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Jeudi de la onzième semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire

Posté par diaconos le 17 juin 2021

Vous donc, priez ainsi

Vous donc, priez ainsi » (Mt 6, 7-15)

# Le Notre Père (en latin Pater Noster ; original grec Πάτερ ἡμῶν) est une prière chrétienne à Dieu considéré comme le père des hommes. Il s’agit de la prière la plus répandue parmi les chrétiens, car, d’après le Nouveau Testament, elle a été enseignée par Jésus lui-même à ses apôtres. Prononcée par les catholiques et les orthodoxes en particulier durant chaque célébration eucharistique, par les anglicans pendant les offices divins, par les protestants luthériens et réformés à chaque culte, cette prière, appelée parfois « oraison dominicale », est, avec le sacrement du baptême, ce qui unit le plus fermement les différentes traditions chrétiennes.
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Cela explique qu’elle soit dite lors des assemblées œcuméniques. Selon le Nouveau Testament, Jésus, en réponse à une question des disciples sur la façon de prier, leur déclare : « Quand vous priez, dites : “Notre Père…” » Le texte se trouve, avec quelques variantes, dans les évangiles selon Matthieu (6:9-13) et selon Luc (11:2-4). En Matthieu, la prière, qui est mentionnée à la suite du Sermon sur la montagne, comprend sept versets ; en Luc, elle n’en compte que cinq. Le Notre Père se compose de deux parties. Il présente au début des points communs avec le Kaddish juif (prière de sanctification du Nom de Dieu) puis s’en écarte en reprenant des extraits d’autres textes juifs, notamment celui de la Amida juive (prière de bénédictions).
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Le Notre Père est inspiré en grande partie de plusieurs prières juives, en particulier le Kaddish et la Amida, et d’autres textes juifs existant au temps de Jésus de Nazareth6. Dans l’Ancien Testament comme dans la tradition orale du judaïsme, Dieu est le « Père » des hommes, notamment dans la Torah (« Vous êtes les fils de l’Éternel votre Dieu », Dt 14:1) et chez les prophètes : « Dieu te dit : je veux te faire une place parmi mes enfants. Tu m’appelleras : mon Père, et tu ne t’éloigneras plus de moi » (Jr 3:20). Colette Kessler rappelle que ce « Père qui est au ciel » est invoqué dans les bénédictions qui précèdent le Shema Israël : « Notre Père, notre Roi, enseigne-nous ta doctrine », avec la formule : « Notre Père, Père miséricordieux »
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Dans la Amida, prière dite trois fois par jour tout au long de l’année, Dieu est appelé « Père » à deux reprises : « Fais-nous revenir, notre Père, vers la Torah », et : « Pardonne-nous, notre Père, car nous avons péché contre toi. » Le Kaddish, prière de sanctification, unit le « Nom » de Dieu et son « Règne » dans les deux premières demandes8. Ces deux demandes, « Que soit magnifié et sanctifié Son grand Nom » et « Qu’il fasse régner Son Règne », correspondent aux deux premières demandes du Notre Père (« Que ton règne vienne » et « Que ton nom soit sanctifié ».
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 De l’évangile selon Marc

07 Il appela les Douze ; alors il commença à les envoyer en mission deux par deux. Il leur donnait autorité sur les esprits impurs, 08 et il leur prescrivit de ne rien prendre pour la route, mais seulement un bâton ; pas de pain, pas de sac, pas de pièces de monnaie dans leur ceinture. 09 « Mettez des sandales, ne prenez pas de tunique de rechange. »

10 Il leur disait encore : « Quand vous avez trouvé l’hospitalité dans une maison, restez-y jusqu’à votre départ. 11 Si, dans une localité, on refuse de vous  accueillir et de vous écouter, partez et secouez la poussière de vos pieds : ce sera pour eux un témoignage. » 12 Ils partirent, et proclamèrent qu’il fallait se convertir.

13 Ils expulsaient beaucoup de démons, faisaient des onctions d’huile à de nombreux malades, et les guérissaient. 14 Le roi Hérode apprit cela ; en effet, le nom de Jésus devenait célèbre. On disait : « C’est Jean, celui qui baptisait : il est ressuscité d’entre les morts, et voilà pourquoi des miracles se réalisent par lui. » 15 Certains disaient : « C’est le prophète Élie. » D’autres disaient encore : « C’est un prophète comme ceux de jadis. »  (Mt 6, 7-15)

Mission des douze

Jésus, parcourant lui-même le pays en enseignant, envoya pour la première fois ses apôtres, deux à deux, après leur avoir donné pouvoir sur les esprits impurs. Il leur donna diverses instructions sur leur équipement et sur la conduite qu’ils durent tenir là où ils furent reçus et là où ils ne le furent pas.

