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Vingt-et-unième dimanche du temps ordinaire de l’année B

Posté par diaconos le 22 août 2021

Nous voulons servir le Seigneur, car c’est lui notre Dieu

Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez fervents d'esprit et… Romains 12:11

Du livre  de Josué

En ces jours-là,      Josué réunit toutes les tribus d’Israël à Sichem ;  puis il appela les anciens d’Israël,  avec les chefs, les juges et les scribes ;  ils se présentèrent devant Dieu.      Josué dit alors à tout le peuple :  « S’il ne vous plaît pas de servir le Seigneur,  choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir :  les dieux que vos pères servaient au-delà de l’Euphrate,  ou les dieux des Amorites dont vous habitez le pays.

Moi et les miens, nous voulons servir le Seigneur. »  Le peuple répondit : « Plutôt mourir que d’abandonner le Seigneur  pour servir d’autres dieux !  C’est le Seigneur notre Dieu  qui nous a fait monter, nous et nos pères,  du pays d’Égypte, cette maison d’esclavage ;  c’est lui qui, sous nos yeux, a accompli tous ces signes  et nous a protégés tout le long du chemin que nous avons parcouru, chez tous les peuples au milieu desquels nous sommes passés. Nous aussi, nous voulons servir le Seigneur,  car c’est lui notre Dieu.»  (Jos 24, 1-2a.15-17.18b)

Renouvellement de l’alliance

Moïse, avait terminé son ministère en renouvelant dans les plaines de Moab l’alliance de Sinaï. Josué de même prit congé de ses frères en scellant tout de nouveau leur alliance avec Dieu. « Si vous abandonnez l’Éternel pour servir des dieux étrangers, il changera et vous fera du mal, et vous détruira, après vous avoir fait du bien. » (Jo. 24, 20)  Dans la première partie de son discours, Josué signala quatre séries de bienfaits dont Israël fut l’objet : la vocation d’Abraham, la sortie d’Égypte, les victoires remportées sur les Amorrhéens, la conquête et le partage de Canaan.

« Josué dit au peuple : Vous ne pouvez servir l’Éternel, car c’est un Dieu saint, un Dieu jaloux ; il ne pardonnera pas votre rébellion et vos péchés. » (‘ Jo. 24, 19) Josué craignit qu’Israël ne s’engagea trop légèrement et sans s’être rendu compte de sa propre faiblesse. Il lui rappela toute la difficulté et même l’impossibilité, au point de vue des forces naturelles, de satisfaire aux exigences d’un Dieu si saint, non pour qu’il renonça à s’engager à son service, mais pour qu’il ne le fasse qu’en s’appuyant sur son secours et qu’en rompant avec tout culte étranger.

Diacre Michel Houyoux

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◊ Société du verbe Divin : cliquez ici pour lire l’article → VINGT ET UNIEME DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE DE L’ANNEE B

◊  Paroisse de Toulon (France) : cliquez ici pour lire l’article → Vingt-et-unième dimanche du temps ordinaire

Jérémy Sourdril : « L’alliance de Dieu avec Josué et Rahab » -

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Samedi de la vingtième semaine du Temps Ordinaire — Année B

Posté par diaconos le 21 août 2021

Les pharisien disent et ne font pas !

