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Vingt-huitième dimanche du Temps Ordinaire -Année Paire

Posté par diaconos le 8 octobre 2024

Tu peux être sauvé si tu ne renonces pas à la vérité | Chant chrétien ...

De l’Évangile de Jésus Christ selon Marc

En ce temps-là, Jésus se mettait en route quand un homme accourut et, tombant à ses genoux, lui demanda : « Bon Maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle en héritage ? » Jésus lui dit : « Pourquoi dire que je suis bon ? Personne n’est bon, sinon Dieu seul.  Tu connais les commandements : Ne commets pas de meurtre, ne commets pas d’adultère ,ne commets pas de vol, ne porte pas de faux témoignage, ne fais de tort à personne, honore ton père et ta mère. »

L’homme répondit : « Maître, tout cela, je l’ai observé depuis ma jeunesse. » Jésus posa son regard sur lui, et il l’aima. Il lui dit : « Une seule chose te manque : va, vends ce que tu as   et donne-le aux pauvres ;alors tu auras un trésor au ciel. Puis viens, suis-moi. » Mais lui, à ces mots, devint sombre et s’en alla tout triste, car il avait de grands biens. Alors Jésus regarda autour de lui et dit à ses disciples : « Comme il sera difficile à ceux qui possèdent des richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! »

Les disciples étaient stupéfaits de ces paroles. Jésus reprenant la parole leur dit : « Mes enfants, comme il est difficile d’entrer dans le royaume de Dieu ! Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. » De plus en plus déconcertés, les disciples se demandaient entre eux : « Mais alors, qui peut être sauvé ? »  Jésus les regarde et dit : « Pour les hommes, c’est impossible, mais pas pour Dieu ; car tout est possible à Dieu. »

Pierre se mit à dire à Jésus : « Voici que nous avons tout quitté pour te suivre. »  Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : nul n’aura quitté, à cause de moi et de l’Évangile, une maison, des frères, des sœurs, une mère, un père, des enfants ou une terre sans qu’il reçoive, en ce temps déjà, le centuple, maisons, frères, sœurs, mères, enfants et terres, avec des persécutions, et, dans le monde à venir, la vie éternelle. » ((Mc 10, 17-30)

L’entretien avec le riche

Comme Jésus se mit en chemin, un homme accourut, se jeta à ses genoux, et, l’appelant : Bon Maître, lui demanda ce qu’il devait faire pour hériter la vie éternelle. Jésus commença par repousser ce titre. Dieu seul est bon. Puis il renvoya son interlocuteur aux commandements de la seconde table du Décalogue. Cet homme déclara qu’il les a observés dès sa jeunesse. Jésus jeta sur lui un regard de profonde tendresse et lui dit de donner aux pauvres ce qu’il possédait et de le suivre. Affligé de cette parole, cet homme s’en alla tout triste.

Déclarations de Jésus à ses disciples sur le danger des richesses

Alors Jésus regardant ses disciples déclara que les riches entreront difficilement dans le royaume de Dieu. Pour répondre à l’étonnement des disciples, il ajouta qu’il fut difficile que ceux qui se confièrent dans les richesses puissent entrer dans le royaume ; un chameau passerait plutôt par le trou d’une aiguille. Ses disciples étant encore plus étonnés et se demandant l’un à l’autre : « Qui peut être sauvé ? Jésus leur dit que cela est impossible aux hommes, mais que tout est possible à Dieu».

Pierre constata avec satisfaction qu’eux, les disciples, quittèrent pour suivre Jésus. Jésus déclara que tout sacrifice fait pour lui et pour l’Évangile est récompensé dès maintenant et dans l’éternité, mais plusieurs des premiers seront les derniers et les derniers les premiers.

Le jeune homme riche, danger des richesses, de la récompense à venir

Les trois évangélistes rapportèrent ce trait à la suite de la bénédiction des petits enfants. Plusieurs détails caractéristiques et importants sont propres à Marc. Jésus sortait de la maison où il s’était arrêté et se mettait en chemin pour continuer son voyage. Par ces mots : étant accouru, s’étant jeté à ses genoux, Marc dit d’une manière dramatique la scène et nous montre l’empressement de cet homme à obtenir de Jésus une réponse à la question qui le tourmentait, aussi bien que la profonde vénération que Jéssus lui inspirait.

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Vingt-quatrième dimanche du Temps Ordinaire – Année Paire

Posté par diaconos le 9 septembre 2024

Tu es le Christ… Il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup ...

