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Mardi de la douzième emaine du temps ordinaire-année B

Posté par diaconos le 15 juin 2021

Jésus Aujourd'hui

# La Règle d’or est une éthique de réciprocité dont le principe fondamental est énoncé dans presque toutes les grandes religions et cultures : « Traite les autres comme tu voudrais être traité » ou « Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse ». Cette forme de morale universelle se retrouve aussi bien dans les préceptes philosophiques de l’Égypte antique et de l’Antiquité grecque que dans les religions orientales (hindouisme, bouddhisme, taoïsme, confucianisme…), proche-orientales ou occidentales (judaïsme, christianisme, islam) ou encore dans l’humanisme athée.

La formulation la plus répandue de la Règle d’or en Occident est « Tu aimeras ton prochain comme toi-même », commandement de la Torah ou Ancien Testament exprimé dans le Lévitique (Lv 19, 18), développé à l’époque de Jésus de Nazareth par le rabbin Hillel et par les milieux pharisiens, et que Jésus cite (Mt 22, 37-40 comme étant l’essence des six commandements du Décalogue qui se rapportent aux relations humaines (Ex 20 12-17).

Cette règle constitue une source d’inspiration essentielle pour l’approfondissement du concept moderne des droits de l’homme. « Tu aimeras ton prochain comme toi-même »,est une règle présentée par Hillel, vers le début de l’ère chrétienne, avant les enseignements de Jésus de Nazareth : « Ce que tu ne voudrais pas que l’on te fît, ne l’inflige pas à autrui. C’est là toute la Torah, le reste n’est que commentaire.

Maintenant, va et étudie. » – Talmud de Babylone, traité Shabbat 31a, à un homme qui lui demande de lui expliquer le sens de la Torah, « le temps de rester debout sur un pied ». C’est cette règle que l’on trouve initialement dans le livre de Tobie (4:15). Sous une forme primitive, la loi du talion est un progrès dans la mesure où elle s’oppose à la vengeance incontrôlée et disproportionnée. La vengeance n’est pas condamnée mais doit être « juste » : « Ne fais aux autres que ce qu’ils t’ont fait ».

De l’évangile selon Matthieu

43 Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi. 44 Eh bien ! moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, 45 afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes.

46 En effet, si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? 47 Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? 48 Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait. (Mt 5, 43 -48)

Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi

« Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. » :  La première partie de ce précepte était seule dans la loi , la seconde était une glose du pharisaïsme, qui entendait par le prochain les Juifs, à l’exclusion des hommes de nationalités différentes. Ceux-ci étaient des ennemis qu’on pouvait haïr, et l’on n’hésitait pas à appliquer ce principe à des ennemis personnels. La loi prescrivait tout le contraire et la conduite des Israélites pieux donnait un exemple tout opposé. 

L’amour du prochain, dans sa plénitude, ne fut enseigné que par Jésus, et qu’il est une création de l’Évangile dans le cœur du chrétien. « Bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent et priez pour ceux qui vous outragent et vous persécutent. » .

Jésus prononça ces paroles, qui présentèrent une progression remarquable, à la fois dans le mal à souffrir et dans le bien à faire. D’une part des ennemis qui maudissent, haïssent, persécutent, d’autre part des chrétiens qui aiment, bénissent, font du bien, prient. De part et d’autre on passe des sentiments aux actes.

Voici donc trois degrés de charité envers des ennemis : les aimer, leur faire du bien, prier pour eux. Le dernier est celui qu’on croit pouvoir faire le plus aisément, mais c’est pourtant le plus difficile, parce que c’est celui qu’on fait par rapport à Dieu. Rien ne doit être plus sincère, ni plus cordial, ni plus véritable, que ce qu’on présente à Celui qui voit tout jusqu’au fond du cœur. (Bossuet)

Motif suprême de la morale chrétienne, être en réalité fils de Dieu, animés de son Esprit, lui ressembler comme un fils ressemble à son père, l’imiter dans nos sentiments et notre vie. Votre Père ; jamais Jésus ne dit notre Père, en se comprenant dans ce mot avec ses disciples ; mais toujours mon Père ou votre Père.