Les apôtres prêchèrent la repentance et guérirent les malades.  Dans l’évangile se Matthieu, ce récit est précédé des noms des douze apôtres, la mission que Jésus leur confia fut préparée par une description de la détresse profonde où Jésus trouva le peuple, semblable à des brebis sans berger. « La moisson, disait-il, est grande, mais il y a peu d’ouvriers ». Il envoya ses disciples pour soulager toutes ces misères.

Deux à deux, trait particulier de Marc ; mesure de sagesse et d’amour de la part de Jésus. Par là il s’accommoda à la faiblesse de ses disciples, il répondit à des besoins profonds de leur âme, il prévint les dangers de l’isolement et ceux d’une domination personnelle et exclusive dans leur œuvre. Pouvoir ou autorité :  Matthieu et Luc ajoutèrent à ce pouvoir de guérir les démoniaques celui de guérir les maladies.

Il y a quelque chose de plus grand que de prêcher, c’est de faire des prédicateurs ; il y a quelque chose de plus grand que de faire des miracles, c’est de communiquer le pouvoir d’en faire. (Godet) 

Il est clair que, pour communiquer à ses apôtres le pouvoir de guérir, il dut leur communiquer aussi une nouvelle mesure de l’Esprit de Dieu ; car, sans une puissance spirituelle, ils n’auraient exercé aucune action semblable. Nous avons donc ici une première indication du don de l’Esprit que Jésus confirma plus tard (Jean 20.22), et que le jour de la Pentecôte rendit complet.(Olshausen)

Jésus ne se borna pas à conférer à ses disciples ces pouvoirs miraculeux, mais qu’il les envoyait avant tout pour  prêcher le royaume de Dieu. Exhorter les hommes à se repentir n’était pas tout le contenu de la prédication des apôtres ; par là dut commencer toujours et partout le renouvellement de la vie religieuse et morale.

Oindre d’huile était un moyen curatif très fréquemment employé en Orient ; ce qui ne veut pas dire que les apôtres opérassent les guérisons uniquement par ce moyen, puisque Marc raconta une action miraculeuse, les apôtres employassent pas cette huile dans le simple but de réveiller l’attention des malades, ou comme signe de leur guérison. Elle servit plutôt de moyen de communication aux puissances spirituelles qui opéraient la guérison.

C’est dans le même but que Jésus lui-même se servait quelquefois de la salive ou d’un attouchement pour opérer une guérison.  La renommée de Jésus parvint à Hérode ; tandis que d’autres dirent que Jésus fut Élie ou un prophète, Hérode affirma qu’il  fut Jean ressuscité. Marc raconta à ce propos l’issue tragique du Baptiste. Jean avait été emprisonné parce qu’il blâmait l’union d’Hérode avec Hérodias, la femme de son frère.

Le jour de naissance d’Hérode offrit à Hérodias une occasion propice. Sa fille dansa au festin qu’Hérode offrit à ses grands. Hérode enivré lui promit avec serment ce qu’elle voudrait. La jeune fille, après être allée consulter sa mère, demanda la tête de Jean-Baptiste. Le roi, tout attristé qu’il fût, n’osa refuser. Il envoya un garde décapiter Jean dans sa prison. Le garde apporta la tête de Jean sur un plat et la donna à la jeune fille, qui l’apporta à sa mère.

Diacre Michel Houyoux

Complément

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  Lectio Divina :  » Vous donc, priez ainsi « 

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Zwölfter Sonntag der gewöhnlichen Zeit – Jahr B

Posté par diaconos le 17 juin 2021

Wer ist es, dass ihm sogar der Wind und das Meer gehorchen ?

# Die Stillung des Sturms ist ein Wunder, das Jesus Christus zugeschrieben wird. Es wird in allen drei synoptischen Evangelien erwähnt. Es ist ein Symbol dafür, dass Christus kam, um einer Menschheit, die in den stürmischen Wellen des Lebens gefangen war, Frieden zu bringen. Diese Episode soll am See Genezareth oder am See Tiberias, am See Genezareth oder am See Kinneret stattgefunden haben.