# Le Fils de l’Homme est une figure eschatologique en usage dans les milieux apocalyptiques judaïques dès la période post-exilique. Cette expression apparaît notamment dans le Livre de Daniel. Dans les évangiles, c’est le titre que reprend le plus souvent Jésus lorsqu’il parle de lui-même. L’expression elle-même est la traduction littérale du grec uios tou anthrôpou, décalque de l’araméen bar nasha, mots employés au temps de Jésus comme substitut linguistique pour « être humain ».

Les interprétations auxquelles elle a donné lieu dans le christianisme ont fait glisser le sens initial vers l’humanité de Jésus. Sa plus ancienne attestation remonte au septième chapitre du Livre de Daniel, daté de la persécution d’Antiochos Épiphane, peu avant la révolte des Maccabées (vers 160 av. J.-C.) On trouve plus de quatre-vingt passages dans le Nouveau Testament où Jésus de Nazareth se nomme lui-même « Fils de l’homme ». C’est le titre qu’il employa le plus fréquemment lorsqu’il parla de lui-même. Il se présenta comme le futur juge eschatologique.

# La kénose est une notion de théologie chrétienne exprimée par un mot grec, κένωσις, « action de vider, de se dépouiller de toute chose » ; le sens de cette notion dans le christianisme s’éclaire par l’Épître de Paul aux Philippiens (Ph 2,6) Cette notion a suscité de nombreux développements d’une théologie qui insiste beaucoup sur l’abaissement de Dieu. Par amour, Dieu se dépouille de ses autres attributs divins comme la toute-puissance, la gloire, l’impassibilité, la perfection, l’auto-suffisance, la Providence qui gouverne le monde.

La théologie de la kénose aborde le mystère du mal en affirmant que c’est d’abord Dieu qui souffre et non l’homme : « Mais non, Dieu ne permet jamais le mal, il en souffre, il en meurt, il en est d’abord la victime ». La théologie de la kénose est formalisée par les Pères de l’Église, et s’inscrit dans les débats christologiques des premiers conciles. Ainsi, la kénose n’atteint pas la nature divine du Christ, mais seulement son humanité. Pour Paul de Tarse, la théologie de la kénose affirme que l’incarnation du Verbe correspond à un renoncement aux privilèges divins usuels : Dieu n’est qu’Amour et les attributs de Dieu ne sont que les attributs de l’Amour. Pour Moltmann, un Dieu qui n’est que tout-puissant est un être imparfait.

# Le nom « satan » apparaît d’abord dans la Bible hébraïque. Pour Daniel E. Gershenson, il existe une forte possibilité pour que le nom « satan » provienne du grec et son étymologie serait « celui qui habite dans les cieux » Dans la tradition chrétienne, Satan est mentionné dans le Livre de Job et dans les Évangiles par Jésus qui le qualifie de « prince de ce monde ». Il est identifié au chef des anges déchus. Cette conception s’appuie sur les écrits bibliques : l’ange rebelle fut déchu selon Isaïe et Ézéchiel dans l’Ancien Testament et Pierre et Jude dans le Nouveau Testament

Selon l’enseignement du catéchisme de l’Église catholique romaine, les anges furent tous créés par Dieu pour être bons mais certains devinrent mauvais et se retournèrent contre leur créateur. Les anges n’ayant pas besoin de la foi puisqu’ils ont déjà la connaissance de toutes les choses célestes, leur rébellion contre Dieu constitue un acte impardonnable pour ceux qui le disent, donc les hommes (qui l’écrivent), à savoir que trahir l’Éternel c’est aussi trahir le Temps, c’est une chute fatale, une erreur fatale. Matthieu qualifia cette rébellion de péché impardonnable dans cet âge ou un âge à venir. Satan est identifié également au Serpent de la Genèse.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Marc

En ce temps-là, Jésus s’en alla, ainsi que ses disciples, vers les villages situés aux environs de Césarée-de-Philippe. Chemin faisant, il interrogeait ses disciples : «Au dire des gens, qui suis-je ?» Ils lui répondirent : «Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres, un prophète.» Et lui les interrogeait :  «Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? Pierre, prenant la parole, lui dit : «Tu es le Christ.» Alors, il leur défendit vivement  de parler de lui à personne. Il commença à leur enseigner  qu’il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes,  qu’il soit tué,  et que, trois jours après, il ressuscite. 

