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Témoignage de Jean-Baptiste

Posté par diaconos le 28 décembre 2023

Témoin à la manière de Jean le Baptiste

# Selon François Blanchetière, Jésus vécut un temps dans l’entourage de Jean. Les premiers disciples de Jésus furent issus de l’entourage de Jean Baptiste : André, Simon Pierre, Philippe, Nathanaël (Jn 1. 35-51). Jean reconnut Jésus comme plus grand que lui. Les spécialistes discutèrent pour déterminer dans quels lieux les deux hommes se rencontrèrent. L’Évangile de Jean localise l’activité de Jean le Baptiste sur les rives du Jourdain, ou à Béthanie au-delà du Jourdain. Le lieu appelé Aenon près de Salim où les eaux sont abondantes fut identifié à Ain Fa’rah. L’autre, Béthanie au-delà du Jourdain, où Jean baptisa où fut localisée la première rencontre de Jésus et de Jean en Pérée au-delà du Jourdain par la tradition chrétienne. Toutefois, selon les travaux de Murphy O’Connor repris par François Blanchetière, cette localisation — à Al-Maghtas — se révéla impossible à soutenir. Selon la majorité des historiens et exégètes, la mort de Jean Baptiste est à situer vers 28/2930, ou, à l’instar de la formulation d’André Paul, vers la fin des années 20-31, avant l’arrestation et la crucifixion de Jésus qui aurait eu lieu vers 30 ou 33. Selon Luc, l’histoire de Jean Baptiste est un midrash bâti sur les récits bibliques de la naissance d’Isaac et de Samuel de David

Témoignage de Jean Baptiste

Voici le témoignage de Jean le Baptiste, quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander : «Qui Es-tu ?» Il ne refusa pas de répondre, il déclara ouvertement : «Je ne suis pas le Christ.» Ils lui demandèrent : «Alors qu’en est-il ? Es-tu le prophète Élie ?» Il répondit : «Je ne le suis pas.» «Es-tu le Prophète annoncé ?» Il répondit : «Non.» Alors ils lui dirent : «Qui es-tu ? Il faut que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu sur toi-même ?» Il répondit : «Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Redressez le chemin du Seigneur, comme a dit le prophète Isaïe.» Or, ils avaient été envoyés de la part des pharisiens. Ils lui posèrent encore cette question : «Pourquoi donc baptises-tu, si tu n’es ni le Christ, ni Élie, ni le Prophète ?»

Jean leur répondit : «Moi, je baptise dans l’eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas ; c’est lui qui vient derrière moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de sa sandale.» Cela se passa à Béthanie, de l’autre côté du Jourdain, à l’endroit où Jean baptisait. (Jn 1, 19-28) Que cette période de confinement ne nous déroute pas ; au contraire et suivons les conseils que saint Paul adressait aux Philippiens : «Ne soyez inquiets de rien mais, en toute circonstance, priez et suppliez, tout en rendant grâce» (Ph 4, 6) ; «Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers.» (Lc 3, 4) x  Seigneur, augmente ma foi et accorde moi la grâce de te laisser me conduire sur le chemin que tu es venu vivre au milieu de ton peuple. Guerres, désordres et tremblements en tout genre ne doivent pas effacer mon désir de vivre avec confiance et persévérance dans le monde d’aujourd’hui.

Le Seigneur est proche : «Ma fille, ton cœur est le ciel pour Moi», dit Jésus à sainte Faustine Kowalska et, bien sûr, Il voudrait le répéter à chacun de ses enfants. C’est un bon moment pour penser à tout ce qu’Il a fait pour nous et Lui rendre grâce. La joie est une caractéristique essentielle de la foi. Se sentir aimé et sauvé par Dieu est un motif de grande joie ; nous savoir frères de Jésus-Christ qui a donné sa vie pour nous est le motif principal de l’allégresse chrétienne. Un chrétien qui se laisse aller à la tristesse aura une vie spirituelle rachitique, il ne parviendra pas à voir tout ce que Dieu a fait pour lui et, par conséquent, sera incapable de le communiquer. L’allégresse chrétienne jaillit de l’action de grâce, surtout en raison de l’amour que le Seigneur nous manifeste; chaque dimanche, nous le faisons communautairement en célébrant l’Eucharistie