Réveillé, il menaça le vent et dit à la mer : « Silence, tais- toi ! » Le vent tomba, et il se fit un grand calme

Es ist ein Süßwassersee mit einer Fläche von 160 km2 im Nordosten Israels zwischen den Golanhöhen und Galiläa. Christus schläft im Sturm, ist ein Öl auf Leinwand, 51 × 61 cm, von Eugene Delacroix um 1853, im Metropolitan Museum of Art, New York.

Delacroix malte mindestens sechs Versionen dieser neutestamentlichen Passage: Von seinen verängstigten Jüngern geweckt, tadelt Christus sie für ihr mangelndes Vertrauen in die Vorsehung.

Diese Episode wird das Wunder der Sturmstillung genannt. Der See Genezareth oder Tiberiassee, auch See Genezareth oder Kinneret genannt, ist ein Süßwassersee mit einer Fläche von 160 Quadratkilometern im Nordosten Israels zwischen den Golanhöhen und Galiläa. In den frühen Werken ist die Seelandschaft wichtiger, in späteren Werken, wie hier, ist das Boot Christi wichtiger.

Ein weiteres Werk aus der gleichen Zeit, von ähnlicher Komposition, Öl auf Leinwand, 46 × 54 cm, befindet sich im Portland Art Museum. Eine andere Ansicht, weiter entfernt, befindet sich im Walters Art Museum. Auch hier handelt es sich um ein Öl auf Leinwand, 60 × 73 cm, aus dem Jahr 1854.

# Die Beruhigung des Sturms ist eines der Wunder Jesu in den Evangelien, die in Matthäus8 :23-27, Markus4 :35-41 und Lukas8 :22-25 (die synoptischen Evangelien) berichtet werden. Diese Episode unterscheidet sich von Jesu Gang auf dem Wasser, der ebenfalls ein Boot auf dem See beinhaltet und später in der Erzählung erscheint. Nach den Evangelien waren Jesus und seine Jünger eines Abends in einem Boot auf dem See Genezareth unterwegs.

Plötzlich kam ein wütender Sturm auf, und die Wellen brachen über das Boot, so dass es fast überschwemmt wurde. Jesus schlief auf einem Kissen im Heck des Bootes, und die Jünger weckten ihn und fragten: « Lehrer, kümmert es dich nicht, wenn wir ertrinken? Im Markusevangelium heißt es dann: « Er wachte auf, bedrohte den Wind und sagte zum Meer: « Ruhe! Sei still!  « Da legte sich der Wind, und es herrschte eine Totenstille. Er sagte zu ihnen: « Warum habt ihr Angst? Habt ihr immer noch keinen Glauben? « Und sie wurden von großer Furcht erfüllt und sagten zueinander,

 » Wer ist denn dieser, dass ihm sogar der Wind und das Meer gehorchen?  » Der Autor Michael Keene kommentierte, dass der See Genezareth für seine plötzlichen und heftigen Stürme bekannt war und dass die Juden Landbewohner waren, die sich auf dem Meer generell unwohl fühlten, zumal sie glaubten, das Meer sei voller furchterregender Kreaturen. Der Kanzelkommentar schreibt diese plötzlichen Stürme den Winden zu, die auf den Gipfeln des Berges Hermon im Antilibanon-Gebirge im Norden entstehen.

Der anglikanische Geistliche John Clowes kommentierte, dass Jesus mit der Frage « Warum habt ihr solche Angst? Der anglikanische Geistliche John Clowes kommentierte, dass Jesus seine Jünger mit der Frage « Warum habt ihr solche Angst? » aufforderte, in ihrem eigenen Geist die Ursache und den Ursprung der Angst zu erforschen, damit sie erkennen würden, dass alle Angst ihre Wurzeln in natürlicher Zuneigung und Gedanken hat, getrennt von geistiger Zuneigung und Gedanken. Und indem er fragte: « Habt ihr immer noch keinen Glauben? « wies Jesus offenkundig auf einen Mangel in ihren geistlichen Prinzipien hin. Clowes kommentierte weiter, dass Jesus durch diese letzte Frage seine Jünger und durch sie alle zukünftigen Generationen der Menschheit offensichtlich belehrte, dass Furcht das ständige Ergebnis des Mangels an himmlischen Prinzipien im menschlichen Geist ist.