Ils disent et ne font pas – St-Jacques St-Christophe de la Villette 

# Les pharisiens constituèrent un groupe religieux et politique de Juifs fervents apparu avec les sadducéens et les esséniens en Palestine lors de la période hasmonéenne vers le milieu du IIe siècle av. J.-C., en réponse à l’hellénisation voulue par les autorités d’alors. Initiateur de la Torah orale, préfigurant le rabbinisme, ce courant s’inscrit dans le judaïsme du Second Temple, dont il influence l’évolution. S’éteignant vers la fin du Ier siècle, il nous est connu au travers de différentes sources dont les études renouvelées depuis la fin du XXe siècle ont souligné la difficulté d’en cerner la complexité. Leur courant est appelé « pharisaïsme » ou « pharisianisme ».
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Depuis l’application stricte de critères d’historicité aux sources et l’attitude plus sceptique des exégètes à leur égard, les informations considérées comme fiables sur le mouvement pharisien se sont fortement réduites ; ainsi, paradoxalement, ces progrès exégétiques ont rendu les contours du mouvement plus flous et moins certains. Il convient désormais d’examiner séparément chacune de ces sources en tenant compte de l’époque et du contexte singulier de leur rédaction . Les points de convergence entre des sources aussi variées et aux intérêts divergents constituent un argument favorable au moins à l’établissement de l’historicité du pharisianisme à propos duquel il faut cependant admettre que nous connaissons en définitive peu de choses pour un groupe aussi nodal dans les tentatives de reconstitution du judaïsme de la période du Second Temple,. Il existe trois sources principales concernant le mouvement pharisien, qui ne sont aucune sans poser de problèmes.
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Chronologiquement, il s’agit des écrits néotestamentaires des premiers croyants en Jésus de Nazareth, rédigés en grec dans les années 50 à 100 de notre ère, des œuvres de l’historiographe juif Flavius Josèphe, qui écrit en grec à la fin du premier siècle — il constitue la source principale ainsi que de la littérature rabbinique, plus particulièrement la Mishna et la Tosefta datées des années 200 à 220. Plus récemment, une partie significative de la recherche contemporaine a rangé certains Manuscrits de la mer Morte au nombre des sources, où est mentionné un groupe dénommé « Chercheurs d’allègement » ou « de choses flatteuses » qui serait à identifier aux Pharisiens.
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Flavius Josèphe est ainsi la source principale sur ce qu’il décrivit comme une αἵρεσις / haíresis, une « école de pensée » ou « école philosophique » parmi d’autres, aux côtés des sadducéens, des esséniens et de la « quatrième philosophie », sans donner d’informations particulières ou de repères chronologiques sur leur origine. Il affirma qu’à l’époque d’Hérode, au sein d’une population évaluée à 1,5 à 2 millions d’habitants, les pharisiens furent plus de six mille  ; mais sans doute s’agit-il là des seuls havérims, les « maîtres-pharisiens » organisés en confréries.
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De l’évangile selon Matthieu

01 Alors Jésus s’adressa aux foules et à ses disciples, 02 et il déclara : « Les scribes et les pharisiens enseignent dans la chaire de Moïse. 03 Donc, tout ce qu’ils peuvent vous dire, faites-le et observez-le. Mais n’agissez pas d’après leurs actes, car ils disent et ne font pas.

04 Ils attachent de pesants fardeaux, difficiles à porter, et ils en chargent les épaules des gens ; mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt. 05 Toutes leurs actions, ils les font pour être remarqués des gens : ils élargissent leurs phylactères et rallongent leurs franges ; 06 ils aiment les places d’honneur dans les dîners, les sièges d’honneur dans les synagogues

07 et les salutations sur les places publiques ; ils aiment recevoir des gens le titre de Rabbi. 08 Pour vous, ne vous faites pas donner le titre de Rabbi, car vous n’avez qu’un seul maître pour vous enseigner, et vous êtes tous frères. 09 Ne donnez à personne sur terre le nom de père, car vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est aux cieux.

10 Ne vous faites pas non plus donner le titre de maîtres, car vous n’avez qu’un seul maître, le Christ. 11 Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. 12 Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé. (Mt 23, 1-12)

Discours contre les scribes et les pharisiens

Les pharisiens furent revêtus de l’autorité de successeurs de Moïse. Il convint donc d’obéir à leurs préceptes, mais il fallut se garder de suivre leur exemple, car ils ne pratiquèrent pas ce qu’ils enseignèrent, ils se contentèrent de charger les autres. Tout ce qu’ils firent, ils le firent pour être remarqués et vantés par les personnes.

À la sotte vanité des pharisiens, Jésus opposa l’attitude humble qu’il prescrivit à ses disciples : qu’ils ne se fassent pas appeler Rabbi, Père, Directeur, car ils furent tous égaux devant Dieu ; le plus grand parmi eux fut le serviteur de tous ; celui qui s’abaissera sera élevé.