Son soleil  : magnifique appellation ! Lui-même a fait le soleil et le gouverne, et le possède en sa seule puissance. (Bengel)  Les bienfaits de Dieu dans la création, même envers ses ennemis, sont offerts à notre imitation. Ces arguments tirés de la nature, qui dévaste aussi et détruit parfois ne suffiraient pas pour nous faire connaître et aimer Dieu comme notre Père, mais ils parlent au sentiment religieux, et Jésus leur prêta son autorité.

Après  avoir motivé l’amour des ennemis par l’obligation d’être fils du Père, Jésus présenta un second motif en faveur du même précepte : Aimer ceux qui nous aiment est naturel au cœur de l’homme et ne saurait prétendre à une récompense. Les péagers mêmes le firent. Les Juifs haïssaient et méprisaient ces hommes qui s’étaient mis au service de la domination romaine pour prélever des impôts détestés, et qui le faisaient souvent avec dureté et injustice. Aussi dans l’Évangile sont-ils nommés avec les pécheurs les plus décriés :  « Les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. » (Lc 15, 1)

L’amour divin répandu dans le cœur, ne connaît pas et ne veut pas de bornes. Il tend à une perfection toujours plus idéale et toujours plus complète. Le but étant expliqué par Jésus à ses disciples : « Donne ce que tu ordonnes, Seigneur, et ordonne ce que tu veux ! » (Saint Augustin)

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  Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, et ton prochain comme toi-même » – Lectio Divina

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Dodicesima domenica del Tempo Ordinario-Anno B

Posté par diaconos le 15 juin 2021

Chi è che anche il vento e il mare gli obbediscono ?

# La tempesta calmata è un miracolo attribuito a Gesù Cristo. È citato in tutti e tre i Vangeli sinottici. È un simbolo che Cristo è venuto a portare la pace a un’umanità presa dalle onde tumultuose della vita. Si dice che questo episodio abbia luogo sul lago Genezareth o sul lago Tiberiade, o sul mare di Galilea o sul lago Kinneret.

Réveillé, il menaça le vent et dit à la mer : « Silence, tais- toi ! » Le vent tomba, et il se fit un grand calme

È un lago d’acqua dolce con una superficie di 160 km2 situato nel nord-est di Israele tra le alture del Golan e Galilea Cristo dorme nella tempesta, è un olio su tela, 51 × 61 cm, di Eugene Delacroix circa 1853, conservato al Metropolitan Museum of Art di New York.

Delacroix ha dipinto almeno sei versioni di questo passaggio del Nuovo Testamento: svegliato dai suoi discepoli terrorizzati, Cristo li rimprovera per la loro mancanza di fiducia nella Provvidenza.

Questo episodio si chiama il Miracolo della tempesta calmata. Il lago di Genezareth o lago di Tiberiade, o mare di Galilea, lago Kinneret, è un lago d’acqua dolce con una superficie di 160 chilometri quadrati situato nel nord-est di Israele tra le alture del Golan e la Galilea. Nelle prime opere, il paesaggio marino è più importante; in quelle successive, come qui, la barca di Cristo è più importante.

Un’altra opera dello stesso periodo, di composizione simile, olio su tela, 46 × 54 cm, si trova al Portland Art Museum. Un’altra vista, più lontana, è nel Walters Art Museum. Anche questo è un olio su tela, 60 × 73 cm, prodotto nel 1854.

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Dal Vangelo secondo Marco

35 Quel giorno, quando venne la sera, disse ai suoi discepoli: « Andiamo dall’altra parte ».  » 36 Lasciando la folla, presero Gesù, così com’era, nella barca, e altre barche lo accompagnarono. 37 Si alzò una violenta tempesta. Le onde si infrangevano contro la barca, tanto che si stava già riempiendo. 38 Lui dormiva sul cuscino nella parte posteriore. I discepoli lo svegliarono e gli dissero: « Maestro, ci siamo persi; non ti importa? « 

39 Svegliatosi, minacciò il vento e disse al mare: « Taci! « Il vento si placò e ci fu una grande calma. 40 Gesù disse loro: « Perché avete tanta paura? Non avete ancora fede? « 41 Essi erano molto spaventati e si dicevano l’un l’altro: « Chi è costui, che persino il vento e il mare gli obbediscono ? «  (Mc 4, 35-41)

Non dobbiamo avere paura !