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Aus dem Evangelium nach Markus

35 Als es an jenem Tag Abend wurde, sagte er zu seinen Jüngern: « Lasst uns auf die andere Seite gehen.    » 36 Sie verließen die Menge und nahmen Jesus, so wie er war, mit in das Boot, und andere Boote begleiteten ihn. 37 Ein heftiger Sturm erhob sich. Die Wellen schlugen gegen das Boot, so dass es bereits vollgelaufen war. 38 Er schlief hinten auf dem Polster. Die Jünger weckten ihn und sagten: « Meister, wir sind verloren; kümmert es dich nicht ? « 

39 Als er aufwachte, bedrohte er den Wind und sagte zum Meer : « Halt den Mund !  » Der Wind legte sich, und es entstand eine große Stille. 40 Jesus sagte zu ihnen : « Warum habt ihr solche Angst? Habt ihr immer noch keinen Glauben ? « 41 Sie fürchteten sich sehr und sagten zueinander : « Wer ist dieser, dass ihm sogar der Wind und das Meer gehorchen ?  » (Mk 4, 35-41)

Wir dürfen uns nicht fürchten !

An jenem Tag, als es Abend wurde, sagte Jesus zu seinen Jüngern :  » Lasst uns hinübergehen auf die andere Seite  » (Mk 4, 35). Dieser Tag war kein gewöhnlicher Tag ; Petrus erinnerte sich sein ganzes Leben lang daran. Es wurde Abend, nicht nur die Süße des einbrechenden Abends, sondern auch die Stunde aller Gefahren, die Stunde der Prüfungen (Mk 14, 17). Das andere Ufer, nicht nur das gegenüberliegende Ufer des Sees, sondern auch jener große Übergang zum anderen Ufer, der die Bestimmung eines jeden Menschen ist, der Abend seines Lebens, und der sein großer Tag ist, der Tag Gottes, auf den ihn alle anderen Tage vorbereiten.

Du lädst mich ein, Herr, zum anderen Ufer hinüberzugehen, meine Scheu zu überwinden, um die Frohe Botschaft des Evangeliums zu verkünden, mich in den Dienst meiner Brüder zu stellen, mit meinen schlechten Gewohnheiten zu brechen.

Bei der Überquerung des Sees von Galiläa schlief Jesus hinten im Boot ein. Der Wind erhob sich und nahm so stark zu, dass ihr Boot zu sinken drohte :  » Es kam ein heftiger Sturm, mit Wellen, die über das Boot schlugen, so dass es schon mit Wasser gefüllt war.   » (Mk 4, 37)

Der See von Tiberias ist berühmt für seine unerwarteten und heftigen Stürme, die von den Golanhöhen herunterkommen. Aber man muss nicht auf dem Meer sein, um die Stürme zu erleben. Alle Sprachen der Welt benutzen dieses Wort, um die plötzliche Prüfung zu bezeichnen, die jemandem widerfährt : Spott, Unfall, Versagen und Rückfall, Angst, seine Arbeit zu verlieren, eine schwere Krankheit, die diagnostiziert….

Seine Gefährten weckten ihn auf und riefen : « Wir sind verloren; kümmert es dich nicht ?   » (Mk 4, 38b) Das ist ein schönes Gebet, das wir in unseren Zeiten der Prüfung beten können. Was sind meine Stürme ? Wird Gott sie beruhigen ? Du scheinst zu schlafen, Herr, ich kämpfe allein, beunruhigt dich das nich ?

 » In den Himmel hinaufgetragen, stürzten sie in den Abgrund, und es wurde ihnen übel. In ihrer Not schrien sie zum Herrn, und er führte sie aus ihrer Not, er brachte den Sturm zum Schweigen, er brachte die Wogen zum Schweigen  » (Ps 107,26-29)  Mitten im Sturm erinnerte der Herr Hiob daran, dass er der Herr ist, der Grenzen setzen und den Stolz der Wellen aufhalten kann. Da beugte sich Hiob im Glauben.

Die Jünger Jesu, erfahrene Fischer, hatten große Angst, sich zu verirren. In Wirklichkeit fehlte ihnen nur der Glaube, das heißt das Vertrauen der Liebe, nachdem sie Christus zweifellos auf unsere eigene Weise verstanden hatten. (2. Lesung) Es ist nicht irgendein Glaube, der unsere inneren Stürme besänftigt, es ist der Glaube an Jesus Christus, den Toten und Auferstandenen. Jesus ist uns nahe, unsichtbar. Natürlich nimmt er uns die Schwierigkeiten nicht ab, aber er gibt uns die innere Kraft, sie zu ertragen : « Wo das Böse überhand nimmt, da fließt meine Gnade über ».