Jésus  réduisit ses adversaires au silence. Il formula leur condamnation : ce discours s’adressa d’abord aux foules et aux disciples ,  que Jésus voulut prémunir contre l’esprit des principaux du peuple, puis il prit à partie ces derniers, dont il démasqua et censura les vices dans une suite d’apostrophes foudroyantes.Matthieu seul donna ce discours, Marc et Luc n’en citèrent que quelques fragments, qu’ils placèrent en d’autres occasions comme la critique moderne prêtée à Matthieu.

Il est tout à fait dans la situation qu’à ce moment Jésus exprime toute sa pensée sur ses adversaires. (De Wette)

Ce discours est plein de vie et d’unité qu’on ne saurait douter qu’il n’ait été prononcé ainsi, bien que peut-être il renferme quelques éléments empruntés à d’autres discours de Jésus. (Meyer)

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Vendredi de la vingtième semaine du Temps Ordinaire de l’année B

Posté par diaconos le 20 août 2021

 Aucun texte alternatif pour cette image
# Le Grand Commandement (ou Premier Commandement) est un double précepte donné par Jésus-Christ et qui apparaît dans les évangiles synoptiques sous trois formes différentes. Le Grand Commandement réunit deux préceptes de l’Ancien Testament : Deutéronome 6:4-5 (« Écoute, Israël : Yahweh, notre Dieu, est seul Yahweh. Tu aimeras Yahweh, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. ») et Lévitique 19:18 (« Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »).
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Le Catéchisme de l’Église catholique de 1992 en vigueur rappelle qu’il s’agit du premier des commandements (§2196)1 pour les catholiques. Cette double monition se reflète aussi dans la devise duale de l’Ordre souverain de Malte : Tuitio Fidei et Obsequium Pauperum (« Défense de la foi et assistance aux pauvres »). Emmanuel Kant se référa à ce Grand Commandement à la partie IV, section 1 de son ouvrage La Religion dans les limites de la simple raison de 1793 : La religion chrétienne comme religion naturelle,  comprend tous les devoirs, sous une prescription générale, qui concerne aussi bien les relations morales internes que les relations morales extérieures des personnes, savoir : fais ton devoir par nul autre motif que par amour immédiat de ce devoir, c’est-à-dire aime Dieu, aime celui qui décrète tous les devoir par-dessus tout ; 2°. sous une prescription particulière, qui concerne les rapports extérieurs avec les autres personnes, et constitue un devoir universel, savoir : aime chacun comme toi-même, c’est-à-dire contribue à leur bien-être par bienveillance immédiate et non par des mobiles intéressés ; ces préceptes ne sont pas des injonctions morales, mais des prescriptions de la sainteté à laquelle nous devons aspirer, et par rapport à laquelle la simple aspiration s’appelle vertu. »
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La seconde partie du Grand Commandement exprime avec concision la règle d’or de l’éthique de réciprocité. La Règle d’or est une éthique de réciprocité dont le principe fondamental est énoncé dans presque toutes les grandes religions et cultures : « Traite les autres comme tu voudrais être traité » ou « Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse ». Cette forme de morale universelle se retrouve aussi bien dans les préceptes philosophiques de l’Égypte antique et de l’Antiquité grecque que dans les religions orientales (hindouisme, bouddhisme, taoïsme, confucianisme…), proche-orientales ou occidentales (judaïsme, christianisme, islam) ou encore dans l’humanisme athée. La formulation la plus répandue de la Règle d’or en Occident est « Tu aimeras ton prochain comme toi-même », commandement de la Torah ou Ancien Testament exprimé dans le Lévitique (Lv 19,18), développé à l’époque de Jésus de Nazareth par le rabbin Hillel et par les milieux pharisiens, et que Jésus cite (Mt 22 37-40 comme étant l’essence des six commandements du Décalogue qui se rapportent aux relations humaines (Ex 20 12-17)
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 De l’évangile selon Matthieu

34 Les pharisiens, apprenant qu’il avait fermé la bouche aux sadducéens, se réunirent, 35 et l’un d’entre eux, un docteur de la Loi, posa une question à Jésus pour le mettre à l’épreuve : 36 « Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement ? » 37 Jésus lui répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. 38 Voilà le grand, le premier commandement.