L’Évangile nous a présenté la figure de Jean-Baptiste, le précurseur. Jean jouissait d’une grande popularité parmi les gens simples ; mais, quand on le lui demanda, il répondit avec humilité : «Je ne suis pas le Messie…» (Jn 1, 21) ; «Moi, je baptise dans l’eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas : c’est lui qui vient derrière moi» (Jn 1, 26-27). Jésus-Christ est Celui qu’ils attendaient ; Il est la Lumière qui éclaire le monde. L’Évangile n’est pas un message étrange, ni une doctrine parmi tant d’autres, mais la Bonne Nouvelle qui remplit de sens toute vie humaine, car il nous a été communiqué par Dieu lui-même, qui s’est fait homme.

Tout chrétien est appelé à confesser Jésus-Christ et à témoigner de sa foi. En tant que disciples du Christ, nous sommes appelés à apporter le don de la lumière. Au-delà des paroles, le meilleur témoignage est et sera toujours l’exemple d’une vie fidèle.  Seigneur, Jean-Baptiste, ton Précurseur, ne t’avait jamais rencontré mais, grâce à l’Esprit qui l’habitait, il savait qui tu étais et qu’il n’était pas digne de délier la courroie de ta sandale (Jn 1, 27).  Seigneur, si tu nous appelles à te servir, accorde-nous l’humilité de ton Précurseur afin que nous restions toujours à la place à laquelle tu nous destines. Que le Seigneur m’accorde l’humilité nécessaire pour ne pas confondre la lampe et la lumière : l’une et l’autre vont ensemble mais chacune à sa place.

Diacre Michel Houyoux

Vidéo Pasteur Louis Pernot https://youtu.be/ZGn8iiO4i1o

 

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Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons

Posté par diaconos le 27 décembre 2023

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Lecture de la première lettre de saint Jean

Bien-aimés, ce qui était depuis le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché du Verbe de vie, nous vous l’annonçons.
Oui, la vie s’est manifestée, nous l’avons vue, et nous rendons témoignage : nous vous annonçons la vie éternelle qui était auprès du Père et qui s’est manifestée à nous. Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons à vous aussi, pour que, vous aussi, vous soyez en communion avec nous. Or nous sommes, nous aussi, en communion avec le Père et avec son Fils, Jésus Christ. Et nous écrivons cela, afin que notre joie soit parfaite. (1 Jn 1, 1-4)

Le témoignage apostolique sur la Parole de la vie

Les quatre premiers versets ne forment qu’une seule phrase, dans laquelle Jean donna essor aux sentiments de son cœur débordant de reconnaissance. Il désigna par un pronom neutre, quatre fois répété, le grand sujet dont il parla : la manifestation de la vie en Celui qu’il appela la Parole de la vie  ; puis, dans une parenthèse où les pensées se pressent également, il affirma que la vie a été manifestée et enfin il déclara quel fut le but de son écrit : associer ses frères à la vie qu’il possède dans la communion du Père et du Fils. La Parole de la vie est celle que Jean caractérisa dans le prologue de son Évangile : c’est Dieu se révélant et s’unissant à notre humanité en la personne de son Fils.

Ce Fils de Dieu, Jean préféra ne pas le nommer, tout en laissant sentir au lecteur l’ardent amour dont son cœur brûla pour lui. Dans la suite de l’épître, il mit souvent, à la place de son nom, un simple pronom. Ici, il ne dit pas même : Celui qui était dès le commencement, mais ce qui était ; et par ce pronom neutre il désigna tout ce qu’impliquèrent ces termes d’une portée infinie : la Parole de la vie, la vie, la vie éternelle qui était auprès du Père dès le commencement. Cette manifestation de la vie éternelle, de la vie de Dieu en Jésus-Christ, fut pour Jean d’une certitude absolue, car il l’a ressentie dans son être entier : il déclara l’avoir perçue par tous ses sens.