Durch sein ganzes Leben hindurch hat Jesus uns gezeigt, dass unser Zustand ihn nicht gleichgültig lässt. Er verspricht uns das Glück. Unsere Zeit ist kurz, lasst uns das nicht vergessen. Vertrauen wir darauf, dass Jesus uns helfen wird, am Hafen der Ewigkeit anzudocken, wo die Liebe mit Freude feiert. Die große Botschaft dieses Evangeliums ist, dass Jesus inmitten des Sturms bei uns, bei seiner Kirche, ist. Er lässt uns nie im Stich, auch wenn er scheinbar schläft und gleichgültig gegenüber dem ist, was geschieht.

Um uns zu helfen, das zu verstehen, hier ein Kommentar des Heiligen Augustinus : « Wenn wir sagen, dass Gott schläft, sind wir es, die schlafen; und wenn wir sagen, dass Gott aufsteht, sind wir es, die aufwachen. In der Tat schlief der Herr im Boot, und wenn es geschüttelt wurde, dann deshalb, weil Jesus schlief. Ihr Boot ist Ihr Herz. Und Jesus, im Boot, ist der Glaube in Ihrem Herzen. Wenn du dich an deinen Glauben erinnerst, wird dein Herz nicht erschüttert, aber wenn du deinen Glauben vergisst, schläft Christus ein und du riskierst, Schiffbruch zu erleiden… »

Zögern wir nicht, Christus inmitten unserer Stürme energisch zu rufen. Die Jünger taten dies. Zweifeln wir nie an der Gegenwart des Herrn, auch wenn alles schief geht. Lasst uns vertrauen ! Lasst uns keine Angst haben! Danken wir dem auferstandenen Herrn, der im Herzen unseres Lebens und unserer Stürme immer gegenwärtig ist.

Diakon Michel Houyoux

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Mercredi de la onzième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire

Posté par diaconos le 16 juin 2021

Ton Père qui voit dans le secret te le rendra

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# Secte chrétienne de l’Église d’Orient, née aux XIIe – XIVe siècles dans les monastères du Mont Athos, les omphalopsychiques furent surnommés ainsi à cause de leur posture, car ils fixaient pour prier leurs regard sur leur nombril, afin de parvenir à contempler la lumière du Thabor, lors de la Transfiguration d’où leur surnom d’ adorateurs du nombril  par Barlaam le Calabrais qui les accusa de renouveler l’hérésie des Massaliens ou Euchites condamnée à Antioche au IVe siècle, et combattait aussi Grégoire Palamas.
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L’abbé Siméon de Xérocerque, du monastère de Xérocerque à Constantinople3 écrivait au XIe siècle : étant dans ta cellul4, ferme ta porte et t’assieds en un coin: élève ton esprit au-dessus de toutes les choses vaines et passagères ! ensuite, appuie ta barbe sur ta poitrine; tourne les yeux avec toute ta pensée au milieu de ton ventre, c’est-à-dire au nombril . Retiens encore ta respiration, même par le nez; Cherche dans ta poitrine la place du cœur où habitent pour l’ordinaire toutes les puissances de l’âme. D’abord tu n’y trouveras que des ténèbres épaisses et difficiles à dissiper mais si tu persévères dans cette pratique nuit et jour tu trouveras, merveille surprenante ! une joie sans interruption. Car sitôt que l’esprit a trouvé la place du cœur, il voit ce qu’il n’avait jamais vu. Il voit l’air qui est dans le cœur, et il se voit lui-même lumineux et plein de discernement. »
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Cette démarche de prière chrétienne proche du bouddhisme fut très mal comprise et souvent tournée en dérision : « Les moines du mont Athos prétendaient qu’étant en prière il leur sortait du nombril un jet de lumière, une lueur ineffable et incréée qui les plongeait dans de célestes langueurs ; ils la croyaient analogue à la lumière apparue sur le mont Thabor et à quelques autres resplendissantes manifestations de l’éclat divin. Cette doctrine, appuyée chaudement par l’évêque de Thessalonique, mit l’opinion publique dans une si dangereuse fermentation qu’il fallut décider entre les deux partis. L’an 1341 l’empereur Andronic III se rendit en pompe avec tous les grands dans l’église de Sainte-Sophie pour présider un concile au sujet du nombril des moines.
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La dispute fut si longue, si acharnée, le grand discours théologique prononcé par l’empereur contre les adeptes du nombril (omphalopsyches) le fatigua tellement, et il eut tant de dépit de les voir cependant reconnus pour orthodoxes, qu’il se retira malade et ne survécut que peu de jours » Syméon le Nouveau Théologien (949-1022), est un moine grec. Un de ses poèmes, l’Hymneno 29, évoque parfaitement cette recherche de la lumière contenue en eux, dans le cœur et le corps, par les moines grecs, lorsqu’ils se retirent pour prier seuls, assis, dans leur cellule.
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 De l’évangile selon Matthieu