39 Et le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. 40 De ces deux commandements dépend toute la Loi, ainsi que les Prophètes. »  (Mt 22, 34-40)

Le plus grand commandement

Les pharisiens ayant appris que Jésus avait réduit les sadducéens au silence, lui envoyèrent l’un d’entre eux qui était légiste et qui lui posa cette question : « Quel est le grand commandement dans la loi  ? » Jésus cita les deux grands commandements de l’amour pour Dieu et pour le prochain, et ajouta : « Toute la loi et les prophètes sont renfermés dans ces deux commandements.

Les pharisiens, victorieusement repoussés eux-mêmes par Jésus apprirent que les sadducéens ayant aussi dirigé une attaque contre luifurent réduit au silence, ont eu la bouche fermée et s’en sont allés confus Là-dessus ils s’assemblèrent de nouveau, tout heureux, sans doute, que leurs adversaires fussent confondus sur une question qui les divisait, celle de la résurrection, et de l’existence des anges.

Aussi chargèrent-ils l’un d’entre eux d’adresser à Jésus une question moins captieuse que les précédentes. Ils ne désarmèrent pas, car l’expression employée par Matthieu implique, d’après Holtzmann et Weiss, une intention hostile : ils s’assemblèrent pour se conjurer, se liguer contre Jésus. Aimer Dieu de tout son cœur de toute son âme, de toute sa pensée, c’est l’aimer de toutes les puissances de l’être moral ; de sorte que toutes les facultés de l’âme, affections, pensées, volonté, désirs, soient pénétrées dominées par cet amour, qui devient ainsi le mobile unique de toutes les actions, de toute la vie.

Jésus ne dit pas comment l’homme, pécheur et égoïste, parvient à aimer ainsi. C’est à l’Évangile tout entier et bien compris par le cœur, qu’il appartient de nous l’apprendre. Il lui dit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta pensée. » Ce commandement de l’amour est le grand et le premier parce qu’il renferme l’accomplissement de tous les autres et qu’il est l’essence même de la vie religieuse et morale. C’est là le grand et le premier commandement.

Ce commandement est semblable au premier dans son essence même, en tant que l’amour vrai du prochain n’est qu’une application de l’amour pour Dieu, un reflet de l’amour de Dieu en nous, et aussi parce que la pratique de ce commandement accomplit tous nos devoirs, toutes nos obligations envers le prochain.

L’aimer comme soi-même, c’est renverser la barrière qui sépare le moi du toi, l’égoïsme, cause de toutes les divisions, transgression habituelle de ce commandement. Toute personne qui aime ainsi son prochain, désire son bonheur comme le sien propre et y contribue selon ses forces, comme s’il s’agissait d’elle-même. Un second lui est semblable :  « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » 

 Tout ce qui est écrit dans la loi et même dans les prophètes sur les rapports de l’homme avec Dieu et avec son prochain, tient par son essence même à ces deux commandements qui en sont la réalisation vivante. Par ces paroles Jésus  répondit a la question du légiste qui ne put que l’approuver de tout son cœur.  Cette réponse est aussi très remarquable parce qu’elle montre que, déjà dans l’Ancien Testament, l’amour est le fondement de toute obéissance. C’est là le point central d’union entre les deux alliances. Seulement, par l’Évangile, cet amour a été plus complètement révélé de la part de Dieu et plus abondamment réalise dans le cœur de ses enfants.

Diacre Michel Houyoux

Complément

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article →  La correction fraternelle

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◊ Catéchèse : cliquez ici pour lire l’article →  Catéchèse par la Parole : des modules catéchétiques et jeux sur les textes bibliques en catéchèse

Lectio Divina :  » Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là » -

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Eenentwintigste zondag van de gewone tijd in jaar B

Posté par diaconos le 19 août 2021

Eenentwintigste zondag van de gewone tijd in jaar B dans Catéchèse Woorden%20van%20Jezus%20-%20Ik%20ben%20het%20brood%20des%20levens%20-%20Bijbelse%20overdenkingen%20-%20Wilco%20Vos