 Quel giorno, quando si fece sera, Gesù disse ai suoi discepoli: « Passiamo dall’altra parte » (Mc 4,35). Quel giorno non era un giorno qualunque, Pietro lo ricordò per tutta la vita. Venne la sera, non solo la dolcezza della sera che scende, ma anche l’ora di tutti i pericoli, l’ora delle prove (Mc 14,17). L’altra riva, non solo la riva opposta del lago, ma anche quel grande passaggio all’altra riva, che è il destino di ogni persona, la sera della sua vita, e che è il suo grande giorno, il giorno di Dio, per il quale tutti gli altri giorni lo preparano.

Tu mi inviti, Signore, a passare dall’altra parte, a superare la mia timidezza per annunciare la Buona Novella del Vangelo, a impegnarmi al servizio dei miei fratelli, a rompere con le mie cattive abitudini.

Mentre attraversava il lago di Tiberiade, Gesù si addormentò nella parte posteriore della barca. Il vento si alzò e la forza del vento aumentò così fortemente che la loro barca era in pericolo di affondare: « Venne una violenta tempesta, con onde che si infrangevano sulla barca, tanto che già si riempiva d’acqua.  » (Mc 4, 37)

Il lago di Tiberiade è famoso per le sue inaspettate e violente burrasche che scendono dalle alture del Golan. Ma non c’è bisogno di essere in mare per sperimentare le tempeste. Tutte le lingue del mondo usano questa parola per designare la prova improvvisa che colpisce qualcuno: beffa, incidente, fallimento e ricaduta, paura di perdere il lavoro, una malattia grave che viene diagnosticata….

I suoi compagni lo svegliano e gli gridano : « Siamo perduti; non ti importa ?  » (Mc 4, 38b) Questa è una bella preghiera che potremmo pregare nei nostri tempi di prova. Quali sono le mie tempeste ? Dio li calmerà? Sembra che tu stia dormendo Signore, sto lottando da solo, questo non ti preoccupa ?

« Trasportati in cielo, ricadendo nell’abisso, erano malati di stomaco. Nella loro angoscia gridarono al Signore, ed egli li fece uscire dalla loro angoscia, facendo tacere la tempesta, facendo tacere le onde » (Sal 107, 26-29) Fu nel mezzo della tempesta che il Signore ricordò a Giobbe che Lui è il padrone, capace di porre limiti e fermare l’orgoglio delle sue onde. Allora Giobbe si inchinò nella fede.

I discepoli di Gesù, esperti pescatori, avevano il terrore di perdersi. In realtà, mancava loro solo la fede, cioè la fiducia dell’amore, avendo indubbiamente capito Cristo a modo nostro. (2a lettura) Non è una fede qualsiasi che calma le nostre tempeste interiori, è la fede in Gesù Cristo, morto e risorto. Gesù è vicino a noi, invisibile. Certo, non ci toglie le difficoltà, ma ci dà la forza interiore per sopportarle : « Dove abbonda il male, la mia grazia trabocca ».

Per tutta la sua vita, Gesù ci ha mostrato che la nostra condizione non lo lascia indifferente. Ci promette la felicità. Il nostro tempo è breve, non dimentichiamolo. Confidiamo che Gesù ci aiuti ad attraccare al porto dell’eternità, dove l’amore festeggia con gioia. Il grande messaggio di questo Vangelo è che in mezzo alla tempesta Gesù è lì con noi, con la sua Chiesa. Non ci abbandona mai, anche quando sembra addormentato e indifferente a quello che succede.