Ce que Dieu a révélé, Jean l’entendit : les enseignements de Celui qui était la Parole de la vie retentirent à ses oreilles et pénétrèrent dans son esprit. Il vit de ses yeux : ceux-ci éclairés par la lumière d’en haut, ont reconnu en Jésus-Christ la grâce et la vérité données aux hommes (Jn 1, 17) ; il s’arrêta longuement à contempler celui en qui Dieu se communiquait aux hommes et par cette contemplation il devint toujours plus un avec lui. Enfin, telle était la réalité de cet être en qui Dieu se manifestait, que Jean le toucha de ses mains. Et il ne fut pas seul à connaître ainsi la révélation de Dieu en son Fils. Cette expérience personnelle et intime fut faite par tous ceux qui suivirent Jésus aux jours de sa chair. C’est en leur nom que Jean parla quand il dit : nous.

Arrivé là, Jean s’aperçut qu’il n’eut pas dit encore comment la Parole de la vie parvint jusqu’à lui. Il ouvrit une parenthèse, pour déclarer que la vie fut manifestée en Jésus-Christ, qu’elle fut ainsi vue et se communiqua aux personnes qui ont cru, de sorte que le témoignage qu’ils en rendirent fut celui d’hommes tout remplis de cette vie, qu’ils annoncèrent comme la vie éternelle qui était auprès du Père. Enfin, reprenant sa pensée (verset 3), Jean proclame hautement que son but, toute sa mission est d’annoncer cette vie, par la prédication ou par ses écrits, d’en rendre témoignage, de l’annoncer à vous aussi, afin que vous aussi, dit-il à ses lecteurs, ayez communion avec nous.

De la même manière que la vie éternelle, qui était auprès du Père, s’est communiquée, en Jésus-Christ, à ceux qui suivirent ses pas sur la terre et furent les témoins de sa mort et de sa résurrection, de même qu’elle se communique encore à toute âme qui, morte dans ses fautes et ses péchés, embrasse par la foi le Sauveur, de même quiconque a été une fois pénétré de cette vie peut et doit en faire part à d’autres.

Il les attire ainsi dans une même communion d’esprit et de cœur, que cette vie nouvelle rétablit entre les hommes naturellement divisés par l’égoïsme. Mais cette communion ne lie pas seulement les chrétiens entre eux ; remontant jusqu’à la source d’où elle est descendue, elle les unit à Jésus-Christ et par lui, à Dieu son Père.

Cette double communion, résultat de la prédication apostolique, est le fruit que l’Évangile doit produire dans tous les temps. Ce que les apôtres ont entendu, vu, contemplé, touché, nous le possédons par eux aussi bien qu’ils l’ont possédé, de sorte que le dernier homme pécheur qui se convertira sur la terre avant la fin des temps aura communion avec les apôtres et, par leur témoignage, communion avec le Père et son Fils bien-aimé. Tout ce qui émane de Jésus-Christ, toute communion avec lui, est une source de vie et de joie ; cette joie devient plus accomplie à proportion que notre communion avec lui devient le partage d’un plus grand nombre de nos frères. « Nous écrivons ces choses, afin que notre joie soit accomplie ». Au reste, ces paroles sont un écho de celles du Maître (Jn 15, 11 ; Jn 16, 24) et une preuve que sa promesse, faite en des heures de tristesse, n’a pas trompé les disciples.

Dieu est lumière

Jean énonça que la prédication apostolique a pour but et pour effet d’amener l’homme pécheur à la communion avec Dieu. Mais à quelle condition peut-il obtenir et conserver cette communion ? Dans sa réponse, Jean s’éleva à la plus grande hauteur et puisa ses motifs dans la nature même de Dieu. Dieu est lumière ; il est vérité parfaite, pureté parfaite, sainteté parfaite. Jean redit la même chose dans un sens négatif pour la rendre plus sensible. Quelle sera la conséquence de ce fait, quant à notre communion avec lui ?