# Apostel verwijst naar een persoon die met een zending is uitgezonden, of ook naar de vervulling van de zending of de brieven die haar beschrijven1. In de Griekse Septuagint Bijbel wordt het woord toegepast op personen (1Ki 14:6); het is de vertaling van het Hebreeuwse shaliah, « gezonden met gezag ». In het Nieuwe Testament wordt het woord verschillende keren gebruikt. Het wordt toegepast op verschillende categorieën van personen: de getuigen van Jezus’ verrijzenis, gezonden om die gebeurtenis te verkondigen; een van de ambten van de vroege Kerk; tweemaal in de Evangeliën (Mt 10,2 en Lc 6,13): de groep van twaalf door Jezus uitgekozen, eerst om hen te zenden (Mt 10,5-42), en tenslotte om bij hem te zijn, symbolisch voor de mensen aan het einde der tijden (Mt 19,28). Paulus, die niet een van de twaalf apostelen was, wordt een apostel genoemd zonder verdere specificatie. Dit woord wordt ook toegepast op mensen die de godsdienst van Jezus onderwijzen en verspreiden naar het voorbeeld van de apostelen. In ruimere zin verwijst het ook naar de uitdragers van een doctrine, een mening of een zaak.

In de omgangstaal verwijst « apostel » naar een persoon die blindelings luistert naar zijn meesterbrein en actief zijn ideeën verspreidt. Dit beeld verwijst naar de apostelen van Jezus Christus. Ook uit het Nieuwe Testament blijkt dat het apostolaat werd opgevat als een van de essentiële ambten in de vroege kerk; de brieven van Paulus (b.v. 2 Kor 11,13) spreken van « valse apostelen ». Het eerste voorbeeld van een apostolische tekst is waarschijnlijk de apostolische brief aan de gemeente van Antiochië, verzonden na de toespraken van Petrus (Hand. 15,7-12) en Jacobus (Hand. 15,13-21) over het besluit van het Concilie van Jeruzalem over de naleving van de traditionele Joodse gebruiken, met name de besnijdenis (ca. 50). De teksten zijn niet altijd duidelijk over de inhoud van dit ambt, dat een dimensie van rondtrekkende zending kan omvatten: De Didache getuigt van zijn bestaan in Syrië aan het begin van de tweede eeuw. Het apostolaat wordt, in tegenstelling tot het bisschopsambt, niet uitgeoefend op een afgebakend en welomschreven grondgebied: het heeft een universele dimensie.

Petrus leidde eerst de Kerk van Antiochië en daarna de Kerk van Rome. In navolging van de teksten van de Handelingen van de Apostelen stelt de kerkelijke traditie een gewijzigd college van apostelen vast na de afval en het verraad van Judas Iskariot. Het vervangt hem door Matthias en vooral door Paulus (apostelen). Meestal verschijnen deze twee extra apostelen samen onder de twaalf, ten koste van een van de elf die door Jezus Christus geroepen zijn. In ieder geval komt Paulus altijd voor in het college van apostelen, als tweede na Petrus. De apostolische traditie werd gedefinieerd door Hippolytus van Rome aan het begin van de derde eeuw.r het bestaan van dit ambt van de vroege kerk, beriep Calvijn zich erop om de ambten van de kerken van de reformatie te herstructureren.