Per aiutarci a capire questo, ecco un commento di Sant’Agostino: « Quando diciamo che Dio dorme, siamo noi che dormiamo; e quando diciamo che Dio si alza, siamo noi che ci svegliamo. Infatti, il Signore dormiva nella barca, e se essa era scossa, era perché Gesù stava dormendo. La tua barca è il tuo cuore. E Gesù, nella barca, è la fede nel tuo cuore. Se ti ricordi della tua fede, il tuo cuore non è turbato, ma se dimentichi la tua fede, Cristo si addormenta e tu rischi di naufragare… « 

Non esitiamo a chiamare con forza Cristo nel cuore delle nostre tempeste. I discepoli l’hanno fatto. Non dubitiamo mai della presenza del Signore anche quando tutto va male. Confidiamo! Non dobbiamo avere paura! Rendiamo grazie al Signore risorto che è sempre presente nel cuore della nostra vita e delle nostre tempeste.

Diacono Michel Houyoux

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  PadreFernando Armellini  : « Dodicesima domenica del Tempo Ordinario-Anno B »

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Lundi de la onzième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire

Posté par diaconos le 14 juin 2021

Moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant

Image du Blog christroidumonde.centerblog.net

Les premiers signes de la loi du talion sont trouvés dans le Code de Hammurabi, en 1730 avant notre ère, dans le royaume de Babylone. Cette loi permet ainsi d’éviter que les personnes fassent justice elles-mêmes et introduit un début d’ordre dans la société en ce qui concerne le traitement des crimes. Le Code d’Hammurabi se présente sous la forme d’une liste de plus de deux cents jurisprudences et nombre d’entre elles sont empreintes de cette juste réciprocité du crime et de la peine.
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Comme dans les jurisprudences 2291, 2302 et 2313 où si l’effondrement d’une maison tue, respectivement, le propriétaire, le fils ou l’esclave du propriétaire, c’est le constructeur de la maison qui doit être condamné à mort dans le premier cas, le fils du constructeur dans le second et dans le dernier cas, le prix de l’esclave doit être versé au propriétaire4. On lit chez Eschyle (Choéphores, 313) : « Qu’un coup meurtrier soit puni d’un coup meurtrier ; au coupable le châtiment.
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Il se peut que la loi du talion entende lutter contre une escalade de la violence individuelle en limitant celle-ci au niveau de la violence subie. La notion contemporaine de légitime défense procède du même esprit en exigeant que toute riposte soit proportionnée à l’attaque. Un flou d’interprétation subsiste, car il n’est nulle part précisé clairement que la loi du talion ne représente que le maximum autorisé de la riposte.
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Certaines interprétations la présentent au contraire comme la riposte adéquate, ce qui peut conduire à des violences et contre-violences n’ayant jamais de fin. Considérée dans ce dernier cas comme barbare, injuste, et de toute façon contraire aux intérêts de l’ordre public, elle est remplacée pour certains crimes par des amendes pécuniaires ou des peines d’emprisonnement, que l’on peut considérer comme les premières peines alternatives.
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Elles ne satisfont pas pour autant forcément la victime, et on peut sans doute repenser à la sagesse du pionnier Daniel Boone qui, élu juge par ses concitoyens, prononçait au contraire des peines de réparation, centrées sur la victime et non sur le malfaiteur. Ainsi, celui qui avait blessé un cheval se voyait condamné à tirer la charrue à sa place jusqu’à ce que la bête en soit de nouveau capable. En anglais courant, on retrouve le même principe dans le terme retaliation qui exprime bien le même sentiment de riposte, et qui partage la même origine.
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De l’évangile selon Matthieu

38 Vous avez appris qu’il a été dit : Œil pour œil, et dent pour dent. 39 Eh bien ! moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant ; mais si quelqu’un te gifle sur la joue droite, tends-lui encore l’autre. 40 Et si quelqu’un veut te poursuivre en justice et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau. 41 Et si quelqu’un te réquisitionne pour faire mille pas, fais-en deux mille avec lui. 42 À qui te demande, donne ; à qui veut t’emprunter, ne tourne pas le dos ! » (Mt 5, 38-42)

La loi du talion

Dans la législation mosaïque, ces paroles prescrivaient au juge d’infliger au coupable une peine correspondant exactement et matériellement au délit commis :  » Oeil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied, » (Ex 21, 24) Ce fut la loi du talion, admise aussi dans les XII tables du droit romain, ce fut la rigoureuse justice.