Jésus disait cette parole ouvertement. Pierre, le prenant à part,  se mit à lui faire de vifs reproches.   Mais Jésus se retourna et, voyant ses disciples, il interpella vivement Pierre : « Passe derrière moi, Satan ! Tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. » Appelant la foule avec ses disciples, il leur dit : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie  la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile la sauvera. » (Mc 8, 27-35)

Les dis­ciples crurent en Jésus

Les dis­ciples crurent en Jésus et le confessèrent comme le Christ, le Fils de Dieu, il put leur en par­ler ou­ver­te­ment, et même il le fit, afin de dis­si­per si pos­sible dans leur es­prit les fausses idées mes­sia­niques qu’ils eurent encore, et de les pré­pa­rer à par­ta­ger ses hu­mi­lia­tions et ses dou­leurs. Marc (Mc 8.31) et Luc (Lc 9.20-22) mirent aussi cette pré­dic­tion dans un rap­port di­rect avec la confes­sion de Pierre. Marc ajouta qu’il leur dit hardiment cette pa­role. C’est quand la vraie foi est née que le chré­tien doit s’at­tendre à la contra­dic­tion et à la souf­france.

Quant à Jé­sus, il le fallait, dit-il. Mys­té­rieuse né­ces­sité, fon­dée sur le dé­cret de la jus­tice et de la mi­sé­ri­corde de Dieu, an­noncé dans les Écri­tures. Il le fallait, à moins que le monde ne dût pé­rir dans son pé­ché. C’est ce que Dieu ne vou­lut pas, et Jé­sus ac­cepte par amour la vo­lonté de son Père : « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle.» (Jn 3, 14)

Le san­hé­drin était com­posé de trois classes d’­hommes : les anciens, les grands sacrificateurs et les scribes, ou doc­teurs de la loi. Il y eut quelque chose de so­len­nel dans la ma­nière dont Jé­sus les nomma en dé­tail et les vit conju­rés contre lui pour le tuer. Ce fut là la rup­ture tra­gique de la théo­cra­tie avec le Mes­sie et son règne ! Après la dé­faite, le triomphe, après la mort, la vie ! Si l’une de ces pré­dic­tions ac­ca­bla les dis­ciples, l’autre fut des­ti­née à les re­le­ver. Mais ici la cri­tique trouva une pierre d’a­chop­pe­ment, et l’on ne put nier qu’il n’y eut une difficulté.

Ne pou­vant ré­soudre la ques­tion, les uns révoquèrent en doute la pré­dic­tion, d’autres, Meyer par exemple, sup­posèrent que cette pré­dic­tion fut vague et obs­cure. Les évan­gé­listes eux-mêmes ne nous donnèrent-ils pas le mot de l’é­nigme ? Rem­plis en­core de leur pré­jugé juif concer­nant un Mes­sie glo­rieux, ils ne com­prirent ab­so­lu­ment rien à cette pré­dic­tion de ses souf­frances et de sa ré­sur­rec­tion : « Mais ils ne comprirent rien à cela ; c’était pour eux un langage caché, des paroles dont ils ne saisissaient pas le sens. » (Lc 18, 34)

L’exemple de Pierre prouva qu’il en­tendit mieux les pa­roles de Jé­sus, mais qu’il re­fusa avec dé­ci­sion d’en­trer dans sa pen­sée. Com­ment donc un évé­ne­ment aussi ex­tra­or­di­naire que la ré­sur­rec­tion ne leur au­rait-il pas paru in­croyable ? Et alors même qu’ils n’au­raient pas man­qué à ce point de l’in­tel­li­gence de ce mys­tère, n’y eut-t-il pas une im­mense dis­tance entre comprendre et croire ?  Cette répréhension que Pierre se per­mit eut sans doute pour but de convaincre Jé­sus qu’il fut des­tiné à tout autre chose qu’à une telle fin. Il y eut de l’a­mour pour Jésus dans cette émo­tion de Pierre, mais plus d’i­gno­rance, même quand il in­voqua sur lui la mi­sé­ri­corde.

L’as­su­rance avec la­quelle Pierre af­firma que cela n’arrivera pas, lui at­tira la sé­vère pa­role de Jé­sus  : « Va arrière de moi, Satan, tu m’es en scandale, parce que tu ne penses pas les choses qui sont de Dieu, mais celles qui sont des hommes. » Jé­sus se dé­tourna avec in­di­gna­tion. Sur ce mot sé­vère : Va, arrière de moi«  Satan si­gni­fie l’adversaire, ce­lui qui ré­siste ; mais ce nom était donné cou­ram­ment au diable  et Jé­sus, en ap­pe­lant ainsi Pierre, voulut lui faire com­prendre qu’il fit dans ce mo­ment l’œuvre du ten­ta­teur.