# Apostolische gemeenten In de katholiek-apostolische gemeenten ontstond rond 1832 een zogenaamd « apostelschap van de moderne tijd ». Volgens hun eigen verklaringen verwezen zij naar een directe instructie van God. Ook de talrijke organisaties die deze gemeenten hebben opgevolgd, kennen meestal het apostelambt. De Nieuw-Apostolische Kerk (NAK), als bekendste afsplitsing, kent het ambt van de Stamapostel en de Apostelen, dat binnen de kerk wordt doorgegeven. De Stamapostel leidt als hoogste geestelijke autoriteit van alle nieuw-apostolische gebiedskerken op aarde de universele kerk (Nieuw-Apostolische Kerk Internationaal) in alle godsdienstige aangelegenheden; hij benoemt zijn opvolger alsmede de aan hem ondergeschikte Districtsapostelen en Apostelen. Het Nederlandse « Apostolisch Genootschap » en de gemeenschappen die verenigd zijn in de Unie van Apostolische Gemeenten, zoals de Duitse Apostolische Gemeenschap, kennen ook het apostelambt, maar met een gewijzigde betekenis en autoriteit. Zo ook in de Altapostolische Kirche Deutschland (AAK) of
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Oud-Apostolische Kerk (OAC) is er de ambtstitel « apostel » als eerste dienaar van God in de moderne tijd. Doorslaggevend is hier de gave (of roeping) die iemand door goddelijke openbaring wordt verleend. Hetzelfde geldt in de OAC als in de Kerk van het Apostelschap van Jezus Christus, waar de apostelen worden beschouwd als de eerste dienaren van God en begiftigd met bijzondere gaven. De Synoptische Evangeliën berichten over een selectie van Jezus’ discipelen, die in het Evangelie van Lucas voor het eerst « de twaalf apostelen », « de twaalf boodschappers » of kortweg « de twaalf » worden genoemd. Het evangelie van Lucas meldt dat Jezus zelf de twaalf leerlingen uitkoos en hen tot apostelen benoemde (Lc 6,13 EU; van hieruit drong de zinsnede « die Hij ook apostelen noemde » door tot in vele tekstgetuigenissen, tot in Mk 3, 14.

Uit het Evangelie van Jezus Christus, Johannes

Jezus was aan het onderwijzen in de synagoge van Kapernaüm. Veel van zijn discipelen die hem hoorden, zeiden : « Dit is een moeilijk woord! Wie kan het horen ?  » . Jezus wist dat zijn discipelen over hem mopperden. Hij zei tot hen : « Is dit een belediging voor jullie ? En wanneer je de Mensenzoon ziet opgaan naar de plaats waar hij eerst was… Het is de Geest die leven geeft; het vlees kan niets doen. De woorden die ik tot jullie gesproken heb zijn geest en ze zijn leven. »

Maar er zijn sommigen onder u die niet geloven. Want Jezus wist vanaf het begin wie degenen waren die niet geloofden en die hem zouden verraden. Hij voegde er aan toe: « Daarom heb Ik u gezegd, dat niemand tot Mij kan komen, tenzij het hem door de Vader gegeven wordt.

Vanaf dat moment keerden veel van zijn discipelen zich af en hielden op hem te vergezellen. Toen zei Jezus tot de twaalf: « Willen jullie ook weggaan?   » . Simon Petrus antwoordde hem: « Heer, tot wie zullen wij gaan ? Je hebt de woorden van het eeuwige leven. Maar wij geloven en weten dat U de Heilige van God bent.  (Joh 6, 60-69)

De afvalligheid van sommige discipelen

Nadat Jezus met de Joden, die min of meer tegen zijn leer waren, had getwist, verliet hij de synagoge, gevolgd door hen die hem in groten getale van plaats tot plaats volgden om zijn woord te horen en van zijn werken getuigenis af te leggen. Velen van hen kwamen naar voren. Onder hen was er een geloofscrisis. 0Jezus kende het heimelijke gemopper van de discipelen; Hij zag meteen dat het te wijten was aan een gebrek aan geloof: « Is dit aanstootgevend voor u? Is dit een reden voor u om weg te vallen en te deserteren?  « Voor velen leek het einde van de toespraak de maat van hun intelligentie en kracht te overtreffen.

Hun opmerking « Dit woord is moeilijk » betekent niet alleen dat zij het moeilijk te begrijpen vinden, maar veeleer dat zij het niet kunnen aanvaarden: Wie kan het horen en het in praktijk brengen? Deze discipelen namen deze woorden van Jezus niet zo letterlijk en materieel op als de Joden; maar zij voelden het als een beletsel dat Jezus zou lijden en sterven voor het leven van de wereld, en dat zij zelf zich de vruchten van zijn dood zouden toe-eigenen door een geheimzinnige gemeenschap met Hem.

Dit verontwaardigde hen. Dit vooruitzicht was altijd een ergernis voor de Joden en ook voor de apostelen voordat zij de goddelijke Geest hadden ontvangen. Voor veel mensen is het vandaag niet anders. Jezus verwijst zijn toehoorders, die verontwaardigd waren over zijn eerdere uitspraken, dus naar de tijd dat hij zal terugkeren in de heerlijkheid die hij had vóór zijn incarnatie.