1 « Ce que vous faites pour devenir des justes, évitez de l’accomplir devant les hommes pour vous faire remarquer. Sinon, il n’y a pas de récompense pour vous auprès de votre Père qui est aux cieux. 02 Ainsi, quand tu fais l’aumône, ne fais pas sonner la trompette devant toi, comme les hypocrites qui se donnent en spectacle dans les synagogues et dans les rues, pour obtenir la gloire qui vient des hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense.

03 Mais toi, quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite, 04 afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra. 05 Et quand vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites : ils aiment à se tenir debout dans les synagogues et aux carrefours pour bien se montrer aux hommes quand ils prient. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. 06 Mais toi, quand tu pries, retire-toi dans ta pièce la plus retirée, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra.

16 Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l’on appelle Christ. 17 Le nombre total des générations est donc : depuis Abraham jusqu’à David, quatorze générations ; depuis David jusqu’à l’exil à Babylone, quatorze générations ; depuis l’exil à Babylone jusqu’au Christ,  quatorze générations. 18 Or, voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint. (Mt 6, 1-6.16-18)

Réforme de la vie religieuse

Aucun acte religieux ne doit être accompli de manière à être remarqué et loué par les hommes ; il perdrait sa récompense. Appliquant ce principe, Jésus passa en revue les trois principales manifestations de la piété : dans l’aumône, il faut éviter toute ostentation, ignorer soi-même le bien qu’on fait, l’accomplir en vue de Dieu seul : la prière, ne pas la pratiquer sous les yeux des hommes, mais dans le secret, en présence de Dieu ; ne pas multiplier les vaines redites, comme les païens, car le Père connaît nos besoins.

Dans le jeûne, ne pas afficher des airs tristes, mais se montrer dans l’état ordinaire, afin de n’être remarqué que du Père qui lit dans le cœur. La justice du royaume de Dieu, ressortant de la vraie interprétation de la loi, c’est le sujet général du sermon sur la montagne. Avant tout, aucun des exercices de cette piété ne doit être fait devant les hommes dans le but d’être vu par eux, et d’attirer ainsi leur admiration et leurs louanges.

Faire l’aumône, c’est exercer la miséricorde, telle est la signification étymologique du mot grec d’où dérive notre mot aumône. Ce sens indique déjà le motif intérieur d’où doit procéder la bienfaisance. L’exercer avec ostentation, c’est l’affaire des hypocrites. Quelques interprètes pensèrent que chez les Juifs les riches faisaient réellement sonner de la trompette en certains jours pour rassembler les indigents.

Ensuite, faire l’aumône dans les synagogues et dans les rues, n’est pas un mal en soi, mais ce qui en fait un mal, c’est ce but : être glorifié des hommes. C’est là la récompense que cherchèrent les hypocrites, ils l’ont déjà. Que les bonnes œuvres restent ignorées, inconnues, si possible, même de celui qui les fait. Et si elles sont connues malgré tout, peu importe pourvu que leur but unique ait été de glorifier Dieu.

« Plusieurs manuscrits latins portent : te le rendra publiquement ; mais comme nous ne trouvons pas ce mot dans les manuscrits grecs les plus anciens, nous n’avons pas pensé qu’il fallût s’en éloigner. » (Saint Augustin)  La critique moderne  confirma ce jugement. La parole de Jésus implique que nous recevrons une rétribution pour les aumônes que nous aurons faites, il ne faut cependant attacher à celles-ci aucune idée de mérite et de propre justice.