En déclarant que cette grande vérité : Dieu est lumière, il l’entendit de Jésus-Christ. Mais toute la révélation de Dieu en Christ fut la manifestation de la lumière de Dieu au sein des ténèbres de ce monde. Jésus s’est appelé lui-même la lumière du monde. Dans sa sainteté et dans son amour resplendissait la lumière qui est l’essence même de Dieu (Jn 14, 10). Le Dieu qui est lumière a créé l’homme à son image pour refléter comme un miroir sa lumière, ses perfections et l’a régénéré en Jésus-Christ pour la même fin. Quiconque donc demeure en communion vivante avec Dieu, est, par degrés, toujours plus entièrement pénétré de cette lumière, jusqu’à ce que les ténèbres soient vaincues et dissipées. Prétendre à cette communion et marcher dans les ténèbres, est une contradiction et un mensonge.

Seulement cette expression : marcher dans les ténèbres, ne signifie pas tomber involontairement dans quelque faute, quelque péché ; car, à ce prix, nul ne serait en communion avec Dieu ; mais elle signifie soustraire sciemment et volontairement à la lumière divine quelque partie de notre être ou de notre vie, par une secrète préférence pour l’erreur et le péché (Jn 3, 19) Ainsi profonde horreur pour tout péché reconnu tel, vigilance et combat pour l’éviter, voilà ce qui découle nécessairement de la communion avec le Dieu qui est lumière. Dans l’exacte mesure où ils marchent dans la lumière comme Dieu lui-même est dans la lumière, dans la mesure où la vérité, la sainteté, l’amour qui sont l’essence de Dieu, se reflètent dans leur vie, les chrétiens ont communion les uns avec les autres.

Cette purification par le sang de Jésus, que Jean enseigna avec toute l’Écriture (1 Jn 2, 2), n’est pas l’effet de la première appropriation que le pécheur se fait du sacrifice de Christ et par lequel il est justifié et réconcilié avec Dieu, car il s’agit, dans notre passage, d’hommes qui marchent dans la lumière et sont déjà en communion avec Dieu.

Mais Jean leur montra, dans la puissante et perpétuelle efficace du sacrifice de la croix, un moyen de conserver cette communion, en obtenant toujours de nouveau le pardon des fautes dans lesquelles ils tombent journellement. Du reste, le sang de Jésus, le sacrifice de la croix, en tant qu’il est un moyen de pardon et de réconciliation avec Dieu, est en même temps un moyen de purification intérieure du péché, ou de sanctification et de la sorte il contribue aussi à affermir l’âme dans la communion avec Dieu. Pour que le sang de Jésus nous purifie de tout péché, il faut que chacun de ces péchés soit reconnu et confessé dans une humble repentance. Il n’y a pas d’exception à cette loi du règne de Dieu, qui est fondée aussi bien dans la nature de Dieu que dans celle de l’homme.

Jean s’adressait à des chrétiens qui déjà marchaient dans la lumière et étaient en communion avec Dieu : si, aveuglés sur eux-mêmes, sur la nature du péché et les conditions de la vraie sainteté, ils s’imaginaient l’avoir atteinte, ils se séduisirent eux-mêmes ; ils firent Dieu menteur, car il déclara tout le contraire  ; ils n’eurent ni la vérité ni sa parole en eux-mêmes. Cette vérité, cette parole, si elles étaient vivantes en eux, les convaincraient de péché en faisant ressortir par un contraste criant la souillure naturelle de leur cœur et de leurs pensées (Mc 7, .21), en rendant leur conscience plus sensible aux moindres transgressions de la loi divine (Ps 19, 13), en leur reprochant tous les moments qu’ils passent loin de Celui qui leur a dit : « Demeurez en moi, hors de moi vous ne pouvez rien faire » (Jn 15, 4).

Mais autant Jean rabaissa l’orgueil du chrétien qui se crut exempt de tout péché, autant il releva l’humilité de celui qui poursuivit et condamna le péché avec une sincère et profonde repentance : il prit à témoin Dieu fidèle et juste. Dieu est incapable de faillir à aucune de ses promesses ; ses perfections mêmes sont une garantie qu’il fera toujours cette double œuvre de grâce dans une âme vraiment humiliée : Il lui pardonnera les péchés et la purifiera de toute injustice. Pour que le sang de Jésus nous purifie de tout péché, il faut que chacun de ces péchés soit reconnu et confessé dans une humble repentance. Il n’y a pas d’exception à cette loi du règne de Dieu, qui est fondée aussi bien dans la nature de Dieu que dans celle de l’homme.

