les patriarches, et en général les hommes pieux du peuple d’Israël.

Les fils durent leurs descendants, qui s’éloignèrent de leur piété en s’éloignant de Dieu ; il leur manqua le seul vrai lien des cœurs, l’amour de Dieu, en sorte que les pères eurent honte de leurs enfants et les enfants de leurs pères ; et ce fut cet abîme qu’Élie  combla. Après cette action puissante attribuée au précurseur, la conversion de plusieurs en Israël.

Les rebelles furent les incrédules en général, qu’il fallut convertir, afin qu’ils eurent la sagesse des justes, seule vraie sagesse, puisqu’elle consiste pour l’homme à retrouver l’harmonie avec Dieu. Ces derniers mots du discours de l’ange résumèrent le résultat général du ministère de Jean-Baptiste. Lui ne put que préparer le peuple pour le Seigneur, afin qu’il fut disposé à le recevoir. Alors le Seigneur fit le reste.

Diacre Michel Houyoux

Complément

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Je fais de toi la lumière des nations

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◊ Jean Baptiste    : cliquez ici pour lire l’article →  Le personnage historique

◊ Catholique.org. : cliquez ici pour lire l’article → Nativité de saint Jean-Baptiste

  Nativité de saint Jean Baptiste

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Mercredi de la douzième semaine du temps ordinaire -Année impaire

Posté par diaconos le 23 juin 2021

La parabole de l'arbre fruitier - Marcher avec Dieu

Porter de bons fruits

# Le Vrai cep est une parabole donnée par Jésus-Christ. Elle est citée dans l’Évangile selon saint Jean. Elle parle de l’importance pour le croyant de rester attacher au « vrai cep » qui symbolise le Christ, cela pour porter « du fruit en abondance ». Les fruits, étant à l’image de la relation entre le sarment et le plant principal par la sève qui circule entre les deux, peuvent faire référence à beaucoup d’autres passages bibliques comme celui des fruits de l’Esprit en Galate 5 verset 22.
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Pour saint Augustin, les sarments sont dans la vigne afin de recevoir d’elle leur principe de vie. Les humains doivent rester attacher aux vertus données, à la parole transmise par le Christ afin de donner des fruits sains.
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Benoît XVI dans un commentaire, aborde le sujet de la liberté et des préceptes divins. Mélanger les deux n’est pas incompatible. Il faut écouter Dieu et il nous donnera la force pour créer et marcher dans notre chemin. La récolte spirituelle sera alors abondante. .Le Figuier stérile est une parabole du Christ racontée dans l’Évangile selon Luc, 13:6-9. Elle ne doit pas être confondue avec une autre parabole, celle du figuier en bourgeons, prononcée avant la Passion. Elle aborde les sujets du pardon et de l’importance de donner du fruit.
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Dans le domaine de l’exégèse biblique, elle fait partie du Sondergut de cet évangile. L’interprétation traditionnelle est que le maître représente Dieu le Père et le vigneron Jésus-Christ. Le figuier est un symbole fréquent de la terre d’Israël. Jésus propose une dernière chance au peuple d’Israël, et par là-même à l’humanité, pour la repentance, dans une perspective eschatologique.
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Les exégètes mettent cette parabole en parallèle avec la péricope du figuier maudit. Grégoire le Grand, docteur de l’Église, consacre une partie de son homélie 31 à cette parabole. Il dit clairement qu’il faut demander pardon à Dieu pour ses fautes. L’homme que représente le figuier est trop dans la désobéissance des commandements apportés par le Christ, et ne donne plus de fruits à cause de ses fautes. Seule la repentance pourra le sauver 1. Cette parabole précède celle de la femme courbée, et lui est relativement similaire dans la pensée.

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De l’évangile selon Marc

 15 Rien de ce qui est extérieur à l’homme et qui entre en lui ne peut le rendre impur. Mais ce qui sort de l’homme, voilà ce qui rend l’homme impur. » 17 Quand il eut quitté la foule pour rentrer à la maison, ses disciples l’interrogeaient sur cette parabole. 18 Alors il leur dit : « Êtes-vous donc sans intelligence, vous aussi ? Ne comprenez-vous pas que tout ce qui entre dans l’homme, en venant du dehors, ne peut pas le rendre impur,

19 parce que cela n’entre pas dans son cœur, mais dans son ventre, pour être éliminé ? » C’est ainsi que Jésus déclarait purs tous les aliments. 20 Il leur dit encore : « Ce qui sort de l’homme, c’est cela qui le rend impur.» (Mt 7, 15-20)

Si quelqu’un a des oreilles pour entendre, qu’il entende !

Si quelqu’un a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! : ces paroles, que Jésus aimait à redire pour provoquer la réflexion de ses auditeurs, furent omises par Tischendorf, Westcott et Hort, et d’autres d’après Codex Sinaiticus, B, versions égyptiennes.  Jésus se trouvait alors dans la contrée de Génésareth, où il enseignait et opérait des guérisons.

Jésus, en déclarant d’une manière si absolue que rien d’extérieur ne souille l’homme, voulut dire qu’il n’exista pas de souillure légale et d’abolir ainsi d’un mot toutes les distinctions que faisait la loi entre les aliments qu’elle déclarait purs ou impurs. Cette conséquence ressortit du principe qu’il posaa, mais tel ne fut pas son but immédiat. L’erreur des pharisiens était de ne pas comprendre que toutes les prescriptions de la loi relatives à une souillure ou à une pureté légales n’avaient d’autre but que de révéler la souillure ou la pureté morales.

Ils prirent le moyen pour le but et, en s’attachant à la lettre de la loi, ils la matérialisèrent et tombèrent dans un minable formalisme. Jésus voulut rétablir la distinction entre une souillure légale et la souillure morale. C’est ce que précisa Marc : cela n’entre p◊ as dans l’organe des pensées et des affections morales. Les aliments dont il s’agit ne font qu’entretenir la vie animale, et tout ce qui ne sert pas à la nutrition est rejeté ; et cet acte purifie les aliments eux-mêmes.

En poursuivant sa pensée jusqu’à ces détails matériels, Jésus voulut faire sentir d’autant mieux à ses auditeurs combien les interprétations pharisaïques de la loi la rabaissaient et la dégradaient. Très souvent Marc employa cette tournure avec le verbe à l’imparfait : il disait, introduisant par là, non un discours nouveau, mais une pensée nouvelle dans le discours.

Tous les vices et les péchés que Jésus énuméra souillent l’homme, parce qu’ils sont en lui, dans son cœur, et non pas seulement parce qu’ils sortent de l’homme ; mais Jésus employa cette manière de parler pour faire opposition à ces choses extérieures qui entrent dans l’homme et qui ne peuvent le souiller.

Diacre Michel Houyoux

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