Résister aux méchant, c’est rendre le mal pour le mal : la loi du talion et celle du cœur de l’homme est, en recevant un soufflet ou une injure quelconque, de le rendre à l’instant. Jésus voulut, et ses apôtres après lui, qu’au lieu d’exercer ainsi la vengeance, le chrétien souffre plutôt une nouvelle injure, et c’est là ce qu’il faut entendre par présenter l’autre joue.

Entamer un procès dont l’objet serait de t’enlever ton vêtement de dessous chez les Orientaux ; au lieu de soutenir ce procès qui provoquerait la haine et d’autres querelles, souffre plutôt une seconde perte plus grande, celle du manteau. Telle fut aussi la morale de saint Paul.  « Quiconque te contraindra de faire un mille, fais-en deux avec lui. » (Mt 5, 41)

L’expression fut empruntée à un usage oriental introduit par les Perses, d’après lequel les employés de l’état et en particulier les courriers postaux, étaient autorisés à requérir des hommes pour porter un message, un fardeau, ou autre chose.

Donner, prêter, exigent le discernement de la vérité, non moins que le désintéressement de la charité. Mais les disciples de Jésus préchèrent plus souvent à cet égard par trop de retenue que par trop d’abandon.

Diacre Michel Houyoux

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  Moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant

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Onzième dimanche du Temps Ordinaire

Posté par diaconos le 13 juin 2021

Peut être une image de plein air

C’est la plus petite de toutes les semences, mais quand elle grandit, elle dépasse toutes les plantes potagères

# La parabole du grain de sénevé dénommée aussi le sénevé ou, le grain de moutarde, est une métaphore sur le christianisme. Cette parabole se trouve dans l’Évangile selon Matthieu, chapitre 13, versets 31 et 32 : « Jésus leur proposa une autre parabole, et il dit : le royaume des cieux est semblable à un grain de sénevé qu’un homme a pris et semé dans son champ.
C’est la plus petite de toutes les semences ; mais, quand il a poussé, il est plus grand que les légumes et devient un arbre, de sorte que les oiseaux du ciel viennent habiter dans ses branches. » Selon Jean Chrysostome, dans son homélie 46 chapitre 2, le grain de sénevé est en fait l’image des Évangiles, qui ont grandi et sont devenus une des paroles les plus répandues sur toute la terre1. Le grain de sénevé, c’est aussi la foi de tout homme.
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De l’Évangile selon saint Marc
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En ce temps-là, parlant à la foule, Jésus disait : « Il en est du règne de Dieu comme d’un homme qui jette en terre la semence : nuit et jour, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment. D’elle-même, la terre produit d’abord l’herbe, puis l’épi, enfin du blé plein l’épi. Et dès que le blé est mûr, il y met la faucille, puisque le temps de la moisson est arrivé. »
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Il disait encore : « À quoi allons-nous comparer le règne de Dieu ? Par quelle parabole pouvons-nous le représenter ? Il est comme une graine de moutarde : quand on la sème en terre, elle est la plus petite de toutes les semences. Mais quand on l’a semée, elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères ; et elle étend de longues branches, si bien que les oiseaux du ciel peuvent faire leur nid à son ombre. » Par de nombreuses paraboles semblables, Jésus leur annonçait la Parole, dans la mesure où ils étaient capables de l’entendre. Il ne leur disait rien sans parabole, mais il expliquait tout à ses disciples en particulier. (Mc 4, 26-34)
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Auteur +PÈRE MARIE LANDRY C+MPS
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Il en est du règne de Dieu comme d’un homme qui jette le grain dans son champ