Diacre Michel Houyoux

Vidéo Église Paris Métropole : cliquez ici pour regarder la vidéo ttps://youtu.be/k6K2NJ4bgoY

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Persécutions religieuses encourues

Posté par diaconos le 18 décembre 2023

La Lapidation de saint Étienne (1651) - Cathédrale Notre-Dame de Paris

Lapidation du diacre Étienne, le premier martyr

Le Saint-Esprit est la troisième entité de la Trinité dans le christianisme. Le Nouveau Testament1 suggère que l’Esprit saint soit une personne différente du Père et du Fils, et formant avec eux un seul Dieu, mais le dogme de la Trinité a été formulé lors du premier concile de Nicée. Cette interprétation repose sur l’usage dans la Bible hébraïque et les écrits juifs du terme ruach ha-kodesh pour désigner l’esprit de YHWH. Le Saint-Esprit dans le judaïsme se réfère généralement à l’aspect divin de la prophétie et de la sagesse.

Il se réfère également à la force divine, à la qualité et à l’influence du Dieu sur l’univers ou sur ses créatures, dans des contextes donnés[réf. nécessaire]. L’Esprit saint est un terme qui apparaît, via le syriaque, aussi dans les écrits pré-islamiques et dans le Coran. Ce terme est polysémique, celui-ci a été identifié, a posteriori, par les commentateurs à l’ange Gabriel.

Le mot Esprit traduit dans le Nouveau Testament le mot grec Pneuma (littéralement Souffle). C’est pourquoi l’étude du Saint-Esprit est appelée la pneumatologie. L’objectif principal de l’œuvre du Saint-Esprit dans la Bible est la communication de la paix dans et à travers la vie de l’être humain, homme et femme

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Méfiez-vous des hommes : ils vous livreront aux tribunaux et vous flagelleront dans leurs synagogues. Vous serez conduits devant des gouverneurs et des rois à cause de moi : il y aura là un témoignage pour eux et pour les païens. Quand on vous livrera, ne vous inquiétez pas de savoir ce que vous direz ni comment vous le direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette heure-là.

Car ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous. Le frère livrera son frère à la mort, et le père, son enfant ; les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mettre à mort.Vous serez détestés de tous à cause de mon nom ; mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé. » (Mt 10, 17-22)

Persécutions encourues

Voici tous les pouvoirs du monde ligués contre la vérité et ses témoins : d’abord, les tribunaux civils ou criminels, qui firent de la conviction religieuse un délit ; puis les synagogues, pouvoir spirituel, exerçant la discipline à sa manière : «Et je dis: Seigneur, ils savent eux-mêmes que je faisais mettre en prison et battre de verges dans les synagogues ceux qui croyaient en toi (Ac 22, 19), puis les gouverneurs de provinces, proconsuls, procurateurs, auxquels les principaux des Juifs ou les émeutes populaires livreront les disciples de Jésus ; enfin, les rois, les Hérode les empereurs romains. Toutes ces persécutions auront lieu à cause de moi, ajoute Jésus dans le sentiment de sa royauté divine et de la vie nouvelle qu’il apportait au monde.

Et toutes ces souffrances endurées pour lui furent un témoignage de qui ? De lui-même, de sa vérité, de son œuvre. Pour qui ? Le pour les autorités que Jésus nomma, avant tout les Juifs, les premiers instigateurs des persécutions, puis les païens : «Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin.» (Mt 24, 14)

Ce témoignage puissant fut destiné à produire la conviction chez plusieurs (selon l’interprétation de Chrysostome), mais pour d’autres, il aggrava leur jugement. Ces paroles prophétiques dépassèrent l’horizon de cette première mission des apôtres mais il ne fut pas nécessaire d’en conclure, avec une certaine critique, que Matthieu les plaça ici par anticipation. En plusieurs paraboles et dans d’autres discours, Jésus montra qu’il connut les destinées de son règne ; puis les gouverneurs de provinces, proconsuls, procurateurs, auxquels les principaux des Juifs ou les émeutes populaires livrèrent les disciples de Jésus ; enfin, les rois, les Hérode les empereurs romains.