Als men bedenkt dat Jezus niet naar de hemel kon opstijgen zonder de diepe vernedering en dood te ondergaan waarover Hij zojuist heeft gesproken, hebben sommigen gedacht dat Hij tot zijn toehoorders zei: Daar zult u veel sterkere redenen vinden om verontwaardigd te zijn. Anderen, die zich uitsluitend concentreerden op de hier aangekondigde idee van de hemelvaart en verheerlijking van Christus, meenden dat hij zijn hoorders het vooruitzicht uitlegde van een tijd waarin het voor hen gemakkelijker zal zijn de geestelijke betekenis van zijn woorden te begrijpen, in Hem te geloven, kortom, op te houden verontwaardigd te zijn (aCalvijn, Stier, Ebrard, Luthardt, Godet, Keil, Holtzmann).

Jezus sprak tot toehoorders die verontwaardigd waren over zijn toespraak. Hij wilde hun vooroordelen wegnemen; hiertoe bracht hij drie stellingen naar voren: Het is de Geest die leven geeft, de heilige Geest van God, door wie Jezus tot het uiterste werd vervuld en die door zijn woord de zielen vernieuwt en leven schenkt. « De woorden die Ik tot u gesproken heb zijn geest en leven »; deze dubbele bewering brengt goddelijke kracht en geeft leven. Daartoe moet de ziel openstaan voor het licht en de levengevende kracht van de Geest, want zonder dit is het vlees nutteloos.

Zelfs het vlees van Christus, die heel zijn persoon en heel zijn werk voor het leven van de wereld heeft gegeven, en dat wij ons in geloof moeten toe-eigenen, kan alleen worden verlevendigd door de Geest, die alleen de menswording en het offer van Jezus Christus en onze vereniging met Hem begrijpelijk maakt. Voor hen die buiten bleven en Christus alleen in het vlees kenden, was Christus zelf van geen nut. « Want de woorden, die Ik tot u spreek, zijn geest en leven; de oorzaak van de aanstoot, die zij u aandoen, ligt niet in hen, maar in uw ongeloof.

Jezus verzacht deze beschuldiging door het aantal van hen die weigerden in Hem te geloven en Hem te ontvangen zoals Hij zich zojuist in deze toespraak aan hen had voorgesteld, terug te brengen tot een klein aantal. Maar met deze verklaring legt Johannes uit dat Jezus niet verrast was door deze geloofscrisis van zijn discipelen, dat hij die had verwacht, dat hij die van tevoren in hun harten had gezien.  Bovendien wist hij van het begin af aan wie degenen waren die niet geloofden en wie degene was die hem verraadde.

Wat betekende het woord « vanaf het begin »?  De meeste commentatoren verstaan het zo dat Jezus zijn bediening opnam en discipelen rond zich begon te verzamelen, maar deze betekenis is niet van toepassing op zijn ongelovige Galilese toehoorders. Jezus kende hen toen nog niet. Zodra het eerste zaadje van ongeloof ontkiemt in het hart van een discipel, kent Jezus hem al tot in de kern… In dit geval zou de opmerking van Johannes over Judas niet slaan op het moment waarop Jezus hem opnam in het getal van de twaalf, maar op het moment waarop de hebzucht en de huichelarij van deze discipel wortel schoten in zijn hart.

Er waren er die niet geloofden, omdat, hoewel zij Jezus volgden, hun harten niet gereed waren om het goede woord te ontvangen. Jezus zei tot zijn discipelen: « Willen jullie ook weggaan?  Jezus wilde hen op de proef stellen en een volledige beslissing in hen teweegbrengen, omdat Hij een volk met een vrije wil wilde. Hij kende hen goed genoeg om te weten dat zij allen, met uitzondering van Judas, hem trouw zouden blijven en er was geen twijfel over hun antwoord, maar hij wilde het van hen horen, want de belijdenis van Petrus hielp om hun geloof te versterken. U hebt de woorden van het eeuwige leven »; Petrus sprak deze woorden met volle overtuiging, enthousiasme en vurige liefde voor Jezus.

Diaken Michel Houyoux

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