Ce qui le prouva, ce fut ce scandale  que Jé­sus trouva dans les pa­roles de Pierre. Jésus eut be­soin de toute sa sainte ré­so­lu­tion et de toute sa force pour al­ler au-de­vant de ses souf­frances. Pierre lui pré­sen­ta la même ten­ta­tion que Sa­tan au désert, en lui of­frant les royaumes du monde et leur gloire  : « Le diable le transporta encore sur une montagne très élevée, lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire, et lui dit : « Je te donnerai toutes ces choses, si tu te prosternes et m’adores. » (Mt 4, 8-9)

Pierre n’at­tacha pas sa pen­sée à ses grands des­seins concer­nant la ré­demp­tion du monde par les souf­frances du Mé­dia­teur, mais aux idées char­nelles d’un Mes­sie glo­rieux. Mais ces pa­roles, ap­pli­cables en tout temps, ont une por­tée beau­coup plus gé­né­rale. Qui est-il ce­lui qui se pré­sente aux hommes comme l’ob­jet su­prême de leur amour, au­quel ils doivent tout sa­cri­fier, jus­qu’à leur vie même ? Ce­lui qui parle ainsi est Dieu où bien il blasphème en se met­tant à la place de Dieu.

 Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites chrétiens

Église Notre Dame de Vincennes : cliquez ici pour lire l’article →  Homélie Vingt-quatrième dimanche du Temps Ordinaire

◊ Journal chrétien : cliquez ici pour lire l’article →  Jésus manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui

VidéoGod New Evidence : cliquez ici → https://youtu.be/yCh4TWzajF0

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Mercredi de la vingt-deuxième,semaine du Temps Ordinaire -Année Paire

Posté par diaconos le 4 septembre 2024

BD, visuels et diaporamas : Guérison de la belle mère de Pierre - KT42 ...

Capharnaüm la ville où Jésus recruta ses premiers disciples

# Capharnaüm est un village de pêcheurs de l’ancienne province de Galilée, sur la rive nord-ouest du lac de Tibériade (ou lac de Génézareth, ou mer de Galilée) au nord de l’État d’Israël. Sous la dynastie des Hasmonéens, ce village faisait de 6 à 10 hectares et sa population avoisinait les 1 700 personnes.

Capharnaüm était lié à la lecture de l’évangile selon Saint-Marc, sur l’attroupement lors de la venue de Jésus Actuellement, il s’agit d’une grande ville de commerce. Le site fut occupé au IIIe millénaire av. J.-C. et à l’âge du bronze (moyen et récent). Après une période d’abandon à l’âge du fer, le site fut occupé à nouveau au Ve siècle av. J.-C. Une cité fut fondée au début de la dynastie hasmonéenne de Judée, car les monnaies les plus anciennes retrouvées sur le site datent du IIe siècle av. J.-C.

Elle était située près de la frontière de la province de Galilée, sur un embranchement de la route commerciale appelée Via Maris. À l’époque du récit de l’Évangile, Capharnaüm comprenait un poste de douane et une petite garnison romaine commandée par un centurion, ce qui expliqua la présence de l’apôtre Lévi, dit Matthieu, qui avait un bureau d’où il prélevait la taxe maritime sur les pêches et la taxe frontalière sur les marchandises.

Capharnaüm est citée seize fois dans les évangiles, ce qui en fait le lieu le plus cité après Jérusalem : « Lorsque Jésus entendit que Jean avait été jeté en prison, il revint en Galilée. En quittant Nazareth, il se rendit à Capharnaüm, situé à proximité du lac, dans la région de Zabulon et de Naphtali et il y séjourna, se fixant dans la maison de Pierre à partir duquel il rayonna durant son ministère. 

Bourgade de pêcheurs et de paysans ne comptant pas plus de 1 000 habitants, les juifs pieux (comme en atteste la découverte archéologique de récipients de type hérodien destinés aux purifications rituelles) fréquentant la synagogue et proches de la tradition ancestrale furent peu réceptifs à la parole de Jésus qui maudit le village : « Et toi, Capharnaüm, seras-tu donc élevée jusqu’au ciel ? Non, tu descendras jusqu’au séjour des morts !x