Ces paroles prophétiques dépassèrent l’horizon de cette première mission des apôtres mais il ne fut pas nécessaire d’en conclure, avec une certaine critique, que Matthieu les plaça ici par anticipation. En plusieurs paraboles et dans d’autres discours, Jésus montra qu’il connut les destinées de son règne. «C’est l’Esprit de votre Père qui parle en vous.» : motif puissant de consolation et d’assurance au sein de difficultés et de dangers dont la seule pensée aurait accablé l’âme des disciples. Ces deux choses dont s’inquiétèrent les disciples : comment ils parlèrent ou ce qu’ils dirent ; le quoi leur fut donné à l’heure même et alors ils ne furent plus embarrassés du comment, même pour des hommes illettrés, le fond emporta la forme.

Ce ne fit pas à eux que fut laissé le soin de proclamer et de détendre la vérité divine ; l’Esprit de lumière et de vie s’en chargea : «Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous. (Jn 14, 16-17) Les apôtres n’eurent pas à souffrir dans leur propre famille, parmi leurs proches parents, se trouvèrent des ennemis pour les livrer. Telle fut la puissance absolue du christianisme, qu’il durent dominer et transformer tous les rapports naturels de la famille, soit par l’amour qu’il inspira aux croyants, soit par la haine qu’il excita dans les incrédules.

L’histoire de l’Église et l’expérience de tous les temps justifient pleinement cette prédiction. Être haïs de tous est une expression hyperbolique destinée à montrer l’universalité de cette inimitié naturelle du cœur de l’homme contre le nom de Jésus. C’est que ce nom ne révèle tous les trésors de la miséricorde divine qu’après avoir convaincu l’homme de péché. Avec quelle tristesse Jésus dut prononcer ces paroles ! Mais voici la consolation des siens, le motif de leur persévérance jusqu’à la fin : être sauvés, ne pas périr avec le monde. Qu’est-ce que la fin ? Pour tout chrétien, c’est le jour de sa mort ; pour l’Église, c’est le retour du Christ.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autre sites web chrétiens

◊ Regnum Christi : cliquez ici, pour lire l’article →Ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père

◊ Diacre Jean)Yves Fortin : cliquez ici, pour lire l’article →« Ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père

◊ EMCITV : cliquez ici, pour lire l’article → Etienne – Actes 6:8-15 – La Bible – Le Grand Défi

Vidéo La mort du diacre Étienne → https://youtu.be/M8wV2AyVHeY

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Quatrième dimanche de l’Avent – Année B

Posté par diaconos le 17 décembre 2023

Jesus Born in a Stable (Luke 2:1-20) | Bible Story

Annonce de la naissance de Jésus

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. L’ange entra chez elle et dit : «Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi.» À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange lui dit alors : «Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin.»

Marie dit à l’ange : «Comment cela va-t-il se faire, puisque je ne connais pas d’homme ?» L’ange lui répondit : «L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. Car rien n’est impossible à Dieu.»

Marie dit alors : «Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole.» Alors l’ange la quitta. (Lc 1, 26-38)

Annonce de la naissance de Jésus

Cinq mois s’étaient écoulés depuis l’annonce de l’ange Gabriel à Marie ; ce fut le moment où Élisabeth sortit de sa retraite et où se manifesta aux yeux de tous le fait qu’elle était enceinte. «La prophétie touchant la naissance de Jean a été faite au temple et publiée à tout le peuple, mais la promesse de la naissance de Christ est faite à une vierge en une bien petite ville et demeure comme ensevelie au cœur d’une jeune fille.» (Calvin) Ainsi, de même que Dieu rattachait la nouvelle alliance à l’ancienne en faisant naître Jean-Baptiste de la race sacerdotale d’Aaron, de même il fait surgir le Sauveur annoncé par les prophètes du sein de l’ancienne famille royale israélite.

 Luc, en racontant que Marie était alors fiancée à Joseph, fut pleinement d’accord avec Matthieu (Mt 1, 18). Mais qui nous dit que Marie fit part du message de l’ange à son fiancé ? Il est permis de douter que dans ce cas, Joseph eût cru sur sa simple parole à un miracle aussi inouï.