Prier en se tenant debout, même dans les synagogues ou dans le temple, selon l’usage des Juifs, les regards tournés, vers le lieu très sainte n’est pas précisément là ce que blâma Jésus, mais bien encore ce mobile hypocrite, être vu des hommes.  Jésus ne parut pas approuver ce maintien dans la prière. Quant à prier debout dans les rues, selon un usage qui existe encore en Orient, lorsque sonne l’heure de la prière, il le réprouva absolument.

Le mot « chambre » indique tout local clos dans l’intérieur de la maison, par opposition aux synagogues et aux rues.  La prière particulière doit avoir lieu entre l’âme et Dieu seul. Par sa toute-présence il est et il voit dans le secret. Après la prière, le jeûne, autre manifestation de la piété. La justice pharisaïque  était mêlée de cette hypocrisie qui veut paraître.

Cet air triste, ce visage défait n’avait pas d’autre but. Le jeûne sérieux, comme moyen de discipline morale, est tout autre chose. C’est ce qu’on faisait alors pour paraître en public ou à un banquet. Ainsi, en jeûnant, reste dans ton état ordinaire.

Diacre Michel Houyoux

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  Lectio Divina : « Ton Père qui voit dans le secret te le rendra »

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Twelfth Sunday in Ordinary Time – Year B

Posté par diaconos le 16 juin 2021

Who is it that even the wind and the sea obey him ?

# The storm calmed is a miracle attributed to Jesus Christ. It is mentioned in all three synoptic gospels. It is a symbol that Christ came to bring peace to a humanity caught up in the tumultuous waves of life. This episode is said to take place on Lake Genezareth or Lake Tiberias, or on the Sea of Galilee or Lake Kinneret.

Réveillé, il menaça le vent et dit à la mer : « Silence, tais- toi ! » Le vent tomba, et il se fit un grand calme

It is a freshwater lake with an area of 160 km2 located in north-eastern Israel between the Golan Heights and Galilee Christ Sleeps in the Storm, is an oil on canvas, 51 × 61 cm, by Eugene Delacroix circa 1853, housed in the Metropolitan Museum of Art, New York.

Delacroix painted at least six versions of this New Testament passage: awakened by his terrified disciples, Christ rebukes them for their lack of trust in Providence.

This episode is called the Miracle of the Calmed Storm. Lake Genezareth or Lake Tiberias, or Sea of Galilee, Lake Kinneret, is a freshwater lake with an area of 160 square kilometres located in north-eastern Israel between the Golan Heights and Galilee. In the early works, the seascape is more important; in later works, as here, Christ’s boat is more important.

Another work from the same period, of similar composition, oil on canvas, 46 × 54 cm, is in the Portland Art Museum. Another view, further away, is in the Walters Art Museum. This is also an oil on canvas, 60 × 73 cm, produced in 1854.

# Calming the storm is one of the miracles of Jesus in the Gospels, reported in Matthew8 :23–27, Mark4 :35–41, and Luke8 :22–25 (the Synoptic Gospels). This episode is distinct from Jesus’ walk on water, which also involves a boat on the lake and appears later in the narrative. According to the Gospels, one evening Jesus and his disciples were crossing the Sea of Galilee in a boat.

Suddenly a furious storm came up, with the waves breaking over the boat so that it was nearly swamped. Jesus was asleep on a cushion in the stern, and the disciples woke him and asked, « Teacher, don’t you care if we drown? » The Gospel of Mark then states that : He woke up and rebuked the wind, and said to the sea, « Peace ! Be still !  » Then the wind ceased, and there was a dead calm. He said to them, « Why are you afraid ? Have you still no faith ? » And they were filled with great awe and said to one another,

« Who then is this, that even the wind and the sea obey him ? » Author Michael Keene commented that the Sea of Galilee was known for its sudden and fierce storms and that the Jews were people of the land who were generally uncomfortable at sea, especially since they believed the sea to be full of frightening creatures. The Pulpit Commentary attributes these sudden storms to winds arising on the summits of Mount Hermon, in the Anti-Lebanon mountains to the north.

The Anglican clergyman John Clowes commented that by asking the question « Why are you so afraid? », Jesus was asking his disciples to explore in their own minds the cause and origin of fear, so they would realize that all fear has its roots in natural affection and thought, separate from spiritual affection and thought. And by asking « Do you still have no faith ? » Jesus was manifestly pointing to a defect in their spiritual principles. Clowes further commented that by that last question Jesus was manifestly instructing his disciples, and through them all future generations of mankind, that fear is the constant result of the want of Heavenly principles in the human mind.