Qui est à la tête de ce royaume des cieux dont l’Évangile nous parle aujourd’hui ? « Qui donc est ce roi de gloire ? C’est le Seigneur, Dieu de l’univers ; c’est lui, le roi de gloire. » (Ps 23, 10) « Toi, Dieu, tu es mon roi. » (Ps 43, 5)« Heureux ceux qui ont entendu la Parole dans un cœur bon et généreux, qui la retiennent et portent du fruit par leur persévérance. » (Lc 8, 15) Donne-nous, Seigneur ce cœur bon et généreux qui porte du fruit.
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Aujourd’hui, Jésus nous offre deux images d’une grande force spirituelle: la parabole de la semence qui grandit et la parabole de la graine de moutarde. Ce sont des images de la vie ordinaire, familières aux hommes et aux femmes qui l’écoutent, accoutumés à semer, arroser et récolter. Jésus utilise ce qu’ils connaissent —l’agriculture— pour leur montrer ce qui leur est moins familier: le Royaume de Dieu.
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Effectivement, le Seigneur leur révèle quelque chose de son royaume spirituel. Dans la première parabole, il leur dit: «Il en est du règne de Dieu comme d’un homme qui jette le grain dans son champ» (Mc 4, 26). Et il introduit la seconde en disant : «A quoi pouvons-nous comparer le règne de Dieu ?  Il est comme une graine de moutarde. (Mc 4, 30).
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La plupart d’entre nous n’avons presque plus rien de commun avec les hommes et les femmes du temps de Jésus. Cependant ces paraboles continuent de trouver un écho dans nos mentalités modernes, car derrière le fait de semer, d’arroser et de récolter, nous saisissons ce que Jésus est en train de nous dire: Dieu a placé quelque chose de divin dans nos cœurs humains.
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Qu’est-ce que le Royaume de Dieu ? C’est Jésus lui-même, nous rappelle Benoit XVI. Et notre âme est le lieu essentiel où se trouve le Royaume de Dieu. Dieu veut vivre et grandir à l’intérieur de nous ! Cherchons la sagesse de Dieu et obéissons à ses insinuations dans notre âme ; si nous le faisons, alors notre vie acquerra une force et une intensité difficiles à imaginer.
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Si nous correspondons patiemment à sa grâce, sa vie divine croîtra en nous comme la semence pousse dans le champ. Le mystique médiéval Maître Eckhart l’a joliment dit :«La semence de Dieu est en nous. Si le paysan est intelligent et travailleur, elle grandira pour devenir Dieu, dont elle est la semence; ses fruits seront la nature de Dieu. La semence de la poire devient poirier; celle de la noix, noyer ; la semence de Dieu devient Dieu».
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Le Royaume des cieux, c’est la bonne terre et c’est le cœur de l’homme. Mais où est-elle la bonne terre ? Seigneur, toi qui dis du cœur de l’homme : « Si donc vous, qui êtes mauvais» (Mt 7, 11) ou « Jésus, lui, ne se fiait pas à eux, parce qu’il les connaissait tous et n’avait besoin d’aucun témoignage sur l’homme ; lui-même, en effet, connaissait ce qu’il y a dans l’homme. » (Jn 2, 24-25), y a-t-il une bonne terre où ton Royaume puisse croître ?
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En regardant notre cœur, nous voyons bien qu’il n’y a pas beaucoup de bonne terre en lui. Mais avec le prophète Isaïe nous restons pourtant pleins de joie : « Le désert et la terre de la soif, qu’ils se réjouissent ! Le pays aride, qu’il exulte et fleurisse comme la rose, qu’il se couvre de fleurs des champs, qu’il exulte et crie de joie ! » (Is 35, 1)
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«Voici que je fais une chose nouvelle : elle germe déjà, ne la voyez-vous pas ? Oui, je vais faire passer un chemin dans le désert, des fleuves dans les lieux arides.» (Is 43, 19) Telle est notre espérance ! Que dans nos cœurs arides, pourvu que l’on te regarde toi, notre seul Seigneur, puissent pousser de beaux épis avec des grains à pleine poignée.
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La patience est une grande vertu qui nous apporte la paix. Aujourd’hui, j’essaie de mettre en application le conseil que donne saint François de Sales : « Soyez patient avec tout le monde, mais surtout avec vous-mêmes ! »
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Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux ; cliquez ici pour lire l’article → Dimanche de la onzième Semaine du Temps Ordinaire — Année B

   Homélie du Père Santiago Martín FM

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