Marie se rendit avec hâte au pays des montagnes auprès d’Élisabeth sa parente, emportant avec elle la précieuse révélation qu’elle avait reçue ; et ce ne fut qu’à son retour dans sa maison, environ trois mois après, que Joseph put se préoccuper des pensées que Matthieu lui attribua, car alors l’état de sa fiancée n’était plus un mystère : la promesse de Dieu était en voie de s’accomplir. La cause du trouble qu’éprouva Marie, fut le discours de l’ange : elle se demanda d’où vint et quelle fut cette salutation, dont les termes embarrassaient sa modestie. Par ces mots : Ne crains pas, l’ange apaisa le trouble de la jeune fille, puis il lui réitéra l’assurance de la grâce de son Dieu. Trouver grâce devant Die est un hébraïsme fréquent dans l’Ancien Testament (Gn 6, 8 ; Gn 18, 3 ; Ex33, 12-13 ; Jg 6, 17 ; 2Sm15, 25 ; Ac 7, 46).

Ce titre Fils du Très-Haut, est la cause de la grandeur de Celui qu’annonça l’ange. Mais il sera grand, même en présence des hommes, par sa sainteté, sa puissance et son amour. Ces paroles concernant la royauté de Jésus-Christ annoncèrent l’accomplissement de nombreuses prophéties de l’Ancien Testament. (Is 9, 6 ; 2 Sm 7, 12-13 ; Ps 89, 5 ; Dn 7,14.) Elles durent donc inspirer à Marie la pensée que l’enfant qui lui était promis serait le Messie ; car, en pieuse Israélite, elle connaissait les Écritures. «Le règne de Jésus, en s’absorbant dans celui du Père, n’est pas annulé, mais accompli. Seulement, à un degré plus avancé de l’œuvre divine, l’apôtre Paul a reçu une révélation dépassant celle que renfermait le message de l’ange.» (Godet)

Marie, quoique fiancée à Joseph, ne porta pas sa pensée sur le temps où elle sera sa femme, parce qu’elle comprit par les paroles de l’ange que ce qu’il annonça allait s’accomplir immédiatement. Aussi, sa question n’impliqua pas le doute, comme celle de Zacharie, mais un étonnement plein de candeur et peut-être le besoin de saisir mieux la nature d’une révélation si inattendue. Ce fut à ces sentiments que l’ange Gabriel lui répondit. L’Esprit Saint et la puissance du Très Haut sont deux expressions qui indiquent une seule et même chose, avec cette distinction que la première désigne l’essence, la seconde l’action créatrice du Saint-Esprit.

Le Sauveur devait être affranchi du péché héréditaire de la race humaine ; c’est pourquoi il fallait qu’il naquit de l’Esprit de Dieu. Cette sainteté originelle ne le soustraira ni à nos tentations, ni à la possibilité de pécher : mais elle permettra le développement normal de sa volonté qui, par sa constante communion avec Dieu, triomphera de tout mal, en sorte qu’il pourra devenir le Réparateur de notre chute et le Rédempteur du monde. Par la même raison, il sera appelé Fils de Dieu, parce qu’il le sera en réalité, même par sa naissance humaine, dont Dieu est la cause efficiente. Mais, d’autre part, il appartiendra tout aussi réellement à notre humanité, parce que, comme tous les hommes, il sera né de femme et soumis à la loi (Ga 4 4).

Cette révélation de la grossesse d’Élisabeth fut donnée à Marie comme un encouragement à croire ce qui lui est annoncé. Aucune parole ne sera impuissante ou aucune chose ne sera impossible de la part de Dieu. Plusieurs interprètes retiennent le sens ordinaire de parole et l’appliquent aux paroles mêmes que l’ange vient de prononcer. Mais, par un hébraïsme très fréquent, ce mot signifie une chose, et cela, par la raison que, pour Dieu, la parole et la chose sont identiques : «Il dit et la chose a son être».

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites Internet

◊ Église catholique en France : cliquez ici pour lire l’article →La fête de l’Immaculée Conception

◊ Aleteia : cliquez ici pour lire l’article →Catéchèse

Vidéo Diocèse de Monaco : cliquez ici pour voir la vidéo →https://youtu.be/OgaBr7l3hHE

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