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From the Gospel according to Mark

35 When evening came that day, he said to his disciples, « Let us go to the other side.   » 36 Leaving the crowd, they took Jesus, as he was, into the boat, and other boats accompanied him. 37 A violent storm arose. The waves were crashing against the boat, so that it was already filling up. 38 He was sleeping on the cushion in the back. The disciples woke him up and said, « Master, we are lost; do you not care? « 

39 When he awoke, he threatened the wind and said to the sea, « Shut up! » The wind died down and there was a great calm. 40 Jesus said to them, « Why are you so afraid? Have you still no faith? « 41 They were greatly afraid and said to one another, « Who is this, that even the wind and the sea obey him ? « (Mk 4:35-41)

We must not be afraid !

That day, when evening came, Jesus said to his disciples : « Let us go over to the other side » (Mk 4, 35). That day was not an ordinary day ; Peter remembered it all his life. Evening came, not only the sweetness of evening falling, but also the hour of all dangers, the hour of trials (Mk 14, 17). The other shore, not only the opposite shore of the lake, but also that great passage to the other shore, which is the destiny of every person, the evening of his life, and which is his great day, the day of God, for which all other days prepare him.

You invite me, Lord, to cross over to the other side, to overcome my timidity in order to proclaim the Good News of the Gospel, to commit myself to the service of my brothers, to break with my bad habits.

While crossing the Sea of Galilee, Jesus fell asleep in the back of the boat. The wind rose and the force of the wind increased so strongly that their boat was in danger of sinking : « A violent storm came, with waves crashing over the boat, so that it was already filled with water.  « (Mk 4, 37)

The Lake of Tiberias is famous for its unexpected and violent storms that come down from the Golan Heights. But you don’t have to be at sea to experience the storms. All the languages of the world use this word to designate the sudden trial that befalls someone : mockery, accident, failure and relapse, fear of losing one’s job, a serious illness that is diagnosed….

His companions woke him up and shouted : « We are lost; do you not care?  « (Mk 4, 38b) This is a beautiful prayer that we could pray in our times of trial. What are my storms? Will God calm them ? You seem to be sleeping Lord, I am struggling alone, does that not worry you ?

« Carried up to heaven, falling into the abyss, they were sick to their stomachs. In their distress they cried out to the Lord, and he brought them out of their distress, silencing the storm, silencing the waves » (Ps 107:26-29) It was in the midst of the storm that the Lord reminded Job that he is the master, able to set limits and stop the pride of his waves. Then Job bowed in faith.

The disciples of Jesus, experienced fishermen, were terrified of getting lost. In fact, all they lacked was faith, that is, the confidence of love, having undoubtedly understood Christ in our own way. (2nd reading) It is not just any faith that calms our inner storms, it is faith in Jesus Christ, dead and risen. Jesus is close to us, invisible. Of course, he does not take away our difficulties, but he gives us the inner strength to endure them: « Where evil abounds, my grace overflows ».

Throughout his life, Jesus has shown us that our condition does not leave him indifferent. He promises us happiness. Our time is short, let us not forget that. Let us trust that Jesus will help us to dock at the port of eternity, where love celebrates with joy. The great message of this Gospel is that in the midst of the storm Jesus is there with us, with his Church. He never abandons us, even when he seems asleep and indifferent to what is happening.

To help us understand this, here is a commentary by St Augustine : « When we say that God sleeps, it is we who sleep ; and when we say that God rises, it is we who wake up. In fact, the Lord was sleeping in the boat, and if it was shaken, it was because Jesus was sleeping. Your boat is your heart. And Jesus, in the boat, is the faith in your heart. If you remember your faith, your heart is not troubled, but if you forget your faith, Christ falls asleep and you risk being shipwrecked… « 

We do not hesitate to call out Christ forcefully in the heart of our storms. The disciples did so. Let us never doubt the presence of the Lord even when everything goes wrong. Let us trust! Let us not be afraid! Let us give thanks to the risen Lord who is always present at the heart of our lives and our storms.

Deacon Michel Houyoux

Links to other Christian websites

◊  Ignatius Pew Missal  : click here to read the paper → Twelfth Sunday in Ordinary Time in year B

◊  Sunday prep.org : click here to read the paper → Homilies for the 12th Sunday in Ordinary Time (Year B)

   Deacon Roy’s homily for the 12th Sunday in Ordinary Time

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