Bethsaïde (bourgade voisine de Capharnaüm au bord du lac de Tibériade, mais située de l’autre côté du Jourdain) est présentée dans le Nouveau Testament comme ville d’origine des apôtres Pierre et de son frère André, de Philippe et semble avoir un lien avec Nathanaël. Au IIe siècle, après la destruction de Jérusalem et l’interdiction à tous Juifs d’y pénétrer, Capharnaüm est peuplée de Juifs nazôréens et d’artisans venus du reste de l’Empire byzantin. Il y a 1 500 habitants au Ve siècle[réf. nécessaire]. Une église byzantine est construite sur les restes de ce qui est appelé « la maison de saint Pierre », dont on remarque encore les vestiges.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

    En ce temps-là, Jésus quitta la synagogue de Capharnaüm et entra dans la maison de Simon. Or, la belle-mère de Simon était oppressée par une forte fièvre, et on demanda à Jésus de faire quelque chose pour elle. Il se pencha sur elle, menaça la fièvre, et la fièvre la quitta. À l’instant même, la femme se leva et elle les servait. Au coucher du soleil, tous ceux qui avaient des malades atteints de diverses infirmités les lui amenèrent. Et Jésus, imposant les mains à chacun d’eux, les guérissait. Et même des démons sortaient de beaucoup d’entre eux en criant : « C’est toi le Fils de Dieu ! »

Mais Jésus les menaçait et leur interdisait de parler parce qu’ils savaient, eux, que le Christ, c’était lui.     Quand il fit jour, Jésus sortit et s’en alla dans un endroit désert. Les foules le cherchaient ;
elles arrivèrent jusqu’à lui, 
et elles le retenaient pour l’empêcher de les quitter. Mais il leur dit : « Aux autres villes aussi, il faut que j’annonce la Bonne Nouvelle du règne de Dieu, car c’est pour cela que j’ai été envoyé. »  Et il proclamait l’Évangile dans les synagogues du pays des Juifs. (Lc 4,38-44)

  Jésus guérit la belle-mère de Pierre

Le royaume de Dieu se réfère à la manière dont Dieu désire que les choses soient accomplies maintenant. Par des versets précédant ce texte de l’évangile de Luc, Jésus décrit le royaume de Dieu : Jésus est venu proclamer la bonne nouvelle aux pauvres, guérir ceux qui ont le cœur brisé, prêcher la délivrance à ceux retenus captifs par le péché ou la maladie, pour que les aveugles recouvrent la vue, et pour renvoyer libres ceux que les blessures passées ont opprimés.

Il est venu annoncer une année de pardon et de restauration à tous ceux qui croiraient en lui et recevraient son message. Jésus est venu déclarer la volonté de Dieu, ses voies, et la méthode par laquelle il agit.Lorsque Jésus a dit : «Je dois prêcher le royaume de Dieu», il voulait dire que le royaume de Dieu allait remplacer le royaume de Satan pour les personnes qui le recevraient.

Si vous avez reçu Jésus-Christ comme votre Sauveur et que vous avez fait de lui le Seigneur de votre vie, vous devez prendre exemple sur sa méthode et sur ses principes. Et agir selon sa parole et ses commandements tous les jours.Cela implique de passer du temps à lire et méditer la parole de Dieu, au point d’en être imprégné et d’être dirigé par cette parole de vie. Vous apprendrez ainsi comment son royaume opère. En agissant de la sorte, vous y participerez et permettrez que son règne vienne.

Si vous ne connaissez pas encore Jésus, la porte est grande ouverte. Il ne rejettera jamais celui qui vient à lui (Jean 6, 37). Le royaume de Dieu est la justice, la paix et la joie par le Saint-Esprit. Celui qui sert Christ de cette manière est agréable à Dieu et approuvé des hommes. (Rm 14.17-18)

Aujourd’hui, prenez le temps de considérer vos voies afin de voir si vous opérez selon la méthode de Jésus. S’éloignant de nos indifférences, la peine des autres devient aussi parfois la nôtre, jusqu’à nous demander comment l’apaiser en devenant des acteurs de plus grande humanité.

Ce matin, la Parole nous rejoint là où nous sommes mais surtout, là où nous en sommes. Peut-être êtes-vous confrontés à l’inquiétude, née de ces fièvres physiques ou psychologiques, créant une forme de frontière entre un avant et un après ; une inquiétude se dessine alors dans votre vie. Regardons la mère de Simon ; guérie, elle se mit immédiatement à servir. L’idée du service est une réelle chance pour guérir de nos maux et regarder autrement.

En lisant les Écritures, il apparaît du reste clairement que la proposition de l’Évangile ne consiste pas seulement en une relation personnelle avec Dieu. Et notre réponse d’amour ne devrait pas s’entendre non plus comme une simple somme de petits gestes personnels en faveur de quelque individu dans le besoin, ce qui pourrait constituer une sorte de charité à la carte, une suite d’actions tendant seulement à tranquilliser notre conscience. La proposition est le Royaume de Dieu (Lc 4, 43).

il s’agit d’aimer Dieu qui règne dans le monde. Dans la mesure où il réussira à régner parmi nous, la vie sociale sera un espace de fraternité, de justice, de paix, de dignité pour tous. Donc, aussi bien l’annonce que l’expérience chrétienne tendent à provoquer des conséquences sociales.

Cherchons son Royaume : «Cherchez d’abord son Royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît» (Mt 6, 33). Le projet de Jésus est d’instaurer le Royaume de son Père ; il demande à ses disciples : «Proclamez que le Royaume des cieux est tout proche » (Mt 10, 7)

Sites chrétiens pour tous

 Ministère de l’Alliance →La Bonne Nouvelle du Royaume – Le ROYAUME de DIEU

La Salle (France)→ Aux autres villes aussi, il faut que j’annonce la Bonne Nouvelle

♥ Vidéo Pasteur Marc Pernot cliquez icihttps://youtu.be/3M9IBnnpDvI?t=2

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Lundi de la vingt deuxième semaine du Temps Ordinaire -Année Paire

Posté par diaconos le 2 septembre 2024

 

 1er Dimanche Carême: tentation de Jésus au désert

# La tentation du Christ (ou les tentations, au pluriel) est un épisode de la vie de Jésus de Nazareth, telle que décrite dans les trois Évangiles synoptiques, qui relate le séjour de Jésus au désert et sa tentation par le Diable. Les tentations dans le désert comptent parmi les plus importantes omissions dans l’évangile de Jean. Néanmoins, certains auteurs ont détecté des relations entre les trois tentations de Matthieu et des incitations dans le quatrième évangile. Par exemple: Tentation de transformer les pierres en pain → Jean 6:26,31 incitation à faire manne dans le désert. Tentation de sauter en bas du temple → Jean 2:18 incitation à effectuer un signe messianique dans le temple. La tentation de prendre les royaumes du monde → Jean 6.15 «Et Jésus, sachant qu’ils allaient venir l’enlever pour le faire roi, se retira de nouveau sur la montagne, lui seul.»

xLes premiers lecteurs de Matthieu seraient familiers déjà avec une confrontation entre un autre Jésus et un autre diable, dans la version grecque de Zacharie. Zacharie : «Il me fit voir Josué le souverain sacrificateur, debout  evant l’ange de l’Eternel, et Satan qui se tenait à sa droite pour l’accuser. » Cette vision a été comprise comme symbolique, probablement en relation avec le conflit dans Néhémie 13. Zacharie 3:8 « Écoute donc, Josué, souverain sacrificateur, toi et tes compagnons qui sont assis devant toi! car ce sont des hommes qui serviront de signes.»

Les rabbins avaient attendu que Jésus apparaîtrait sur le toit du temple. Les quarante jours de jeûne dans le désert, après un baptême dans l’eau, rappellent en parallèle le livre de l’Exode, dans lequel les Hébreux voyagent pendant quarante ans dans le désert après avoir traversé la mer Rouge. Le nombre de quarante jours est également la durée du Déluge pendant lequel l’arche de Noé flotte sur les eaux, dans le livre de la Genèse.

 Dès le IIe siècle, Irénée de Lyon analyse dans son traité Contre les hérésies la résistance du Christ à la tentation comme la victoire finale contre le Diable qui avait provoqué la chute d’Adam. Le Christ peut donc être considéré comme le nouvel Adam . De nombreux commentaires ont été faits par les théologiens des premiers siècles (Origène, Augustin d’Hippone…), dont beaucoup sont cités par

xThomas d’Aquin dans sa Somme théologique4, vers 1270 : il y propose des réponses aux questions de la raison de la tentation, du lieu et du moment, du genre et de l’ordre des tentations. Chez Jean Calvin, au XVIe siècle, ce passage des Évangiles est l’occasion de souligner que les tentations, même si elles ne sont pas suscitées directement par Dieu, sont voulues par lui5 (c’est d’ailleurs ce que disaient déjà Thomas d’Aquin et Irénée de Lyon). Dans le Catéchisme de l’Église catholique6 de 1992, l’accent est remis sur le parallèle entre la tentation du Christ, celles d’Adam et des Hébreux dans le désert. Par obéissance à Dieu son Père, Jésus, nouvel Adam, résiste à Satan. Cette victoire anticipe sa passion.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

 En ce temps-là, Jésus vint à Nazareth, où il avait été élevé. Selon son habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la lecture. On lui remit le livre du prophète Isaïe.
Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit : « L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres,
annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés,
  annoncer une année favorable accordée par le Seigneur. »

Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit. Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui. Alors il se mit à leur dire : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre » Tous lui rendaient témoignage et s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche. Ils se disaient : « N’est-ce pas là le fils de Joseph ? »

Mais il leur dit : « Sûrement vous allez me citer le dicton :“Médecin, guéris-toi toi-même”, et me dire : “Nous avons appris tout ce qui s’est passé à Capharnaüm : fais donc de même ici dans ton lieu d’origine !” »

Puis il ajouta : « Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays. En vérité, je vous le dis : Au temps du prophète Élie, lorsque pendant trois ans et demi
le ciel retint la pluie, et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre, il y avait beaucoup de veuves en Israël ;   pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon, chez une veuve étrangère. Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman le Syrien. »

À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas. Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin. (Lc 4, 16-30)

  La tentation de Jésus au désert

Jésus revint du Jourdain rempli du Saint-Esprit. Il fut conduit par l’Esprit çà et là dans le désert et tenté par le diable pendant quarante jours. N’ayant pas pris de nourriture pendant ce temps-là, il eut faim. Prenant occasion de cette faim, Satan lui insinua de changer une pierre en pain, puisque, comme Fils de Dieu, il a le pouvoir et le devoir de s’aider lui-même. Jésus répondit ar une parole de l’Écriture, mentionnant cette nourriture supérieure qui consiste dans la confiance en Dieu et l’obéissance à sa volonté.

Satan, l’élevant sur une montagne, lui offrit la puissance et la gloire des royaumes de ce monde. Elle lui fut livrée, il la donna à qui se prosternait devant lui. Jésus repoussa cette offre en rappelant à Satan le grand commandement qui ordonnait d’adorer Dieu seul. Satan conduisit Jésus au haut du temple et l’invita à se précipiter dans le vide ; comme Fils de Dieu, il n’eut rien à craindre ; Dieu a promis de le garder en toute circonstance, l’Écriture, citée par Satan, l’affirme. Jésus le repoussa par cette autre parole de l’Écriture : «Tu ne tenteras point Dieu.». La tentation achevée, Satan se retira de lui, jusqu’à une occasion favorable).

Les trois évangiles synoptiques mettent ces deux faits dans un rapport intime. Luc marqua la réalité du don fait à Jésus lors de son baptême en disant qu’il revint du Jourdain, rempli de l’Esprit-Saint. Et ’il subit la tentation. Luc admit qu’il y était déjà, après être revenu du Jourdain et affirma qu’il fut conduit par l’Esprit dont il était rempli et qui était le principe dirigeant sa vie intérieure .La version syriaque, rappelle que les livres des Hébreux étaient écrits sur de longues bandes de parchemin, roulées autour d’un cylindre.  Il y avait deux portions des saintes Écritures fixées pour chaque jour : l’une tirée de la loi, l’autre des prophètes Comme on remit à Jésus le livre du prophète Ésaïe, le passage qu’il lut était  indiqué pour ce jour.

Cette prophétie messianique, lu publiquement par Jésus en qui elle était accomplie fut d’autant plus frappante.  «L’Esprit du Seigneur, l’Éternel, est sur moi, parce que l’Éternel m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux misérables ; il m’a envoyé pour bander ceux qui ont le cœur brisé, pour publier aux captifs la liberté et à ceux qui sont liés l’ouverture de la prison, pour publier l’année de la bienveillance de l’Éternel». 

C’est l’œuvre de rédemption de Jésus. Que Ésaïe annonça., et Isaïe contempla la présence et l’œuvre du grand Réparateur promis à Israël. Jésus déclara de la manière la plus solennelle que l’Esprit du Seigneur, l’Éternel, repose sur lui, parce que l’Éternel l’eut oint de cet esprit. Oint est la traduction de l’hébreu Messie et du grec Christ . «Annoncer une bonne nouvelle aux pauvres.» : la bonne nouvelle qui leur est annoncée, c’est le relèvement, la consolation, les richesses de la grâce. Guérir ceux qui ont le cœur brisé : cette parole l’une des plus belles de la prophétie.

Presque tous les critiques modernes l’omirent. Mais comme elle est dans l’hébreu et dans la version grecque des Septante, elle ne peut avoir été omise ici que par une inadvertance des copistes. Annoncer ou publier la liberté aux captifsCette promesse s’appliquait en premier lieu aux Israélites captifs à Babylone, elle avait trait aussi à la liberté morale que donne le Sauveur et qui est la source de toutes les libertés. «Aux aveugles le recouvrement de la vue» : cette parole présente une promesse très belle qui se trouve déjà ailleurs dans les prophètes et que Jésus a fréquemment accomplie corporellement et spirituellement pour les aveugles de son temps.

«Renvoyer libres les opprimés ou mettre en liberté ceux qui sont froissés, foulés, brisés». Cette parole d’une si belle signification, ne se trouve ni dans l’hébreu ni dans les Septante . Enfin publier l’année de bienveillance de l’Éternel. Il s’agit de l’année du jubilé, qui revenait tous les cinquante ans, année de grâce et de joie universelle, où les travaux cessaient, les esclaves étaient rendus à la liberté, les dettes acquittées, les prisonniers amnistiés.

Jésus n’avait pas lu seulement le passage de la prophétie rapporté par Luc, mais toute la section où il se trouvait. Et il y avait, déjà dans sa manière de lire, quelque chose qui avait fait pénétrer dans les cœurs la parole divine. De là le vif intérêt avec lequel tous attendaient son explication, de là ces regards de tous fixés sur lui. Cette scène fut si vivante que Luc la reçut d’un témoin oculaire. D’une part, un témoignage favorable rendu par tous à Jésus, à la suite de ce qu’ils entendirent ; un étonnement, de cette grâce divine qu’il leur annonçait et qui respirait dans toutes ses paroles ; et, d’autre part, une question qui supposa le doute, la défiance et qui signifiait : «Quoi ? Cette œuvre divine pour la délivrance de tout ce qui souffre dans notre humanité serait accomplie par ce jeune homme que nous avons vu grandir au milieu de nous, ce fils du charpentier Joseph dont nous connaissons tous la famille !»

La réflexion, la critique, succédant à une première impression favorable mais superficielle, ont produit des dispositions différentes qui allèrent jusqu’à l’incrédulité, jusqu’à la fureur. Les interprètes, qui n’admirent pas un tel revirement dans les sentiments du peuple, supposèrent celui-ci divisé en deux partis, dont l’un aurait éprouvé les impressions d’abord décrites, tandis que l’autre aurait d’emblée exprimé ses doutes sur le fils de Joseph. 

«Nul prophète n’est bien reçu dans sa patrie, mais c’est avec vérité, c’est un sérieux avertissement, que je vous le dis, si cette patrie aveuglée le rejette, d’autres recevront la guérison que vous dédaignez»; Jésus donna des preuves historiques.  La pluie fut accordée à la prière du prophète Isaïe la troisième année de la sécheresse. En disant : trois ans et six mois, Jésus adopta la tradition juive qui tenait compte plutôt de la durée de la famine, que de celle de la sécheresse elle-même.

La terre ne put produire qu’une demi-année au moins après avoir reçu la pluie du ciel. Sarepta était une petite ville phénicienne située entre Tyr et Sidon. Le nom s’en est conservé dans celui de Surafend, village qui rappelle encore le souvenir de la ville ancienne. Naaman et la veuve de Sarepta étaient païens l’un et l’autre. Par ces deux exemples, si frappants pour des auditeurs juifs, Jésus voulut relever cette vérité : aucun homme, aucune ville, aucun peuple n’a des droits à la faveur de Dieu, qui est parfaitement libre dans la dispensation de ses grâces.

Et, c’est précisément par des prétentions à un droit, fondé sur des privilèges extérieur), que nous nous rendons indigne des bénédictions divines. Nazareth est situé sur le penchant d’une montagne où se voit encore, près de l’église des maronites, une paroi de rochers de 40 à 50 pieds de hauteur. Est-ce par un miracle de sa puissance sur leur volonté que Jésus parvint à passer au milieu d’eux et à s’en aller ? Plusieurs interprètes l’admirent. D’autres pensèrent qu’il lui suffit de la majesté de sa personne pour contenir la colère de ces furieux.

Jésus sut réduire à néant les desseins meurtriers de ses adversaires, aussi longtemps que  son heure n’était pas venue Plus tard il se livra à eux volontairement pour accomplir le grand sacrifice d’où dépendait la rédemption du monde.

Diacre Michel Houyoux

Sites chrétiens sur Internet

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